Nous nous étions installés dans ce camp, dans la tente prêtée à l'occasion, avec tous les espoirs de chercher du divertissement et du challenge. Nous n'étions pas là pour tisser des perles, hein. Ma fifille devait devenir forte et classe, surtout, et moi encore plus magnifique que je ne l'étais déjà. Parmi les participants et participantes, je ne voyais aucune tête connue jusqu'à ce qu'une tête blonde décolorée, aussi blanche que le givre mortel de l'hiver mais les yeux aussi rouges que la plus intense des passions, ne débarque. Celle-ci ne mit pas longtemps à me retrouver. The Queen, je la regardais arriver avec un regard malicieux. Un Coin "bar" ? Haha, si elle savait, j'avais tout prévu.
— J'ai ce qu'il te faut, si tu veux, Reine du Ring ! Alors comme ça, tu veux une revanche ? Ta défaite ne t'a pas suffit au BlackMoon ? haha !
Je lui lançais un clin d'œil, en riant aux éclats. Qu'elle ai gagné ou que je sois le vainqueur de cette finale de billard, qu'importait, puisque de toute façon, je restais maître de mes lieux et elle, maîtresse des siens. Ensuite, je chuchotais pour l'avertir de venir discrètement dans ma tente. J'ouvris mon sac et je lui proposais une bouteille de sky.
— Yeah, tu adores ça, non ? J'ai des bières, cela tranquille, mais sinon je ne suis pas sûr qu'ils accepteraient ça donc chuuuut Becky. Mais sinon, si tu veux de la tease, tu sais où chercher haha.
Je lui tendis ce qu'elle voulait tandis que je me sortis une bière pour parler avec les autres ensuite, sûrement le petit groupe que Becky avait suivi après. Il était alors temps de se présenter, de se mettre en lumière autant que possible avec ma très fière Goupix, jusqu'à l'explication des activités, du déroulé de la soirée. Nous allions donc avoir des équipes pour un grand jeu, une compétition ? Jeu d'observation ? Intéressant. De toute façon, j'avais intérêt à ce que mes coéquipiers ou coéquipières soient forts car j'étais là pour gagner et j'espérais que ma tâche sur le camp ne serait pas dérangeante. La vaisselle ne me dérangeait pas, parfois j'étais à la plonge au BlackMoon et bordel, qu'est-ce qu'il y avait à nettoyer... Alors ici, cela me paraissait assez peu par rapport à ce que je pouvais, parfois parce c'était généralement une punition lorsque je l'étais, avouons-le, faire au bar.
Pour les équipes, je n'avais qu'un mot d'ordre :
— Eeeeeh si vous voulez faire équipe avec moi, va falloir carburer ! L'important c'est de participer mais gagner, c'est mieux haha !
Ma Goupix approuva mes dires. Je voyais les groupes se former. Malheureusement, la seule personne que j'estimais ici, formait un groupe avec deux jeunes femmes. L'adulte avec son Moustillon aussi, avec qui j'avais pu bien discuter autour d'une bière avait déjà son groupe aussi. Tant pis, j'allais devoir me coltiner d'autres personnes. je voyais une jeune femme aux cheveux bleus, seule, et une autre femme aux courts cheveux blancs. Elle étaient plutôt à l'écart, je ne les avais pas beaucoup vu ou entendu. Wow... l'ambiance allait être terrible avec elles, je le sentais. Un Soleil avec deux Lunes glacés. L'une d'elle me disait vaguement quelque chose, peut-être que je l'avais déjà vu dans un magazine comme je suivais pas mal la presse people.
Je m'approchais des deux jeunes femmes.
— Bonjour, je m'appelle Caleb. Et vous ? Je crois que nous allions devoir concourir ensemble. J'espère que l'on ne va pas traîner, car j'espère bien gagner.
Ma voix n'était pas très aimable, ni même méchante, simplement directe et hautaine, fidèle au personnage que je me donnais. J'avais simplement des objectifs, et j'étais déterminé à les remplir.
— Sur ce, je pense qu'il serait bon d'y aller.
J'attendais quelques retours, échangeais quelques informations en termes d'organisation et de présentation s'il y en avait, et je commençais à courir aux côtés de ma Goupix sur le parcours d'obstacles. Pour récupérer la clé, j'étais parfaitement d'accord pour travailler en équipe, car de toute façon nous n'avions pas le choix et pour l'observation, je laissais le travail à quelqu'un d'autre car ce n'était pas forcément mon fort.
Mes sens d'apprenti Ranger ne firent qu'un tour durant le grand jeu. Le vent s'était levé, des nuages s'étaient accumulés de plus en plus. Cela ne me disait rien qui vaille.
— Mesdames, il serait peut-être temps de rentrer au Camp. Je ne sais pas où l'on en est dans le jeu mais là... hum, il commence à pleuvoir et la luminosité à baisser.
Je me tournais ensuite vers ma Goupix pour lui souffler mes directives.
— Diamante, on va rentrer au Camp. Utilise Flammèche pour nous éclairer, fais attention aux arbres et autres éléments qui seraient inflammables, merci.
Elle était plutôt d'accord, se frottant à ma jambe avec affection. Si je parlais de manière froide aux gens parfois, ce n'était jamais le cas avec mes Pokémons. Puis, Diamante s'activa, une flamme apparut face à sa gueule de renardeau de feu. Je ne savais pas si j'étais suivi mais je m'en fichais pas mal, mon objectif était de rentrer au camp... par n'importe quel moyen.
Si ce n'était que de la petite pluie, cela irait. Mais comme j'avais la poisse, cette petite pluie se transforma vite en tempête, en vue de la grosseur et rapidité des gouttes. J'entendis même un orage à l'horizon. Je m'abaissais pour rassurer ma Goupix qui s'était tendu.
— Diamante, t'en fais pas. On va rentrer au camp. Je te le promets. Cela va bien se passer.
Je lui donnais quelques caresses tandis que je tâchais de rester confiant et nous reprenions notre route jusqu'au camp, afin de chercher le meilleur abri qu'il soit.
@Diamante Yeah. On est les meilleurs t'façon. On veut rien savoir. Mais, qui a dit qu'il y avait le droit de pleuvoir ?! Je voulais être sur le Podium, pas risquer ma vie sous la tempête !
- Caleb est content de retrouver Becky et répondre à sa demande. - Caleb fait le show en espérant attirer la sympathie du monde. - Caleb rejoint son groupe pour le grand jeu (Capucine, Alex). - Caleb est déterminé à gagner. - Tempête, Caleb est déterminé à rentrer au Camp. - Tempête, sa Goupix utilise Flammèche pour se diriger dans l'obscurité.
Dusk
PNJ
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Au bout d'une heure, l'orage se calme, les éclairs s'éloignent, mais la pluie ne diminue pas. La fraîcheur des sous-bois vous fait grelotter, et rien de ce que vous avez sur vous n'est sec. C'est comme sortir d'une piscine après un bain tout habillé et recommencer à chaque pas. Les arbres vous protègent légèrement, en déviant une partie des gouttes, mais soyons honnêtes, trouver un endroit où l'eau ne tombe pas est très difficile.
Les ténèbres sont extrêmement présent aussi. Le soleil n'est certainement pas couché qu'on se croit déjà proche de la nuit. Les couleurs ont disparu pour laisser le monde dans un mélange de teinte grisâtre. Difficile d'estimer les distances et parfois, même de reconnaître telle ou telle chose.
Revenir sur ses pas n'est pas aisé non plus. Des points de repère ont tout bonnement disparu, emportés par le vent, la pluie ou invisible à cause de la chute d'arbre.
Pour ceux qui parviennent jusqu'à la Rivière Argentée, vous la reconnaissez à peine. Le joyeux cour d'eau qui glissait en chantant dans les bois s'est transformé en fleuve torrentiel, charriant des débris de la forêt, et même des troncs. Traverser à gué ne serait que folie.
Si votre carte est encore lisible, ou si vous avez une bonne mémoire, vous vous souviendrez d'un pont, plus en amont de la rivière. C'est le seul moyen de retourner au camp.
Une puissante bourrasque vous amène un cri perçant. C'est un vol de Roucool, ballotté par la tempête qui sont emportés dans les arbres. Les pauvres, certains doivent être blessés.
Une fois au pont, si vous vous y rendez, vous pourriez peut-être revoir d'autres membres des pulsar.
Le pont de pierre paraît solide, mais pour combien de temps. Des troncs d'arbres viennent frapper le pilier. Est-ce le pont tiendra longtemps ? Et pourra-t-il tous vous faire passer ? Information L'orage est terrible pendant un moment, puis les éclairs s'éloignent, mais pas la tempête. Le vent est toujours faire et froid, bien que les arbres vous offrent un abri contre lui. En revanche, la pluie est omniprésente.
La Rivière argentée est sortie de son lit et est devenu un grand torrent. Seul un pont est à proximité et vous permettrez de traverser l'endroit.
Tout autour de vous, vous pouvez voir des dégâts sur la nature et parfois des Pokémons en détresse.
La date du jour RP est le 15 août et il est entre 18h et 19h59.
Hors-Jeu Les inscriptions sont closes. Votre équipe est fixée.
Vos personnages sont dans les bois lorsqu'un orage arrive. Ils sont trempés et l’obscurité s’installe. Si vos personnages sont revenus au camp, il n’y a pas de problème. L’aventure continue pour eux. Les modérations vont s’adapter.
Une modération tombera tous les dimanche (ou lundi). Les modérations marqueront le passage de 2h inRP. Ce qui veut dire qu'actuellement, il est 18h en début de modération. Lors de la prochaine modération, il sera 20h.Vous pouvez toujours répondre à des événements qui ont eu lieu avant la modération tant qu'ils n'ont pas évolué dans la modération.
Comme tous les événements de groupe, il s'agit d'un événement tranquille. Rien de grave n'est censé arrivé à vos personnages, quel que soit le niveau de vos Pokémons. Que vous soyez débutant ou expert, vous pouvez venir l'esprit léger.
Le principe de cet événement est le rôleplay. Vous incarnez un humain avec un Pokémon, pas un Dieu et son Cerbère de combat. N'essayez en aucun cas de traverser une rivière de lave à la nage.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à Capucine Alambra ou Camille Gutenberg.
Par réflexe au moment où le soleil ose à nouveau brûler la peau de la nuque de l’albinos, cette dernière sort de son sac un parapluie, une ombrelle de couleur noire pour s’y cacher à l’intérieur. De plus, si certains sont effrayés par les vampires, de voir de grands yeux rouges sanguin, la catcheuse vient à présent de les cacher sous ses lunettes solaires détenant des corrections pour ses problèmes de vues. Car oui, être née de la maladie de l’albinisme n’est pas un avantage mais une multitude d’inconvénients. Le soleil est le pire ennemi, la vue laisse à désirer, et obtenir un physique rivalisant avec les suceurs de sang ne sont pas des choses faciles à vivre. Heureusement que Becky a eu pas mal de temps pour supporter ces défauts, de passer outre pour tenter d’être une personne normale.
De quelques pas à reculons, mettant légèrement de la distance au groupe, elle se remémore dans son esprit le comportement de cette petite postière. L’adjectif est bien placée pour une demoiselle faisant limite vingt centimètres de moins. Son âge doit également être inférieur au sien. Du comportement d’Astelle, de la petite copine de Manon, une pensée se tourne sur sa femme qui est à nouveau clouée à Unys. Opale Panabaker lui manque et ce serait mentir de dire que Becky n’est pas jalouse en voyant Astelle reprendre son colis de l’accolade amicale de la cowgirl envers Manon. En fait, le destin semble être très farceur avec Becky ces derniers temps. Chaque rencontre l’emmène à des histoires de couples. À croire qu’à Lumiris c’est l’île de l’amour et que sa chère épouse ne souhaite pas pointer le bout de son nez sur ce continent. Détournant son regard sous ses lunettes pour ne plus fixer le couple de demoiselles, Becky s’assure par question de vie et de mort que la bouteille de whisky prise dans l’inventaire personnel de Caleb se trouve bien dans ses affaires. La réponse est oui, l’albinos peut donc soupirer silencieusement de soulagement.
Petit panda sur l’épaule qui mordille intensément le bout de sa feuille fraichement cueillit avant de se rendre au camp, Panabaker emmurée dans son silence en comprenant avoir sûrement mal agi envers Manon et surtout Astelle, décide de se faire petite. Difficile de le faire au vu de son comportement destructif. Un moment donner le volcan qui dort va se réveiller. Elle se grille encore une cigarette, car à cause de sa copine alcoolique sa précédente drogue à moitié consumée est morte en tombant sur la terre sèche. Lorsque le début du parcours s’annonce qui se révèle être de l’accrobranche en mode sauvage, extrême, la Reine du Ring pâlit un peu. Disons que comme une conne, car oui elle l’est souvent, voire presque tout le temps mais mieux vaut pas lui dire sous peine de recevoir sa mauvaise humeur dans la tronche, et parfois ça rime avec un coup de poing, Becky a encore oublié sa fichue blessure à l’épaule droite. Bon, normalement elle peut remonter sur un ring, ses séances de sport à la musculation n’ont pas été alarmantes donc ça devrait en théorie…le faire. En fait, c’est pas le fait d’être blessé encore plus qui la tracasse, ce sont deux personnes qui risquent de la tuer. Sa femme et sa sœur jumelle et rien que de penser aux deux concernées, un frisson très désagréable parcourt l’intégralité de son corps.
S’apprêtant à parler potentiellement de son petit problème, Manon poursuit ses petits discours et cette fois c’est pour surnommer leur groupe. Bon alors franchement, l’idée de John Cena est nul, pas envie de rendre hommage à cette montagne de muscle râpeur qui fait des émissions de téléréalité. Pour The Rock, ça pourrait passer mais où est l’honneur d’être un groupe de supernanas dans cette histoire ? « Supernanas c’est pas mal. Sauf que j’ai l’impression qu’on fait pas vraiment honneur au nom. Je crois qu’on est les derniers à pas encore commencer le parcours. » signale la lutteuse qui retire sa clope de ses lèvres cernées d’une couleur très rouge saignante.
La course d’obstacles, ce fameux parcourt qui selon les prédilections de la lutteuse serait les doigts dans le nez, s’avère être une formidable catastrophe. Entre le moment où Becky confiante et un peu trop fonceuse a voulu récupérer la clé pour au final tomber comme une grosse m…de sur le sol à cause de sa blessure à l’épaule. De Braun aka le meilleur Pokémon de The Queen qui n’a même pas réussi à faire la moitié du parcours. Ou encore de la fois où les deux compagnons se sont heurtés par mégarde en prenant un chemin différent. La vrai poisse, un peu comme au concours de capture de la Féria où l’albinos manquait tous ses coups.
Refusant d’abandonner, la duchesse Panabaker s’assoit sur un tronc d’arbre, effectue quelques moulinets du bras droit tout en grognant dans sa barbe invisible sur les petites douleurs encore persistantes. Jetant un rapide coup d’œil à Dumas et Dubell, elle y fronce légèrement ses sourcils. Est-ce que l’orage qui arrive à grands pas est une création d’Astelle qui n’a pas l’air vraiment de bonne humeur depuis tout à l’heure ? Becky se pince la lèvre inférieure, se sentant encore plus coupable mais hésitant énormément à vouloir lui parler pour tenter d’apaiser cette petite postière. « Tch…Cornelia a raison, je manque vraiment de finesse avec les gens. » chuchote d’une voix très faible le vampire. De sa messe basse à elle-même, une goutte puis une deuxième dérangent soudainement l’albinos qui prenait une pause. Le torrent de flotte arrive très vite et au lieu de s’abriter sous son parapluie de luxe, Becky le range, elle qui adore ce temps pourri car lui au moins n’agresse pas sa peau fragile.
Déposant le mégot dans la boîte en argent et une fois que la clé sera récupérée pour ouvrir ce fichu coffre, ce qui ne se fera pas avec l’aide de Becky poissarde malheureusement, The Queen se rapproche de ses partenaires tout en retenant son chapeau de cowgirl à cause de la force du vent. « Eh si on allait chercher un abri ou bien retrouver le chemin pour rejoindre le… » Sa phrase refuse de se terminer lorsqu’un tronc d’arbre menace de s’effondrer un peu plus loin de la position. Elle s’écarte des deux femmes, se précipite sur son objectif, glisse sur la terre devenue de la boue pour récupérer in extrémis un Roucool blessé à cause de la tempête qui manquait de se faire aplatir. Pour ce soir, il n’y aura pas du Roucool au menu. Se relevant, recouverte de salissure, que ce soit aux vêtements et au visage ainsi que quelques morceaux de terre humide dans ses cheveux, Becky s’assure que le Pokémon soit toujours en vie. Sentant la douleur du bec de l’oiseau contre son bras, la réponse à la question est donnée. « Bouge pas abruti…on va te faire sortir de cette mauvaise passe. J’ai trouvé un colis endommagé et pour une fois, c’est pas de ma faute. Sheila tu t’y connais en soin Pokémon ? Ou les autres ? »
(c) TakeItEzy & Ellumya
Résumé:
- Becky s'éloigne un peu d'Astelle et Manon, pensant comprendre avoir donné des étincelles au couple. - Cette dernière échoue lamentablement au parcours à cause de sa blessure à l'épaule. Son travail d'équipe avec Braun n'est pas bien coordonné ce qui entraîne aussi un terrible échec. - Becky ne ramassera pas la clé. - Elle tentera de proposer un abri à cause de la tempête mais coupe son élan en sauvant un Roucool blessé qui manquait de se faire écraser par la chute d'un tronc d'arbre.
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Dismas R. Steele
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Tout a empiré d’un seul coup. Dismas avait vu de nombreux climats, mais ceci ne voulait pas dire qu’il en avait l’habitude, et encore moins qu’il y était adapté.
"Bon, on ferait mieux de faire demi-tour."
Le plus âgé - Fabien - ne voulait pas. Le moustachu grommela discrètement en fouillant dans son sac pour trouver une lampe torche.
"Vrai, on n’est pas si loin du trésor. Si on fonce, on ne va pas mourir sous la pluie."
Et ce n’était pas une question. Il accéléra le pas, suivit par John, les deux autres et leur pokémon respectif.
"C’est censé être sous l’arbre là-bas. Je ne pense pas qu’on va avoir besoin de creuser !"
Il ne parlait plus, il hurlait. Plus le choix avec le vent. Et aussi parce qu’il était énervé. Il avait hâte de faire demi-tour avec le pactole en main afin de pouvoir se mettre dans un semblant d’abris. Vu l'état des arbres, ils allaient finir par s'en prendre un sur le coin de la tronche.
Après avoir rendu son câlin à ton mentor et à Braun son adorable pandespiègle et lui avoir montré tes quelques progrès en boxe , tu ne te prononçais pas sur le nom de groupe, trouvant que “Supernanas” était un beau nom pour ce groupe et tu étais bien amusée de l’imagination de Manon. D’ailleurs en parlant du loup celle-ci s’était faite embarquer par sa compagne qui n’avait pas eu l’air d’apprécier l’échange entre la duchesse et sa petite-amie, préférant ne pas t’en mêler tu restas aux côtés de la lutteuse immaculée, tu savais à quel point les problèmes et les disputes de couples étaient compliqués pour avoir vu certains de tes amis dans ces cas-là. Visiblement tu n’avais pas l’air d’être la seule à être inquiète, tu posas ta main sur l’épaule de Becky tout en essayant de te rassurer aussi :
- Elle est probablement protectrice et un peu inquiète pour elle, je suis sûre qu’elle ne t’en veux pas personnellement même si je la connais depuis quoi...10 minutes ? Inutile de nous faire du mouron, ça va s’arranger ! Allez on va tous les défoncer à la course et à l’accrobranche ! ON EST LES SUPERNANAS !
Essayant de remettre de la bonne humeur et de l’enthousiasme dans le groupe tu partis derrière Astelle et Manon, restant non loin de la grande dame blanche qui semblait avoir quelques difficultés, tu ne lui fis aucune remarque sous peine de finir assommée. Ayant toujours été sportive tu fis l’accrobranche avec entrain , de plus à Alola jadis dans ton école le sport était omniprésent de même dans ta famille qui aimait aller dans des endroits toujours plus difficiles. Tu finis le parcours sans trop de difficultés puis entama la course d’obstacles qui fut plus compliquée, mais pas pour Athéna qui gambadait joyeusement franchissant les obstacles avec facilité, elle adorait le risque et l’adrénaline c’est pourquoi l’accrobranche avait été un pur plaisir pour elle. Poursuivant votre route tu jetais quelques coups d’oeil à l’arrière pour vérifier si la duchesse suivait, visiblement oui , le temps qui se gâtait attira ton attention :
- Les filles je le sens pas ce temps on devrait peut être se trouver un abri comme dit Becky !! Astelle ! Manon ! ATTENDEZ-NOUS !!!!!
Plusieurs éclairs déchirèrent le ciel , les ruisseaux devinrent des torrents tu avais même perdu de vue les quelques autres équipes que tu voyais, ta sacoche ballottait à cause du vent, par précaution tu pris la feunnec dans tes bras et évita de justesse des arbres qui s’écroulaient, avec quelques foulées tu rejoins les meneuses de la course, tu soupirais en voyant la clé en hauteur , le mauvais temps n’aidait pas non plus , tu observais l’environnement pour trouver une solution de retour et tu la vis : un pont mais qui n’allait pas faire long feu. Tu gardais ton sang froid au maximum puis l’appel de la cowgirl te sortis de ta réflexion, voyant la boule de plumes blessée, ton sang ne fit qu’un tour : Tu pris le roucool dans tes bras sortant le matériel de ta sacoche que tu gardais toujours avec toi , examinant le pauvre petit être tu le soigna aussitôt, tu étais chanceuse d’avoir reçu l’enseignement de la doyenne concernant les soins, tu tâchais de rassurer le roucool et la duchesse :
« Bouge pas abruti…on va te faire sortir de cette mauvaise passe. J’ai trouvé un colis endommagé et pour une fois, c’est pas de ma faute. Sheila tu t’y connais en soin Pokémon ? Ou les autres ? »
Les filles on s’occupe de la clé plus tard y a comme dit Becky un colis bien endommagé..et si vous voulez mon humble avis, il serait mieux de coopérer toutes ensembles vous ne croyez pas ? Je veux pas faire la leçon ni des reproches ...mais je préfère être honnête, on vient à peine de se rencontrer c’est dommage qu’on se fasse la gueule non ? Bravo Becky tu as eu un très bon réflexe, grâce à toi ce p’tit gars vivra de longs jours heureux ! Là tout va bien mon grand ça va aller tout va bien on ne te veut aucun mal , on t’emmènera dans un centre pokémon juste pour être sûres de ton état ! Je sais faire les premiers soins c’est tout j’ai pas autant de connaissances qu’une infirmière pokémon …
Poursuivant le soin du volatile qui semblait aller mieux tu lui donna une baie et le réconforta dans tes bras, au passage tu envoya Athéna réconforter Astelle, même si cette dernière n’était pas motivée pour aller vers la postière, elle y alla par amour et affection pour toi. La boule de poil sauta sur l’épaule de la petite demoiselle et lui fit une léchouille et à son pokémon aussi, elle se frotta et la regardait de ses grands yeux orangés puis après quelques frottements elle décida de se remettre sur ton épaule estimant avoir fait son travail. Tu la récompense avec un baiser sur son front et une friandise. Le malade semblait à peu près remis sur pied. Tu te relevas te fichant complètement de la saleté et d’être entièrement trempée, tu te tournas alors vers ton équipe d’une voix franche sans être agressive ;
- Bon concrètement on a deux solutions : soit on se grouille, on bosse ensemble, ça roule et tout le monde est content, soit on prend racine. On récupère cette clé et on se bouge de passer le pont c’est le seul moyen qui est apparemment viable à moins que vous ayez vu un autre moyen. Quelle que soit la décision je la suivrais mais vraiment il faut faire vite...qu’est ce que vous en pensez les supernanas ? On arrête de broyer du noir et on dépasse cette tempête en rentrant comme des reines ? Je sais qu’on en est capables toutes ensembles !
Tu espérais ne pas avoir eu l’air de jouer à la commandante, tu voulais les motiver et faire en sorte que vous vous entendiez toutes bien. Ce speech de motivation lancé tu attendais leurs réponses tenant le roucool dans tes bras, la sincérité et la passion pétillant dans tes yeux émeraudes.
"Tu l'as dit, vieux ... " je commente en me recevant une rafale dans la tronche. Ce n'est pas que l'eau me dérange, je suis plutôt aquatique comme mec. Mais l'eau, c'est dans la mer (ou le lac, ou le fleuve, enfin vous m'avez pigé) pas en plein vent dans la gueule. Parce que je ne suis franchement pas fringué pour l'occasion, et les vêtements qui collent, c'est moyen.
Je baisse les yeux vers mon pote, Aristote, qui est plus gêné par le vent que la pluie. Pour un Pokémon eau, le temps ne doit pas être l'horreur. Parfois, j'aimerais avoir cet avantage. Et parfois, je me dis que les pouces opposables, ça a du bon.
Le vieux, il est vraiment à fond sur cette chasse au trésor, c'est fou. On pourrait croire qu'en tant que jeune, je serais le plus excité, mais même pas. Faut dire que j'ai une préférence pour la chasse type "murder game" plutôt que la chasse au trésor qu'on fait en cours élémentaire.
"Sinon, une fois qu'on l'a, ce trésor, on fait comment pour rentrer ? " je fais signe du pouce par-dessus mon épaule, montrant l'endroit d'où on vient. C'est vent, pluie et boue de partout. Sous l'arbre où l'on se trouve, on est légèrement protégés, mais si on en ressort laisse tomber. On aura l'air de Ratatas mouillés.
Alors que je finis ma phrase, un Ratata me passe devant la tête en volant. Bon, semblerait que ce soit de pire en pire.
"Les gars ..." je dis en le regardant s'enfoncer dans la forêt en volant. Si le vent est assez fort pour que les Ratatas volent, il faut vraiment qu'on se mette à l'abri.
Je baisse les yeux sur le "trésor", faudrait voir à se grouiller si on ne veut pas finir empalés par un arbre. Je laisse aux ancêtres le soin de l'ouvrir, s'il faut creuser, j'irai, mais sinon ça ne me motive pas trop.
Bon le bon point c'est que le parcours d'obstacle se fait extrêmement facilement et pour toute l'équipe... Mention spécial au vieux qui est avec nous, il a un bon sens de l'oriebtation ET une bonne forme endurance pour le sport...
Le temps se gate vraiment, les rattata volent, les moustillions sont en galère a cause du vent et Son ... s'amuse dans la boue. Ce pokemon me fait soupirer, en tout les cas on a pa beaucoup de courageux qui sont sortis braver la tempête, en tout les cas on va continuer
ouais enfin le retours se fera sans mal avec notre expert ! Et puis on se fera dorloter un peu en revenant avec le trésor et les vêtements trempé ... ça nous changera Son et moi en tout cas
En plus de certains pokemon qui volent il y a un bruit d'eau, bien agité d'ailleurs, maisça doit être normal avec la tempete, mine de rien je me dit heureusement que j'ai mon voltaly son absorb volt peut nous protéger un peu
bon les gars, on embarque le coffre au tresors et on retourne au capm ou on l'ouvre sur place? Ça sera peut-être mieux de l'ouvrir au camps d'aurmtant que j'ai l'impression que le lit de la rivière a déborder... faites gaffe a où vous mettez les pieds surtout
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Manon Dubell
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Mince, l'ambiance se détériore comme le temps chez les Supernanas. Les déclarations d'Astelle et son comportement de retrait me déprime complètement, tandis que Becky galère à franchir les obstacles. Se serait-elle blessée récemment ? Quant à Sheila, elle n'a aucune difficulté à bondir de tronc en tronc, apportant même son soutien à la catcheuse professionnelle.
Depuis tout à l'heure, je ressasse les dires d'Astelle. Quelque chose semble la contrarier mais la demoiselle ne crache pas le morceau et tant que tout n'est pas clair, je ne peux pas remettre en question. Je hais les disputes, il est hors de question que je la fasse souffrir.
Le temps que les filles nous rejoignent, je vais régler le soucis avec ma copine. Alors que je me retourne pour lui faire face, la jeune fille s'avance vers moi. Je la rejoins avec un regard inquiet, posant ma main sur son épaule pour la rassurer. Je sais qu'en ce moment même, elle est en train de se monter la tête avec des détails sans importance.
« Astelle ... - Manon ... »
La brunette devance ma question. Persuadée de devoir lui tirer les vers du nez, je suis surprise par sa démarche. Astelle me révèle ce qui la tracasse :
« ... si c’est quelqu’un d’aussi important pour toi … “ta bestah” depuis pratiquement toujours, pourquoi est-ce que je n’ai jamais entendu parler d’elle avant que cette duchesse catcheuse ne débarque soudain dans ma vie pour s’amuser à te manipuler comme si tu étais un gros sac-à-patates ? »
Si la situation n'était pas aussi sérieuse, j'aurai pouffé de rire à sa comparaison. Elle pointe Becky d'un index inquisiteur et poursuit l'interrogatoire.
« ... pourquoi est-ce que tu lui fais des confidences à mon sujet quand j’ignore jusqu’à son nom ? Est-ce que tu trouves que c’est juste...? Ou que c’est normal...? »
Malgré la grimace sur ma face, je reste silencieuse et attentive à ses plaintes. Ça y est : vient le reproche que je redoute le plus. Apparemment, j'aurai tendance à ne jamais me confier et c'est cela qui blesse ma chère et tendre. Mes membres se figent complètement et mon visage s'assombrit. Constater que mon comportement brise le cœur de celle que j'aime me détruit de l'intérieur. Le pire, c'est que les mots ne sortent pas de ma bouche : ils restent sur ma langue, prêts à s'échapper sans y parvenir. Alors, je m'allume une cigarette. Tandis que le ciel gronde, je tire longuement sur ma cibiche. Levant les yeux vers les arbres infiniment grands, je saisis les bras de la demoiselle pour la serrer contre moi.
« ... je suis désolée Astelle. »
Idiote. Ce n'est pas des excuses qu'elle souhaite, mais des explications. Prenant le temps de libérer mes poumons de cette fumée toxique, je parviens finalement à parler.
« Je n'veux pas t'empoisonner avec mes problèmes ... et je n'ai pas envie de me confier sur certaines choses. »
Difficile de l'entendre mais c'est ainsi. Quand je ne suis pas désinhibée par l'alcool, je suis muette comme une tombe. J'ai trop honte de ce que j'ai été.
« T'sais, j'essaie d'oublier ma vie d'avant, à Unys. Y'a des souvenirs que j'veux zapper d'ma vie. J'suis pas fière t'sais ... et pis, j'peux pas m'empêcher de penser que tu es plus importante que moi. J'ai jamais appris ... à parler d'moi, t'vois. »
Je me recule pour la laisser respirer, puis j'attrape délicatement le menton de la jeune fille du bout des doigts. Levant son visage vers le mien, les yeux dans les yeux, je lui dis :
« Je ne voulais en aucun cas te faire du mal. Ni te cacher quoique ce soit. Je te le jure ma belle. »
À ce moment-là, j'aurai bien aimé embrasser ses lèvres mais ce n'est pas très approprié au vu du contexte. Me décrochant de la réalité, j'ignore tout ce qui se passe autour de nous, même de la pluie et des avertissements de Sheila : il n'y a plus qu'Astelle et moi. Je détourne la tête pour fumer sans intoxiquer ma douce.
« Pour Becky, je t'avoue qu'on s'est revue y'a peu. On s'était perdue d'vue depuis qu'ch'uis partie. J'ai pensé à te la présenter mais on est pas mal occupé ces temps-ci, entre toi qui entreprend tes études, moi qui m'entraîne pour mon prochain combat d'arène, Becky avec son entreprise ... j'pensais pas qu'on se retrouverait là, toute ensemble. Ah, et si l'appelle “bestah” c'est parce que j'appelle toutes mes potes comme ça. Toi t'étais ma meilleure bestah ... sauf que t'es devenue ma p'tite copine. Ma meuf quoi ... »
S'il te plaît Astelle, ne me quitte pas. Je suis jeune, je fais des erreurs mais je t'aime du plus profond de mon cœur ! Promis, je ferai des efforts, je ferai tout ce que tu voudras. Je pourrai crever pour toi mais si tu veux pas, alors je survivrai pour toi. J'ai crié ces déclarations dans mon esprit mais rien n'en sort. À la place, je saisis la menotte d'Astelle en l'embrassant amoureusement. Je lui susurre avec beaucoup de douceur :
« Ce que tu ressens n'est pas négligeable t'sais. Tu eu raison de m'dire tout ça, je n'exprime pas grand chose sur moi mais ... je vais faire des efforts. Mais hésite pas, si tu veux savoir un truc, dis le moi. Je n'te cacherai rien, j'ai juste pas le déclic de dire les choses en c'qui m'concernent. »
Soudainement, je me laisse surprendre par des gouttes, éteignant mon mégot. En très peu de temps, c'est un déluge que nous nous prenons. Jettant mon mégot dans mon cendrier portable, je cale de nouveau ma main dans le dos d'Astelle.
« On en reparlera dans la tente. D'accord ? En attendant, on devrait p'têt' se grouiller à terminer l'épreuve parce que là il commence à pleuvoir fort. »
Pourquoi est-ce qu'à un moment pareil, je me mets à reluquer son chemisier en espérant que la pluie le rende plus transparent ? Heureusement, l'arrivée des deux jeunes filles m'extirpe de mes pensées vicieuses. Demandant à mes collègues si elles n'ont pas un moyen de récupérer la clé, ses dernières me suggèrent plutôt de trouver un abri. En effet, la tempête s'installe : un torrent s'abat sur la forêt, le vent arrache les branches d'arbre, des pokémons sauvages sont emportés par les bourrasques tandis que d'autres se voient sans domicile fixe. Un véritable chao prend place sans que je m'en sois aperçue, trop absorbée par la détresse de ma mie.
« Eh si on allait chercher un abri ou bien retrouver le chemin pour rejoindre le … »
Becky se fait interrompre par un tronc d'arbre qui craque. Instinctivement, elle se rue sur un Roucool à deux doigts de se faire écraser par le bois, sauvé miraculeusement par la championne de lutte. Revenant vers nous, la jeune femme demande l'aide de Sheila pour le soigner, pendant que moi je les observe avec un air abruti.
« Woaah, bien joué Becky ... »
On a l'impression que je suis totalement à l'ouest. C'est un peu le cas : les informations fusent tellement vites dans ma tête que j'ai dû mal à réagir. C'est Sheila qui va me ramener les pieds sur terre par un discours digne des plus grands shonens. Elle suggère qu'on devrait coopérer toute ensemble et ne pas bouder chacun dans notre coin. J'adhère totalement son propos, même si ce n'est pas moi qui ait décidé de faire la moue mais peu importe. En résumé, la demoiselle nous motive à poursuivre l'aventure, pourvue que l'on fasse un choix. Constatant la gravité de la tempête, je déclare avec ma grosse voix féminine :
« Bas les c♪#illes du trésor. Faut qu'on aille s'abriter ! C'est dangeureux de rester ici. On devrait filer et fissa les gurlz ! »
Depuis que j'ai quelqu'un dans ma vie, j'ai des perspectives différentes. Habituellement, je poursuis tête baissée l'épreuve quitte à me taper un cyclone, j'aurais persévéré jusqu'à arriver première à la course. À présent, cela me semble bien futile : notre bien-être importe plus. Je choppe le bras d'Astelle et Sheila – pour n'exclure personne –, retrouvant mon enthousiasme perdu plus tôt.
« C'est parti !, je jette un œil à mon amie albinos, Becky, t'as d'quoi protéger le p'tiot d'la pluie ? »
Au cas où, je lui prête mon gilet de sport. Si il a de la fièvre, vaut mieux le protéger. Je jette un œil inquiet à la catcheuse :
« Ça va aller, t'peux suivre avec le Roucool ? »
J'ai bien vu que Becky a galéré durant la première épreuve et cette fois-ci, on ne devra pas trainer.
« Si tu l'sens pas dis le nous, on n'alternera ! En attendant ... allons y. »
Les pieds dans la boue, nous galopons jusqu'à l'issue. Où allons nous ? Je n'en sais rien. Je cours jusqu'à trouver la rivière car en la longeant, nous sommes sûres de dégoter le pont. Le chemin devient crasseux et glissant : plusieurs fois j'ai failli entraîner mes coéquipières dans ma chute, surprise par les multiples racines que je me prends dans les pattes. Vaut mieux que je délivre mes amies, elles arriveront très bien à carrapater sans moi.
« Bon, ça servait à rien que j'vous traine mais gardons l'esprit d'équipe ! »
Le tonnerre gronde, me faisant sursauter de plus belle. J'espère simplement que la foudre ne s'abattra pas sur nous. En attendant, la route est périlleuse et extrêmement pénible, je ne rêve que de retrouver la tente où je pourrais blottir ma belle contre mon corps moite et glacé. Songer à toutes ces choses simples mais agréables que je pourrais faire au lieu de courir comme une dératée sous la pluie, me redonne de l'énergie. Contaminée par les ondes positives de Sheila, j'encourage à mon tour l'équipe :
« ALLEZ LES FILLES, COURAGE ! JE VOIS UN POINT D'EAU LÀ-BAS ON Y EST PRESQUE ! »
Effectivement, je reconnais le boucan de la rivière transformée en véritable torrent. Plus on se rapproche, plus nos pieds restent collées au sol boueux. Je surveille Astelle en espérant qui ne lui arrive rien. Rejoignant enfin le lit de la rivière, nous devons rassembler nos dernières forces pour la longer jusqu'à repérer l'issue. J'alerte mes acolytes :
« Si vous voyez que'que chose qui r'ssemble à un pont dîtes le ! Perso', je ne vois rien ... »
...si ce n'est qu'un énorme tronc d'arbre qui nous barre la route. Il va falloir l'escalader, or la pluie ne facilite pas la tâche. Alors, j'ai choisi l'option la plus simple : tout péter. Je me tourne vers mes partenaires en aboyant :
« Les filles ! On peut pas escalader, c'est trop risqué ! Attaquons ensemble le tronc avec nos pokémons et ça devrait être vite réglé ! »
Quant à moi, je ne perds pas de temps. Je me recule de l'obstacle en appelant mon pokémon.
« Ophélia ! Utilise Hydrocanon ! »
Ophélia semble jubiler sous ce déluge, bien contente que sa peau soit de nouveau hydratée. Elle nous a suivi avec une aisance remarquable, glissant dans la boue comme une pro en profitant même de l'occasion pour faire des pirouettes. C'est donc de bonne humeur qu'elle accepte mon ordre.
... on est déjà mouillé. Ophélia lève le bec au ciel pour prendre une grande inspiration. Un rictus sur le minois, l'impératrice fait maintenant face à sa cible. Ouvrant grand son gosier, une énergie aqueuse s'y concentre. La Pingoléon sait que le plus dur n'est pas accompli. Bien qu'elle arrive facilement à rassembler ses forces, l'impératrice a dû mal à viser sa cible. Sachant cela, je supporte mon pokémon en lui gueulant :
« Allez Ophélia ! Tu peux pas l'rater, il est juste devant ton pif et il fait plus de deux fois ta taille ! »
Ophélia grimace : elle n'a pas besoin de mes remarques futiles. Évidemment que cette fois-ci elle va réussir ! La voilà qui propulse un puissant geyser droit sur le tronc. Le bois se désagrège mais cela n'est pas suffisant pour qu'il rompt. Sauf qu'à quatre, nous aurons aucun mal à lui résister.
« Yes, on l'a fait ! »
Je tape dans la main de toutes les filles pour nous féliciter de cette petite victoire. Très vite, nous reprenons la route et je saisis l'occasion pour attraper la menotte de ma petite copine.
« aaAAh, j'ai tellement hâte de rentrer au chaud ! » je m'adresse à toutes mes acolytes.
Rabattant mon bras contre ma taille pour attirer Astelle vers moi, je lui chuchote des mamours à quelques centimètres de son oreille.
« Et qu'on puisse dormir ensemble l'une contre l'autre et se réchauffer en se faisant des ... »
À cause de mon inattention, je finis la face dans la boue, glissant de manière ridicule sur une feuille arrosée par le déluge.
« OutCH »
Ouais, cette journée m'a épuisé. À peine arrivé, nous avons le droit à une expédition rocambolesque en forêt, suivi d'un cyclone surprise en pleine chasse au trésor. À ce rythme-là, je vais finir traumatisée des campings. Je grommelle, peinant à débarbouiller mon visage. De toute façon, la flotte va rincer tout ça. Sans faire de commentaire sur ce qu'il vient de se passer, je trace ma route.
Alex Kairapulin
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 145 Née le : 23/08/1996 Age : 28 Région : Lumiris Pokédollars : 1223 Stardust : 446 Stardust utilisés : 325 Equipe pokemon : Icone :
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Je ne sais pas pourquoi il voulait que l’on se dépêche , en vrai je n’avais rien à prouver mais bref je faisais de la course d’obstacle qu’une seule bouchée , Easy vraiment non pas pour me vanter loins de là mais j’apprécie ce genre de parcours ça change de certains entraînements répétitifs que j’ai eu et peut encore faire à ce jour .
Je sens le vent se lever doucement et entendre les feuilles des arbres commencer à bruisser .
" -On devrait pas traîner . . "
Juste une intuition , mais il à fait chaud et clair toute la journée un vent qui se lève comme ça , c’mauvais signe je pouvais me tromper par contre même si il ne suffisait pas d’une dizaine de minutes pour s’en rendre compte c’était même assez , flippant d’un coup ? comme ça ? on aurait dit que c’était prévu .
La tempête ne gênait clairement pas les deux princesses de glace qui était même plutôt contente de ce temps au lieu de la chaleur étouffante aux quelles elles devaient faire face . Enfin c’était sans compter le fait que la tempête ne se calme absolument pas . Et même si elles trouvaient ce temps sympathique elles ne pouvaient pas s'empêcher de vouloir rentrer mais… La détermination en elles étaient trop grande . Leurs désir de remplir chacun de leurs objectifs était bien supérieur qu’une tempête peu importe la gravité de celle-ci. Et puis elles n’ont pas fait tout ce chemin pour rien .
Mais le jeune homme lui en avait décidé autrement , Il voulait revenir au camp .. Voilà exactement ce pourquoi je déteste les groupes . Il ne restait donc plus que comme seule solution de retourner la bas les mains vides , je grognais un peu comme si on venait de dérober un jouet que le chien était en train de mordiller .
Ma chemise blanche elle déjà trempée collait à mon corps et laissait entrevoir dû à un relief les couches successives de bandages autour de ma poitrine qui cachait ma féminité. Shiva elle n’avait rien à craindre, l'eau approchant de son corps se transformait directement en glace , de si fines gouttes et une respiration à moins cinquante degrés il ne fallait pas plus pour transformer ce liquide assez rapidement a chaque fois que les poumons de la douce fille fonctionnait .
On s’approchait de la rivière qui nous avait guidées au par avant , mais avec cette pluie difficile de la reconnaître , un vrai torrent , comme si la nature voulait se débarrasser de quelque chose mais en l'occurrence la nature allait détruire le pont de pierre qui nous séparait de l’autre rive . Comme si vraiment tout était prévu pour que l’on reste coincé ici .
" -Shiva soutient les piliers du pont avec de la glace, ça devrait nous faire gagner un peu de temps lors de la traversée."
Je voyais les groupes arriver peu à peu , et cette tâche ne devrait pas gêner Shiva elle flotte au dessus de l’eau donc ça ne serait pas un problème pour elle si le pont venait à se briser aussi.
" -Je sais pas si on ferait mieux d’attendre les autres , mais ce que je sais c’est qu’on ferait mieux de laisser passer les plus légers en premier histoire de jauger la résistance du pont et faire passer le plus de monde . "
Capucine Alambra
Dresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & Modérateur
Messages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 25 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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Les équipes se forment rapidement. Des équipes. Par pitié, mais pourquoi faut-il toujours faire équipe avec les autres ? On a nos Pokémons pour ça. Avec eux on vit des aventures, on forge des liens on s’entraine, bref, il se passe vraiment quelque chose. Avec les autres, c’est toujours pareil. Ça râle pour un oui, pour un non. Ça prend la tête, ce n’est jamais satisfait. Toujours fatigué. A geindre que c’est injuste. Va falloir t’y faire, la vie est injuste pauvre tâche. Et quand ça ne se plaint pas sur l’acharnement du destin, ça se plaint des autres. Tu vas trop vite. Tu frappes trop fort. Tu n’es pas très gentille. Peut-être que je ne remplie pas toutes les cases de sociabilisation, mais moi, au moins, je n’ai pas besoin de quelqu’un d’autre pour survivre. Ou pour protéger ceux que j’aime.
Et vas-y que ça fait un boucan de tous les diables. Ça piaille dans tous les sens. Comment ils font pour aller les uns vers les autres. Ils ne se connaissent même pas que déjà ils se parlent comme s’ils étaient amis. C’est fou ça. Ils sont trop bizarres. Je suis bien contente de ne pas leur ressembler et de ne pas être avec eux. Pour une fois, ma petite taille joue en ma faveur et personne ne s’intéresse à moi.
Sauf cette petite Momartik. Elle vient me voir et je lui souris. Ce sont de bons Pokémons avec des capacités incroyables. Et d’une rare élégance. Fistuca aussi est un Pokémon incroyable.
Bonjour toi. Tu cherches de la compagnie ? Avec Vulca on veut bien te prendre avec nous. Tu as peut-être senti une trace de Fistuca, ma Momartik. C’est un Pokémon exceptionnel. Je ne pensais pas tomber sur des Pokémons Glace ici, alors je n’ai pas de friandise. Et…
Fait chier. Ce qui doit être son dresseur arrive droit sur nous. Évidemment, ce Pokémon n’est pas seul. Ce serait absurde. On est dans un camp de dresseur Pokémon, pas un élevage ni une réserve. Je pousse un profond soupir. L’art de dire les évidences. Un simple regard permet de remarquer que les équipes sont formées, dont une de quatre. Bon, bah, on ne sera que deux, c’est toujours mieux que trois.
Nos regards se croisent. Je n’aurai jamais cru qu’on puisse faire baisser la température encore plus bas que je ne le fais déjà à l’aide d’un regard. Mais mes yeux violets croise ses yeux clairs et la glace qu’ils contiennent tous les quatre pourrait nous faire souffle de la buée.
C’est pas pour mon plaisir. Sache-le.
Elle ne se présente pas. Je ne vais pas le faire plus qu’elle. En tout cas, j’ai appris le nom de son Pokémon. Shiva. Un nom qui en voit un autre j’imagine. Bon, on va pouvoir se mettre en route pour en finir au plus vite.
Sauf que non. Il reste un boulet à m’attacher à la jambe. Et bien oui, j’ai deux jambes, ce serait dommage que l’une d’elle soit trop libre. Il a l’air très… bah comme nous. Indifférent. Super, on va bien s’amuser. Une vraie équipe de boute-en-train. Vulca voit la Goupix de l’autre et se décide aussi à copieusement l’ignorer. Normale, je fais pareil.
Ouai. Salut. Moi c’est Capucine. Et voilà Vulca.
Nananana. Je veux gagner. Nananana. C’est qu’une stupide chasse au trésor. Je ne sais pas ce que c’est mais ça a l’air d’être un truc que Leonard pourrait faire. Alors c’est forcément débile. Genre, y a des gens qui cachent des trucs et faut les trouver ? Wouah, incroyable. Sinon, on pourrait faire des choses intéressantes de nos vies. Avoir le chauffage dans sa maison, l’isolation, se protéger du froid. Des choses utiles quoi.
Je hausse les épaules à son signal de départ. Ça vaut autre chose. Au moins on bouge. Plus vite on finit, plus vite on est tranquille.
On nous file un truc avec des choses écrites dessus. Je ne prends même pas la peine de lire. Déjà parce que ça va être chiant, ensuite parce que s’il y a quelque chose d’intéressant, les autres en parleront forcément. Donc pas la peine de me fatiguer les yeux.
Le premier truc à faire c’est un parcours d’obstacle. Le début est facile. Genre… très facile. Juste des poutres, un saut sur une perche. Ensuite y a des choses à éviter, comme des fils tendus tout en sautant de poteau en poteau, pour atteindre une plateforme avec une autre en hauteur. Je ne ralentis même pas. Vulca prend un appui sur moi d’un bond et d’un autre, passe sur la plateforme haute. Je la suis en m’accrochant du bout des doigts au bord de la plateforme et en me tractant vers le haut. Ça aurait été plus facile à deux en se faisant la courte échelle. Mais, je suis trop petite pour faire une bonne échelle et pas assez forte pour porter quelqu’un plus gros que moi. Et les deux autres sont plus grand que moi, donc plus gros.
Le parcours s’avère finalement assez amusant. Pas au point d’en redemander mais presque. Ça me rappelle le Dojo à Safrania. On avait des trucs comme ça. C’était amusant et fatigant. Les deux meilleures choses de la vie.
Maintenant il faut attraper une clé dans un arbre. Je prends Vulca dans mes bras et m’apprête à la lancer mais je m’arrête. Ça c’est u coup à me faire pourrir parce que je me la joue solo. Je crois qu’il faut se la jouer en équipe et tout.
Je me tourne donc vers les autres.
Il parait qu’il faut qu’on se la joue en équipe. Une suggestion? Y en a un qui va dire, on fait une pyramide. J’en suis sûre.
La clé en main, on a commencé à…marcher en suivant des indications. C’est ça une chasse au trésor ? C’est tout pourri. Et on s’ennuie. Même le temps s’ennuie. La preuve, pour pimenter tout ça, il nous balance une tempête dans les dents. Et quelle tempête ! Par Arceus, ça a très vite dégénéré. On est aussi trempé que si on sortait de la piscine. Et le vent rend l’ensemble encore plus froid. Ce n’est pas agréable. Je prends Vulca dans mes bras pour la protéger un petit peu de la pluie. Faire du feu dans ces conditions n’est pas possible.
On retourne au pont et rapidement. Il faut faire attention au vent. Un Pic de glace peut se détacher. C’est ce que j’aurai pu dire en temps normal. Sauf que je ne suis pas dans ma forêt, donc pas en temps normal, donc c’est pas ça le vrai danger. Une branche peut se décrocher et nous frapper. On se dépêche. Tant pis pour leur jeu débile.
Nous retournons au pont et franchement… c’est pas une bonne situation. La Rivière Argentée n’est plus une rivière. Je regrette de ne pas avoir tout mon équipe Glace avec moi. Elle aurait pu geler la rivière, ou consolider le pont, ou faire un barrage ou simplement, nous transporter de l’autre côté de la rive.
Réfléchis pas. Traverse. On verra pour les autres une fois de l’autre côté. Tu passes la premère puis toi. Je ferme la marche.
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
L’orage ne cesse de monter en puissance. Les arbres grincent et râle en se pliant. Certains craquent et rompent, créant un cri déchirant à travers les bois. On n’a pas souvenir de pareil défoulement de puissance naturelle dans la région. Certaines bourrasques vous soulèvent presque du sol. Être dehors n’est pas une bonne idée et en dehors de l’abri des arbres, c’est encore pire. Mais une question se pose. Est-ce qu’être à l’intérieur d’un bâtiment est sûr ? Peut-être que les maisons les plus fragiles vont s’envoler.
Le pont tient bon, mais pour combien de temps encore. De plus, la pluie et le vent rendent la traverser glissante et dangereuse. Les consolidations apportées sont-elles suffisantes ? Un immense tronc d’arbre charrié par le courant arrive et frappe la pile centrale.
Si les consolidations ne tiennent pas, le pont s’effondre sous l’impact. Il disparait dans les flots et un trou d’une dizaine de maitre fait son apparition.
Si les consolidations tiennent bons, le pont vibre me reste en place. Il semble alors possible de traverser. En traversant, n’allez-vous pas passer par-dessus-bord ? Ou alors faire tomber le pont.
Si vous traversez le pont et qu’il tient bon, tout va bien. Le camp n’est plus très loin, mais le vent est toujours aussi terrible. En arrivant sur le lieu de camp, c’est un carnage. Il n’y a plus une tente debout. Il n’y a plus beaucoup de tentes tout court. Des objets sont éparpillés partout et le camp est désert. Une silhouette vous fait signe, sous les arbres. C’est la jeune femme qui vous a envoyé à la chasse au trésor. Il faut évacuer le camp, ne rester pas ici. Il y a un abri plus loin pour ce genre de catastrophe, allez-y.
Cependant, le pont peut céder sous vos pas. Vous pouvez réussir à traverser et rejoindre le camp. Mais aussi, rester sur l’autre rive. Alors il vous faudra trouver une route. Bien pire peut arriver. Emporter dans la chute du pont, vous disparaissez dans les flots. Ballotés en tout sens, votre corps et finalement jeté sur la berge. Vous ne savez pas où vous êtes, ni quelle distance vous avez parcouru. Vous avez mal, peut-être des blessures graves.
Une lumière vacillante est visible dans les frondaisons. C’et une maison. A l’intérieur, il n’y a personne.
Pour ceux qui cherchent un abri, vous avez l’embarras du choix. Ces arbres là-bas, couchés ? Vu la puissance du vent, ce n’est pas une si bonne idée. La clairière ? Avec la pluie, ce n’est pas bon. Ou alors cette maison, avec la lumière vacillante. Elle n’est pas loin de la rivière, l’eau pourrait déborder. Mais c’est toujours mieux que rien.
D’ailleurs, avez-vous aperçu les secours ? Ceux qui chevauchent des Dracolosses dans la tempête et sondent les bois à votre recherche ? Que faites-vous si vous les voyez ? Information La tempête ne veut pas s’apaiser. Le pont est sur le point de tomber. Vous pouvez le renforcer et traverser. Mais il peut aussi s’effondrer, avec ou sans vous. Vous pouvez parvenir au camp et aller trouver refuge dans un bâtisse où on vous offrira des chocolats chauds et de quoi vous sécher.
Vous pouvez aussi trouver une étrange bâtisse, dans les bois. Il y fait bon et il y a de la lumière. Mais personne dedans. Etrange.
Des secours sont aussi à votre recherche. Les voyez-vous ?
La date du jour RP est le 15 août et il est entre 20h et 21h59.
Hors-Jeu Les inscriptions sont closes. Votre équipe est fixée.
Vos personnages sont dans les bois lorsqu'un orage arrive. Ils sont trempés et l’obscurité s’installe. Si vos personnages sont revenus au camp, il n’y a pas de problème. L’aventure continue pour eux. Les modérations vont s’adapter.
Une modération tombera tous les dimanche (ou lundi). Les modérations marqueront le passage de 2h inRP. Ce qui veut dire qu'actuellement, il est 20h en début de modération. Lors de la prochaine modération, il sera 22h.Vous pouvez toujours répondre à des événements qui ont eu lieu avant la modération tant qu'ils n'ont pas évolué dans la modération.
Comme tous les événements de groupe, il s'agit d'un événement tranquille. Rien de grave n'est censé arrivé à vos personnages, quel que soit le niveau de vos Pokémons. Que vous soyez débutant ou expert, vous pouvez venir l'esprit léger.
Le principe de cet événement est le rôleplay. Vous incarnez un humain avec un Pokémon, pas un Dieu et son Cerbère de combat. N'essayez en aucun cas de traverser une rivière de lave à la nage.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser à Capucine Alambra ou Camille Gutenberg.
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
— Je n'veux pas t'empoisonner avec mes problèmes ... et je n'ai pas envie de me confier sur certaines choses.
Oui, la mordre. Lui sauter dessus et lui planter ses crocs juste ici : dans le gras du bras. Ça semblait mérité, non ?
— T'sais, j'essaie d'oublier ma vie d'avant, à Unys. Y'a des souvenirs que j'veux zapper d'ma vie. J'suis pas fière t'sais ... et pis, j'peux pas m'empêcher de penser que tu es plus importante que moi. J'ai jamais appris ... à parler d'moi, t'vois.
Et sûrement l’aurait-elle mordue... si Manon avait continué sur cette voie-là.
Ne pas vouloir partager ses problèmes. Ne pas vouloir se confier. Ne pas vouloir parler du passé. ...non, ce n’était pas acceptable, pas quand elles se prétendaient amoureuses l'une de l'autre. Pas quand d’autres personnes savaient tout de ces problèmes, quand d’autres personnes avaient droit à ces confidences, quand d’autres personnes partageaient ce passé.
Le chagrin faisait trembler la petite postière.
Si on lui interdisait de partager l'amertume et les journées noires de Manon, si sa présence n’avait de valeur que lors des jours heureux, que devenait Astelle, alors ? Une potiche ? Une décoration ? Un trophée qu’on gardait sous verre, comme pour ne pas l’abimer ?
Levant la tête, le regard plongé dans celui de son amie... la potiche flamboyait d’indignation.
Qu’allait-il donc se passer, à chaque fois que Manon aurait des problèmes ? Sa petite amie irait-elle au bar se saouler, se confier à des inconnus, se soulager de son fardeau, puis revenir à la maison en prétendant que tout allait bien ? C’était de cette façon-là qu’elle envisageait leur avenir à deux ? ...il ne valait mieux pas pour elle. Autrement, son plus gros problème s'appellerait bientôt : Astelle Dumas.
— Je ne voulais en aucun cas te faire du mal. Ni te cacher quoique ce soit. Je te le jure ma belle.
Eh bien, c’était raté. Et bientôt, Manon aurait sur son bras la marque bien nette des 32 dents de sa petite amie pour le prouver.
— Pour Becky, je t'avoue qu'on s'est revue y'a peu. On s'était perdue d'vue depuis qu'ch'uis partie. J'ai pensé à te la présenter mais on est pas mal occupé ces temps-ci, entre toi qui entreprend tes études, moi qui m'entraîne pour mon prochain combat d'arène, Becky avec son entreprise ... j'pensais pas qu'on se retrouverait là, toute ensemble. Ah, et si l'appelle “bestah” c'est parce que j'appelle toutes mes potes comme ça. Toi t'étais ma meilleure bestah ... sauf que t'es devenue ma p'tite copine. Ma meuf quoi …
“La meuf” souffla bruyamment par les narines. Un vrai petit Tauros. Qui était à deux doigts d’encorner cette grande pimbêche qui lui servait de petite amie.
Heureusement, le discours de Manon commençait à s'arranger... Ces histoires de bestah, meilleure bestah, bestah sistah restaient confuses au possible, mais c’était tout l’intérieur de la tête de son amoureuse qui était comme ça. L’important, ce n’était pas sa façon de dire les choses. L’important, c’était cette lumière peinée dans son regard. C'était leur étreinte, qui s'était faite tremblante et éplorée... et c'était ce baiser fervent que Manon déposait sur sa main... qui lui, valait toutes les déclarations d’amour du monde.
— Ce que tu ressens n'est pas négligeable t'sais. Tu eu raison de m'dire tout ça, je n'exprime pas grand chose sur moi mais ... je vais faire des efforts. Mais hésite pas, si tu veux savoir un truc, dis le moi. Je n'te cacherai rien, j'ai juste pas le déclic de dire les choses en c'qui m'concernent.
Ses yeux clairs s’adoucirent. Sa posture, aussi, se fit moins rigide. Pour la première fois depuis le début de leur étreinte, Astelle se laissa aller dans les bras de Manon. — ...c’est mieux, ronchonna la petite postière. J’ai failli te mordre, tu sais ? — On en reparlera dans la tente. D'accord ? En attendant, on devrait p'têt' se grouiller à terminer l'épreuve parce que là il commence à pleuvoir fort.
Les gouttes de pluie pianotaient sur sa casquette. Les taches d’humidité brunes s’élargissaient sur sa veste d’uniforme ouverte. Astelle acquiesça, il fallait se dépêcher. ...mais tout d’abord, il fallait qu’elle serre son amie tout contre elle. Avec autant d’amour et de tendresse qu’il n’y avait eu de chagrin. L'enlacer de toute la force de ses petits bras musclés. Parce qu’elle l’aimait, même avec tous ses défauts. Parce qu’elle lui pardonnait, même si elle restait un peu fâchée. Et parce que Manon ne devait rien ignorer de toutes ces choses très importantes que la tempête ne leur laissait pas le temps de s'avouer.
— Allons rejoindre les autres.
Les rafales et le déluge cinglaient la végétation. Terrassés par la violence des éléments, les arbres se couchaient, groggys, et les pokémons regagnaient leurs abris dans la panique et la confusion. Eux-aussi, surpris par cette tempête surnaturelle qui frappait sans crier gare. Astelle abaissa sa casquette sur son visage. Effectivement, ce n’était vraiment plus le moment de bouder. Ayant rejoint ses camarades, la petite postière acquiesça sobrement au discours galvanisant de Sheila, comme aux encouragements de Manon. Inutile de chercher à poursuivre l’épreuve. Il leur fallait se mettre en lieu sûr au plus tôt.
La jeune fille suivit le mouvement. Cependant, en voyant que Becky transportait le Roucool qu’elle avait sauvé dans ses bras, que celui-ci était blessé, et que Manon ne trouvait rien de plus malin à faire que de vouloir lui prêter son gilet… Astelle se décida à intervenir.
— Dites voir, les Super-Ananas ? dit-elle en agitant un objet sphérique que les dresseurs connaissaient bien. Ce serait formidable si pour protéger le Roucool de la pluie et du vent, lui permettre de se reposer en sécurité, il existait un petit appareil rond capable de capturer les pokémons affaiblis. Pas sûr qu’elles l’aient bien comprise, avec ce vent, mais sans faire de chichi, la petite postière captura le blessé dans sa pokéball, qu’elle laissa ensuite dans la main de Becky. Même pour la catcheuse, ce serait moins risqué de crapahuter dans la tempête, si elle n’avait pas besoin de se soucier et de protéger le pokémon.
Le chemin devenait pentu. Racines et végétations formaient comme un treillis vicieux sous leurs pieds, dans lequel il n’aurait pas été difficile de trébucher. La force du vent forçait Astelle à progresser, presque cassée en deux. Une main sur sa casquette pour l’empêcher de s’envoler. Son genou lui faisait encore souffrir, et cette averse glaçante lui cinglait le visage et les yeux. Dans ces conditions, elle n’était pas bien certaine que leur groupe progressait encore dans la bonne direction. Dans sa main gauche, son pokématos s’était déconnecté, et ne permettait plus de tracer leur position avec précision, ne laissant à Astelle d’autre moyen que de comparer les cartes qu’elle avait téléchargées au paysage balayé qu’elle avait sous les yeux. A se fier à ses souvenirs, et à espérer qu’elles se dirigeaient encore vers le camp.
— Le pont est par-là ! cria-t-elle sous la tourmente. Les Super Ananas dévalèrent une pente abrupte, rejoignirent un sentier étroit qui côtoyait la berge, et après plusieurs minutes de marche, eurent le malheur de constater que le chemin était bloqué. Un arbre massif s’y était effondré.
— Les filles ! On peut pas escalader, c'est trop risqué ! Attaquons ensemble le tronc avec nos pokémons et ça devrait être vite réglé !
Manon était enthousiaste, mais ça n’allait peut-être pas suffire. Sans dire un mot, Astelle observa son amie, tandis qu’elle ordonnait à son Pingoléon de se débarrasser de l’obstacle d’une attaque Hydrocanon. Violement déraciné, l’arbre était relié à tout un enchevêtrement de racines et de broussailles qui l’alourdissaient. Enfoncé dans la terre boueuse, il représentait un obstacle considérable, qu’il ne faudrait peut-être pas attaquer de front. A voix basse, Astelle donna ses instructions au petit Draco rassemblé en écharpe, autour de son cou. Son propre Hydrocanon ne serait pas aussi puissant que celui d’Ophélia, mais…
— Vise juste-là, Senpai ! En dirigeant le jet d’eau sous le tronc, pour le dégager de la boue, il était possible de réduire son adhérence, et donc de rendre plus efficace l’Hydrocanon principal d’Ophélia. Leur permettant ainsi de faire pivoter l’arbre, graduellement… et d’en faire tomber une partie dans le fleuve. La puissance du torrent, gonflé par la tempête, se chargerait du reste.
La voie libre, les Super Ananas se hâtèrent de rejoindre puis de traverser le pont. Non sans que Manon ne trouve une occasion de se plaindre…
— aaAAh, j'ai tellement hâte de rentrer au chaud !
...et de s’emparer de sa petite amie pour lui murmurer des choses qui ne vous regardaient absolument pas à l’oreille.
— Et qu'on puisse dormir ensemble l'une contre l'autre et se réchauffer en se faisant des ...
...avant de se rétamer magistralement dans la boue.
— OutCH
Après avoir étouffé un soupir désabusé, la petite postière s’agenouilla auprès de cette grande nouille pour l’aider à se relever... tout en lui chuchotant discrètement, histoire de la motiver... — Oui, oui, banane. On fera tout ce que tu veux... mais seulement si tu finis le trajet sans tomber. Alors tu te concentre bien à partir de maintenant, ou bien tu dors toute seule ce soir !
Le pont était dans un triste état. La violence du courant semblait à même de l’arracher aux piliers de soutènement. ...mieux valait ne pas trop y penser : pour l’heure, il tenait bon ! Aussi Astelle le traversa-t-elle à toute vitesse, avant d’empêcher ses camarades de prendre la direction du camp.
— C’est inutile ! Il y a un refuge, un peu plus loin ! Les organisateurs ont déjà dû s’y abriter. les informa-t-elle, en criant sous la pluie. C’est par-là, suivez-moi !
Le ciel soit loué, elle s’était renseignée autant que possible avant de venir, et avait pris connaissance des procédures de sécurité mises en place par les organisateurs. Sa nature studieuse et son souci des détails venaient de leur faire économiser un temps précieux.
Modération:
- Sur une note positive, Astelle interrompt sa dispute avec Manon - Elle admet que ce n’est plus le moment de bouder, parce que : la tempête - Les Super Ananas abandonnent la clef de l’épreuve de camping, sauvent un pauvre Roucool malmené dans les éléments qu’Astelle “suggère” de mettre dans une pokéball, pour lui permettre de se reposer. Et toutes ensemble, elles se dirigent vers le pont, pour constater que la route est bloquée. - Unissant leurs efforts, elles se débarrassent de l’obstacle, traversent le pont branlant, et puis, plutôt que d’aller vers le camp, rejoignent directement le refuge, puisqu’Astelle est déjà au courant de son existence. (Il faut bien que ça soit utile de toujours se comporter en petite première de la classe.)
Alex Kairapulin
Dresseur·euse Pulsar
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Shiva avait fini de consolider le pont , la glace ne tiendrait pas longtemps cependant avec ce courant elle allait fondre assez vite .
" -Caleb c’est ça ?vas-y si le pont se brise Shiva te rattrapera . . "
D’un ton si froid comme le souffle d’un momartik ,elle qui n’avait pas l’habitude de se soucier des autres , elle qui était toujours resté en retrait de toute personne ayant besoin d’aide , cette fois ci ça se déroulait devant ses yeux elle ne pouvait pas rester ignorante du spectacle enfin…
Elle si , Shiva non et si elle venait à contrarier la princesse ça en était fini d’elle , c’est comme si .. Elle était prisonnière de l'étreinte glacée de son pokémon , si Alex faisait un seul faux pas en dehors des attentes de Shiva ,elle finirait avec de sérieuses blessures , le petit Stalgamin avait évolué et l’âme si gentille qui l’habitait avait elle , bien évolué tout comme sa détentrice elle lui ressemblait beaucoup plus désormais , mais elle était coincé dans un mélange explosif , celui d’aider les autres , mais tout aussi mu par la haine qui provient de son maître . en plus des cicatrices de son passé qui ornait ses bras , allait s’y ajouter celle du Momartik si elle venait à être en colère mais les brûlures de glaces elle allait être d’une nature plus violente .
Alors elle l’a laissé faire ,si Shiva en avait décidé ainsi elle ne voulait pas remettre en doute ses faits et gestes , alors elle regarda les deux traverser le pont de son regard impassible et froid , Shiva quand à elle les encourage en tapant dans ses mains elle … Est bien trop optimiste ne se rends t’elle pas compte de la tempête qui est là ? Ne se rend elle pas compte que tout ce qui se passe ici est anormal ? Comment fit-elle pour garder cette joie que j’ai perdu depuis de nombreuses années ?
Caleb Firestorm
Dresseur·euse Nébuleuse
Messages : 144 Née le : 07/08/1999 Age : 25 Région : Kalos Pokédollars : 805 Stardust : 512 Stardust utilisés : 265 Equipe pokemon : Icone :
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Bon, adios le jeu de piste, la chasse au trésor, et ce n'était pas plus mal car, malgré mon ego de champion, cela me libérait de la contrainte de mon équipe. Quoi que, peut-être était-il moins risqué de passer du temps avec des types du genre plutôt qu'une tempête ? Après tout, cela faisait du challenge, on en manquait cruellement !
Avec Diamante, nous étions déterminés à rentrer au camp, à trouver un refuge de qualité. Notre avancée, avec mes deux collègues, nous emmena jusqu'à un pont extrêmement fébrile. La dresseuse de la Momartik avait lancé son Pokémon pour qu'il gèle le pont en espérant augmenter sa solidité partielle - ou du moins contestée. Cette dernière passa en premier, puis moi en second et Capucine ferma la marche, nous suivions tous ses dires. Toutefois, en remarquant l'état du pont, et ce, même sans le gel, je remarquais quelque chose :
— Des personnes ont dû passer avant nous... Le bois me parait encore moins résistant par endroit.
Je ne mis pas longtemps avant de le confirmer, en montant moi-même dessus. Diamante, plutôt horrifiée - elle qui ne montrait aucune émotion qui pourrait mettre à mal sa fierté -, était perchée sur ma tête, fortement accrochée. Elle me faisait mal ou me faisait manquer l'équilibre. Je me disais que j'aurais peut-être dû emmener Skurro, nettement plus débrouillard, tellement plus agile... Il allait vraiment me haïr en sachant tout cela.
Durant ce temps, je jouais au funambule sur un pont vraiment pas très solide, manquant de trébucher à chaque fois à cause des planches qui tournaient car il ne restait qu'un côté d'accrocher, voire celles qui ne retenaient plus rien et nous emmenaient davantage vers le fond qu'autre chose.
— En vrai, ça va. J'ai déjà vécu pire, dans la Jungle par exemple... eheh.
Même si j'étais un éternel fier, je ne pouvais me mentir. J'étais flippé, un peu. Ce n'était pas très rassurant comme endroit, comme moment à passer. J'espérais même qu'il n'y aurait aucun accroc mais comme vous le savez, généralement, les mauvaises surprises pouvaient apparaître dans les derniers mètres ou centimètres. Manque de contrôle ou énorme bourrasque de vent, je perdis l'équilibre, les planches roulèrent, et je trébuchais dans l'eau. Par réflexe, je réussis à m'accrocher quelque chose, mais le bas de mon corps était emporté par le courant et j'avais une Goupix qui allait me foutre la tête sous l'eau si elle continuait. J'aurais vraiment dû venir avec mon Capumain, vraiment, les stars, cela ne savait rien faire à part leur art et du drama.
Je tournais la tête en arrière, tandis que mes bras forçaient pour ne rien lâcher malgré la force du courant et... la température glaciale de l'eau qui me dévorait progressivement. J'espérais que les autres s'en sortiraient malgré tout, je ne pouvais pas être le seul à qui cela avait pu arriver tellement le pont manquait de stabilité.
— Par contre stoplait, m'écrase pas trop et dosio, même si je commence à me les geler, n'ose même pas me cramer les cheveux !
Bon allez, c'était le moment de montrer que ce n'était pas de la gonflette et que je soulevais vraiment de la fonte à la salle ! Je devais montrer que je méritais mon corps ! C'était maintenant ou jamais. Le torrent ne sera jamais aussi fort que moi, je n'aurais pas besoin de la Momartik pour me sortir de là, enfin.
@DiamanteAh mais j'suis une re-sta, c'est pas mon rôle de sauver les gens. Moi, je me fais sauvée. Ni plus, ni moins... Mais tranquille Caleb tu vas survivre, tiens le coup hehe.
- Caleb arrive au pont avec Alex et Capucine, voyant alors le pont être geler. - Ils suivent l'ordre énoncé par Capucine. - Diamante se positionne désespérément sur la tête de Caleb. - Malgré les efforts et la concentration, Caleb finit par basculer par dessus bord. - Il se rattrape in extremis sur le rebords de terrain. - Il est déterminé à montrer que ses muscles ne sont pas de la gonflette mais... et si le torrent est plus fort que lui ? La nécessité le fera peut-être accepter l'aide de Shiva.
Doucement, la paume de sa main gantée par une mitaine de motard ébouriffe tendrement la tignasse de Sheila Sakurai. Son intervention pour sauver le volatile touche beaucoup la duchesse qui ne manque aucunement la scène des premiers soins du Roucool. Effectivement, Astelle Dumas rapplique avec une merveilleuse idée pour transporter le blesser. Le capturer avec une Pokéball. L’albinos n’y a pas pensé, car elle n’a jamais été très attiré par les Pokémons qui n’ont pas l’attribut combat. Surtout que ce piaf est souvent la cause de dégradation sur sa moto grâce à ses déjections. Elle aurait pu laisser le volatile devenir une escalope de poulet, au moins le repas pour ce soir aurait été meilleur. Sauf que l’albinos a toujours eu un idéal d’aider son prochain, du moins ceux qui le méritent et ce saligaud de piaf en fait partit. Attrapant la sphère rouge et blanche abritant désormais l’oisillon, elle rétrécit l’objet en appuyant longuement sur le centre de l’objet afin de l’accrocher sur sa ceinture. Le bien de Dumas ressemble au vilain petit canard par sa couleur unique comparée au Luxe Ball de la noble. Le noir est bien plus joli à contempler que le rouge.
Lorsque le vent fait chavirer son chapeau de cowgirl, il se plaque contre son dos grâce au lacet autour du cou de la femme. Ayant déjà eu ce genre d’expériences et du nombre astronomique de couvre-chef qu’elle a dû racheter, Becky a trouvé la solution, un peu trop tard certes, mais désormais ce genre d’expérience est de l’histoire ancienne. Faisant tourner son bras droit afin d’au mieux, soulager la douleur de sa blessure de service, en silence, la rebelle suit le groupe en se jurant intérieurement de prendre autre chose que des bottes pour ce genre d’événements. Sérieusement, la boue au sol est tellement collante que l’albinos a failli perdre l’un de ses souliers à la manière d’une princesse de conte de fées. « Temps de m**de ! » râle la catcheuse qui est à nouveau victime de ce terrain extrêmement chiant. En tout cas, son panda n’a pas de difficultés à se déplacer. De plus, son pelage blanc est désormais de la couleur de la gadoue. Nom d’Arceus, Braun est en train de la trahir en changeant la coloration de ses cheveux. Elle pointe son index sur son petit élève et découvre avec horreur une branche d’arbre, assez grosse mais terriblement ridicule face à un tronc qui vole dangereusement contre son Pandespiègle. Au lieu de lui souffler un ordre, la lutteuse se précipite sur lui, s’élance dans les airs pour faire rebondir ses souliers de terre contre ce morceau de bois mort qui était poussé par le vent. D’un Dropkick, The Queen sauve le c*l de son ami.
Couverte de boue, surtout au niveau du dos et de son postérieur, elle se relève pour se rendre compte qu’un autre projectile, encore une branche, fonçait dangereusement sur la noble. Le bois se brise en plusieurs morceaux par une Tête de Fer de Braun. Tous deux effectuent un check pour se rendre compte comme des idiots que le groupe a pris de la distance. L’albinos croise ses bras, effectuant une moue un peu boudeuse, un peu déçue. Peut-être n’ont-elles rien vu ou peut-être qu’elles s’en fichent. Sûrement des amateurs de catch. Mais peu importe sur cette parenthèse fort inutile. Dégoupillant le bouchon de sa bouteille de whisky avec ses crocs, sa main récupère le couvercle et ses lèvres s’imbibent déjà du nectar acide qui lui redonne déjà de l’énergie. Ses cristaux rubis se baissent par le gémissement plaintif de son panda. « C’est pas de ton âge ! En plus tu as changé la couleur de tes cheveux, sale traître. » bougonne la duchesse Panabaker qui peste par la suite en déviant son visage à l’opposé de son Pokémon.
Par la suite, l’albinos rattrape son retard au pas de course. La pente abrupte portait bien son nom, si bien qu’avec la gadoue, la cowgirl n’arrêtait pas de glisser et qu’elle se demandait si elle arrivait au moins à gagner quelques centimètres en montée. Fort heureusement, ce n’est qu’une impression mise à part que Becky en a beaucoup suer pour cet obstacle ressemblant à de la broutille. Les catcheuses riraient sous son nez en la voyant galérer de la sorte. Heureusement, les pimbêches ne sont pas ici. Franchissant le sentier étroit qui côtoie une berge, puis d’encore un peu de marche, Becky la retardataire qui préférait se battre contre mère nature au lieu de bosser en équipe finit par découvrir le couple qui se coordonnait pour faire tomber un tronc d’arbre vraiment impressionnant. Effleurant l’arête de son nez avec son pouce, le sourire de The Queen se dessine sur sa face cadavérique. Frottant sa botte droite sur le sol, frappant son poing gauche dans le ventre de sa main droite, la catcheuse vient d’avoir une petite idée afin de gagner le round.
« Braun, Rengorgement. » gronde d’un ton autoritaire l’héritière de la famille Danvers. De cet ordre, le petit panda inspire un grand coup, dépose son poing droit sur le sol puis rassemble ses forces. « Tu vois les racines du tronc ? Coupe les avec Tranche. Imagine que c’est une nouvelle épreuve pour affronter un jour le champion Takeo. » explique la Reine du Ring en ne quittant pas un seul instant de ses billes de sang son élève. Découvrant que le petit bonhomme est prêt à l’offensive, le vampire pointe son index sur la cible sans faire travailler un peu plus ses cordes vocales. Non. Il y a juste le rugissement de Pandespiègle qui arrive avec peine à se faire entendre dans cette mystérieuse tempête. Ses griffes armées, le petit bout fonce sur sa cible, comme le ferait un héros de bande dessinée détenant des griffes d’un métal très résistant. Une fois proche, Braun abat ses outils, ses griffes, ses armes dans les racines à plusieurs reprises tout en gueulant férocement de colère. Une base se coupe, la deuxième meurt dans la foulée, une troisième tige bien plus coriace que les autres finit par céder.
L’impressionnant obstacle, du moins une partie, finie tremper dans le fleuve par le travail d’équipe des Super-Ananas comme le dit si bien la postière qui a réussi à voler le cœur de l’amie de Becky. Attrapant son compagnon pour qu’il s’accroche à son épaule gauche et non la droite qui est actuellement douloureuse, Becky Caledonia Panabaker débute la traverser du pont. Cette transition entre les deux côtes n’a pas été une mince affaire. Disons que la solidité de cette œuvre laisse cruellement à désirer à cause de ce temps pourri. Durant son périple, une infime partie du sol s’est effondrée, entraînant le pied, la cheville, la jambe de la cowgirl qui s’est croutée comme un déchet. Râlant dans sa barbe invisible, Becky arrive à s’en sortir sans trop de problèmes et un grand soupir de soulagement ressort de ses lèvres envoûtantes une fois l’histoire du pont derrière elle.
Voulant rejoindre le camp, Astelle l’en empêche, prétendant qu’un refuge se trouve un peu plus loin de leur position. Si cet abri est plus solide que des tentes, Becky ne dit pas non pour s’y diriger. Alors, d’un hochement de tête, la cowgirl suit miss Dumas, sans trainer cette fois. En tout cas, une chose est certaine. Si Becky revoit sa sœur jumelle Cornelia, cette dernière se donnera à cœur joie pour se venger. Un camp de vacances tranquillou hein ? Foutaise ! Ça ressemble à un début d’enfer. De ce temps colérique qui refuse d’y émettre les derniers faibles rayons du soleil, la catcheuse éclaire le chemin avec l’une de ses lampes de poche. Ça permettra peut-être à son amie buveuse d’éviter de se casser à nouveau la gueule. « Pourtant, la météo annonçait un début de soirée calme. » annonce Becky au groupe. « J’ai jamais vu un temps pareil. C’est toujours comme ça à Lumiris ? » Arrivant sans gêne à tenir la cadence grâce à l’entraînement qu’elle a subi en tant que lutteuse, la demoiselle qui se plaignait du temps se rendit compte d’une terrible réalité. « Ma moto bordel ! Faites qu’elle survive à cette tempête… » déglutit l’albinos en imaginant retrouver sa belle Harley en piteux état.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Résumé:
- Becky garde donc le Roucool dans la Pokéball. - Elle se bagarre contre mère nature en compagnie de Pandespiègle. - Pandespiègle aide à couper les racines du tronc avec Tranche renforcée par Rengorgement. - Le pied de Becky jusqu'à son genou traverse le pont. Son genou sera égratigné mais rien de méchant. - Elle éclaire le chemin avec une lampe de poche, je considère qu'avec une tempête et l'heure qui dépasse 20h, la lumière est faible. - Becky se contente de suivre Astelle.
La rockeuse fut heureuse et soulagée qu’au final elles se serraient toutes les coudes, émue que sa mentor lui ébouriffe les cheveux elle ne râla pas lui répondant par un câlin, approuvant la décision de Manon de déguerpir, ce qui valait mieux au vu des conditions météorologiques, elle n’eut point le temps de répondre qu’elle se fit aussitôt embarquer par l’athlète. Le déluge et les bourrasques manquèrent de faire voler Athéna qui se raccrocha à sa dresseuse, la sportive la fit aussitôt rentrer dans sa pokéball ne voulant prendre aucun risque, en suivant Manon elle faillit tomber au moins 5 fois dans les flaques et dans la gadoue . Voyant la postière mettre le roucool que transportait la catcheuse dans une pokéball elle approuva d’un signe de tête, il était impossible de l’entendre à cause du vent , plissant les yeux à cause de l’averse cinglante elle remarqua néanmoins la difficulté de la postière à avancer, la guitariste lui attrapa le bras et la soutient pour avancer, hors de question de la laisser derrière, elles étaient une équipe, de plus Astelle semblait être la seule à connaître les lieux. Elle lui fit un petit sourire désolé de l’avoir attrapée ainsi :
- Désolée, on ne se connaît pas encore très bien , mais il est hors de question que l’on perde un membre de l’équipe en chemin , je ne me le pardonnerais pas !
Les Super Nanas courraient, franchissaient les obstacles tout en essayant de ne pas se perdre, voyant le pont au loin et avertie par Astelle; Sheila accéléra la cadence et écarquilla en voyant l’arbre immense qui s’était écroulé.
“— Les filles ! On peut pas escalader, c'est trop risqué ! Attaquons ensemble le tronc avec nos pokémons et ça devrait être vite réglé !”
La rockeuse approuva les paroles de Manon et ne perdit pas une minute . Elle sortit sa petite Feunnec, qui fut rapidement trempée, elle se secouait, elle aimait l’eau mais pas en si grande quantité, la feunnec restait à distance du pingoléon qui avait déjà commencé le travail avec le draco.
- Athéna utilise charge, imagine que c'est un punching ball ! Courage tu peux le faire ma grande ! On va passer tous ensembles !
Les encouragements lancés par l’équipe à leurs pokémons avait l’air d’être productifs, la renarde fonçait et griffait le tronc tandis que les autres pokémons utilisaient des attaques variées . Voyant le travail d’équipe fonctionner et le tronc dégagé la jeune femme félicita tous les pokémons et suivit à nouveau Astelle en qui elle plaçait toute sa confiance .
- Bravo les filles on a réussi ! Bravo Ophélia et Braun ! Bravo à tous vous êtes les meilleurs ! MAINTENANT ON SE BARRE AVANT DE FINIR EN COMPOTE DE DRESSEURS !!!
Traversant rapidement le pont, elle souffla à son mentor pendant que Astelle et Manon avançaient, la petite guitariste était soulagée de voir le bout du tunnel et avait hâte de se rentrer au chaud, sa nervosité avait disparue ne laissant que du positif
- Becky ça va aller on est bientôt arrivées ! Quand on sera arrivées je propose qu’on file toute dans des plaids !
Suivant Astelle qui connaissait les lieux , la cadette du groupe piqua un sprint en entraînant Manon et la duchesse , ouvrant d’un coup de pied la porte du refuge, les cheveux trempés, les jambes et les bras égratignés couverts de boue et de feuille, la petiote n’en avait que faire des regards poussant ses coéquipières dans l’habitation afin de les mettres à l’abri. Faisant un check-up rapide elle constata que tout le monde semblait sauf , néanmoins le genou d’Astelle la préoccupait tout comme l’épaule de Becky , préférant les laisser se remettre de la tempête elle leur fit un immense câlin et salua les autres équipes ainsi que les organisateurs avec un sourire chaleureux .
- Salut ! Je suis soulagée que la plupart d’entre nous soient arrivés sains et saufs , est ce que vous allez tous bien ??
La demoiselle à la crinière fauve réalisa que sa guitare, sa précieuse guitare était restée au camp, ses yeux se firent un brin larmoyant puis elle essuya rapidement son début de larme, le plus important étaient qu’ils soient tous en vie et en sécurité . Elle ramena des plaids et des boissons et des boissons chaudes à ses coéquipières sans oublier de prendre un peu des nouvelles de tout le monde, elle avait beau ne pas bien les connaître elle ne pouvait s’en empêcher c’était dans sa nature . Elle s’inclina légèrement devant ses compagnes avec un regard sincère.
- Merci infiniment d’être restée avec moi, je n’ai pas été d’une grande aide mais si vous avez besoin de quoi que ce soit ...n’hésitez pas les super nanas ! Merci à toi Astelle de nous avoir guidé, sans toi ...sans vous ça aurait été une catastrophe..alors même si on se connaît depuis quelques heures..Merci à vous vraiment, vous êtes des personnes géniales changez pas ! Je vous aurais bien joué un morceau mais…
Elle ne pu terminer sa phrase, son coeur était serré, la prunelle de ses yeux était probablement détruite à l’heure qu’il était. La rockeuse se reprit : ce n’était pas le moment de flancher et personne n’avait besoin de son petit ego qui pleurait sa guitare. Alors silencieusement elle sécha le poil gorgée d’eau de Athéna qui se frotta contre elle afin de la rassurer, elle sourit gentiment à ses nouvelles amies afin de les rassurer.
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Dismas R. Steele
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Messages : 263 Née le : 10/07/1978 Age : 46 Région : Unys Pokédollars : 2060 Stardust : 908 Stardust utilisés : 320 Equipe pokemon : John Kalandra Icone :
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Messages : 263 Née le : 10/07/1978 Age : 46 Région : Unys Pokédollars : 2060 Stardust : 908 Stardust utilisés : 320 Equipe pokemon : John Kalandra Icone :
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Messages : 263 Née le : 10/07/1978 Age : 46 Région : Unys Pokédollars : 2060 Stardust : 908 Stardust utilisés : 320 Equipe pokemon : John Kalandra Icone :
"On embarque le coffre et on se taille d’ici ! Je n’ai pas envie de perdre plus de temps sous cette tempête !"
Il devenait difficile d’avancer. Le chemin du retour était compliqué. Boueux. Dismas était trempé jusqu’aux os. Ses vieux os. Il en avait marre. Mais ils allaient montrer à ces petits jeunes qu’ils - avec Fabien - n’étaient pas hors jeu et hors compétition. Ça valait le coup. Surement. Principe stupide, mais c'était surtout une question d'orgeuil, il était parfois un vieux con.
"Ah oui, la rivière a triplé de volume. Ça va être intéressant pour rentrer, tient."
En fait, le pont était détruit, enfin, difficilement praticable. Et il y avait du monde à côté. Pas tout le monde, mais c’était toujours ça. Surtout, ils semblaient aller "bien", à une exception près.
"Pas mal les réparations les gars ! Mais visiblement un peu trop dangereux pour certains."
Dans une remarquable démonstration d’agilité (de chance, en fait - on parlait d'un vieux un peu fou qui marchait sans trop de précautions sur un pont flissant au milieux du vent), il s’approchait du jeune homme pour le tirer en dehors des flots, aidé par le pokémon glace qui ne semblait pas très commode. Elle mettait John sur les nerfs, et le militaire avait appris à respecter les intuitions du moustillon. D'un autre coté, sans elle, le duo d'humain serait certainement tombé à l'eau, alors il n'allait pas trop se plaindre non plus.
"Bon, le pont, c’est trop casse-gueule, et j’ai vraiment pas envie de nager pour vous récupérer."
Mais il le ferait quand même. Dans un coin de sa tête, il nota de trouver un contact qui pourrait lui dégoter un stage d'intervention en cas de tempête ou quelque chose du genre. Visiblement, ca risquait de servir ic.
"Je crois que j’ai vu un abri plus ou moins en dur en aval. On sera un peu plus à l’abri qu’ici."
Au milieu du vent, des branches et des troncs qui volaient. Il l'avait noté à l'allé, il prêtait attention à de nombreux détails. Impossible d'être un bon espion sans avoir une bonne perception et une excellente mémoire !
"Fabien, tu fermes la marche histoire qu’on ne perde pas un des jeunes ?"
Il était nécessaire de hurler pour se faire entendre. Mais il était nécessaire de bouger. Lui en tout cas aller bouger, en espérant que les autres étaient assez malins pour le suivre.
TLDR: Dirige son groupe vers le pont Constate la situation Ramasse Caleb avec l’aide de la mormatik (et de sa bonne étoile) Décide d’aller vers la maison proche de la rivière, comme il trouve que le pont c’est trop dangereux, en invitant tout ce beau monde à le suivre.
Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
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Motivée par les menaces d'Astelle, je suis obnubilée par le refuge. Rien ne m'enlèvera ce désir égoïste d'atteindre l'abri, ni même nos collègues partis à la chasse au trésor. Après tout, c'est de leur faute, ils n'ont qu'à pas poursuivre bêtement l'épreuve – et je dis pas ça parce que j'ai le seum de ne pas avoir eu la récompense.
À notre arrivé au pont, je constate immédiatement son état lamentable causé par la tempête. Malgré la fragilité des fondations, il semble encore possible de le traverser.
« Allez vite les filles ! Faut rejoindre le camp ! »
Soudain, Astelle prend l'initiative de se lancer, se précipitant de l'autre côté de la rive avant de se retourner vers nous.
« C’est inutile ! Il y a un refuge, un peu plus loin ! Les organisateurs ont déjà dû s’y abriter. les informa-t-elle, en criant sous la pluie. C’est par-là, suivez-moi ! - ... QU-OOOII ? » je crie avec une voix qui déraille.
Les rafales de vent me rendent sourde.. Tout ce que j'ai pu comprendre, c'est que l'ex petite postière connait la destination exacte. Pouvant la suivre les yeux fermés, je lui fais confiance sans l'ombre d'un doute.
« OK MA POUPETTE ON ARRIVE »
Sheila passe en deuxième. Malgré sa grande taille, elle semble aussi légère qu'une plume et traverse sans grande difficulté. Mais qu'en-t-il de Becky et ses soixante-trois kilos de muscles ? Même si la plateforme tremble à son passage, elle parvient quand même à atteindre ses congénères. Plus qu'à moi et Ophélia.
« J'te rentre pour cette fois-ci Ophé', t'inquiètes j'te r'ssors juste après mais comme ça, c'est plus prudent ... »
Je sors la pokéball du Pingoléon avant de la rappeler. Je prends une grande inspiration en m'empêchant vainement de regarder l'eau déchaîné filant sous le pont.
« Allez ... J'y vais. »
Je tape mon meilleur sprint, sans prendre en compte les pierres branlantes sous mes pieds. Faisant exactement le même poids que mon acolyte albinos, le pont ne devrait pas s'effondrer. Malgré le vent et les branches d'arbre qui fouettent mon visage, je poursuis ma route jusqu'à ce que je me jette dans les bras d'Astelle.
« OUF. »
J'ai le cœur qui bat à tout rompre. À tout moment, j'aurai pu me faire embarquer par la rivière impétueuse. Maintenant, je suis saine et sauve et le plus dur est accompli. Nous sommes au bout du chemin, bientôt nous serons au chaud et protégés de la tempête. Puis sur la route, Becky fait une remarque intéressante.
« Pourtant, la météo annonçait un début de soirée calme. J’ai jamais vu un temps pareil. C’est toujours comme ça à Lumiris ? »
Je lui répond en hurlant alors qu'elle est à quelques mètres de moi.
« C'EST VRAI ÇA T'AS RAISON, NAN C'EST VRAI QU'À LUMIRIS LE TEMPS IL EST PAS COMME ÇA, LA DERNIÈRE FOIS OÙ ÇA A DÉGÉNÉRÉ, C'ÉTAIT ... »
... à la Centrale, lorsque celle-ci a explosé. Ce temps qui change si soudainement, ne serait-il pas causé par des humains ? En l'occurrence, par la team Mistral ? Cela semble si impromptu que je peine à croire en ma théorie. J'abandonne le sujet lorsque nous atteignons enfin le refuge.
***
Je pousse un râle de soulagement. Nous sommes si soulagés que nous nous échangeons un câlin collectif, initié par Sheila. Même si on est trempé de la tête au pied, cet accolade nous réchauffe un peu. Nous sommes accueillis par les organisateurs qui nous prêtent des serviettes et proposent une petite boisson chaude.
« Oh ! Un p'tit café, ça serait super ... »
L'adorable Sheila nous apporte des couvertures ainsi que les breuvages une fois préparés. Je la remercie avec un grand sourire et des yeux brillants de reconnaissance. Comme c'est agréable les personnes douces et bienveillantes.
« Merci infiniment d’être restée avec moi, je n’ai pas été d’une grande aide mais si vous avez besoin de quoi que ce soit ... n’hésitez pas les super nanas ! Merci à toi Astelle de nous avoir guidé, sans toi ... sans vous ça aurait été une catastrophe ... alors même si on se connaît depuis quelques heures ...Merci à vous vraiment, vous êtes des personnes géniales changez pas ! Je vous aurais bien joué un morceau mais … »
Je ressens dans sa petite voix un pincement au cœur. Quelle tristesse de savoir que son instrument le plus cher s'est fait dégommer par une mauvaise météo. Je tapote l'épaule de la jeune fille, compatissante.
« T'étais pas inutile, ma grande. Tes ondes positives et tes encouragements nous ont aidé à progresser. Ch'uis sûre que si on était allé jusqu'au bout de la chasse au trésor, on aurait gagné ensemble. »
Juste après, je prends des nouvelles de mon amie catcheuse en sirotant mon café brûlant.
« Ça va toi ? Comment va ton bras ... ? »
Et très vite, j'écourte notre conversation quand j'aperçois la blessure au genou d'Astelle. Je me précipite à son chevet, l'invitant à s'asseoir sur une chaise pour analyser ses égratignures.
« C-comment tu t'sens Astelle ? Ça fait mal ? »
Je pose un genou par terre pour me mettre au niveau de la blessure. C'est avec un minois inquiet que je contemple ma mie, sans me soucier du énième rhume qui s'empare de mon nez ni même de mes vêtements souillés par la pluie et la boue.
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
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Les portes du refuge se refermèrent derrière elle. Les parois épaisses muselèrent le cri de la tempête. A l’intérieur, on s’éclairait à la bougie. Les membres du comité d’organisation s’activaient, et distribuaient consignes, vivres et couvertures chaudes aux derniers-venus. On demandait s’il y avait des blessés, et on s’échinait à réactiver le groupe électrogène.
Astelle, de son côté, ne ressentait pas le besoin que l’on s’occupe d’elle... ...et elle n'avait certainement pas envie qu'on la réconforte ! Après avoir adressé un sourire poli à Sheila, et s’être séparée bien vite de son accolade, la jeune fille repéra un coin où elles pourraient toutes s’installer. Une fois séchée sommairement, elle préleva la trousse de secours dans son sac. Son petit esprit logique fonctionnait sans accroc. Tout d’abord, elle devait soigner son genou. Ensuite, elle irait faire son possible pour le bras de Becky. Dans cet ordre-là, parce que seule une imbécile s’occupait des blessures des autres avant de traiter les siennes, au risque de se laisser distraire par la douleur. Et finalement, elle chercherait comment installer le Roucool sauvage. Ses blessures n’avaient rien de critique, mais il aurait besoin d’un coin tranquille, de nourriture et de repos.
A la lueur des flammes, la petite postière examina les écorchures qui marbraient sa peau tendre. La peau s’était fendue et suppurait d’un liquide clair, mais tout le genou lui était douloureux. La chute avait été brutale... et Astelle garderait une vilaine ecchymose de cet incident. Lèvres pincées, installée sur un petit canapé qui pouvait également servir de lit, elle rassembla de quoi nettoyer la plaie. Elle n'avait pas grand chose : quelques produits pharmaceutiques, des bandages et pansements propres, et une demi-bouteille d’eau qu’il lui faudrait songer à faire remplir auprès du comité d’organisation. Lesquels, un peu plus loin dans le refuge, se débrouillaient déjà pour faire chauffer des casseroles, préparer du chocolat chaud ou du café aux derniers arrivants.
Concentrée, Astelle allait s’attaquer à sa plaie, lorsque… — C-comment tu t'sens Astelle ? Ça fait mal ? lui demanda Manon d’une petite voix inquiète, en s’agenouillant à son chevet.
...et tout à coup, Astelle sentit la fatigue la rattraper. Son besoin viscéral de rester forte, parut fondre... comme neige au soleil. Les autres n’avaient pas le droit de la chouchouter. ...mais les autres, ce n’était pas Manon.
— ...ça fait plutôt mal, oui, confirma la petite postière en affichant une moue chagrine. Ses épaules s’affaissèrent, et la jeune fille se laissa à demi tomber en avant. Passant ses bras autour du cou de Manon, pour appuyer doucement son front contre le sien. — ...heureusement qu’on s’est dépêchées de rentrer, continua-t-elle, avec une vraie voix de petite nunuche. A ce rythme-là, je ne sais pas combien de temps j’aurais tenu bon dehors… Un pieux mensonge, elles le savaient toutes les deux. La petite postière aurait tenu le coup, aussi longtemps que nécessaire.
Astelle Dumas n'était rien, sinon un petit bout de femme coriace... ...mais là, elle voulait manifestement se faire dorloter.
Astelle:
- Après avoir réuni quelques serviettes et couvertures, Astelle trouve un petit coin composé de sofas, table basse et bougies - Elle s’y installe pour se soigner, mais avant d’avoir pu commencer, Manon vient s’enquérir de son état. - Elle aidera à traiter Becky et le Roucool si ce n’est toujours pas fait, une fois sa propre plaie bandée.
« T'étais pas inutile, ma grande. Tes ondes positives et tes encouragements nous ont aidé à progresser. Ch'uis sûre que si on était allé jusqu'au bout de la chasse au trésor, on aurait gagné ensemble. »
Les paroles de l'optimiste et gentille Manon te firent sourire, voyant que Astelle ne souhaitait pas de proximité tu l’avais vite relâchée Tu avais été probablement trop tactile et surtout rentrer trop brusquement dans son espace personnel , bien sûr cela te pinçait le coeur mais tu comprenais, ce n’était pas tout le monde qui aimait sympathiser rapidement et se faire toucher. Tu essuya les larmes qui te perlaient au coin de l’oeil et adresse un chaleureux sourire à Manon qui te regardait avec reconnaissance et lui tapote l’épaule avec un regard pétillant de gentillesse :
- Ahaha merci c’est gentil tu me rassures ...mais tu as bien aidé avec ta prise d’initiative et Ophélia aussi d’ailleurs, tu pourras lui donner cette baie Framby de ma part s’il te plaît ? Et hum...dire à Astelle que je suis désolée de l’avoir dérangée ainsi...c’est pas grand chose mais voilà des cookies pour vous deux..régalez-vous et n’oublie pas de désinfecter tes blessures, je vais laisser Astelle s’occuper de toi , je vais me charger de Becky et de ce Roucool …
En effet tu avais vite compris que la petite postière n’appréciait pas vraiment que l’on soit tactile avec sa mie, tu espérais tout de même avoir une bonne relation amicale avec ces deux adorables personnes. Chassant les émotions négatives tu essayes de rester positive en te disant que tu te trouverais une autre guitare, le seul problème est que ce ne sera jamais la même chose et tu le savais au fond de toi. Éclairée par la lumière des bougies , tu fouilles dans ton sac et trouve de la vodka et quelques autres biens nécessaires au soin de premier secours des humains, tu prends tes instruments et te tourne vers la duchesse avec un sourire que tu espères rassurant et positif. Au moins tu avais quelqu’un d’amical avec toi , même si tu appréciais tout le monde y compris Astelle et Manon.
- Bon , je vais m’occuper de ta jambe et ensuite de ton bras , je ne vais pas te mentir ce sera pas agréable mais si on ne s’en occupe pas ça va empirer...je vais d’abord désinfecter les éraflures .
Armée d’une compresse hygiénique tu désinfecte les éraflures de la jambe en question puis tu mis des bandages à la jambe . Tu te laves les mains puis prends la crème apaisante et en mets une noix au creux de ta paume, enfin tu l'applique sur le bras blessé massant pour bien faire pénétrer le produit. Tu couvres également cette zone de bandages par précaution, une fois ton travail de docteur du terrain, tu servis de la vodka dans un petit gobelet que tu tendis à ton cher mentor avec un petit sourire .
- Merci de ta patience Becky, c’est pour toi, je te rassure je n’utilise pas l’alcool uniquement comme désinfectant. Ton bras m’inquiète quand même...tu es sûre que ça ira ? Si ça continue va voir un toubib ...j’espère que tu guériras vite ! Bon au tour de notre cher roucool ! Si tu as un doute pour Braun je peux essayer de l’examiner si tu veux !
Ouvrant la pokéball, tu examines avec plus d’attention le rescapé de l’orage et lui caresse les plumes afin de le rassurer. Il n’avait aucun problème de statut ni paralysie ni poison et semblait éveillé, tu lui donnais une potion, le volatile cligna des yeux et semblait avoir repris un peu du poil de la bête. Tu le caresses à nouveau en même temps qu'Athéna buvant un gobelet de manzana qui te réchauffe jusqu’aux orteils espérant que tout le monde va bien.
Désormais à l'intérieur, trempée de la tête aux pieds, la daronne inspecte l'extérieur qui dévoile un spectacle à la limite d'être apocalyptique. Ses pensées sur sa moto ne sont plus d'actualité. Non. Certainement plus. Ça lui rappelle les histoires de son paternel à propos d'une bande de dégénérés qui ont tenté de glacer des villes d'Unys pour un stupide idéal. Est-ce la même chose ? Inquiète intérieurement, l'albinos repense à sa fille qui est gardée par le vieux couple des Hudson à Kishika. Elle espère de tout cœur que cette affreuse tempête ne touche pas cette zone. Heureusement, Exilar est très éloignée du village paisible. Tapotant ses doigts contre les rebords de la fenêtre, Becky remercie un des organisateurs qui lui tend un thé bien chaud ainsi qu'une serviette.
Donnant la tasse à Braun, elle s'essuie énergétiquement les cheveux de neige avec la serviette détenant une couleur similaire à sa tignasse. Remarquant que sa chemise blanche commence à être transparente, elle soupir de soulagement que sa veste sans manches en cuir noir cache bien ses deux formes généreuses. Ça permet d'éviter les regards d'autrui ainsi que la gêne que pourraient ressentir les autres et non Becky. Disons que la femme s’en fout que son haut de sous-vêtement soit visible. C’est pas comme-si elle se trimballait en soutif en se battant sur un ring. Une fois à peu près sèche, du moins pour son visage et ses cheveux, sa tronche en reflet sur la vitre manque de lui faire une crise cardiaque. Nom d’Arceus qu’elle est laide avec son mascara qui vient de couler, formant des larmes noires sur ses joues. Franchement, la noble ne reprendra pas cette marque coûteuse pour faire les contours des yeux de panda.
Ne disant rien à la remarque de sa deuxième élève Sheila, dont la première est Amarelys, l’albinos pense déjà à offrir un instrument de rechange à la petite énergétique. Bien entendu, Becky n’en dira rien pour garder la surprise à cette demoiselle beaucoup trop gentille et innocente. À un moment donné, son côté trop gentil va finir par la dévorer de l’intérieur. Il faudrait que Sheila Sakurai montre un peu plus les crocs. « C’est matériel, au moins tu n’as rien. » rétorque la duchesse à miss Sakurai en continuant de fixer l’extérieur. Puis, de ses paroles vient s’ajouter un petit câlin de Braun qui enlace le bas de la jambe de la guitariste. Il souhaite lui remonter le moral et ce serait mentir de dire que c’est sans effet en découvrant sa jolie bouille. Braun a beau à faire le caïd, il demeura tout de même un ourson adorable.
Embibant à nouveau ses lèvres dans le thé bouillant dont la tasse a été reprise avant que le panda ne câline la rockeuse, ses billes de sang dévient de la direction de l’extérieur pour s’orienter et arrêter leur course sur sa pote Manon. « Juste une broutille… » commence à répondre la cowgirl qui n’a même pas le temps de poursuivre sa phrase par la précipitation de Dubell auprès de son palpitant Dumas qui semble elle aussi blessé. Un maigre sourire revint orner sa face, car le petit couple lui remémore son épouse Opale qui est encore à Unys. Très vite, ses pensées sur sa femme éclatent à la manière d’une bulle de savon au moment où l’infirmière Sakurai vint à son chevet pour s’occuper des blessures de la Reine du Ring. D’ailleurs elle se permet même d’avouer que les soins ne seront pas agréables. Attend ? Becky c’est pas une chocotte, sauf quand une aiguille se pointe pour un vaccin ou une prise de sang. Les petits trucs métalliques ne sont pas son truc. « Nan mais Sheila, tu m’as pris pour une faiblarde ou quoi ? C’est pas une blessure de la sorte qui va me faire geindre comme une gosse. » gronde mécontente Becky qui n’aime pas être sous-estimée.
Se laissant aux petits soins de son élève, elle poursuit en même temps la dégustation de son thé qui lui procure une baisse de stress considérable à propos du temps de dehors. Par la suite, ressemblant presque à une momie, la cowgirl confie la Pokéball du Roucool à la petiote. « Arrête de t’inquiéter pour moi. Je suis une grande fille. » ordonne le maître à son disciple. « Occupe-toi plutôt du Roucool. Il me semble l’avoir vu se prendre un tronc d’arbre en pleine gueule avant de s’effondrer sur le sol dans un atterrissage forcé. Quant à Braun, il pète la forme. » Bon, pour le sujet du toubib, la catcheuse l’a déjà fait en consultant le doc Ewan Bannermann pour être certaine d’avoir un excellent avis médical au lieu d’être replongée dans une retraite forcée. Là, actuellement, son épaule ne devrait plus poser de problèmes. Sauf bien entendu en forçant trop sur cette partie du corps, ce qui a été malheureusement le cas lors du jeu de parcours. Mais quelle idiote nom d’Arceus.
Constatant que son paquet de clopes est ruiné et que sa bouteille de whisky est tombée dans l’eau après avoir traversé sa jambe dans le plancher du pont, la poissarde se saisit de la bouteille de vodka pour en verser un peu dans son thé. Quoi ? Vous avez jamais vu ça ? Maintenant c’est chose faite. Le goût est désormais encore plus corsé, réveillant chaque partie de son corps, lui donnant un surplus d’énergie. « Merci pour la vodka Sheila. Ohé ! Les amoureux ! » Interpelle Becky au jeune couple en lançant gentiment le récipient en verre à moitié plein en direction de Manon. Après avoir sorti son portable pour appeler le vieux couple afin d’avoir des nouvelles de sa fille, le réseau pourri l’en empêche. Tch…pourquoi ça n’étonne pas The Queen…
Sortant de son point de guet, la duchesse Panabaker décide d’apporter son aide aux organisateurs. C’est-à-dire préparer à nouveau du café, surtout du thé, faire l’inventaire de la pharmacie de secours, et le plus important qui est de se reposer un minimum pour récupérer un peu. « Il y a d’autres abris comme celui-ci avant le passage du pont ? Disons que nos autres camarades ne sont pas encore rentré… » questionne-t-elle à l’un des organisateurs.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Résumé:
- Becky prend un thé et essuie ses cheveux une fois à l'intérieur de l'abri. - Elle se laisse soigner par Sheila puis donne la Pokéball du Roucool à cette dernière. - Recevant la bouteille de vodka, elle en verse un peu dans son thé et lance gentiment la bouteille à Manon. - Becky aide ensuite les organisateurs.
C'est officiel, on est dans la merde. Non, mais il n'y a personne qui a regardé la météo avant d'organiser cette réunion de merde ? Quoi, merde ? Je le dis beaucoup, mais comme c'est dans ma tête, ça ne regarde que moi.
Comme le vieux le dit, on ne va pas laisser le trésor là. Il n'a pas l'air max lourd, du coup, je me penche pour le sous-peser et ... passable. Je le prends dans les bras et c'est pas beaucoup plus lourd qu'un sac de riz grand format, donc je devrai pouvoir me débrouiller sans trop de problèmes.
Quand on arrive devant la rivière ... Enfin, ce qui était une rivière, autant dire que ça ressemble plus à un Leviator complètement déchaîné. Je regarde mon Moustillon, le Moustillon du vieux et le Voltali du moins vieux ... Je ne me vois pas surfer sur la tête de mini pokémons, le Voltali pourrait juste lâcher une attaque électrique qui tuerait tout le monde ...
"Une id-..." j'allais demander si quelqu'un avait une idée, quand le Vieux-vieux ... Faudrait vraiment que je l'appelle par son nom, ça devient n'importe quoi. Quand Dismas se lance en avant pour sortir un cadavre ... enfin, je veux dire un mec de l'eau. Y a d'ailleurs un pokémon qui lui donne un coup de main.
Je ne lui dirai pas que si quelqu'un doit nager, ça sera sûrement moi. Mais je m'approche quand même pour voir si y a besoin de faire un truc pour aider.
"Ça va, mec ? " je demande au (presque) noyé. Il ne faudrait pas qu'il se soit pété un truc, on serait dans la merde de devoir le trainer.
Quand le vieux nous parle de l'abri qu'il a vu, je hoche la tête. Espérons juste qu'on rentre tous dedans. Je zieute les gens autour de moi ... c'est vraiment mal organisé cette merde. Sérieusement, qui a eu l'idée géniale de faire ce genre de camp de la mort. Si on avait été prévenu, j'aurai au moins préparé de quoi survivre à la sauvage !
Je me place derrière Dismas, vu que je me trimbale le trésor et je suis prêt à y aller. Sérieusement, vivement qu'on soit à l'abri, parce que si j'aime l'eau, j'en ai marre de ce vent !
Alex Kairapulin
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Messages : 145 Née le : 23/08/1996 Age : 28 Région : Lumiris Pokédollars : 1223 Stardust : 446 Stardust utilisés : 325 Equipe pokemon : Icone :
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Evidemment après être passée Caleb lui passe par dessus bord , Shiva elle prends le petit Goupix dans ses bras pour la sortir de l’eau et essaie de sortir de l’eau en vain . Je me facepalm à la vue de tout cela je suis désespérée face à tant d’incompétence surtout quand on essaie de faire le beau . J’ai cru comprendre que les autres veulent aller à l'abri bon choix et très pertinent pour une fois . J’avais très peu confiance avec ces types surtout si c’était le genre de la maison de se la péter et de donner des ordres , bref ça m’arrange d’être sur l’autre rive .
" -Faites ce que vous voulez j’vais au camp voir si il y à des choses utiles à récupérer j’vous rejoins après."
De la folie pur oui mais j’en ai rien à faire j’préfère ça que d’me coltiner ces quatre mec , Capucine j’la supporte seulement parce qu’elle parle pas et ça ça me fait plaisir nan les des mecs qui crient et à coup sur vont vouloir nous impressionner très peu pour moi .
J’me dirige donc vers le camp et le chemin va me permettre de réfléchir rapidement à ce qu’il se passe réellement ici . Une deuxième Windoria ? Non pas possible du moins , peu probable que Mistral soit là dessous , le temps ne se calmait pas et le ciel était d’un noir profond , j’me prenais des coup de branches sur les bras et jambes une douleur supportable bien évidement même si je ne manque pas de tomber plusieurs fois , les coups de battes eux faisait bien plus mal dans mes souvenirs . La dame du camp qui me regardait arriver avait un air hébété de me voir ainsi traverser comme si tout allait bien alors que non ce temps m'inquiétait quelque chose me troublait ici c’est pas naturel.
" -Est-ce qu’il y à des choses à rapporter à l’abri les autres y sont partis j’peux porter un sac ou deux si vous voulez nous n’avons que le chemin à faire ensemble.."
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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L’abri en dure tient bon. Construit de poutre de bois, vous vous sentez comme les trois petits Gruikui, avec la tempête dans le rôle du grand méchant Lougaroc. A chaque bourrasque, vous pouvez sentir les murs légèrement bouger, se pencher sous la force du vent. Les rondins jouent entre eux, mais pas une goutte d’eau ne passe. La cabane est assez grande, et il y a de quoi se sécher, dormir au chaud, se changer, boire, manger. Les organisateurs essayent d’avoir l’air rassurant et rassuré, avec du succès. Ils rient de cette mésaventure, en disant que ça fera de bon souvenir finalement, tant qu’on reste vivant.
De l’autre côté de la rivière, c’est une étrange bâtisse en ciment et béton gris que vous découvrez. Pas d’électricité, pas de chocolat chaud, mais un réchaud, une bougie allumée et une cheminée, avec du bois sec à l’intérieur. Comme si quelqu’un vous avait attendu. Mais personne à l’horizon, ni de près, ni de loin. Aucun autre signe d’occupation sinon, à l’exception d’une plaque de bois gravée à la main, posée sur le linteau de la cheminé. Juste trois lettres et un chiffre : CaX3. Ça ne veut rien dire. En tout cas, ici, il fait bien meilleur dedans que dehors.
Vers minuit, le vent diminue puis cesse. Seule la pluie fait encore résonner la forêt de son doux clapotis, mais même elle finit par cesser. La tempête cesse. Elle ne s’éloigne pas mais disparait dans la nuit. Le ciel est lavé de ses nuages et les étoiles apparaissent entre les branches d’arbres. Information Tout le monde est à l’abri et les abris tiennent bon. Puis la tempête cesse. Le calme revient. Quelle aventure !
La date du jour RP est le 15 août et il est entre 22h et 23h59.
Hors-Jeu Ceci signe la fin des évènements. Une dernière modération pourra avoir lieu, seulement en réaction à vos actions. Vous pouvez continuer de RP ici, reprendre vos actions à n’importe quelle de l’évent pour développer les interactions entre vos personnages, développer vos personnalités ou quoi que ce soit.
Merci d’avoir participé, j’espère que ça vous a plu. N’hésitez pas à me faire vos retours, concernant le format, le rythme, et le thème, avec bienveillance, évidemment.
Modestie et Compagnie vous remercie de votre participation.
Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
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Messages : 719 Née le : 16/05/2000 Age : 24 Région : Unys Pokédollars : 5261 Stardust : 3899 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
La brunette acquiesce avec sa petite voix, m'avouant que sa blessure lui fait mal. Ses bras se nouent autour de mon cou puis son front rencontre le mien. Nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre, mes joues s'empourprent et ma bouche reste muette. Ma pauvre Astelle, ton visage commence à bouillir et ta voix malade me brise le coeur. À moins que ce soit ma peau qui brûle et que la jeune fille joue la comédie ? Cette dernière me révèle être soulagée d'avoir dégoté un abri car sans cela, elle prétend être incapable de survivre plus longtemps dans la nature. Cette fois-ci, je pouffe de rire : je l'ai grillé, elle se moquer de moi. La demoiselle fait sa princesse sauf qu'en réalité, elle est beaucoup plus redoutable et solide. La preuve, c'est elle qui nous a sorti du pétrin en repérant le refuge. Si Astelle se permet de dire cela, c'est parce que je suis là. Son comportement m'attendri plus que prévu.
« C'est clair qu'avec tout ce qu'on a vécu ensemble, t'aurais clairement pas pu survivre à cette pauvre tempête. Mais ne t'en fais pas, Monon est là. Elle va prendre soin de toi ... »
La comédie d'Astelle marche car à présent, j'ai très envie de la chouchouter. Posant mon gobelet à côté de la bougie, j'examine l'éraflure de ma dulcinée. Heureusement, rien de trop grave : il suffit juste de désinfecter, protéger et laisser reposer.
« J'peux t'piquer des trucs dans ta trousse, ma belle ? C'est moi qui vait te soigner. »
À force d'explorer des lieux improbables, j'ai appris à me soigner et traiter les bobos des autres, chose qui ne se serait jamais arrivé à Unys. Je suis fière de pouvoir exhiber mes compétences fraîchement acquises à mon amoureuse. Le coton imbibé de produit désinfectant, je tapote délicatement la plaie. Mes sourcils froncés témoignent de ma concentration sur la tâche : je veux vraiment faire ça bien.
« Ça va, ça pique pas trop ? » je répète cette question à la blessée toutes les cinq secondes, avant de poursuivre tout en douceur.
J'enroule délicatement un bandage sur le genou, sans oublier le pansement antiseptique qui protège l'ecchymose. Une fois le soin accompli, je dépose un doux bécot sur le vilain bobo.
« Et hop, un bisou magique et c'est fini ! »
Mes yeux pétillants se plantent dans les siens et mon sourire s'élargit. Toute petite, ma maman a soigné mes nombreuses écorchures par des baisers tendres. Je peux vous dire que l'effet placebo fonctionne à merveille.
« Y'a plus qu'à laisser reposer. Ça va, tu peux bouger ? J'ai pas serré trop fort ? »
Je me relève, le dos toujours courbé pour rester à la même hauteur que ma copine. Sans la quitter du regard, je replace timidement ma mèche derrière l'oreille.
« Maint'nant, tu peux t'détendre. Oh, et ... »
Je reprends mon café avant de m'asseoir sur le canapé, juste à côté d'Astelle. De ma poche, je saisis les deux cookies qui sont offerts par la jeune dresseuse de notre groupe. J'en tends un à ma dulcinée.
« Un cookie pour récompenser de ta bravoure ! Tu remercieras Sheila, elle a pensé à nous. »
Je m'empresse de tremper mon biscuit dans mon café. C'est le meilleur moment depuis notre arrivée sur le campement : bien au chaud, avec ses amis, mangeant un délicieux cookie avec un vieux café lyophilisé. Soudain, la voix de Becky s'élève :
« Ohé ! Les amoureux ! »
Elle balance une grande bouteille de vodka en ma direction. Commençant à paniquer, je bondis du divan en laissant tomber le fond de mon café et mon cookie sur la carpette. Ayant seulement les bons réflexes pour rattraper l'alcool, mon goûter est maintenant gâché. Ceci dit, je n'abandonnerai pas mon biscuit de l'amitié.
« Vite, la règle des cinqs secondes !! »
Il me reste trois secondes pour le sauver. Je place la bouteille sur un petit meuble avant de récupérer le gâteau. Après avoir soufflé un bon coup dessus, je le gobe sans même l'apprécier. Puis, je ramasse le gobelet en poussant un soupir : il va falloir que je répare mes bêtises.
« Et merde, le tapis est taché ... »
Dans un élan de lâcheté, je me contente juste d'éponger le liquide avec des mouchoirs en papier puis de le cacher sous mes souliers. Personne n'est témoin, sauf Astelle. Je reviens m'installer sur le canapé, avertissant Astelle avec l'index sur ma bouche :
« Chut. Fais comme si t'avais rien vu. Et profitons d'être posées là. »
Je remplis mon verre, encore imprégné de café, d'alcool. Après avoir inondé mon récipient, je propose la bouteille en verre à Astelle.
« T'en veux ma grande ? Ça va t'requinquer ! »
Engloutissant spontanément le liquide de mon verre, je fais une drôle de grimace en tirant la langue.
« BUERK ! Que c'est dégueulasse ... »
Un mauvais frisson traverse l'intégralité de ma peau. Cette absence de goût couplée à cette sensation qui brûle la gorge est absolument désagréable. Néanmoins, j'apprécie l'ivresse lorsque l'alcool atteint enfin le cerveau. C'est donc avec un certain masochisme que j'enfile mon deuxième verre. Une fois bien détendue, je sors à Astelle :
« C'est dommage qu'on ait pas ton pled à partager ensemble ... viens, on va en chopper un à l'organisateur. »
D'abord, j'attends de voir si la demoiselle se décide à boire cet immondice puis on ira récupérer de quoi nous couvrir.
Rejoins la famille !
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John
Kalandra
CN.JUNE, NEVER UTOPIA
