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Ce qu'un simple sourire est capable de faire - PV Mara
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Smiling can be a trap

“Nous sommes tous des imposteurs dans l'ensemble de ce monde, nous prétendons tous être quelque chose que nous ne sommes pas.”
Le jour s'était levé sans grande conviction, sa lumière bravant à peine les nuages paresseux, dernières ombres de la nuit froide qui venait de s'achever. On entendait de lointains oiseaux, les plus courageux d'entre eux osant ouvrir leurs ailes timides pour se laisser porter par la promesse d'une nouvelle journée. Les rues du quartier résidentiel de Nemerya étaient éclairées par une douce lueur matinale, baignant dans la gratitude d'un calme somnolant. Une brise légère, chantant encore les chansons des fêtes hivernales, taquinaient les joues et les mains des imprudents. Sur une longue rue en pente, encadrée de hauts murs de pierres dissimulant ce que tout le monde pensait être un parc ou une forêt, une jeune femme avançait en surveillant la cadence de ses pas. Une route descendait sur sa gauche, mais aucune voiture ne semblait l'emprunter. Après tout, il n'y avait qu'une résidence et une propriété privée en haut de cette pente...

La tête encore embrumée de sommeil, la jeune femme offrait malgré tout une chance à la quiétude de l'aube. Elle n'était pas une personne du matin, mais elle avait fait l'effort de se lever exceptionnellement ce jour-là. Sauf qu'elle allait également devoir se lever à six heures pétantes demain et après demain... L'aurait-elle volontairement oublié ? Au fil des minutes, au risque de se faire repérer, la solitude avait cessé de traquer sa muse. La longue pente derrière le son modéré de ses chaussures, la jeune femme avait atteint le cœur battant de vie du quartier résidentiel. Sa silhouette n'avait pas tardé à se fondre dans la masse des étudiants qui, à cette heure, prenaient tous le même chemin, celui de l'académie.

Un sourire automatique ponctuait ses lèvres de vitalité, tandis que ses yeux bleus encadrés de verres s'attardaient sur chaque jeune individu devant elle. Il était inévitable d'en déduire qu'elle cherchait quelqu'un. Seulement, celle qu'on confondait sans effort avec une étudiante qu'on casait sans vergogne en littérature, n'était à Nemerya que depuis hier soir. Une vieille connaissance, peut-être ? Mais qui, de nos jours, irait chercher une connaissance à vue d’œil dans la rue ?

- « Oh ? » Sa voix s'était subitement élevée, roulant d'interrogation.

La jeune femme avait repéré celle qu'elle cherchait depuis seulement une dizaine de minutes. Quelle chance ! Elle qui pensait devoir atteindre la salle de cours en avance et guetter la porte d'entrée jusqu'aux environs de huit heures... Un sourire satisfait et débordant de malice s'était dessiné sur ses lèvres. Ses pas s'étaient discrètement accélérés, la direction qu'elle empruntait jusqu'ici s'était décalée vers la gauche. Ses pas rapides marchaient dans ceux invisibles laisser par l'étudiante. Quelques mètres de distance et un nom et un prénom avaient quitté la bouche incertaine de la jeune femme. Aucune réaction... Elle le savait, elle ne faisait pourtant pas erreur. Effectivement, les yeux bleus légèrement boudeurs avaient rapidement repéré le coupable à l'inattention de sa cible, un casque audio... Aux grands maux, les grands moyens...

- « Bouh !! » Avait-elle crié, apparaissant subitement dans le champ de vision de l'étudiante, lui coupant la route comme le destin. Les mains derrière le dos, la silhouette légèrement penchée vers l'avant, un sourire d'ange secrètement diabolique venait appuyer ô combien la dénommée Alexey Arkhanvolv était fière de sa soudaine entrée en scène.
Ce qu'un simple sourire est capable de faire
@pharaohleap
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Mara Lefebvre
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((ce qu'un simple sourire
est capable de faire.))
autre chose qu'un hasard.❞

avec
alexey arkhanvlov

lieu
campus de nemerya

période
janvier 2022
L'aube est timide.
Elle se lève sans bravoure, sans bravade, encore incertaine. Les orangés sont moins brûlants, les rosés sont moins sucrés - l'hiver n'en a pas encore fini d'assoupir les splendeurs des aurores. Tes yeux s'en moquent un peu, puisqu'ils n'observent de toute façon que des empires invaincus de grisailles éternelles. Il n'y a que leur éclat qui nuance les jours - des blancheurs qui blessent tes rétines, des obscurités qui t'inquiètent. Il n'y a que la lumière pour trancher la nuit - pas d'incarnadin, de corail, de bisque ni de safran pour jurer avec le cobalt et l'outremer des cieux piqués de constellations indémêlables.

Tu devines les rayons du soleil, jetés entre les bâtiments - unique horizon des villes - danser sur les boucles de tes mèches indociles. Il faudrait les voir, les flammes ardentes qui lèchent tes épaules, balayées par la brise fraîche d'un janvier engourdi - à ses prémices à peine et qui semble pourtant s'étirer sans vouloir parvenir à sa fin.
Un frisson remonte le long de ton échine, et te pousse à chercher chaleur et réconfort dans les nœuds de ton foulard fin, enroulé à ton cou. De deux pressions brève, tu augmentes le volume des accords qui vibrent à tes oreilles. Nonchalante, tu dodelines de la tête ; esquisses des pas de danse avortés par l'étroitesse du trottoir et les convenances sociales - dont tu te moques éperdument, quand les brumes du sommeil pèsent un peu moins lourd sur tes paupières et ta volonté capricieuse.

Les degrés en chute libre ne te persuadent pas de renoncer à tes amours du paraître - ton manteau, matière synthétique couleur caramel demeure obstinément ouverte sur des tissus trop fins qui ne sont qu'un barrage ridicule aux brises coriaces. Chemisier crème aux manches retroussées, jupe plissée pourpre et cintrée, collants noirs vingt-cinq deniers, bottine brunes aux talons à peine surélevés - priorité aux attitudes et aux regards en biais, dont tu te nourris comme de l'oxygène que tu inspires.

Vibration subtile contre la paume de ta main - tu tires le petit appareil coupable de ta poche, pianotes d'une main pour répondre au commentaire d'un lève-tard de l'autre côté du monde qui complimente ta dernière photo publiée sur ton compte influenceur.
Tu n'as pas pressé envoyer qu'une ombre te barre la route.
Entre stupeur et confusion, ton corps hésite - reculer ou esquisser un pas de côté. Au bord du fil, la surprise immobilise tous tes gestes. Tes prunelles cherchent une réponse - se heurtent à un visage, à un sourire qui éveille un sentiment de familiarité que tu n'expliques pas tout de suite.

Une, deux, trois secondes - que la torpeur se disperse, que l'étincelle de tes prunelles ambrées s'allume brusquement. Tu verrouilles ton téléphone, fais glisser ton casque sur ta nuque.
Le veilleur de tes commentaires peut bien attendre.

« Alexey ! Damn it, tu dates ! Tu… Woah, mais qu'est-ce que tu fais là ?! »

Sourire ingénu qui monte jusqu'aux yeux, perce jusque dans la voix. Les intonations sont légères, envolées ; peut-être trop aiguës pour une aurore lascive mais ta stupéfaction n'en a que faire. La surprise est agréable - éclaircie dans la morosité des dédales de couloirs et de salles de classe déjà datées et dépassées.

« Tu me stalkes ? Ou tu retournes sur les bancs d'école ? Y'a une conférence ? Non, moi je pense que tu me stalkes. Tu me stalkes ? »

Un rire franchit tes lèvres - couronnées d'une nuance prune, profonde et envoûtante.
Tu n'imagines pas être si près de la vérité - l'idée ne t'effleure pas sincèrement que tu puisses être autre chose qu'un hasard ; qu'on puisse t'avoir cherchée.
Que ta présence ait été désirée - que ce soit ta silhouette, à tout prix, qu'on ait espéré apercevoir dans les foules d'un campus somnolent.
OUI JE SAIS ON N'Y CROYAIT PLUS !
Mais c'est là. C'est arrivé ! Ouiiii ! \o/
code by catharsis | inspired by sleeping alcyon on codepen
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“Nous sommes tous des imposteurs dans l'ensemble de ce monde, nous prétendons tous être quelque chose que nous ne sommes pas.”
L'apparence n'est jamais assez humble pour être la réalité. Les humains sont des êtres disgracieux, monstres qui n'ont nul besoin de crocs ou de griffes pour blesser. Un sourire cache innocemment la convoitise. Une voix teintée de douceur peut subitement se faire lame acérée. Alexey était convaincue que chaque élan de gentillesse ne pouvait être gratuit. Une main tendue propose à la fois son aide, mais quémande aussi qu'on la paye. Un échange plus qu'équitable. La jeune ingénieuse a toujours considéré les personnes gentilles comme des êtres bêtes, faibles et mendiants. Ils ne prennent pas ce qu'ils convoitent, ils attendent que d'autres aient l'audace, se satisfaisant des quelques miettes qui tomberont par mégarde. Un humain intelligent ne peut qu'être opportuniste et égoïste. Qu'importent les valeurs, les conformités et les croyances, nous sommes les protagonistes égocentriques de notre propre histoire, celle de notre vie.

La surprise avait été ponctuée par un blanc, par cet instant hésitant où tout va brusquement se jouer. Avec toute l'innocence de la situation, j'avais savouré ce défilement de quelques minutes. L'expression sur le visage de l'étudiante, cette vieille connaissance que les années n'avaient sues qu’embellir, au détriment de mes souvenirs qui avaient pris la poussière, était tout simplement collector. - « Alexey ! Damn it, tu dates ! Tu… Woah, mais qu'est-ce que tu fais là ?! » Oh, celle-là ! Elle exagérait amplement ! Seulement, si on venait à compter les années... Les cheveux blancs n'étaient peut-être plus si loin ! - « Voyons Mara, je n'ai pourtant pas pris une seule ride entre temps ! » Malgré moi, mon expression s'était chamboulée, je ne m'attendais pas à devoir réaliser à quel point le temps nous filait entre les doigts ! La rousse avait repris, toujours dans l'ardeur de la surprise. - « Tu me stalkes ? Ou tu retournes sur les bancs d'école ? Y'a une conférence ? Non, moi je pense que tu me stalkes. Tu me stalkes ? » Mon rire s'était fait un peu plus timide que le sien. Je me retenais, autant que je le pouvais, car je tenais à en placer une.

- « Bien évidemment que je te stalkes ! » J'avais posé mes mains sur mes hanches, adoptant une position que trop fière. - « Avant de débarquer, j'ai rudement mené l'enquête sur les réseaux et je suis tombé sur ton profil ! Tu étais donc ma cible prioritaire ce matin ! J'espérais tout de même te croiser avant qu'on arrive au bahut ! De quoi aurais-je eu l'air à me cacher dans les couloirs de l'académie, jetant discrètement un regard dans chaque salle de cours, dans l'espoir d'apercevoir ta charmante petite bouille ! J'aurai ensuite, bien sûr, fait comme si nos trouvailles n'étaient que le fruit du hasard ! » Comme à mon habitude, je parlais trop, j'étendais un peu trop mes idées, mais on m'a un jour dit que cela faisait partie de mon charme. J'ai pris le compliment aux mots.

Je n'avais pas regardé l'horloge numérique de mon téléphone, décidant, sans la moindre preuve, de ce qui allait suivre. - « Oh ! Mais l'heure- ! Je m'en voudrais qu'on arrive à la bourre !  » J'avais surtout besoin de garder de l'avance sur l'heure planifiée comme étant le début des cours. J'avais orchestré toute une liste de personnes à saluer chaudement afin, de passer rapidement d'inconnu à connaissance. Avec une gêne que je laissais aux autres, j'avais ouvert le pas, reprenant la route que l'étudiante avait vu être barrée. - « Alors, comment va Mara Lefebvre depuis cette ancestrale conférence... ? J'ose croire que tu es étudiante... » Je me sentais soudainement joueuse, prête à recevoir plus tard le retour de flamme, lorsqu'elle comprendra le sous-entendu derrière le choix de mes mots. Mes yeux curieux cherchaient activement les siens afin de cueillir toute sa réponse. Mes pas avaient docilement calqué les siens, souhaitant son aise avant la mienne. Nous n'étions dans la masse qui se formait, au fil des avenues dépassées et des rues empruntées, que deux jeunes filles comme beaucoup d'autres, faisant la route ensemble, dérangeant les somnolents déambulant autour de nous à grands coups de bavardages éclatants, jugés trop joyeux pour l'heure matinale. Ceux des autres étaient toujours les seuls qui bousculaient.

Les larges grilles, rappelant malencontreusement ceux d'une prison si on osait les regarder trop longtemps, ouvertes du campus avaient fini par être franchies. Les trottoirs et ruelles avaient été délaissés pour des chemins de graviers qui, à force de fréquentation, auraient rapidement raison d’innombrables paires de chaussures. Les espaces verts qui paradaient au fil de notre promenade nous donnaient l'illusion apaisante d'être dans un parc. Le campus, subissant une énième rentrée, ressemblait à une fourmilière désordonnée, comme si quelqu'un avait commis le crime de lui administrer un coup de pied... Ma présence, à elle seule, était une preuve irréfutable que quelque chose d'inhabituel s'était produit... - « Quels cours, qu'on qualifiera de passionnants pour la forme, as-tu ce matin ? » Ça m'arrangerait fortement que tu aies histoire...
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