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Notes de Eden
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Anonymous
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Eden Winter
Feat. 9S de NieR:Automata
20 ans 02/05/2000 Kalos, né à Unys Homme Cherche un boulot Nébuleuse
Eden, il comprend pas.

Ces sourires lumineux, ces visages qui débordent de joie, ces réjouissances et ces cris d'extase d'être heureux, d'avoir accompli ce qu'on veut ; ces airs sombres et ces larmes de détresse, ces douleurs qu'on cache et qui éclatent quand on a mal d'avoir trop pleuré ; cette culpabilité qu'on a quand on fait du mal, parfois, ces remords qui nous poussent à changer ou qui nous font sombrer.
Si seulement il était capable de ressentir tout ça, de l'éprouver.

Mais y'a rien ;
jamais rien qui vient,
c'est souvent pas plus qu'une vague curiosité -forcée ou naturelle, même pas lui le sait.
La détresse est machinale, la gentillesse imitée,
il s'inquiète parce qu'il devrait s'inquiéter, jamais vraiment parce qu'il l'est.

C'est faux, tout ces soupirs amusés, ces gestes d'entraide qu'il donne parce qu'il faut les donner. C'est comme ça qu'on lui a appris à faire, rendre service avec un sourire, écouter ; hocher la tête et dire oui, ne pas s'offusquer, exécuter. Y'a pas de place pour les non, pas de place pour les peut-être. Obéir c'est ce pourquoi il a toujours été fait, et c'était par peur qu'on le déteste, qu'on le regard d'un œil mauvais, parce que s'affirmer c'était difficile et que ce qui était facile, c'était de le manipuler. Maintenant y'a plus vraiment de peur ni de haine, pas d'envie de se faire bien voir ou respecter ; c'est naturel, c'est comme un automate et que c'était seulement pour ça qu'on l'avait programmé.
Et ça le rend naïf, un peu, d'avoir trop écouté sans jamais se démarquer.

Visage de poupée sur un corps enfantin,
il cache ses regards sous un bandeau noir parce que ses yeux sont vides et mensongers, parce qu'y voir ne refléterait rien.
Il est jeune, Eden, et du haut de son mètre soixante-cinq il est pas bien grand, petit pour un jeune homme, même ; on lui donne toujours seize ans alors qu'il en a déjà vingt. Il a l'allure du petit garçon parfait, du bon élève, de celui qui fait toujours bien, qu'on accuserait pas du moindre mal à cause de sa délicatesse, de ses doux cheveux blancs et impeccablement coiffés.
Si seulement ses yeux bleus savaient s'exprimer.
Mais contrairement à ses lèvres qui sont capables de s'étirer, eux, ils ne sourient ni ne pleurent jamais.
Eden, il a l'air iréel.
Toujours, de loin, sa silhouette apparaît comme celle d'un enfant qui chérit la vie, qui n'a pas de mal à aimer, avec son corps qui n'a pas encore quitté les rondeurs de l'adolescence et qui a beaucoup de bonheur à donner ; et son visage rappelle à la cruelle réalité. Délicat et fin, froid et éteint, c'est pas une âme d'enfant que ce corps abrite mais celle d'un gamin qu'on a forcé à être adulte trop rapidement, qui tente mais sait pas réellement se prendre en main.

Des bleus, sur son visage, sur son corps, il y en a toujours quelques uns. Ça lui arrive, parfois, de se battre quand les mots suffisent pas, quand les autres le provoquent ; il ne lui faut toujours que quelque seconde pour prouver que c'est pas un bandeau qui va l'empêcher d'avancer, qui va le terrasser et malgré les coups qu'il prendra, il saura toujours comment se relever.
Ses sens, il les a travaillés et il sait toujours écouter les alentours pour les sonder, faire glisser ses doigts sur les murs pour se repérer.
Écouter, analyser, réaliser.
C'est comme ça qu'il fonctionne, Eden ; il dit toujours que sa vue, il peut s'en passer.

« Pourquoi tu te caches les yeux ? Tu vois encore, avec des lunettes de soleil tu peux juste te protéger. »

Cette question, on la lui a toujours posée.
C'est vrai, pourquoi se priver de la vue quand un simple petit accessoire nous permet de la garder ?
Mais tout ça,
tout ça c'est lui qui l'a voulu, de son plein gré.
C'est sa façon à lui de se mettre à l'épreuve, d'avancer. La lumière ne fait que l'handicaper et même les lunettes de soleil n'arrivent pas toujours à l'aider ; sa vue fait partie de son passé, et il ne veut la redécouvrir pleinement que lorsqu'il l'aura récupéré -ou se sera reconstruit, l'aura complètement dépassé.

Eden c'est comme un vagabond qui erre, à la recherche d'un but, quelque chose à réaliser.
Il sait pas comment se réjouir,
même ça il l'a oublié.
Peut-être qu'il s'agace, parfois, qu'il se braque ou s'énerve mais rien n'y fait. Là où il devrait ressentir de la colère c'est juste une vague impression de contrariété, là où il devrait éprouver une joie immense c'est comme s'il était à peine satisfait.
On lui demande quelque chose, il le fait. Et il attendra jamais plus que des félicitations, des preuves qu'il s'est bien débrouillé. L'argent ça fait vivre et tant mieux si c'est ce qu'il obtient ; mais si c'est pas ça qu'on lui donne, il sait qu'il pourra toujours s'en passer.

Il sait même pas pourquoi il est comme ça -façonné, impassible, comme une machine, un soldat. Il est vide, inexpressif et ça l'affecte de l'être ;
pourquoi est-ce que les choses sont comme ça ? Pourquoi est-ce que je suis le seul qui ne rit pas ?
C'est pas vraiment de la rage quand il se pose ces questions,
juste de l'incompréhension.
Il est pas comme les autres, les autres qui semblent toujours si enthousiastes et expressifs, qui savent se montrer sévères et attentifs mais lui c'est pas ça, lui c'est neutre, lui c'est vide, même sa voix est monotone et elle reflète rien, et elle ne s'emporte ni jamais ne s'apaise. Le même ton, la même émotion -celle qui n'existe pas, qu'il n'éprouve pas. Le bien, le mal, il comprend pas. Il fait et il se pose pas la question des conséquences que ça peut avoir, et même quand il agit par lui-même il  a pas vraiment conscience de ce qui s'impose comme danger, ce qui s'impose comme sécurité. Il comprends pas non plus quand il contrarie, qu'il vexe, qu'il blesse, et dans ces moments ça le trouble et c'est peut-être ses seuls moments de vulnérabilité, où il se demande ce qu'il aurait dû faire de mieux pour que ça se soit pas mal passé. Il les comprends pas, ses propres sentiments, et il a du mal à voir quand ça va pas mais ceux des autres il les sent, il les voit. La tendresse non plus il y est pas insensible et ça le perd, ça le brise et il sait pas pourquoi il ressent rien, pourquoi il ressent pas plus que ça.
Qu'est-ce qu'il fait là ?
Pourquoi il est là ?
Qu'est-ce qu'il est, au juste, il est quoi ?
Il envie ceux qui ont un but, ceux qui ont trouvé leur voie, ceux qui savent qui ils sont et pourquoi,
et il le sent,
il le sait que que ça va pas,
qu'il y a quelque chose qui déraille dans son système comme il le dit toujours lui-même.

C'est pas normal, de pas ressentir. Tout le monde ressent quelque chose.
Mais Eden c'est comme s'il y arrivait pas, que rien voulait venir,
et il est tellement perdu que quand il ressent,
il le remarque pas,
il le réalise pas.
C'est comme s'il les refoulait, ses sentiments, qu'on lui avait toujours appris à pas en avoir,
qu'il les cachait dans un coin de son cœur trop vide et trop lourd et peut-être qu'un jour, quand il s'y attendra pas,
ça explosera.

Il sait pas ce qu'il est, Eden,
au final,
ni ce qu'il fout vraiment là.
Automate ou humain,
adulte ou gamin,
sauveur ou destructeur,
des réponses qui ne se trouvent pas et des questions qui demeurent.

Et il sait pas combien de temps ça prendra,
si un jour y'a quelque chose qu'il construira,
mais il essaie d'espérer qu'il y arrivera..

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Fuerit toto in consulatu sine provincia, cui fuerit, antequam designatus est, decreta provincia. Sortietur an non? Nam et non sortiri absurdum est, et, quod sortitus sis, non habere. Proficiscetur paludatus? Quo? Quo pervenire ante certam diem non licebit. ianuario, Februario, provinciam non habebit; Kalendis ei denique Martiis nascetur repente provincia.
   
   Haec dum oriens diu perferret, caeli reserato tepore Constantius consulatu suo septies et Caesaris ter egressus Arelate Valentiam petit, in Gundomadum et Vadomarium fratres Alamannorum reges arma moturus, quorum crebris excursibus vastabantur confines limitibus terrae Gallorum.
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