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Train-train quotidien // Capucine
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Dans l'ombre, une posture de bandita, le rebord d'un verre de cappuccino coincé entre les lèvres, j'attends. Mais qu'est-ce que j'attends ? Je ne sais pas trop. Tout ce que je sais, c'est que je suis à la gare de Lumiris, à Nemerya, que j'ai suivi une personne me semblant un peu trop louche, et que maintenant, j'attends. Kira mon Mimiqui est planqué derrière ma jambe, alors que mes autres Pokémons se reposent dans leurs sphères bicolores. Peut-être que je me la joue mystérieuse, peut-être que j'aime ce sentiment. Traquer une proie, me faufiler dans le décor, faire comme si de rien était.
Il faut dire que je m'ennuie ces derniers jours. Je ne me remets toujours pas de ces retrouvailles avec Siegfried. J'ai besoin de combler un vide au fond de moi, un sentiment qui me hante et qui prend possession de moi. Je ne sais plus trop où je m'en vais, mais je peux compter sur mes compétences et mes valeurs pour m'amuser un peu, en recherchant des malfrats à égratigner.
Je soupire, en laissant tomber mon verre vide dans le bac de recyclage. Cet homme que j'ai suivi est en train de voler la pokéball d'un jeune dresseur, après un combat facilement gagné. J'entends des pleurs enfantins, et le voleur qui lui met une claque. Il lui dit de se la fermer, que ce n'est qu'un gosse incompétent et qu'il ne mérite pas le titre de dresseur, ou même d'apprenti dresseur. L'homme ricane, il tourne les talons, se dirigeant vers un l'un des véhicules de la gare. Un sourire se dessine sur ma frimousse en sachant que c'est à mon tour d'entrer en scène.
Je délaisse ma petite cachette, avançant doucement. Je pose ma main sur la tête du jeune dresseur, lui disant de ne pas s'inquiéter. J'accélère le pas, je m'approche de cet inconnu sans cœur, mais un imprévu arrive. J'heurte une jeune demoiselle sur mon chemin.
« Bordel... » Lançai-je en direction de cette fille, qui me semble familière. L'aurais-je déjà vu quelque part ? Il me semble qu'elle était présente à cette fameuse fouille collective entre Eclipses. Son nom cependant, je ne saurais m'en rappeler. Je ne sais même pas si elle l'a déjà dit.
Dans un élan d'adrénaline, et dans la peur de perdre le crétin qui est en train de quitter mon champ de vision, je pousse légèrement l'épaule de la demoiselle afin de pouvoir passer, et je me mets à courir vers ma cible. Arrivée derrière lui, je lui tape sur l'épaule et au moment de se retourner, je lui offre une figure de capoeira digne de mon nom, en lui adressant un coup de pied habile qui le fait trébucher. Tremblant comme une feuille, l'idiot me balance des insultes qui me font rouler les yeux. Je récupère la pokéball de jeune garçon et je conseille à ma proie de déguerpir avant que le prédateur ne décide d'attaquer pour de vrai.
Je reviens ensuite vers le propriétaire de la balle et lui remets son bien. Dans un léger élan de culpabilité, je me retourne ensuite vers la fille que j'ai heurté. Cette fameuse Eclipse dont je ne connais pas le prénom.
« Navrée pour cette bousculade. » Dis-je simplement, une expression des plus neutre étant apparente sur mon visage blême. Maintenant que j'ai accompli mon devoir, je ne sais pas ce que je vais faire. Mon Mimiqui est revenu se faufiler derrière ma jambe, hésitant, mais analysant mon interlocutrice avec insistance.
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| | Capucine AlambraDresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & ModérateurMessages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 25 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
Equipe Glace
Equipe Poison
Icone :
| Nemerya, encore. La première visite de la ville m’avait laissée mitigé sur la vie dans cette cité. Il y avait du bon et du mauvais comme partout mais il y a surtout de grands écarts. On peut trouver des gens très gentils puis se faire attaquer, deux pas plus loin. Une chose est sûre, c’est que tout est pmjs cher ici. Dans les montagnes, je mettais le coût de la vie élevé sur le compte du pseudo isolement et de la venue des touristes, plus enclin à dépenser leur argent. Mais dans le reste du pays on peut survivre plus facilement. Si je l’avais su, je n’aurai pas passé autant de temps dans les mâchoires de fer à travailler et faire des emplettes. Je serais vite partie avec Vulca vers un climat plus tempéré et moins cher. Ici, en y réfléchissant, c’est logique. Grosse ville, plein de monde, tout est cher.
Cette fois-ci, je ne ferai pas comme la dernière fois. Je ne reste pas longtemps, sous peine de voir mes faibles réserves d’argent fondre comme neige au soleil. La gare me semble un bon départ pour la suite de mon voyage. Le mal est partout de toute manière et Vulca préfère la campagne. Alors que j’entre dans la gare en tenant la goupix dans mes bras - comment se fait-il que je la porte tout le temps moi ? – une jeune femme me bouscule. Je ne l’ai pas vu venir, concentrée que j’étais à regarder le panneau d’affichage pour apercevoir les destinations possibles. Mon premier réflexe fut de porter la main à ma ceinture et à la poche intérieur de ma veste. Couteau, téléphone, porte monnaie, tout est là. C’est seulement après que je la reconnais. Je l’ai vu à la fouille, il y a moins d’un mois. Le monde est petit. Comment s’appelle-t-elle déjà ? Lucia.
Je lui souris et m’apprête à la saluer mais elle s’excuse et se dépêche de rejoindre un homme. Je ne sais pas pourquoi je suis la scène mais j’ai bien fait. Alors qu’elle rattrape, elle exécute un mouvement de danse de combats assez impressionnant sous le nez de l’homme. Drôle de manière de dire bonjour, je préfère qu’elle m’ait bousculée, vu la stupeur de l’homme. Il trébuche et l’insulte copieusement alors que Lucia récupère une Pokéball. Est-ce que je suis en train d’hallucinée ? Elle vient de voler quelqu’un en public et tout le monde s’en moque. Est-ce que ce monde est sérieux ? Il ne faut pas non plus espérer une intervention de la police, les agents en circulation sont là pour la décoration , une décoration assez moche en plus.
Lucia revient à la gare et rend la Pokéball à un garçon en pleur. Bon encore une fois j’ai jugé trop vite. L’homme est un voleur. Ceci explique pas mal de chose. Finalement c’est une fille bien. Bon, il n’empêche que don attaque n’était pas discrète et que cela n’a fait aucune vague mais bon. Les gens doivent être blasé à force de voir des trucs dans le genre je suppose. Je regarde l’homme s’éloigner en maugréant. Il bouscule plusieurs personnes en partant et à la troisième je le vois glisser sa main dans le sac d’une femme et ressortir avec ce que je pense être un portefeuille. Il n’a pas retenu la leçon manifestement.
Lucia revient vers moi pour s’excuser. Je laisse retomber Vulca qui atterrit avec souplesse. Ce n’est rien. C’est ma faute. Par contre, tu n’as pas bien fait ton travail. Je lui montre l’homme qui s’enfonce dans une rue adjacente. Suis moi. On va lui retirer l’envie de voler. Je lui fait un clin d’œil. Le ton de ma voix et mon expression enjouée presque infantile jure avec ce que j’ai en tête. Je lui tire un peu le bras avant de me mettre à courir vers la ruelle. Mon gros sac de voyage est un peu gênant et me donne une démarche un peu ridicule. Je ne sais pas si Lucia me suit. Mais qu’importe.
Quand je m’engage dans la ruelle, mon visage n’arbore plus de sourire, mes yeux ne sont plus rieurs. L’homme marche d’un pas rapide mais pas pressé . La ruelle est déserte et sale, comme beaucoup de celles qui entourent les gares sans être des voies de passages. Ces zones sont souvent délaissées. Monsieur ! Vous avez fait tomber quelque chose. Il se retourne et prend un air surpris et énervé à la fois ce qui assez comique mais ce n’est pas le moment de rire. L’homme ne dit rien et repart en accélérant comme pour fuir. Vulca, Vive-Attaque |
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