On peut, le dire, on garde le bateau à flot ! Haha ! On ne s’en sort pas trop mal, non ? Non. Je crois en tout cas. On n’a pas coulé. Pour l’instant. C’est déjà beaucoup ! Bon heu, retour dans la cave. Non, cale, pardon.
Faut choper des planches et colmater tout ça ! Bon c’est la galère (HAHA) vu que bah on se prend de l’eau dans la gueule, mais ça va, j’ai connu pire. Heureusement que je suis un peu bricoleuse et que je sais improviser, pas vrai ? Je ne savais pas que ça allait aider pour de vrai un jour ! Et puis la c’est un peu une situation de vie et de mort en fait. Et vivre c’est mieux perso. Enfin, moi je préfère. Je ne sais pas trop pour les autres.
Wouah le bateau s’arrête direct je me vautre sur le plancher. Pas cool.
♫ Il se passe quoi ? ♫
Comment ça on c’est échoué ? Mais ou ? Comment ? Enfin non, comment, ça, c’est bon.
♫ Bon heu c’est presque dommage qu’on a réparé. ♫
Ah non, le trou n’est pas du bon côté de la plage. Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle.
♫ Aller, tous dehors ! ♫
Heureusement je ne suis pas la seule à aider les autres à sortir. Car bon certains marins se sont fait un peu mal et tout. On finit tous sur la plage et plus ou moins intacts.
♫ C’est un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour les météores. ♫
D’abord on brule des voitures, ensuite des bateaux, et bientôt, LE MONDE ! MOUHAHAHA ! Je suis nulle en rire démoniaque. Bon aller, il faut qu’on aille à l’abri si on ne veut pas mourir de froid !
Na'Hyri Redbird
Dresseur·euse Nébuleuse
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On pouvait littéralement dire et penser que j'avais fondu un boulon, et à dire vrai, c'était à peu près ça. Cet océan que j'avais tant aimé jusqu'à mes dix-sept ans me terrorisait aujourd'hui. Et si j'avais pris mon courage à deux mains pour monter sur ce bateau, je le regrettais jusqu'au plus profond de mes entrailles. Une peur panique me serrait le ventre et donnait à mes actions une folie dont je n'étais pas coutumière. La vague d'eau salée qui s'était abattue sur moi, renforçant l'incendie du mât et faisant passer par dessus bord l'un des matelots avait au moins eu le mérite de me remettre - provisoirement - les idées claires. Je voulus lui venir en aide, faisant ressortir Spicy de sa pokeball, mais il était déjà remonté et avait décidé que je n'en valais pas la peine. Il n'avait peut-être pas tort, ceci dit. En tout cas, je me posais sérieusement la question.
Mais je n'allais pas avoir vraiment le temps de réfléchir d'avantage qu'un choc me propulsa en bas de l'escalier qui menait à la cale, me faisant faire un faux mouvement au passage dans une vaine tentative de garder l'équilibre. Je poussai un cri de douleur, maudissant cette jambe qui n'était pas aussi solide que l'autre avant de me redresser. J'étais vivante, c'était tout ce qui comptait. Mon petit Marisson vint contre moi pour me réconforter... Ou se réconforter? Peut-être un peu les deux. L'eau entrait dorénavant à gros bouillons glacés dans la cale, et comme les autres, je remontai tant bien que mal à la surface du bateau qui n'était désormais plus qu'une épave. La croisière avait vécue, et moi, je ne voulais plus remonter dessus. Au contraire: je n'avais qu'une hâte, descendre, et me débrouiller autrement pour rentrer.
Arrivée, enfin, sur le sable, boitillante, je me laissai choir sur celui-ci, résistant à l'envie d'embrasser la terre ferme - qui a dit que j'étais redevenue totalement saine d'esprit? - "Il faut quitter la plage", dis-je dans un sursaut de lucidité. "Le sable ne nous protègera pas des vagues." Je me relevai, difficilement, et commençai, à mon tour, à gagner les arbres pour mettre le plus de distance possible entre l'élément aquatique et moi.
résumé:
Nana est dégrisée par la vague et se rend compte qu'elle aurait pu tuer le matelot. Le choc avec le rocher la propulse à fond de cale, et elle se fait mal à la jambe dans le processus. Lorsqu'elle arrive sur le sable, elle est soulagée et résiste à l'envie d'embrasser le sable. Elle ne veut plus remonter sur le bateau. Elle suggère de s'éloigner de la plage: risque de submersion par les vagues. Elle se dirige vers les arbres en boîtant.
Haru Komori
Dresseur·euse Météore
Messages : 258 Née le : 26/05/1989 Age : 34 Région : Kanto Pokédollars : 280 Stardust : 687 Stardust utilisés : 353 Equipe pokemon :
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Apparemment il n’y avait pas moyen de mettre la main sur les fichus gilets de sauvetage. Ici, la ligne de vie était visiblement privilégiée.. Mais ça ne me rassurait pas du tout. Ok, ça nous empêchait de passer par-dessus bord... mais.. et si on coule?..... Hum… c’est clair qu’avec le gilet en pleine mer déchaînée on allait pas faire long feu non plus, mais ohh.. laissez moi avec cette fausse sensation de sécurité, ok? Merci.
J’avais beau avoir vécu pas mal de situations critiques en côtoyant le monde de l’ombre, jamais je n'avais autant flippé sa race! Je ne supportais pas le fait d’avoir le moindre contrôle de la situation. Depuis maintenant une demi-heure, voire plus, je ne faisais que subir les caprices de cette intempérie. La seule chose que je pouvais faire pour tenter de sauver ma peau était de pomper, pomper et encore pomper.. Et comme si la situation n’était pas déjà compliquée, un dernier ennemi venait pointer son nez… le mal de mer.
Une vague avait arraché un premier mat, un éclair en avait enflammé un second et j’avais vu la jeune femme délirante qui avait failli passer par dessus bord… N’importe le sentiment, colère ou désespoir, j’aurais sûrement hurlé quelque chose en temps normal, vu mon tempérament souvent explosif. Je demeurais étrangement silencieuse, et continuais à pomper, pomper et encore pomper.. docile.. les nausées me tenant en laisse.
J’ignorais combien de temps s’était écoulé depuis le début de cette maudite tempête. Dans tout ce brouhaha, on pouvait toujours entendre le capitaine hurler ses ordres. Il n’avait point bronché, malgré le long combat contre la tourmente. Tout d’un coup, on sentis que le bateau avait cogné quelque chose. Un rocher? Manque de chance, la coque avait cédé à un endroit et de l’eau en profita pour se faufiler entre les fissures. Cadence était aussitôt intervenu pour colmater l'ouverture et je m'apprêtais à la rejoindre, quand tout à coup..
- Je….
Maudites nausées... J’avais fait virevolte et m'était dirigé vers la direction opposée, marchant avec peine sur ce plancher qui ne cessait de bouger. Arrivant enfin de l’autre côté de la cale, j'avais seulement eu le temps d’ouvrir un coffre de rangement en bois au hasard............ C’est seulement après que j'ai vu le contenu du coffre.
Ah… Ils étaient donc là….
...
Le regard blasé et après avoir marmonné mil jurons, maudissant cette horrible journée, je m'empresserais de refermer le lourd couvercle du coffre en bois. Le bateau avait de nouveau décidé de nous secouer pendant un bon moment. Un long raclement puis le bateau se décida enfin de finir son rodéo, se couchant à 40º.
Nous avions atteint la terre ferme…. ENFIN!!
On nous ordonna de quitter le navire. On vas dire je ne m'étais pas fait prier. Malgré mes vertiges, je rejoignais le sable aussi rapidement que possible, aidé par ma sonistrelle. Je me sentais atrocement nul. À part pomper, je n’avait rien pu faire… La tempête continuait avec ses caprices, il fallait donc se mettre à l'abri, loin de la plage et de ses vagues. Devant moi je pouvait voir la jeune femme aux cheveux bleu profonds qui boitait, rendant sa marche sur le sable plus pénible.
- Na'hyri, c’est bien ça? - Je la faisait signe des mains qu’elle pouvait s'appuyer sur moi, puis je passais mon bras sous ses épaules pour l’aider à s’équilibrer - On se mettra à l’abri plus vite comme ça.
Enfin je crois, j'étais totalement exténuée et mes vertiges n'aidaient pas. J’avais plus toute ma tête non plus. Les nausées n’avaient pas fini de m’achever. Il se peut aussi que j’aie lâché un rot sans faire exprès. Je ne sais plus.
Une fois arrivé dans la forêt. J’avais demandé à Yuka, ma sonistrelle, de chercher un refuge, une grotte, quelque chose qui puisse nous abriter de cette tempête. Malgré les fortes bourrasques, elle réussit à s’envoler. Je m'étais alors retourné vers le reste du groupe.
- J’ai… besoin de m’allonger un moment….
Rien à foutre qu’il pleuve encore des cordes, je m'étais couché à même le sol, lessivée. J’avais besoin de sentir l’immobilité de la terre ferme un moment sous mon corps.
Résumé:
- Les secousses et vas et viens du bateau la rendent malade. Néanmoins elle pompe, pompe et pompe. - En se dirigeant vers Cadence pour l'aider à colmater la coque du bateau, elle est prise de nausées et part dans l'autre direction. Par la même occasion, elle trouve les gilets de sauvetages (mais ils ne serviront plus) - Une fois hors du bateau, Haru donne un coup de main à Na'hyri qui boitait, pour rejoindre la forêt plus rapidement. Mais Haru est tellement crevée, c'est possible que ce soit l'inverse. - Une fois dans la foret, elle demande à sa sonistrelle de trouver un abri pour le groupe. La chauve-souris s'envole pour exécuter sa mission, malgré les fortes bourrasques. - Haru s'allonge sur le sol, complètement KO.
Et si tu pensais que la situation était déjà chaotique. Ce n’était que le début. La suite fut encore pire. La tempête s’amplifia, les mats tombèrent, et bientôt, le seul qui restait encore debout ne l’était que grâce à l’aide d’un pokémon. Et, quand tes yeux tombèrent sur lui, ceux-ci s’agrandirent légèrement. La mégaévolution. Une libération certes fugace de la puissance d’un pokémon, mais qui pourrait être tellement dévastatrice entre de mauvaises bonnes mains. Et cette lueur qui s’était allumée dans tes yeux, c’était l’envie, l’envie de puissance. Mais il y a plus urgent à s’occuper, Alceste. Comme, par exemple, rester sauve dans une situation où l’eau continue de s’infiltrer dans le bateau suite à une collision, suite aux dégâts causés par la foudre. Et tu ne dis rien, tu n’aides même pas les marins qui s’affairent en tous sens. Non pas parce que tu te moques de la situation cette fois-ci – tu as tout de même conscience que ta vie est en jeu – mais surtout car tu es terriblement consciente que tu ne peux rien faire. Intervenir sans savoir que faire ne ferait que gêner les marins qui n’ont certainement pas besoin de tes maigres bras, et le capitaine n’a pas besoin de tes conseils en navigation. Et tu n’as jamais été du genre à culpabiliser de ne pas aider les autres. Rester à l’abri te convient très bien. Ainsi tu étais là, ombre parmi les ombres, à jeter des regards noirs aux marins, les blâmant silencieusement de vous avoir mis dans cette situation. Ils sont légalement responsables de vous. Si tu finis blessée au cours de cette expédition, tu t’assureras absolument qu’ils en paient le prix, et ce, même si tu n’as assurément pas besoin de plus d‘argent
Il te semble attendre longtemps ainsi, Alceste, trop longtemps. Ce n’est pourtant pas de la peur qui t’envahit. Ni de la nausée, comme cette jeune fille rousse qui ne semble pas avoir le pied marin. Ni la folie, comme cette jeune femme aux cheveux bleus prise d’une impulsion suicidaire. Simplement de la frustration. Frustrée, d’être au final une femme impuissante en situation de vie ou de mort. Frustrée, de ne pas avoir le pouvoir que tu désires, que la nature se rie de ton existence chétive. Ce que tu peux haïr cette nature autant que tu hais les hommes.
Au bout d’un moment, le bateau s’arrête, après voir penché dangereusement. On vous dit d’évacuer, et tu obtempères. Chacun va s’abriter dans un coin, avec plus ou moins de difficultés – tu n’aides évidemment personne. Un rire sinistre à côté de toi t’indique que Lémure est revenu à tes côtés. Il était sans doute le seul à rire de cette situation. Car tu peux voir, que cela l’amuse énormément. Tu sais, que ton pokémon est aussi pourri que toi. Mais, contrairement à toi, il est bien plus joueur. Cependant, la situation ne se prête pas vraiment aux jeux. Car tu es toi-même imbriquée dans cette situation, et cela ne te plaît guère. D’un regard, tu lui indiques de rester près de toi, alors que tu te diriges à ton tour vers la forêt. Juste avant, tu croises le capitaine.
-Vous êtes responsable de votre équipage et de vos invités, capitaine. Vous êtes également responsable de trouver une solution.
Nulle animosité dans ta voix, simplement un fait, un constat. C’est à lui de vous tirer d’ici.
Néanmoins, tu n’as jamais été du genre à être une princesse en détresse, Alceste. Tu ressembles bien plus à la méchante sorcière, qui préfère faire le mal toute seule plutôt que d’attendre qu’on vienne l’aider. Alors tu te diriges vers la forêt, t’abritant sous les feuilles pour sécher un peu le temps de trouver une solution. Comme d’habitude, tu entends les paroles de l’éternel optimiste Khoren. Il voulait aider. Comment ? La seule chose qui pourrait vous aider, c’est qu’un autre bateau vienne nous récupérer, et il n’allait certainement pas en sortir un de sa poche. Tu soupires, t’appuyant contre un arbre. Tu regretteras d’avoir accepté cette croisière toute ta vie.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Les arbres offrent finalement une bien faible abri contre la tempête. La forêt casse le vent, mais les arbres grincent et ploient sous les puissantes rafales. Des branches s’envolent, sans parler du sable mouillé qui vient se loger dans les yeux, la bouche et les vêtements. Les vagues viennent envahir la plage, parfois sur une dizaine de mètre, comme si elles essayaient de vous rattraper.
Une partie des marins vous escorte à l’abri. On vous explique que le capitaine a fait échouer le bateau volontairement. Avec la faible visibilité et la dérive, il n’était plus possible de savoir où était le navire exactement. L’une des solutions auraient été d’aller en haute mer, mais avec la tempête, elle aurait été très risquée. La région pouvant présenter des récifs, le plus simple et le moins dangereux était donc de jeter le navire sur la plage la plus proche enfin de vous préserver, les invités de bord.
Les marins proposent de rapidement se trouver un abri et vous trouver un creux où vous vautrer, pour limiter votre prise aux vents. Les hommes et femmes d’équipage sont finalement assez serein et se lance des anecdotes. Ce n’est pas le premier rodéo du Fouinar et de son personnel. Ils ont déjà affronté des Léviathor en pleine mer et c’était tout aussi terrible qu’aujourd’hui. Certains râlent sur les réparations à venir. Ils ont des mâts de rechange pour rentrer au port dans la cale. Mais les remettre en place ne sera pas facile et demandera la fin de la tempête.
Le froid s’insinue partout tout comme l’eau. Vous êtes trempés et fatigués. Peut-être vous endormez vous malgré tout. En tout cas, il n’est pas loin de minuit lorsque le hurlement du vent s’apaise. Le bruit de la pluie devient calme et apaisant, pour s’arrêter elle aussi une dizaine de minute plus tard. Le ciel libère des nuages et les étoiles apparaissent.
Si vous le demandez, on vous informera que vous vous êtes échouez à une vingtaine de kilomètres de votre point de départ. Information Cherchant un abri, vous essayez de survivre à la tempête. Finalement, celle-ci se calme et la pluie finit par arrêter de tomber.
La date du jour RP est le 15 août et il est entre 22h et 23h59.
Hors-Jeu Ceci signe la fin des évènements. Une dernière modération pourra avoir lieu, seulement en réaction à vos actions. Vous pouvez continuer de RP ici, reprendre vos actions à n’importe quelle de l’évent pour développer les interactions entre vos personnages, développer vos personnalités ou quoi que ce soit.
Merci d’avoir participé, j’espère que ça vous a plu. N’hésitez pas à me faire vos retours, concernant le format, le rythme, et le thème, avec bienveillance, évidemment.
Modestie et Compagnie vous remercie de votre participation.
Khoren Drayking
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Messages : 681 Née le : 07/02/2001 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 4062 Stardust : 3406 Stardust utilisés : 3255 Equipe pokemon : Principale :
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Il y avait de ça, allez, 5 minutes, nous étions entrés dans le bateau, avions fait connaissance et le Fouinar fut emporté dans une tempête. Non... il s'était écoulé quelques heures et pourtant, j'avais véritablement l'impression que nous étions montés à bord il y avait peu.
Bref, je pouvais féliciter mon instinct et cette adrénaline qui parvenaient à toujours me faire réagir comme il le fallait pour rester en vie plutôt qu'à rester pétrifié dans l'attente d'être sauvé. Les arbres ne nous protégeaient guère, la tempête était encore trop forte mais voilà, il fallait bien s'auto-persuader qu'il y avait un minimum de positif. Je remarquais le jeune homme, qui avait l'air plutôt mignon, avec son Mustébouée, qui soutenait Na'hyri, la ramener jusqu'à notre rassemblement, notre refuge d'infortune. Je me relevais, les bras croisés, cherchant un minimum de chaleur.
— Oooh vous allez bien ? On peut peut-être se caler ici le temps que la tempête se calme ?
Proche de la baie, il y avait un rassemblement de buissons et d'arbres qui protégeaient tout juste un peu plus. Mais voilà, ce n'était qu'une quête pour avoir légèrement un peu plus de confort. Pour le moment, il fallait juste se serrer les coudes et être patient. Je restais auprès d'eux, surtout de Na'Hyri, et continuais une conversation s'il y en avait. Au retour de Kyora, je l'avais enlacer et elle eut comme réponse de former un poing enflammé. Et j'eus soudainement une idée.
— Et si on demandait à tous nos Pokémons d'utiliser Zénith ? Peut-être que cela aiderait à calmer la tempête ? Pas forcément l'arrêter mais au moins facilitera son arrêt.
Je proposais simplement l'idée inspirée par l'initiative de Kyora de me réchauffer à sa manière. Je n'hésitais pas non plus à rejoindre Iris et sa Gardevoir. Nous avions également une discussion sur Lise à poursuivre.
Après un temps indéterminé, la nuit s'était peu à peu installé et... la pluie avait cessé, une douce brise avait remplacé le torrent. Il était tard, l'ambiance était glaciale, sûrement que d'autres dormaient encore. Dorénavant, j'étais assis par terre, les bras autour de mes genoux, devant un feu de camp. Je ne savais pas qui est-ce qui l'avait allumé mais il réchauffait mon corps gelé et mes vêtements trempés. Ses flammes attisaient mon regard, comme un pouvoir enchanteur que je ne pouvais résister. Je devais avoir l'air sans vie. Je m'étais posé ici après avoir ramené quelques personnes à l'abri des arbres - même si je devais être honnête que ce n'était que de l'auto-persuasion. Mon ventre criait famine, malgré les petits bouts de vivres que j'avais consommé histoire de dire, comme j'avais privilégié Kyora dans ma ration. Elle passait voir les Pokémons un à un, cherchant en particulier à discuter avec son alter ego. Pour de rares fois, elle était très allumée et moi j'étais entièrement éteint, comme l'impression d'être ailleurs. En même temps, comme beaucoup de gens, je crois, nous préférions être à mille endroits différents qu'ici. Qu'allait penser Sasha ? Elle allait forcément s'inquiéter en voyant le drame aux Infos ! Et puis... je lui avais promis que je lui ferais des comptes-rendus tous les soirs ! Mais je n'avais plus de batterie, ni de réseau de toute façon. Et... et Kyora n'était pas une onde satellite suffisamment puissante pour envoyer un message d'aussi loin, et puis... on était où ? D'une voix faible et morose, toujours focalisé sur le feu, je lâchais :
— Cap... Cap'taine, on est où ? On est loin de Lumiris ?
Je ne savais pas si j'allais recevoir une réponse, mais je m'en fichais. Je n'étais pas prêt de dormir. Notre camp n'était peut-être pas sûr, peut-être nous ferions nous attaquer par des Pokémons sauvages et sanguinaires ?
J'allais attendre jusqu'au petit matin, sans fermer l'œil, en attente des secours. Ils arriveraient, j'en étais certain. Autrement, nous joindrons nos dernières forces le lendemain matin pour rentrer chez nous.
Je ne me souvenais plus très bien du reste de la nuit. Je me souvenais de Kyora qui était revenu vers moi, qui avait décroché mon regard du feu avec vigueur pour les planter dans le mien, assise à mes côtés.
— Kyora... je veux rentrer à la maison. m'exclamais-je, les yeux brillants.
Elle se plaça derrière moi tandis qu'elle emportait mon corps contre elle. Elle se mit à chantonner une petite personne de sa Voix Enjôleuse, une main caressant ma joue. Aux côtés de ma partenaire de vie, je ne pus résister à son étreinte protectrice et affectueuse et je finis par m'endormir.
Le lendemain, nous rentrerons, par n'importe quel moyen.
Regardez-nous, nous voilà encore dans de beaux draps. Quand est-ce que nous pourrons avoir une vie tranquille ? Lumiris n'aura de cesse de nous surprendre. Lumiris, qu'est-ce que tu nous prépare encore ?
@KyoraLa vie n'est pas toujours rose et ce n'est pas le dernier sinistre que nous vivrons. Si j'en suis là, c'est bien grâce à toi. Tu m'as sauvé tellement de fois, aujourd'hui, laisse-moi te rendre la pareille.
- Khoren est accueillie et accueille les autres dans le petit camp d'infortune sous les arbres. - Il discute avec un peu tout le monde, Kyora de même avec tous les Pokémons, lorsque la tempête commence à se calmer. - Une fois la tempête calmée, Khoren reste focalisé sur les flammes d'un feu. - Kyora s'approche de lui et le console pour lui permettre de s'endormir. - Ils sont déterminés à revenir à Lumiris une fois le soleil levé.