Dusk Lumiris

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❝ par-delà le brouillard. (alice)
Alix L. Vanhove
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Alix L. Vanhove
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Par-delà le brouillard
Retrouvailles
ft. Alice de Fiercastel
Bonsoir, gente demoiselle, ayez l'honneur d'être ma première valse littéraire~
Dans les rues de Fort-des-Songes, tu déambulais.
Tes soucis, tes réflexions et tes erreurs passées, tu n'y pensais guère. Dans ton petit monde, tu t'enfonçais. L'alcool dans ton sang - elle t'envahissait. Sans savoir pourquoi, tu avais décidé d'entrer dans ce bar réputé de la ville aux mille et un fragments du passé.
Tu avais commandé un verre. Puis deux. Puis trois.
Puis ta vision s'était embrouillée. La vérité Nohan, c'est que tu en avais beaucoup sur les épaules. Passant d'un léger brigand à un honnête gentilhomme, tu te sentais déboussolé. Bouleversé par ta propre personne, tes idéaux, ton avenir. Tu avais enfin trouvé ta voie et pourtant, tu sentais qu'il manquait quelque chose. Il y avait en toi un vide ; derrière ton charisme et ton sourire, tes airs confiants, tu étais en quelque sorte brisé. Brisé par la vie.

Égaré parmi les trottoirs et les lampadaires clignotants, tu cherchais le chemin de ton hôtel ; celui que tu avais réservé pour tes quelques jours de passage dans la cité grisonnante. Les fines gouttes de pluie caressaient la rousseur de tes cheveux décoiffés - tu ne parvenais pas à lire ton gps. Tu aurais pu fermer l'oeil pour mieux voir avec le second, mais tu n'avais pas ce luxe, en tant qu'homme vivant à moitié dans l'obscurité.
Ton rendez-vous avec un collègue Hestia - dans quarante-huit heures - était sur le point de se faire reporter, si tu continuais à agir comme un adolescent en crise existentielle. Et pourtant, cette rencontre, tu ne pouvais pas te permettre de la remettre à plus tard ; elle te serait favorable pour ton projet. Parce que cette collaboration, elle t'était impérative pour arpenter les lieux d'Exilar. C'était ton destin, la voie que tu avais choisi, la raison de ta quête de bonheur à long terme. Même si tu avais ce sentiment d'insuffisance, tu devais garder cet objectif en tête ; tu étais obsédé par ces terres quasi inconnues et tu voulais qu'elles t'accueillent à bras ouverts - et cette fois-ci, si tu pouvais revenir de tes expéditions en un seul morceau, ça t'arrangerait.

Un épais brouillard s'était invité dans ton champ de vision ; étant trop peu âgé pour souffrir d'une cataracte spontanée, tu comprenais que le temps s'était rapidement refroidi, et l'humidité s'était entremêlée à la température capricieuse.
Tu allais passer la nuit dans les rues, si tu ne parvenais pas à décuver rapidement.
Alors, sans réfléchir davantage, tu t'étais dirigé vers la silhouette que tu avais aperçu ; cette silhouette féminine qui, dans ton état, aurait pu n'être qu'une hallucination, ou un mirage. Une projection de tes souvenirs douloureux. « Pardonnez-moi, je cherche... »

En boisson, tu aurais pu perdre tes mots ; mais ça ne t'arrivait pas. Ton vocabulaire restait infaillible, même en état d'ébriété. Tu avais les dialogues faciles, les mots étaient tes meilleurs amis ; tu avais un don pour t'exprimer, enjoliver tes paroles. Ton timbre de voix trahissait sans doute tes quelques verres en trop, mais ta perte de parole n'avait aucun lien.
Tu pensais rêver. Peut-être qu'au fond, tout ça n'était que mensonges et spéculations ; peut-être que depuis le début, tu t'étais allongé sur le sol du bar, sombrant ainsi dans un sommeil de plomb ; un coma imprévisible. Parce que sinon, comment pourrais-tu la voir, elle ; malgré les années passées, le temps qui avait fait son travail, tu la reconnaissais. Tu la reconnaîtrais parmi une foule, parmi des milliers de visages. « Alice... »
Et le brouillard s'intensifiait. Il prenait de l'ampleur dans les airs, mais également dans ton esprit. Surtout dans ton esprit.
Sur le mur près de toi, tu avais eu besoin de t'appuyer. Et dans quelques secondes, tu allais t'effondrer. L'incompréhension et le mal était perceptible dans ton seul oeil fonctionnel. Tu devais diminuer l'alcool ; tu n'avais pas dépensé autant ce soir pour qu'on t'oblige à te rappeler à quel point elle t'avait manqué.
(c) TakeItEzy & Ellumya
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❝par-delà le brouillard
w/ nohan l. macia
Sur les lèvres, la délicate amertume qui tâche.
Sur les lèvres, le goût des absences prolongées.

La nuit était tombée, silencieuse, vicieuse. La nuit masquait les problèmes déambulant dans les rues, et les sirènes hurlant lorsque tous s’endormaient. Alice, elle, veillait. Des notes écrites au moyen d’un clavier; rédigeant des articles demandés par des supérieurs agacés. La lumière tamisée des ampoules pour éclairer la maison occupée par sa personne et celle de sa domestique.
Ophélie avait cédé aux murmures du sommeil, s’était enfoncée dans ce coma temporaire qui permettait au corps de se reposer, au cerveau de se refaire.
Alice, elle, restait solitaire - silhouette découpée par la lumière, que l’on pouvait observer de par la fenêtre considérant les rideaux dégagés.

Dichotomie s’était alors envolée pour rejoindre le rebord de la fenêtre, piaillant pour attirer l’attention de l'anthropologue qui tentait de travailler. Soupir quand Alice réalisa que Dichotomie avait gagné dès qu’elle avait commencé à faire du bruit, elle se leva pour s’approcher de la vitre claire - Ophélie faisait un travail remarquable. En bas, une silhouette. Terriblement familière, terriblement connue.

Tout près d’elle, les souvenirs.
Tout près d’elle, l’amertume.

Les questions envahissaient désormais l’esprit alors qu’elle s’empressa d’attraper son petit manteau pour ne pas avoir froid, puis de sortir. Elle n’avait pas réfléchi la situation plus que de raison, laissant une impulsivité qui n’appartenait pas à son monde s’imposer. Dans les rues vides, elle se savait la seule attache pour un être perdu, cherchant son chemin - cherchant à retrouver les traces de ses pas; et il lui avait semblé ne pas savoir où il se dirigeait.
Le temps de sortir dehors, la température avait brusqué chuté, apportant avec elle un brouillard qui rendait l’orientation encore plus ardue qu’à l’habitude. Elle était bien satisfaite de ne pas habiter très loin. Sur son épaule, Dichotomie demeurait calme. Elle avait réussi à attirer l’attention d’Alice, et c’était tout ce qui avait compté. Dichotomie l’avait visiblement reconnu de loin.

Il s’était approché d’elle et Alice avait pu voir le passé revenir, les englober, les bercer. Il était parti, mais il était ici. Visiblement alcoolisé et dans une détresse qu’elle ne reconnaissait pas, qu’elle ne reconnaissait plus. À quel point avait-il dérivé en partant de chez elle ? La réponse l’inquiétait. Elle ne savait pas si elle pouvait l’encaisser - elle ne savait pas si elle pouvait l’accepter.
Il l’avait reconnu, lui aussi. Il l’avait reconnu. Posé contre le mur, encaissant la nouvelle, alors qu’Alice demeurait debout à l’observer. Ses doigts attrapèrent délicatement sa main, et elle l’avait traîné sans lui offrir une réponse, l’avait traîné par trop loin pour lui offrir la chaleur d’une maison pour le laisser se reposer. Lorsqu’ils furent enfin à l’intérieur, Alice le dirigea vers le salon et elle se dirigea vers la cuisine pour partir le café. Elle ne buvait pas de café, mais sa domestique oui.

Elle retourna près d’un fantôme qu’elle n’avait pas anticipé rencontrer, s’installant sur le divan. “Nohan… Je ne pensais pas vous voir par ici. Le café est en route, Dichotomie ira chercher la tasse lorsqu’il sera prêt. Vous étiez à Lumiris tout ce temps ?”

Au bout des doigts, conflictuelle,
La rancoeur, cruelle.

We can shoot at the stars and hope we don't fall
allons danser au gré des mots
(c) TakeItEzy
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