Ekaterina n'aimait pas particulièrement les lieux bondés tels que le Casino et généralement, lorsqu'elle se rendait ici, c'était parce qu'elle avait une très bonne raison. Quelle était cette raison aujourd'hui ? Pablo Escroco (c'est du moins ainsi qu'il se faisait appeler et diantre que cela était ridicule !). Cet homme d'une quarantaine d'années lui avait manqué de respect et la roulant dans la farine, il lui avait dérobé de l'argent contre un soi-disant Pokémon d'une rareté incroyable. Quand elle avait comprit le subterfuge, c'était trop tard, le vil brigand avait filé avec six cent Pokédollars. Seulement... Ekaterina était rancunière et désirait évidemment retrouver son argent, c'était pour cela qu'elle avait réussit à retrouver la trace du voleur afin de lui faire manger son poing et, au passage, récupérer ses sous.
Assise au bar, vêtue d'une robe sombre et élégante pour se fondre dans la masse, la jeune femme sirotait tranquillement un cocktail, les jambes croisées, un coude sur le comptoir et l'air détaché. Quelques hommes avaient bien lorgné dans sa direction mais ils n'étaient pas assez fous (ou éméchés) pour s'approcher de la demoiselle à la chevelure mauve.
Cette dernière commençait à être sérieusement irritée de ne pas voir le visage misérable dudit Pablo. Que fichait-il ? Elle avait été bien renseignée pourtant, il devait être ici ce soir entre vingt-deux heures et deux heures du matin, il était bien vingt-deux heures passées. Passant ses nerfs sur son pauvre cocktail qui n'avait rien demandé, la jeune femme fronça ses sourcils et empoigna son verre à deux mains, agacée. Si elle lui mettait la main dessus... il allait en baver sérieusement.
Pablo Escrocro. Des informateurs disaient qu’il avait des liens puissants avec le gérant du casino, comme quoi il blanchirait l’argent avec une petite compensation pour le risque. Plusieurs agents étaient sur le coup et on avait envoyé Masayoshi en renfort, lui ordonnant de se rendre au Casino et d’enquêter à son tour. Tout le monde sait que l’agent de police n’était pas du genre à refuser ce genre de mission, surtout que son équipe s’était considérablement renforcer depuis quelques temps.
En classique tenue costard cravate, cela faisait une bonne heure que Masayoshi “jouait”. Et on va dire qu’il avait une chance qui frôlait l’insolence. Surtout à la roulette. Toujours sur le bon numéro de la bonne couleur, incroyable ! Et cela attirait les curieux et en particulier une femme. D’après les fichiers de la police, elle était proche de Pablo Escrocro. Faut dire que cela se comprenait, c’était une femme magnifique avec des attributs mis en valeur. Le genre de femme que la mafia de Lumiris adorait plus que tout : fatale et séductrice.
Même si ce côté un peu pulpeux mettait légèrement mal à l’aise Masayoshi, sa présence était néanmoins la preuve que Pablo Escrocro avait des relations avec le Casino. Maintenant, tout l’art était de soutirer des infos en toutes discrétions et surtout, repartir avec des preuves physiques qui pourrait permettre d’arrêter les malotrus qui volent de l’argent pour le blanchir en toute impunités.
Lionel Jefferson
Dresseur·euse Nova
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Accoudé au bar, un verre d’alcool en main, Lionel soupire longuement. Il était sensé passer la soirée en charmante compagnie, mais visiblement, ladite compagnie lui a posé un lapin. Regardez-le, dans son beau costume et avec ses dreadlocks soigneusement coiffées dans un chignon lâche, c’est pas le charisme qui lui manque. Mais ce soir, son orgueil a mal, alors il brise l’orgueil de ceux qui approchent. On en est à combien niveau consomation là ? Hm..Pas assez à son goût. Hop, cul-sec et un autre scotch ! La chaleur commence à lui monter à la tête par contre, et son nœud papillon à sérieusement l’étouffer. Et voilà dans la poche, c’est mieux.
Bon, puisqu’on est là, pourquoi ne pas en profiter au lieu de boire jusqu’à plus soif ? Emportant son mojito, le Nova passe entre les différentes tables de jeu. Son regard se pose sur une tête qui ne lui est pas inconnue. Boarf, même les flics ont besoin de se changer les idées après tout, et en l’occurrence, la chance semble l’avoir embrassé ce soir. Lionel serait bien allé à la rencontre de l’agent, mais de toute évidence, une femme digne des divinités grecques veut passer du temps de qualité avec lui..Ou juste lui prendre son argent qui sait. Finalement, autant retourner s’asseoir pour le moment, rien ne le tente vraiment et les places sont toutes prises de toutes façons.
C’est donc le verre vide et la démarche un poil tanguante que Lionel se dirige vers le bar. Son regard est immédiatement capté par une magnifique créature, seule et voulant le rester si on en croit son air fermé. Mais l’alcool dans son sang le pousse quand même à s’approcher. Il se souvient l’avoir vue pendant une course, sa beauté froide avait capté son attention au point de presque rater le départ. Bref, une fois installé près d’elle, le dreadeux commande un nouveau cocktail. À ce rythme, il va finir la soirée à quatre pattes et on pourra se saouler en buvant à même la plaie sur son front, mais qu’importe. Un sourire en coin et le regard cherchant celui de la violette, le Nova tente une approche.
-Bonsoir, vous auriez pas un plan ? Parce que wouah, jme suis perdu dans vos yeux !
Ekaterina fronça un peu ses fins sourcils lorsqu'un tabouret à ses côtés fut tiré et qu'un jeune homme prit place en la regardant, un drôle d'air sur le visage. Il avait beau être très charmant avec ses dreadlocks et son costume, la demoiselle n'était absolument pas intéressée, pas ce soir et encore moins avec un type qui, visiblement, avait plus d'un coup dans le nez. Quand il ouvrit la bouche pour parler, la scientifique cru qu'elle allait l'exterminer, lui attraper la tête pour l'enfoncer dans le comptoir. Soupirant lourdement, Ekaterina leva les yeux au ciel et répliqua, sèche.
« Je n'ai pas de plan cependant je peux t'indiquer que la sortie est par-là. » Disant cela, la jeune scientifique pointa du pouce derrière elle, ladite sortie. Pan, voilà, le ton était sans appel mais Ekaterina craignait que cela ne suffise pas à décourager le monsieur éméché.
Balayant les lieux du regard, Ekaterina plissa ses prunelles en pensant apercevoir Pablo vêtu d'un costume, disparaissant derrière une pote. Merde... Elle n'avait pas eut le temps de le voir à cause de cet imbécile de gars aux dread qui lui avait adressé la parole. Ekaterina grogna, frustrée, jetant un regard agacé en direction du jeune homme à ses côtés.
« Je vous ressers, tous les deux ? » Demanda poliment le serveur.
Sans vraiment y prendre garde, Ekaterina haussa ses épaules, occupée à scruter la pièce dans laquelle Pablo avait disparut. Le serveur pivota, servant deux nouveaux verres, un léger sourire en coin invisible pour le duo puisqu'il était de dos. Ceci fait, il se retourna en souriant toujours si poliment, déposant les verres sur le comptoir tandis qu'il en faisait apporter un au policier qui se croyait caché, assit plus loin, occupé à jouer, prétextant que les verres servies étaient une tournée pour les joueurs de la table, pourtant, l'un de ces verres était tout désigné à Masayoshi.
Rageusement, la scientifique porta son nouveau verre à ses lippes.
Ah. La chance avait enfin décidé de tourner, Masayoshi n’était pas tombé sur la bonne couleur. Oh. C’est triste (non). Toute la table semblait avoir de la peine pour notre ami policier qui se contentait d’hausser les épaules avant de sortir une phrase philosophique toute faite sur la chance qui tournait et patata. Cette chance qui s’enfuyait ne semblait pas repousser la jeune demoiselle qui venait toujours de plus en plus près. Aider notre pauvre policier aux charmes beaucoup trop ténébreux pour ce monde.
Soudain, un verre surprise. Masayoshi fronce légèrement les sourcils. Qui pouvait bien lui offrir cette collation ? Ce n’était pas la demoiselle qui se posait la même question… Le policier jeta un coup d’oeil autour de la salle. Rien. Cependant, refuser quelque chose serait très suspects, déjà qu’il n’avait pas pris une goutte d’alcool depuis qu’il était à cette table. Qui sait, cela fera peut-être lâcher quelques informations à cette noble assemblé ?
*BLACK OUT*
Oh. Oh. Oh la tête. Ouille ouille ouille. Aucune idée de ce qu’il y avait eu dans ce verre, mais on peut partir du principe que ce n’était absolument pas légal. Tout doucement, le coordinateur émerge de son sommeil forcé et constate dans un premier temps qu’il est attaché. Bon. Il n’est pas spécialement surpris. Dans les missions de filatures, cela se passe dans 50% des cas de cette manière : on se fait toujours goler. Cependant, cette mission avait une petite spécificité. Masayoshi n’était pas tout seul. Il avait des copains. Une femme… Et Lionel ? C’est une sacré surprise.
Autant, Lionel, il le connaissait. Ce n’était pas son meilleur ami (et notre policier n’en avait pas de toute façon), mais sa passion pour l’élevage ne faisait pas de lui un mafieu. L’autre femme par contre… Méfiance. Très calmement, Masayoshi essaya de se relever en se servant du poteau contre lequel il était attaché avant de donner quelques coups de pieds dedans. Il continua jusqu’à ce que des vibrements dans le métal se faisaient ressentir (alors qu’il n’avait pas donner de coup). Parfait. Ce n’était plus qu’une question de temps. Peut-être pouvait-il en profiter pour en savoir plus sur ces “collègues” ?
Lionel Jefferson
Dresseur·euse Nova
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Un sourire amusé naît sur les lèvres de Lionel alors que son regard pétille pour de bon. Arceus que ce côté sauvage, froid et intouchable peut être excitant ! Après tout, qui aime quand c’est trop facile ? Un rire franc lui échappe alors qu’il remue légèrement la tête pour se remettre les idées en place.
-D’accord d’accord j’ai compris ! Les phrases d’approches à deux balles, on oublie ! Je suis Lionel, et vous êtes ? En dehors de magnifique bien entendu.
Oui non, le dreadeux n’a pas compris. Mais l’alcool n’aide pas pour le coup. D’ailleurs quand son verre est de nouveau plein, c’est sans hésitation qu’il laisse le liquide lui brûler la gorge et réchauffer ses entrailles. Tiens..Elle a une jumelle maintenant la beauté ? Quoi..? Yen a trois ! Wow ça tourne..Qu’est-ce que..Et c’est le trou noir.
En reprenant conscience, déjà premier constat : Une gueule de bois affreuse tambourine dans les tempes du Nova, l’obscurité ambiante se montre clémente et après de longues secondes il commence à observer autour de lui. Et bordel ça devait être une sacrée soirée pour qu’il se retrouve attaché comme ça. Rapidement, son regard se pose sur la demoiselle de la veille, puis sur du mouvement, et un bruit qui fait écho dans sa tête et lui arrache un grognement douloureux. Sérieux, plus jamais il boit autant ! Bizarrement, la personne s’acharnant sur le poteau lui semble familière, et au bout d’un certain temps, ça tilte enfin. L’inspecteur Jenny ! Mais..pourquoi ? Du coup c’est pas juste une fête trop arrosée ? Ils se sont faits kidnapper par un taré qui veut revendre leurs organes ? La bouche pâteuse, il tente d’articuler quelque chose de compréhensible, la voix grave et enraillée des mauvais matins.
-Inspecteur Jenny..? Où ? Qui ?
Le “qui” désigne la belle, est elle consciente ?. Des brides de la veille lui reviennent, mais rien qui puisse permettre de dire comment et pourquoi ils se sont retrouvés dans cette situation. Au moins il ne voit pas ses proté..Merde ! Ses Pokéballs ! Dans un mouvement de panique, Lionel gigote pour essayer de sentir les balles de captures, en vain. Son sang ne fait qu’un tour. En sentant que la barre rouillée à laquelle il est collé est trouée et offre donc son tranchant, le Nova frotte ses liens contre comme un possédé, se faisant mal au passage, mais qu’importe. Si ils ne sont pas avec lui, ils sont avec les méchants, et qui sait ce qui peut leur arriver !
Si Ekaterina souhaitait être ailleurs qu'en présence de Lionel, elle ne pouvait pas prévoir que son souhait serait... à moitié exaucé. Sa vision devint floue puis elle perdit connaissance, se maudissant avant de totalement sombrer, pour son manque d'attention.
**
Le réveil ne fut pas des meilleurs, tout s'agitait autour d'elle et un léger mal de crâne l'habitait. Grognant un peu, la scientifique émergeait tandis que Lionel essayait de couper ses liens et qu'un autre homme, également attaché, était debout. La jeune femme voulut porter une main à son crâne mais la corde l'en empêcha et cela la fit soupirer. Une fois sa vue stabilisée, elle observa autour d'elle, ses fins sourcils froncés, silencieuse. C'était une pièce plutôt sombre, faiblement éclairée par une ampoule présente un peu plus loin. Et à y songer, Ekaterina avait un peu l'impression d'être dans une cave, avec un sol froid et dur, beaucoup d'affaires bien rangées sur des étagères et leur coin qui semblait presque dédié à ce genres de pratiques. Enfin, un coin à séquestrer des gens, en somme.
« Hm. Je me demande bien ce que vous avez fait à ce type pour vous retrouver là. » Laissa échapper la jeune femme d'une voix paisible, les jambes pliées, pensive. Que fichait donc Noctunoir ? Qu'attendait-il pour débarquer ? Elle n'avait que lui, toute son équipe était restée dans sa chambre du Centre Pokémon. Ses mirettes glissaient ci et là et enfin, elle vit la haute et large silhouette du Spectre apparaître.
Tout doucement, il se matérialisa sous les yeux de chacun, libérant avec lui un peu de sa pression morbide et dérangeante. Il approcha de sa dresseuse sans vraiment observer les deux autres prisonniers, libérant une flamme sur le bout de l'un de ses doigts pour ronger les liens de la scientifique. Cette-dernière massa alors ses poignets puis se redressa, époussetant sa robe. Une bonne chose de faîte. Ekaterina se retourna alors vers les deux hommes.
« Qui êtes-vous ? Je vous conseille de rester tranquille pour répondre, mon Noctunoir m'écoute parfaitement et n'hésitera pas à calmer vos ardeurs. » Comme pour souligner ce fait, le Spectre se posta sur la gauche de sa dresseuse, légèrement en avant.
Masayoshi regarda Lionel et la demoiselle émerger doucement. Mais que faisait Ecarlate ? Les conduits ne devaient pas être si compliqué pourtant et ce serait un comble pour un fin limier de se perdre ! Bon. Il suffisait de patienter encore un peu. Même si, quand l’agent Jenny y repensait, ils s’étaient fait un peu avoir comme un bleu. Ou alors, Pablo Escrocro avait bien été informé. Mais pourquoi ces deux personnes ? Le hasard ? C’était trop gros. Cela ressemblait plutôt à une grosse prise.
L’atmosphère commença à se faire lourde et un Noctunoir venait de faire tranquillement son apparition. Bon. Visiblement, elle était aussi prudente que l’agent de police : toujours laisser un pokémon libre quand on se jette dans une situation délicate. Cependant, ce n’était pas une policière et elle se comportait un peu comme une mafieuse. Bof. Du vue et du déjà-vu.
“Agent de police Masayoshi Jenny. Et le monsieur là-bas, c’est Lionel, aspirant éleveur. Même si je suis un peu surpris de le retrouver dans un endroit pareil.”
Sérieux, ce n’était pas à cause de sa chevelure un peu originale qu’il était ici ? Il n’était pas du genre à avoir été pigeonner par Pablo Escrocro ou à travailler pour lui. L’autre femme, oui. Mais pas lui. La Malosse avait finalement réussi à retrouver le bon chemin, mais elle ne sortit pas tout de suite de sa cachette en voyant Masayoshi faire un signe discret pour qu’elle ne bouge pas. Le Noctunoir était beaucoup plus puissant qu’elle, pas la peine de prendre des risques inconsidérés à cette étape de la mission.
“Je suppose que notre captivité ici a un lien avec Pablo Escrocro. Il a toujours un coup d’avance sur la police et ses ennemis. Et encore, il doit être de bonne humeur pour juste nous retenir ici.”
Ouaip. Cela aurait pu être pire. Mais il devait trouver drôle que plusieurs personnes cherchent à le nuire la même soirée.
Lionel Jefferson
Dresseur·euse Nova
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La voix de la jeune femme n’atteint pas Lionel qui s’acharne sur ses liens. Quand ceux-ci cèdent enfin, un frisson désagréable parcourt sa colonne vertébrale, un mauvais pressentiment l’envahissant alors que l’air semble plus lourd. En levant les yeux, le Nova retient un hoquet de surprise. Près de la beauté froide se tient un messager de la mort. Visiblement, il s’agit de son partenaire, ce qui n’est qu’à moitié rassurant. Se levant avec précaution, la barre devenant son amie pour un court instant, le dreadeux observe les alentours avant de répondre, la voix encore un poil rauque.
-Comme l’agent Jenny l’a dit, je suis Lionel. Nous nous sommes croisés hier soir au casino.
Un mouvement dans sa poche le pousse à baisser la tête. Son smartphone ? Étonnant que le réseau passe ici.. Au bout de longues secondes, Will-E en sort et se poste devant son dresseur d’un air protecteur, la pression dégagée par le Noctunoir semble l’avoir alerté et poussé à quitter sa cachette. Passant entre son Pokémon et celui de Ekaterina pour éviter le conflit, Lionel flatte distraitement la tête de son chromatique et diminuer les tensions.
-Pablo Escroco ? C’est lui qui nous a enfermés ? Mais pourquoi ?
Parce que pour le coup, le Nova n’a rien à voir avec lui, même son nom lui est inconnu..Ou alors il en a peut-être entendu parlé dans le cadre de trafic de Pokémons et autres joyeusetés..Oh par Arceus où sont ses petits ?! Pris une nouvelle fois par la panique, Lionel fouille la pièce à la recherche de ses Pokéballs, en vain. Il se jette donc contre la porte pour essayer de l’ouvrir.
Un agent de police, rien que ça. D'un côté cela expliquait pourquoi il se retrouvait kidnappé, lui aussi ; Il avait un peu trop fouiné. Et Lionel, le dragueur lourd qui n'était qu'un éleveur sans histoires... Alors que fichait-il lui aussi kidnappé ? Puisque tout le monde était présenté, la jeune femme décida de baisser un peu les armes et d'en faire de même.
« Je suis Ekaterina Snyder, scientifique. »
Noctunoir baissa ses mains et les glissa dans son dos afin de montrer qu'il ne comptait pas agresser le prochain qui bougerait ; Il avait lui aussi bien comprit que les trois humains semblaient être dans la même galère. Le Spectre scruta quelques secondes le Porygon, aucunement inquiété par son attitude protectrice : il n'avait pas l'air si puissant, il pouvait lui régler son compte sans soucis s'il le fallait. Ekaterina haussa ses épaules, soupirant mentalement avant de faire le tour des lieux en compagnie de son Pokémon, déçue de constater qu'il n'y avait pas grand-chose de très intéressant dans cette cave. Cependant, les tambourinements de Lionel sur la porte la firent tiquer et elle s'approcha, l'air neutre, attrapant le col à l'arrière de la nuque du dreadeux.
« Stop. J'ai une meilleure technique. Noctunoir, à toi. »
Ekaterina fit reculer Lionel de quelques pas et Noctunoir se plaça face à la porte avant de simplement la traverser, disparaissant de l'autre côté. Le Spectre ne serait pas long.
« Attendez juste quelques minutes. »
Du bruit fut audible de l'autre côté, des clés dans la serrure et la porte s'ouvrit. Pas de Noctunoir, juste un type, sûrement un sbire qui s'effondra à l'instant même où la porte s'ouvrit, laissant apparaître le Spectre chromatique au-dessus de lui : il l'avait possédé et contrôlé, rien que ça.
« Bien, on va pouvoir récupérer nos Pokémon et mettre la main sur Pablo. » Elle s'était déjà remit en marche, prudente, scrutant le long couloir qui s'étendait jusqu'à la porte suivante qui était entrouverte.
Lionel Jefferson
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Quand la jeune femme le prend par le col pour le faire reculer, Lionel fronce les sourcils et lui lance un regard interrogateur. Une meilleure idée ? À moins qu’elle sache crocheter les portes avec une barrette ou une connerie du genre, il ne voit pas en quoi son idée serait mieux. En plus, son partenaire se fait la malle sans elle. Perplexe, le Nova se libère, prêt à reprendre son manège quand le son d’une clé déverrouillant la porte se fait entendre. Quand il voit le garde, le Jefferson passe devant la scientifique, plus par réflexe qu’autre chose avant de lâcher un “oh..” quand le malheureux s’effondre, laissant place au Noctunoir. Note à lui-même, ne pas chercher d’embrouilles à l’Éclipse. Cependant, sa question étant restée sans réponse, il la repose.
-Qui est Pablo ? Qu’est-ce qu’il nous veut ?
Finalement, ils s’enfoncent dans le couloir où l’agent Jenny disparaît de leur champ de vision après avoir dit de l’attendre ici. Visiblement, il compte aller explorer les lieux seul. Cependant, quand Lionel reporte son attention sur la jeune femme, elle est déjà en train d’explorer les lieux. Un mouvement de caméra le fait tilter et d’un geste rapide, il ramène la violette contre lui pour se coller au mur.
-Will-E mon grand, les caméras s’il te plaît.
Le chromatique comprend ce que lui demande son dresseur et sans attendre s’infiltre dans le réseau pour faire disfonctionner le tout, déclenchant au passage l’alarme incendie qui fait tomber des trombes d’eau sur le duo. D’accord..C’était pas ce qui était prévu, mais on va dire que c’est mieux que rien. Les bruits de pas sortant de la salle ouverte se font entendre, et une fois sûrs que la voie est libre, le Jefferson tire la scientifique par le bras pour qu’elle le suive, faisant quand même attention à ne pas lui faire mal.
-Bon, j’avais pas prévu ça, mais on a une diversion. Will-E ? Aide nous à retrouver les autres. Quand tu les as, viens nous chercher.
Un son artificiel confirme le fait que le Porygon2 a entendu et se met au travail.
Ekaterina tourna son attention vers le dénommé Lionel tandis que le policier disparaissait déjà au loin, l’air d’avoir repéré quelque chose. Hm, qu’il fasse, la scientifique n’avait de toute manière pas envie de s’embêter de personnes susceptibles de le retarder dans ses retrouvailles avec Pablo.
« Un trafiquant de Pokémon, il a une bonne raison de m’avoir piégé mais pour toi, j’en sais rien, il a du croire que tu étais avec moi vu que tu étais collant. » Expliqua sur un ton vif, Ekaterina. Elle n’avait pas trop le temps de s’étaler dans de longs discours alors elle posa sur le dreadeux un regard entendu pour tenter de lui faire comprendre que ce minimum serait tout ce qu’il aurait pour le moment. Hm ? La jeune femme haussa un sourcil quand le jeune homme la prit contre elle pour se plaquer contre un mur loin de la vision des caméras. Merde, c’est vrai, elle avait négligé ce point !
« Bonne initiative mais faisons-vite, du monde va rappliquer à cause des caméras mortes. »
Déclara la scientifique en emboîtant le pas de Lionel, entraînée au passage à sa suite par le jeune homme qui la tirait par le bas. Fronçant ses sourcils, elle arracha d’un coup sec son bras de la prise du garçon, le toisant d’un drôle d’air.
« Je suis capable de suivre la cadence seule. » Siffla t-elle entre ses dents. « Je n’ai aucunement envie d’attendre, je continue, Noctunoir, avec-moi. Je compte bien mettre la main sur Pablo pour lui refaire le portrait. »
Déclara Ekaterina sur un ton décidé, s’éloignant déjà d’un pas vif. De toute manière elle n’avait que Noctunoir à ses côtés, personne à chercher, juste Pablo à débusquer et exploser. S’enfonçant dans le couloir, elle restait sur ses gardes, aux aguets, profitant de Noctunoir qui passait entre les murs et s’occupait d’évanouir ceux qui risquaient de se mettre sur sa route. Froide et sèche, Ekaterina avançait tout droit, désireuse de casser la figure de Pablor et lui faire cracher ce qu’il lui avait volé.
Lionel Jefferson
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Le pic que de la scientifique fait froncer les sourcils à Lionel. Maintenant sobre et en pleine possession de ses facultés mentales, il ne peut en effet pas nié avoir été un poil lourd. Mais son orgueil l’empêche de l’assumer, même si ce n’est ni le moment ni le lieu de penser à ça. Ce qui finit de l’agacer en revanche, c’est le comportement un poil trop hautain de sa compagne provisoire. Ne pas s’énerver.
-Ecoute, t’es mignonne, mais il s’agit pas de toi là. Mes petits sont quelque part avec ces tarés et je vais les chercher. Toi fais ce que tu veux.
Aouch, toucher à l’amour-propre d’un homme qui a déjà essayé de le retrouver au fond d’une bouteille la veille n’est pas une bonne idée. Cependant, se rendant compte de sa froideur et surtout, prenant en compte la situation, le Jefferson finit par lâcher d’une voix plus calme.
-Si tu as un soucis, appelle. Wi..Le Porygon que tu as vu me guidera à toi.
Sans attendre de réponse, le brun se commence à fouiller les pièces à présent vides de vie grâce à l’alarme incendie qui continue d’ailleurs de hurler et répandre des litres d’eau sur eux. Bingo ! Après seulement trois échecs, Lionel trouve un endroit où sont entreposées nombre de Pokéballs. Reconnaissant les siennes grâce au petit logo représentant chacun de ses partenaires, le dresseur les glissent à sa ceinture avant de siffler Will-E. Avant de quitter les lieux, il en profite pour prendre un maximum de balles, prévoyant de les apporter dans un Centre et ainsi rendre les Pokémons à leurs dresseurs grâce au système d’identification.
-Mon grand, où est la femelle qui était avec nous ?
Lâchant un son propre à son espèce, le Porygon2 fait signe au Nova de le suivre..En fait, elle n’est pas vraiment compliquée à trouver. En effet, comme le Petit Poucet, la jeune femme a semé des gardes derrière elle, tous inconscients. Bien. Elle ne doit pas être loin puisque des éclats de voix se font entendre depuis le couloir. Dans le doute, Lionel reste caché, si la situation dégénère, ils auront l’avantage de l’effet de surprise. Pourvu que ce taré ne soit pas armé..
« Boss ! Les capturés se sont échappés et foutent le bordel, y’en en a une qui-…. ARGH ! »
Il n’avait pas eut le temps de terminer que Noctunoir l’avait possédé avant de le dépossédé, le sbire tomba dans les vappes aux pieds de Pablor Escroco. L’homme n’était pas forcément très grand mais sa classe faisait qu’il en imposait, paré d’un costume tiré aux quatre épingles, il lissa sa moustache du bout de ses doigts. Il n’avait pas du tout l’air inquiet, au contraire, il arborait un fin sourire tandis que derrière lui, un énorme Démolosse chromatique grognait sourdement. Ekaterina débarqua alors dans la pièce qui n’était rien d’autre qu’un bureau très grand, propre et paré de nombreux beaux bibelots.
« Enfin ! Je vais t’exploser, Pablo. » « J’a hâte de voir ça. »
Et soudainement, le chien des Enfers sauta droit en direction d’Ekaterina dans un grognement puissant, la gueule béante. Gueule qui fut arrêtée à temps par un poing gelé de Noctunoir. La bête chromatique poussa un couinement douloureux tandis qu’il était renvoyé contre le bureau, le brisant sous la force du choc. Ekaterina eut un sourire mauvais, relevant fièrement le menton, bras croisés, air impérial.
« Relève toi Démolosse et vous, occupez-vous d’elle ! »
Hein ? Les pupilles d’Ekaterina se rétractèrent à la vue de quatre autre Démolosses qui sortirent d’une pièce à l’arrière du bureau, crocs à découvert, le poil hérissé. Repli stratégique ! La jeune femme tourna les talons et s’élança hors du lieu, mâchoires serrées tandis que Noctunoir retenait au mieux les chiens enragés. Dans sa course folle, la scientifique aperçut Lionel au dernier moment et elle le percuta de plein fouet, reculant sous le choc, un peu sonnée.
« Faut se planquer ! » Pour justifier ses propos, de nombreux aboiements résonnaient derrière eux ainsi que des bruits de course. Les chiens enflammées arrivaient droit sur eux, le chromatique à l’avant et Noctunoir n’avait visiblement pas réussit à tous les retenir, il avait opté pour rejoindre les humains en se dématérialisant pour filer en douce.
Lionel Jefferson
Dresseur·euse Nova
Messages : 948 Née le : 09/08/1994 Age : 30 Région : Unys Pokédollars : 4719 Stardust : 4658 Stardust utilisés : 4457 Equipe pokemon : Icone :
Identité du dresseur
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Trophéespassez la souris sur les icones
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En entendant des bruits de lutte, Lionel s'apprête à intervenir. Cependant, la belle lui rentre dedans en tentant de fuir, visiblement dépassée par la situation. Et m**** ! Sortant la Pokéball de Ago, le Nova opte pour la diversion. Avec les trombes d'eau qui tombent, les chiens des enfers sont déjà moins efficaces. Ah..le Karma est décidément contre eux puisque l'alarme choisit justement ce moment pour s'arrêter.
-Will-E Rafale Psy ! Ago Tourbi-Sable !
Sans attendre le Porygon2 sort du portable de son dresseur pour lancer des vagues lumineuses qui stoppent momentanément les canidés, les faisant pousser des plaintes douloureuses alors qu'un rideau de sable envahit les lieux. Lionel rappelle le chromatique puis prend la dragonne sous son bras avant de prendre la poudre d'escampette en attrapant la scientifique de sa main libre. Se séparer maintenant serait une très mauvaise idée si on prend en compte la visibilité quasi-nulle et la meute en colère qui va leur coller aux fesses dès que la tempête sera terminée. Aouch le sable fouette la peau exposée, finissant de désorienter le dreadeux.
"The real violence, the violence I realized was unforgivable, is the violence that we do to ourselves, when we're too afraid to be who we really are."
Lionel et ses Pokémon avaient au moins le mérite d’êtres plutôt efficaces dans leur genre pour retarder les chiens en colère ! Cependant, fidèle à elle-même, Ekaterina récupéra un peu violemment sa main dans la fuite, les sourcils froncés et la moue sombre. Non, elle n’avait aucune envie de voir ses gestes réduits parce que ce dreadeux tenait ABSOLUMENT à lui prendre la main pour l’emmener à sa suite. Bon sang, elle savait courir, elle n’avait pas besoin de son impulsion ! C’est ce qu’elle pensait, terriblement salée, la scientifique.
« On va là ! »
Cria Ekaterina en tournant soudainement sur sa gauche, elle pénétra dans une pièce, dérapa sur le sol lisse puis se retourna pour attraper à deux mains al poignée de la porte ouverte par laquelle elle était passée. Elle leva les yeux, attendit que Lionel et ses compagnons rentrent avant de refermer brutalement la porte, à clé. Un soupira passa la barrière de ses lèvres tandis qu’elle se mettait dos à la porte, croisant ses bras, l’air à nouveau neutre tandis que Noctunoir traversait le mur pour débarquer à leurs côtés. Ekaterina regarda rapidement dans les environs, la pièce n’était pas très grande, une grande table trônait en son centre et prenait plus de la moitié de la place. Quelques chaises, quelques dossiers et des étagères.
« Hmpf. Je vois que tu as récupéré tes Pokémon. On va attendre que les Démolosses passent puis on retourne chopper Pablo pour lui mettre une raclée. »
Elle colla son oreille contre la porte, entendant les griffes sur le sol froid et les grognements des chiens en colère. Bon sang, ils n’avaient pas mangé depuis combien de temps pour être aussi agressifs, les bestiaux ? Dans tous les cas, ils venaient de passer en trombe dans le couloir. La voie était sûrement libre et à vrai dire, Ekaterina ne comptait pas abandonner l’idée de mettre son poing dans la face de Pablo, de si-tôt !
« Tu me suis ? » Elle avait reposé ses prunelles dorées sur Lionel.
En sentant de nouveau la scientifique se libérer de son emprise pourtant bienveillante et ne laissant aucune place à la romance vu l’urgence de la situation, Lionel lâche un grognement, mais se contient encore un peu. Une fois à l’abri, il plante son regard ambré dans celui mordoré de la beauté froide, un air franchement agacé peignant son visage déjà patibulair de base. Cependant, le fait que sa peau brille à en faire pâlir certains vampires tirés de romans pour adolescent en quête d’identité lui fait perdre quelques points de crédibilité. Faut dire que comme ils sont mouillés et que la tempête de sable contenait de fins morceaux de cristaux -gourmandises préférées de la Griknot-, ça a tendance à rester coller.
-Ecoute, j’essaie de te sauver la mise. Alors tu vas arrêter ton petit numéro de femme fatale inaccessible. J’ai compris, t’es pas intéressée, mais là c’est pas le moment, on risque notre peau.
Le dreadeux se tourne ensuite pour laisser ses partenaires sortir, les autres attendront, mais il a besoin de savoir que ses bébés vont bien. Après les avoir rapidement examinés, prenant un peu plus de temps pour Marie histoire de la rassurer puisqu’elle est complètement paniquée et désorientée, le dresseur refait rentrer tout le monde en sécurité dans leur balle, ne gardant que Ago et Will-E pour des raisons évidentes. Son sourcil se hausse quand l’Eclipse annonce retourner chercher le Pabo. Est-ce qu’elle se fout de lui ? Se redressant rapidement pour la jauger, Lionel lâche un soupire fatigué, bien sûr que la scientifique est sérieuse.
-Tu veux pas te tartiner avec des steaks et t’accrocher une pancarte “Mangez-moi” sur les fesses pendant qu’on y est ? Tu te rends compte de la gravité de la situation ?
Bien sûr qu’il va l’accompagner, avoir la probable mort d’un homme sur la conscience lui suffit amplement, on va éviter de gonfler les chiffres. Quand bien même la jeune femme est aussi séduisant que mauvaise de caractère, elle ne mérite pas de se faire bouffer vivante par une meute de chiens enragés. Le fait qu’il ouvre la porte en lui faisant signe de suivre discrètement, la dragonne dans les bras montre qu’il abandonne l’idée de la raisonner. Arceus merci, le sable humide brouille les capacités olfactives des Démolosses, mais pour combien de temps.
-On le trouve, tu en fais ce que tu veux puis on sort. Compris ?
"The real violence, the violence I realized was unforgivable, is the violence that we do to ourselves, when we're too afraid to be who we really are."
« J’ai des choses à régler. » Répliqua t-elle sur un ton déterminé, fixant la porte devant elle, mâchoires et poings serrés. Elle n’aimait pas beaucoup qu’on la roule dans la farine et rancunière comme elle l’était, Ekaterina ne risquait pas de s’arrêter dans sa quête à cause de quelques Démolosses prêts à la déchiqueter. Hm. Vraiment, c’était presque de la bêtise mais que voulez-vous ? La demoiselle ne s’arrêterait pas tant qu’elle n’aurait pas eu le plaisir de démonter Pablo, de lui faire sauter quelques dents, pourquoi pas.
« Ouais, ouais. »
Soupira le demoiselle en posant le pied dans le couloir, observant les lieux jonchés par de nombreux grains de sable. Les chiens avaient filé tout droit mais ensuite, le couloir se séparait en tout droit ou à droite. Par où ils avaient filé ? Autant tout droit qu’à droite à en croire le sable répandu partout et les indications de Noctunoir. Bon, de toute manière, Pablo ne se trouvait pas par où les chiens avaient couru mais à l’opposé. Ekaterina inspira un bon coup puis se mit en marche sur un pas vif, le regard sombre.
« Il était dans cette salle là… Merde. Regarde, il a du sortir par la porte arrière. »
Plus âme qui vive dans le grand bureau de Pablo, juste une porte entrouverte. La jeune femme avança rapidement, attrapa la poignée et la tira avec rage, découvrant qu’elle cachait… un nouveau couloir qui, celui-ci, menait à des escaliers montants. Ekaterina ne perdit pas plus de temps, encore moins quand elle entendit quelques aboiements derrière eux. Ils revenaient déjà ?! Ekaterina n’accorda pas un regard derrière elle, se mettant à courir en direction des escaliers, elle manqua de glisser et de tomber en ralentissant pour bondir dans les escaliers et alors, elle vit Pablor, sourire carnassier, qui pointait une arme dans leur direction.
« Attention ! »
Elle avait fait un bond en arrière, se cognant brutalement contre Lionel alors que Noctunoir se plaçait devant les deux humains, les protégeant des trois balles tirées en créant un dôme verdâtre. Sauf que derrière… il y avait les molosses enragés et Pablo, satisfait d’avoir ralentit la course du duo, filait sur la droite.
Marchant prêt de la scientifique, un long frisson désagréable parcourt la colonne du Nova, le poussant à serrer un peu plus la Griknot contre lui. Celle-ci frotte sa tête rugueuse contre celle de son dresseur pour le rassurer. Il reste silencieux, réfléchissant à quoi faire si la situation leur échappe, elle est déjà loin d’être sous contrôle. Leurs pas sur le sable humide font grincer des dents en plus d’être glissant.
Enfin devant la pièce où était le méchant un peu plus tôt, un soupire d’agacement échappe à Lionel. Parfait ! Vraiment ! Où est-il maintenant ? Visiblement la porte de derrière est ouverte, alors ils s’y enfoncent. Malheureusement, les grognements des chiens des enfers se font entendre. M*rde ! Dans un mouvement désespéré le dreadeux ferme la porte avant de foncer sur les pas de la belle, gardant un regard sur la dernière cloison les séparant de la meute. C’est pourquoi il ne comprend pas pourquoi la jeune femme recule aussi brusquement, les détonations répondent à sa question muette.
-Hein..? Pousse toi !
Pour définitivement broyer leurs chances de fuite, les Démolosses réussissent à défoncer la porte et bondissent sur eux. Dans un réflexe stupide, le Jefferson jette la Griknot derrière lui et pousse la scientifique pour utiliser son corps comme bouclier humain. Et bordel ça fait mal. Le chromatique lui a violemment mordu le flanc et n’a pas l’air décidé à lâcher prise. Folle de colère, la petite dragonne laisse exploser ses émotions en une boule de feu bleutée. L’attaque Draco-Charge fait mouche, mais si les deux “sbires” s’éloignent en couinant, ce n’est pas le cas du dominant aux couleurs particulières. Will-E, comme toujours un peu à côté de ses pompes prend quelques secondes pour réfléchir avant de lancer Rafale Psy qui fait couiner l’assaillant, libérant ainsi le malheureux.
Se relevant difficilement, Lionel prend appuie sur le mur. Les organes vitaux vont bien, les côtes sûrement fêlées, et la marque restera certainement à vie, mais au moins il est vivant. Pour achever le dernier ennemi, Ago enchaîne avec un nouveau Draco-Rage puis une Tempête-Sable bien plus violente que la précédente. Le Porygon utilise Soin sur son dresseur avant de l’aider à tenir debout et monter les marches. Voyant que son plan ne marcherait pas l’escroc a tenté la fuite en tirant derrière lui pour ralentir la scientifique.
-Merci..Je vais..Bien..
Malgré les soins de son partenaire, le Nova est livide, la sueur perlant le long de son front pour s’écraser au sol. Courage, encore un peu. Son regard ambré se lève pour regarder où en est la belle. Pourvu qu’elle en finisse vite, il tiendra pas longtemps comme ça. Il arrive d’ailleurs à le lui signifier en sifflant pour attirer son attention. Tout se passe très vite, mais quand on a peur et qu'on est blessé, le temps a l'air de s'écouler au ralenti.
"The real violence, the violence I realized was unforgivable, is the violence that we do to ourselves, when we're too afraid to be who we really are."
C’était un véritable chaos et Ekaterina peinait à discerner exactement ce qu’il se passait. Lionel l’avait cependant protégé de son corps en faisant barrage entre elle et les Démolosses furieux tandis que Noctunoir les avait protégé par l’avant. La jeune femme avait glissé son regard vers le jeune homme à ses côtés qui avait prit un sacré coup. Ekaterina avait reculé d’un pas, s’approchant finalement un peu du dénommé Lionel pour lui tendre la main mais il s’était relevé seul, une main sur le flanc, le visage grimaçant. Une odeur sanguine avait emplit les lieux et Ekaterina pouvait voir que le sang poissait à travers les habits du dreadeux. Merde. Merde. C’était très mauvais tout ça.
« On va faire vite et sortir de là, tiens le coup. »
Déclara la jeune femme d’un ton dur, aidant Lionel en l’un des bras du jeune homme au-dessus de sa nuque et en l’aidant ainsi à avancer droit devant. Ils grimpèrent les escaliers, entourés de leurs Pokémon. Ekaterina tourna sur la droite, tenant fermement Lionel, mâchoires serrées. Devant eux, encore des escaliers. Ils les gravirent à nouveau, débouchant sur une unique porte qui menait au toit. Les cieux étaient embrasés de milles feux dû au levé du soleil, la brise matinale était fraîche et près du bord, Pablo se trouvait debout. Ekaterina lâcha doucement Lionel, le confiant à ses Pokémon.
« Je vais le détruire et je reviens tout de suite, tu as pu récupérer ton portable avec tes Pokéballs ? Appelle la police et les secours. »
Fit la jeune femme avant de se détourner brusquement, s’élançant en courant droit en direction de Pablo qui souriait d’un air mauvais. Une Pokéball à la main. Il appuya sur le bouton central et libéra ainsi un immense et puissant Drattak qui poussa un grognement furieux. Il envoya un premier coup de queue pour faire reculer Ekaterina mais celle-ci poursuivit sa route car Noctunoir bloqua le coup avec brio. Seulement, ils ne virent pas venir la gerbe enflammée sortant droit de la gueule du dragon, la jeune femme sauta de côté in-extremis mais les flammes brûlèrent en parti son bras gauche, mangeant les tissus et brûlant un peu la chair sous un cri bref de douleur.
« A la revoyure, mes chers amis ! »
Il sauta sur son Pokémon qui décolla dans une poussée puissante, s’éloignant déjà dans l’aube. Ekaterina grogna, frappant le sol d’un poing, enragée autant par sa douleur que par le fait de voir Pablo s’échapper.
-Si tu pouvais caser une droite pour moi ça serait parfait.
Cachant comme il peut le fait qu’il en bave sévère, Lionel esquisse un sourire en coin se voulant complice. Cependant, il le perd bien vite, une plainte douloureuse restant coincée dans sa gorge quand la jeune femme se positionne pour l’aider à avancer. Faut croire que les toxines imbibant les crocs des Démolosses n’aident pas à supporter dignement cette épreuve. La preuve, sa peau aux teintes normalement hâlées est maintenant blafarde et ses iris ambrés ressortent encore plus avec les cernes bleutés les bordant.
Bref, la montée se fait péniblement, le pauvre manquant à plusieurs reprises de s’effondrer en entraînant la scientifique avec lui. Mais finalement, la dernière porte lui fait un bien fou. La fraîcheur de la brise picote légèrement sa peau alors que les premières lueurs du soleil le poussent à fermer les yeux. Bordel ça fait du bien de plus être enfermé ! Pas qu’il soit claustrophobe, toutefois, l’espèce de labyrinthe que représente le bâtiment en plus de la traque s’étant déroulée dans celui-ci a de quoi le faire devenir.
C’est le moment de vérité, le dreadeux hoche la tête quand la violette le lâche pour s’occuper de Pablo. Bordel que ses poings le démangent. À la place, il sort son portable trempé, au bout de sa vie mais toujours fonctionnel pour alerter les secours et les autorités, expliquant aussi calmement que possible la situation. Manquant l’arrêt cardiaque à la vue du Drattak..Ah..C’est la fin..?
-Atten..
Les deux attaques s’enchaînent trop vite. Quand Lionel ouvre les yeux, Pablo et son Pokémon ont disparu. Cependant, l’état de la jeune femme est ce qui passe prioritairement. C’était tellement violent qu’il se demande même comment elle a fait pour s’en sortir. S’approchant donc comme il peut, sa main finit par se poser sur son dos alors que d’un signe de la tête, il intime à Will-E de la soigner. Au loin, les sirènes résonnent pour signaler que les secours arrivent.
-Il va prendre cher.
Maintenant, c’est une histoire personnelle. D’abord s’en prendre à ses Pokémons, à ceux des autres, puis à lui, à eux. Sa voix déjà plus grave avec la douleur vibre de colère, ses prunelles ambrées sont pleines de promesses de souffrance. Mais ça sera pas pour maintenant, son corps brûle, la peau d’Ekaterina lui semble tellement fraîche. Un soupire d’aise franchit ses lèvres quand il se laisse aller contre elle, un peu comme quand on prend une douche fraîche en ayant de la fièvre.
"The real violence, the violence I realized was unforgivable, is the violence that we do to ourselves, when we're too afraid to be who we really are."
Après la frustration de l’échec, la douleur. Ekaterina serrait les dents, la douleur cuisait son bras, son épaule avait été brûlée par les flammes dévastatrices. Elles y laisseraient assurément leur marque mais la scientifique s’en fichait bien, elle avait mal, terriblement mal. Elle fermait à demi ses yeux, les levant péniblement vers Lionel qui était à ses côtés, une main dans son dos tandis que son allié réduisait la douleur et apaisait la blessure en usant de Soin. Ekaterina soupira doucement, fermant ses yeux et cessant de lutter, la joue contre le sol, le corps étalé contre ce-dernier tandis qu’elle sentait que le jeune homme se poser contre elle. Noctunoir scrutait, impuissant, l’air pourtant neutre. Plus loin, des bruits de course, les secours étaient là.
Infirmiers, policiers, tout le monde débarqua à vive allure et ils tombèrent sur le duo étendus sur le sol, les vêtements trempés, ensablés, abîmés par leurs blessures. Un bien piètre spectacle, il fallait l’avouer. Dans tous les cas, Ekaterina ne fut pas capable de prononcer un mot et se laissa porter sur un brancard, tout comme Lionel. Tandis que les policiers faisaient le tour des lieux, récupéraient le plus d’indices possibles et barricadaient le bâtiment, les deux dresseurs étaient emmenés avec leurs Pokémon en direction de l’hôpital le plus proche.
** Quelques heures après.
Quand Ekaterina rouvrit les yeux, ce fut pour constater qu’elle se trouvait dans une chambre d’hôpital. Son épaule gauche était bandée après avoir été prise en charge et son manteau avait été déposé sur une chaise non loin. Le corps légèrement endolori, elle cligna plusieurs fois des yeux puis tourna la tête, posant son regard sur le visage de Lionel. Il se trouvait dans le lit juste à côté. Il avait pas mal encaissé, plus qu’elle. Pourquoi ? Parce qu’elle avait été un peu trop borné alors que lui n’avait été entraîné là-dedans que parce que Pablo avait fait une petite erreur de cible. D’ailleurs où était l’autre flic ? Elle n’en avait aucune idée.
La jeune femme retourna la tête et vit alors Noctunoir apparaître. Électron libre, sa capacité à être tangible et intangible comme la plupart des Spectre était bien bénéfique, il avait sûrement pu se cacher aux yeux de tous pour s’introduire dans la pièce. Ekaterina soupira doucement avant de redresser son corps, se débarassant de sa couverture pour poser pieds au sol. Elle se leva et approcha du lit de Lionel, s’asseyant dessus.
« Eh. T’as l’air de bien t’en sortir. » Elle ne savait pas s’il dormait ou non, à vrai dire, elle ne savait pas trop quoi lui dire. Elle avait été tout particulièrement désagréable envers lui mais il l’avait suivit et protégé tout de même. Le remercier ? S’excuser ? La scientifique devait avouer qu’elle n’était pas bien douée pour ces choses là.
« C’était cool ce que tu as fait. Enfin, pour les Démolosse et tout. » Tenta t-elle maladroitement.
Incapable de s’endormir, Lionel assiste impuissant au ballet incessant des soigneurs autour d’eux. Faut dire qu’il leur a fallu peu de temps pour arriver à l’hôpital, celui-ci se trouvant à peine à quelques blocs de là. Les forces de l’ordre en profitent pour le questionner une fois les points de suture faits, mais ça n’est pas très concluant vu la quantité d’analgésiques qu’il a dans le sang. Une fois rassuré sur l’état de sa compagne et la garde de ses partenaires, ses paupières finissent par se fermer pour lui permettre de s’offrir un repos bien mérité.
À peine trois heures plus tard, ses sens recommencent à se manifester. D’abord une odeur de produits antiseptiques mêlée à celles des plateaux repas typiques des hôpitaux. Puis c’est le goût, pourquoi Diable celui de la ferraille envahit sa bouche ? Vient ensuite l’ouïe avec le “bipbip” plus qu’irritant, accentuant l’impression d’avoir un marteau-piqueur dans la tête. Le toucher, et bordel ça fait mal. Son corps entier le lance et lui donne l’impression de brûler. Quand finalement, il se décide à ouvrir les yeux, un grognement guttural lui échappe, trop de lumière. Pour seuls vêtements, le dreadeux porte un caleçon, une blouse et des bandages serrés autour de sa cage thoracique et son ventre.
Une aide-soignante passant justement à ce moment vient à son chevet pour lui donner de l’eau après l’avoir légèrement redressé. Lionel la remercie à mi-voix, sa gorge lui faisant un mal de chien. Un rapide examen puis une nouvelle dose d’anti-douleur lui fait lâcher un soupire d’aise. Sans qu’il ne contrôle quoique ce soit, ses yeux se referment pour une petite heure de sommeil en plus.
Ca ne dure pas puisque cette fois, c’est une pression dans l’air et un poids sur son lit qui le tire des bras de Morphée. Cette fois il se sent juste bien, alors ses paupières restent closes, écoutant la respiration régulière de la personne assise à ses côtés. Cependant, le Nova ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire en coin à la remarque de la jeune femme. Il ne s’est pas vu, mais sa tête doit sûrement ressembler à celle des macabés dans les séries policières. Finalement, il se décide à ouvrir un oeil pour croiser le regard mordoré de la belle. Sa voix grave et rocailleuse se fait entendre, celle du réveil.
-T’as l’air pas trop mal non plus.
Voulant se redresser pour s’asseoir et ainsi laisser de la place à sa partenaire, Lionel grimace légèrement sous la sensation désagréable causée par la blessure et le bandage compressif, les perfusions n’aident pas des masses non plus. Enfin, il ne ressent pas la douleur, mais ça lui donne l’impression d’être tout engourdi. Une fois dans une position confortable, c’est-à-dire assis en tailleur, ses doigts viennent effleurer le bras blessé de la violette. Il se doute bien qu’elle fait de son mieux pour le remercier, alors il ne la taquine pas trop.
-Merci ? Ou plutôt, de rien. C’était franchement stupide, mais j’admire ta détermination.
Finalement, son air se fait plus sérieux quand sa main englobe celle d’Ekaterina pour la serrer doucement. Son regard ambré brille de détermination et son timbre ne laisse aucun doute sur le fait que ce Pablo Escroco va prendre cher.
-La prochaine fois, on lui fera bouffer ses dents.
"The real violence, the violence I realized was unforgivable, is the violence that we do to ourselves, when we're too afraid to be who we really are."
Elle hocha la tête, elle fit mine d'hausser les épaules mais la légère douleur dans celle qui avait prit des flammes lui arracha une grimace et elle se rétracta. Mieux valait ne pas trop bouger les épaules pour le moment, visiblement. Ils étaient dans un état tout de même plutôt minable, il fallait l'avouer... Surtout Lionel en réalité, il avait encaissé plus que la scientifique. Cette-dernière l'observa effleurer son épaule du bout de ses doigts et elle fronça légèrement ses sourcils, craignant peut-être un instant qu'il n'appuie dessus.
« Je n'aime pas vraiment qu'on me roule dans la farine, Escroco est un véritable enfoiré. » Fit-elle dans une mimique légèrement irritée.
La main de Lionel sur la sienne lui fit quitter son air agacé et elle glissa ses prunelles dorées d'abord sur cette main, puis sur le faciès souriant du jeune homme. Il semblait à cet instant habité par ce même désir vengeur envers Pablo Escroco. Cela détendit un peu les traits souvent trop sérieux d'Ekaterina qui apaisa son corps et cessa de se tendre, soupirant légèrement, affaissant ses épaules et appréciant étrangement le contact de la main de Lionel sur la sienne.
« J'imagine qu'on fera un bon duo pour le traquer et lui faire mordre la poussière, la prochaine fois. » Répliqua t-elle.
Avant qu'elle ne puisse ajouter quelque chose, l'infirmière qui s'occupait d'eux arriva dans la chambre, poussant devant elle un petit chariot à roulettes orné de plateaux-repas. Souriante, elle observa Ekaterina et Lionel, déposant doucement les plateaux sur les petites tables aux côtés de leurs lits respectifs. Avec un sourire tendre, elle observa les deux blessés.
« C'est plutôt étonnant de voir un couple blessé à l'unisson dans l'une de nos chambres, je dois avouer ne pas voir ça souvent ! » Déclara la femme sur un ton tout enjoué.
Ekaterina prit un air surprit tandis qu'elle fixait l'infirmière puis, doucement, posait son regard tout étonné sur Lionel. Vite, elle reprit un air un peu sérieux en fixant l'infirmière.
« Hrm. Nous ne sommes pas.... Enfin, ce que vous avez dit. »
Elle s'était tout de même empressée de la corriger, c'était assez gênant... Mais pouvait-on blâmer l'infirmière ? Ekaterina était assise sur le lit de Lionel qui lui tenait la main et une drôle d'ambiance régnait. La femme corrigée prit un petit air désolé avant de laisser les deux jeunes gens entre eux, les repas servis.
Décidément cette femme a le don de le faire sourire. Si on reformule un peu, sa phrase sonne comme celle d'une enfant boudeuse à cause d'un camarade qui l'embête à l'école. Enfin, la situation est bien plus sérieuse qu'une dispute d'enfants, et Pablo est réellement un enfoiré qui va payer très cher son affront.
Voire les traits de la scientifique se détendre surprend un peu le brun. Pas qu'il la connaisse réellement, mais elle n'a pas l'air d'être le genre à baisser sa garde comme maintenant. Il mord son sourire alors que son regard pétille d'une lueur vengeresse. L'image du duo de têtes brûlées détruisant cet homme lui arrache d'avance une satisfaction indécente.
Avant de pouvoir dire quoi que ce soit concernant un éventuel plan, Lionel se fait interrompre par l'arrivée d'une aide soignante plus qu’enthousiaste. L'odeur des plats ne le tente pas plus que ça, mais visiblement son corps lui, en veut.
Cependant son affirmation fait pouffer discrètement le Jefferson, ça mêlé à la moue surprise et gênée de la violette, impossible de rester sérieux. Il remercie quand même l'infirmière pour les repas quand elle s'en va, visiblement honteuse. Le dreadeux lui, n'arrive pas à décrocher cet air malicieux qui lui peint le visage.
-Gênant pour elle oui, la tête qu'elle a fait haha !
Un rire franc s'échappe de ses lèvres, mais il regrette bien vite à cause de la sensation de tiraillement que ça provoque. Enfin, son sourire en coin reste fiché sur ses lèvres quand d'un signe de tête le brun désigne les plateaux.
-T’as faim ? Faut vite être sur pieds pour retrouver et exploser Pablo..Enfin je t'avoue que l'espèce de bouillie m'inspire pas vraiment confiance.
Oui bon, il sait pas trop comment poursuivre la conversation donc c'est un peu maladroit, mais l'intention est là.
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