Meteo Albizia
Feat Okabe Rintarou de Steins;GateDescription de votre personnage
On peut dire que je suis quelqu’un de calme, qui aime réfléchir. J’ai toujours été du genre plongé dans mes recherches à tenter d’approfondir mes connaissances. Je suis passionné et ça se voit. Je n’hésite pas à me vêtir en scientifique, même quand je fais une simple balade dehors. C’est important de pouvoir me reconnaître, je suis ici pour aider mon prochain, les dresseurs peuvent compter sur moi pour répondre aux questions.
Mais je reste un apprenti qui a encore beaucoup à savoir : mes connaissances sont loins d’égaler celles des professeurs pokémons titulaires.
Je ne cherche pas à cacher mon oeil, de toute manière j’aurais du mal à le faire. Je l’assume, il est la preuve de ce que j’ai pu causer autrefois, les conséquences de mon idiotie. Elle est aussi une marque de futur, d’espoir. Oui, je ne vois rien de cet oeil qui n’est pas le mien, mais il m’unit à Aïx et ensemble nous trouverons un futur où nous serons heureux.
Je suis aimable, gentil, mais craintif. Je n’ose pas aller vers les gens si ceux-ci ne veulent pas venir vers moi. C’est comme si je ressentais plus ou moins qu’ils ne voulaient pas en parler et que ce n’était pas à moi d’aller creuser leur intimité, après tout je n’aime pas qu’on parle de mon propre passé.
J’apprécie beaucoup Aïx, il serait prêt à tout pour me protéger, je serais moi même prêt à tout pour le protéger et le rendre heureux. Il est mon ami, mon compagnon, une part de moi.
histoire
Dis moi, Aïx, cela te convient si on s'enfuit... Loin d'ici ? Loin de ce groupe de fous, pour refaire une nouvelle vie, sans ces êtres qui nous ont fait tant de mal ? Cela te convient, si on voyage juste tout les deux ? Dis moi Aïx, toi qui est ma moitié, toi avec qui je veux vivre toute ma vie.
Encore une fois, le jeune scientifique que je suis était allongé dans cette prison de métal qu'était ma chambre. Contre moi, blottit, un jeune Zorua. L’œil grisâtre du Pokémon et mon iris bleuâtre étaient la preuve de ce qu'il s'était passé, la preuve que ces scientifiques allaient trop loin.
Fut une époque où j'étais un petit génie dans cette région aride où seule la galère nous permettait de vivre. Un tel talent me permettrait de vivre et d'offrir à ma famille un futur plus que raisonnable et pourtant j'ai failli à mon devoir et je suis tombé dans le panneau de manière idiote.
Le génie scientifique, la capacité à comprendre ce que peu peuvent comprendre, était convoité par une organisation maléfique : comme un idiot, j'ai dit oui. Après tout, ce n'étaient que des scientifiques visant à rendre un monde Pokémon meilleur, visant à rendre les Pokémon plus forts... Au sacrifice de leur bien être.
Je n’étais qu’un jeune adolescent à l’époque, je ne faisais qu’être en apprentissage, je ne faisais que suivre des adultes qui s’y connaissaient mieux que moi.
Lorsque j'ai réalisé ce que je faisais, la Team Ombre avait déjà pris trop d'ampleur. J'ai tenté de tout arrêter, tenté de les ramener sur le droit chemin, ils ne m'ont offert que cette cage de métal pour moi et mon Pokémon, ce Pokémon que j’ai tenté de sauver de son destin funestes.
Les expériences qu’ils ont tenté sur nous, nous faisant partager le même sang, le même regard, n’ont été que des échecs. En soit la théorie de la chimère entre Pokémon et Humain n’est pas fausse mais dans la pratique il ne suffit pas juste de greffer des parties Pokémons pour que l’expérience fonctionne. J’ai souffert énormément, le rejet fut violent et le projet fut un échec.
Pourquoi me gardent-ils en vie ? Moi, le cobaye anciennement scientifique, anciennement traître ? Peu importe, c’est leur échec. La team Ombre bientôt ne sera plus et je vais m’enfuir, profiter de l’intervention de ces “ héros ” afin de vivre normalement ; dans les couloirs sombres et froids, malgré l’agitation partout dans la base suite à une violente explosion, je courais, Aïx contre moi, vers la sortie, la liberté.
Le jeune adolescent que je suis, à peine de 16 ans, avec son Pokémon, fuit en direction de son futur.
Finalement, je fus trouvé par un Professeur Pokémon. Ma ressemblance, mon regard similaire à celui de mon Zorua l'intriguait. Il me recueillit, me nourrit, m’habilla, me soigna. Mon oeil bleu était complètement démuni de vue, tout comme le gris d’Aïx. C’était le dernier vestige que nos corps n’avaient pas rejeté de leur expérience. Ils l’avaient simplement toléré comme quelque chose en plus, comme un simple membre inactif.
À cette époque, je n’arrivais pas à parler, je ne faisais plus confiance à personne. J’étais isolé, avec Aïx, le seul qui me comprenait. J’avais peur qu’on me touche, qu’on m’attrape, qu’on m’observe. Combien de fois cet homme a dû m’attacher pour s’assurer que j’allais bien ? Bien trop.
J’étais blessé, traumatisé et je n’étais pas le seul.
Aïx n’avait plus confiance envers les humains, pas plus que moi. Et si j’ai fini par m’adapter et faire confiance à cet homme, Aïx n’y arrivait pas. Si j’apprenais tout doucement à faire confiance et aider tout doucement, Aïx refusait catégoriquement de le faire, Aïx était persuadé que les humains étaient horribles. Je le savais, nous étions comme unis, je savais ce qu’il ressentait et je ne pouvais que le comprendre.
Je n’étais pas désintéressé du travail de celui qui m’a recueilli, bien au contraire, j’étais même très attiré par ses recherches. Doucement, il me montra qu’il était possible de faire confiance aux humains, qu’il était possible de faire confiance aux adultes. Il m’apprit beaucoup de sa profession, il me permit de retourner dans le domaine où j’étais censé vivre : la science Pokémon.
Mais elle n’était pas aussi négative que celle que j’avais pu apprendre, pas aussi abjecte et corrompue. Elle ne voulait pas faire souffrir les Pokémon, bien au contraire, elle tentait de les comprendre afin de mieux vivre avec eux.
À force d’apprendre avec lui, je finis par devenir son assistant. J’étais passionné, dévoué, il le voyait bien. Nous étudions avec Aïx plusieurs comportements de Pokémons, mais aussi les capacités à Aïx de s’adapter aux Pokémon autour de lui.
Tant qu’il est face à un autre Pokémon ou un être humain, celui-ci est capable de prendre son apparence. Ce n’était qu’une illusion physique capable de tromper l’oeil et les caméras. Sa capacité d’illusion était impressionnante, elle touchait le sexe, l’apparence, tout du pokémon, sauf un détail : l’oeil noisette.
Il avait perdu cette capacité de transformation totale à cause de l’expérience ; borgne comme moi, il n’était plus capable de camoufler cet oeil qui ne lui appartenait pas. Nous grandîmes assez vite.
Du jeune traumatisé de 16 ans, je devins un adulte, un assistant du Professeur Pokémon de 27 ans.
J’ai suffisamment appris à Rhode. Maintenant je me retrouve dans une impasse : la non présence des Pokémon Sauvages rendent la recherche bien plus compliquée. Comprendre les Pokémon et la science qui en découle, comprendre pourquoi Rhode est aussi peu peuplé de Pokémon, nous ne trouverons pas les réponses en Rhode. Il nous fallait partir, partir pour comprendre, aller dans de nouveaux horizons où les Pokémons Sauvages sont fréquents.
Mon maître professeur m’a alors appris qu’il était temps pour moi, dès lors que je m’étais posé ces questions, que je parte faire ma thèse. C’était une sorte d’examen pour devenir un Professeur Pokémon titulaire, je suppose : partir étudier dans une nouvelle région et écrire une thèse digne de ce nom.
Après avoir contacté un certain Professeur Baobab, je finis par être invité à me rendre en Lumiris. Cette région fertile était remplie d'énormément de Pokémon, venant de toutes les régions. C’était un très bon sujet d’examen : pourquoi les pokémons de toutes les régions s’y trouvent ? Comment s’adaptent-t-ils aux climats de l’île ?
J’avais d’ailleurs hâte d’étudier ceci et de montrer mes thèses au professeur Baobab. J’étais motivé, je voulais devenir un Professeur Pokémon, je voulais être aussi talentueux que l’était celui qui m’avait trouvé. Je voulais le devenir autant que mon nouveau maître d’apprentissage.
Partant avec Aïx en bâteau, je me devais d’aller à Nemerya afin de rencontrer mon nouveau maître d’apprentissage et de commencer pour le mieux mes études.