Dusk Lumiris

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higher than the sun above me. ❞ (solo)
Audrey R. Davis
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Les pas incertains, je vacillais. Le grand jour m’avait aveuglée, le ciel bleu avait brûlé mes rétines blessées par la fumée noire qui continuait de s’échapper du toit effondré et des fenêtres brisées du laboratoire. J’avais voulu tousser, mais les soubresauts m’avaient donné la nausée. Prise d’un vertige, j’avais senti mes jambes céder.
On m’avait retenue, et je m’étais effondrée dans des bras inconnus. Le coeur battant et l’angoisse asphyxiante, la force me manquait pour me débattre. Je me sentais ballottée, allongée, redressée, et quelque chose de frais avait coulé dans ma gorge, balayant d’une vague froide l’amertume incendiaire de la fumée respirée. L’équipement n’avait pas suffit à tout à fait m’épargner – j’ignorais à quel moment ç’avait été trop pour l’endurer, à quel moment j’aurais peut-être dû sortir plutôt que rester.
J’ignorais même où Capucine était. Nous avions été séparées, et j’ignorais si c’était il y a quelques minutes ou plusieurs heures.

Allongée à même le sol, on avait glissé sous mes jambes de quoi les relever et, la vue trouble, j’observais l’infinie bleutée qui s’étendait à perte de vue au dessus de moi. Pourqoi étais-je encore là ?… Je peinais à remettre de l’ordre dans mes idées, désormais que l’adrénaline dans mes veines s’était dissipée. Mon instinct avait agi avant que ma raison ne réfute ses idées ; j’avais été inconsciente et inconsidérée. C’était insensé… Qu’avais-je fait ?
Pourquoi étais-je venue jusqu’ici, déjà…?
La main tendue en direction du ciel, j’observais la suie qui la recouvrait. Elle tremblait. Je m’étais sentie secouée de sanglots, bien avant que je ne réalise les larmes qui coulaient, traçant jusqu’à ma nuque des traînées livides sur ma peau salie par les cendres noires. Pourquoi…?

J’avais laissé ma tête retomber sur le côté, et mes prunelles s’étaient échouées sur un sac à l’abandon, quelques mètres plus loin, sur le trottoir. Sac à dos sombre et usé par les années, qui avait été lourd sur mes épaules, chargé… Quel était ce poids qui m’abîmait tandis que je marchais dans les rues ?
Je me souvenais d’une surface rugueuse sous mes doigts et de la façon dont mes mains tremblaient déjà quand elles avaient tendu le fossile à…
Le fossile.

Mes lèvres s’étaient ouvertes sur une exclamation silencieuse. Une plainte étranglée, qui n’avait jamais trouvé son pendant sonore dans la réalité. Il était… Je l’avais laissé. Il était entre les mains d’un autre, quand… Je l’avais laissé. Et, à présent, il était perdu dans les décombres. Ruine parmi les ruines ; peut-être même que ce joli caillou qui renfermait la vie avait été brisé en deux ou en mille.
Je l’avais laissé… Je l’avais laissé, presque sans une pensée. Je l’avais oublié. Je l’avais sciemment abandonné. J’avais renoncé à son existence alors même qu’il restait peut-être quelque chose à en sauver…
Quand étais-je devenue si insensible et si égoïste ?
Elle m’aurait haïe, elle m’aurait maudite. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Pourquoi est-ce que je pleurais de mon erreur, de ma lâcheté ?

Ce souvenir-là… était l’un des rares qu’il me restait. Windoria nous avait tout volé. Toutes les photographies, tous nos vêtements, nos peluches, nos grigris ridicules mais qui étaient les nôtres, les siens. Ceux qu’il aurait dû me rester quand je l’avais perdue. Mais tout avait brûlé…
Ce joli caillou, lui, avait transcendé sa mort à elle. Pourquoi fallait-il qu’il se soit éteint une deuxième fois ?
Combien de fois le ciel comptait-il encore me l’arracher ?
Combien de fois me rappellerait-il que tout ce qu’elle était, c’était un peu mes mains qui l’avait tuée…

Je m’étais allongée sur le flanc, secouée de sanglots, et mes doigts s’étaient refermés sur le bord de la civière. J’avais ramené mes genoux contre moi, m’étais repliée sur moi-même dans l’espoir que ce serait assez – pour disparaître, disparaître, disparaître, moi aussi je voulais brûler, moi aussi je voulais que ça s’arrête ;
pitié que ça s’arrête, que ça s’arrête, comment survivre, comment, comment, et quel droit j’avais de continuer, et quel droit elle avait de me laisser – et pourquoi, et pourquoi, pourquoi, pourquoi ;
pourquoi tous mes chapitres s’alignaient sur les mêmes couplets insensés ?
Qui étaient ces dieux qui se vengeaient de ceux qui s’essayaient à aimer la vie mais sans leur dire merci ?

Que le monde se rit, que le monde se moque ; que les grands me narguent et que les enfants s’interrogent – qu’ils voient comme j’ai mal et que ça ne les effleure même pas, égéries de ce monde égoïste que je vomis. Qu’ils entendent dans mes sanglots tout l’acide du coeur qu’ils n’auront jamais – qu’ils s’étouffent dans leur dignité impitoyable,
qu’un jour ils aient peur comme j’ai peur – qu’un jour ils brûlent comme je brûle.
Qu’un jour leur arrogance soit balayée par la douleur qui fauche de plein fouet les forcenés ;
moi aussi j’étais comme vous, moi aussi j’étais la jeunesse imbécile et imprudente qui croit que l’enfer n’est qu’une baliverne…

Le vertige s’était mué en haut-le-coeur, et mes idées s’étaient empêtrées. Elles avaient trébuché sur une ombre pataude qui s’était penchée au dessus de moi, et qui m’avait coupé le souffle. Par honte et par terreur d’être ainsi vulnérable – proie facile sur cette terre prédatrice.
Mais la présence s’était glissée à ma hauteur, et la voix, brusquement familière, m’avait forcée à ouvrir les yeux. « Mademoiselle Davis ? » Mes inspirations lourdes, et mes paupières ensablées, je m’étais redressée. Lentement et sans un mot, mouvement mécanique après mouvement mécanique. Parce que je ne pouvais pas me fondre à l’obscurité – je n’avais d’autre choix que de me relever.
Encore et encore – tant que mon coeur continuerait de battre au rythme de mes cavalcades désespérées.

Mes prunelles lasses s’était échouées, sans vraiment comprendre, sur la forme blottie dans ses bras. Toute petite et toute fragile vie ensommeillée… Ses grands yeux curieux s’étaient ouverts et posés sur moi. Toute, toute petite, minuscule Amagara… « Elle… » Mes mots s’étaient tus, de peur de croire. « J’ai tout juste eu le temps de finir de la réveiller, avant que l’incendie ne se propage. Je… Si j’avais interrompu le processus… » Sa voix avait laissé place à un silence qui s’était lui-même traduit, et je m’étais laissée envoûter par le regard fascinant de la créature. « Mais… Je n’ai pas voulu. J’ai eu l’impression qu’elle était particulièrement importante, pour vous… Je voulais aller jusqu’au bout. »
Avait-il…
J’avais relevé les yeux vers lui. Il s’était mis en danger… pour moi ? Pour une inconnue, une adolescente dont il ignorait tout ? À qui il ne devait rien, et certainement pas la vie.
Qui… Qui pouvait se vanter d’une âme si noble sur cette terre souillée ? Qu’avait-il à y gagner ? Pourquoi son sourire était-il si tendre ?…
« Merci… » Rien d’autre n’avait franchi mes lèvres que ce murmure tremblant. J’avais simplement tendu les bras, et il y avait déposé la créature, qui s’y était aussitôt blottie. Elle était froide… Gelée. Son contact m’avait fait trembler, mais je ne l’avais pas lâchée. J’avais doucement resserré mon étreinte, et j’avais enfoui mon visage contre elle.

La fraîcheur de sa peau, doucement, semblait faire refluer ma fièvre. Mon inspiration s’était apaisée. Mes larmes, désormais, étaient silencieuses.
« Nepenthe. »
Ce quelque chose qui, l’espace d’un instant, suffisait à nous faire oublier la douleur des acides sur les plaies béantes de nos âmes endeuillées.
réveil de fossile siouplé.
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