I saw you first, do ya remember? You played it well Victims sell, how I fell for it I never fell before
le 13 mars 2022
Ah; la liberté, l’impression que rien ne peut voir arrêter : n’est-ce pas là une excellente raison de vivre? Lui qui habitait tout juste à côté de al piste cyclable, il n’y allait quasi jamais, trop préoccupé par la maison, ses parents, son frère et sa sœur… bref par tout le monde, sauf lui. C’était bien Kyo, ça, toujours là pour les autres en premier. Enfin; l’autre Kyo, celle qui ressentait le désir de plaire à tout le monde. Lui, il voulait faire plaisir quand il pouvait, certes, c’est normal, mais il surtout s’il n’avait pas beaucoup d’énergie à mettre dedans. Il arrivait mieux à supporter le poids d’exigences et d’attentes ratées; il avait le dos large, ne quelque sorte, il était l’excuse pour pouvoir vivre vraiment.
En tout cas, aujourd’hui il ne voulait rien savoir de ces préoccupations; tout ce qu’il voulait, c’était de battre des records de vitesse, de faire la course aux cyclistes, de sentir le vent autour de lui. Y’a des choses comme ça qu’on fait sans en comprendre les ramifications, sans se douter qu’ils sont le début de toute une histoire. Comme aujourd’hui; voilà, il coursait un cycliste qui lui faisait de l’attitude, prêt à le vaincre, musclé des mollets comme il était! Mais voilà; faire de la vitesse, les amis, c’est dangereux, surtout si y’a toutes sortes de gens sur le passage, qui vont à des vitesses différentes et pas tous dans la même (pour ne pas dire bonne) direction. L’inévitable arriva; le cycliste fit une drôle de manœuvre, Skye se tourna à la dernière seconde pour faire un face-à-face avec une femme sur ses rollers.
Alors qu’il n’avait pas tout a fait réalisé qu’il venait de percuter un piéton innocent, la honte le gagnait. Quand il toucha le sol, il se réceptionne sur ses mains, et ça lui fit un mal de chien, petite naturel qu’il était. Au moins il portait ses gants; pas d’éraflures en vue sur ses mains, ça aurait pas été bon pour le boulot. Il s’était relevé tout de suite, réalisant donc que le cycliste, probablement pour s’éviter des ennuis, était parti dans la scène du crime, lui se tourna vers la femme qui était par terre, lui tendant la main après l’avoir essuyé sur son hoodie. « Pardon » dit-il simplement avant de continuer; « Pas trop de mal, j’espère? »
Il faisait beau et il faisait presque chaud. Le temps idéal pour une balade en roller. Une occasion que Camille ne rata pour fuir ses responsabilités et se changer les idées.
Il était assez rare de voir Camille ne pas prendre ses responsabilités quand ça touchait à sa carrière. On pouvait facilement l’imaginer fuir le danger en laissant tout le monde, hormis peut-être ses Pokémons, derrière elle sans regret, ou fermer sa porte à une personne qui lui demande de l’aide mais qui lui aurait fait peur. Il était cependant inattendu de la voir rater une de ses répétitions ou une occasion de montrer qu’elle était la meilleure coordinatrice de l’île. Ou sa plus grande magicienne.
Mais les derniers mois n’avaient pas été calmes pour Camille. Devenue Miss Lumiris en début d’année, elle avait cependant refusé d’arrêter ses spectacles. Ce qui lui avait paru être une bonne idée n’avait finalement fait qu’empirer sa situation. En effet, la jeune femme était une magicienne connue, mais sous une fausse identité qui s’éventait certes doucement et en de plus en plus vite suite au concours de Miss, mais la majorité des personnes et des fans n’avaient aucune idée de la véritable identité de Neopolitain. Or, pour le concours de Miss, Camille s’était présentée sous sa vraie identité, pour se prouver son courage. Elle avait certes fait des tours de magie signature de Neopolitain, mais on débattait beaucoup sur les forums sur le lien. Nombreux étaient ceux à dire que cette jeune femme insignifiante, timide et tremblante n’avait fait que copier la magicienne tant aimée. Si bien, que sans avoir tort, mais pour de mauvaise raison, ils proclamaient que Neopolitain était la vraie Miss Lumiris.
La conséquence directe de ce dédoublement officiel était que Camille ne pouvait plus annuler ses spectacles au risque de faire exploser son anonymat. Alors, elle s’arrangeait pour effectuer ses devoirs de Miss en dehors de ses représentations, répétitions et tant de développement artistique. Et pour ne rien arranger, elle avait rejoint un groupe de musique, en tant que joueuse de vieil à roue.
Autrement dit, elle n’avait plus de temps pour elle et n’était pas retournée à la maison qu’elle partageait avec Iris depuis longtemps.
Alors ce matin, en voyant le soleil et le bleu du ciel, Camille avait réveillé ses Pokémons. Tous ses Evolis et leurs évolutions. C’était un sacré groupe, mais elle ne se voyait pas les laisser enfermer pendant qu’elle allait prendre l’air. En dehors de Milo, son premier Evoli, dont elle avait égaré le Pokéball il y a un certain temps, ils rejoignirent tous leur Pokéball respective jusqu’à ce que Camille trouve une zone idéale pour les laisser jouer et prendre un bon déjeuner sur l’herbe.
Sur la piste cyclable, sur ses rollers, Camille savourait la liberté retrouvée et l’air tiède sur son visage. Milo se tenait dans son sac à dos, et regardait tranquillement le paysage. Le trajet était parfait ou presque puisqu’un cycliste arriva dans son dos à toute vitesse. Elle ne le vit pas bien évidemment, mais elle l’entendit et eut la mauvaise surprise de le voir lui passer juste à côté, en se décalant pour l’éviter.
Le reste, il lui fallut un moment pour comprendre de quoi il retournait. Un skateur, qui faisait manifestement la course avec le cycliste avait été surpris par le déboitement de ce dernier et avait perdu le contrôle de son engin, s’était retourné et avait percuté Camille. Camille reçu le front du garçon dans le menton et fut rejetée en arrière. Ses réflexes prirent le relais et firent tout pour la garder sur ses pieds. Une épreuve qu’elle aurait réussi haut la main, si elle n’avait pas eu ses rollers aux pieds. Son pied droit reculant et glissa sur le côté. Le gauche essaya de compenser mais cogna le sol plus tôt que l’esprit sonnait de Camille s’y attendait.
Elle bascula alors en arrière, mais eu un dernier reflexe, celui de se mettre sur le côté, pour en pas écraser Milo.
Le choc fut dur, mais finalement assez peu violent et la prudence de Camille, malgré ses compétences indéniables en patin de toute sorte. Seule la douleur du coup marquait la jeune femme. Elle se frottait le menton.
Finalement, une main se tendit vers elle. C’était le coupable. Elle le foudroya du regard. Avant de prendre sa main ; Il avait au moins le bon goût de s’excuser. Se faire relever par une autre personne quand on a les pieds qui roule n’est cependant pas une bonne idée. Camille vint percuter doucement le garçon en glissa au sol.
Elle s’éloigna en glissant et s’épousseta avant de faire un signe éloquent au garçon.
Sa main monta jusqu’à sa tempe et tourna dans le signe universel signifiant la folie et son air interrogateur et fâché exprimé très bien l’expression muette. Tu es fou ou quoi ?
Dusk
PNJ
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Une maman ou un Papa Kangourex, difficile de dire à cause de la végétation, vous regarde puis semble expliquer à son petit pourquoi il ne faut pas faire n’importe quoi sur la route.
Que vas-tu faire ?
Apparition d'un pokémon !
Un Poussifeu sauvage apparait
Ton Evoli sort de son sac après le choc, mécontent. Un Poussifeu vient se mettre à côté de lui, lui aussi mécontent. Mais pourquoi il râle celui-là ?
Que vas-tu faire ?
Maitre du jeu
PNJ
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le 13 mars 2022
Oui, bon, d’accord, proposer à la dame de l’aider à se relever alors qu’elle avait des patins, c’était pas la meilleure des idées. Évidement en se relevant (avec fierté, il l’a noté) elle avait glissé vers lui, et le contact avait fait naitre en lui une anxiété qu’il lui était difficile de nommer. Homme à ses heures, dans un corps de femme toujours, il était évidemment très conscient de ce à quoi il ressemblait. Le contact avait été bref, mais lui, tout ce qu’il se disait, c’était : et si elle s’était rendu compte?. Heureusement pour lui, ce stress ne dura pas longtemps, quoiqu’il resta ancré quelque part dans son cerveau pour le reste de la rencontre.
Kyo se mit à rire. Un rire franc, puissant, de ceux qu’on entend de très loin et qui font vibrer les tympans. Si fort qu’il a l’air presque artificiel, mais il n’en est rien; alors qu’il se calme un peu, il regarde la femme et, l’imitant légèrement, il posa sa main devant son visage, rapprochant ses doigts ensemble dans un signe qui voulait dire un peu. Bah quoi! C’était vrai, Kyo n’était pas ce qu’on pouvait qualifier de normal, alors autant assumer. Insistant, il répéta : « J’en comprend que vous allez bien? Et le petit pokémon dans cotre sac à dos, lui? »
Et comme par jalousie, c’est à ce moment-là que Kabuki les rattrapa, observant la scène avec soin avant de s’approcher à petit pas. C’est qu’il n’était pas très friand des étrangers, lui, mais il s’inquiétait pour son maitre.
Le rire du garçon ne retira en rien le froncement de sourcil de Camille, bien au contraire. Sa main tendue devint alors pour Camille une simple politesse, mais pas de vraies excuses. De plus son rire vrilla les tympans de Camille, qui n'appréciait que très peu le bruit. Un détail assez curieux quand on connaissait le penchant métal de son groupe de musique. Mais toute la différence était là. Eux, ils faisaient de la musique. Lui, il ne faisait que du bruit avec sa gorge. Un bruit très déplacé puisqu'il avait provoqué un accident.
Il l'agaça encore lorsqu'il l'imita en signant un peu. Ce n'était pas la réponse attendue. Pas d'explication, pas plus d'excuse que ça. Ce n'était pas agréable du tout. Mais un doute s’immisça dans l'esprit de Camille. Avait-il délibérément répondit en langue des signes ou simplement utilisait des signes simples et universels ?
Dans le second cas, ça ne plut pas à Camille.
Elle se tourna vers son Evoli, et tendit les bras. Son Pokémon bondit sans hésiter dedans, trop content de recevoir des caresses et de l'affection.
Elle revint vers le jeune homme et le regarda de haut en bas, avec un regard plein de jugement. Elle aurait volontiers lâcher quelque chose de méchant, mais pour ça, elle aurait dû avoir les mains de libres pour signer ou écrire avec son téléphone. Elle allait reprendre sa route, lorsque le Poussifeu lui donna un coup de tête dans les fesses, la faisant rouler en avant et se cogner de nouveau contre le garçon.
HRP : 2 relances dont une avec un encens feu svp
Dusk
PNJ
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le 13 mars 2022
Kyo vit l’evoli glisser avec hâte dans les bras de sa dresseuse, et ça fit sourire Kyo, un sourire un peu triste; ça lui rappeler Johto, les petits Évoli et leurs évolutions qui courraient partout dans la maison, l’odeur de l’encens et du thé… que de beaux souvenirs qui venaient gonfler le cœur de Kyo; mais il ne dit rien. Après tout c’était une autre qui avait vécu tout cela, et il se verrait bien mal en parler à cette inconnue qui le jaugeait de haut en bas, l’air très peu appréciative de ce qu’elle voyait. Manifestement il l’avait vexé, et en plus elle lui servait du silence en punition; quelle drôle de dame! Et leur interaction se serait terminée là si ce n’était d’un Poussifeu qui était venu pour lui foncer dans les jambes; pressé, il ne s’arrêta même pas et continua sa course de l’autre côté de la piste cyclabe. C’était dangereux, tout ça!
Et Kyo, par réflexe, il avait ouvert les bras pour réceptionner la dame, ce qui était plutôt maladroit vu leur différence de grandeur. Lui en avait rien à faire de finir ou pas le nez dans son torse, mais quand même, il s’imaginait que la dame s’en ferait, elle! Alors il tenta de l’attraper par la taille et de la faire reculer un peu, le faisant pivoter un peu pour qu’elle puisse rouler hors de sa collision vers lui. Oui parce que, on a pas oublié, Kyo était pas mal sensible par rapport au fait de se faire touché en ce moment, comme si on allait aussi aisément deviner tous ses secrets! « Pardon » dit-il en retirant ses mains de sur les hanches de la femme, les levant en l’air comme s’il était un voleur prit en flagrant délit.
Puis son visage changea. Lui qui avait baissé les yeux sur le sol, voilà qu’il les avait relevés rapidement; avait fait le pas qui le séparait d’elle, et lui dit très bas : « Pas un geste »
Bon oui, là pour le coup il avait plus l,air d’un filou qu’autre chose. Mais voilà qu’il lui faisait signe de garder la tête haute, puis il se pencha bien rapidement pour recueillir sur son bras un chenipotte qui avait décidé de venir grimper sur la dame. Maintenant en train de trottiner sur son bras, et ne s’imaginant pas là que ça pouvait être source de malaise pour la femme, Kyo vint gratouiller le cou du pokémon avant de s’écarter d’elle dans le but de le faire rejoindre les fourrés épais qui entouraient la piste cyclable.
S’en voulant de sa maladresse et toujours agacée, Camille ne savait pas vraiment comme réagir. Devait-elle rester agressive et fronçait les sourcils ou bien lui pardonner et passer à autre chose, reprendre sa route et oublier cette mésaventure ? Une chose était sûre, elle se sentait un peu bête et maladroite, elle qui n’avait aucun problème sur des patins, venait de se comporte comme une débutante. C’était un peu la honte. Toutefois, elle ne tint pas rigueur au garçon de l’attraper par les hanches pour la repousser. Elle était prude et timide, mais les hanches n’était pas une zone sensible, pas vraiment. Moins que la poitrine en tout cas.
Il s’excusa de nouveau, ce qui adoucit un peu le comportement de Camille. Il avait l’air un peu plus sincère cette fois.
La jeune fois ne vit cependant pas le petit Pokémon qui grimpait sur sa jambe et elle ne le sentait pas à cause de l’épaisseur de ses vêtements. Mais la surprise de voir le visage de Kyo se rapprochait brusquement la fit presque reculer. Elle regarda le ciel puis suivit le garçon du regard alors qu’il descendait vers le sol. Elle était crispée et eut un mouvement de dégoût lorsqu’il ramassa le Chenipotte et le posa sur son bras.
La magicienne garda l’équilibre en reculant de deux pas. Elle n’aimait pas les Pokémons Insectes et on pouvait dire qu’elle en avait peur, mais comme elle avait peur de beaucoup de chose, ce n’est pas une information importante.
Elle fait la grimace et le regarde allait déposer le Pokémon dans les fourrées. Pendant sa courte absence, la magicienne avait sorti son téléphone et a son retour, un message écris lui était destiné sur l’écran.