Dusk Lumiris

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set a fire in my head - narcisse
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set in a fire in my head tonight


the house was awake,
the shadows and monsters
the hallways, they echoed and growned,
i sat alone in bed in the morning
i'm crying they're coming for me
I couldn't stand the person inside me
I turned all the mirrors around

Une main à attraper, c'était ce dont elle avait de besoin. Une main tendue à laquelle elle pouvait se raccrocher pour pouvoir respirer, enlever ce poids qui ne s'en allait pas. Une main tendue pour l'aider à sortir de la mer si sombre dans laquelle elle continuait de se noyer. Elle se noyait avec l'oxygène dans l'atmosphère. Elle ne s'en sortait pas, ne s'en sortirait jamais sans doute même. Elle avait cessé d'espérer, cessé de chercher la rédemption. Elle avait accepté la fatalité. Les deux yeux grands ouverts, fixés sur le plafond, elle pouvait sentir qu'elle était sur une pente descendante, qu'elle glissait vers les flammes de l'enfer. La descente semblait brusque, profonde. Et un mal de tête était déjà bien présent. Mais aujourd'hui, elle avait décidé d'aller explorer les Bois Hurlants. Elle avait même fait une demande sur le réseau Dusk pour savoir si quelqu'un voulait venir avec elle et une personne avait répondu par la positive. Alors elle se devait d'y aller, elle se devait de le faire.

Se lever. Parfois, c'était l'action la plus difficile de sa journée. Bouger, se mouvoir, se lever. Respirer. Vivre. Ou plutôt exister dans son cas, parce que Lys n'avait jamais su ce que vivre voulait dire, jamais su ce que ça signifiait. Elle était seulement parvenu à continuer de marcher sur cette terre, continuer de respirer et de parler, d'exister sans rien faire de plus. Le concept de vivre sa vie lui était inconnu, il lui échappait complètement, lui filait entre les doigts. Même s'il fallait le dire, elle aurait aimé en être capable. Quoique... actuellement, la seule chose qui lui semblait tentante, c'était de s'allonger sur un chemin de fer, et laisser un train lui passer sur le corps pour enfin mettre fin à l'existence qu'elle menait depuis bien trop longtemps. Une existence qui pesait lourd sur ses épaules et à laquelle elle avait maintes fois tenté d'y mettre fin. En vain. La preuve : elle était toujours là pour en attester, toujours bien présente pour pouvoir en parler. Sauf qu'elle ne le faisait pas. Dans cette maison, les habitants étaient au courant. Oui, Ellende et Lilith connaissaient le sombre background de leur colocataire avec la mort. Cette tendance à la braver, à la chercher, à vouloir se faire emporter n'était point inconnue.

Elle s'en voulait. Lys s'en voulait parce qu'elle imposait dans le coeur de ceux qui tenaient à elle une peur. Une peur imposante de la perdre. De ne pas pouvoir la sauver. Ne pas pouvoir l'aider. Ne pas pouvoir imposer un sourire et une lumière en elle qui pourrait lui donner assez d'énergie pour résister à l'appel de la faucheuse. L'éloigner de ses démons, des ombres qui l'entouraient, ne la laissaient pas. Soupir faible mourant sur des lèvres asséchés par un régime alimentaire bien trop peu diversifié et bien trop petit en terme de quantité. Son regard parcourut la pièce si impersonnelle possédant rien de plus que les meubles nécessaires, les jambes pendantes dans le vide alors qu'elle s'était assise sur le rebord du lit. Elle aurait pu resté ici des heures, à ne rien faire de plus que de regarder le vide, écouter les voix qui lançaient des mots au hasard, se perdre dans de sombres pensées, se perdre dans les chemins bien trop sinueux et obscurs de son âme. Mais elle n'avait pas le temps. Pas le temps de le faire. Elle voulait explorer les Bois Hurlants dont elle avait vaguement entendu parler en se promenant, elle voulait aller voir le monde autour d'elle. Elle voulait. Et en même temps, elle désirait s'enfermer dans cette chambre pour ne jamais en sortir, ne parler à personne, ne voir personne et ne même plus se voir elle-même.

Ne plus se croiser, ne plus apercevoir son reflet dans n'importe quelle surface réfléchissante. Tout simplement ne plus vivre avec sa propre personne parce qu'elle ne se supportait plus. Là, maintenant, elle avait comme seule envie de tout envoyer en l'air, tout envoyer se faire foutre, d'attraper les lames qui traînaient sur la table de chevet et de se les enfoncer dans le bras pour ne plus exister. Enfin de détruire le monde autour d'elle pour les entraîner dans sa chute, envie de faire du mal comme on lui en avait fait, envie de décharger l'électricité malsaine qui parcourait son être, et cette souffrance qui étreignait son coeur, sur ceux qui se trouvaient autour d'elle. Envie de démarrer une bataille, une engueulade, de laisser des traces de cette douleur si vile et pourtant si puissante qui la terrassait jour après jour. Un besoin terrible et irrépressible de ne pas être la seule à ressentir cette détresse, cette sensation mortelle qui empoisonnait ses veines. Un besoin de ne pas être la seule dans les limbes, entre la vie et la mort, incapable d'une véritable vie et pas assez bien pour que la Faucheuse prenne son âme. Mais elle ne pouvait infliger ça qu'à sa propre personne. Bien qu'il fallait le dire, elle démarrait au quart de tour dans cet état, elle cherchait les problèmes, et lorsqu'elle les avait, elle les amplifiait, elle posait une bombe et l'activait pour être emportée en même temps par l'explosion. Être un dommage collatéral également. Elle n'était plus capable de vivre dans son propre corps, et souhaitait qu'on puisse lui trouver un autre cerveau.  

Ce fut un grincement de la porte qui la fit violemment sursauter et la sortit des pensées qui envahissaient son esprit. Ses yeux bleus se posèrent sur la raison de cette brusque reconnexion avec la réalité qui se révélait être rien de moins que son Eevee, son tendre Pixel, sa béquille dans cette réalité bien trop difficile à supporter pour la jeune femme qui aimerait tellement s'envoler ou encore vivre sur une île déserte où personne ne pourrait lui adresser la parole et souhaiter être près d'elle. Où les êtres humains ne seraient pas. Où elle ne pourrait faire de mal qu'à sa propre personne justement, parce qu'elle ne voulait pas les blesser. Elle n'était pas fondamentalement méchante bien qu'elle pensait le contraire avec une certitude à laquelle elle s'accrochait. Lys avait cette fâcheuse tendance à chercher à se faire détester. Parce qu'il est toujours plus facile de chercher à quitter la vie quand personne ne tient à elle, plus facile de ne pas se sentir coupable d'abandonner quelqu'un sur cette pauvre terre. Plus facile oui. Mais elle n'était jamais parvenue à n'avoir aucune attache, aucun lien, que des êtres la détestant et souhaitant la voir morte. Non. Il y avait toujours au moins une personne pour qui elle comptait, quelqu'un qui espérait que son coeur ne cesse pas de battre, que ses poumons continuent d'assumer leur rôle. Toujours au moins un esprit sur cette terre qui souhaitait pouvoir encore lui parler et c'était difficile à accepter, difficile assumer.

Elle secoua la tête et laissa un énième soupir venir s'échapper de sa gorge et filer entre ses lèvres entre-ouvertes. Elle prit Pixel dans ses bras et le serra fort. Elle avait besoin de ce Pokémon, besoin de lui plus que tout. Elle se demandait très souvent ce qu'elle serait aujourd'hui si elle n'était pas tombé sur lui et sans doute qu'elle serait devenue encore plus folle, elle serait tombée dans un autre monde totalement, et elle ne serait pas celle qu'elle est aujourd'hui non. Elle serait une folle meurtrière ou justement, un corps en décomposition. Pixel posa sa tête sur l'épaule de sa maîtresse et se laissa aller à cette étreinte sans chercher à s'en dégager. Il était toujours présent lorsqu'elle avait besoin de ce contact rassurant et ne cherchait jamais à aller ailleurs, sortir de ses bras, il comprenait qu'elle ait besoin de le sentir contre elle. Il comprenait. Elle finit par le déposer sur le lit et lui dire qu'elle devait se préparer parce qu'ils allaient à la découverte des Bois Hurlants. Il la regarda et hocha la tête avec vigueur. L'idée d'une expédition semblait tout particulièrement plaire au petit Eevee qui était bien prêt à se promener partout. Il avait toujours eu beaucoup d'énergie à revendre, toujours eu un désir débordant d'aller partout, d'explorer, d'apprendre et découvrir de nouveaux lieux. Elle pouvait le dire, Pixel était très curieux et elle trouvait amusant de le voir aller quand il n'y avait pas grand monde.

Sancoki fit alors éruption dans la chambre et elle se leva pour aller lui parler, et lui donner quelques caresses. C'était différent de caresser le pelage d'un Eevee, mais ça n'empêchait pas que la jeune femme ait beaucoup d'amour à donner et qu'elle ne faisait pas de distinction selon le pokémon à qui elle le donnait. Aly semblait content de recevoir de l'attention et elle passa plusieurs minutes à s'en occuper avant de sortir de la chambre, prendre de la nourriture dans l'armoire et renouveler l'eau des bols. Ils pouvaient donc, maintenant, alors se nourrir. Pixel se précipita sur son bol et de même pour Aly. En attendant qu'ils aient fini de manger, Lys alla s'habiller et enfila sa veste grise préférée qu'elle portait toujours et prit un petit sac qu'elle emportait toujours avec elle. Elle ferma les yeux quelques secondes, prit son courage à deux mains et mit ses écouteurs pour pouvoir affronter le monde extérieur avec de la musique qui l'aidait toujours. C'était si épuisant. Épuisant d'avoir peur. Peur en permanence. Peur des autres, peur d'elle-même. Peur de mal faire, peur de dire quelque chose qu'il ne fallait pas. Peur pour les autres. Parce qu'Ellende et Lilith affrontaient également leurs propres démons. Peur de ne jamais être la hauteur pour quoi que ce soit. Pour ce refuge. Incertaine. Hésitante. Elle était épuisée d'être elle-même.

Elle se détestait. C'était tout aussi simple. Elle se détestait plus que tout. Se détestait d'être aussi faible, d'être aussi défaitiste, se détestait d'être instable et violente, et être incapable de se contrôler. Incapable de faire autre chose que finir toujours par décevoir d'une façon ou d'une autre ceux à qui elle tenait. Incapable de faire autre chose que de finir toujours par les détruire. Les blesser. Les faire saigner intérieurement ou encore les faire pleurer. Elle se détestait. Elle se détestait tellement. Pour sa lâcheté. Pour sa souffrance. Pour ses désirs sombres. Pour ce qui faisait d'elle qui elle était, pour ses démons et ses comportements. Oh oui, elle était la personne dans ce monde qu'elle détestait le plus. Et toute cette haine était transposée sur son corps, et lorsque la haine atteignait des pics bien trop hauts, l'hystérie et la perte de contrôle venaient s'immiscer dans sa vie. Elle ne pouvait pas faire autrement. Elle n'avait jamais été en mesure de se contrôler, jamais en mesure de changer qui elle était, elle était prise avec ça pour le reste de sa vie tout simplement.

Lys finit par atteindre l'arrêt de bus puis prit ce fameux bus pour se rendre jusqu'à celui le plus près du Bois Hurlants. Elle sortit du bus, avec son Eevee dans sur sa tête et Sancoki dans sa pokéball, dans le petit sac qu'elle avait. Parce que clairement, même si elle adorait Aly, il était impossible à transporter dans ses bras, pesant bien trop et étant bien trop lent pour qu'elle puisse lui demander de la suivre à terre. Elle serait arrivée deux heures en retard par rapport à l'heure fixée avec celui qui avait répondu à sa demande sur le réseau. Elle sourit doucement en s'imaginant Sancoki la suivre et être rapidement totalement à la traîne. C'était une situation bien amusante dans son esprit, mais elle se doutait bien que face à la sensibilité du pokémon concernée, ce ne serait aucunement, pour lui, quelque chose d'appréciable. Au contraire, Aly risquerait de se mettre à pleurer et ça fendrait le coeur de la maîtresse. Elle était si heureuse que le Sancoki ait décidé de la suivre, c'était doux et agréable. Il l'avait choisi face à la liberté et les habitats naturels.

Finalement arrivée à l'entrée du Bois Hurlant, Lys se posa légèrement en retrait au cas où il y aurait quelques personnes voulant passer. Mauvaise expérience. Elle n'avait pas envie de faire face à des personnes pressées qui ne voulaient pas attendre et incapable de la moindre pauvre petite marque de politesse. Alors, elle restait de côté. Narcisse, si sa mémoire était bonne. Tel était le nom de celui qui avait gentiment accepté de venir observer les bois avec elle. Comme elle n'était pas du coin, elle n'osait pas y aller seule et elle avait lancé un appel à l'aide pour que quelqu'un vienne l'accompagner et diminuer la possibilité de se perdre. Une âme charitable s'était manifestée. C'était maintenant le temps d'attendre légèrement. Elle posa la tête contre l'arbre et sourit doucement. Elle avait quand même hâte et pourtant, l'envie de pleurer ne s'en allait pas.

i jump at the slightest sound
i'm well acquainted with villians that live in my beds
they beg me to write them so they never die when
i'm dead

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Demons in the night.

Feat Lys

Il n'aura suffit que de quelques mots.

Lorsqu'on y songe, nos pires faiblesses, nos pires craintes, ce sont nos démons. De veines choses, des pensées négatives, néfastes, personnification de la souffrances, qui restent coincés pour toujours en nous. Que nous finissons par oublier, par laisser de coté. De laisser tel une graine, ne cessant jamais de germer et de grandir, encore et encore, jusqu'à ce que l'on se souvienne de son existance. On rêve de les oublier, de leurs dire adieux pour ne plus jamais avoir affaire à eux. Mais si tout était aussi simple.... Non, rien n'a jamais été aussi simple.

J'étais chez moi à ce moment là, m'accordant une journée de repos après mes quelques péripéties. Rien de bien dramatiques, quelques balades ocasionnelles et un retour au bercail un peu précipités, où j'ai pu passer un excellent moment avec mon colocataire. Des moments brefs mais que j'apprécie tout particulièrement.
Mais, comme l'éternel impatient qui n'arrive pas a rester sans rien faire que je suis, mes yeux se sont arrêté sur le Réseau Dusk. Parmi la section boutique, où j'ai fais quelques achats, parmi la section communication. De nombreuses annonces y étaient présentés, des simples comme des plus farfelues. J'ai passé un moment, jusqu'à en voir une qui eu l'effet d'une dague, transperçant mon coeur.

Une jeune femme, souhaitant de l'aide pour une capture aux Bois Hurlants.

En soit, l'annonce n'avait rien de particulier. Nombreux sont les dresseurs souhaitant être accompagné pour leurs premières expériences. Mais.. Pourquoi ses lieux, en particulier ?

Addicted to you.

Ce qui dormait alors en toi se réveilla doucement, venant te murmurer quelques mots à l'oreille, te couler sous une myriades de caresses incendiant ta peau.. Tu haissais ses lieux, de tout ton coeur, de tout ton âme.  
Les Bois Hurlants sont la demeure du Diable. En cette forêt, les songes s'animent, les traumas prennant la forme de ce qui repose au plus profond de nous. Si si perdre est un jeu d'enfant pour qui, s'éloigne du sentier, les spectres qui hantent ses lieux se plaisent à jouer avec les sentiments. Combien, ô, combien de fois y ai-je vu la manifestation de mes pires cauchemars ? Combien de fois la peur a t-elle paralysé mes sens ?

Et combien de fois, encore, vais-je la voir ?

Ces lieux ne m'ont jamais attiré que des ennuis, et pourtant, me voilà à y répondre positivement. Est-ce pas gentilesse ? Par égoïsme, à vouloir me sentir misérable à nouveau ? Je n'ai pas envie de le savoir. Je pense.. Juste avoir envie d'en finir, avec mes démons. Avec ce chaos dans mon coeur. Nous en avons tous un, et lorsque l'on peux se donner l’occasion de l’éradiquer, il faut s'en donner les moyens, n'est ce pas ?

Armé de mon courage, de mon sac et de quelques unes de mes pokéballs, j'ai donc pris la route jusqu'au Nord de la Région, à l'orée des Bois Hurlants.

"M'y voilà.. J'ai un peu d'avance il semblerait."

Le bus s'était arrêté là mais personne d'autre n'en sorti. Digne d'un début de film d'horreur, voilà qu'attend le tragique destin de notre lamentable héros. Et.. Perdu, je le fus rapidement. Mon regard se jeta sur ses bois sombres et inquiétant, sans que je ne puisse en retirer les yeux. A la recherche d'une réponse, d'un démon, de quelque chose d'obscur qui serait en éventuel mouvement, mais rien. Tout était calme. Il faisait jour.

Je restais là de longues minutes, sans apercevoir que la jeune femme ayant postée l'annonce était déja arrivé. Allez, Narcisse. Reprends toi. Tu es là pour elle, pour l'aider, non pas pour l'inquiéter encore plus. L'expérience pour elle , doit être suffisamment traumatisante en l'instant, il est mal venue de l'inquiéter davantage.

Il y avait une personne un peu en retrait dans le bus qui venait d'arriver. Une jeune femme, chevelure d'ivoire. Etait-elle la personne qui avait posté l'annonce ? Elle n'avait pas donné de descriptif.. Tant pis, allons-y gaiement.

"Excusez-moi, vous êtes bien.. Lys ? Bonjour, je m'appelle Narcisse, je suis celui qui a répondu à l'annonce !"

Mon sourire était sincère, je n'avais pas dans l'optique de la rendre plus mal-à-l'aise encore. Je ne savais pas grand chose d'elle et ce n'était décidement pas le moment pour faire parler de son passé ou quoique ce soit.
On était là pour elle, pas pour moi.
@Modé xxx !
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