Ta vie retrouvait doucement un sens depuis ton emménagement officiel à Mirawen. Tu n’aurais jamais pensée pouvoir trouver un appartement avant la fin de ton dernier air b’n’b. Toi qui étais tellement stressée à l’idée de devoir vivre en dessous d’un bon, voilà qu’un sauveur qui répondait au doux prénom de Ludwig t’avait tendu la main lorsque tu en avais le plus besoin. Et pour ça? Tu ne saurais le remercier assez. Tu lui devais tant. Et d’ailleurs, tu lui devais même un entretiens d’embauche à titre de serveuse/barmaid dans au casino de Nemerya. La distance te stressait un peu à vrai dire, comme tu vivais quand même à Nemerya, est-ce que ça en valait réellement la peine…? Tu terminais ton bun au sommet de ta tête, alors que tu apposais un petit ruban noir au centre, histoire de bien accessoiriser tes cheveux déjà très colorés et voyant.
Pour une rare fois, tu n’y étais pas aller trop fort sur le maquillage. Tu n’avais pas ta barre de blush dont tu étais la seule à connaitre le secret. Ton jeu d’ombre a paupière sur les yeux était léger, presque naturel, bien que tu ne manquais pas à faire ta ligne de eyeliner et tes falsies. Comment pourrais-tu charmer les beaux messieurs sans ça? Ta tenue était propre, un chemisier blanc, un sweat par-dessus pour masquer ta lingerie sous la chemise blanche. Ta jupe était courte mais propre, sans design ou autre, une simple jupe droite, que tu abaissais par-dessus tes bas collants opaques. Tu avais presque l’air d’une jeune femme mature. Tu glissais ton écharpe autour de ton cou, alors que Ludwig t’aidait à pratiquer. Tu étais nerveuse mais tu avais 3h à tuer avant que ton train n’arrive à Nemerya, alors autant être mentalement prête, non?
« Je te tiens au courant, merci Luddy! »
Une accolade, un peu trop longue, alors que tu prenais ton sac à dos rose et te voilà en direction pour ton train. Train qui te berçait étrangement, alors que tu pressais ta petite tête rosée contre la fenêtre, à regarder le décor enneigé se dévoiler devant tes yeux. Tu étais anxieuse, c’était plus fort que toi. Tu avais tellement de mal à trouver un emploi, tu cherchais carrément dans une autre ville sans même posséder de voiture. Étais-tu si désespérée que ça? Peut-être. Assurément en fait.
Mais après une partie du trajet en bus, te voilà qui arrivait enfin devant le fameux casino de Nemerya. D’un pas lent, tu te dirigeais à l’entrée, non sans poser une main contre ton petit cœur qui battait tellement fort. Il était encore tôt, très tôt pour un casino. Il n’était pas même 15h encore, tu étais en avance pour ton entretien d’embauche. D’ailleurs, une jeune femme blonde t’arrêtait dans ta route, non sans te regarder longuement de haut en bas, sourire en coin.
« Tu es perdue, miss? »
« Non! Enfin… Peut-être…? Je… J’ai un entretien à 15h15 avec Mr Burton… »
« Ah? Il est si désespéré…? »
La confusion te rongeait, alors qu’elle roulait des yeux, non sans glousser des rires, alors qu’elle te faisait signe de la suivre. Tu étais réticente mais tu ne voulais pas manquer ton entretien. Ce pourquoi tu hochais lentement la tête pour la suivre, non sans regarder nerveusement autour de toi. Ludwig t’avait fortement conseillé de trouver les portes de sorties en cas d’urgence… Mais tu n’en voyais aucune?! Était-ce un piège….?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Oui, un peu. Mais Lestat Burton était souvent stressé lorsque venait le nouvel an. Et si tu avais pris les premières vacances de ta vie lors des vacances de Noël, comme à ton habitude, tu regrettais. Car tu revenais au casino et c’était… Le chaos. Et le chaos, tu n’aimais pas ça. Pas chez toi.
Enfermé dans ton bureau, enterré sous la paperasse, tu essayais de gérer la démission d’un de tes employés du haut (apparemment l’herbe était plus verte à Artiesta) et ça faisait un immense trou dans la schedule. Tu allais devoir trouver quelqu’un pour le remplacer au bar, car même toi tu ne pourrais pas couvrir deux espaces chaque soir, pas avec les événements qui venaient. Tu tirais sur ta cigarette en allant au-travers des applications, tu avais oublié que tu avais un entretien aujourd’hui même à 15h15. Le CV de Marguerite Bailey, d’ailleurs, traînait sur ton bureau. Tu n’avais pas eu le temps de faire des recherches sur sa petite personne encore, et si tu l’avais fait, tu n’aurais sans doute pas accepté l’entretien. Tu remplissais désespérément des papiers que tu pouvais reconnaître la façon dont Madelyn cognait à la porte, et tu lui disais d’entrer. Elle était accompagné d’une… …gamine ? Tu fronçais les sourcils. Ta conjointe te rappelait de ton entretien à 15h15, tu regardais ta montre. Il était 15h05. Tu préférais la ponctualité exacte, mais bon, être en avance c’était mieux qu’être en retard.
Ah ! Oui, Marguerite Bailey… J’ai ton CV sous la main, quelque part, mais tu sais qu’il faut être majeur pour travailler dans un casino ?
Tu avais trouvé le CV de la jeune fille, que Ludwig avait refait, d’ailleurs. Car originalement, c’était beaucoup trop rose et écrit en cursif. Tu regardais sa date de naissance et tu fronçais les sourcils. Cette… bouteille de Pepto bismol humaine était à peine plus jeune que toi ? Pourtant, elle était si petite, si juvénile… Personne ne la prendrait au sérieux, ici. Serait-elle, même, assez grande pour arriver à la hauteur des comptoirs du bar ? Holly n’en ferait qu’une bouchée, pour ne pas dire… Sans parler de toutes ces crapules déplacées… Tu soupirais, et tu te levais pour venir lui serrer la main.
Pardonnez mon erreur de jugement, j’espère que je ne vous ai pas froissée. Je suis Lestat Burton, et je vois que vous avez déjà rencontré mon associée, Madelyn Lodge. Je vous en prie, assoyez-vous.
Tu faisais signe à Madelyn de s’éclipser pour vous laisser seul à seul, alors que Marguerite s’assoyait en face de toi. Tu consultais longuement le CV de cette jeune femme, plutôt vide pour ne pas dire, peu de positions où elle a travaillé longtemps. Tu fronçais les sourcils.
Vous venez de Kalos, c’est ça ? Vous venez d’arriver ? Je ne vois aucune expérience de travail en Lumiris…
Tu te faisais déjà froid, que tu soupirais en mettant le document de côté pour venir porter toute ton attention directement sur miss Bubblegum devant toi. Tes mirettes argentées étaient plus tranchantes que des couteaux, que tu la regardais dans les yeux.
Pourquoi travailler dans un casino ? À quoi vous attendez-vous ?
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Marguerite Bailey
Dresseur·euse Pléiade
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Tu suivais au mieux la grande blonde, le claquement de ses talons rouge te donnait un sacré mal de tête à vrai dire. Mais tu te doutais que, si elle travaillait ici, elle devait sans doute être importante. La serveuse en tête? Une autre barmaid? Tu essayais de comprendre, alors que tu suivais ses longues boucles de blé qui se basculait contre son dos, telle une cascade en mouvement constant. Elle était plutôt jolie à vrai dire. Un peu hautaine mais sans doute était-ce l’attitude à avoir pour travailler ici? Tu te sentais tellement… Pas à ta place déjà? Pourquoi avais-tu postulé ici Marguerite? Tu n’as absolument aucune expérience dans le domaine, tu es d’une inutilité légendaire.
Tout ce que tu sais faire c’est être mignonne et de trémousser devant la caméra pour faire tes fameux ClickClack. Ton avenir était merveilleusement inintéressant.
Tu le savais. Et cette grande blonde le savait encore plus que toi, surtout en ce moment, alors qu’elle toquait à la porte du bureau… D’un homme? Burton? Tu eu un mouvement de recul brusque face à l’odeur terriblement concentrée de cigarette, si bien que tu t’en bouchais le nez, le temps qu’on t’annonce. Oh tu allais mourir dans ce concentré de cendrier.
Au signe de la top model, tu t’avançais lentement dans le bureau, repérant la chaise qui faisait face au bureau de l’albinos pour y prendre place, non sans soupirer pour essayer de calmer ton anxiété. Face à tout cela, la blonde échappait un gloussement de rire, alors qu’elle caressait l’avant-bras de ton futur patron, avant de te fixer une dernière fois et enfin, quitter le bureau.
« J’ai 24 ans m’sieur… » Rapidement, tu cherchais dans ton porte-feuille pour sortir ta carte d’identité de Kalos. Tu n’avais pas encore reçue celle de Lumiris. Mais après tout, c’était encore récent que tu sois résidente permanente.
Et bien sûr, alors que Burton s’excusait pour son erreur de jugement, tu te contentais de lever les mains, non sans secouer la tête rapidement.
« N-non c’n’est rien, vraiment! Ça m’arrive sur une base très fréquente… »
Tu avais l’habitude qu’on te méprenne sur ton apparence. Comme on s’arrêtait souvent sur ton CV assez bref et triste. Surtout que ça faisait des années que tu avais terminé l’école et pourtant? Absolument aucun record d’un emploi pour plus de 1 mois. Pourquoi? Parce que ta médication t’empêchait de te réveiller à la bonne heure. Parce que tu n’avais pas la santé mentale pour faire un boulot de 9 à 17h. Parce que…
« C’est exact oui, je suis arrivée cette année, je devais attendre d’avoir ma confirmation à titre de citoyenne légale en Lumiris avant de me trouver un emploi, je ne voudrais pas travailler de façon illégale… »
Tu jouais nerveusement avec le bas de ta robe, le regard fuyard. Tu étais pire qu’incapable de soutenir le regard de Burton, il te… terrifiait à vrai dire..? Il avait l’air si froid, si menaçant surtout… Et la fameuse question fatidique te fit d’abord sourire, alors que tu t’efforçais de relever la tête.
« Je.. pourrais vous mentir et dire que j’ai toujours voulu travailler dans un casino, que j’aimerais gravir les échelons et grandir au sein de votre entreprise. Mais j’ai surtout, terriblement besoin d’un emploi. Je dois encore payer ma médication et… » Non. Non. Tu ne vas pas sur ce sujet Marga. Tu t’empressais de baisser la tête, alors que tu frappais les ongles de tes index ensemble.
« Je.. Je ferai le trajet de train à tous les jours… »
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Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Cela faisait… des années que tu fumais la cigarette et que ton addiction à la précieuse nicotine empirait d’année en année. Au point que tu ne te rendais même plus compte de pourquoi ton bureau était devenu l’un des endroits les plus évités du casino, mais bon, ce n’était pas comme si tu y recevais régulièrement des gens autre que Madelyn. Tu ne remarquais pas que ça dérangeait cette demoiselle à qui tu faisais passer cet entretien, en vrai. Ce n’était pas comme si c’était quelque chose dont tu te souciais réellement. Aussi méchant que cela puisse sembler.
Tu avais bien confirmé avec ses cartes d’identité qu’elle avait 24 ans (comment 2 ans pouvaient autant vous séparer ? Tu avais l’air tellement plus vieux, et elle, tellement plus jeune…) Elle te réconfortait dans tes excuses, un réconfort dont tu n’avais pas vraiment besoin. Ça lui arrivait souvent, tu comprenais pourquoi. Elle avait l’air… d’avoir 14 ans. Et tu étais encore généreux dans tes chiffres.
Comme tu t’en doutais, elle attendait sa citoyenneté légale en Lumiris, et te disait qu’elle veillait sagement à ne pas travailler de façon illégale. Cette petite remarque ne manquait pas à venir dessiner un petit sourire amusé sur tes lèvres pâles. Oh, si seulement elle savait. La majorité des employés ici n’avaient pas de papiers légaux, et encore moins de véritable identité. La plus droite de toutes était sans aucun doute Madelyn Lodge, les autres… Disons que si tu te faisais coincer, tu te retrouverais très probablement en taule. Mais bon.
Tu remarquais la nervosité de cette Marguerite. Comme si elle n’arrivait pas à soutenir ton regard froid, vide, imposant. C’était souvent ce que l’on disait de toi; malgré tout, tu étais imposant. Ton apparence atypique te rendait à la fois mystérieux et inquiétant. On voulait en connaître plus, mais pas trop. Ces yeux argentés cachaient certainement trop de secrets et d’idées tordues pour qu’une âme sensible comme Marguerite Bailey ne puisse procéder.
Tu te risquais à lui poser la question fatidique, et si au départ elle t’avait évité du regard, elle s’efforçait à lever ses améthystes vers toi. Et tu avais pu percer au-travers de l’âme de cette jeune fille. Un livre ouvert, un peu comme Madelyn. Pas besoin d’une recherche sur le net si tu pouvais déjà obtenir un aperçu de la détresse, de l’insécurité, de l’instabilité qui l’habitait. Une étrangère qui semblait fuir quelques uns de ses problèmes.
Sa réponse honnête venait te surprendre. Tu étais étonné; généralement, les gens qui désiraient désespérément travailler pour toi se montraient trop formels, trop motivés, trop… Trop. Trop pour toi. Mais elle savait attirer ta curiosité.
De la médication ? Faire le trajet à tous les jours ? Tu haussais un sourcil, comme curieux.
Si vous avez une condition médicale particulière, il est important de le mentionner à votre employeur…
Tu soupirais un peu. Tu étais content de ne pas aller chez le médecin, il te trouverait sans doute des centaine de conditions… Marguerite était motivée, elle semblait même un peu intimidée par l’idée que tu lui refuses l’emploi; elle en avait besoin. Mais avoir besoin d’un emploi, ce n’était pas assez. Pouvait-elle être digne de confiance, c’était la question.
Vous êtes consciente des horaires de nuit, n’est-ce pas ? Il faudra s’assurer d’avoir un moyen de rentrer chez vous de manière sécuritaire après vos quarts de travail. Nemerya est une grande ville pouvant se montrer hostile, lorsque le soleil est couché.
Tu te permettais de prendre quelques notes pour permettre à l’entretien d’avancer.
Et qu’est-ce qui vous qualifierait pour travailler comme barmaid ?
Et alors que tu regardais Marguerite, un miaulement qui sonnait comme une vieille porte de grange se faisait entendre dans ton bureau. Ta vieille Chaffreux venait de se lever de sa sieste et venait réclamer des caresses (et des minouches) en se frottant contre tes jambes. En remarquant la présence de la jeune fille, Prada s’arrêtait dans son élan pour la dévisager longuement, comme si elle ressentait du dédain, avant de lui tourner le dos pour se concentrer sur son humain préféré, toi.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Marguerite Bailey
Dresseur·euse Pléiade
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Oh tu étais un véritable livre ouvert Marga, c’était une de tes plus grande faiblesse, tu ne savais pas mentir, tu ne savais pas te cacher des autres. Quelques minutes suffisaient pour qu’on déchiffre tes plus sombres secrets. Enfin, ça c’est quand tu ne livrais pas toutes les informations comme si de rien était.
Tu étais nerveuse, anxieuse. Tu ne voulais pas mentir, tu ne voulais pas sortir des violons pour attirer la pitié des autres. Pourtant? Ton histoire était triste, le pourquoi tu étais à Lumiris était triste. Ce n’était pas un mensonge, ni une prétention. Tu étais une jeune âme brisée, blessée, troublée et maintenant, perdue. Ah tu avais certes Ludwig pour t’aider, pour te guider. Mais il ne pouvait vivre ta vie pour toi. Tu devrais t’aider toi-même. Et ça commençait en te dénichant un travail.
Tu n’avais absolument aucun attrait à travailler au bar d’un casino. Tu n’avais absolument aucune aptitude utile. Tu n’as même pas réussi a garder un emploi au café du coin. Alors être barmaid? J’espère pour toi que Burton a une bonne collection de verre de remplacement, parce que tu es la pro pour faire éclater les verres.
Mais voilà qu’on te demandais si tu avais une condition? Tu sentais le rouge raviver tes joues, alors que tu abaissais la tête. Cette question était tellement délicate. Tu la détestais avec passion même. Oui tu avais plusieurs conditions mais une seule était valable pour te plaindre et crier à la transphobie.
« … »
Mais tu n’avais la tête à te battre aujourd’hui, tu étais fatiguée, tu avais besoin d’un emploi, tu avais besoin d’argent surtout.
« J’ai un trouble post-traumatique dû au suicide de mon petit ami et je combats une dépression depuis quelques temps… »
Ah finalement dire que tu étais trans passerait mieux que ce trauma dumping gratuit. Mais bon, Burton avait posé la question lui-même, tu n’allais tout de même pas lui mentir, ce ne serait pas honnête après tout.
Et alors qu’il te prévenait de l’horaire de nuit, tu commençais à devenir nerveuse. Et s’il cherchait une raison pour te refuser maintenant? Après tout, tu n’arrivais pas à garder un emploi normal dû à ta médication. Voilà que tu appréhendais déjà un refus de sa part et franchement? Tu ne pouvais pas te permettre de rester sans emploie encore trop longtemps…
« J’arriverai à me débrouiller. »
Tu fronçais les sourcils, oh sans doute que ce n’était pas une bonne idée de te montrer un peu plus… Hostile. Mais tu ne voulais pas te faire refuser pour une raison aussi logique que le trajet. Tu allais vraiment faire 3h de trajet 2 fois par jour rien que pour le boulot? Tu n’étais aucunement réaliste Marga. Tu ne réalisais pas que tu lui faisais perdre son temps. Mais tu perdais surtout ton précieux tant. Tu pourrais être à Mirawen, à faire du contenu pour ta plateforme et faire quelques dollars ici et là. Non, tu préférais t’entêter avec un millionaire qui empestait trop la cigarette.
« Quant à mes qualifica…. » La vieille grange ne manquait pas de te faire sursauter, si bien que tu te pressais dans le fond du dossier de ta chaise, non sans mettre une main sur ton pauvre petit cœur en détresse. Mais qu’est-ce qu’il était laid ce Pokémon! Tu te sentais rougir, alors que la chose approchait.
« Bon-bonjour toi..! »
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Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Tu étais… Ennuyé. Tu ne te voyais pas du tout travailler avec cette personne en face de toi. Elle habitait loin, elle n’était pas habillée de manière appropriée (même pas pour une entrevue, alors tu n’imaginais pas sur le quart de travail), elle ne semblait pas très… Sérieuse.
Tu recherchais des gens sérieux. Parce que le casino de Nemerya, c’était sérieux. Et si les activités illégales de ton édifice se rendaient aux oreilles de Princesse Bubblegum, tu avais un sentiment que ce serait terminé pour toi. Tu fronçais un peu les sourcils, que de ta main gauche, tu envoyais discrètement un SMS à ta partenaire de crime, ta secrétaire elle-même, Madelyn Lodge.
lund. 3 janv. 15:27
Background check Marguerite Bailey. ASAP.
Tu essayais de te faire discret pour éviter de te faire malpoli, mais tu avais besoin de faire tes propres recherches. Et si elles commençaient par les contacts de Madelyn Lodge, si elle ne trouvait rien, tu faisais tes recherches toi-même pour déterrer de sombres informations…
Tu étais surpris qu’elle s’ouvre directement à toi. Un trauma dumping; son petit ami se serait donc suicidé ? Et elle combattait une dépression ? Cette simple information était suffisante pour te décourager de travailler avec elle. Oh, pas que tu jugeais les troubles de la santé mentale. Tu en avais toi-même (même si tu vivais dans le déni). Mais tu doutais soudainement de sa capacité à travailler sous pression, avec une clientèle difficile, ou de soutenir les lourds secrets que cachaient les murs qui vous entouraient. Tu pris un moment pour répondre, tu soupirais lourdement avant de la regarder directement dans les yeux.
Je ne vous ai pas questionnée sur votre vie personnelle, mademoiselle Bailey. Mais bon. Je ne suis pas là pour vous apprendre comment passer une entrevue.
Tu avais pour habitude de te montrer plus réceptif, mais aujourd’hui tu étais… Impitoyable. De mauvaise humeur, sans doute ? Carrément. Cette paperasse te stressait et Pinkie Pie te faisait perdre ton temps. Bien sûr que tu allais être impatient.
Elle te disait qu’elle se débrouillerait pour le trajet, et tu t’empressais de renchérir.
Je ne veux pas d’une personne qui se débrouille chaque jour. J’ai besoin d’une personne assurée d’arriver à l’heure à chacun de ses quarts de travail.
On disait souvent de toi que tu étais un employeur qui avait une main de fer dans un gant de velours… Si jusqu’à présent, votre rencontre battait plutôt de l’aile, tu t’assurerais de lui laisser une dernière chance de s’expliquer et d’identifier ses possibles qualifications avant de la renvoyer chez elle, de lui donner le ‘non’ poli, non écrit, mais pourtant final. Vous étiez cependant interrompus par Prada qui venait fixer la jeune femme de façon pire qu’hautaine. Oh, elle avait sacrément enlaidit depuis qu’elle avait évolué. Elle qui était si élégante, si délicate, si belle, était devenue… Un gros chat moche. Gros, c’était le cas de le dire, elle ne pesait pas loin des 50 kg… Ça t’en faisait plus à aimer.
Si Marguerite semblait gênée et s’être coupée dans son élan, elle ne pouvait s’empêcher de saluer ta vieille Chaffreux… Qui lui adressait un regard vicieux, avant de détourner le pas vers la petite chatière que tu avais installé à la porte de ton bureau pour lui permettre de se déplacer. Oh, avec sa récente prise de poids, elle ne passait plus aussi facilement au-travers de la chatière. Même qu’elle restait souvent coincée et devait se dandiner pour passer. Mais c’était l’heure des croquettes, et elle ne manquerait cela pour rien au monde, encore moins pour Stéphanie de LazyTown.
Donc, oui ? Je vous écoute, pour vos qualifications ?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Marguerite Bailey
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Et dire que pourtant, tu avais pris la peine de te réveiller, tôt, plus que tu le feras en temps normal. Tu avais passée des heures dans la salle de bain pour soigner ton apparence. Ta chevelure était propre, ton maquillage était juste assez léger. Et ta tenue était dans le plus sérieux que tu pouvais le faire. Tu n’allais tout de même pas te présenter en pantalon, il allait devait se contenter d’une jupe. Déjà que tu avais eu la décence de mettre des bas collants totalement opaques, il devrait s’estimer heureux le Burton.
Mais visiblement, quelque chose de plus important attirait son attention? Tu ne pouvais t’empêcher de froncer les sourcils, alors qu’il semblait distrait. Et puis quoi encore? On va te reprocher de ne pas être assez sérieuse?
~~~
Une secrétaire qui n’attendait même pas la demande du patron pour faire ses recherches. Un peu trop curieuse, la jeune blonde qui accompagnait l’albinos était déjà passée sur le net pour tenter de trouver un maximum d’information sur cette dénommée Marguerite Bailey. Et si les résultats n’étaient que peu intéressant, sa plateforme tiktok, son instagram et son twitter. Voilà que boucle d’or trouvait un autre compte, abandonné depuis 2014. Un certain Florian Vidal. Elle trouvait certaine… Ressemblances assez troublantes entre ce jeune adolescent et Rose Quartz. Comme si…? Non, ça ne pourrait être ça…
lund. 3 janv. 15:38
Background check Marguerite Bailey. ASAP.
She seems to be linked to a certain Florian Vidal. But I can’t find anything after 2014. Kinda sus if you ask me. Either your girl doesn’t exist, outside of her stupide tiktok. Either she’s trans. IDK. Ur call.
Tu sentais l’anxiété ramper le long de ton dos, comme cette bouffée de chaleur, alors que tu agitais nerveusement les mains au-dessus de ta jupe. Tu avais besoin de te détendre et reprendre ton sérieux avant de prendre la face. Déjà que tu lui faisais perdre son précieux temps.
Oui Marga, tu lui fais perdre son temps. Quand allais-tu le réaliser? Tu n’as absolument aucune chance d’obtenir ce job. Ce n’est pas ta place. Tu n’as pas ta place ici.
Ton regard devient fuyard, alors que tu posais tes petites mains tremblantes contre tes genoux. Tu as envie de rentrer à la maison, à Mirawen. Tu as envie de pleurer sur les genoux de Ludwig, pendant qu’il te console, qu’il caresse distraitement tes longs cheveux. Tu as envie de manger de la crème glacée aux fraises. Oh peut-être même celle au chewing-gum. Ah qu’est-ce que tu donnerais pour manger de la crème gla… REPRENDS-TOI MARGA!
« Je comprends oui, excusez-moi. »
Heureusement, enfin ‘heureusement’, pour toi, l’horrible chat du patron des lieux vint détendre, en quelques sortes, l’atmosphère tendue, en venant faire son intéressante… Avant de se coincer, brièvement, dans son infime petite chatière. Que tu devinais sans mal être nettement plus adaptée pour un Chaglam que… Ce truc. Mais cela avait eu le mérite de t’arracher un sourire. Enfin, ça c’était avant que Burton ne te relance sur une question. Tu ne pouvais l’ignorer plus longtemps. Tu devais vendre ta salade et le convaincre pourquoi il devait acheter une Laitue Iceberg plutôt qu’une Laitue Verte Biologique. Sors le grand jeu. Ou les violons, au choix.
« J’ai été barista en Kalos. Je sais tenir sous la pression avec une clientèle difficile. J’ai l’habitude des Karen et Gérard à 5h du matin. Je n’ai aucune expérience en mixologie mais j’apprends rapidement. Avec les bons repères, je pourrais m’en sortir sans trop de mal. J’ai un très bon esprit d’équipe et je suis minutieuse. J’ai plus à offrir qu’un adorable petit minois, vous savez. »
Une mention de ton adolescence? Pourtant, cela ne collait à ton CV et cela collait étrangement à l’information trouvée par la secrétaire de Burton. Et ce, sans même que tu puisses le réaliser.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
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Ce n’était pas de ta faute si elle n’était pas faite pour le job. Ce n’était pas ta responsabilité de la tenir par la main et lui dire ce qu’elle devait et ne devait pas faire. Cette Marguerite n’avait pas la tête de l’emploi… Fin de l’histoire. Tu ne savais pas pourquoi tu la gardais plus longtemps dans ton bureau. Pourtant, elle était toujours là. Tu n’étais pas particulièrement heureux. Tu étais fatigué, même. Sa présence se voyait accaparante pour toi et tu voulais que ce soit fini au plus vite. C’est dommage, meilleure chance la prochaine fois pour mademoiselle Bailey.
Tu sentais ton téléphone vibrer dans ta poche et tu lisais le message que Madelyn t’avait envoyé. Alors elle n’existait pas, comme si elle était apparue de nulle part sur la plateforme ClickClack. Autrement, aucun record de cette Marguerite Bailey. Tu fronçais les sourcils, la possibilité qu’elle soit transgenre te sautait évidemment aux yeux, impossible qu’elle soit dévouée à un personnage ClickClack au point de changer complètement son identité. C’était des maths simples pour toi. Son identité du genre t’importait pire que peu, sa simple personne même. Tu t’en fichais. Elle ne pouvait pas faire le travail, c’était pourtant… Évident.
Et si la Panthère Rose continuait de balbutier des explications et des excuses, tu la fixais directement en venant taper le bout de tes doigts contre ton bureau, de manière impatiente. Si ton expression se voulait relativement neutre et calme, tu bouillais de l’intérieur. Tu ne savais pas qui avait accepté cet entretien (spoiler alert; c’était toi sous un high de stress), mais tu n’étais pas des plus impressionnés. Et si Marguerite expliquait une de ses expériences de travail passées, tu te reculais dans ta chaise pour jeter un coup d’œil aux documents qu’elle t’avait fournis. Des informations qui ne correspondaient pas car elle mentait. C’était ce que tu te disais. Tu souriais.
Hm, je vois. Il aurait été pertinent de voir cette information sur votre CV…
Petite remarque subtile pour lui dire que tu avais percé au-travers de ses mensonges. Mais tu n’allais pas perdre ton temps plus longtemps, ni lui faire perdre son temps. Cette fausse information avait été plus que nécessaire pour piquer ta curiosité et mettre ton nez là où il ne fallait pas que tu le mettes. Tu refermais le dossier que tu te relevais, comme si tu faisais signe à la demoiselle de faire de même.
Bien, je crois que cela conclue. Mon associée et moi allons analyser votre dossier, et nous serons en contact avec vous sous peu à propos de votre embauche.
Tu venais lui serrer la main en t’efforçant un peu de sourire.
Il fut un plaisir de vous rencontrer. Je vous souhaite de faire bonne route pour retourner à Mirawen !
Tu venais la guider jusqu’à la porte de ton bureau avant de la laisser sortir, non sans adresser un regard à Madelyn comme quoi tu ferais tes recherches avant de prendre une décision. Car si tu devais faire affaire avec une personne qui recommençait sa vie à 0 en raison d’un changement d’identité, cela changeait complètement la donne. Tu refermais la porte derrière toi pour t’attaquer à ton ordinateur et faire tes propres recherches. C’était terrifiant, et rapide, lorsque tu t’y mettais. Oh, maintenant que tu étais complètement seul en tes locaux, tu te permettais de t’allumer une clope (ça t’aidait généralement à te concentrer et mieux gérer ton stress…)
Madelyn avait raison. Marguerite Bailey était donc transgenre, et vivait à Kalos sous l’identité de Florian Vidal. Qui avait des expériences de travail qui collaient à ce que la recrue t’avait confié, au courant de son adolescence. Tu te doutais bien que ce curriculum était étrange, c’était pour cela que tu mettais ta confiance entre les mains de quelques recherches.
Florian autant que Marguerite n’avaient de casier judiciaire. Son changement d’identité s’était fait dans la plus grande légalité. Elle avait eu sa citoyenneté Lumirienne tout aussi légalement, tout était en règle. Elle était même passée par les recours de la chirurgie plastique, des docteurs plutôt renommés d’ailleurs, pour modifier son apparence comme elle le rêvait. Tu te disais qu’il s’agissait d’une personne avec beaucoup d’argent… Ou une famille qui avait beaucoup d’argent. Tu soupirais, alors que tu t’enfonçais contre le dossier de ta chaise. Que faisais-tu là, à stalker une pure étrangère ? Son identité et son histoire ne changeraient rien. Elle n’était pas faite pour travailler pour toi. Elle ne tiendrait jamais le coup. Et cette fois-ci, c’était surtout car les murs du casino de Nemerya cachaient des secrets plus lourds et plus sombres qui ne devaient jamais surfacer aux oreilles d’une gamine qui se trémoussait sur ClickClack.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Marguerite Bailey
Dresseur·euse Pléiade
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Tu sais Marga, tu devrais prendre le temps de réfléchir avant de parler. Parce que sans même le réaliser, tu venais de te nuire. Terriblement. Au point où s’en était gênant. Au point où Burton semblait perdre patience, si tu prenais le temps de lever tes yeux de biche apeuré vers son bureau. Tu lui faisais perdre son précieux temps, alors que toi? Tu trouvais à te planter dans tes semi mensonges. Semi oui, puisque si tes informations s’avéraient vrais concernant Florian, cela ne collait aucunement avec le CV que tu affichais sous l’identité de Marguerite. Et ce fut qu’en le soufflant que tu réalisais ta terrible erreur.
Ton regard se figeait sur l’albinos, alors que lui-même te fit remarquer que cette information aurait été fort bien utile sur ton CV. Quelle empotée tu étais par moment Marga!
« A-ah… »
Tu pouvais dire au revoir à cette offre d’emploi ma petite chérie. S’en était fini pour toi. Tu pourrais continuer de vendre tes chaussettes, avec un peu de chance, tu arriverais a`faire du profit, un jour.
Ce songe se confirmait alors que ton interlocuteur fermait ton dossier, et ta chance d’avoir un emploie respectable, et surtout, il se relevait, t’invitant à en faire de même pour mettre fin à l’entretien d’embauche. Tu sentais ton petit cœur couler au fond de ton estomac, alors que tu te redressais avec lenteur. Meilleure chance la prochaine fois?
Une poigne de main, il te guidait en dehors de son bureau, non sans te remercier d’être venue et te souhaiter bonne route vers Mirawen. Tu rentrais donc les mains vides? Comment allais-tu expliquer cela à Ludwig? Tu te retournais pour lui faire face, comme si tu espérais sincèrement pouvoir changer ton futur entre les mains de Burton.
Non, non tu n’allais pas avoir ce job Marga. Tu le savais. Et pourtant? Tu voulais tellement espérer le contraire. Tu avais le regard brillant, tu avais terriblement chaud sous tout ce stress. Tu sentais sans doute mauvais, tellement tu avais transpirée. Tu te sentais tellement faible d’un coup, comme si tu allais perdre connaissance à tout moment. Mais voilà que la grande blonde revenait vers toi, pour t’escorter jusqu’à la sortie du casino.
« Il-il est gentil Mr Burton… »
« Ah tu trouves? Pourtant, tu m’as l’air terrifiée. ~ »
Ah, ça se voyait tant que ça? Tu en baissais timidement la tête, alors que la blonde souriait. Elle empestait l’arrogance et ça t’énervait un peu.
Mais sitôt à la gare de Nemerya, tu t’empressais de passer un appel nécessaire, non sans étouffer un sanglot au passage.
« Ludwig…? Tu peux me rejoindre à la gare…? J-je devrais arriver vers 18 :45.. Oui-n-non… Je.. On en parles à la maison…? »
~~~
Deux semaines. Deux semaines s’étaient écoulées depuis cette fameuse journée Ce fameux entretien d’embauche. Et sans réelle surprise, tu n’avais pas eu la moindre nouvelle. Pas le moindre appel, le moindre texto. Par le moindre courriel. Pourtant, tu avais bien vérifiée que tes informations étaient encore à jour, tu avais le même numéro depuis tes 15 ans. Ça ne pouvait être ça.
Tu en devenais chiante à la maison, tant que c’était ton seul sujet de conversation. Pauvre Ludwig, il ne pouvait même pas manger ses céréales sans que tu aies un mental breakdown parce que tu étais convaincue qu’on allais pas te donner l’emploi. Spoiler : tu avais raison. Mais tu ne voulais pas te l’admettre.
Et pour rajouter injure à l’insulte, voilà que tu avais eu la délicieuse idée de remonter vers Nemerya. Oui, tu jugeais pertinent de dépenser des sous et trois heures dans un train pour retourner au casino. Aurais-tu besoin de te faire refuser de vive-voix? Pourquoi ne peux-tu pas comprendre le message subtil que t’envoyais Burton? Tu n’as pas la tête de l’emploie Marguerite. Cesses de te ridiculiser pour une fois. Utilise ta tête!
Mais évidemment, tu te retrouves devant la porte du casino. Il est presque 13h. Pourtant, tu sais que c’est tôt, très tôt même pour un casino. Mais c’est plus fort que toi, tu inspires longuement avant de pousser la porte principale et pénétrer à l’intérieur. Tu sens ton petit cœur se resserrer, alors que tu ères dans les couloirs.
Contrairement à ta première visite, la grande blonde n’est pas là pour t’accueillir. Enfin, pas dans l’immédiat. Tu as le temps de te perdre et te trouver devant une table de jeu avant de figer en entendant une voix. SA voix.
« Who let this sassy lost child come inside? »
Ton petit cœur manquait un bond ou cinq, alors que tu te retournes paniquée, face à la blonde qui te regarde. Non. Elle te foudroie du regard. Tu n’es pas la bienvenue ici Marga. Fuis pendant que tu le peux encore.
« Je-je ne parles pas espagnol… »
… Ah. Tu peux aussi dire des conneries, au choix. Et en la voyant arguer un sourcil, tu te recules nerveusement.
« Ah. Ah c’est Stéphanie. »
Stéphanie?! Tu fronces les sourcils, non sans prendre le peu de courage qui t’habite pour la corriger.
« N-non! C’est Marga… »
« What’s the prob, dog? »
Tu ne comprenais strictement rien. Alors qu’elle affichait ce sourire. Ce sourire si arrogant, alors qu’elle prenait son téléphone. Elle appelait la police?! Tu sentais la panique te perdre. Mais tu ne comprenais rien. Elle parlait au téléphone, encore de cette langue étrange. Tu sentais les larmes te monter aux yeux, alors qu’elle ne fit que glousser de rire, non sans rouler des yeux au passage. Serait-elle en train de se moquer de toi? Mais dis-moi Marga, qui ne le ferait pas, franchement?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
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My bad. J'ai cliqué sur "éditer" à la place de "citer", et j'ai perdu ma réponse. sob. Il y a un trou dans l'histoire, mais dites-vous que Marguerite a assez bien résumé la situation. Ma mémoire de poisson rouge ne se rappelle plus ce que j'ai écrit. Désolé encore lmao
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Marguerite Bailey
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Non. Non tu ne prenais pas le message. Pourtant c’était tellement évident. Tu n’avais pas la tête de l’emploi. Et pourtant, tu étais là à t’embarrasser.
Cette fameuse Madelyn le savait. Et elle se moquait très ouvertement de toi. Et à vrai dire? Je la comprends. Tu étais tellement naïve de croire que tu avais une chance ici. Tu n’étais pas à ta place. Quand allais-tu le comprendre?
Tu sentais la panique te ronger de l’intérieure, alors que tu abaissais nerveusement le regard. Tu étais pire qu’incapable de lui tenir tête. Autant physiquement que mentalement. Tu te sentais si petite à coté d’elle. Et pourtant, ce n’était pas difficile à faire vu ta taille. Mais voilà que tu rougissais en entendant un raclement de gorge?!Mais alors que tu levais ton regard paniqué sur Burton, voilà que la blonde semblait se crisper et tournait que brièvement la tête vers l’albinos.
« … Mr Burton. »
C’est toi ou tu sentais une certaine tension entre ces deux là? Tu inclinais de la tête. On semblais t’avoir oubliée et à vrai dire? S’en était presque gênant. Mais bon, que pouvais-tu faire de plus? Tu laissais le duo s’échanger quelques mots. Et regards, principalement, alors que toi-même tu ne faisais que te balancer d’en avant à en arrière, les mains glissées derrière ton dos.
Un lourd soupir se fit entendre, si bien que tu en avais un mouvement de recul alors que la grande blonde s’éloignait, non sans faire claquer, agressivement, ses talons contre le marbre qui recouvrait le sol du casino. Et voilà que tu étais seule avec Mr Burton.
… Tu étais seule avec Burton?! Tu sursautais, alors qu’il s’adressait à toi. Mais honnêtement? Tu n’avais rien compris à question, si bien que la seule chose qui te venait en tête était…
« Euh-euh… Quarante-deux?! » … Non.
Mais la mine non impressionné de Lestat te poussait à rougir, alors que tu abaissais un peu plus nerveusement la tête. Vite, dis un truc intelligent. Genre, explique lui pourquoi tu avais perdue 3h de ta journée pour venir te prendre un refus en personne, alors qu’un simple texto ou mieux, un appel, aurait pu suffire!
« Mon-monsieur Burton! Pardonnez mon impatience. Je sais très bien que vous êtes un homme occupé. Et sans doute est-ce le dernier de vos soucis actuellement, ce que je comprendrais sans mal, vraiment. Néanmoins, deux semaines ce sont écoulées depuis notre rencontre première. Et comme nous avions convenu à un retour face à notre entretient… »
Ah. Tu avais l’air presque intelligente et réfléchie d’un coup. … Mais bien sûr, tu relevais timidement la tête vers lui, non sans tapoter tes index ensemble. Et sitôt ta voix chutait de 10 ans.
« Je-je me demandais… Quel est votre verdict…? » Il ne manque plus qu’un uwu et j’ai envie de chialer.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
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Quarante-deux…? Tu fronçais les sourcils. Ce n’était pas, disons, ce à quoi tu t’attendais à la question ‘qu’est-ce que tu fous ici’, admettons. Mais bon. Il fallait bien commencer quelque part. Tu croisais les bras, un peu impatient. Tu avais pris la bonne décision en ne l’embauchant pas, bien que sa dévotion t’impressionnait. Et voilà qu’elle se mettait à parler, d’une façon intelligente… Pour venir te dire un truc un peu moins intelligent. Et finir avec sa voix d’enfant de 7 ans. Encore.
Tu soupirais, en venant te masser entre les yeux. Qu’est-ce que c’était… Gênant, en vrai. Faire tout ce chemin, vraiment pour ça.
Mademoiselle Bailey…
Tu essayais de ne pas te faire trop froid. Pas te faire trop impatient, même si, pour être honnête, elle te dérangeait un peu. Tu voyais ses grands yeux violets rivés sur ta personne, elle te fixait avec l’impatient espoir que tu ne lui dises oui. Elle était en situation de désespoir et tu arrivais à t’en douter, cependant…
Sans hostilité, je crois que vous n’êtes pas qualifiée pour travailler pour moi…
Après tout, les bars du casino de Nemerya, ce ne sont pas des petits cafés achalandés de Kalos. Tu connaissais la clientèle désagréable, tu y travaillais tous les soirs. Et si tu voyais son expression se décomposer, ses yeux se brouiller avec les larmes, tu te sentis un peu agacé. Elle n’allait pas pleurer ? Elle allait sans doute t’obliger à t’expliquer. Tu soupirais lourdement.
Comprenez que la clientèle est particulière, ici. J’ai besoin d’employés qui savent travailler rapidement et sous pression, ce que je ne doute pas de vos capacités. Cependant, les clients ici sont plus… difficiles. Des gens en état d’ébriété, des enterrements de vie de garçon, des gens qui vivent des situations difficiles, des gens riches et prétentieux… Il faut de tout pour faire un monde, et je crains que ce ne soit pas un monde qui vous convienne, mademoiselle Bailey.
Ouch. Tu venais de lui dire, en gros « grow a pair and then call me back ». Dans des mots plus doux, bien sûr. Mais tu n’avais pas le temps de faire du babysitting, tu n’avais pas les moyens de la remplacer si elle arrivait en retard à cause des horaires de train, tu ne pouvais pas engager une personne dont tu te doutais qu’elle serait payée plus longtemps à pleurer dans les toilettes plutôt que d’être sur le plancher à servir des boissons à tes invités. De toute façon, même physiquement, elle ne le faisait pas. Elle était trop juvénile. Oh, elle pourrait travailler dans un stand de barbe-à-papa dans le centre d’amusement pour enfants Wai-l’eaurd. Mais dans un casino prestigieux dans la métropole de Lumiris qui pullule de criminels et de petites mafias ? Hmmm… Peut-être pas.
Je vous souhaite cependant bonne chance dans vos recherches et bonne continuité.
Tu soupirais un peu, alors qu’elle restait immobile devant toi, la tête baissée. Tu te doutais qu’elle retenait probablement ses larmes.
Puis-je vous… aider avec autre chose, mademoiselle ?
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Marguerite Bailey
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À quoi t’attendais-tu Marga? Sérieusement. Tu savais au fonde ton être que tu n’avais pas la tête de l’emploi. Et pourtant. Tu étais pire qu’une coquerelle à bien y penser. Tu ne comprends pas les messages subtiles. Tu as besoin de réponse clair, nette, précise Même si ladite réponse risque de provoquer une crise de larme. Tu n’arrives pas à lire entre les lires, ni à déchiffrer une ambiance lourde. C’est l’expertise à Ludwig lire les énergies. Pas la tienne. Enfin, tu crois. Il fait un truc spirituel? Tu avais sans doute oublié 2-3 détails important.
Mais là n’était pas le moment pour penser à lui pardi!
Puisque tu recevais enfin ton excuse pour avoir ta crise de larme hebdomadaire.
Sans réelle surprise, Burton t’annonçait que non, non tu n’étais pas prise. Tu fis mine d’avoir l’air surprise, alors que tu le questionnais du regard. Ah tu avais vraiment besoin d’une justification pour savoir si tu allais chialer et boire ou plutôt chialer et manger de la crème glacée?
« … »
Mais disons que la réponse détaillée de Burton était… Outchy. C’est comme si quelqu’un avait pris ton égo, l’avais jeté dans de l’eau de pluie récolté dans une souche boueuse douteuse, secoué dans le gravier puis s’était essuyé dessus avant de te le rendre. Ton petit cœur se serrait, alors que tu déviais maintenant le regard. Il était trop brillant, trop… Larmoyant pour lui faire face. Et pourtant? Tu souriais. Tu t’efforçais tellement de paraitre plus forte que tu l’étais vraiment Marguerite.
Pourtant, étais-tu vraiment étonnée du résultat? Sois honnête avec toi-même, ne serait qu’une fois dans ta vie.
Il te souhaitait bonne chance dans tes recherches. Si seulement il savait. Tu allais en avoir besoin, de chance.
Ton visage se crispait dans un sourire forcé, alors que tu faisais aux mieux pour retenir tes larmes. Ce n’était pas le temps de chialer, tout simplement parce que tu n’as pas réussi à obtenir un job pour lequel tu n’étais absolument pas qualifié. Sans doute était-ce la meilleure chose pour toi Marga, va, rentre à Mirawen, retrouves ton Ludwig, savoure un peu de cette crème glacée, secoues-toi, fais un clickclack ou deux et tout irait mieux au réveil!
« Je… » Tu inspirais longuement, non sans fermer les yeux. Tu devais compter jusqu’à trois avant d’expirer. Mais tu abandonnais le projet de soutenir son regard. Pour ton bien-être, d’abord et avant tout. « Je… tenais à vous remercier… Et m’excuser pour le désagrément causé par ma personne… »
Tu le soulignais d’un petit mouvement de tête vers le bas avant de prendre ton courage à deux mains pour marcher à sa droite et revenir sur tes pas. Tu avais le cœur lourd. Tu avais envie de hurler, de chialer. Mais tu avais besoin de sortir d’ici. Tu n’étais pas à ta place. Tu te sentais tellement pire que ridicule en ce moment. Pourquoi as-tu pensée une seule fois que tu pouvais réellement décrocher cet emploi Marguerite?
« Tu vas laisser Pinkie Pie rentrer à Mirawen dans cet état? C’est un plan pour que quelqu’un appel un centre de crise, à voir sa tronche qu’elle avait à sa sortie du casino… »
Cette même blonde revenait doucement aux cotés de Burton, téléphone en main, alors qu’elle patrouillait les caméras qui donnaient vu à l’extérieur de l’établissement.
La route de bus entre le casino et la gare de train de Nemerya fut quelque peu longue. Sans doute était-ce ton mal de tête, dû à ta crise de larmes, qui rendait le tout aussi pénible? Mais alors que tu venais réclamer ton billet pour rentrer à Mirawen, on t’annonçait que tu avais manqué le dernier train de 5 minutes tout juste. Tu t’efforçais de sourire en disant que ce n’était pas si mal. Seulement pour réaliser que le prochain serait dans plus d’une heure?! Tu soupirais longuement alors que tu retournais t’asseoir sur un banc, l’air bien piteuse, alors que tu prenais ton téléphone pour texter ce si précieux Ludwig.
mar. 17 janv. 13:57
Coucou Luddy, j’ai manqué mon train, je devrais arriver plutôt pour l’heure du dîner, je vais acheter une baguette en rentrant, on a encore du fromage et de la crème glacée?
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Lestat Burton
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Ah et puis merde. Stéphanie de LazyTown agissait comme un chien battu. Tu voyais ses yeux miroiter sous les larmes et ça te rendait presque agressif, parce que tu étais mal à l’aise. Elle n’était qu’une pure étrangère. Même si ça ne te faisait pas grand-chose de l’avoir fait pleurer, Madelyn s’empressait d’intervenir pour te dire qu’elle avait une tronche alarmante. Tu soupirais, parce que ta conjointe avait pire que raison. Et tu n’aimais pas spécialement quand elle avait raison.
Hm… Tu marques un point. Occupe-toi des régisseurs, je vais l’escorter à Mirawen, j’en ai pour quelques heures.
Bien sûr, en voiture, la route se faisait bien moins longue qu’en transports en communs ou en train. L’autoroute, c’était une ligne directe, pas de petits détours différents et interminables pour s’assurer d’aller à chaque arrêt de chaque station. Prada avait décidé qu’elle te suivrait, accompagnée bien sûr de Versace. Tes deux félins qui t’étaient toujours fidèles, et d’ailleurs, ils n’aimaient que trop faire de la route avec toi. Si ton Chacripan prenait place sur tes genoux, ta Chaffreux était un peu trop grosse pour ça, tu lui avais adapté un siège à l’arrière avec un panier et une couverture juste pour elle. Et une fois que tout le monde était installé, tu te dirigeais à la gare de Mirawen. Tu allais devoir entrer pour retrouver la Panthère Rose. Elle n’était pas trop difficile à manquer. Versace te suivait au pas, en trottant sur ses quatre pattes, alors que tu levais les yeux sur la pancarte. Le prochain train pour Mirawen était dans… trois heures ? Tu l’avais loupée. Mais tu remarquais la tignasse rose qui se morfondait sur le banc, à regarder son téléphone, ses yeux brillaient encore de chagrin. Tu t’approchais. Tu allais faire ta première bonne action depuis des années.
Besoin d’un chauffeur pour aller à Mirawen, mademoiselle Bailey ?
Si tu t’efforçais à lui sourire, ton Chacripan venait doucement se percher sur tes épaules pour observer de plus haut la jeune femme. Il était toujours un peu craintif par rapport aux étrangers, tu ne pouvais pas le blâmer. En voyant qu’elle ne présentait aucun danger imminent, il semblait se calmer et se montrer plus curieux face à la jeune femme. Tu soupirais alors que tu détournais le pas.
Je n’aime pas me répéter, alors c’est maintenant ou jamais.
Bien évidemment que Marguerite te suivait. Personne ne voudrait attendre dans cette gare moisie pendant trois heures, pour faire un trajet qui durerait un peu plus de trois heures. Toi, en tout cas, tu savais que tu n’en aurais pas particulièrement envie. Et même avant que tu aies tes licenses, c’était toujours Elijah qui allait te chercher. Tu n’avais jamais pris les transports en commun.
Elle avait ouvert la portière passager et eût le mérite de se faire dévisager par ta vieille Chaffreux, qui la fixait avant de lever le nez sur elle, avant de se coucher à nouveau dans le panier adapté pour son confort. Tu soupirais.
Ne fais pas attention à Prada, les tours de voiture la détendent, c’est son moment préféré de la journée. Elle n’est pas agressive.
Tu en étais sûr ? Car elle fixait Marguerite d’un mauvais œil, comme si elle la surveillait. Tandis que Versace venait prendre place sur les genoux de Marga, en ronronnant, ne demandant qu’à se faire flatter.
Versace est une boule d’amour. Il aime se faire gratouiller les oreilles.
Tu bouclais ta ceinture que tu venais insérer ta clé pour démarrer le moteur, avant de poser tes yeux sur Pinkie Pie.
Donc… Où est-ce qu’on va, dans Mirawen ? Quel quartier ?
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Marguerite Bailey
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Tu avais le cœur gros. Les choses ne s’étaient pas passés comme tu l’espérais. Mais qu’espérais-tu vraiment? Étais-tu vraiment étonnée?
… Sérieusement?
Tu étais assise sur ton banc, le regard larmoyant, alors que tu échangeais des messages électronique avec ton unique source de réconfort du moment, Ludwig. Oh il ne pouvait te donner la solution que tu espérais au fond de ton petit cœur. Mais il t’offrait une écoute qui était plus qu’appréciée en ce moment. Tu avais le cœur lourd et tu venais de chopper un vile mal de tête. Ce qui ne manquait pas de te faire soupirer, alors que tu relevais la tête pour croiser le regard de… Lestat Burton?! Que faisait-il ici? Surtout accompagné.. D’un chat nettement moins affreux? Tu avais un mouvement de recul, alors qu’il te proposait… Un chauffeur? Pour rentrer à Mirawen…? Tu te sentais rougir alors que tu abaissais un peu plus timidement la tête. De tout les scénarios que tu avais pu t’imaginer, que Lestat Burton se propose pour te ramener en Mirawen tu ne l’avais pas prévue. Et tu en étais comme… touchée? Clairement, tu n’imaginais pas un homme de son statut avoir de la compassion pour quelqu’un comme toi.
Et au rappel à l’ordre, tu t’empressais de te redresser, non sans reprendre ton sac à dos pour mieux t’approcher de l’albinos.
« O-oui, bien sûr! »
Alors que tu allais souffler un timide petit ‘merci’, en ouvrant la porte tu croisais l’horrible regard de ce chat particulièrement moche. Tu hésitais presque à prendre place sur le siège avant. Mais suite à un profond soupir, tu pris finalement place, non sans timidement baisser la tête. Comme si tu n’étais pas complètement à ta place. Après tout, tu ne t’attendais pas à une telle tournure des évènements. Tu étais mentalement prête à moisir ici pendant trois heures pour perdre un autre trois heures de route. En soit, tu étais prête à perdre plus de 6 heures de ta journée… Simplement parce que tu avais eu la brillante idée d’aller en Nemerya plutôt que faire comme tout le monde et contacter Mr Burton par téléphone ou par courriel. Tu m’étonnes encore aujourd’hui Marga.
Entre temps, l’abinos t’assurait que la dénommée Prada n’était pas agressive? Tu en doutais un peu mais tu ne fis que poser ton regard sur la route. Enfin, avant de sentir cet autre chat venir sur tes cuisses?! Tu te sentais rougir, alors que tu venais tendre ta main vers le nouveau venu.
« Versace…? Il est mignon! » Et alors que le félin ronronnait, tu ne pouvais t’empêcher de venir lui gratter les oreilles, non sans l’enlacer de ton autre main et ainsi lui assurer confort et sécurité.
« Mon coloc et moi on est sur la rue principale, en haut du Café Velvet. C’est dans le quartier huppé de Mirawen en fait… »
Quelques instants plus tard, la voiture était en marche et sur la route, alors que toi, tu cajolais cet adorable Chacripan. Et honnêtement? Ça te faisait un bien fou d’avoir une présence douce à tes côtés, bien que tu ne pouvais t’empêcher de regarder l’albinos du coin de l’œil.
« Mr Burton…? Pourquoi faites-vous cela…? » Car si tu appréciais fortement le geste, tu peinais à comprendre… Pourquoi? Pourquoi ressentait-il le besoin de t’aider ainsi? Qu’attendait-il en retour?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Marguerite n’était pas à sa place, comme si elle ne s’assemblait pas parfaitement à ton univers. C’était le cas… Vous ne vous ressembliez pas du tout et Arceus le savait que trop bien. Mais bon, tu ne voulais pas t’attirer les mauvaises critiques ou les mauvaises fois des internautes qui aimaient un peu trop Marguerite. Alors tu faisais un effort.
Versace semblait apprécier la présence de Princesse Bubblegum, il venait se lover à elle et ronronner comme un petit moteur, couché en miche de pain sur les cuisses de la jeune femme. Et se faire enlacer ainsi ne manquait pas à lui faire fermer les yeux, comme s’il voulait profiter de l’attention et des caresses. Marguerite déclarait que ton chaton était mignon, tu ne fis que sourire légèrement.
Oui, il l’est. C’est encore un bébé Pokémon, il est joueur et câlin.
Qui aurait cru qu’une personne comme toi s’occuperait de bébés Pokémon avec une telle attention ? Mais tu aimais tant les chats, et tu ne ferais jamais de mal à un Pokémon, donc au final, peut-être que lorsqu’on apprend à te connaître… Tu n’es pas si mal que ça.
C’est noté, allons-y.
Et si le début du trajet se faisait en silence, ce-dernier était interrompu par les ronronnements de Versace. Il ne te dérangeait pas spécialement, bien au contraire, tu étais heureux de voir des réactions positives de la part du chaton. Même si tu gardais les yeux sur la route, tu te sentais épié par une paire d’améthystes qui n’en avaient que pour toi. Autant d’attention ne manquait pas à légèrement t’embarrasser, toi qui n’aimait pas être le centre d’intérêt d’une personne. La jeune femme te demandait pourquoi tu faisais ça. Oui, Lestat. Pourquoi faisais-tu cela ? Tu l’ignorais. Tu n’étais pourtant pas particulièrement empathique. Tu n’étais pas tellement capable de ressentir de la pitié. Bon… Madelyn t’avait un peu forcé la main et tu savais les soucis. Tu connaissais Nemerya aussi. Et cette gare.
Pour être honnête, je ne fais pas souvent ce genre de choses… J’ai vu votre expression lorsque vous aviez quitté le casino et j’ai été inquiet.
Bon, c’était un demi-mensonge. Parce que toi, ça te faisait pas grand-chose, mais que Madelyn avait ressenti un truc et peut-être qu’il était mieux de suivre son ressentiment. Tu n’avais pas envie de te mériter les poursuites de sa famille parce que tu l’aurais apparemment poussée à faire des choses stupides. Autant prendre sur toi et prétendre que tu t’en souciais, et puis, ce n’était qu’une heure, et ça faisait une promenade à Prada… Tu avais besoin de temps en-dehors du casino, tu ne le savais juste pas encore.
Et puis, ça fait un moment que je n’ai pas mis les pieds à Mirawen, autant en profiter pour faire un peu de route.
Tu soufflais légèrement.
Mon but n’était pas de vous blesser, je tente souvent de séparer émotions personnelles et travail. Je pense que vous devriez faire la même chose… Le refus de votre candidature n’avait rien à voir avec vous, ni votre identité. Ne vous en faites pas.
Tu essayais d’ouvrir une discussion, enfin… Tu avais besoin de bruit de fond pour te distraire pendant que tu conduisais. Ce serait sans doute plus intéressant que d’entendre des ivrognes marmonner des âneries à soirée longue…
(c) TakeItEzy & Ellumya
Marguerite Bailey
Dresseur·euse Pléiade
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Sans réelle surprise, une partie du trajet se faisait dans un demi silence assez… Gênant? Si ce n’était pas du Chacripan qui faisait office de bruit de fond avec ses gros ronrons, ce serait pire que gênant. D’ailleurs, tu ne manquais pas de détourner ton regard vers ta fenêtre pour laisser tes améthystes admirer les paysage de Lumiris. Toi qui quittait que rarement Mirawen, voilà que tu avais la chance de d’admirer la faune et la flore de la capitale. D’ailleurs, tu venais enlacer le jeune félin contre ton petit corps, non sans lui gratter les oreilles et le menton, il te réconfortait dans un sens? Après tout, tua vais vécue des émotions tellement fortes… Bon, par ta faute mais là était une histoire pour un autre soir
Mais la curiosité demeurait malgré tout. Pourquoi?
Tu ne pouvais t’empêcher de reposer ton attention et tes grands yeux de Vivaldaim confus sur l’albinos, ta confusion était palpable, alors que tu inspirais longuement, comme si tu cherchais à trouver les mots pour le questionner? Mais contre toute attente, voilà qu’il te coupait l’herbe sur le pied… Non sans te faire rougir au passage? Il avait vu ton expression en sortant et il… S’inquiéter? Tu te sentais mal presque aussitôt, toi qui ne voulais tellement pas déranger autrui avec tes petites émotions de princesse. Voilà que tu en baissais timidement la tête, non sans te mordre la lèvre inférieure. Eh merde…
« Je m’excuse, je ne voulais pas vous importuner… »
Tu relevais ce même regard de Ponchiot battu vers l’albinos, alors que le Chacripan se jetait sur toi, comme pour grimper contre ton épaule, non sans miauler et se frotter la tête contre ta mâchoire. Ce qui eu pour effet de te faire rougir et même sourire? Si bien que tu t’empressais de venir l’enlacer un peu plus franchement contre toi, allant jusqu’à masquer ton petit nez contre sa soyeuse fourrure.
« M-mais j’apprécie… »
C’était une occasion pour venir à Mirawen? Tu en hochais la tête, cela faisait encore que quelques mois que tu étais dans cette ville mais honnêtement, ce fut sans doute l’une des meilleures décisions impulsives que tu aies prise dernièrement. Tu te sens bien dans cette ville. Et pouvoir y retourner avec Lestat? … C’était étrange, honnêtement. Mais tu appréciais l’attention malgré tout.
« Vous devriez venir en Mirawen plus souvent, pendant la saison froide, le Velvet Café offre leur collection à la menthe poivrée! Mon favori serait sans doute le Chocolat Chaud Blanc à la Menthe Poivré, recouvert de chantilly, de coupeau de chocolats blanc et… »
Le rouge te mordait les lèvres, alors que tu t’arrêtais, non sans regarder vers le jeune félin, couché à nouveau, sur tes cuisses. Tu en disais trop et tu allais sans doute l’arrêter Ce pourquoi tu t’imposais le silence. Un coup d’anxiété? Ah mais clairement. Tu te sentais tellement anxieuse d’un coup? Mais voilà que l’albinos répliquait… Avec des justifications quant à son refus pour le poste qu’il cherchait à combler…? Tu relevais lentement la tête vers lui, attentive malgré la confusion. La confusion oui, puisqu’il avait souligné quelque chose que tu peinais à comprendre actuellement.
« Mon identité…? Je ne suis pas certaine de comprendre Mr Burton… »
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Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Le malaise était brisé et elle semblait s’ouvrir un peu à toi pour de parler de Mirawen. Si les ronronnements de Versace venaient doucement complémenter la voix de la jeune fille, tu l’écoutais d’une oreille attentive. Oui, le café Velvet, tu te doutais un peu de quel endroit il s’agissait, mais la boisson qu’elle te décrivait te semblait…
…Un peu trop sucré pour moi, mais ma petite amie adore ce genre de boisson. Je suis plutôt du genre à aimer le café corsé, je le bois noir la majorité du temps.
Oui, allez-y, parlez de nourriture et de vos goûts personnels histoire d’alléger l’ambiance. Tu n’étais pas le plus fort sur les petites conversations, on sait bien. Mais tu avais besoin de faire meilleure impression sur elle que… le patron cruel qui rejetait sa candidature alors qu’elle venait de faire trois heures de trajet. Classique.
Ce serait alors pertinent d’emmener ma douce à Mirawen, de ce que j’entends ? Je prends note. Ce n’est pas la première fois qu’on me mentionne le Café Velvet, il serait pertinent que je m’y penche…
Car oui, même si tu avais des projets d’envergure un peu louches, tu restais tout de même un simple petit humain qui aimait passer du temps au chalet, faire les courses et passer du temps avec ceux que tu aimes. Et si Prada relevait son corps trapu de la boîte qui ressemblait étrangement à un siège de voiture, c’était pour presser ses pattes contre la fenêtre et regarder le paysage défiler, d’un œil patient.
Tu remarquais que Marguerite ne te répondait plus, tu te doutais qu’elle était anxieuse. Et pour cela, tu décidais de mettre tes cartes sur la table et lui montrer que tu n’avais pas de mauvaises intentions… Envers elle, du moins. Mais elle ne semblait pas comprendre ce que tu voulais dire, et pour cela, tu soupirais.
Si je peux me permettre un conseil de mon œil extérieur… Et Arceus sait que j’en ai vues, des choses. Votre changement d’identité n’est pas subtil.
Absolument pas. Qui croirait une jeune fille avec aucune expérience de travail, mais qui pourtant semble expérimentée ? Une femme de son genre, sans aucune trace de son passé. Pas de comptes sur les réseaux sociaux autre que sa large plateforme sur ClickClack, comme s’il s’agissait d’un personnage de dessin animé sorti directement de ses vidéos. Hors de ses vidéos, elle n’était personne, et il était là, son problème.
Vous devriez rendre votre identité crédible avant de faire un pas vers l’avant. Je ne sais pas ce que vous essayez de fuir en venant vous réfugier à Lumiris, mais je vous conseille de revoir à vos motivations, votre présence en ligne et votre CV. Ça ne m’a pas pris beaucoup de recherches pour comprendre que vous avez changé d’identité.
Oh, par là, tu n’insinuais rien et ne portait aucun jugement. Tu réfugiais des crapules qui avaient commis des actes irréparables, et tu sais aussi bien que moi que tu n’es pas la personne la plus propre de Lumiris. Cependant, c’était une situation qui rendait Marguerite sans doute vulnérable, et c’était un souci… Pour elle. Elle ne supporterait pas les horreurs que couvrent ce monde.
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Marguerite Bailey
Dresseur·euse Pléiade
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Tu ne comprenais pas honnêtement ou tu ne voulais pas comprendre ce à quoi il faisait allusion? Tu n’as jamais fait ton coming out publiquement Marguerite. Tu as simplement cessé d’exister à titre de Florian Vidal, absolument rien ressortait sur lui entre aujourd’hui et ta sortie de l’école en fait? Mais surtout, Marguerite n’existait que depuis un an, tout au plus. Depuis ta création de chaine ClickClack à vrai dire. Suivit de ton Instagram. Et si tu n’avais pas réfléchie à ce détail, quelqu’un de l’extérieur avait déjà compris ce qui se passait en réalité.
Et ce quelqu’un, c’était ce Lestat Burton. Il avait déjà compris ce que tu étais en fait et ce que tu essayais de faire. Et sa remarque, si elle te prenait de court, elle te fit surtout rougir de plus bel, alors que tu déviais nerveusement le regard. Fixer la Chacripan allait t’aider à retrouver ton calme, non? D’un geste lent, presque tremblant, tu caressais le félin à la fourrure violacée, alors que tu essayais de te concentrer au mieux sur ta respiration.
« Mr Burton… »
Ce qu’elle essayait de fuir? Ah si seulement il savait. Oserais-tu seulement lui en parler…? Tu sentais les larmes te monter aux yeux, alors que tu te mordais nerveusement la lèvre inférieure. Que faire? Que dire? Tu te trouves tellement idiote en ce moment. Tu as envie de chialer, tu te détestes presque même.
« Je… »
Tu…? Respires un bon coup, un, deux, trois, quatre, expires. Tu fermais les yeux, comme pour essayer de te ressourcer avant de reprendre… Sans ta voix de bébé? Une première, faites un X sur le calendrier! C’est un évènement!
« Je n’pensais pas voir ce jour arriver aussi vite… » Tu forçais un rire, alors que tu dégageais une mèche de ton visage, puis lever la tête vers Lestat.
« Je… J’ai injustement été accusée du suicide de mon fiancé lorsque j’avais tout juste 17 an. J’ai confié mon identité du genre à quelqu’un que j’estimais beaucoup. Mais elle a préférée s’en servir contre moi pour pousser mon petit ami. Il broyait déjà beaucoup de noir avant… Et j’ignore encore ce qu’elle lui a raconté… Mais… C’est moi qui a trouvé le… » Tu t’arrêtais, le cœur gros. C’est toi qui a dû le décrocher. C’est toi qui a dû appeler les urgences. C’est toi à qui on a posé maintes questions.
« On devrais graduer la semaine suivante mais je n’avais pas ma place là-bas. Alors j’ai préférée m’effacer et ne devenir qu’un lointain souvenir. J’ai passée… Beaucoup. Beaucoup de temps en centre de crise, en thérapie surtout. D’abord pour aider à mon deuil et au traumatisme lié… Et ensuite… Pour ma transition… »
Un soupire s’échappait de tes fines lèvres, alors que ton regard brillant se tournait d’abord vers la fenêtre coté passager. Avant de revenir doucement vers l’albinos. Tu ne saurais dire ce qui se passait dans sa tête. Et honnêtement, tu ne voulais pas attirer de la pitié, loin de là. Autrement l’histoire de Ludovic serait la première chose que tu raconterais en rencontrant des gens.
« Je ne voulais pas vous donner l’impression que je me moquais de vous, vraiment. Je… voulais seulement pas qu’on puisse remonter à mon ancienne vie et qu’on trouve les horreurs liés à Ludovic. Je n’ferai jamais de mal à une mouche. J’étais seulement l’ami un peu trop gay de la Queen Bee… »
Ah car si tu adorais Mérédith lors de ton adolescence, avec les années, tu as réalisée à quel point elle était pire que dangereuse en vrai. Comment pouvais-t-on répandre de tel mensonge sur son soi-disant meilleur ami?
« Je n’cherche pas à faire pitié. Et je refuse que mon seul trait de personnalité soit que je sois trans. J’ai toujours été Marga à l’intérieur. Mais je n’ai pas envie de m’inventer une fausse vie de toute pièce, ce n’est pas moi… «
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Lestat Burton
Dresseur·euse Éclipse
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Si mademoiselle Bailey te parlait, c’était difficile de l’écouter. Tu n’étais pas particulièrement empathique, mais ce qu’elle te trauma dumpait… C’était similaire à ce que tu avais pu lire, minus les détails, bien évidemment. Des détails qui t’avaient échappés. S’ils étaient crève-cœur pour certain, ils ne te faisaient ni chaud ni froid, car tu ne les avais pas vécus. Cependant, tu pouvais imaginer l’impact que ce genre de traumatisme pouvait avoir sur cette jeune femme. Tu en avais, toi aussi, des traumatismes, Lestat.
Pas tout le monde ne devient un monstre comme toi, tu sais ?
Tu l’écoutais en silence. Tu n’avais rien à répondre, tu ne pouvais pas répondre. Ton silence l’encourageait à continuer, et elle continuait. Elle devait parler de ses sentiments qui l’habitaient. C’est toi qui avais demandé ça, après tout, Burton. Ne l’oublie pas. Tu dois l’écouter jusqu’à ce qu’elle ne décide que c’est terminé.
Elle s’excusait à toi. Non, franchement Lestat, c’est toi qui devait s’excuser. Tu n’étais pas des plus agréables, et Marguerite n’était pas une criminelle. Ce n’était qu’une fille normale qui voulait reprendre sa vie à zéro après un événement traumatisant. Aller chercher de telles informations dégoûtantes sur elle ne faisait que démontrer ta mauvaise foi. Sauf que tu ne t’excuserais pas. Une fois que tu croisais une sortie, tu t’étais décidé à la prendre pour faire un détour dans le café le plus proche. Tu avais besoin d’un café et d’une cigarette pour procéder ce qui venait de t’être dit. Parfois, tu étais tellement loin dans ta merde que tu oubliais des choses… Tu oubliais que les gens autour de toi, eux aussi, ils avaient une conscience, des vies et des expériences. Ce ne sont pas que des NPC, tu sais ? Et une fois que tu étais arrivé dans le parking du café, tu te dirigeais vers le service à l’auto, pour tourner la tête vers Marguerite.
Qu’est-ce que tu bois ?
Vous aviez passé votre commande. Un café noir bien serré pour toi, deux Kittyccinos pour Prada et Versace, ainsi que la boisson diabétique bébé lala de la jeune tête rose. Et tu allais te stationner dans le parking, pour détacher ta ceinture et t’asseoir de façon à être face à cette Marguerite.
Discutons. Je veux commencer par adresser mon manque de tact; je crois que je te dois des excuses, car j’ai mal jugé cette situation.
Wow, character developpement; Lestat Burton s’EXCUSE, mesdames et messieurs ! Tu venais ouvrir la fenêtre par politesse pour Marguerite alors que tu t’allumais une cigarette. Oh, tu allais en avoir besoin, de ta fameuse et précieuse nicotine, pour autant piler sur ton égo.
Je peux comprendre ce que c’est, de vouloir recommencer à zéro après quelque chose de gros. Beaucoup de mes employés au casino sont dans des situations délicates… Et toi, aussi, tu es dans une situation délicate. J’apprécie le partage que tu as fait, j’espère que cette discussion pourra te bénéficier de quelconque façon. Si je peux me permettre…
Tu venais tirer une latte sur ta cigarette –oui, tu te devais de te couper dans ta lancée car tu n’aimais pas parler de choses aussi sentimentales, mais bon, vous en étiez là alors autant pour toi- avant de rediriger ton regard sur la jeune femme.
Ça m’importe peu de comment tu t’identifies. Si on s’en tenait qu’au fait que je sois un homme, ce serait triste. Fais les choses pour toi… Mais fais attention et regarde tes arrières. Essaie de peaufiner ton CV, aussi.
Tu soupirais.
Même si tu te trouves dans une situation qui m’est familière, je ne peux malheureusement pas t’aider. Je pense que le terrain du nightlife est un peu trop dangereux pour toi.
Tu la regardais, de haut en bas. Avant de sourire légèrement en coin.
… Tu sais, quand tu ne prends pas ta petite voix de gamine, c’est intéressant de te parler. Je suis plus porté à t’écouter. Tu es brillante. Ne te cache pas derrière cette fausse vie que tu t’inventes sur les réseaux sociaux, Marguerite.
Ce sera tout. Tu jetais par la fenêtre ce qui restait de ta cigarette (quel ingrat !), pour remonter ta fenêtre et te remettre en place, avant de démarrer le moteur.
J’assume que tu es attendue chez toi. Je ne ferai pas en sorte que tu sois désirée plus longtemps, allons-y.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Marguerite Bailey
Dresseur·euse Pléiade
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Pour la première fois depuis… Des mois, à vrai dire, tu ne t’étais pas cachée derrière ton alter ego que tu avais créée sur les réseaux sociaux. Pour une première fois depuis… Longtemps, ce n’est pas Marga le bébé wawa uwu e-girl qui s’était exprimé. Mais bel et bien Marguerite. Florian même…? Tu te sentais…. Étonnement en confiance avec Burton malgré…. La situation un peu moins douce? Tu ne saurais t’expliquer comment mais Lestat avait vu au travers ton petit jeu. Et voilà que tu pouvais t’exprimer un peu plus librement pour la première fois depuis… Ah. Tellement longtemps. Tu en étais presque essoufflée à vrai dire. Tu parlais, tu parlais beaucoup trop. Tu empêchais Lestat de placer un mot pendant… Plusieurs minutes à vrai dire. S’en était presque gênant. Et pourtant? Ça te faisait tellement de bien. De pouvoir dire la vérité, pour la première fois. Ne pas devoir se cacher derrière une vie fabriquée. Et rien que pour ça? Tu ressentais tellement de reconnaissance envers Lestat. Il te permettait de profiter, ne serait-ce un peu, de ce que la vie t’a cruellement arrachée.
Tu avais le cœur gros. Et pourtant, tu avais cette incessante impression de gêner. D’être de trop. Tu n’arrivais toujours pas à trouver ta place dans ce monde. Il était si vaste, si cruel. Et pourtant? Tu voulais t’accrocher. Tu voulais tellement t’accrocher. Tu t’enfonçais dans le dossier de ton siège, non sans resserrer ton étreinte contre le jeune féline violacé. Ce dernier miaulait, non sans venir se lover contre toi. Ses ronrons t’apportaient une sensation de réconfort. Tu en avais tellement besoin.
Mais avant même que tu ne puisses le réaliser, vous étiez dans le stationnement d’un café… Et Lestat te demandait ce que tu désirais? Tu sentais le rouge te prendre, alors que tu glissais tes doigts entre les deux oreilles du félin.
« Hmm… je peux avoir un Pink Drink en Frap…? »
Oh c’était beaucoup trop rose. Trop sucré. Trop… Trop. Mais tu avais besoin d’un petit remontant. Et lorsque la voiture s’arrêtait et que Lestat tournait son attention et regard sur toi, tu ne manquais pas de rougir, non sans te presser un peu plus contre le dossier du véhicule. Tu te sentais tellement petite. Ton unique réflexe était de tirer sur ta paille en papier pour savourer ton diabète liquide.
Mais voilà… Que Burton s’excusait? Ça tu ne l’avais pas vu venir. Et tu en levais silencieusement les yeux vers lui.
Mais tu appréciais. Tu appréciais les excuses. On s’excusait si rarement à toi Marga. Alors que Lestat, de tous ceux possibles, soit celui qui s’excusait? Ça faisait tellement de bien à ton petit cœur.
« E-et j’apprécie l’écoute offerte, vraiment… Je n’ai jamais eu l’occasion de parler de ma vie antérieure… » Tu parlais comme si tu étais morte. Mais pourtant, c’est un peu comment tu te sentais face à ta vie lorsque tu étais Florian. On ne parles pas des morts, il ne faudrait pas les offenser.
Sa remarque face à ton CV ne manquait pas de te faire rougir et sourire timidement, alors que tu en hochais timidement la tête. Oui, tu devrais peaufiner la chose, si tu voulais être prise au sérieux à titre de Marguerite.
« J’apprécie l’attention. Et encore une fois, je suis sincèrement désolée pour la gêne occasionné. Je tâcherai de faire plus attention à l’avenir… »
Mais… Cette dernière remarque ne manquait pas de te prendre de court. Tu étais… Brillante..? Tu en baissais timidement les yeux, non sans remuer ta paille dans ta boisson.
« J’ai… tellement peur Lestat… Et si les gens n’aimaient pas Marguerite…? »
Tu lui lançais ce regard de Vivaldaim mais pourtant, tes craintes étaient fondés. Tu étais consciente qu’on t’aimait pour ton personnage. Alors agir comme celle que tu étais vraiment? S’en était tellement terrifiant. Mais un soupire, une cigarette de lancé, un moteur d’allumé et vous étiez à nouveau sur la route pour rentrer à Mirawen. Quelqu’un t’attendait? Oui. Oui Ludwig t’attendais. Et tu anticipais un peu, il se doutait du résultat. Il avait essayé de t’en décourager. Et pourtant, tu t’étais plantée.
« Merci… » Tu pressais le bas de ton visage entre les oreilles de Versace, toujours collé à toi. « Merci de croire en moi, Lestat…»
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Lestat Burton
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Marguerite te remerciait timidement de l’attention que tu lui avais portée, des excuses que tu lui avais faites et de l’écoute. Bien sûr, tu ne pouvais que trop comprendre. Toi aussi, tu étais différent. La seule différence entre Marguerite et toi, c’était que toi, tu ne t’assumais pas encore. Alors tu te cachais derrière ta relation avec Madelyn dans l’espoir que personne ne découvre ce secret que tu ne t’étais toujours pas avoué à toi-même. Marguerite te confiait qu’elle avait peur de ne pas être aimée. Cette crainte te faisait légèrement sourire alors que tu penchais doucement la tête sur le côté.
« Comment pourraient-ils ? Et si jamais c’est le cas… Qu’ils aillent à Giratina. Chaque personne a un type différent, mais l’objectif est que toi tu sois heureuse et épanouie, sans te forcer à faire quelque chose. Pourquoi te mettre dans une boîte ? »
Et pourtant, toi-même, tu te mettais dans une boîte en te forçant à un standard simplement pour éviter de te faire embêter. Oh, il ne faudrait pas que ça se sache, que tu n’imagines pas faire ta vie avec une femme. Marguerite te lançait des yeux piteux et tu essayais de te faire le plus rassurant possible.
« Malheureusement, Internet n’est pas la réalité. Alors… relâche cette vilaine pression que tu te mets, et profite. »
Tu n’étais pas… le meilleur coach de vie qu’elle aurait pu choisir, mais les efforts y étaient et c’était sans doute tout ce qui comptait. Mais la conversation était terminée comme ta cigarette, et tu remettais le moteur en marche. Une fois de plus, la jeune fille venait doucement te remercier que tu soupirais doucement.
« Si j’ai pu aider d’une quelconque façon… »
Pourtant, tu n’avais pas fait grand-chose à part prendre sur toi et la ramener chez elle. Les petites choses pour toi en étaient sans doute des grosses pour les autres, il fallait dire. Tu te rappelais brièvement des directions que Marguerite t’avaient données, et lorsqu’elle te faisait signe, vous étiez arrivés à destination. Tu te stationnais en bordure que tu déviais les yeux sur la tête rose que tu raccompagnais, une dernière fois.
« Nous y sommes. »
Versace semblait un peu triste que sa séance de câlins soit déjà terminée, qu’il s’accrochait timidement à Marguerite en miaulant dramatiquement. Tu ricanais légèrement.
« Bon… Je suppose que si j’ai besoin d’une babysitter, je sais qui appeler. »
Oh, et tu étais sérieux dans tes propos. Si Prada ne démontrait pas de signes d’agressivité, et que Versace ne fuyait pas, c’était généralement bon signe. Et puis, ça compenserait donc pour le refus d’emploi au casino. Tu tapotais doucement contre ton volant; la conversation finissait là.
« Je te souhaite bonne chance pour la suite, Marguerite, à une prochaine fois peut-être… Reste prudente. »
Car on ne savait jamais à quel genre de criminel on pouvait se frotter, non ?
Oh certes, choisir Lestat Burton comme coach de vie n’était sans doute pas la meilleure décision du siècle. Et pourtant? Tu l’estimais. Tu l’estimais tellement cet homme. Parce que malgré tout, il était… Doux avec toi. Il était au courant de ton secret et il ne te jugeait pas. Ou du moins, tu n’avais pas l’impression de te faire juger et cette simple réalisation te faisait… tellement de bien Marguerite. Tu as tellement peur de déranger. Tu as tellement peur d’être de trop. Tu as tellement peur de ne pas être à ta place. C’est plus fort que toi. Tu as besoin de validation, même si s’en ai gênant par moment. Et malgré la dureté de la nouvelle de ne pas être prise par Lestat pour travailler au casino, tu étais… Reconnaissante.
Tu lui souriais, un peu plus tendrement cette fois, alors que tu resserrais ton étreinte contre le jeune Chacripan affectueux contre ton petit corps.
« Merci beaucoup Lestat, sérieusement… J’essaie très fort de découvrir qui je suis réellement… Le chemin sera long et sans doute un peu périlleux mais je dois le faire… Je dois… » Tu soupirais, non sans plonger le bas de ton visage contre la fourrure du jeune félin. Ce dernier ronronnait bien fort, tout en se frottant affectueusement contre toi. Ça te faisait tellement de bien, comme sensation..
Le reste du trajet se voulait relativement silencieux. Mais ce n’était pas un silence lourd et gênant. Pas cette fois. Tu appréciais ce petit moment au calme à vrai dire. Tu pouvais savourer ta boisson diabétique, les doux ronrons de Versace et les paysages de Lumiris qui défilait devant tes mirettes rosées. Vous arriviez rapidement à Mirawen, tu reconnaissais ton quartier tu sentais une certaine fébrilité te prendre. Tu avais hâte de retrouver Ludwig. Tu avais hâte de manger ta crème glacée et rester au calme, dans ta chambre. Tu allais avoir besoin d’un moment pour procéder tout ce que tu venais de vivre cette après-midi chérie.
Tu soupirais lorsque Lestat t’annonçait que vous étiez arrivés. Il avait raison, tu aurais aimée en profiter un peu plus. Et visiblement, Versace était du même avis que toi.
« Tu vas me manquer toi… » Un baiser offert contre son front, alors que tu le soulevais pour le rendre à Lestat… Alors que ce dernier soufflait une phrase qui ne manquait pas de te prendre de court. Devenir la babysitter de Versace?!
« O-oh j’en serai honorée, Lestat..! » Et à entendre le miaulement du Chacripan, tu n’étais pas la seule de cet avis, ça te rendait vraiment heureuse d’un coup. Et alors que tu allais sortir de la voiture, tu t’arrêtais pour faire face à l’albinos. Et sitôt venir l’enlacer en lui passant les bras autour de son cou. Une étreinte impromptue mais nécessaire, alors que tu lui soufflais faiblement au creux de l’oreille.
« Merci de croire en moi… »
Puis briser ce contact physique sans doute interdit, alors que tu caressais Versace. Puis Prada même, avant d’ouvrir la portière, saluer poliment Lestat d’un mouvement de main et fermer ce chapitre de ta vie en Nemerya. Ce n’était pas destiné pour toi et si tu te sentais triste à la base, tu étais reconnaissante pour cette opportunité que t’avais donné Lestat. Oh pas au boulot mais dans la voiture, peut-être que tu allais enfin devenir celle que tu désirais tant être?
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