Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis l’arrestation de son ancien voisin de chambre à la résidence étudiante. Depuis cet événement, Tsukiyomi vivait avec son amie Dalia. Elle était parvenue à reprendre un certain équilibre dans sa vie, les mois précédents avaient été difficiles suite à la mort de Légion, puis le viol. La vie de la jeune femme revenait lentement à la normale… Le jour seulement. La nuit, des cauchemars des plus réalistes venaient la hanté. Sans savoir le pourquoi, elle avait recommencé à rêver de Porygon, elle qui pensait avoir fait son deuil, son subconscient ne faisait que lui rappeler les circonstances de sa mort.
Une nuit encore fort agitée, la jeune femme s’était réveillée en sueur. Son attention fut attirée par son téléphone allumée. Pourtant, elle se souvint l’avoir mis sur le mode « ne pas déranger ». Elle récupéra l’appareil entre ses mains et elle vit que quelque chose clochait avec son téléphone. En effet, une série de 1 et de 0 bougeait dans tous les sens sur son écran. Elle cru pendant un instant qu’on la piratait! Elle s’apprêtait à redémarrer son téléphone lorsque les chiffres cessèrent de s’agiter devant ses yeux pour faire apparaître un texte sous forme binaire :
La jeune femme ne comprenait pas ce que voulait dire ce message et elle était beaucoup trop fatiguée pour faire une recherche. Elle prit la peine de faire une capture d’écran. Elle retourna son téléphone sur le bureau, l’écran vers le bas, puis elle retourna se blottir sous les draps.
Le lendemain matin, lorsqu’elle jeta un œil à son téléphone, celui-ci était revenu à la normale comme si tout ce qui s’était passé la veille n’avait pas eu lieu. Elle alla voir dans ses captures d’écran pour récupérer celui avec le texte binaire. Allant sur son ordinateur, la jeune femme alla sur un site de traduction de texte binaire pour en connaître la signification.
Ses yeux s’élargirent de surprise lorsqu’elle vit la traduction :
« Légion…Vivant… »
Ça ne pouvait pas être possible! Elle l’avait vu disparaître dans ses bras il y a de ça plusieurs mois! Comment pouvait-il être vivant?! Elle brancha son téléphone à son ordinateur avant d’entamer une recherche directement dans les données du téléphone. En quelques cliques, elle tomba sur une source de données inconnues piégées dans l’appareil. En tentant de faire une analyse, son ordinateur eut un bug et la série de 0 et de 1 se mirent à défiler sur son écran. Elle n’arrivait pas à y croire… Son pokémon… ou du moins ses données semblaient être prisonniers de son téléphone!
Déterminé à trouver une façon de le sortir de là, la jeune femme entreprit de faire des recherches sur les porygons une fois que son ordinateur revint à la normale. Ses recherches aboutirent sur des informations publiques quant à la création de ce porygon. Il semblerait que ce soit la Sylphe SARL qui ait créé porygon dans un de ses laboratoires à Cramois’île. C’était bien de là que venait Dalia non?! La jeune femme venait de trouver la solution à son problème! Elle n’aurait qu’à aller à Kanto sur l’ile de Cramois’île rencontrer les scientifiques du laboratoire pour qu’ils puissent reconstruire porygon! Par contre, son enthousiasme s’estompa alors qu’elle imaginait déjà les frais pour le voyage en bateau, l’hôtel et sans doute que les scientifiques voudront être payés. Non… Elle ne devait pas abandonné! Si c’était la seule façon qu’elle avait pour retrouver Légion, elle trouverait le moyen d’y parvenir!
Entendant du bruit dans la cuisine, la jeune femme sortit de sa chambre pour apercevoir Dalia. Elle s’approcha de la jeune femme et elle lui fit une proposition des plus sérieuses. Ce samedi matin commençait en force!
- Légion est vivant! Et je veux aller à Cramois’ile pour le ramener sous sa forme de pokémon!
Je me suis tranquillement habitué à mon nouveau quotidien avec Tsuki depuis qu’elle a aménagé à la maison. Je crois que elle aussi, elle s’est bien adapté. Même nos pokémons, j’en suis même resté un peu étonner. Enfin, je ne me plains pas. C’est dur par moment, car j’avais l’habitude d’être seule et surtout les premières nuits. Je me sentais mal de la réveiller si souvent à cause de mes terreur nocturnes. Je crois qu’elle s’y est fait ou alors on évite simplement le sujet sensible. Au moins, ce n’est pas à tous les jours que me réveille en hurlant.
Avec tout ce qui s’est passé a la résidence et la nouvelle de l’arrestation de son agresseur, notre amitié est devenue plus solide. On a également pu passer plus de temps ensemble en dehors des cours et je me réjouis d’avance de pourvoir continuer à passer encore du temps avec elle.
Je m’attendais à un autre début de journée normal, alors je prépare le petit déjeuner et assez de café pour nous deux. Je ne suis pas surprise de voir mon amie arrivé, mais c’est tout l’inverse lorsqu’elle me parle de Légion et de Cramois’ile. Je suis si surprise que j’en échappe ma tasse de café qui vient se fracasser sur le sol. C’est surtout le nom de l’endroit qu’elle dit vouloir se rendre qui me vient de me glacer le sang.
-Cramois… quoi? Légion? Pourquoi tu veux aller là?!
Je n’ai même pas réagit lorsque le café brulant m’a asperger les pieds. Un peu trop sous le choc et l’incompréhension de ce que vient de me dire Tsukiyomi. Je ne fais pas le lien entre les deux.
Trop dans les émotions, la jeune femme constata qu’elle n’avait même pas expliqué les raisons qui l’avaient mené à prendre cette décision. C’est Dalia qui la ramena sur le droit chemin en lui demandant pourquoi elle voulait aller à Cramois’île en particulier.
La jeune femme s’excusa par réflexe avant d’expliquer tout ce qui s’était passé la veille entre : le bug étrange avec son téléphone, la série de 0 et de 1 qui défilait sur son écran et qui semblait décrire une phrase. Elle l’avait passé sur plusieurs traducteurs de phrase binaire pour en venir aux fameux mots « Légion vivant ». Tsukiyomi expliqua les recherches qu’elle avait entreprit ensuite sur les Porygon et elle découvrit la société Sylphe SARL qui était la société mère qui avait créé les fameuses pokéballs dans la région de Kanto. Cette même société avait un laboratoire à Cramois’île et c’est là qu’ils ont créé Porygon. La jeune femme poussa un profond soupir après ses explications.
- Voilà… C’est pour ça que je veux aller à Cramois’île. Je veux rencontrer les scientifiques qui ont créé Porygon. Avec un peu de chance, ils pourront ramener Légion sous sa véritable forme.
Elle baissa les yeux sur son téléphone qu’elle tenait dans ses mains. Elle était heureuse de savoir que son meilleur ami était toujours là quelque part parmi les données de son téléphone. Comment avait-il survécu? Elle n’en avait aucune idée, mais elle trouverait sans doute les réponses à Kanto.
- Je sais que ma décision est prise sur un coup de tête, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé. Je vais bientôt prendre des vacances, je vais donc en profiter pour me rendre là-bas. J’espérais que tu m’y accompagne, mais je comprendrais si tu as autre chose de prévue, je pourrais sans doute me débrouiller là-bas. Ça me permettra aussi de visiter une autre région, je n’ai jamais voyagé en dehors de Lumiris. Dit-elle les yeux pétillants d’espoir.
Je ne comprenais pas, je ne comprenais pas pourquoi elle voulait aller à Kanto et plus précisément à Cramois’ile. Juste le fait de penser à cet endroit me donne des sueurs froides. J’en ai laissé échapper ma tasse de café qui a éclaté au sol. Je n’ai pas réagi et Tsuki non plus, trop excitée de me raconter le comment du pourquoi elle savait Légion vivant. Heureusement, Somalie, en bonne petite fée du logis est venue ramasser, mais même sa bienveillance est passé inaperçue.
L’accompagner… L’ACCOMPAGNER !?!?!? Je la regarde avec des yeux ronds. Et elle ses yeux pétillent d’espoir, a un tel point, qu’elle ne remarque pas mon malaise. En même temps, comment pourrait-elle savoir? Je ne pense même pas lui avoir déjà dit que je venais de Kanto, quoiqu’elle doive s’en douter, mais je n’ai absolument rien dit pour l’île de feu.
J’ouvre la bouche pour dire de quoi, mais rien ne sort, comme si un Miaouss avait mangé ma langue. Je porte alors ma main à ma bouche et commence à faire les cents pas dans la cuisine, puis je m’arrête devant la porte patio et fixe l’extérieur. Mes pensées vont à mille à l’heure. Je comprends qu’elle est envi de ravoir son pokémon surtout que c’est son premier, son meilleur ami et qu’il est vivant. Les informations qu’elle a trouvées sont exactes à un détails près, ce laboratoire est contrôlé par la Team Rocket, ce n’est pas un truc que l’on peut découvrir aussi facilement. Elle ne se rend pas compte du danger l’aller là-bas! Je n’ai pas envie de la laisser y aller seule, en même temps, je suis terrifié à l’idée d’y retourner. Ça pourrait aussi vouloir dire, de lui raconter la vérité sur ma famille, si ça tournait mal, mais aussi de la voir me détester. Malgré tout ça, je m’en voudrais encore plus s’il lui arrivait quelque chose. Je prends une grande inspiration, pour essayer de me calmer, puis me retourne vers elle.
-Je… j’ai grandis là-bas… sauf que je suis loin d’avoir une famille aimante. Tu… tu me laisse y penser? Je fais à nouveau les cents pas dans la cuisine. Je suis déchiré entre l’idée d’y aller ou pas. J’ai si peur de la perdre si je la laisse y aller sans moi, autant que… je pourrais presque signer mon arrêt de mort et la perdre parce que moi, je me perdrais…
-Je vais passer un coup de fil… Je te reviens plus tard avec ma réponse. Je saisie mon téléphone sur le comptoir et me rends dans la cour arrière en composant un numéro. D’autre de mes pokémons qui étaient dans la cuisine m’on suivi, ressentant mon malaise. Luna est également sortie de mon ombre et est aller chercher tous mes pokéballs avec les autres qui se reposaient à l’intérieur.
En sommes, dans la cour, c’était devenue une réunion « familiale » d’urgence. Tous mes pokémons était sortie et ils étaient impatient de savoir ce qu’il se passait. Ryuki était le plus agité d’entre eux…
A l’autre bout du fil, ça ne répondait pas. Je devrais appeler plus tard. J’expliquais alors la situation à mon équipe. Mes doutes, mes incertitudes, ma peur et malgré tout mon envi d’accompagner Tsukiyomi pour qu’il ne lui arrive rien. Certains étaient d’accord, d’autre comme Ryuki, non. Il se mit à grogner et taper violemment de la queue sur le sol.
-Du calme! Tu vas réveiller tout le quartier. Je ne me suis pas décidé encore. Je n’arrive pas à joindre Alex.
Ryuki émit un grognement plaintif, il n’avait jamais réellement apprécié Alex non plus, mais il savait que je lui faisais pleinement confiance.
-Tant qu’à vous avoir tous ici, autant décider de qui vient et qui reste à la maison…
Somalie se recula immédiatement, suivi de Lazuli, Loki, Sicarius et Riza. Mon Empiflor et Drascore, je comprends, ils ont été maltraités par eux. Ma Nanméouïe est trop peureuse, quant à Pandespiègle et Anorith, ce ne sont pas les plus forts de la bande et ils le savent. Il n’était pas non plus question d’amener ma petite Évoli ou encore Ceylan, même si un était courageux et l’autre hyper colleuse. J’ai eu du mal à lui faire comprendre. Mon choix fini par se porter sur Ryuki, évidemment, Hélios, Rei, Noëla, Alizia et Milim. Ils font partie de mes pokémons les plus entrainé. Luna allait suivre dans mon ombre que je le veux ou pas. Elle allait également devoir la partager avec Delta, que je vis brièvement s’y faufiler aussi…
-Les autres, vous êtes chargés de veiller l’un sur l’autre, sur les pokémons a Tsuki aussi et sur la maison…
Tous acquissent d’un signe de tête. Pour quelqu’un qui ne semblait pas décider, finalement, mon inquiétude pour mon amie a pris le dessus. Il ne me reste qu’à contacter Alex, mais j’essaierais un peu plus tard.
La petite réunion dura un bon moment, lorsque je retournais à l’intérieur, Tsukiyomi avait sans doute été se préparer pour l’école et était probablement déjà partie. Je fis de même, je ne la recroissais pas de la journée. Je n’étais pas super concentrée en classe non plus. Je ne pensais qu’à joindre Alex. Lorsque j’arrivais à la maison, elle était déjà probablement partie travailler aussi. Je lui écrivis alors un message texte.
« Ça te dérange si je demande à un ami de nous héberger? C’est le seul à qui je peux faire confiance là-bas. Tu comptais partir quand? Il faut juste que j’arrive à le joindre. Je peux te laisser t’occuper des billets du bateau? Je t’enverrais ma part. »
Je cliquais sur envoyer et texta mon ancien copain en même temps. Je lui demandais de m’appeler le plus rapidement possible, j’avais à lui parler.
Dire que Tsuki ne demandais jamais congé par elle-même, ça serait un X a marqué sur le calendrier, dommage que ça ne soit pas pour prendre un vrai repos mérite. Parce qu'a Kanto, ça ne sera pas de tout repos.
Tsukiyomi ne pensait pas que sa demande allait rendre son amie si anxieuse. C’était bien la première fois qu’elle la voyait dans cet état. Si cela la rendait mal à l’aise d’aller à Kanto et plus particulièrement à Cramois’île, la brune pouvait très bien y aller seule! Ce n’était qu’un court voyage pour ramener Légion à la vie, puis elle reviendrait après avoir profité un peu des activités locales. Elle « apprit » de la bouche de son amie qu’elle avait habité là-bas étant jeune et que sa famille n’était pas très aimante. C’était donc sa famille qui la mettait dans cet état?
- Si tu as des problèmes avec ta famille, tu n’as qu’à ne pas les aviser de ton voyage à Kanto, ils ne le sauront probablement pas. Sinon, je peux toujours y aller en voyage organisé, comme ça je ne serais pas seule et durant les temps libres, je pourrais m’occuper d’aller au laboratoire scientifique pour ranimer mon pokémon! Je ne veux pas que tu te sentes obligées de m’accompagner si tu n’es pas à l’aise. Dit-elle en espérant pouvoir calmer son amie.
Celle-ci lui demanda alors de lui laisser le temps d’y réfléchir. Tsukiyomi accepta d’un signe de tête. Son amie s’éclipsa pour faire un téléphone. La brune était inquiète pour son amie. Elle ne comprenait pas son agitation soudaine vis-à-vis de la situation. C’était comme si elle était terrorisée à l’idée de remettre les pieds dans son pays natal. La brune allait laisser le temps nécessaire à son amie d’y réfléchir, entre temps, elle se prépara et comme elle ne voyait pas son amie revenir, elle n’eut d’autre choix que de partir pour ne pas être en retard à l’Académie.
Curieusement, elle ne croisa pas Dalia de la journée. Est-ce que celle-ci l’évitait? Tsukiyomi se disait qu’elle n’aurait peut-être pas due inviter son amie à Kanto, peut-être l’aurait-elle mieux pris? Trop excitée à l’idée de revoir bientôt Légion, elle n’arrivait pas à se concentrer convenablement dans ses cours. Le soir venu, elle alla directement au travail où elle avisa son supérieur de son congé prochainement pour raison personnelle. Laurent l’avait regardé avec des yeux surpris, mais il avait accepté comme la période de temps mort approchait et qu’elle avait donné beaucoup de son temps dernièrement.
Sa soirée terminée, la jeune femme ferma la boutique. Après avoir verrouillé la porte du magasin, elle jeta un œil à son téléphone où elle vit un message de Dalia. Celle-ci accepta finalement de l’accompagner. Elle lui demanda même si cela la dérangeait que quelqu’un les héberge durant leur séjour. Tsukiyomi s’empressa de lui répondre :
« Non, ça nous évitera de devoir payer un hôtel beaucoup trop cher. Je vais m’occuper des billets pour le voyage en bateau. C’est la première fois que je vais voyager hors de Lumiris. »
Après avoir envoyé son message, Tsukiyomi rentra chez elle. La demeure était sombre. Son amie n’était pas là ou elle devait être dans sa chambre. La jeune femme voulu s’assurer qu’elle allait bien ou qu’elle avait au moins réussi à parler à son ami vivant à Kanto. Elle frappa quelques coups à la porte.
- Excuse-moi… Je ne veux pas te déranger. Je voulais juste m’assurer que tu allais mieux que ce matin et si tu avais réussi à contacter ton ami.
J’eu presque envie de rire, un rire très malaisant lorsque Tsuki me dit simplement de ne pas aviser ma famille de mon voyage. La bonne blague! Comme si j’étais assez stupide pour leur annoncer ma venue. Ça signerait mon arrêt de mort! Sauf que je me retiens. Elle a aussi proposé d’y aller seule en voyage organisée, mais la savoir y aller, accompagné ou pas me faisait peur. Mes pensées se bousculaient déjà dans mon cerveau. Au moins, elle me laissait le temps d’y penser.
Je m’étais éclipsé dans la cour et quand je revins elle était partie pour l’école. J’étais un peu soulagé, j’avais peur qu’elle me revienne là-dessus, alors que j’étais encore trop incertaine. Ne pas la croisée du reste de la journée n’était pas une coïncidence, mais il valait mieux que je réfléchisse seule. J’avais peur encore que cela me mette trop de pression, même si ce n’est pas vraiment ce qu’elle aurait voulu faire. Heureusement, l’éviter n’était pas trop difficile. On n'avait pas de cours en commun aujourd’hui et il me suffisait de ne pas la rejoindre aux pauses et au dîner à notre endroit habituel.
La journée passa lentement et j’eu du mal à rester concentrée. Une fois à la maison, je lui envoyais un message concernant le fait de ce faire héberger et pour les billets du bateau. Probablement qu’elle n’avait pas commencé encore à travailler que j’eu vite une réponse. Je souriais devant celle-ci, elle semblait heureuse de pouvoir le faire de façon économique et accepta de s’occuper des billets. J’aurai pu le faire moi-même, mais je ne voulais pas risquer que l’on voit apparaître dans mon compte en banque un aller-retour pour Kanto.
A mon plus grand soulagement, Alex fini par me rappeler rapidement après lui avoir envoyé un message à l’allure urgente.
-Alex!
-Lia? Ça va? J’ai vu tes dix millions d’appelle manqués!
-Oui, oui, désolé. J’ai un truc à te demander…
-Je te manque trop tu veux que je vienne vivre à Lumiris avec toi? Dit-il sur un ton rieur.
-Alex !! Je fis la moue au téléphone.
-Désolé, elle était trop facile! Tu voulais me demander quoi?
-Mh…
-Lia, je ne peux pas deviner, ni accepter si tu ne me dis rien.
-Je sais, je sais. Je prends une grande inspiration. Tu pourrais nous héberger moi mon amie le temps d’un séjour…
-…
-…
Silence… je ne crois pas qu’il s’attendait à celle-là.
-Tu veux revenir à Kanto?!? Tu es sûr de toi? Tu m’explique?
Je lui expliquais alors la raison, mon amie et son pokémon a ranimé. Ma crainte parce que l’endroit pour le faire c’est un des laboratoires apparemment à la Team Rocket. Il me posse dix millions de questions. Je dû lui expliquer tout le cheminement de mes pensées de la journée. Il devina facilement aussi, que je ressentais de quoi de plus fort que de l’amitié pour elle. Je brisais vite son excitation en lui disant que c’était à sens unique. Il finit par accepter.
-C’est vrai que tu seras plus en sécurité chez moi que dans un hôtel. D’accord. Tu me confirmeras les dates que vous allez rester et le jour et l’heure d’arrivée du bateau. Je viendrais vous chercher au port.
-Oui, merci!
Tout était confirmé et on continua de se jaser encore un moment avant de raccrocher. Quelques minutes après, j’entendis mon amie qui revenait du travail, puis quelque coup à ma porte de chambre. Je me levai de mon lit et alla lui ouvrir. Je n’eut pas le temps de lui demander comment avait été sa journée qu’elle me demanda si j’allais mieux et si j’avais pu rejoindre mon ami.
-Oui, je vais mieux, désolée de t’avoir inquiété, je crois que j’ai fait une petite crise d’angoisse. J’ai pu rejoindre Alex et il a accepté. Il veut simplement savoir ce sera quand. Tu comptais qu’on parte quand?
J’étais toujours un peu stressé. Et quand je su la date, je la textais Alex. Les jours avant la date du voyage passèrent trop rapidement à mon goût. Comme si je n’avais pas eu le temps encore de me faire à l’idée. J’avais néanmoins, tout de même réussi à dormir. Ma valise et mes pokémons étaient prêt et en forme.
La brune avait bien remarqué que son amie n’était pas dans son assiette depuis qu’elle avait dit vouloir aller à Kanto. Heureusement, celle-ci la rassura en lui disant aller mieux et qu’elle avait réussi à parler à son ami qui acceptait de les héberger durant leur séjour tant qu’il connaissait la date de leur arrivé. La jeune femme fut rassurée. Elle ne savait pas pourquoi son amie était si nerveuse à retourner dans son pays natal. Avait-elle une relation si difficile avec sa famille? La brune n’osa pas demander, son amie lui en parlera lorsqu’elle se sentira prête. D’ailleurs, lorsque celle-ci parla de la date de départ, Tsukiyomi fouilla dans son sac pour sortir les billets pour le voyage en bateau.
- J’espère que ça ne te dérange pas qu’on se trouve dans la plus basse classe. Mes moyens ne me permettaient pas de payer pour la haute classe. Nous partons dans deux semaines et nous allons rester là-bas deux semaines. Je ne sais pas combien de temps cela peut prendre pour réanimer un pokémon alors je nous ai laissé une marge de manœuvre. Dit-elle les étoiles dans les yeux
Heureusement, son amie (bien que riche) restait simple. Les jours suivants l’achat des billets se déroulèrent normalement bien que Tsukiyomi était nerveuse lorsque la date du voyage approcha. En effet, elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle reverrait Légion après tout ce temps! D’ailleurs, celui-ci avait manifesté sa présence tous les jours pour rassurer Tsukiyomi. Elle avait peur que les données restantes de Légion ne s’effacent par erreur. Dans son enthousiasme, Tsukiyomi ne remarquait pas l’angoisse qui envahissait son amie à mesure que les jours s’écoulaient jusqu’au fameux jour J!
Le jour venu, elles prirent le bateau tôt le matin. Elles en auraient pour deux jours pour se rendre à Cramois’île. Durant le voyage, elles pouvaient profiter des plaisirs qu’offraient le bateau soit une piscine, des activités (payantes) ainsi que le restaurant (payant évidemment). C’était la première fois que la jeune femme prenait le bateau. Au départ, elle avait eu le mal de mer, mais lorsque le bateau eut prit sa vitesse de croisière, ses maux de cœurs s’estompèrent. Ella passa les prochains 48h en compagnie de son amie, mais elle constata que celle-ci était étrangement renfermée sur elle-même. Elle s’inquiétait pour Dalia, mais elle ne savait pas comment l’aider.
Au deuxième jour de voyage, Tsukiyomi se leva aux premiers rayons de soleil qui traversaient sa cabine. Elle avait fait des rêves étranges toute la nuit et maintenant que le jour pointait le bout de son nez, il lui était impossible de se rendormir. Elle décida donc de se lever et d’aller sur le pont du bateau pour profiter de la vue et du lever de soleil à l’horizon alors que la plupart des voyageurs étaient encore endormis.
C’était un petit mensonge lorsque j’ai dit à Tsuki que j’allais mieux. Je me sentais mieux, mais j’étais encore très angoissé, parler à Alex l’avait simplement fait baissé légèrement mon anxiété. Du moins suffisamment pour que mon amie ne s’inquiète pas. Pour la date de départ, deux semaine! Ça m’allait, je pourrais me préparé mentalement, mais la durée… Je crois que j’aurais voulu hurlé. Si je n’avais pas été habitué à retenir toutes émotions, je crois bien que j’aurais fait un malaise.
-Non, non, peut importe la classe, on n’y est que pour deux jours. Tu me diras combien je te dois.
J’aurais aimé être aussi enthousiasme qu’elle, mais c’était compliqué. Par la suite, j’avertie Alex. Les jours s’écoula, trop rapidement à mon goût, puis vint le jour J. On prit le bateau tôt le matin. Si Tsukiyomi s’amusait à explorer le bateau, je la suivi un temps, essayant d’attraper sa joie. Je fini par prétexter un mal de mer trop important pour finalement m’enfermer dans la cabine, sous les draps. C’est à peine si j’avais de l’appétit, je ne sortie pas pour le diner, ni même le souper. Le soir tombé, mon amie revint pour dormir. Elle du croire que je dormais. Alors qu’en vrai, même si je me suis enfermé sous un bouclier factice toute la journée, je n’ai pas fermé l’œil.
Il fallait bien que je mange un truc pour avoir un minimum d’énergie. Alors, j’attendis qu’elle s’endorme pour sortir. J’étais loin d’être la meilleure des amies en ce moment. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas. Il faut que je me donne une bonne claque pour sortir de ma torpeur ou je ne lui serais d’aucune utilité, autant pour l’accompagner sur l’île ou même pour la protéger s’il arrivait quelque chose. Il fallait que je bouge, alors je fini un mini jogging jusqu'à un petit restaurant pour avaler de quoi de suffisamment consistant. À ma surprise, les boucher rentraient toute seule, comme quoi je devais réellement avoir faim, mais c’était plutôt une bonne nouvelle. Je fini par vagabonder sur le bateau toute la nuit. La deuxième journée, je réussi à être plus présente, mais je n’étais pas très bavarde. On regagna la cabine ensemble, contrairement à elle, je ne trouvais toujours pas le sommeil, alors je me reposais simplement du mieux que je pouvais.
Je l’entendis se lever aux petites heures du matin. C’est vrai, que c’est la deuxième journée, on va bientôt accoster. L’excitation montait surement pour elle, alors que moi c’est mon anxiété qui montait. Je regardais mon téléphone. Il ne restait que trois petite heures avant l’arrivé. Je ne pourrais pas simplement rester éternellement sous les couvertures? Un coup de bec, vint me frapper à la tête.
-Luna! Mhh…
Un autre coup.
-C’est bon, c’est bon, je me lève…
Péniblement, je sortie de mon bunker composé de couverte et d’oreiller. Je rejoignis le pont. On devait sans doute pouvoir voir l’île d’ici ou pas, mais bientôt se serait le cas. On voyait plutôt le soleil qui pointait le bout de son nez. Puis rapidement, je vois Tsuki qui semble aussi apprécier ce spectacle. Je m’approche et viens me placer à coté d’elle.
-Désolé, je n’ai pas été très… présente. Je crois que ça ira mieux une fois qu’on sera arrivé pour de bon.
Pour le reste, je restais silencieuse et laissait monté le soleil tranquillement dans le ciel. D’autres personnes matinales aussi avaient rejoint le pont. Puis tranquillement, le bateau commençait à s’animer.
-On ferait mieux d’aller s’assurer de ne rien oublié dans notre cabine et bien ranger notre valise. Et de prendre un petit déjeuner, on devrait avoir encore un peu de temps.
Je joins les gestes à la parole. Je regardais aussi nerveusement mon téléphone. Jusqu'à voir une réponse d’Alex qui me confirmait qu’il était au port et nous attendait. Il me confirma aussi en prime qu’il ne voyait aucun membre de la Team Rocket. Ce qui me fit sourire et me permis de me détendre un minimum.
Le bateau fini par accoster, laissant descendre ses passagers. Je cherchais frénétiquement une tête blonde des yeux et quand je l’aperçu enfin, je me dépêchais de le rejoindre. Sans même m’en rendre compte, je m’étais mis à courir, trainant ma valise sur roue derrière moi.
-Alex!
-Lia!
Je lâchais ma valise et me dépêchais de me réfugier dans ses bras, entourant sa taille de mes bras tout en m’accrochant à son chandail comme d’une enfant apeuré, cherchant du réconfort. Un réconfort instantané lorsqu’il me serra lui aussi dans ses bras. Je crois que j’aurais aussi aimé pouvoir me réfugier des les bras a Tsuki pendant le trajet, mais je n’aurais jamais osé.
L’étreinte resta tout de même de courte durée. Étrangement, ce n’était pas du à aucun malaise ou nausée à son contact. Simplement qu’il me tassa légèrement pour attraper mon visage de ses deux mains, passant ses pouces sur mes joues avec tendresse. M’obligeant en même temps à le regarder dans les yeux. Il y avait une petite lueur dans les yeux que je ne reconnaissais pas, mais celle de son coté charmeur et playboy y était aussi.
-Tu sais que c’est un jeu dangereux? Dit-il mesquinement et avant que je n’ai eu le temps de réagir il vint déposer ses lèvres sur les miennes me volant un baiser. Je n’eu pas la force d’esquiver et de le repousser, bien que je l’avais vue venir. Je fermais plutôt les yeux, profitant de cette douceur qui, d’une certaine façon m’avait manqué.
-Crétin! C’est tout ce que je trouvais à dire, en rougissant légèrement.
-Alors où est ton amie?
-Ohh merde! J’ai du la perdre dans la fouler!
Je repris ma valise et me mit à la chercher des yeux. Retrouver Alex avait presque fait tomber toute la tension. Je retrouvais mon état habituel, bien que la fatigue reste. Après quelques minutes, je fini par la retrouver. J’accourue vers elle, Alex suivant derrière.
-Tsuki! Désoler! Je ne voulais pas descendre sans toi. C’est jusque j’ai aperçu Alex et je ne voulais pas le perdre de vue, au final c’est toi que j’ai perdu! Encore désoler! Ca n’arrivera plus promis!
Je me mordis la lèvre inférieure, je me sentais mal. Déjà tout le long du voyager j’avais été plutôt distante et me voila que je l’avais laissé en plan. Je suis certes nerveuse d’être ici, mais je voulais aussi qu’elle ait une bonne expérience de voyage. Heureusement, Alex ne laissa ce malaise prendre toute la place.
-Enchanté Tsukiyomi, Lia m’a beaucoup parlé de toi. Moi, c’est Alexandre, mais tout le monde m’appelle Alex. Dit-il en tendant la main poliment avec un sourire charmeur.
La jeune femme sursauta intérieurement lorsque son amie vint la rejoindre sur le pont. Celle-ci s’excusa de ne pas avoir été présente les deux derniers jours. Tsukiyomi la rassura d’un sourire, même si au fond d’elle, elle était déçue de ne pas avoir pu profiter de ce voyage en bateau avec son amie. C’était bien la première fois qu’elle la voyait ainsi et elle ne savait pas comment se comporter ni comment agir. Cela semblait l’affecter beaucoup de retourner dans sa région natale. La brune s’en voulait un peu de voir son amie dans cet état : c’était indirectement sa faute. Si elle ne lui en avait pas parlé, son amie ne serait pas à ses côtés aujourd’hui. À l’horizon, le volcan de Cramois’île apparait à l’horizon ainsi que les terres de Kanto environnante. Les deux jeunes femmes vont préparer leur effet rester dans la cabine et s’assurer de ne rien oublier derrière elles.
Lorsque le bateau arriva à bon port, les gens s’attroupèrent à la sortie du navire. Tsukiyomi se sentait coincé et mal à l’aise. Elle tentait de rester proche de son amie pour ne pas la perdre de vue dans la foule. Malheureusement, alors qu’elles descendaient de la rampe d’embarquement, elle vit son amie « s’enfuir » après avoir crier le nom de son ami.
- Dalia attend moi! L’interpella la brune, mais l’intéressée ne semblait pas l’avoir entendu.
La déesse se faufila parmi les passagers pour tenter de suivre son amie ou du moins ne pas la perdre de vue. Enfin, la jeune femme s’arrêta de courir, car elle vit son amie qui sauta dans les bras d’Alex. Sans savoir pourquoi, mais Tsukiyomi se figea devant cette scène. Elle avait déjà vu son amie dans les bras d’une autre fille lors d’une soirée, mais cette fois, la voir si épanouie dans les bras de cet homme chavira le cœur de la jeune femme. Elle n’expliquait pas pourquoi elle ressentait cette douleur, mais elle devint plus vive lorsqu’elle les vit s’embrasser. Le temps semblait s’être arrêtée et la seule chose que la jeune femme voyait devant elle était les deux « amants » s’embrasser.
Pourquoi ressentait-elle cette pression dans la poitrine? Pourquoi sa tête entrait en ébullition? Pourquoi ressentait-elle de la jalousie envers cet homme qui devait bien mieux connaître Dalia qu’elle? Pendant un instant, elle crue perdre son amie. Elle se sentait soudainement de trop et si elle pouvait disparaître pour les laisser en paix, elle le ferait. Elle essayait de se répéter qu’ils étaient des amis depuis longtemps et que Tsukiyomi n’était pas la seule amie dans la vie de Dalia pour tenter de chasser cette douleur. Le temps repris son court normal et son amie accourue dans sa direction juste à temps, car les larmes s’apprêtaient à inonder ses yeux.
- Au moins, nous nous sommes retrouver c’est le plus important. Dit-elle en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Entre temps, l’ami de Dalia vint se présenter. Malgré le malaise qui l’habitait toujours, Tsukiyomi lui sourit franchement et tandis sa main pour serrer celle d’Alex.
- Enchanté! Merci de nous héberger durant notre séjour à Kanto! Je suppose que Dalia t’a déjà expliqué la véritable raison de notre venue ici. Je suis excitée de pouvoir revoir Légion!
Heureusement, elle ne semble pas trop contrariée que je n’aie pas su l’attendre en descendant du bateau. Alex se présente ensuite à Tsuki qui le remercie rapidement d’accepter de nous héberger. Son enthousiasme revient vite en parlant de Légion. Alex rit de bon cœur alors que je la regarde avec bienveillance. J’espère qu’on arrivera à faire revenir Légion.
-Lia m’a tout raconté et ça me fait plaisir de pouvoir la revoir! Merci de me l’avoir ramené pour quelques jours! Dit-il avec un clin d’œil.
-Ce n’est pas pour toi que je suis ici! Que je rétorque faussement offusqué.
-Non, Je sais bien que c’est pour tes parents! Qu’il rajoute en m’ébouriffant les cheveux, tout en envoyant un second clin d’œil à Tsuki. C’est de l’ironie et je crois bien que mon amie le sait. Je crois que j’avais été assez clair quant à ma relation avec mes parents. Évidement que c’était pour elle que j’étais là. Elle ne réalise juste pas à quel point pourquoi je suis là pour elle alors que pour moi c’était difficile de remettre les pieds ici.
-Mmhh!! Je tasse sa main et replace mes cheveux. Il m’énerve un peu, mais ça me fait du bien de le retrouver.
-Bon allez direction vers chez moi pour déposer vos valise. Après, je vais devoir vous laisser. Je dois bosser.
Nous prenons donc le chemin vers chez lui. J’allais attraper la main à Tsuki par réflexe, encore par envi de l’avoir proche de moi et par peur de la perdre à nouveau comme lorsque je suis sortie trop vite du bateau, mais je me ressaisie juste avant pour finalement attraper celle de Alex. Je suis toujours stressé d’être ici et fatiguer de ne pas avoir dormie. J’ai besoins de réconfort, mais Tsuki ne peut pas m’en donner, même si j’aurais aimé, ne serai-ce que lui tenir la main. C’est fou comment j’ai peur qu’elle la rejette encore, alors je n’ose pas. Alex le comprend et pour une fois, il n’en rajoute pas une couche.
Après une dizaine de minutes de marche, on arrive devant chez lui. Je reconnais l’endroit immédiatement. L’extérieur comme l’intérieur n’a pas changé.
-Je te ferai bien le tour du propriétaire Tsuki, je peux t’appeler comme ça? C’est moins long à dire! Mais je dois aller bosser! Lia connais l’endroit de toute façon. Allez à plus!
Sans avoir le temps de rien dire de plus, il partie en coup de vent. Enfin, j’étais déjà contente qu’il est accepté de venir nous chercher au port.
-Oui enfin, faire le tour, c’est vite fait, haha. Je crois qu’Alex m’avait parlé de te laisser dormir dans la chambre du fond.
Alex loge dans un 4 ½, la cuisine et le salon son directement un à coté de l’autre. La salle de bain à droite dès qu’on rentre dans le logement. Une chambre dans le fond et la chambre à Alex c’est la pièce d’en avant. Je roule ma valise juste qu’a la chambre d’Alex et la laisse sur le bord de la porte pour ensuite me diriger dans la pièce du fond.
-Tu devrais y être à ton aise le temps du séjour.
C’est une petite pièce avec un lit simple et une table de chevet. Il y a aussi l’appareil de musculation d’Alex, mais je ne crois pas vraiment que ça gênera. Il avait aménagé la pièce pour dépanner un ami, si jamais il y en avait un qui buvait trop lors de leurs soirées entre gars.
-On est en début de journée… j’imagine que tu veux aller directement au laboratoire…
Tsukiyomi regarde son amie et Alex à tour de rôle lorsque ceux-ci se mettent à se chamailler gentiment. La brune ne connaissant pas le contexte de la blague du blond ne réagit pas lorsqu’il parle de la famille de Dalia. Tsukiyomi est seulement au courant que son amie n’est pas en bon terme avec eux, mais elle ne connait pas les détails. Elle se sent un peu exclue de la conversation, mais elle ne dit rien comme d’habitude. Au moins, elle n’aura pas à expliquer en détail la raison de sa venue, Dalia ayant déjà fait le travail à sa place. Avant de se rendre au laboratoire, Alex propose d’abord de les amener chez lui pour qu’elles puissent se libérer de leurs bagages.
La brune s’attendait à ce que son amie se tienne près d’elle comme elle avait l’habitude de le faire lorsqu’elles étaient ensembles, mais à la place elle se met devant et elle tient la main de son « ami ». La brune commence à se demander quel est la véritable relation que Dalia entretien avec Alex. Elle n’a jamais vu son amie se comporter de cette façon. De plus, elle se sent mise à l’écart même si Dalia lui avait promis qu’elle ne la perdrait pas de nouveau. Depuis leur départ en fait qu’elle trouvait son amie étrange. Tsukiyomi ne savait pas comment réagir, elle se sentait à la fois mal à l’aise et aussi un peu jalouse de voir son amie si distante avec elle. Peut-être était ce tout simplement parce que Dalia était la seule véritable amie (mis à part ses collègues de travail)? Tsukiyomi se tient légèrement en retrait à l’arrière et fixe des yeux les deux « tourtereaux ». Il faudra quelle demande des explications à son amie lorsqu’elles seront seules, espérant seulement que Dalia ne le prenne pas mal.
En moins de dix minutes, le trio se retrouve devant une petite maison simple. Alex les invite à entrer, mais il n’a malheureusement pas le temps de faire la visite guidée, car il doit aller travailler. Dalia semble bien connaître l’endroit. Elle lui montre les différentes pièces, mais en moins de deux, elle a déjà terminé la visite. Lorsque son amie lui montre la chambre dans laquelle Tsukiyomi va dormir, la brune se tourne vers Dalia.
- Et toi où vas-tu dormir? Demande-t-elle naïvement.
C’est uniquement lorsqu’elle voit son amie déposer sa valise devant la seconde chambre (celle d’Alex) que Tsuki comprend l’absurdité de sa question : Dalia va dormir avec Alex voyons! Elle ressent un drôle de malaise en y repensant et elle ne comprend pas pourquoi elle se sent soudainement frustrée. Dalia lui demande alors si elle veut aller au laboratoire comme il est encore tôt et qu’elle a sans doute hâte de revoir Légion.
- Oui, je vais seulement déposer ma valise.
Ensuite, alors qu’elles s’apprêtent à quitter la maison d’Alexandre, Tsukiyomi ne peut plus retenir la question qui lui brûle les lèvres depuis un moment déjà :
- Quelle relation tu as avec Alexandre… Tu m’as dit que c’était un ami, mais je vois bien qu’il y a plus que ça entre vous deux. Vous… Vous avez l’air d’un couple. Dit-elle en serrant son poing derrière son dos, comme si les derniers mots étaient des coups de poignard. Pourquoi ressentait-elle de la douleur en disant ces mots!? Elle sent sa gorge se serrer, mais heureusement, tous les sentiments qui la chamboulent ne paraissent pas extérieurement. Tsukiyomi tentait de se convaincre qu’elle voulait savoir tout ça uniquement pour savoir à quoi s’attendre dans les prochains jours entre Dalia et Alex, mais quelque chose au fond d’elle lui chuchotait que c’était bien plus complexe comme sentiment.
On arrive chez Alex et celui-ci nous quitte rapidement après pour aller travailler. Il travail toujours au même endroit et je crois me souvenir qu’il avait eu plusieurs promotions depuis mon départ. Il avait donc eu le luxe de pouvoir rentrer un peu plus tard pour venir nous chercher au port. Aussi, ça impliquait un peu plus de responsabilité, donc il ne pouvait pas non plus rester.
Je présente rapidement les lieux à Tsuki, ainsi que la chambre où elle dormira lors du séjour. Je suis un peu surprise lorsqu’elle me demande où je vais dormir. Pour moi c’était logique que je dorme avec Alex.
-Avec Alex, tu préférais peut-être qu’on dort ensemble? Ça peut toujours s’arranger, mais j’ai pensé que tu aurais préféré avoir ton espace à toi.
Comme elle est plus réservée, je n’avais pas pensé à ce que l’on dort ensemble. Puis, je me suis dit qu’elle serait plus à l’aise comme ça, vu qu’on est chez quelqu’un qu’elle ne connaît pas. Après quoi, je lui demande si elle veut aller au laboratoire. Je me doute de la réponse et si je pouvais repousser un peu le moment, je le ferais. J’ai aussi peur qu’on me reconnaisse, c’est quand même une petite île.
Pendant qu’elle dépose sa valise, je fouille dans la garde-robe a l’entrée. J’y trouve rapidement ce que je cherchais, une paire de lunettes de soleil et une casquette noir avec un motif de flamme sur la palette. J’attache mes cheveux en queue de cheval, met la casquette et les lunettes. Comme ça, moins de risque de me reconnaître et aussi, vue la chaleur, ça aurait parue étrange de me cacher sous un gros gilet noir à capuchon. Sur le seuil de la porte, mon amie me pose une question concernant ma relation avec Alexandre.
-Hummm. C’est vrai que je ne t’ai pas dit grand chose sur lui, donc du coup tu as cette impression. Je t’explique rapidement en chemin.
Nous prenons alors la direction du laboratoire. Je ne marche pas très vite, je ne suis pas particulier pressé d’arriver là-bas. Ça nous fait aussi un sujet à discuter un peu et ça m’évite de trop penser à l’endroit que l’on se rend.
-Au départ c’était simplement un collègue. On ne se parlait pas en vrai. C’est après un peu plus d’un an, j’ai fait un malaise à cause de pousser de fièvre, a cause des pokémons feu, comme je t’ai déjà parlé. D’ailleurs, je crois que le festival annuel en l’honneur du type feu est dans quelques jours… Tu voudras sans doute y assister? Oh, et j’oubliais! J’ai travaillé dans le PokéMart et Alex y travaille toujours. On s’entendait plutôt bien en vrai et c’est devenu un ami avec bénéfice. Ça toujours été. Il n’a jamais été question de sentiments ou de se mettre en couple. Il aime beaucoup trop les autres femmes aussi pour se mettre sérieusement avec quelqu’un. Ça ne m’a jamais gêné non plus. Les règles ont toujours été claires. Avec le temps c’est devenu un confident et une personne de confiance. Je crois bien que c’est la personne qui me connaît le mieux, même mieux que ma propre famille. Je pouvais souvent me réfugier chez lui quand ça devenait trop dur à la maison… Alors par habitude, on se comporte ensemble comme ça toujours été.
Je marquais une pause, on n’a jamais vraiment su comment se comporter autrement.
-On a arrêté cette relation quelque fois. La première quand je me suis mis en couple sérieusement avec quelqu’un, mais je suis tombé sur… un gars trop dépendant et possessif. Il n’arrêtait pas dire que je le trompais avec Alex, alors que j’ai toujours été fidèle! J’ai fini par le larguer et j’ai « repris » avec Alex. J’évite la partie où il m’a mise enceinte en bousillant mes contraceptifs et comment je l’ai massacre… Elle n’est pas obligée de savoir…
-Après c’est quand je suis partie d’ici. Il est venu une fois a Lumiris aussi, mais il n’est pas resté longtemps. Ma mère avait réussi à le convaincre de venir en émissaire! Je lui ais plutôt fait la tête pendant quelque jours d’être venu a l’improviste, et de m’annoncer ça! Je le repoussais aussi parce que j’aimais quelqu’un d’autre sans trop m’en être rendu compte moi-même. Pour finalement me faire rejeter, alors on est retombé dans le même genre de relation avant son départ et par défaut en arrivant ici, c’est rester la même chose. Je ne vois pas où est le mal, puisque je suis seule. Je n’ai pas vraiment de raison de le repousser non plus. Surtout que je n’ai pas ressenti de malaise, ni dégoût à son contact. Désolé si notre relation, notre comportement t’a mis mal à l’aise. Je peux tenter d’être plus discrète et je lui en glisserais un mot.
On fini malheureusement par arrivée sur place après mon gros monologue. Le bâtiment avait l’air abandonné ceci dit. Normalement c’est ouvert a tous, c’est un peu comme un musée sur les fossiles en même temps de l’endroit pour les faire revivre. C’est aussi l’endroit où les Porygon ont été créés par erreur, ainsi qu’un laboratoire secret de la Team Rocket…
La jeune femme sursaute lorsque son amie lui dit franchement si elle aurait préféré dormir ensemble. Tsukiyomi ne s’attendait pas à une telle réponse de la part de Dalia et sans doute avait-elle mal interprétée ses propos!
- N… Non! Je pensais qu’il avait un matelas ou un sofa-lit où tu pourrais dormir! Je ne pensais pas du tout à ça! Après tout… tu fais ce que tu veux! Dit-elle en détournant le regard.
Elle ressent une boule se former dans le fond de sa gorge. Elle se trouve bête d’avoir posé la question et si elle pouvait revenir en arrière, elle le ferait! Heureusement, son amie ne semble pas remarquer sa gêne et elle se dirige vers l’entrée. Tsukiyomi se demande se que fait son amie lorsque celle-ci enfile une casquette et une paire de lunette noire. Elle a l’air ridicule avec son déguisement qui n’a rien de très naturel. Elle se souvint que son amie avait une mauvaise relation avec sa famille, mais de là à se déguiser? Était-ce vraiment nécessaire? La brune commençait vraiment à se demander dans quel genre de famille était née son amie pour qu’elle se comporte de façon si étrange.
Tsukiyomi lui demande ensuite la relation qu’elle entretien avec Alex, car elle trouve cette relation plutôt ambigue. Ce n’est pas qu’elle est jalouse… Pas vraiment, mais elle trouve leur relation étrange : des amies qui s’embrassent?
En chemin vers le laboratoire, Dalia lui raconte la relation qu’elle entretien avec Alexandre. Une relation d’abord entre collègue de travail, puis « d’ami avec bénéfice » pour enfin devenir son confident sans pour autant arrêter le bénéfice entre eux. Tsukiyomi qui n’était pas très habitué au relation amoureuse en général avait du mal à bien comprendre la relation exacte qu’avait Dalia avec Alexandre. Donc, ils ne faisaient que coucher ensemble? Ou bien s’était aussi son confient et ils étaient très proches à la limite comme un couple? Était-il un couple ouvert? Malgré le monologue de Dalia, Tsukiyomi avait du mal à bien comprendre l’ampleur de leur relation, mais elle n’aurait pas le temps de poser plus de question qu’elles arrivèrent devant le laboratoire qui semblait abandonné.
- Tu es certaine? Ça semble décrépi comme endroit.
La brune prend les devants pour entrer, mais la porte est bloquer par une imposante chaine ainsi qu’un cadenas pour empêcher quiconque d’y entrer. Il doit bien y avoir un autre moyen d’accéder au bâtiment sans briser le cadenas non? Tsukiyomi se voit bien mal faire intervenir un pokémon pour briser les chaines et risquer que la police se pointe. Son but n’est pas de causer des problèmes, mais seulement de ranimer son pokémon. Elle décide de faire le tour du bâtiment. Même les fenêtres ont des grilles verticales, mais la brune remarque que l’une des fenêtres, la grille est brisée partiellement laissant un espace suffisamment large pour que les deux jeunes femmes puissent s’y faufiler.
Dès qu’elles mettent les pieds dans le bâtiment abandonné, leur première constatation est le manque d’électricité dans le bâtiment. Les deux jeunes femmes se trouvent vis-à-vis de l’entrée principale où il y a un bureau d’accueil. Les autres pièces ne sont pas accessibles, étant verrouillés par un mécanisme électronique, mais sans électricité, impossible d’accéder au laboratoire de recherche là où ils ont créé les Porygons. Tsukiyomi fait sortir de sa pokéball son Motisma.
- Je vais avoir besoin de ton aide IDA. Trouve le panneau de contrôle pour ramener l’électricité dans le bâtiment.
Le petit pokémon électrique se met à s’agiter dans tous les sens avant de disparaître dans une autre pièce. Il ne reste plus qu’à attendre que le pokémon de la brune accomplisse sa mission. Tsukiyomi faisait les cent pas dans la pièce en jouant nerveusement avec ses cheveux. Après plusieurs minutes, les lumières s’ouvrirent avec difficultés. L’électricité était enfin revenue! IDA réapparue suite à sa mission accomplie.
- Bien jouer IDA! Voyons voir si l’ordinateur de l’accueil est fonctionnel. Dit-elle en s’installant devant l’ordinateur. Celui-ci ne doit pas avoir fonctionné depuis un bon moment déjà. Lorsqu’elle allume l’appareil, celui-ci émet un bruit distinctif de démarrage. Des écritures apparaissent sur un fond noir à l’écran. La jeune femme appui frénétiquement sur les touches pour forcer le démarrage et après de longues minutes, l’écran change pour montrer l’accueil principal. Malheureusement, la plupart des documents sont corrompus et rien ne lui donne d’accès pour ouvrir les portes qui sont verrouillées malgré le retour de l’électricité. J’aurai bien aimé que tu sois avec moi physiquement Légion. Murmure-t-elle pour elle-même.
N’arrivant à rien seule, la jeune femme en vient à la conclusion qu’elle devra s’y faire avec la méthode forte. Tsukiyomi se leva d’un bon et s’avança vers la première porte scellée devant elle.
- IDA force l’ouverture en utilisant Éclair.
IDA obéie en utilisant la capacité Éclair dans l’appareil qui émit une lumière verte. La porte s’ouvrit enfin devant elle! La jeune femme sourit de voir que ça avait fonctionnée! Elle se retourna vers son amie, le regard pétillant de joie.
- Viens! Allons voir ce que l’on peut trouver! Dit-elle heureuse malgré l’endroit décrépi et abandonné.
Je me sentis un peu stupide en pensant qu’elle aurait voulu que l’on dorme ensemble. Évidement qu’elle parlait d’un sofa lit! Quel stupide je fais! Je détourne le regard et va cacher ma gêne en cherchant de quoi cacher mon identité lorsqu’on sortira, c'est-à-dire là! Je vois bien que Tsuki ce demande aussi pourquoi cet accoutrement, mais je n’ai pas trop envi de chercher à m’expliquer.
En chemin, je tente d’expliquer un peu plus la relation que j’ai avec Alex. Un ami avec bénéfice qui est devenue un meilleur ami sans perdre les bénéfices. On n’est pas un couple, mais c’est vrai que ça peut-être ambigu. Comme elle ne pose pas de question, je me dis qu’elle a compris ou encore qu’elle est trop mal à l’aise d’en poser. De toute façon, elle n’en a pas le temps qu’on est arrivé, trop rapidement à mon goût, au laboratoire.
Tsuki me demande si c’est bien ici. D’un signe de tête je confirme que oui. Elle a raison pour le coté décrépi. C’était plus entretenue avant et ouvert. Je me demande pourquoi il est fermé, le laboratoire était toujours en fonction quand je suis partie il y a un an. Je suis déçu pour Tsuki, mais ça veut aussi dire que personne ne risque de me reconnaitre, puisque l’endroit est vide.
Malheureusement pour moi, on dirait que mon amie n’a pas dit sont dernier mot. Elle a décidé de trouver un moyen d’y entrée tout de même. Elle a la chance de trouver une fenêtre où la grille a juste été assez tordue pour que l’on puisse y passer. Dire que normalement, je serai la première à foncer tête baisser et a prendre des risques, ici je me sens très mal à l’aise. Espérons que personne ne nous voient rentré!
Le bâtiment est sombre et il n’y a aucune électricité. J’espérais presque qu’elle veut abandonner, mais non! Elle sort un Motisma de sa pokéball et lui demande de trouver le panneau de contrôle pour remettre l’électricité. Je n’aime pas ça, mais je ne dis rien. Je me contente de la suivre et de croiser les doigts que rien de mal n’arrive. Tsuki fait les cents pas, alors je m’accote dos au mur en me rentrant les ongles dans me bras croisé contre ma poitrine.
Rapidement, l’électricité revient et mon amie se dépêche de voir ce que dit l’ordinateur. Peut-être qu’elle découvrira pourquoi l’endroit à fermer. À voir son air déçu, on dirait bien que non. Je la laisse tenter autre chose, alors qu’elle force la serrure électrique avec une attaque éclair de son pokémon. C’est la première fois que je la vois aussi excité d’explorer un endroit et surtout y être entré par effraction. Tout ça pour son pokémon. En même temps, je peux la comprendre. J’ai fait bien pire pour récupérer Ryuki à l’époque…
Elle est déterminer, alors que moi, on dirait que je suis paralyser par la peur. Il faut que je me reprenne. On est rentré et elle a réactivé l’électricité. Il est trop tard pour reculer maintenant. J’espère seulement que ça n’a pas allumé les caméras de sécurité aussi. Elles sont reliées au centre de sécurité de la base de l’ile, c'est-à-dire le sous-sol de la demeure de mes parents… Avec un peu de chance, comme l’endroit est supposé être fermé, il n’y a personne qui pensera à regarder les vidéos surveillances du labo. Je me claque les deux joues pour me ressaisir et force un sourire.
-Je sais déjà ce qu’on va y trouver… Les machines pour les fossiles, semblables à ceux à Lumiris et des ordinateurs assez puissants. Pile ce qu’il te faut, je crois.
En y rentrant, la pièce est comme dans mes souvenirs. Les deux ordinateurs ultra performants à la pointe de la technologie, ainsi que les deux machines de résurrection des fossiles. Il y a aussi une bonne grosse bibliothèque remplis de livres poussiéreux, comme le reste des trucs qui sont ici.
Je prends les devant cette fois et m’assoie devant l’un des ordinateurs. Il s’allume immédiatement après avoir poussé le bouton de démarrage. Je ne suis pas aussi habile que mon amie avec la technologie, mais il lui faudra un code d’accès pour accéder au fichier et tenter de voir comment faire revivre Légion. L’écran noir s’affiche justement, demandant un code.
Je tape les chiffres et les lettres d’un des employés d’ici avec lequel je passais beaucoup de temps à lui poser des questions. Le code est automatiquement accepté et souhaite la bienvenue à Crisis Marchal, le nom du scientifique. Connaissant bien les fichiers, je sais où aller pour chercher ceux concernant les Porygon. Une fois dedans, je me lève de chaise, je n’ose pas regarder l’expression qu’arbore mon amie. Elle doit se posé mille et une questions sur comment j’ai pu accéder aussi facilement aux données de l’ordinateur.
-Je… voilà, je savais comment me rendre jusque là, mais le reste, je ne sais pas comment il faut faire pour ton pokémon.
Je laisse Tsuki prendre place pour lire les documents et je m’éloigne un peu. J’avais presque rentré mon code d’accès au départ, mais ignorant s’il était toujours valide, j’ai pensé à la dernière minute à un autre code que je connaissais. Puis rentré le mien aurait aussi dit signaler ma présence à Kanto. Prendre celui du scientifique en chef était moins louche. Surtout qu’au dernière nouvelle, il vivant encore sur l’île.
Dalia semblait être aussi nerveuse de Tsukiyomi. D’ailleurs, celle-ci répondit avec très peu d’enthousiasme à la question de la jeune femme. La brune se serait attendue à ce que son amie soit un peu plus expressive. Avait-elle peur d’être arrêté par la police? Elles n’allaient pas rester longtemps de toute façon. Lorsqu’elles entrèrent dans la seconde salle, plusieurs ordinateurs inactifs étaient déposés sur de long bureau. Des machines pour réveiller des fossiles ainsi que des bibliothèques. Cela faisait longtemps que personne n’y avait mis les pieds, car la poussière s’y était accumulée.
Son amie pris les devants et s’installa au premier ordinateur. Tsukiyomi resta derrière elle pour voir ce qu’elle avait faire. Heureusement, l’appareil fonctionnait encore. La brune fut surprise de voir que son amie parvint à se connecter sans difficulté sur un profil. La page principale s’ouvrit donnant l’accès à plusieurs fichiers. Son amie lui laissa ensuite la place.
- Comment tu as fait pour obtenir ses informations? Ne vient pas me dire que tu les as trouvé par hasard c’est impossible!
La jeune femme s’installa devant l’ordinateur et commença à ouvrir certains fichiers, mais la plupart des données étaient corrompues. Son attention fut attirée vers un fichier avec pour titre « Porygon ». Lorsqu’elle l’ouvrit, plusieurs dossiers apparurent devant elle, mais comme elle s’y attendu, les données étaient corrompues et elle n’avait pas le matériel nécessaire pour les récupérer. Soudainement, un nouveau dossier apparu avec une énorme lettre R rouge. Elle accéda aux informations fournis dans le dossier : Projet top secret …… Team Rocket….. Sylphe SARL….
Malheureusement, la plupart des données étaient inaccessibles à cause de la corruption. La team Rocket, cela ne lui disait rien. Elle prit son téléphone portable pour obtenir des informations sur cette fameuse organisation. Grâce au Net, elle apprit que c’était une organisation criminelle dirigée par Giovanni, mais démantelé par un certain dresseur appelé Red. Malgré la disparition de leur dirigeant, il semblerait que la team Rocket avait encore de l’influence dans la région de Kanto et de Johto. Cette organisation aurait donc « travaillé » avec la SARL pour créer Porygon? Tsukiyomi n’était pas parvenue à récupérer des informations qui lui permettraient de ranimer son pokémon. Par contre, elle avait une nouvelle piste : cette personne Crisis Marchal devait sans aucun doute être l’une des personnes ayant travaillé sur la conception de Porygon!
- Les informations sur cet ordinateur sont trop endommagées et je ne veux pas prendre le risque de les télécharger sur mon téléphone. Par contre, nous devons trouver ce scientifique, Crisis Marchal. Il a sûrement des informations sur comment ramener Porygon à la vie.
Tsukiyomi ferma la session de l’ordinateur et elle se redressa prête à partir.
- IDA va t’occuper t’éteindre l’électricité. Elle porta ensuite son attention sur Dalia. Quant à toi… Tu me dois des explications sur comment tu as obtenu ses identifiants! Dit-elle alors qu’elle revenait sur ses pas pour sortir du laboratoire abandonné.
Pour pouvoir donner accès aux informations de Porygon à Tsuki, je m’étais assise et avait pénétrer dans le système grâce à des informations que je possédais. Je n’avais pas vraiment réfléchie à quelle raison j’allais donner à mon amie pour avoir eue les accès. La nervosité surement. Je ne dis rien sur le coup, puis j’inspirai un bon coup avant de me lever et de laisser ma place.
-Je t’ai déjà dit que j’ai grandît sur l’île… Il m’arrivait de passer du temps ici…
Je n’en dis pas plus. Je n’ai pas envi d’en dire plus. Et en temps normal, elle n’est pas trop du genre à pousser les questions trop loin, elle s’arrête à ce que je veux bien dire. Je continue de regarder par-dessus son épaule pour voir ce qu’elle y trouvera. Un fichier sur les Porygon bien entendu attire son attention. Malheureusement, beaucoup des fichiers son coupé, manquant ou corrompu. Je me demande encore plus ce qui à pu se passer ici. Un conflit électronique, puisque le labo, lui, en dehors d’être poussiéreux, tout semble en bon état.
Puis je me crispe un peu plus lorsque je vois un dossier de la Team Rocket sur la Sylphe SARL. Ce dossier doit bien dater. Heureusement pour moi, il est bien illisible. Je la vis chercher qui était la Team Rocket sur son téléphone, comme quoi, c’est la première fois qu’elle entend parler… Au moins le net, ne dis pas grand-chose de plus. Ce qu’il ne dit pas non plus, c’est que oui, Giovanni avait disparue, mais qu’il est revenu…
La recherche d’information finie, Tsuki referme la session en m’informant que les informations sont trop corrompues pour être télécharger dans son téléphone. Par contre, elle a une nouvelle piste trouvée Crisis Marchal. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais c’est une mauvaise idée! Enfin pour moi, pas pour son Porygon. Comment je vais faire?!? J’ai l’impression que plus on avance pour Légion, que plus elle risque d’en découvrir sur moi. Je ne veux pas… j’ai peur…
Je reste silencieuse, j’essai de réfléchir, alors qu’elle demande à son pokémon d’aller éteindre l’électricité. Puis son ton me fait faire le saut. Je dévie du regard. Des explications!? Et si je n’ai pas envi d’en donner? Je ne dis toujours rien, jusqu'à ce qu’on arrive à l’extérieur. C’est calme, juste le chant des oiseaux des environs, personne d’autre. Il faut dire que la zone est déserte puisque le labo à fermer. Je suis soulager aussi que l’alarme n’est pas été donner d’une façon ou d’une autre.
-Tu veux rencontrer M. Marchal ou non? Juste… fais-moi confiance s’il-te-plait… Ma voix est très effacer, très peu sûre de moi.
J’accélère le pas pour retourner chez Alex. Ce sera demain, tout ce stresse me pompe mon énergie. Puis si elle veut profiter des activités d’ici, vaut mieux pas que j’aie creusé ma tombe tout de suite en me pointant chez Crisis.
La réponse de son amie ne lui plait pas : qu’elle a habitué sur l’ile et qu’elle est fréquentée le laboratoire n’expliquait pas comment elle avait obtenu les codes d’un haut gradé! Tsukiyomi côtoyait bien certain lieu et elle n’avait pas pour autant accès au dossier trop secret?! La brune ne chercha pas à avoir plus de réponse, elle voyait bien que son amie était mal à l’aise, mais il y avait anguille sous roche. Elle sentait que son amie lui cachait quelque chose. Peut-être se faisait-elle des idées?
Lorsqu’elle termina ses recherches, elle tenta une dernière fois d’obtenir des réponses, mais son amie esquiva la question. Évidemment qu’elle voulait rencontrer M. Marchal si c’était la seule façon qu’elle avait de retrouver Légion, mais elle sentait de l’hésitation dans la voix de son amie. Celle-ci lui tourna le dos pour sortir du laboratoire comme elles en avaient terminé avec ce lieu. Tsukiyomi resta muette durant le chemin du retour. Elle se douta bien que son amie n’allait pas le lui présenter aujourd’hui, car elles prirent le chemin vers la maison d’Alexandre.
La brune était irritée par le comportement de son amie. Depuis qu’elle lui avait parlé du voyage que son amie était différente, renfermée à la limite froide et distante avec Tsukiyomi et lorsque celle-ci tentait de comprendre ce changement de comportement, Dalia se refermait encore plus. Par contre, elle n’hésitait pas à sauter dans les bras d’Alexandre pour partager ces problèmes et sans doute plus. Juste l’imaginer, Tsukiyomi se sentit frustré.
- Je n’ai pas l’intention de rester enfermer toute la journée… Je vais profiter du bord de mer… Dit-elle froidement.
Ce n’était pas dans ses habitudes d’être aussi froide avec son amie, mais elle se sentait frustrée de ne pas être plus importante que cela pour son amie. Elle aurait au moins pensée qu’elle se confit sur ses problèmes, mais à la place elle préférait sauter dans les bras d’inconnu pour … Pourquoi pensait-elle à ça? Son amie pouvait bien coucher avec qui elle voulait?! Même si elle se répétait la même phrase, elle ressentait toujours cette pression dans la gorge et cette douleur à la poitrine. Elle devait se changer les idées et la plage allait être un bon endroit pour ça. Lorsqu’elle se retrouva devant la mer, elle sortit les pokémons qu’elle avait amenés avec elle : Kecleon, Mégapagoss, Feunard, Minidraco, Brocélome et Galvagla. Les deux bébés pokémons se jetèrent dans la mer suivie de près par Mégapagoss. Feunard resta couchée près de sa dresseuse et Galvagla hésitait à rejoindre les bébés pokémon dans l’eau à cause de sa maladresse. Tsukiyomi sourit en voyant ses pokémons s’amusés et elle fut rapidement invité à les rejoindre, ce qu’elle fit, profitant du reste de la journée pour s’amuser et se changer l’esprit.
(c) TakeItEzy
Dalia Lenart
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Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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Je n’aime pas la façon dont je traite mon amie. Je suis froide et renfermer envers elle. Sauf que je n’arrive pas à m’excuser. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle apprenne la vérité. Surtout qu’il va falloir que je rentre en contact avec Crisis Marchal. Je n’arrive tout simplement pas à lui dire. Je ne sais pas comment lui dire.
Avec Alex, ça été simple, il est venue à la maison sans que je le sache et il a entendu la discussion avec Trisha quant à mon comportement et mon obstination à ne pas remplir les missions de la Team Rocket. Il a aussi été témoin de la violence qu’il pouvait y avoir quand ma mère à décider de faire son apparition au même moment. Ça été un choc, mais il l’a bien pris et m’a même amener me réfugier chez lui quelques jours. J’ai du tout lui expliquer par la suite. J’aurais pensé qu’une personne normale aurait simplement pris la fuite devant la pègre, mais non. Il a continué à me traiter de la même façon qu’avant. Ça m’a surprise, mais au fond, c’est tout ce que je demandais.
Pour Maxim, j’ai simplement tout balancé de la pire façon qui soit. Il y a eu un énorme froid et on a fini par se reparler et sortir ensemble. Sans doute que c’est tout simplement parce qu’il disait m’aimer. Même si je me demande comment on peut aimer une personne comme moi…
Alors avec Tsuki… Je ne sais pas comment amener ça. C’est différent, elle n’est pas comme Alex avec qui j’ai tissé un lien de confiance que je sens immuable ou comme Maxim qui disait éprouver des sentiments à mon égard. Je ne veux pas qu’elle me déteste.
À cette simple pensé, je sens les larmes monté. Alors qu’elle me répond froidement qu’elle ne veut pas rester enfermer toute la journée et qu’elle va aller profiter du bord de la mer. Mon cœur se serre, c’est la première fois qu’elle me parle de cette façon, mais je l’ai bien mérité.
-Tu fais ce que tu veux… Que je réponds du tac au tac.
Non, non, non!! Ce n’est pas ce que je voulais dire. Elle bifurque vers la plage et moi je continue mon chemin vers la maison à Alex. Pourquoi j’ai sortie ça? Pourquoi je dois être aussi froide? Pourquoi je suis si renfermer sur moi-même? Je me déteste, je me déteste, je me déteste! Je n’arrête pas de répéter ces mots dans ma tête. Je regagne la maison de mon «ancien copain», je vais me cacher en petite boule sous son bureau d’ordinateur dans sa chambre et je laisse les larmes couler. Allez savoir pourquoi, c’est toujours là que j’allais me cacher quand Alex n’était pas chez lui.
Le temps passe. Je ne sais pas combien de temps, j’entends le déclic de la poigné de porte à l’entrée de la maison. C’est Tsuki ou Alex? Je ne sais pas. Je suis dans un état lamentable. Tout ça parce que j’ai peur…
-Lia? T’es seule? Il n’y a que tes souliers à l’entré.
C’est Alex. Il a du finir de travailler. Je n’ai pas la force de me lever, je suis si fatiguée. Le stresse prend toute mon énergie, sans parler du voyage en bateau où je n’ai absolument pas dormie, en plus de toute les larmes que je viens de verser.
J’entends des pas s’en venir vers la chambre, puis la porte s’ouvrir. C’est Alex et il sait où me trouver. Il tasse sa chaise d’ordi et vient me prendre dans ses bras. Je me laisse faire, je m’y blotti même.
-Qu’est-ce qui s’est passé? Ton amie va bien?
Je sens de l’inquiétude dans sa voix. Je hoche de la tête positivement. Tsuki va bien, elle est à la plage. Je bafouille un peu et parviens à lui expliquer en détails ce qui s’est passé au Laboratoire, mon comportement et tout. Il m’écoute sans m’interrompre. Lui confier mes craintes m’a permis de me calmer.
-Peut-être que le mieux serai de lui en parler avant d’aller voir ce… Marchal?
-C’est… c’est ce que je me dis aussi, mais…
-Tu a peur.
-Je suis terrifier même… et pas seulement de lui dire, mais aussi de ce qui risque d’arriver si je vais voir Crisis Marchal. Il va certainement annoncer mon retour sur l’île.
-Commence par lui dire. Ce soir? Je serais avec toi.
J’acquiesçais de la tête. Alex devait retourner au travail. Comme il vit proche, il était simplement passé récupérer un truc pour sa pause du midi. Il me proposait de faire une sieste vue comment j’étais fatigué, mais je répondis plutôt que j’allais faire quelque recherche sur le labo fermer et sur le scientifique que j’allais revoir demain. Il fallait que je sache ce qu’il était advenue de lui avant.
Alex repartie, je m’étais calmé et entrepris mes recherches. Je pris l’ordinateur de mon hôte et l’ouvrir. Je pris soins de changer la localisation. Je ne suis pas caler comme Tsuki, mais c’est au moins un truc que je sais faire. Je me connectais ensuite au réseau de la Team Rocket grâce à mes codes. Ça faisait un moment que je n’y étais pas entré et restas surprise de toujours pouvoir parvenir à y accéder.
Je parvins à trouver la raison de la fermeture du labo. Les scientifiques qui travaillaient sur Porygon avaient réussi à l’améliorer, en Porygon-2. C’était il y a plusieurs années. Par contre, comme ils cherchent toujours plus la perfection, ils on poussé à vouloir avoir une meilleure version encore. Malheureusement, ce fut un échec. La nouvelle version était bourré de bug et à fait tout régresser à la première version les Porygon de l’organisation. Le tout créant un grand bazar informatique rendant les installations inutilisables. De cette même façon, j’appris de Crisis, le scientifique en chef, devait maintenant travailler de chez lui pour régler le problème. Il résidait toujours à la même adresse. C’était parfait.
Le temps de tout faire mes recherches, il était presque rendu l’heure du souper. J’éteignis le tout et me rendis à la cuisine avec l’intention de préparer à manger. Alex devait bientôt finir de travailler et j’imagine que Tsuki allait aussi finir par revenir… J’angoissais encore, mais c’était beaucoup moins pire.
Dos à l’entré de la porte, je lavais les légumes dans le levier, j’entendis la porte s’ouvrir. Je ne me retournais pas pour savoir qui entre Alex ou Tsuki était rentré. Je dis simplement quelques mots.
-J’ai fait quelque recherche. J’ai trouvé pourquoi le labo est fermé et ça m’a confirmé que Crisis Marchal vit toujours au même endroit.
Lorsque Tsukiyomi lui tourna le dos, les paroles de son amie firent l’effet d’une dague qu’on lui plante dans le cœur. Très bien, elle allait faire ce qu’elle voulait et cela allait être beaucoup plus amusant que devoir endurer la tête d’enterrement de son amie! Comme il faisait beau et chaud aujourd’hui, la brune allait profiter de la plage.
Invité par ses pokémons, la jeune femme s’amusa avec eux dans l’eau sans pour autant aller trop creux, l’eau lui arrivait à la limite aux genoux avec les vagues. Elle ne vit pas le temps passé. Lorsque la chaleur devenait insoutenable, elle s’arrêta devant un marché qui vendait des Malasada. C’était bien la première fois que la jeune femme goûtait à cette pâtisserie originaire d’Alola, mais importer à Kanto. Elle en acheta aussi pour ses pokémons qui les dévorèrent avec gourmandise. Il était rare pour la jeune femme de passer autant de temps en compagnie de ses pokémons, habituellement la routine prenait toute la place. Ses pokémons semblaient apprécier la compagnie de leur dresseuse. De plus, cela permettait à Tsukiyomi de se changer les idées et oublier momentanément Dalia.
Après avoir dévoré leur collation, Tsukiyomi et son équipe allèrent se promener dans les villes plus touristiques de Kanto, celle tout près de la plage évidemment, car elle ne voulait pas s’éloigner des lieux qu’elle reconnaissait. Elle fit plusieurs essais de lunette de soleil ou encore de chapeau les plus extravagants les un que les autres faisant éclater de rire ses pokémons. 33
Malheureusement, toute bonne chose a une fin et le soleil à l’horizon commence à décembre lentement à l’horizon. Tsukiyomi n’a pas vu le temps passé et elle s’est bien amusée avec ses pokémons, même si elle était là principalement pour ramener Légion, sans Dalia, elle était bloquée et elle ne pouvait rien faire alors autant profiter de la région et de ses bienfaits. La jeune femme rappela ses pokémons dans leur pokéball respectif avant de rebrousser chemin jusqu’à la maison d’Alexandre. Par réflexe et politesse, elle s’apprêtait à frapper avant d’entrée, mais se retint de peur de tomber nez à nez avec Dalia. Elle entra sans frapper et elle reconnue évidemment les souliers de Dalia également qu’une autre paire de basket qui devait appartenir à Alexandre. Tsukiyomi sentit son cœur se serrer dans la poitrine : elle espérait ne pas les prendre sur le fait si jamais…
- Je suis rentrée. Dit-elle pour s’assurer que tout le monde présent sur place sache qu’elle était là.
Une agréable odeur agrémentait l’air. Quelqu’un était au fourneau : était-ce Dalia ou Alex? Difficile à dire, mais elle n’allait quand même pas rester planté là devant la porte d’entrée. La jeune femme enleva ses chaussures avant d’entrée dans la cuisine où Dalia était en plein discussion (ou plus) avec Alexandre.
- Dé… Désolé. Je ne voulais pas vous déranger. Dit-elle en détournant le regard.
Elle voyait que son amie était plus détendue, moins renfermée en présence d’Alexandre. Pourquoi avait-elle quitté Kanto si elle avait une aussi bonne chimie avec de jeune homme. Tsukiyomi se demanda même ce qu’il avait de plus… La brune leur sourit timidement.
- Je serais dans la chambre d’amie … Dit-elle avait de s’éclipser la tête basse.
Lorsqu’elle ferma la porte derrière elle, la brune prit une grande inspiration. Pourquoi se sentait-elle si mal? Pourquoi avait-elle du mal à respirer? Beaucoup son cœur battait-il si fort dans sa poitrine au point du lui faire mal? Beaucoup se sentait-elle en colère lorsqu’elle voyait Alex si proche de Dalia?! Elles n’étaient que des amies pourtant, mais ses émotions étaient disproportionnées pour que ce ne soit que de la jalousie amicale… Elle n’arrivait pas à comprendre exactement pourquoi elle se sentait ainsi. Ça ne lui arriva jamais de se sentir ainsi à Lumiris. Qu’est-ce qui avait changé?
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Je pensais qu’il s’agissait de Tsuki qui rentrait, mais c’est la voix d’Alex qui retenti de l’entrée.
-Ohh, c’est vrai? C’est plutôt une bonne nouvelle! Dit-il en ayant déjà franchi le seuil de la porte jusqu’à la cuisine pour venir m’enlacer par en arrière. Ça faisait longtemps, tu prépares quoi?
-Gnmmh… Curry! Et si tu m’aidais au lieu de promener tes mains partout sous mon chandail!
-Ehh, ça ne t’a jamais dérangé avant! Tu n’as pas l’air de trop mal réagir non plus, de ce que tu me racontais.
-No…non, avec toi ça l’air d’aller. Si tu m’aide, je pourrais consentir à ce qu’on s’essaie ce soir. Dis-je en lui jetant un regard provocateur.
-Pas besoins, de me le dire deux fois alors! Répondit Alex en levant les mains dans mes airs. Je vais juste prendre une douche avant.
J’acquiesçais de la tête et commença à cuire la viande et préparer la sauce. Les légumes pouvaient attendre. Il fallait laisser mijoter un peu la viande avant. Une douce odeur de curry envahit la cuisine.
-Tu as une idée de ce que tu vas faire pour empêcher le scientifique de dire que t’es revenu sur l’île à tes parents? Me demanda Alex alors qu’il sortait de la salle de bain, avec une simple serviette autour de la taille, le laissant torse nu.
Je n'eus pas le temps de répondre que j’entendis la voix de Tsuki qui annonçait son retour. J’étais un peu nerveuse de savoir comment je devais agir, vue comment l’on s’était séparé après la visite au Laboratoire. Malheureusement, je n’eus pas le temps de dire quoique ce soit qu’elle s’excusa de nous avoir déranger et fila en vitesse dans la chambre d’amis, refermant la porte derrière elle.
-Elle est encore en colère contre moi, je crois. Ce… ce n’est peut-être pas une bonne idée de lui dire ce soir…
-Lia! Tu cherches encore à fuir! Elle était probablement juste mal à l’aise de me voir en serviette. Tu m’as dit qu’elle était du genre réservée et timide.
-Je ne fuis pas !!! Que je répondis du tac au tac à Alex, en haussant le ton un peu plus fort que je ne l’aurais voulu.
-Arrête de le nier, Lia, quand c’est au sujet de tes parents et ton passé, tu cherches toujours à repousser la discussion! Lui aussi haussait le ton.
-Je te laisse finir le repas! Que je dis, en tournant les talons en direction de la porte!
-Voilà tu fuis encore!
Je me figeais sur place. Il m’énervait, il a raison.
-Tu m’as dit que tu lui dirais ce soir, après le repas. Je serais là aussi. Sa voix s’était adoucit.
Il est vrai que je réagissais au quart de tour et que je trouvais toujours un moyen normalement de repousser ce genre de discussion. Ma réaction aussi était plus forte qu’a l’ordinaire. Probablement la fatigue et le stress. Aussi, parce que j’avais peur de perdre ma meilleure amie, la personne à qui je tenais le plus en ce moment. Je ravalais ma fierté mal placée et retourna continuer le souper. Alex, alla se rhabiller et vint m’aider à finir.
Après trois quart d’heure, c’était enfin prêt. La viande avait assez mijoté et était tendre à souhait. Alex servait les plats et de l’eau, alors que j’allais cogner à la porte de la chambre où mon amie avait élu domicile pour les deux prochaines semaines.
-Tsuki, c’est prêt… Tu viens manger? Après… après, je vais avoir un truc important à te dire… Ça concerne ma famille et… et plein d’autres choses…
Je tournais la tête vers Alex pour un soutien moral. Il me fit un sourire bienveillant, je savais qu’il serait là pour me ramasser à la petite cuillère si jamais ça finissait mal. Ça ne sera pas la première fois. Puis maintenant, je ne pouvais plus fuir et esquiver la discussion.
Gênée de voir Alex uniquement couvert d’une serviette, Tsukiyomi sent qu’elle a dérangé et aussitôt elle se détourne pour aller se cacher dans la chambre d’amie. Une fois enfermé à double tour, la jeune femme s’adosse contre la porte et se laisse glisser au sol. Elle sent les larmes monter au coin de ses yeux, mais elle les sèche aussitôt du revers de la main. Elle ne comprend pas ses émotions et elle déteste ça! Surtout qu’elle n’arrive pas à comprendre le pourquoi elle se sent jalouse envers Alex… Son amie et lui font se qu’ils veulent après tout.
Soudainement, Tsukiyomi entend le ton monter dans la cuisine. Est-ce par sa faute qu’ils se disputes? Elle entend quelques mots, mais elle ne comprend pas les raisons de leur chicane. Pour étouffer le bruit, Tsukiyomi s’enfonce dans la musique en mettant ses écouteurs sur ses oreilles. Les prochaines heures, la jeune femme les passe à faire d’autres recherches sur les Porygons. Ceci lui permet d’oublier momentanément cette jalousie maladive qui la rend nauséeuse.
Elle n’entend pas lorsqu’on vient cogner à la porte de la chambre. C’est uniquement lorsqu’elle voit qu’on entrouvre la porte qu’elle enlève un écouteur : c’est Dalia qui est venue lui dire que le repas était près et qu’elle devait lui parler de quelque chose d’important : sa famille et autre chose. Tsukiyomi fronce les sourcils, elle sent dans la voix de son amie qu’elle est nerveuse.
- J’arrive. Dit-elle en se levant aussitôt que son amie disparait de son champ de vision.
Elle la rejoint dans la cuisine où Alex est déjà assit à table. Heureusement, il a pris la peine de s’habiller! Des assiettes de curry ont été servies. Cela faisait une éternité qu’elle n’en avait pas mangée et l’odeur était agréable et donnait l’eau à la bouche.
- Merci pour le repas. Dit-elle en souriant.
Elle plongea sa cuillère dans le curry fumant qu’elle porta à ses lèvres après avoir soufflé dessus. Elle n’avait jamais mangé quelque chose d’aussi bon! Il lui arrivait parfois d’en préparer, mais c’était souvent des préparations déjà faite, mais cette fois, le curry avait été fait de A à Z et cela paraissait.
- C’est délicieux! Dit-elle en prenant d’autres bouchées.
Par contre, Dalia ne semble pas avoir d’appétit. Tsukiyomi se souvint qu’elle voulait lui parler de quelque chose d’important. Elle essuie sa bouche avec une serviette avant de porter son attention sur son amie.
- Tu voulais me parler de ta famille… Est-ce la raison de votre dispute de tout à l’heure? Demande-t-elle innocemment.
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Je cogne à la porte pour aviser Tsuki que le souper est servit. Sauf qu’il n’y a pas de réponse, alors j’entre ouvre la porte, juste assez pour passer ma tête dans l’embrasure. Mon amie est allongée sur le lit, écouteur dans les oreilles à pitonner sur son téléphone. Au moins, elle prend le temps d’enlever un écouteur pour écouter ce que j’ai à dire. Lorsque je disparais, elle me répond qu’elle arrive.
Elle nous rejoint rapidement et nous remercie pour le repas en souriant. Je lui renvois son sourire, elle ne semble plus autant en colère contre moi. J’imagine que c’est temporaire, vue ce que je vais lui raconter bientôt. Pour l’instant, Tsuki à l’air d’aimer, c’est l’important. Elle le dévore, alors que moi, je mange difficilement. Je me force tout de même un peu. Je l’ai bien réussi avec l’aide d’Alex et j’ai besoins de ce que ca va m’apporter en énergie pour compenser mon manque de sommeil.
-C’est la recette original avec les épices local de l’île. Contente que ça te plaise.
-C’est un régal comme toujours, Lia! Ta cuisine m’avait manqué!
-Ce n’est pas difficile, vue que tu ne te nourris que de plat préparer! Au moins t’a pensé à acheter des trucs frais parce que tu sais que je n’aime pas les plats préparés.
-J’ai fait un effort pour le premier jour, mais ne crois pas que je vais parvenir à le faire pendant deux semaines!
Alex part à rire et je ris aussi légèrement. Il faudrait que je pense à ramener des épices, comme ça je vais pouvoir en faire d’autre à la maison. Surtout que ça l’air de plaire à Tsuki.
-Tu nous héberge gratuitement, alors ça me gêne pas que tu me laisse gérer ton frigo pour les prochains jours. S’il y a des trucs que tu veux manger en particulier, Tsuki, ne te gêne pas. Je vais essayer de te faire gouter des trucs locaux!
L’ambiance est plus légère durant le souper. C’est, malheureusement, de courte durée. Mon amie me demande ce que je voulais lui dire à propose de ma famille et si c’était la raison ma dispute entre moi et Alex tout à l’heure.
-O...oui. Je ne voudrais pas te couper l’appétit alors, je te… raconterais après. Que je réponds avec un petit sourire forcé.
Ça à un peu casser l’ambiance, mais on avait presque fini de manger, alors va ca. C’est normal aussi qu’elle me pose la question, c’est moi qui aie dit que j’allais lui en parler. Alex reste silencieux. Normalement, il serait du genre à en rajouter, mais il sait que c’est important. Et tout comme moi, il ne sait pas non plus comment va réagir Tsukiyomi.
Je vais m’installer plus confortablement sur le sofa et j’invite mon amie à faire de même. Quant à Alex, il débarrasse la table et commence la vaisselle, nous laissant toute les deux, tout en étant pas trop loin non plus. Je me recroqueville sur moi-même en entourant mes bras autour de mes jambes et en jouant nerveusement avec mes doigts. Je cherche mes mots, ne sachant pas trop comment commencer.
-Je... hum…Tu sais les recherches que tu as fait sur la Team Rocket tout à l’heure... eh bien… mes parents ils sont assez haut placé, limite à sa tête. Ils travaillent pour l’organisation.
Voilà, la première bombe à été larguer. La deuxième sera probablement plus dévastatrice. Je laisse un petit silence pour laisser mon amie assimiler l’information.
-J’ai aussi travaillé pour eux… depuis ma plus jeune enfance, on m’a éduqué, élever et entrainer de façon à ce que je travaille pour l’organisation.
Une enfance très loin d’être des plus plaisantes, loin d’être normal. Une ‘’tutrice’’ qui me frappais sans remords à la moindre erreur. Ma mère qui ne m’a jamais aimé et qui se servait de moi comme d’un punching-ball pour se défouler. Mon père qui me défendait de ma mère, ce qui la faisait me détester encore plus. Il m’aimait d’ailleurs un peu trop, me couvrant de baiser avant de finir par abusé de moi dès que l’occasion se présentait. Tout ça, par contre, je n’arrive pas à le dire.
-J’ai fait des trucs atroces, plein de gens et de pokémons ont vu leur vie détruite par ma faute.
Je me recroquevillais davantage en resserrant mes bras autour de mes jambes. La culpabilité me rongeait. Je n’osais pas croiser le regard de mon amie. Elle doit surement être sous le choc et doit probablement me détester. J’allais me laisser m’enfoncer dans les ténèbres et laisser le jugement à mon amie. Je ne pensais qu’a ce que j’avais fait et pas à dire mon ressentit dans tout ça. J’oubliais d’expliquer pourquoi j’étais partie. Je m’oubliais moi et mes sentiments, comme on m’avait toujours dit de le faire. «Les émotions et les sentiments c’est pour les faibles.»
Le silence, un gros silence plane. Puis Alex vint le briser soudainement. J’ai fait le saut.
-Lia, tu oublie un truc important! Trrrrèèss important!! Le pourquoi tu es partie. T’es aussi une victime l’a dedans! Tu as aussi subit, autant que tu as fait subir, si ce n’est pas plus.
-Ce n’est pas important! Ça n’efface pas ce que j’ai fait! Que je lui réponds sur un ton irrité.
-Est-ce qu’on va encore devoir s’obstiner pour ça? C’est aussi important. Je sais que c’est encore plus dur à dire.
-Je ne vais pas raconter ça! Elle n’a pas à entendre ça!
Je m’étais levé pour faire face à Alex qui nous avait rejoints dans le salon. Je le fusillais du regard. Je voulais préserver mon amie de ces horreurs.
-C’est bon t’a gagner… Il reculait, il savait que même s’il insistait, il ne gagnerait pas ce coup là.
Je me tournais ensuite vers Tsuki, mais je gardais la tête tourné vers le bas en serrant des poings. Je dérivais le sujet en expliquant le pourquoi du comment j’avais eu les accès du laboratoire.
-J’ai très vite enchainé les missions par-dessus mission, j’ai monté en grade et vers mes 14 ans, on m’a nommé en charge de certaine chose sur l’île qui concernait l’organisation. Ça inclus le laboratoire, j’étais la supérieure de Crisis Marchal. Comme je t’ai dit, je vais t’amener le voir pour que tu puisses récupérer Légion. J’ai trouvé pourquoi le labo à fermer et justement ça concerne les Porygon, il n’y a pas mieux placé que lui pour te le ramener.
Je fini par trouver le courage de regarder Tsuki, mes yeux était plein d’eau.
-Pour ce que ca vaut maintenant, c’est promis, tu vas le récupérer! Je te demande juste de me faire confiance pour ce coup là, après je comprendrais si tu veux couper les ponts entre nous… J’essuyais une larme en me retournant finalement dos à elle. J’attendais son jugement…
Alex restait silencieux, prêt à essayer d’amortir le plus gros des dégâts que ce soit d’un coté ou de l’autre.
Le repas se passe dans le calme. Tandis que Dalia et Alex échangent entre eux concernant le repas en se taquinant l’un l’autre, la brune sourit devant leur complicité même si elle ressentit un point à l’estomac. Tandis que Tsukiyomi demande à son amie de lui parler de son fameux sujet important : sa famille, celle-ci lui propose d’en discuter après le souper pour éviter de lui couper l’appétit. Était-ce si grave que ça? La jeune femme ne pose pas plus de question et profite du repas avec son amie et son « ami avec bénéfice ».
Tandis qu’Alex vidait la table, les deux jeunes femmes se dirigèrent dans le salon. Tsukiyomi s’installa confortablement dans un coin du sofa. Elle remarquait que son amie était tendue, le moment fatidique approchait. La brune était nerveuse, elle ne savait pas à quoi s’attendre! Lorsqu’Alex vint les rejoindre, Dalia se lança dans ses explications en parlant d’abord de la Team Rocket. Elle se souvint en effet des recherches qu’elle avait effectuées : la team rocket était une organisation mafieuse qui avait de l’influence à Kanto et Johto. Il touchait à presque toutes les sphères : économique, politique, scientifique. Ils étaient principalement connus pour voler des pokémons et les revendre au marché noir.
Dalia lui avoua que ses parents étaient des hauts placés dans l’organisation et qu’elle avait même travaillé pour eux étant plus jeune. Tsukiyomi entendait bien ce qu’elle disait, mais elle n’arrivait pas à comprendre. Cette information était soudaine, elle ne s’y attendait pas du tout et son cerveau semblait se voiler la face devant cette information qui rendrait n’importe qui en colère ou triste. Son amie resta très vague sur ce qu’elle avait pu faire pour l’organisation en disant uniquement qu’elle avait fait souffrir beaucoup de personne. La déesse ne pouvait pas croire que son amie avait pu faire du mal à autrui : elle savait qu’elle avait du caractère, mais de là à faire souffrir délibérément autrui. Elle comprit aussi qu’elle n’avait pas vraiment eu le choix, sa famille travaillant elle-même dans le domaine mafieux, c’était compréhensible qu’elle suive leur trace non? La brune n’avait toujours aucune réaction vis-à-vis des aveux de son amie. Son cerveau semblait s’être fermé pour la protéger.
Elle sursauta lorsque Dalia et Alex commencèrent à se disputer concernant les raisons du départ de Dalia de Kanto. En effet, elle n’avait pas expliqué pourquoi elle avait quitté sa région et encore moins celles qui l’avaient amené à quitter l’organisation. Elle comprit par le fait même comment Dalia avait obtenu les informations pour entrer dans l’ordinateur au laboratoire sans problème même si elle trouvait ça tirer par les cheveux d’être superviseure à 14 ans. Malgré ses antécédents, Dalia lui promis qu’elle allait récupérer Légion, mais à quelle prix? Son amie attendait sans doute une réponse de sa part, mais la brune ne savait pas quoi dire.
- Je … Je ne sais pas quoi dire… Je ne comprends pas tout. C’est… Je ne m’attendais pas du tout à ça, mais je ne sais pas comment je dois prendre la nouvelle. Je ne sais pas quoi en penser en fait… Dit-elle en s’entourant de ses bras comme si elle avait froid (sans les frissons).
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Lorsque j’ai finalement osé regarder mon amie après lui avoir révélé la vérité sur moi et ma famille, après ma mini dispute avec Alex, tout ce que je vois dans son regard c’est de l’incompréhension. Sa réaction et sa réponse, je ne m’attendais pas à ça. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais je ne m’attendais pas à ça. Alex non plus visiblement, on se regarde tous les deux surpris.
-C’est le temps d’assimiler l’information j’imagine?
-Heum… peut-être… c’est vrai que c’est beaucoup d’un coup. Et que c’est sûrement pas un truc a lequel tu t’attendais.
Je détourne le regard, je ne sais pas si je dois en rajouter, expliquer plus explicitement ce que ça veut dire. Le braconnage, le vol de pokémons, les massacres de masses d’humain et pokémons… J’ai tué des gens et pourtant, elle reste calme? Si elle ne sait pas comment prendre tout ça, je ne sais pas comment je dois prendre sa réaction. Les gens ont peur normalement… Je devrais m’en réjouir non, il y a des chances qu’elle ne me déteste pas complètement quand elle l’aura réalisée? Que l’on puisse rester amie?
-Bon! Dit Alex en tapant dans ses mains. Et si on jouait à un jeu! De carte, de plateau? Vous allez quand mêmes pas aller vous coucher tout de suite, le soleil commence à peine à se coucher!
Il essai de détendre l’atmosphère, c’est tout lui! Je souris devant son initiative. Puis si jamais Tsuki a des questions, cette fois, je ne les esquiverais pas, du moins, je ferais de mon mieux!
-Pourquoi pas. Tu veux jouer? Que je demande à la brune, pendant qu’Alex sort d’une armoire plusieurs jeux différents.
Encore en état de « choc » par les révélations de son amie, elle lui répond d’un signe de tête négatif lorsque celle-ci lui dit qu’elle ne s’attendait pas à ce genre de chose. Qui s’attendrait vraiment à se faire dire que sa meilleure amie était en fait une membre de la mafia et qu’elle a grandit dans le milieu? N’importe qui serait en colère non? Pourtant, Tsukiyomi était surtout perturbée et prise dans un brouillard d’incompréhension. Elle n’arrivait tout simplement pas à imaginer son amie commettre ce genre de crime.
Elle se souvint l’avoir plus froide et stricte durant les combats ou encore de l’entendre hurler la nuit à cause de cauchemars, mais elle n’arrivait pas à l’imaginer tuer des innocents et kidnapper des pokémons. Elle sursaute lorsqu’Alex tapa des mains pour attirer l’attention sur lui : il proposa de jouer à un jeu de société pour détendre l’atmosphère. Dalia accepta et elle demande à Tsukiyomi.
- Hm?! Oh… Je vais passer mon tour pour ce soir. Je vais vous regarder jouer si ça ne vous dérange pas.
Elle aurait pu accepter la proposition, mais elle n’était pas suffisamment concentrée pour jouer. Elle aurait aussi très bien pu se réfugier dans la chambre, mais elle ne voulait pas inquiéter son amie qui semblait un peu plus sereine après avoir déballer son sac. Tsukiyomi lui sourit timidement et baissa les yeux sur le jeu que sortit Alex. En moins de deux, la brune tomba dans la lune et repensa aux révélations de Dalia.
Elle en venait toujours à la même conclusion : elle n’avait pas décidé de cette vie, on l’avait obligé et bien qu’elle était coupable des gestes qu’elle avait porté, elle n’était en fait qu’une victime innocente. N’importe qui ayant été élevé dans ce milieu aurait agi de la sorte, car c’était la seule chose qu’elle connaissait. Tsukiyomi ne pouvait pas lui en vouloir. Elle jeta discrètement un regard à Dalia qui semblait bien s’amuser avec Alex. Après une heure, Tsukiyomi sentit la fatigue la gagner.
- Je vais aller me coucher. Une grosse journée nous attend demain. Elle se leva et se dirigea dans la chambre d’amie refermant la porte derrière elle.
Alors qu’elle déposait sa tête sur l’oreiller, ses sens se mirent en alerte. Le moindre son « étrange » lui faisait peur. Elle avait peur… Peur de les entendre « s’amuser »…. Tsukiyomi se réfugia sous les couvertures et retint un sanglot.