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tonie maggie bulle ISAAK
Ft bulma - dragon ball z
22 ans 7 octobredoublonville, johto vénus assistante juridique météore
Défautslunatiquejalousecolériquementeuse
Qualitésminutieuseruséerigolotepertinente
Défautslunatiquejalousecolériquementeuse
Description
« Que diiiiiire sur cette affreuse chose qu'est ma sœur ! Bon beh déjà, oui, c'est une meuf. La pauvre quand même, papa et maman ont été de vrais goujats. Tonie, quoi. Je ne sais pas vous mais moi, j'vois un mec et pas un canon de beauté. Bref. Puis, la pauvre bis. Notre nom de famille ressemble à un prénom encore une fois masculin. Donc quand les mesdames et messieurs hésitent, ils appellent Isaac et s'attendent, rebelote, à un mec. Ma pauvre sœur. Je sais qu'elle s'est énervée plusieurs fois contre les gens, leur gueulant qu'ils n'avaient pas à la genrer du tout s'ils se posaient des questions. C'est pas faux, vous me direz. Puis, finalement, elle en a fait une force. Lorsque le doute s'installait (généralement par téléphone, la meuf a une voix grave en plus de cela), elle le nourrissait pour mieux déstabiliser la personne lors de la rencontre. Une vraie petite garce mais bon, elle me fait marrer.
Tonie, elle a un caractère bien à elle. Franchement, si elle n'était pas ma sœur, je pourrais la détester. Je vous l'dis direct, je suis archi franche contrairement à elle. Elle, elle est... vicieuse. Vous ne savez jamais trop à quoi vous attendre avec elle. Elle n'a pas de bol car elle ne maîtrise pas ses émotions donc il peut lui arriver de déraper. Par là, j'entends qu'elle se perd parfois dans ses propres histoires, dans ses propres manipulations. Dans ces moments, elle vrille. Archi lunatique, pas mal colérique... Non, ma soeur n'est définitivement pas un cadeau. Toutefois, non car je suis obligée de le signaler, Tonie est une personne attachante. Voilà, c'est dit. Vous pouvez dire : quoi, c'est tout? C'est déjà beaucoup. Tonie, elle est rigolote. Elle a de l'auto-dérision ce qui surprend vu son caractère de cochon, elle peut chanter et danser comme une... andouille ! Non, vraiment, je me marre bien avec elle. Il faut juste que ce soit un bon jour. Je vous l'accorde, c'est déstabilisant. Ca fait un peu Shining parfois mais en même temps, vu notre mère, je trouve qu'elle s'en sort super bien. Non vraiment, vous verrez !
Puis, puiiiis si vous ne kiffez pas Tonie, bah c'est pas grave. Vous aurez quand même affaire à elle, je peux vous l'assurer. Alors autant que vous y mettiez du vôtre.
Sinon, ah oui. Physiquement. Tonie, elle est jolie. Ok, je dis peut-être cela car c'est ma grande sœur mais... vraiment. Vous l'avez vu ? Elle est élancée comme notre maman et est un magnifique mélange de nos deux parents. Là où j'ai pris juste les yeux noirs de mon père et la blondeur de ma mère, Tonie elle a fait sa petite tambouille et boum. Elle a les traits harmonieux avec un nez délicat (là, c'est mère) tout en ayant ce p'tit air espiègle (là, c'est père). Sa fossette à la joue aide vachement, ainsi que la forme de ses yeux (coucou bis du père). Non vraiment, je peux vous le dire : de mes copains comme de mes copines, beaucoup auraient adoré contempler de plus près Tonie. Et pourtant, Tonie ne fait pas si attention à elle. Son seul kiff est sa coloration capillaire : beaucoup trop souvent dans le mois, elle doit travailler son vert style menthe à l'eau. Ca lui va bien, ça fait ressortir ses yeux couleur émeraude (coucou mémé paternelle). Pour le reste, yolo. Elle a les traits parfois tirés, les yeux gonflés mais en même temps... Elle bosse tellement sur des petits détails, sur ses circuits électroniques... Elle doit se flinguer les yeux. Nous lui avons acheté une sorte de monocle-loupe à noël dernier, ça doit bien la soulager. Enfin, cela n'a rien calmé du tout à ses cernes. Des torrents de ceeeeeernes. Ma mère rappelle toujours qu'elle connait un excellent anti-cernes-illuminateur etc., Tonie s'en moque. A croire même que cela la rend... fière ? Bon, je dis cela mais ses cernes n'ont jamais empêché quoi que ce soit. Tonie plait et ne se limite pas. C'est dit, aussi !
Et sinon, niveau look... beh, elle s'habille très bien, mieux que moi c'est sûr. Un rien lui va et un rien lui suffit ? Chemises masculines, jeans mom ou slim avec baskets ou derbies, voilà la majorité de sa garde-robe. Après, j'ignore si vous la croiserez beaucoup ainsi. Si vous passez en fin de journée ou en week-end, Tonie aborde plutôt une vieille combinaison du style bleu de travail mais en orange. Ma sœur est d'une logique folle, vraiment. Elle porte généralement tshirt ou col-roulé en dessous car la combinaison tient trop chaud. J'veux bien la croire !
Ca vous va comme topo ou... ouais, c'est bon pour vous ? Beh super alors ! - témoignage de Dolly Isaak, sa sœur de deux ans sa cadette.
« Dolly exagère, Tonie n'est pas aussi belle que cela, pas autant que ses deux parents (j'ai vu des photos... non mais allô la mère quoi mais alors le père, pifou. Oui pifou et pas pfiou). Dirons-nous seulement que son charme et son air de fouine mesquine peuvent séduire. Sa couleur de cheveux attire le regard aussi, ainsi que son style vestimentaire. Tonie se plait à adopter un style unisexe. Elle aime perdre son corps frêle dans ses pièces amples, la seule exception étant le slim qu'elle trouve bien trop confortable pour s'en passer. Son attitude fait le reste aussi. Tonie est assez solitaire à première vue. Si vous ne faites pas le premier pas et qu'elle n'en éprouve pas le besoin, elle pourra rester seule sans problème. Il est permis de dire qu'elle intrigue enfin... sauf quand elle s'énerve comme un colosinge pas mignon du tout. Mais ça, c'est une autre histoire.
Tonie n'est pas un brin sportive contrairement à toute la famille. Elle a un bon métabo et s'en contente. Si elle court une fois toutes les deux semaines, elle peut vous dire en rigolant de sortir la bouteille de champagne. Son humour est parfois bidon mais vous allez vous y faire, vous verrez...
En tout cas, une chose que Dolly n'a pas mentionné et arceus sait que c'est important : les pokémons ! Tonie est à l'aise avec eux. Elle n'a jamais éprouvé le besoin de se constituer une équipe mais s'intéresse énormément à eux. Après tout, si elle bidouille autant les pokéballs, j'imagine que c'est pour eux, non ? Pour leur apporter plus de confort. Vous avez vu le voyant qu'elle a rajouté sur la pokéball de snubull ? Non vraiment, elle s'entend bien avec eux. Puis surtout avec Raymond. » - témoignage de Beck, amie de fac, 23 ans.
Raymond
FluvetinmâleRaymond, le beau gosse. Plus sérieusement, Tonie le trouve réellement magnifique. Elle a tout de suite craqué pour son beau plumage. Raymond a été une évidence pour elle. Leur rencontre remonte à dix ans de cela. Une fois en vadrouille, la famille s'est arrêtée à une pension, à un ancien ami de papa s'étant installé récemment dans la région. Avec le recul, elle croit comprendre que cet entretien n'avait rien d'amical mais, quoi qu'il en soit, avant de partir, l'éleveur a absolument tenu à offrir deux petits pokémons aux filles Isaak. Ni une, ni deux, Dolly s'est jetée sur un griknot. Une valeur sûre, s'était extasié l'éleveur (encore une fois, avec le recul, Tonie se demande s'il ne pleurait pas de la perte du dragon). La concernant, Tonie hésita. Les pokémons étaient vachement cool notamment celui tout feu tout flamme petit singe sorti tout droit des enfers, ou alors ce p'tit lutin à la narine unique (intéressant). Toutefois, l'ado avait vu un pokémon encore plus intriguant : un grand nez entouré de plumes roses. Elle savait que son père allait désapprouver (Chope n'importe quel pkmn de type spectre et on s'tire !) et que sa mère allait kiffer sa vie (à voir tout ce rose, le pkmn devait être de type fée et mère adorait les pkmns de type fée). Elle n'a pas lutté bien longtemps et demanda à l'éleveur comment s'appelait la petite pokémon apeurée, là-bas. L'éleveur se mit à rire puis se tut devant le regard sombre de Théo. Il apprit alors à l'enfant que ce n'était pas une femelle mais un mâle, de type fée (gagné !), très affectueux bien que mal dans sa peau. Pour Tonie, c'était acté.
Raymond accompagne Tonie au quotidien. Il est son cobaye lors des expérimentations pokéballs, son meilleur ami et confident. L'évidence ne s'est jamais envolée avec lui : ce pokémon a toujours été une aide précieuse pour la jeune femme et notamment lors de ses crises de colère, de rage. Par les parfums qu'il émane, il parvient très rapidement à la calmer. Ces derniers peuvent également favoriser la concentration de Tonie. Dévoué, Raymond est aux petits soins pour sa dresseuse et se plierait en quatre pour elle malgré le fait qu'il ne soit pas souple du tout. Tonie en ferait de même.
Raymond accompagne Tonie au quotidien. Il est son cobaye lors des expérimentations pokéballs, son meilleur ami et confident. L'évidence ne s'est jamais envolée avec lui : ce pokémon a toujours été une aide précieuse pour la jeune femme et notamment lors de ses crises de colère, de rage. Par les parfums qu'il émane, il parvient très rapidement à la calmer. Ces derniers peuvent également favoriser la concentration de Tonie. Dévoué, Raymond est aux petits soins pour sa dresseuse et se plierait en quatre pour elle malgré le fait qu'il ne soit pas souple du tout. Tonie en ferait de même.
Histoire
Dans une ambiance tendue, ponctuée d'énervement et de cris, les pleurs d'une nouveau-née se font entendre à l'Hôpital Denkins. L'enfant l'ignore mais elle offre à ses parents une bulle de répit, une bulle de bonheur dans un quotidien terni par la pollution et la misère. La crise économique d'Unionpolis plonge la ville dans une situation lugubre où la joie est rare à rencontrer. Partant, le nourrisson comble ses deux parents, Théo et Cora, qui n'ont jamais ressenti tels sentiments : cet amour viscéral, ce besoin d'offrir le meilleur à l'être le plus cher à leurs yeux, à leur Tonie.
Tonie, ce n'est pas le prénom le plus féminin qui soit, le plus doux non plus. Pourtant, il prend tout son sens, résonne comme une évidence. Ayant rompu tout lien avec sa famille et notamment sa sœur aînée, portant un prénom masculin, Cora a eu l'envie de perpétuer cette tradition familiale. La première fille portera un nom masculin, point. Quant à Théo, éternel égocentrique, il a désiré que le prénom de son enfant commence par la même lettre que le sien. Tonie fut rapidement trouvé et adopté, l'enfant s'en accommodera toujours. Toute la journée du sept octobre, ils la couvent du regard, s'émerveillent de ses moindres faits et gestes. Puis, le soir venu, ils se promettent de se reprendre en main. Ce qu'ils pensaient réalisables ne leur paraît plus d'actualité. Jamais, ils ne pourront concilier leurs deux vies. Dans un murmure pour ne pas réveiller l'enfant, ils se promettent de démissionner dès demain de leur organisation.
Seulement, les projets établis par les Isaak finiront pas n'être que de simples illusions. Alors que la petite est âgée de deux ans, Théo est contacté par un ancien client. Ni une, ni deux, l'homme replonge dans les magouilles, s'enfonçant de nouveau dans la crasse d'Unionpolis. Les absences se font plus nombreuses, les coups bas également. Théo n'est plus le bienvenu sur le territoire de Unionpolis, voire de Sinnoh. Cora pose les choses au clair tandis qu'elle apprend sa seconde grossesse : ils quitteront la région avant la naissance cet enfant pour se rendre à Johto et plus précisément à Doublonville, ville en plein essor.
Le choix est ambitieux et il s'avère surtout excellent. Forcé de tirer un trait, Théo met à profit ses compétences pour un métier respectable en apparence. Devenu commercial dans une grosse firme, Cora se doute qu'il doit parfois s'arranger mais est rassurée de savoir la team loin d'eux. Elle, elle a attendu que la seconde petite puisse rentrer à la crèche avant de se lancer. Sa forme physique, sa motivation contagieuse et sa pédagogie naturelle lui permettent d'accéder au diplôme de coach sportive. En salle ou en live, Cora vous fait bouger le booty. La famille déménage plusieurs fois, sans quitter la ville. Tonie verra sa chambre gagner en superficie à chaque déménagement et sa pile de jouets doubler de volume. Elle ne s'en plaindra pas bien qu'elle se contente de jouer qu'avec deux ou trois gadgets. Ce qu'elle aime par-dessus tout est de construire pour détruire ou de fracasser pour réparer. Elle cassera en deux sa console portable, étant persuadée de pouvoir resouder le système électronique. Tonie l'évoque comme son premier vrai chagrin.
Elevée dans un milieu aisé et protégé, Tonie ne manque, en soi, de rien. Pourtant, un feu ne cesse de la consumer de l'intérieur. Une envie de tout renverser, de tout saccager. Elle a cette colère qui gronde, qui prend de l'ampleur. Les phases de destructions deviennent ses préférées. Tonie ne veut plus réparer, elle veut juste saccager, broyer. Sa victime préférée (et cela n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit la seule) est sa petite sœur. Elle ne la supporte pas cette chipie si envahissante, si "petite princesse". Elle souffre de l'absence continuelle de ses parents, de plus en plus investis dans leur carrière professionnelle. Ses parents lui avaient pourtant expliqué : cette vie et ce confort avait un prix. "Tronche en biais" (aka petite sœur) l'avait accepté et s'en accommodait mais pour Tonie, impossible. Elle tolère déjà la p'tite, il ne faut pas trop lui en demander ! D'autant plus que la mioche, elle monopolise l'attention. Brillante dans les disciplines sportives, elle vole la vedette à Tonie. Bientôt, Tonie vient à regretter la période où elle n'était qu'enfant unique et où ses parents ne bossaient pas autant. La petite fille sombre. Ses parents le voient mais se retrouvent impuissants. " Le mauvaise âge " entendront-t-ils autour d'eux. Le mauvais âge allait durer, Tonie n'en avait pas fini avec lui.
A l'âge de douze ans, elle laisse exploser sa rage alors qu'elle perd un concours de science organisé par l'école. Elle ne comprend pas comment ce débile de Gustavo a pu accéder à la première place du podium avec une vulgaire manipulation de chimie, de densité de liquides. Elle (ELLE !) avait proposé une amélioration aux pokéballs. Pas grand chose certes mais pour une gamine de son âge, quand même ! Gustavo se rajoute aux indésirables. La liste gonfle au fur et à mesure, gagnant plusieurs noms par semaine. La jalousie se fait plus violente, plus concrète aussi : Tonie cogne quand elle ne parvient pas à faire face à ses émotions. Insupportables, brûlantes, ces dernières prennent la forme de flammes. La souffrance est telle que Tonie ne peut plus la contenir. Elle la fait donc sortir, se demandant bien si quelqu'un saura la comprendre. Sa mère, sujette à telle folie, est de suite alertée. Un compromis avec Théo est trouvé : il faut canaliser cette énergie négative et pour ce faire, dégager du temps pour des activités parents-enfants. Réactif, Théo implique de suite l'ado dans toutes ses tâches ménagères du week-end. Tonie devient son bras droit pour tous les petits boulots manuels. Elle apprend l'électricité, un peu la maçonnerie, beaucoup la mécanique. Elle est douée, Théo le voit et, surtout, elle revient toujours sur le système des pokéballs. Cela lui fait penser à une vieille amie, Farah, qu'il s'empresse de contacter. Farah accepte de rencontrer Tonie, de lui apprendre quelques bases et autres trucs plus techniques si elle le souhaite. Auprès de Farah, Tonie apprend la mécanique des sphères bicolores. Elle apprend notamment à programmer la date de capture dans le système électronique, puis à falsifier celle-ci. Cette visite devient rapidement un stage que Tonie renouvelle chaque année, élargissant alors ses connaissances.
Ce temps consacré apaise l'enfant qui accepte davantage ses états d'âme. La présence de ses parents, de Farah la tempère. Même Dolly (tronche en biais) lui paraît plus supportable. Dès que les émotions sont trop fortes, la gamine se réfugie dans l'atelier de son père et se perd des heures durant sur des gadgets. Sa plus grande fierté étant d'être parvenue à annexer sur une pokéball un voyant permettant au pokémon de se manifester que ce soit pour une éventuelle sortie, une fringale urgente.
Partant, Tonie est-elle devenue une personne plus raisonnée ? Pas vraiment. A la fin de son cursus scolaire, le fait qu'elle intègre le garage de Farah semblait une évidence. Pourtant, Tonie voit maintenant plus grand, nourrit davantage d'ambitions. La complicité avec son père, les crises de folie de sa mère lui ont appris beaucoup de leur passé. La vie de sbires est dangereuse, synonyme d'insécurité et, en même temps, si grisante, si jouissive. La vie doit être vécue pleinement, les émotions exagérées à la pelle, pas vrai ? Etre pris dans une fougue telle que nous ignorons si nous n'allons pas en mourir à la vivre pleinement ou en la quittant. Tonie jubile. Elle a compris toutefois qu'elle ne pourrait rien faire à Johto comme à Sinnoh. Le nom Isaak est associé à un honnête homme dans la première, à un barge dans la seconde. Elle doit pouvoir faire ses preuves sans que quiconque lui vole la vedette. Lumiris est choisie par pure hasard. Pour rassurer ses parents, elle s'inscrit en faculté de droit. Ces derniers ne comprennent pas ce retournement mais Tonie les rassure : le droit structure la société, non ? Pour des anciens sbires, il est une arme à double tranchant mais Tonie ne s'attarde pas. Elle a une idée, sait ce qu'elle fait. Elle s'installe à Voltapolis à dix-huit ans, ne quittera pas la ville une fois les études finies. Si elle déménage, elle se contente juste de quitter son studio pour un deux pièces. Elle pleure devant le loyer bien trop élevée pour la superficie mais elle apprécie d'avoir une pièce exclusive pour son atelier. Elle y entasse des tas de babioles, notamment des pokéballs cassées. Puis, cela lui permet de ne pas afficher son bazar lorsque des collègues de bureau passent la voir.
Tonie parait plus stable, plus posée dans sa vie mais elle n'a pas perdu le nord. Elle a compris que Farah baignait aussi dans le milieu, a saisi toutes les magouilles pour falsifier les pokéball. Il suffit juste qu'elle trouve des clients à même d'apprécier son talent. En intégrant un cabinet d'avocat en tante qu'assistante juridique, elle pense pouvoir en retirer que le bon et surtout, son ticket d'entrée dans le le carnet d'adresse des avocats.
Tonie, ce n'est pas le prénom le plus féminin qui soit, le plus doux non plus. Pourtant, il prend tout son sens, résonne comme une évidence. Ayant rompu tout lien avec sa famille et notamment sa sœur aînée, portant un prénom masculin, Cora a eu l'envie de perpétuer cette tradition familiale. La première fille portera un nom masculin, point. Quant à Théo, éternel égocentrique, il a désiré que le prénom de son enfant commence par la même lettre que le sien. Tonie fut rapidement trouvé et adopté, l'enfant s'en accommodera toujours. Toute la journée du sept octobre, ils la couvent du regard, s'émerveillent de ses moindres faits et gestes. Puis, le soir venu, ils se promettent de se reprendre en main. Ce qu'ils pensaient réalisables ne leur paraît plus d'actualité. Jamais, ils ne pourront concilier leurs deux vies. Dans un murmure pour ne pas réveiller l'enfant, ils se promettent de démissionner dès demain de leur organisation.
Seulement, les projets établis par les Isaak finiront pas n'être que de simples illusions. Alors que la petite est âgée de deux ans, Théo est contacté par un ancien client. Ni une, ni deux, l'homme replonge dans les magouilles, s'enfonçant de nouveau dans la crasse d'Unionpolis. Les absences se font plus nombreuses, les coups bas également. Théo n'est plus le bienvenu sur le territoire de Unionpolis, voire de Sinnoh. Cora pose les choses au clair tandis qu'elle apprend sa seconde grossesse : ils quitteront la région avant la naissance cet enfant pour se rendre à Johto et plus précisément à Doublonville, ville en plein essor.
Le choix est ambitieux et il s'avère surtout excellent. Forcé de tirer un trait, Théo met à profit ses compétences pour un métier respectable en apparence. Devenu commercial dans une grosse firme, Cora se doute qu'il doit parfois s'arranger mais est rassurée de savoir la team loin d'eux. Elle, elle a attendu que la seconde petite puisse rentrer à la crèche avant de se lancer. Sa forme physique, sa motivation contagieuse et sa pédagogie naturelle lui permettent d'accéder au diplôme de coach sportive. En salle ou en live, Cora vous fait bouger le booty. La famille déménage plusieurs fois, sans quitter la ville. Tonie verra sa chambre gagner en superficie à chaque déménagement et sa pile de jouets doubler de volume. Elle ne s'en plaindra pas bien qu'elle se contente de jouer qu'avec deux ou trois gadgets. Ce qu'elle aime par-dessus tout est de construire pour détruire ou de fracasser pour réparer. Elle cassera en deux sa console portable, étant persuadée de pouvoir resouder le système électronique. Tonie l'évoque comme son premier vrai chagrin.
Elevée dans un milieu aisé et protégé, Tonie ne manque, en soi, de rien. Pourtant, un feu ne cesse de la consumer de l'intérieur. Une envie de tout renverser, de tout saccager. Elle a cette colère qui gronde, qui prend de l'ampleur. Les phases de destructions deviennent ses préférées. Tonie ne veut plus réparer, elle veut juste saccager, broyer. Sa victime préférée (et cela n'a rien à voir avec le fait qu'elle soit la seule) est sa petite sœur. Elle ne la supporte pas cette chipie si envahissante, si "petite princesse". Elle souffre de l'absence continuelle de ses parents, de plus en plus investis dans leur carrière professionnelle. Ses parents lui avaient pourtant expliqué : cette vie et ce confort avait un prix. "Tronche en biais" (aka petite sœur) l'avait accepté et s'en accommodait mais pour Tonie, impossible. Elle tolère déjà la p'tite, il ne faut pas trop lui en demander ! D'autant plus que la mioche, elle monopolise l'attention. Brillante dans les disciplines sportives, elle vole la vedette à Tonie. Bientôt, Tonie vient à regretter la période où elle n'était qu'enfant unique et où ses parents ne bossaient pas autant. La petite fille sombre. Ses parents le voient mais se retrouvent impuissants. " Le mauvaise âge " entendront-t-ils autour d'eux. Le mauvais âge allait durer, Tonie n'en avait pas fini avec lui.
A l'âge de douze ans, elle laisse exploser sa rage alors qu'elle perd un concours de science organisé par l'école. Elle ne comprend pas comment ce débile de Gustavo a pu accéder à la première place du podium avec une vulgaire manipulation de chimie, de densité de liquides. Elle (ELLE !) avait proposé une amélioration aux pokéballs. Pas grand chose certes mais pour une gamine de son âge, quand même ! Gustavo se rajoute aux indésirables. La liste gonfle au fur et à mesure, gagnant plusieurs noms par semaine. La jalousie se fait plus violente, plus concrète aussi : Tonie cogne quand elle ne parvient pas à faire face à ses émotions. Insupportables, brûlantes, ces dernières prennent la forme de flammes. La souffrance est telle que Tonie ne peut plus la contenir. Elle la fait donc sortir, se demandant bien si quelqu'un saura la comprendre. Sa mère, sujette à telle folie, est de suite alertée. Un compromis avec Théo est trouvé : il faut canaliser cette énergie négative et pour ce faire, dégager du temps pour des activités parents-enfants. Réactif, Théo implique de suite l'ado dans toutes ses tâches ménagères du week-end. Tonie devient son bras droit pour tous les petits boulots manuels. Elle apprend l'électricité, un peu la maçonnerie, beaucoup la mécanique. Elle est douée, Théo le voit et, surtout, elle revient toujours sur le système des pokéballs. Cela lui fait penser à une vieille amie, Farah, qu'il s'empresse de contacter. Farah accepte de rencontrer Tonie, de lui apprendre quelques bases et autres trucs plus techniques si elle le souhaite. Auprès de Farah, Tonie apprend la mécanique des sphères bicolores. Elle apprend notamment à programmer la date de capture dans le système électronique, puis à falsifier celle-ci. Cette visite devient rapidement un stage que Tonie renouvelle chaque année, élargissant alors ses connaissances.
Ce temps consacré apaise l'enfant qui accepte davantage ses états d'âme. La présence de ses parents, de Farah la tempère. Même Dolly (tronche en biais) lui paraît plus supportable. Dès que les émotions sont trop fortes, la gamine se réfugie dans l'atelier de son père et se perd des heures durant sur des gadgets. Sa plus grande fierté étant d'être parvenue à annexer sur une pokéball un voyant permettant au pokémon de se manifester que ce soit pour une éventuelle sortie, une fringale urgente.
Partant, Tonie est-elle devenue une personne plus raisonnée ? Pas vraiment. A la fin de son cursus scolaire, le fait qu'elle intègre le garage de Farah semblait une évidence. Pourtant, Tonie voit maintenant plus grand, nourrit davantage d'ambitions. La complicité avec son père, les crises de folie de sa mère lui ont appris beaucoup de leur passé. La vie de sbires est dangereuse, synonyme d'insécurité et, en même temps, si grisante, si jouissive. La vie doit être vécue pleinement, les émotions exagérées à la pelle, pas vrai ? Etre pris dans une fougue telle que nous ignorons si nous n'allons pas en mourir à la vivre pleinement ou en la quittant. Tonie jubile. Elle a compris toutefois qu'elle ne pourrait rien faire à Johto comme à Sinnoh. Le nom Isaak est associé à un honnête homme dans la première, à un barge dans la seconde. Elle doit pouvoir faire ses preuves sans que quiconque lui vole la vedette. Lumiris est choisie par pure hasard. Pour rassurer ses parents, elle s'inscrit en faculté de droit. Ces derniers ne comprennent pas ce retournement mais Tonie les rassure : le droit structure la société, non ? Pour des anciens sbires, il est une arme à double tranchant mais Tonie ne s'attarde pas. Elle a une idée, sait ce qu'elle fait. Elle s'installe à Voltapolis à dix-huit ans, ne quittera pas la ville une fois les études finies. Si elle déménage, elle se contente juste de quitter son studio pour un deux pièces. Elle pleure devant le loyer bien trop élevée pour la superficie mais elle apprécie d'avoir une pièce exclusive pour son atelier. Elle y entasse des tas de babioles, notamment des pokéballs cassées. Puis, cela lui permet de ne pas afficher son bazar lorsque des collègues de bureau passent la voir.
Tonie parait plus stable, plus posée dans sa vie mais elle n'a pas perdu le nord. Elle a compris que Farah baignait aussi dans le milieu, a saisi toutes les magouilles pour falsifier les pokéball. Il suffit juste qu'elle trouve des clients à même d'apprécier son talent. En intégrant un cabinet d'avocat en tante qu'assistante juridique, elle pense pouvoir en retirer que le bon et surtout, son ticket d'entrée dans le le carnet d'adresse des avocats.
Pourquoi météore?
Tonie se débrouille dans la vie, aime la mécano. De plus, par son père et Farah, elle a déjà de bonnes bases et bidouille à présent plusieurs gadgets. Au-delà de la technicité requise et qui flatte la jeune femme, elle apprécie de pouvoir améliorer les choses. Par là, Tonie a l'impression d'être utile voire, en toute modestie, être indispensable. Vous désirez une option sur votre appareil ? Aucun souci, Isaak va s'en charger. Elle pourrait faire le bien autour d'elle mais, voyez-vous, Tonie voit efficacité et pertinence. Ses créations et améliorations iront aux plus offrants.
cyperpatate 29 ansfemmepacacyborg
Comment as-tu découvert le forum ? google, notre ami à tous.Ton pokémon préféré : huuum, angoliath As-tu un parrain ? solo solo ;_;Un dernier mot ? unagi !
