Jazz Ryan Nolan
Feat Touka Kirishima de Tokyo GhoulDescription de votre personnage
-Et vos névroses ? Vous me semblez un peu fatiguée.
"En fait on peut pas parler de névroses à ce stade. C'est trop affirmé. Les psys comme vous parle d'un trouble de l'anxiété sociale, voire de dépression. Je dirais plutôt que c'est juste le système qui ne convient pas. Il tourne autour de certaines choses et ce sont les puissants qui récoltent le fruit du succès. Les petites gens souffrent de ce qui régis notre monde : l'argent et les combats Pokémon. J'abjecte.
Quand j'étais môme on disait que je ressentais beaucoup de choses, mais avec ce que les psys appellent des troubles mentaux ou psychologiques, on souffre. Que font les gens normaux quand ils vont mal...? Ils voient des proches ou des amis. Moi j'peux pas... alors je fais comme je peux. J'ai découvert les doux effets de la morphine y a quelques années. Mais il y a quelques secrets pour ne pas devenir accro : seulement des cachets, un seul par jour. Ça fait deux lignes par jour, il faut jamais dépasser cette dose. J'ai des doses plus maigres en stocks, en cas de sevrage forcé. Mais la morphine ça calme trop, alors pour tenir je carbure à l'adrénaline en parallèle. Ma psy dit que je suis accro. Elle ne sait pas que j'ai repris ce fonctionnement.
J'analyse, j'observe. Détester la plupart des humains pousse à vouloir savoir qui on a dans son entourage, alors je hack les gens que je rencontre, je regarde qui ils sont vraiment quand ils sont sous couverts d'anonymat. J'ai horreur qu'on me touche, surtout si je connais pas la personne.
Le seul qui m'apaise c'est Octet. J'avais jamais eu de Pokémon, en fait, je m'étais jamais intéressé à eux, à part dans le cas de dénonciation de maltraitance ou de chose de ce genre. Mais avec lui, j'ai envie de faire des efforts. Surtout que le hasard a fait que je le récupère a mon arrivée à Lumiris.
- J'ai beaucoup travaillé ces derniers jours.
"Octet, c'est un peu ma rédemption. Je l'ai vu avec son maitre la première fois alors que ce dernier s'acharnait sur lui. Un homme dans la trentaine que j'ai abordé en lui demandant gentiment de me prêter son téléphone. L'homme, contrit d'avoir été pris en flagrant délit de maltraitance, cède. J'appelle mon second téléphone resté chez moi, c'était trop facile. J'efface son numéro et rends le téléphone.
Comme d'habitude je cherche des informations à partir de ce numéro et de mon algorithme. Il se révèle très facile à hacker et je trouve des preuves de maltraitances de Pokémon, qui lui ont tous été retiré. A partir de la localisation de son téléphone, j'obtiens rapidement le trajet qu'il fait avec son Rocabot.
Je n'ai eu qu'à l'intercepté le lendemain, lâchant dans la discussion des crimes autre que ceux commis. Il s'est inculqué tout seul. Alors j'ai demandé son Rocabot et il ne s’est pas fait prier, en e suppliant de pas appeler la police. Les types comme ça me révulsent. J'ai pris le chiot avec moi et je l'ai appelé Octet. Il était calme, alors je le laisse faire sa vie dans mon appart, il me suit quand je sors. J'essaie de ralentir les doses, pour lui...
L'ancien propriétaire ? La police l'attendait chez lui après un appel anonyme et il a été arrêté. "
- Il faut croire que non.
histoire
- On a très peu parlé de vos parents ces derniers temps, ressentez vous le besoin d’en parler ?
« En même temps je les ai pas vu depuis des siècles. Mon père pour des raisons évidentes, ma mère principalement parce que je suis fâchée contre elle. On vivait tous les trois à Unys, à Volucité, une petite vie de famille, mon père avait de l’argent, ma mère travaillait pour toucher une petite part. Puis on a diagnostiqué un cancer à mon père. Foutue maladie…. On était très proche, alors il m’a fait juré de rien dire à ma mère, pour pas la blesser disait-il. Mais il rentrait de plus en plus tard à cause des traitements, alors ma mère a cru qu’il la trompait. Sous la colère, j’ai tout avoué. Mon père m’en a voulu, il est mort fâché contre moi. Ma mère n’a pas digéré, alors elle s’est laissé aller. J’ai commencé à trainer dehors avec cette douleur d’un père mort et d’une mère absente, j’avais même pas quinze ans. »
- Non.
« On a fait une thérapie. Mais j’peux pas lui dire qu’aujourd’hui, je reconsomme. Elle n’a pas besoin de ça, je sais que son frère trompe sa femme et elle en souffre, alors qu’elle est pas concernée. Il lui raconte tout sur Facebook, y a rien de beau là dedans.
J’ai commencé à consommer j’avais seize ans, j’avais mal je voulais que ça s’arrête. A Volucité on trouve des revendeurs partout, mais rarement de la morphine comme j’en consomme. J'ai commencé à sérieusement hacker à ce moment, pour trouver les revendeurs. Mais mon fournisseur était un rat crevé, camé qui abusait de la plupart de ses revendeuses. Il avait beau être le seul dans son genre de cam, j'ai fini par le dénoncé. Il m'avait eut aussi, ça m'a appris à ne jamais faire un choix sous morphine.
Quand j’ai débarqué à Lumiris, mon nouveau patron m’a demandé à voir une psy, à cause de mes troubles sociaux. J’aime bien mon patron, il est assez peu dérangeant. C’est un manager avant tout, un homme marié, trois enfants et un Persian. Le schéma classique, très simple a hacker pour le gérant d’une boite de sécurité informatique.
J’ai rien dit aux gens, y a que Octet qui sait. Je masque les effets de la morphine avec de l’adrénaline, ça empêche la fatigue si on veut. Ils ont pas besoin de savoir »
- On dirait oui