Holly Alexie Flavell
feat. Texas // Arknights
24 ans
Employée de casino & pickpocket
22.09.97
Aucune Faction
Galar (Smashings)
Habite à Nemerya
She/They
Météore
Débrouillarde
Attentive
Émancipée
Roublarde
Antipathique
Tu attendais l'autobus.
C'était un matin pluvieux, les flaques étaient claires et limpides. Tu observais ton reflet dans l'une d'elles ; tes yeux étaient cernés. Tu étais fatiguée, tu avais peu dormi. Chose coutume, tu ne dormais pas beaucoup - noctambule à ton quotidien, tu n'étais pas une couche-tôt.
Tes cheveux n'étaient pas coiffés ; ils étaient naturellement lisses et ça t'arrangeait. Tu n'avais pas besoin de passer des heures à les rendre beaux. D'un noir profond, avec quelques mèches d'un rouge vif, tu avais tout pour être le stéréotype d'une jeune adolescente emo. Et du haut de tes vingt-quatre ans, tu avais un visage jeune. Un visage heurté par le passé, mais jeune. Ton visage était énigmatique. Tes iris avaient toujours été source de discussion, de débat. Certains les voyaient marrons, d'autres prétendaient qu'ils étaient dorés. Certains voyaient des reflets rouges, à l'intérieur. D'autres affirmaient qu'ils étaient complètement écarlates. Était-ce seulement possible, biologiquement ?
Sans trop vouloir argumenter pendant des années, tes papiers d'identités mentionnent simplement pairs. Mais aujourd'hui, tu les voyais vides.
Les gouttes d'eau allaient et venaient, elles atterrissaient dans cette flaque semblant vouloir être le miroir de ton âme. Tu l'observais, sans trop savoir ce que tu cherchais à découvrir, dans ton reflet. Tu voyais une jeune femme débrouillarde, qui avais su trouver des solutions à quasiment tout dans sa vie - des solutions discutables, condamnables peut-être, mais tu t'en sortais. Tu n'étais pas à la rue, et ta santé n'était pas la plus médiocre. Tu t'étais découvert une agilité presque hors normes, et tu déambulais dans la vie telle une ombre cherchant à s'effacer. Tu suivais ta voie sans objectif précis ; tu errais. Et partout où tu allais, tu dérobais.
En toi, une haine grandissante. Elle s'alimentait sans demander ses restes, et elle persistait. Se transformant petit à petit en misanthropie ; elle t'avait enveloppé de ses chaînes mortelles. Tu n'aimais pas les gens ; tu les méprisais, même. Tu n'avais confiance en personne, et tu te distançais rapidement de tous ceux qui prétextaient te vouloir du bien.
Tu avais cette pensée indélébile ; celle qui hurlait en toi, elle te disait que les humains étaient mauvais. Que chaque personne ne pouvait pas être entièrement bon. Autrui est manipulé par la jalousie, les vices et cette envie de tout dominer. Tu n'étais pas comme ça ; toi, tu étais un esprit vengeur. Tu ne cherchais plus rédemption et tu souhaitait simplement survivre à ta façon.
Dans cette flaque, tu voyais une personne brisée. Une personne qui ne savait plus comprendre ses émotions, ni les gérer. Tu voyais quelqu'un en qui l'empathie ne semblait plus exister ; mais elle s'était camouflée. Elle avait peur de refaire surface, elle voulait rester cachée.
La fragilité ce n'était plus pour toi ; tu refusais la faiblesse et tu ne voulais plus qu'on s'en prenne à toi. Tu avançais dans le monde. Dans ce monde sombre, tu ne voyais plus les couleurs. Elles étaient fades ; elles étaient diluées par les fantômes de ton existence.
Mais aussi, tu parvenais à remarquer qu'en toi, il y avait des qualités. La minutie et l'intelligence, la réflexion, l'observation. Tu étais une femme habile. Ta capacité d'adaptation était phénoménale, et malgré tes faux pas, tu te relevais. Parfois, tu marchais avec des béquilles, mais tu avançais. Tu avançais jusqu'à ce que tes béquilles se cassent, et que tes pieds se remettent à marcher.
L'attention. Tu étais attentive et tu savais écouter. Malgré toi, tu aimais entendre les humains parler. Tu ne l'expliquais pas - tu étais une bonne oreille. Tu ne les aimais pas mais tu essayais de te retrouver en eux.
Après tout, si les humains étaient mauvais, cela signifiait aussi que tu étais mauvaise ?
L'étais-tu réellement ?
Est-ce que les autres avaient simplement des cassures, comme toi ?
Tu n'avais aucune réponse. Tu ne savais pas si tu souhaitais les connaître. La fuite et la haine étaient des solutions faciles et ta voie était suffisamment semée d'embûches.
Le bus était arrivé.
Il s'était arrêté sur cette flaque. Tu ne te voyais plus. Et tu avançais, encore et toujours, dans ce brouillard incessant qui enlaçait ton esprit fracturé.
❝ Telle une ombre tu te faufiles ; tu déambules et tu respires, tu inspires, tu expires ; ô loup solitaire cherchant à se renfrogner, et tu dérobes, tu t'appropries - tu es l'obscurité de tes songes qui tourmentent ton existence. Fragments de haine et mots bafoués ; tu es une série de séquelles qui n'a pas pu se réparer. Tu es une âme brisée. Sans te cacher parmi les ombres tu t'autoproclame cette ombre qui suit, qui est toujours là, sans réellement exister.
accroc à la nicotine ✘ extrêmement méfiante ✘ donne difficilement sa confiance ✘ peu empathique ✘ très habile ✘ bonne capacité d'adaptation ✘ a pour couleur préférée le rouge ✘ porte majoritairement du noir ✘ observatrice ✘ calculatrice ✘ n'a pas peur de contourner les règles ✘ bonne oreille ✘ oiseau de nuit ; dort assez peu ✘ ne montre pas ses émotions ✘ pense que les humains sont mauvais ✘ pense qu'elle est mauvaise ✘ essaye de se trouver une voie ✘ se compare à une ombre ✘ demiromantique & pansexuelle (sans le savoir) ✘ mélancolique ✘ ne cherche pas à faire du mal gratuitement ✘ parle peu ✘ experte des tours de passe-passe ✘ retourne une fois par an à Galar pour une semaine, et va porter une fleur sur la pierre tombale de sa mère ✘ aime le street art ✘ écoute beaucoup de musique ✘ a parfois du mal à se considérer humaine ✘ se reconnait dans les pronoms elle et iel ✘ cuisine comme un pied ✘ a une voix d'ange mais n'a jamais chanté devant quiconque (et ne compte pas le faire) ✘ aime les bonbons à la menthe ✘ adore les hauteurs ✘ fascinée par les histoires d'horreur ✘ sait qu'elle a besoin d'aide mais n'est pas prête à franchir le pas
C'était un matin pluvieux, les flaques étaient claires et limpides. Tu observais ton reflet dans l'une d'elles ; tes yeux étaient cernés. Tu étais fatiguée, tu avais peu dormi. Chose coutume, tu ne dormais pas beaucoup - noctambule à ton quotidien, tu n'étais pas une couche-tôt.
Tes cheveux n'étaient pas coiffés ; ils étaient naturellement lisses et ça t'arrangeait. Tu n'avais pas besoin de passer des heures à les rendre beaux. D'un noir profond, avec quelques mèches d'un rouge vif, tu avais tout pour être le stéréotype d'une jeune adolescente emo. Et du haut de tes vingt-quatre ans, tu avais un visage jeune. Un visage heurté par le passé, mais jeune. Ton visage était énigmatique. Tes iris avaient toujours été source de discussion, de débat. Certains les voyaient marrons, d'autres prétendaient qu'ils étaient dorés. Certains voyaient des reflets rouges, à l'intérieur. D'autres affirmaient qu'ils étaient complètement écarlates. Était-ce seulement possible, biologiquement ?
Sans trop vouloir argumenter pendant des années, tes papiers d'identités mentionnent simplement pairs. Mais aujourd'hui, tu les voyais vides.
Les gouttes d'eau allaient et venaient, elles atterrissaient dans cette flaque semblant vouloir être le miroir de ton âme. Tu l'observais, sans trop savoir ce que tu cherchais à découvrir, dans ton reflet. Tu voyais une jeune femme débrouillarde, qui avais su trouver des solutions à quasiment tout dans sa vie - des solutions discutables, condamnables peut-être, mais tu t'en sortais. Tu n'étais pas à la rue, et ta santé n'était pas la plus médiocre. Tu t'étais découvert une agilité presque hors normes, et tu déambulais dans la vie telle une ombre cherchant à s'effacer. Tu suivais ta voie sans objectif précis ; tu errais. Et partout où tu allais, tu dérobais.
En toi, une haine grandissante. Elle s'alimentait sans demander ses restes, et elle persistait. Se transformant petit à petit en misanthropie ; elle t'avait enveloppé de ses chaînes mortelles. Tu n'aimais pas les gens ; tu les méprisais, même. Tu n'avais confiance en personne, et tu te distançais rapidement de tous ceux qui prétextaient te vouloir du bien.
Tu avais cette pensée indélébile ; celle qui hurlait en toi, elle te disait que les humains étaient mauvais. Que chaque personne ne pouvait pas être entièrement bon. Autrui est manipulé par la jalousie, les vices et cette envie de tout dominer. Tu n'étais pas comme ça ; toi, tu étais un esprit vengeur. Tu ne cherchais plus rédemption et tu souhaitait simplement survivre à ta façon.
Dans cette flaque, tu voyais une personne brisée. Une personne qui ne savait plus comprendre ses émotions, ni les gérer. Tu voyais quelqu'un en qui l'empathie ne semblait plus exister ; mais elle s'était camouflée. Elle avait peur de refaire surface, elle voulait rester cachée.
La fragilité ce n'était plus pour toi ; tu refusais la faiblesse et tu ne voulais plus qu'on s'en prenne à toi. Tu avançais dans le monde. Dans ce monde sombre, tu ne voyais plus les couleurs. Elles étaient fades ; elles étaient diluées par les fantômes de ton existence.
Mais aussi, tu parvenais à remarquer qu'en toi, il y avait des qualités. La minutie et l'intelligence, la réflexion, l'observation. Tu étais une femme habile. Ta capacité d'adaptation était phénoménale, et malgré tes faux pas, tu te relevais. Parfois, tu marchais avec des béquilles, mais tu avançais. Tu avançais jusqu'à ce que tes béquilles se cassent, et que tes pieds se remettent à marcher.
L'attention. Tu étais attentive et tu savais écouter. Malgré toi, tu aimais entendre les humains parler. Tu ne l'expliquais pas - tu étais une bonne oreille. Tu ne les aimais pas mais tu essayais de te retrouver en eux.
Après tout, si les humains étaient mauvais, cela signifiait aussi que tu étais mauvaise ?
L'étais-tu réellement ?
Est-ce que les autres avaient simplement des cassures, comme toi ?
Tu n'avais aucune réponse. Tu ne savais pas si tu souhaitais les connaître. La fuite et la haine étaient des solutions faciles et ta voie était suffisamment semée d'embûches.
Le bus était arrivé.
Il s'était arrêté sur cette flaque. Tu ne te voyais plus. Et tu avançais, encore et toujours, dans ce brouillard incessant qui enlaçait ton esprit fracturé.
❝ Telle une ombre tu te faufiles ; tu déambules et tu respires, tu inspires, tu expires ; ô loup solitaire cherchant à se renfrogner, et tu dérobes, tu t'appropries - tu es l'obscurité de tes songes qui tourmentent ton existence. Fragments de haine et mots bafoués ; tu es une série de séquelles qui n'a pas pu se réparer. Tu es une âme brisée. Sans te cacher parmi les ombres tu t'autoproclame cette ombre qui suit, qui est toujours là, sans réellement exister.
accroc à la nicotine ✘ extrêmement méfiante ✘ donne difficilement sa confiance ✘ peu empathique ✘ très habile ✘ bonne capacité d'adaptation ✘ a pour couleur préférée le rouge ✘ porte majoritairement du noir ✘ observatrice ✘ calculatrice ✘ n'a pas peur de contourner les règles ✘ bonne oreille ✘ oiseau de nuit ; dort assez peu ✘ ne montre pas ses émotions ✘ pense que les humains sont mauvais ✘ pense qu'elle est mauvaise ✘ essaye de se trouver une voie ✘ se compare à une ombre ✘ demiromantique & pansexuelle (sans le savoir) ✘ mélancolique ✘ ne cherche pas à faire du mal gratuitement ✘ parle peu ✘ experte des tours de passe-passe ✘ retourne une fois par an à Galar pour une semaine, et va porter une fleur sur la pierre tombale de sa mère ✘ aime le street art ✘ écoute beaucoup de musique ✘ a parfois du mal à se considérer humaine ✘ se reconnait dans les pronoms elle et iel ✘ cuisine comme un pied ✘ a une voix d'ange mais n'a jamais chanté devant quiconque (et ne compte pas le faire) ✘ aime les bonbons à la menthe ✘ adore les hauteurs ✘ fascinée par les histoires d'horreur ✘ sait qu'elle a besoin d'aide mais n'est pas prête à franchir le pas
Vous êtes les deux extrémités d’une même ligne. Vous vous rejoignez ; vous vous complétez. Votre cleptomanie, autrefois un défaut solitaire, est devenue votre force commune. Vous êtes des complices ; des alliés ; des partenaires. Des amis.
Seam s’appelle ainsi parce qu’il a une cicatrice ; fragments douloureux de son passé. Tu n’en connais pas les détails, mais tu sais que la créature était connue dans les différents refuges de Winscor. Tu soupçonnes les abandons répétitifs, et probablement de la maltraitance. Bien que tu aies du mal à t’attacher, tu as voulu prendre Seam sous ton aile ; lui offrir une autre chance.
Sa confiance a été difficile à gagner, mais le temps a su jouer son rôle. Seam est ta seule véritable compagnie ; une compagnie qui t’est agréable. Malgré ses mauvais comportements et ses coups foireux ; tu le comprends. Vous vous comprenez, tous les deux.
Seam s’appelle ainsi parce qu’il a une cicatrice ; fragments douloureux de son passé. Tu n’en connais pas les détails, mais tu sais que la créature était connue dans les différents refuges de Winscor. Tu soupçonnes les abandons répétitifs, et probablement de la maltraitance. Bien que tu aies du mal à t’attacher, tu as voulu prendre Seam sous ton aile ; lui offrir une autre chance.
Sa confiance a été difficile à gagner, mais le temps a su jouer son rôle. Seam est ta seule véritable compagnie ; une compagnie qui t’est agréable. Malgré ses mauvais comportements et ses coups foireux ; tu le comprends. Vous vous comprenez, tous les deux.
Seam
Goupilou
Mâle
Fuite
tw ; agressions, troubles psychologiques, consommation
GALAR. (1997)
Smashings.
Une lumière faible et tamisée éclairait l'une des sombres rues de la ville de Smashings. L'ambiance cyberpunk qui régnait dans ce petit bout de Galar laissait place à quelque chose de plus pur ; la contemplation d'une mère face à son enfant. Une petite fille née il y avait à peine deux semaines. Quelques cheveux noirs ornaient déjà le crâne frêle du bébé. Le père n'était déjà plus là. En toute franchise, il avait quitté le domicile bien avant ton arrivée en ce monde.
Ta mère et toi étiez seules, livrées à vous-même. Comme une super-héroïne et son acolyte, affrontant le monde contre les mille-et-uns obstacles qui se dressaient devant vos prunelles vitreuses. Tes yeux étaient remplis des scintillantes étoiles s'apparentant à l'espoir d'une nouvelle vie qui s'entamait. Ta vie. Ton histoire. Les premières lignes de ta déchéance.
Holly shit.
Avec un peu de rouge, de bleu et de noir.
Il s’agissait de ton premier graffiti sur les murs de Smashings.
Tu n’as jamais eu la prétention d’être un enfant modèle. Dans une famille nombreuse, il y a toujours l’enfant turbulent, l’enfant tranquille et le juste milieu. Mais toi Holly, tu étais enfant unique ; et tu avais hérité des deux extrêmes. Fauteuse de trouble au tempérament calme. Autrement dit, tu étais le yin et le yang du comportement à toi toute seule ; tu étais difficile à comprendre.
Tes mauvais comportements avaient débuté assez tôt ; ta mère ne savait les expliquer. Elle qui n’était pourtant pas mauvaise avec toi ; au contraire, elle s’inquiétait davantage pour toi que pour elle – pour faire simple, elle s’oubliait pour toi. Tu étais son monde, et tu étais sa lumière. Son petit rayon de soleil caché dans les ombres de la ville qui s’éteignait à petit feu.
Et ton père… il était absent. Non, il était inexistant. En bref, tu ne l’avais jamais connu. Et ta mère ne te donnait pas les détails. Lorsqu’on te posait des questions, tu répondais différemment, selon tes envies. Parfois il était mort, parfois il était simplement allé chercher des cigarettes pour ne jamais revenir, parfois il était en voyage dans une autre région. Ta version dépendait de ton humeur, et surtout d’à quel point tu voulais être prise en pitié. L’absence de ton père ne te dérangeait pas tellement, puisque tu n’avais jamais connu autre chose.
Tu étais un être solitaire. À l’école, tu restais dans ton coin et tu ne te mêlais jamais aux autres. Tu avais toujours été ainsi ; indifférente face à autrui. Quelque chose clochait en toi, parce que même les spécialistes le disaient ; tu n’étais pas comme les autres enfants. Tu étais curieuse, attentive et allumée, mais tu ne cherchais pas le contact, tu ne cherchais pas à ce qu’on t’apprécie, et l’idée de devoir sympathiser avec les autres te semblait davantage épuisant. Mais parfois, il y avait quelques exceptions.
En grandissant, tes principales préoccupations, c’était de faire du street art et de veiller sur ta mère qui devenait, avec les années, de plus en plus malade. Elle minimisait les faits, alors tu voulais la croire lorsqu’elle t’affirmait que ce n’était pas grave. Mais tu l’entendais tousser, de plus en plus fort, et de plus en plus fréquemment. Tu la voyais devenir pâle, et elle maigrissait à vue d’œil. Tu le remarquais et tu te sentais vulnérable.
Vous n’étiez pas riche, et parfois, ta mère ne pouvait se permettre de s’acheter des antidouleurs ou de la nourriture convenable. Dans tes souvenirs, c’était à ce moment-là qu’ils avaient commencés.
Les vols.
Et depuis, tu n’avais jamais su t’arrêter.
Tu as été forcée de grandir trop vite. D'évoluer au niveau 5, si on devait parler en langage Pokémon. Tu n'as jamais eu la chance d'appuyer sur B.
Ton père était absent, ta mère très malade, et toi, Holly -car c'est ainsi que ta génitrice t'a prénommée-, tu essayais de voir le monde qui t'entourait avec un regard d'innocence. Des mimiques enfantines. Tu étais jeune, pleine de vie, tu devais profiter de cette période qui allait devenir des fragments de nostalgie dans un avenir avancé.
Et pourtant, la réalité était moindre. Smashings s’appauvrissait d'années en années, et votre petite famille de deux personnes n'en faisait pas moins. Vous aviez à peine de quoi tenir le mois, juste assez pour vous nourrir convenablement. Mais malgré les obstacles, vous étiez toujours là.
Votre famille survivait, mais ce n'était pas le cas de Smashings.
L'énergie n'était plus. La ville était devenue fantôme ; l'ombre de son passé. Ses lumières tamisées s'étaient éteintes pour ne laisser qu'une cité à l'abandon. Vous avez été contraintes de quitter vos sombres racines pour vous diriger vers un endroit plus fiable, la capitale.
Winscor.
Quitter ta ville natale avait brisé quelque chose en toi. Toi qui était solitaire, tu restais accrochée aux fragments de ton passé - tu ne t'adaptais pas à la grande ville.
Il y avait trop de gens, trop de stimulations. Tu ne te sentais pas chez toi. Trop de stress à gérer pour ta mère. Et tes amis peu nombreux avaient un rythme de vie beaucoup plus difficile à suivre que le tiens.
Tes mauvais comportements avaient empirés. Tu as été influencée par les mauvaises personnes, tu as pris des chemins semés d'embûches.
Tu as vécu la haine.
Tu as vécu la honte.
Tu as vécu la vulnérabilité.
Tu as vécu l'injustice.
Tu as vécu la violence.
Et tu es devenu cette violence.
Une violence qui se faufile. Une violence qui dérobe. Tu dérobes comme on a pu te dérober.
Ta dignité.
Et si ce n'était que ça.
Parce qu'en réalité, tu n'étais encore qu'une enfant.
Mais au plus profond de toi, tu ne l'étais plus. Tu ne le seras plus jamais.
Tu as su cacher tes mauvaises expériences à ta mère pour la préserver. Tu lui ramenais des médicaments en prétextant des petits boulots ; mensonges par-dessus mensonges.
Tu avais honte.
Et puis les années passaient, et cette honte avait changée pour mieux devenir une misanthropie.
Les humains profitaient les uns des autres - tu allais faire de même. Tu t'étais forgée une carapace que l'on ne pouvait briser. La vie ne méritait pas tes larmes. Et tu ne méritais pas la mort.
Elle était trop douce, et tu tentais de survivre.
Pour elle.
Pour ta mère qui n'avait pas su se battre jusqu'au bout. Pour elle qui s'était éteinte dans un drap blanc, aux urgences. Les médicaments n'avaient pas été suffisants.
Cette nuit-là, tu t'étais autorisée à pleurer.
Et depuis, tu as improvisé.
LUMIRIS. (2017)
Windoria.
Tu as attendu deux ans après cet événement, avant de quitter ta région natale. Tu ne savais pas tellement ce qui te retenait de partir - tout ce qui t'entourait semblait te rappeler que tu n'étais plus à ta place. Tu avais besoin de changement, d'une nouvelle vie. Tu avais besoin de te sortir de tes mauvaises habitudes. Tu devais cesser les vols, la drogue et la cigarette.
Tu sentais que le tout détruisais ta vie. Tu sentais que ton corps changeait ; pas pour le mieux. Tu sentais qu'en continuant, tu allais finir six pieds sous terre.
Tu n'as cessé que deux d'entre elles... Tu avais su t'arrêter au bon moment, avant qu'il ne soit trop tard, avant que tu tombes dans une déchéance sans retour. Les substances illicites ne faisaient plus parties de ta vie, mais tu n'avais pas su cesser la nicotine. Pendant un temps, tu ne volais plus, alors que tu avais emménagé à Lumiris grâce à l'argent légué par ta génitrice. Elle avait des sous de côté, pour toi, et tu ne l'avais jamais su. Elle ne s'était jamais résignée à l'utiliser pour elle-même.
Pourquoi ?
Pourquoi... c'était ta seule question. Tu n'avais jamais compris, et tu ne comprendras probablement jamais.
Tu avais pris la décision de te trouver un petit boulot, et pendant plusieurs mois, tu avais travaillé à l'observatoire de Windoria. Tu n'y connaissais rien dans le domaine, et tu n'avais pas la personnalité la plus chaleureuse, mais tu essayais. Tu essayais pour elle.
Pour ne pas la décevoir.
Mais tu as vu Windoria se faire détruire. Tu as vu les attentats, dans l'ombre, tu les as vécu. Tu as pu constater l'erreur humaine et l'humanité qui partait en vrille. Tu as pu observer la région qui t'avait accueilli tomber dans le deuil, la haine et la tristesse, pour finalement tenter de se reconstruire.
Mais peut-on réellement reconstruire une âme brisée ?
Peut-on réellement reconstruire l'humanité ?
Les humains, tu les méprisais.
Puisse ta mère te pardonner, mais l'envie de devenir une meilleure personne n'y était plus. Tu n'avais qu'un amas de haine et de ressentiment ; tout ce que tu voyais autour de toi était laid. Tu allais rejoindre cette laideur. Tu avais du mal à te comprendre toi-même. Au fond, peut-être te donnais-tu des prétextes pour prendre la voie facile ? Rechuter, c'était un raccourci. Trouver de l'aide, c'était un processus difficile. Un processus qui ne t'inspirait pas.
Tu as quitté ton travail, du jour au lendemain. Tu as repris les vols ; les délits, les fuites, tu as recommencé à vivre comme une ombre ne sachant que tout dérober et détruire sur son passage.
De toute façon, tu n'avais plus personne à décevoir.
Et si les dieux existaient réellement, l'univers ne serait pas aussi sombre.
Nemerya.
Ta capacité à te débrouiller relevait du surréaliste. Tu étais devenue, si on pouvait t'appeler ainsi, une pickpocket professionnelle. Sans trop savoir si le métier existait réellement, puisque tout ce que tu faisais était illégal, tu t'auto-proclamais experte.
Parfois, tu te laissais tenter par le street art à nouveau. Il s'agissait là de ton seul passe-temps, mais ça ne te suffisait pas. La vie était morne. La vie était redondante. Tu avais besoin de changement, d'un petit quelque chose en plus.
C'est pour ça que tu as postulé au casino de Nemerya. Et tu ne savais pas ce qui t'attendais...
Mais pour le moment, tu vivais simplement. Tu vivais comme une fugitive aux allures de bonne citoyenne modèle. Tu ne parlais qu'à très peu de gens, tu errais dans ta solitude ; tu étais une ombre. Encore et toujours, et ça ne changeait pas.
Tu avais tout de même hérité d'un Pokémon. Tu ne saurais expliqué ce retournement de veste - tu avais vu des dresseurs au coeur de la région, pendant des années, et ils avaient l'air heureux. Tu as recueilli un Goupilou maltraité - du moins, c'est ainsi que tu le percevais, au vu de ses nombreuses cicatrices - et en lui, tu t'étais reconnu. Les mauvais chemins, les expériences foireuses, le contrôle qui se perd et une tentative de renaître de ses cendres. Tu l'avais pris sous ton aile et maintenant, vous étiez complices. Tu ne pouvais mentir ; la compagnie de Seam rendait ton existence un peu moins médiocre. Tu pouvais même dire que désormais, tu ne pourrais considérer ta vie en son absence.
Vous étiez les pièces d'un même puzzle.
Tu ne savais pas où tu allais, vers où tu te dirigeais. Tu déambulais dans le monde en le regardant d'un mauvais oeil. Tu avais beaucoup de chemin à faire, beaucoup de choses à apprendre. Tu ne connaissais que l'obscurité et ton âme semblait vouloir crier, hurler.
Qu'allais-tu devenir à Lumiris, Holly ?
Peut-être qu'un jour, tu allais retrouver cette envie de devenir une meilleure personne... Mais à quoi bon être une bonne personne dans ce monde aussi mauvais. Tu le savais pourtant, l'une de tes meilleures qualités, c'était ta capacité à t'adapter.
Et bien voilà, tu t'étais adaptée.
GALAR. (1997)
Smashings.
Une lumière faible et tamisée éclairait l'une des sombres rues de la ville de Smashings. L'ambiance cyberpunk qui régnait dans ce petit bout de Galar laissait place à quelque chose de plus pur ; la contemplation d'une mère face à son enfant. Une petite fille née il y avait à peine deux semaines. Quelques cheveux noirs ornaient déjà le crâne frêle du bébé. Le père n'était déjà plus là. En toute franchise, il avait quitté le domicile bien avant ton arrivée en ce monde.
Ta mère et toi étiez seules, livrées à vous-même. Comme une super-héroïne et son acolyte, affrontant le monde contre les mille-et-uns obstacles qui se dressaient devant vos prunelles vitreuses. Tes yeux étaient remplis des scintillantes étoiles s'apparentant à l'espoir d'une nouvelle vie qui s'entamait. Ta vie. Ton histoire. Les premières lignes de ta déchéance.
Holly shit.
Avec un peu de rouge, de bleu et de noir.
Il s’agissait de ton premier graffiti sur les murs de Smashings.
Tu n’as jamais eu la prétention d’être un enfant modèle. Dans une famille nombreuse, il y a toujours l’enfant turbulent, l’enfant tranquille et le juste milieu. Mais toi Holly, tu étais enfant unique ; et tu avais hérité des deux extrêmes. Fauteuse de trouble au tempérament calme. Autrement dit, tu étais le yin et le yang du comportement à toi toute seule ; tu étais difficile à comprendre.
Tes mauvais comportements avaient débuté assez tôt ; ta mère ne savait les expliquer. Elle qui n’était pourtant pas mauvaise avec toi ; au contraire, elle s’inquiétait davantage pour toi que pour elle – pour faire simple, elle s’oubliait pour toi. Tu étais son monde, et tu étais sa lumière. Son petit rayon de soleil caché dans les ombres de la ville qui s’éteignait à petit feu.
Et ton père… il était absent. Non, il était inexistant. En bref, tu ne l’avais jamais connu. Et ta mère ne te donnait pas les détails. Lorsqu’on te posait des questions, tu répondais différemment, selon tes envies. Parfois il était mort, parfois il était simplement allé chercher des cigarettes pour ne jamais revenir, parfois il était en voyage dans une autre région. Ta version dépendait de ton humeur, et surtout d’à quel point tu voulais être prise en pitié. L’absence de ton père ne te dérangeait pas tellement, puisque tu n’avais jamais connu autre chose.
Tu étais un être solitaire. À l’école, tu restais dans ton coin et tu ne te mêlais jamais aux autres. Tu avais toujours été ainsi ; indifférente face à autrui. Quelque chose clochait en toi, parce que même les spécialistes le disaient ; tu n’étais pas comme les autres enfants. Tu étais curieuse, attentive et allumée, mais tu ne cherchais pas le contact, tu ne cherchais pas à ce qu’on t’apprécie, et l’idée de devoir sympathiser avec les autres te semblait davantage épuisant. Mais parfois, il y avait quelques exceptions.
En grandissant, tes principales préoccupations, c’était de faire du street art et de veiller sur ta mère qui devenait, avec les années, de plus en plus malade. Elle minimisait les faits, alors tu voulais la croire lorsqu’elle t’affirmait que ce n’était pas grave. Mais tu l’entendais tousser, de plus en plus fort, et de plus en plus fréquemment. Tu la voyais devenir pâle, et elle maigrissait à vue d’œil. Tu le remarquais et tu te sentais vulnérable.
Vous n’étiez pas riche, et parfois, ta mère ne pouvait se permettre de s’acheter des antidouleurs ou de la nourriture convenable. Dans tes souvenirs, c’était à ce moment-là qu’ils avaient commencés.
Les vols.
Et depuis, tu n’avais jamais su t’arrêter.
Tu as été forcée de grandir trop vite. D'évoluer au niveau 5, si on devait parler en langage Pokémon. Tu n'as jamais eu la chance d'appuyer sur B.
Ton père était absent, ta mère très malade, et toi, Holly -car c'est ainsi que ta génitrice t'a prénommée-, tu essayais de voir le monde qui t'entourait avec un regard d'innocence. Des mimiques enfantines. Tu étais jeune, pleine de vie, tu devais profiter de cette période qui allait devenir des fragments de nostalgie dans un avenir avancé.
Et pourtant, la réalité était moindre. Smashings s’appauvrissait d'années en années, et votre petite famille de deux personnes n'en faisait pas moins. Vous aviez à peine de quoi tenir le mois, juste assez pour vous nourrir convenablement. Mais malgré les obstacles, vous étiez toujours là.
Votre famille survivait, mais ce n'était pas le cas de Smashings.
L'énergie n'était plus. La ville était devenue fantôme ; l'ombre de son passé. Ses lumières tamisées s'étaient éteintes pour ne laisser qu'une cité à l'abandon. Vous avez été contraintes de quitter vos sombres racines pour vous diriger vers un endroit plus fiable, la capitale.
Winscor.
Quitter ta ville natale avait brisé quelque chose en toi. Toi qui était solitaire, tu restais accrochée aux fragments de ton passé - tu ne t'adaptais pas à la grande ville.
Il y avait trop de gens, trop de stimulations. Tu ne te sentais pas chez toi. Trop de stress à gérer pour ta mère. Et tes amis peu nombreux avaient un rythme de vie beaucoup plus difficile à suivre que le tiens.
Tes mauvais comportements avaient empirés. Tu as été influencée par les mauvaises personnes, tu as pris des chemins semés d'embûches.
Tu as vécu la haine.
Tu as vécu la honte.
Tu as vécu la vulnérabilité.
Tu as vécu l'injustice.
Tu as vécu la violence.
Et tu es devenu cette violence.
Une violence qui se faufile. Une violence qui dérobe. Tu dérobes comme on a pu te dérober.
Ta dignité.
Et si ce n'était que ça.
Parce qu'en réalité, tu n'étais encore qu'une enfant.
Mais au plus profond de toi, tu ne l'étais plus. Tu ne le seras plus jamais.
Tu as su cacher tes mauvaises expériences à ta mère pour la préserver. Tu lui ramenais des médicaments en prétextant des petits boulots ; mensonges par-dessus mensonges.
Tu avais honte.
Et puis les années passaient, et cette honte avait changée pour mieux devenir une misanthropie.
Les humains profitaient les uns des autres - tu allais faire de même. Tu t'étais forgée une carapace que l'on ne pouvait briser. La vie ne méritait pas tes larmes. Et tu ne méritais pas la mort.
Elle était trop douce, et tu tentais de survivre.
Pour elle.
Pour ta mère qui n'avait pas su se battre jusqu'au bout. Pour elle qui s'était éteinte dans un drap blanc, aux urgences. Les médicaments n'avaient pas été suffisants.
Cette nuit-là, tu t'étais autorisée à pleurer.
Et depuis, tu as improvisé.
LUMIRIS. (2017)
Windoria.
Tu as attendu deux ans après cet événement, avant de quitter ta région natale. Tu ne savais pas tellement ce qui te retenait de partir - tout ce qui t'entourait semblait te rappeler que tu n'étais plus à ta place. Tu avais besoin de changement, d'une nouvelle vie. Tu avais besoin de te sortir de tes mauvaises habitudes. Tu devais cesser les vols, la drogue et la cigarette.
Tu sentais que le tout détruisais ta vie. Tu sentais que ton corps changeait ; pas pour le mieux. Tu sentais qu'en continuant, tu allais finir six pieds sous terre.
Tu n'as cessé que deux d'entre elles... Tu avais su t'arrêter au bon moment, avant qu'il ne soit trop tard, avant que tu tombes dans une déchéance sans retour. Les substances illicites ne faisaient plus parties de ta vie, mais tu n'avais pas su cesser la nicotine. Pendant un temps, tu ne volais plus, alors que tu avais emménagé à Lumiris grâce à l'argent légué par ta génitrice. Elle avait des sous de côté, pour toi, et tu ne l'avais jamais su. Elle ne s'était jamais résignée à l'utiliser pour elle-même.
Pourquoi ?
Pourquoi... c'était ta seule question. Tu n'avais jamais compris, et tu ne comprendras probablement jamais.
Tu avais pris la décision de te trouver un petit boulot, et pendant plusieurs mois, tu avais travaillé à l'observatoire de Windoria. Tu n'y connaissais rien dans le domaine, et tu n'avais pas la personnalité la plus chaleureuse, mais tu essayais. Tu essayais pour elle.
Pour ne pas la décevoir.
Mais tu as vu Windoria se faire détruire. Tu as vu les attentats, dans l'ombre, tu les as vécu. Tu as pu constater l'erreur humaine et l'humanité qui partait en vrille. Tu as pu observer la région qui t'avait accueilli tomber dans le deuil, la haine et la tristesse, pour finalement tenter de se reconstruire.
Mais peut-on réellement reconstruire une âme brisée ?
Peut-on réellement reconstruire l'humanité ?
Les humains, tu les méprisais.
Puisse ta mère te pardonner, mais l'envie de devenir une meilleure personne n'y était plus. Tu n'avais qu'un amas de haine et de ressentiment ; tout ce que tu voyais autour de toi était laid. Tu allais rejoindre cette laideur. Tu avais du mal à te comprendre toi-même. Au fond, peut-être te donnais-tu des prétextes pour prendre la voie facile ? Rechuter, c'était un raccourci. Trouver de l'aide, c'était un processus difficile. Un processus qui ne t'inspirait pas.
Tu as quitté ton travail, du jour au lendemain. Tu as repris les vols ; les délits, les fuites, tu as recommencé à vivre comme une ombre ne sachant que tout dérober et détruire sur son passage.
De toute façon, tu n'avais plus personne à décevoir.
Et si les dieux existaient réellement, l'univers ne serait pas aussi sombre.
Nemerya.
Ta capacité à te débrouiller relevait du surréaliste. Tu étais devenue, si on pouvait t'appeler ainsi, une pickpocket professionnelle. Sans trop savoir si le métier existait réellement, puisque tout ce que tu faisais était illégal, tu t'auto-proclamais experte.
Parfois, tu te laissais tenter par le street art à nouveau. Il s'agissait là de ton seul passe-temps, mais ça ne te suffisait pas. La vie était morne. La vie était redondante. Tu avais besoin de changement, d'un petit quelque chose en plus.
C'est pour ça que tu as postulé au casino de Nemerya. Et tu ne savais pas ce qui t'attendais...
Mais pour le moment, tu vivais simplement. Tu vivais comme une fugitive aux allures de bonne citoyenne modèle. Tu ne parlais qu'à très peu de gens, tu errais dans ta solitude ; tu étais une ombre. Encore et toujours, et ça ne changeait pas.
Tu avais tout de même hérité d'un Pokémon. Tu ne saurais expliqué ce retournement de veste - tu avais vu des dresseurs au coeur de la région, pendant des années, et ils avaient l'air heureux. Tu as recueilli un Goupilou maltraité - du moins, c'est ainsi que tu le percevais, au vu de ses nombreuses cicatrices - et en lui, tu t'étais reconnu. Les mauvais chemins, les expériences foireuses, le contrôle qui se perd et une tentative de renaître de ses cendres. Tu l'avais pris sous ton aile et maintenant, vous étiez complices. Tu ne pouvais mentir ; la compagnie de Seam rendait ton existence un peu moins médiocre. Tu pouvais même dire que désormais, tu ne pourrais considérer ta vie en son absence.
Vous étiez les pièces d'un même puzzle.
Tu ne savais pas où tu allais, vers où tu te dirigeais. Tu déambulais dans le monde en le regardant d'un mauvais oeil. Tu avais beaucoup de chemin à faire, beaucoup de choses à apprendre. Tu ne connaissais que l'obscurité et ton âme semblait vouloir crier, hurler.
Qu'allais-tu devenir à Lumiris, Holly ?
Peut-être qu'un jour, tu allais retrouver cette envie de devenir une meilleure personne... Mais à quoi bon être une bonne personne dans ce monde aussi mauvais. Tu le savais pourtant, l'une de tes meilleures qualités, c'était ta capacité à t'adapter.
Et bien voilà, tu t'étais adaptée.
Pourquoi les Météores ?
Ton trait de caractère le plus dominant, c'est sans doute ta capacité à te débrouiller, à t'adapter. Tu es une personne habile, tu connais les tours de passe-passe et tu te faufiles. Tu as des mains d'argent que tu n'utilises pas à bon escient ; mais tu sauras utiliser ta débrouillardise dans toutes les situations. Et plus le temps file, et plus tes capacités manuelles s'améliorent - toi qui est un être solitaire, tu n'as pas su apprendre à gérer tes émotions ou anéliorer tes capacités sociales ; mais tu sais te servir de tes mains. Elles sont ta meilleure arme.
Pseudo(s): Ellumya / Helia
Âge: 25 ans
Localisation: LA ZIGUEZON ZINZON
Pronom(s): Elle
Âge: 25 ans
Localisation: LA ZIGUEZON ZINZON
Pronom(s): Elle
Comment nous as-tu trouvé ? // Au commencement, il n'y avait rien. Puis...
Ton Pokémon préféré ? // M I M I K Y U
As-tu un parrain ? // J'utilise ma carte piège /FORCE MIROIR/
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Un fossile dôme sur Helia.
Un dernier mot ? // J'suis si heureuse que Holly revienne. J'espère que sa V2 va vous plaire sob.
Ton Pokémon préféré ? // M I M I K Y U
As-tu un parrain ? // J'utilise ma carte piège /FORCE MIROIR/
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Un fossile dôme sur Helia.
Un dernier mot ? // J'suis si heureuse que Holly revienne. J'espère que sa V2 va vous plaire sob.