"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Elle avait envie de nouvelles aventures. Depuis son arrivée à Lumiris, Charlie avait passé plus de temps à s'occuper de ses affaires professionnelles qu'à découvrir cette merveilleuse région. Oui, Lumiris était une région magnifique à ses yeux. Car celle-ci lui permettait de prendre un nouveau départ, de tout reprendre à zéro, sans que personne ne la connaisse, et surtout ne connaisse son vécu, ce qu'elle avait fait. Et puis, dans tous les cas, elle n'aurait pas pu rester à Alola, ses affaires auraient coulées. Or, elle avait besoin de d'argent pour vivre, comme tout être-humain. Qui ne dirait pas oui lorsqu'une telle chance, une telle opportunité lui est proposée ? Charlie, elle, avait sauté sur l'occasion. Alors oui, Lumiris était la région parfaite.
Alors, en ce jour merveilleusement bien ensoleillé, c'était l'occasion d'aller se promener un peu. La jeune femme avait récemment entendu parler d'une ville de nom de Sunyra, très raccord avec l'environnement. Elle s'était donc dit qu'elle pourrait peut-être y découvrir de nouvelles fleurs à rajouter à son catalogue du magasin. Et puis, pour une fois, Héllébore semblait enthousiaste à l'idée de sortir. Mon dieu que c'est étonnant ! Charlie et son Pokémon étaient donc partis prendre le bus en direction de la fameuse ville. Cette nouvelle aventure la rendait si joyeuse, que cela en exaspérait même son Pokémon. D'ailleurs, étrangement surtout, le petit far furet s'était tenu correctement dans le bus, et n'avait pas cherché à embêter qui que ce soit. Peut-être ne voulait-il pas attirer d'ennuis à sa dresseuse qui était de très bonne humeur ? Enfin, elle fut ravie de voir que Héllébore pouvait faire des efforts en terme de comportement.
Ils leur fallut une bonne heure de bus avant d'arriver à Sunyra. Charlie sortit ses lunettes de soleil, et les posa sur son nez, tout en gardant le même air émerveillée qu'elle avait eut en descendant du véhicule. Des arbres, des plantes, des fleurs, et une ville qui semblaient tous parfaitement cohabiter. Que demander de plus ? Oui, notre belle Charlie était aux anges. "Allez Héllébore, vient on va grignoter quelque chose !" Elle avait prit la patte du Pokémon, et l'avait entrainé dans les rues principales. Le farfuret avait opté pour air blasé, pourtant, son humeur changea lorsque Charlie lui commanda une énorme baie. "Ahah, je savais que ça allait te plaire !" Puis ils se posèrent sur la terrasse d'un bar-restaurant. Quant à elle, elle se commanda une bonne salade, accompagné d'un soda. Elle voulait bien faire attention à sa ligne, mais bon, il y avait des limites.
Puis, durant le début de l'après-midi, la jolie jeune fille parcourut les ruelles de Sunyra, admirant surtout les magasins de fleurs. Wahou, il y en a pleins que je ne connaissais pas ! Mais une envie bien précise lui titillait l'esprit. Quite à découvrir les fleurs de Lumiris, autant aller les trouver en pleine nature. Donc, après avoir grossièrement visité la ville, Charlie et Héllébore sortirent de l'enceinte de la ville, en direction de la périphérie, en pleine végétation. Ils empruntèrent une petite route sinueuse à pied. Et, alors que tout deux s'apprêtaient à emprunter un chemin de terre pour s'enfoncer dans les bois, un énorme bruit résonna, faisant s'envoler quelques roucool au passage. La jeune fille et son Pokémon se regardèrent droit dans les yeux, firent un hochement de tête (pas très enthousiaste pour le Pokémon), puis ils se dirigèrent en courant vers la source du choc.
Deux voitures venaient de se percuter, violemment. De la fumée sortait de sous les capots, et des gémissement à faire froid dans le dos se faisaient entendre. Ni une ni deux, Charlie ne réfléchit pas : elle fonça droit vers la voiture la plus proche d'elle. Dedans, se trouvait une femme au volant, et un enfant à l'arrière. Puis elle alla voir rapidement dans l'autre : un homme au volant, et probablement sa compagne à côté de lui. Tous semblaient en état de choc, mais tous étaient vivants. Ce qui inquiétait Charlie, c'était la fumée qui commençait à devenir de plus en plus noire. Les moteurs sont en train de chauffer, ça va probablement exploser, il faut les sortir de là ! Si seulement Héllébore connaissait des attaques de type glace, il aurait pu refroidir les moteurs. Mais ce n'était pas le cas, et il allait falloir faire vite. Charlie se dirigea vers la femme et son enfant. Les portières étaient bloquées, et la femme semblait en véritable état de choc. L'enfant, quant à lui, pleurait toutes les larmes de son corps.
"-Ca va aller, je vais vous sortir de là !"
Réfléchis Charlie, réfléchis. Soudain, au loin, elle perçut une silhouette. Bongo, justement ce qu'il me fallait.
"-Eh toi, là-bas ! Ils faut vite sortir ces personnes de leurs voitures, est-ce que tu peux m'aider ?" Avait-elle hurlé, sa question résonnant plutôt comme un ordre.
Ah... Je me souviens de ce jours-là... C'était une journée des plus banales. Toujours dans mon van pour arriver sur le premier site de fouille. Le temps était clair et la route semblait s'étendre à l'infinie. Cependant, je pouvait voir la ville de Sunyra, au loin et cela me rassurer. Plus qu'une ville et j'arrivais enfin à ma destination finale ! Mais bon, bien évidemment, on ne peut pas être tranquille quand on recherche le passé. Il faut toujours que l'on se fasse suivre. Je n'arrive toujours pas à croire qu'ils m'avaient retrouvé si tôt. Ou peut-être que l'une des trois personnes dans cet accident avait eu affaire à eux et ne les avait pas respecté. Je n'en sais rien, même aujourd'hui.
Bref, qu'est ce qui se passa ? Et bien, d'abord, j’entendis un coup de feu, que je prit pour un pneu qui venait d'éclater. Je peux vous assurer, ses sons sont très similaires. Mais ce qui m'étona, c'est qu'un deuxième bruit de pneu éclaté ce fit entendre, bien plus proche... en fait, c'était sur la voix parallèle à la mienne. La voiture allant dans le sens opposé de moi braqua soudain vers moi, sauf que j’eus le temps de réagir et d'accélérer. J’eus la possibilité de l'évité, mais l'automobiliste derrière moi, non. Il eu un gros crash et je compris très vite que là, c'était la merde. Mutius était encore dans sa pokéball, à cause d'un malaise qu'il avait fait un peu plus tôt, donc autant évité de la jouer héros stupide. Je fis un dérapage tout en freinant, sortie mon téléphone, et j’appelai les secours. et c'est lorsque j’eus fini de leur indiquait notre position que je sentit l'odeur de la fumée.
Je sortie de mon van pour voir une colonne de fumée s’ériger. Et puis les odeurs : du plastic ainsi que du métal brulé, mais surtout ces bruit électrique dans le feu... Un court-circuit ! A n'importe quel moment, une combustion spontanée pouvait se produire si l'électricité touché le carburant ou l'huile moteur ! Ni une ni deux, je me mis à courir pour arriver sur les lieux de l'accident. Mais avant ça, j’entends la voix d'une femme qui semble m'interpeller. Mais je n'ai pas vraiment le temps de lui répondre : d'abord s'occuper des gens puis après je verrais pour le reste !
Mutius ! On arrête de Dormir !
Faisant sortir le gringolem de sa boule, il montra, comme à son habitude, son intelligence en se jetant sur la voiture et en forçant la porte. Je l'aider, bien que j'avais plus de mal, car la porte commençait vraiment à chauffer. Mais, la force de Mutius suffit à éventré l'habitacle ou se trouvé les deux pauvre gens. J'aidais alors la compagne du conducteur à sortir. Mais on avait dut trop forcé avec Mutius, parce que ce que je craignais était en train d'arrivé : l'huile bouillante se mélangé avec l'eau les autres fluides du moteur se qui créa des crépitement d'huile chaude. Mais je le remarqué bien trop tard, en sortant l'homme de la voiture. Car soudain, une goute d'huile chaude tomba sur mon bras, me brulant la chair en dessous. Je fis mine que tout allez bien, malgré que l'homme avait bien vue ma blessure et je mit juste un petit coup à l'endroit où ma chair avais été brulait pur enlever l'huile. L’adrénaline courrait dans mes veine vue que je savait que la combustion spontané pouvait arriver à tout instant, dons la douleur n'arriva pas de suite.
Je réussit à sortir les deux adultes hors de leur voitures, tout sourire pour les rassurer. Je vit que la femme qui m'avait interpelé avait fait de même. Et juste à temps pour les secours ! Ils récupérèrent les quatre blessés avant de me questionné. Mais lorsque je fit référence un pneu crevé, les pompiers me dirent qu'une voiture avait perdue une roue, et que j'avais dut mal entendre. Voyant par moi-même ce fait, je ne cherchait pas vraiment à comprendre. Je garait mon van au bord de la route et lorsque les policier eurent finie leur rapport, il me conseillèrent de laisser mon van ici pour la journée, le temps qu'il puisse s'occuper des véhicules et pour nettoyer les quelques dégâts. Par chance, j'avais put garer mon van sur un petit chemin de terre menant à une propriété privé. Les propriétaires, deux petit vieux barbue, qui ne purent s’empêcher de faire une blague sur le fait que j soit robocop, n'y virent aucun inconvénient sachant ce que j'avais fait, et me proposèrent même de rester. Enfin... Ils nous proposèrent de rester, moi et ma compagne... Oui, pour eux, j'avais une relation avec la jeune femme qui avait aider l'autre voiture. Je leur expliquer vite fait la situation mais vue que leur offre tenait malgré tout, et bien je me décidait d'aller prévenir l'héroïne du jour.
En arrivant devant elle, je lui fit un salut de la main et m'approchait d'elle, mettant moi bien en évidence, malgré moi, ma brulure au bras.
Hey ! Bien joué tout à l'heure ! C'était limite ! Ça fait plaisir de savoir qu'on est pas seul a aider dans ces situation là ! Juste, je viens pour te prévenir que le petit couple là, il veulent bien nous héberger, si jamais tu as toi aussi un problème de transport à cause de l'accident
Comme d'habitude, j'ignorais l'utilisation du vouvoiement. Ah quoi bon l'utiliser, ça fait vieillir. Puis, comme si je venais de découvrir du pétrole, je la refixait et tandis ma main :
Je me suis pas présenté ! Travis Saint ! Enchanté de te rencontrer... euh... C'est quoi ton nom ?
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Charlie faisait du mieux qu'elle pouvait. Elle tirait tant bien que mal sur la portière bloquée. Mais elle ne voulait pas bouger, pas même d'un centimètre. Heureusement, Héllébore si était mis lui aussi, mais sur la portière arrière. Il réussit d'ailleurs à l'ouvrir. Charlie se précipita alors pour sortir l'enfant qui continuait toujours de pleurer. Elle le porta, et le posa de l'autre côté de la route. "Ne bouge surtout pas, je reviens très vite, je vais aider ta maman, d'accord ?" De nouveau, cela sonnait plus comme un ordre plutôt qu'une question. Elle aurait bien demandé à son farfuret de rester avec lui, mais elle avait vraiment besoin de son aide pour ouvrir la porte de la mère, qui semblait toujours sous le choc et incapable de bouger. Héllébore avait alors eu l'intelligence de se faufiler dans la voiture, et d'ouvrir la portière de l'intérieur. La portière s'était enfin ouverte. Charlie avait alors pu sortir cette femme, et l'amener, tant bien que mal tout de même, auprès de l'enfant qui n'avait cessé de pleurer. Enfin, c'était une bonne chose de faite.
Les secours étaient ensuite arrivés rapidement. La police avait d'abord interrogée l'homme qui avait réussi à sortir le couple de l'autre voiture, puis ils étaient ensuite allé la voir afin de lui poser des questions. Comme si elle avait vu ce qu'il s'était passé par exemple. Mais elle n'avait rien vu. Juste les dégâts causés. Et, heureusement, il semblait qu'elle était arrivée à temps. Puis le fameux bonhomme qui était lui aussi intervenu s'approcha de Charlie, tout en lui faisant un signe de main. Pour réponse, elle lui adressa un sourire. En effet, heureusement que lui aussi était venu aider, car Héllébore et elle n'auraient peut-être pas eu le temps de sortir. Puis, lorsqu'il parla de la proposition que le couple avait faite, Charlie les regarda, et leur sourit, avant de reporter son attention, sur le dénommer Travis.
"-Enchantée, moi c'est Charlie, Charlie Miller. En effet, c'est bien de savoir qu'on peut compter sur d'autres personnes ! A vrai dire, si ton Pokémon et toi n'étiez pas arrivés, je ne sais pas si Héllébore et moi nous aurions pu sortir tout le monde à temps... Enfin, nous les avons sauvés, voilà une bonne chose de faite !" Avait-elle lancé avec un petit sourire. "Quand à la proposition de ce jeune couple, c'est très gentil de leur part, mais, à vrai dire... J'étais venu par ici pour voir si je pouvais découvrir de nouveaux types de fleurs. Et puis, il vaut peut-être mieux que mon Pokémon ne s'approche pas trop d'eux parce que... Héllébore, arrête revient ici !"
Le farfuret s'était approché dangereusement, trop dangereusement de l'enfant à qui les pompiers avaient donné une sucette. Le regard pétillant, rempli de malice, Héllébore avait pour idée de la lui voler bien entendu. Sans attendre, Charlie, s'élança vers lui, et l'attrapa alors qu'il tendait la patte pour attraper le bonbon. Puis elle revint vers Travis, le Pokémon remuant des ses bras, vraiment pas content.
"-Et toi, qu'est-ce que tu comptes faire ? On peut peut-être aller boire un petit quelque chose à Sunyra si tu veux, histoire de se changer les idées ? Héllébore arrête, ou je te remet dans ta Pokéball, pigé ?"
Il n'arrêtait pas de gigoter, et en plus maintenant il regarder Travis avec un regard noir. Charlie était exaspérée, mais la situation l'a fit doucement rire.
Lorsque j’eus finit de me présenter, elle se présenta en retour. Charlie, de son prénom, semblait assez heureuse d'avoir put compter sur moi lors de l'accident. Il y avait quelque chose de paradoxal chez elle. Rien qu'avec cette interaction, je pouvais le sentir. Sa manière de faire, son regard qui ne semblait pas réellement croisé le mien, cette douceur qui semblait être au dessus d'autre chose. je ne pouvais que le sentir, même pas le deviner. Mais mes réflexions furent de courte durée car, tandis qu'elle refusa poliment la demande des petits vieux, son pokémon se dirigea vers le pauvre enfant, dans l'intention de lui volé sa sucrerie. J'observais donc assez silencieusement cette scène qui était digne d'une mère qui essayait d'empêcher son enfant de s'attirer des ennuies. J’eus un petit sourire et quand elle revint, j’écoutais sa proposition avec une oreille attentive. Je dois avouer, je ne suis pas habituer à être invité à boire par les femmes, surtout pas une femme si jeune. Et puis, en général, on me demande toujours ce qu'est ce masque, donc bon, j'avoue que apprécier cette proposition spontané.
C'est vrai qu'on mérite bien ça ! Et puis nos pokémon on fait du beau travail, il mérite aussi compensation ! Vue le caractère de ton pokémon... Mu... Mutius ! Sale gredin !
Arrivant de manière nonchalante, le gringolem avait dans sa main un gros pokébloc amer et un pokébloc acide à moitié manger. Je transporte toujours des pokébloc de chaque type pour pourvoir rassurer les pokémons sur ma route si jamais j'en croise des blesser ou autre. Le ventre est le langage universel après tout !
Rah ! Je sais que tu le mérites, mais si je te le donne pas, c'est plus un récompense... Ah la la.
Je frottais fortement mon poing sur sa tête, étant la seule manière pour qu'il est l'impression qu'on lui ébouriffe ses cheveux inexistant puis il croisa les bras prenant un regard fiers. Il me tandis ensuite le pokébloc amer que je laissais de manière élégante vers le farfuret, ayant compris qu'il était peu commode
Pas besoin de me faire des yeux comme ça, je vais pas te manger !
Je lui sourit puis je reconcentrait mon attention vers Charlie :
Vue que je vais devoir rester ici un moment, Je préférerais passer mon temps avec une belle femme comme toi que tout seul dans mon van ! J'accepte volontiers ta proposition.
C'est à ce moment que je me posais cette question... Pourquoi avais-je accepté sa proposition ? Parce que j'aurais put très bien m'occupé autrement, j'avais des choses plus importante à faire que suivre une personne dans un bar.
Mutius, tu viens ?
Ou peut-être que je voulais en savoir plus sur elle, sur la zone d'ombre qu'elle cachait.
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Le couple était alors venu les remercier, puis était parti, raccompagné par les gendarmes. Quant à la mère, elle fut conduite à l'hôpital pour quelques examens. Elle semblait avoir des blessures, mais également un choc psychologique. Il fallait donc sûrement qu'elle voit des médecins, et surtout un psychologue. Cette pauvre femme était tellement chamboulée par ce qu'il venait de se produire qu'elle avait fini par s'effondrer en larmes dans le véhicule des pompiers. Cela avait serré le coeur de Charlie, de la voir dans cet état, désespérée, perdue, troublée. Son enfant avait été également amené avec elle, bien que lui ne semblait rien avoir. La jeune femme les avait alors regardé s'éloigner, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus les voir, tout en écoutant ce que lui disait Travis. Une fois hors de son champ de vision, elle avait de nouveau tourné la tête vers l'homme en face d'elle. Héllébore avait arrêté de s'agiter, mais il continuait toujours de la fixer, avec un regard plus noir que jamais. Si par malheur elle venait à le lâcher, ce serait probablement la catastrophe.
"-Oh je suis désolée qu'il se comporte ainsi, il est comme ça depuis que je l'ai ! Hein Héllébore, mais soit gentil pour une fois roh." Avait-elle dit en lui donnant une petite tape sur la tête, ce à quoi il répondit en lui tirant la langue. "Je pense surtout qu'il est trop protecteur avec moi, parce qu'il m'aime trop hein Héllé ?" Avait-elle dit en riant, le farfuret se débattant de nouveau pour qu'elle le lâche.
Mais elle le serra encore plus fort dans ses bras, pour qu'il ne puisse pas s'enfuir. Elle voulait éviter de nouvelles catastrophes, or son farfuret en était le maître. Oh, non pas parce qu'il était maladroit, loin de là. Mais parce qu'il aimait créer la discorde. Il aimait se battre. D'ailleurs, que ce soit contre Pokémon ou même contre un être humain. il n'avait peur de rien, et cherchait le fight en tout temps. Parfois, il avait même tendance à être méchant. Mais il savait aussi se retenir, pour Charlie, ou bien quand elle le lui ordonnait. Elle lui laissait beaucoup le champ libre, bien qu'elle savait que ce Pokémon pouvait créer bon nombres de problèmes. Elle lui accordait sa confiance. Et Héllébore le comprenait. La jeune femme espérait que par ce moyen, cela lui permettrait de se calmer un peu. Enfin, il garderait probablement cette part de lui à tout jamais.
"-Dans ce cas, je reporte mon expédition à demain. Et bien allons-y, c'est par là-bas. On devrait y être d'ici une quinzaine de minutes à pieds. Héllé arrête de gigoter !" avait-elle dit tout en commençant à marcher.
Oh, ça ne la dérangeait pas de marcher, bien au contraire. Cela lui permettait de garder la forme. Enfin, elle bougeait déjà bien assez pour ça. Disons qu'elle avait de quoi faire. Tandis qu'ils s'étaient éloignés, ils croisèrent les dépanneuses, qui allaient très certainement récupérer les deux voitures accidentées. En réalité, cela ne l'a dérangeait pas vraiment de reporter son aventure dans les bois de Sunyra, à la recherche de nouvelles plantes. Ca, elle avait tout le temps de le faire une autre fois. Tandis qu'aider les autres, cela se faisait sur le moment, et en général les occasions ne se représentaient pas deux fois.
"-Et du coup tu es de Sunyra, ou tu viens d'autre part ?" Avait-elle demandé, tout en observant un Chenipan ramper en direction des bois.
Malgrès mon cadeau, le pokémon de Charlie semblait toujours vouloir en découdre. Une vraie tête brulé. Mais bon, j’avais vue pire... Et tandis que je me concentrai sur le pokémon, je vit que Charlie observait les blessé. J'avais confiance en ces gens les prenant avec eux. Mais plus j’observai Charlie plus je sentais une espèce de malaise monté en moi. J'avais l'impression de voir quelque chose qui contrastait beaucoup avec ce qu'elle montrait d'elle. Il y avait une dissonance que je ne parvenais pas à atteindre. Elle me sortit de mes réflexions en m'expliquant un peu plus comment était son pokémon.
C'est sur qu'il a l'air de tenir à toi ! Peut-être un peu trop, mais bon qui suis-je pour juger, Mutius et moi on est comme les deux doigts de la main.
Puis, entendant mon acquiescement pour son plan de passage au bar, elle sembla assez enjoué, malgré le caractère de son pokémon.
Donc, je la suivit, tranquillement, Mutius suivant nos pas, je continuait à m'avancer en me concentrant sur elle. Je voulais comprendre cet étrange sentiment qu'elle m'inspirait. Comme s'il me manquait un sens pour la voir entière... Puis, regardant sur le côté, elle me demanda ma provenance, me sortant à nouveau de mes réflexions.
Et non ! Je suis un gars de Sinnoh ! Mais je suis pas frileux, je le jure !
Je rit un peu, sincèrement, mais j’oubliai de lui renvoyais la question. A la place, je marchait à ses côté, l'observant avec mon masque, donc en gardant mon "regard" droit devant. Je pouvais toujours sentir le regard noir du farfuret. Je fut un peu silencieux, mais j'en avais marre de ne pas la comprendre. Je courut un peu pour être devant elle puis je me stoppais.
Ne bouge pas s'il te plait, ce serait pas long !
Je réussit à plonger un tout petit moment mon regard dans le sien. Et je put y voir quelque chose de sombre derrière sa douceur. J'en était sûr, ça ne m'étonnait pas vraiment. Je me sentais mal parce que je venais un peu d'envahir l'intimité de son âme, mais je voulais absolument savoir. J'avoue, je me sentait un peu con d'avoir fait ça.
Euh... Tu viens d'où toAAAAAH !
Dans ma confusion, j'avais caresser de ma main la zone de mon qui avait était touché par l'huile chaude et je me rendis alors compte que j'avais une belle trace sur le bras.
C'est rien ! Juste une égratignure !
Oui, j'en était arrivé à sortir un de ces clichés ! Mais bon, Mutius resta calme, indiquant que je n'avais pas vraiment à m'en faire, même si bon, ça faisait quand même mal...
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Elle n'aurait su dire dire si le Pokémon l'aimait vraiment en réalité. C'était une chose qu'elle gardait au fond d'elle, une peur enfouie. Car il lui montrait bien de l'affection souvent. Il l'aidait aussi, pour tout et n'importe quoi. Mais, ne se sentait-il pas seulement redevable ? Se sentait-il obligé de faire tout ça ? Leurs caractères étaient différents après tout, mais très proches à la fois. Finalement, c'était très particulier ce qui les reliait. Un lien complexe, et dont il serait probablement impossible d'identifier la nature, et tout ce qui s'en suivait. Elle secoua la tête pour oublier cette vilaine pensée qui avait envahie son esprit quelques secondes durant. Non, il l'aimait, c'était certain. Sinon, tout ça ne rimerait à rien. Tout ce qui comptait, c'était qu'elle aimait Héllébore, et que c'était réciproque. Rien n'était plus beau que l'amour unissant un dresseur et son Pokémon.
Elle fut d'ailleurs surprise lorsque Travis fit quelques pas plus rapides, et qu'il lui demanda de s'arrêter. Ce qu'elle fit, sans vraiment trop comprendre. Elle le regardait d'un air interrogateur. Et elle sentait que Héllébore, que la situation semblait agacer, commençait à remuer de plus en plus, et à grogner. Elle essayait de le calmer, mais elle n'y m'était pas tout son attention, car elle avait l'impression que l'homme en face d'elle était en train de la regarder dans les yeux. De la fixer même. Elle plissa légèrement les yeux. Drôle de façon de faire s'était-elle dit. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il cherchait à faire exactement. Et elle allait d'ailleurs lui demander, mais il fut plus rapide, et il prit la parole avant elle. Parole qui se transforma en un espèce de cri sur la fin de la phrase. Elle remarqua aussitôt qu'il avait eu cette réaction juste après avoir touché son bras. Elle se rapprocha donc de lui, et pu voir une belle trace de brûlure.
"-Et bien, qu'est-ce que tu as fait, ça à l'air récent ! Ca date de tout à l'heure ? En tout cas ce n'est pas qu'une égratignure, il faut faire quelque chose !" Avait-elle dit tout en inspectant la blessure. "Il faut qu'on passe dans une pharmacie. Ils sauront quoi faire. Allez, t'as pas le choix, suis-moi !"
Elle avait alors posé le farfuret par terre, et lui avait fait un regard noir, comme pour lui dire "si tu fais n'importe quoi, t'es mort". Bien sur, jamais elle ne viendrait à le penser, ni même à le faire, loin de là. Mais il fallait qu'il comprenne que là, ce n'était pas le moment de faire n'importe quoi. Puis elle attrapa la manche de Travis sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, et commença à le traîner, tout en accélérant le pas. Plus vite ce serait pris en charge, mieux ce serait pour lui, et moins de trace il garderait. Il devait déjà avoir suffisamment de problème avec ces lunettes, alors il ne fallait pas qu'il ait plus de traces de ses blessures que ça.
Elle fut assez silence sur le trajet, qui dura moins longtemps que prévu puisqu'elle avait fait accélérer le pas à tout le monde. Charlie avait quand même prit soin de vérifier si les pokémons suivaient la marche active. Puis la petite troupe arriva rapidement à Sunyra, et une pharmacie se trouva justement sur leur chemin. Elle s'était alors arrêté devant la porte, et avait lâché la manche de Travis.
"-Vas-y, je t'attends dehors. Et je bougerai pas tant que tu l'auras pas fait. Donc, va voir ces pharmaciens pour qu'ils fassent un truc à ta brûlure. Et après seulement on ira boire un verre, pigé ?" Son ton était presque autoritaire, mais elle gardait le même sourire que depuis le début.
C'était pas contre lui qu'elle faisait ça, mais pour lui.
Alors que je souffrais, enfin, que j'avais juste un peu mal, je vis clairement Charlie s'inquiétait pour moi. Mutius commençait déjà à s'approcher d'une des poche de mon manteau, près a sortir le kit de soin s'y trouvant. Vous ne pouvez pas imaginez ce qu'on peu mettre dans les poches d'un manteau si grand ! Et alors qu'elle inspectait la blessure, je lui dit, sur un ton assez gêné.
J'ai honte d'avoir crier si fort, mais je t'assure que ce n'est pas grave ! Quand Mutius aura sortit le kiiiiiiiih !
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Charlie, dans ces moments, elle avait tendance à ne pas assez réfléchir. Trop désireuse de rendre service, elle en oubliait parfois d'écouter ce que les autres avaient à dire. C'était tout un contraste à elle-même en réalité : elle savait écouter les gens, quand ils voulaient simplement parler. Mais quand il s'agissait d'agir, c'était comme si plus rien n'existait autour d'elle, et que seule ce qu'elle pensait de mieux à faire comptait. Mais parfois, ce n'était pas toujours ce qu'il y avait de meilleur à faire. En l'occurence dans cette situation. Elle ne l'avait pas écouté. Elle l'avait traîné de force jusqu'à une pharmacie. Alors qu'il avait de quoi faire. Oui, mais comment aurait-elle pu le savoir ? Si elle l'avait laissé parler. Mais qui se trimballait avec une trousse de soin de secours ? Probablement une personne déjà blessé, comme lui.
Alors, cette fois-ci, elle le laissa s'exprimer. Et son sourire ne quittait pas son visage. Elle le gardait, tel un masque pour cacher sa honte. Enfin, pourquoi avoir honte ? Elle avait voulu faire de son mieux après tout, ses actions partaient d'un bon sentiment. Et, lorsque le petit Gringolem lui tendit une bande et un Spray, elle s'appliqua à réaliser correctement la tâche. Elle savait comment s'y prendre. D'un naturel casse-cou, elle avait souvent dû se soigner toute seule. Alors elle avait appris, tant bien que mal, mais aujourd'hui, c'était presque la professionnel des premiers soins. Alors, après que le Pokémon ait fini d'appliquer la crème, Charlie posa doucement la bande, et l'enroula, en prenant soin de ni trop serrer, ni laisser la bande trop ample, puis elle fit un noeud pour attacher le tout. Et, seulement après, elle reprit la parole.
"-Voyons le bon côté des choses ! Nous sommes arrivés à Sunyra plus vite que prévu !" Lança-t-elle avec un petit rire. Puis elle attacha ses cheveux en un chignon avant de reprendre la parole. "Non en vérité, je suis désolée de ne pas t'avoir laissé le temps de parler. Mais en même temps, une brûlure ça n'attend pas ! Enfin, maintenant que tout est remis dans l'ordre, on va pouvoir aller le boire ce coup !"
Puis elle reprit la route, en direction du premier bar qu'ils trouveraient. Héllébore restait à côté d'elle, mais continuait toujours de fixer Travis avec ce même regard noir, de tueur limite. Enfin, elle fut de nouveau silencieuse, jusqu'à ce qu'ils arrivent enfin à trouver un petit bar sympathique. Ils s'installèrent à une table en extérieur, puisque le soleil rayonnait. Elle regrettait un peu de ne pas avoir pu aller à la recherche de nouvelles fleurs, c'était le temps parfait. Enfin, la jeune femme était tout de même heureuse d'avoir pu venir en aide à ces personnes. Lorsque le serveur arriva, il prit leur commande.
"-Un café allongé pour moi s'il vous plait !"
Elle avait besoin d'un bon petit remontant. Elle ne le montrait pas, et c'était rare ces moment où elle était épuisée, mais cette intervention l'avait lessivé. Elle attrapa Héllébore, et le mis sur ses genoux. Celui-ci s'assit, et Charlie lui donna alors une petite baie, qu'il attrapa avec beaucoup de conviction. Il s'empressa de la manger, et en réclama même une deuxième. "Allez, c'est parce que t'as bien travaillé !" Puis son attention se porta de nouveau à Travis.
"-En tout cas, tu as là un sacré Pokémon ! Un véritable médecin, c'est pratique ! Et on voit que vous vous entendez à merveille, il n'y a pas photo ! Cela fait longtemps que vous vous êtes rencontrés ?" Avait-elle demandé, avant de boire une gorgée de son café que venait de lui ramener le serveur.
Je pouvais clairement voir dans ses yeux une forme de honte lorsqu'elle comprit que son empressement n'avait pas vraiment servit à grand chose quand à ma blessure. Peut-être que c'était par honte qu'elle suivit l'ordre de Mutius ? Je n'en savais trop rien, mais bon, j'étais assez gêné de l'attention des deux. Mais que pouvais-je faire ? Si je disais quoi que se soit, je me retrouverai avec deux personne qui me dirait que je devait me laisser faire... Ah la la.
Puis, elle déclara que malgré son erreur, ont été arrivé en ville plus vite, ce qui était indéniable. Puis, elle remis en avant le fait que nous devions trinquer ensemble.
Il est vrai qu'après une bonne course, une bonne boisson sera un plus !
Et je la suivit vers le premier bar qui fut devant nous. Je ne dit pas grand chose durant le voyage, parce que je continuait toujours d'analyser ce que je voyais. Et puis elle avait l'air d'apprécier le calme de la vile. Puis nous nous assîmes, et nous commandâmes nos boisson. Pour moi, ce fut un "Icebreaker" et pour Mutius, un "Ice ball" avec une baie Sitrus en plus. Nous occupant chacun de nos pokémon, on n’eus pas vraiment le temps de nous parler. Ainsi, elle fut la première à renouer le lien quand le serveur arriva avec nos conso'.
Mutius ? Ouah ! C'est une vielle histoire ! Crois le où non, mais tu as face à toi l'un des gringolems, voire l'un des pokémon les plus vieux du monde. Il est si vieux que même Philippe, mon père en second, un archéologue, n'as jamais était capable d'analyser exactement son âge. C'est mon père qui l'as trouvé quand j’étais plus jeune, il faisait partie d'un groupe de Golemastoc ultra secret, une histoire folle..
Je me rapprochait d’elle pour que ça reste discret.
La vérité est que mon père à menti à la communauté scientifique en leur disant qu'a part son âge, il n'avais rien de spécial, mais en vérité, lorsque mon pire la réactivé, il a rédigé un écrit dans une langue inconnue même par les archéologue. Si tu veux mon avis, c'est pas étonnant qu'il soit si doué !
Je souris et mit une bonne tape dans le dos de Mutius, qui ne broncha même pas, mais me répondit avec un regard fiers mais approbateur.
Je suis plutôt fiers de moi, tu sais ! A l'échelle de sa vie, c'est comme si on se connaissait depuis quelque jours, mais bon, que veux-tu ? Les meilleurs compagnons de route, ont les as toujours quand on ne s'y attend pas, même s'il faut passer plusieurs millénaire sans les avoir !
Je rit, rire qui fut accompagné par celui de Mutius puis, je me plonger mon regard dans celui de Charlie :
Et sinon, tu connais Hellébore depuis quand ? Oh ! Et tu as pas put répondre à ma question, mais tu es originaire d'ici ou d'ailleurs ?
Je continuait à siroter mon alcool tandis que Mutius croquait sa baie et commençais son cocktail.
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Tout en buvant quelques gorgées de son café allongé de temps à autre, Charlie écouta attentivement le récit de Travis. Elle avait même laissé échapper quelques rires par moment. Il fallait dire que c'était une histoire sacrément folle que celle de la rencontre entre l'homme et son Gringolem. Tout deux semblaient avoir une histoire passionnante. D'ailleurs, la jeune femme allait poser quelques questions, lorsque Travis la stoppa dans ses réflexions en lui demandant depuis quand elle connaissait Héllébore, et, surtout, d'où elle venait. Sous un sourire, elle cacha le fait qu'elle venait de serrer les dents. Donner sa région d'origine, c'était peut-être la chose qu'elle détestait le plus. Mais il vient de Sinnoh. ll ne te connait pas. Tout va bien.
"-Et bien, c'est un sacré Pokémon que tu as là ! Promis, je garderai les secrets des écrits dans une autre langue et les talents de ton Gringolem hihi ! Sinon, ton père a quand même réussi à estimer son âge, bien qu'il ne le connaisse pas exactement ?" Avait-elle commencé tout en faisant un clin d'oeil.
Puis elle se rassit convenablement dans sa chaise, Héllébore s'installant à son aise également. Elle croisa les jambes, et posa ses coudes sur la table, avant de poser son menton sur ses mains.
"-Cela fait quelques années maintenant que nous nous connaissons, Héllébore et moi. Je suis bénévole dans une association qui vient en aide aux pokémons. Et, un jour on nous a contacté pour aller secourir un farfuret grièvement blessé. J'y suis allé avec deux autres bénévoles. Arrivés sur place, il s'est avéré que le farfuret en question était très agressif et agité. Les deux autres ont essayé de l'attraper, mais ont rapidement abandonné l'idée. Ils voulaient même le laisser dans cet état, dans la nature, tant il ne se laissait pas faire. Mais pour moi, c'était inconcevable de le laisser là. Du coup j'ai pas mal bataillé pour l'attraper, et j'ai fini par réussir, avec quelques égratinures quand même. Et puis, je me suis occupée de ses soins, car personne d'autre ne voulait le faire, et voilà où nous en sommes aujourd'hui, hein Héllé !"
Elle avait lancé ça tout en frottant le crâne de son farfuret, qui ronchonna. Puis elle ria, et bu une petite gorgée de son café. Tu dois répondre à toutes les questions Charlie, tu ne peux pas y couper. Elle reposa alors sa tasse, et son grand sourire redevint un simple rictus.
"-Je viens d'Alola sinon."
Simple, direct, limite froid. Un instant après, elle lâcha un petit rire, qui ne paraissait pas naturel du tout. Change de sujet Charlie. Change de sujet, c'est ta spécialité. Pour cacher son malaise soudain, elle but une nouvelle gorgée de son café.
"-Et sinon, qu'est-ce que tu viens faire à Lumiris ? Il me semble que je ne te l'ai pas encore demandé !"
Laisse pas le reste t'envahir. Reprends toi Charlie, reprends toi.
Je fut heureux de voir sa réaction et son intérêt pour Mutius.
C'est assez simple en fait. Tu sais qu'il y a 3000 ans environ, l'arme suprême a été utilisé. Elle a détruit le monde, enfin, pas complétement. La surface qui a été touché par l'énergie de l'arme suprême a été un peu imbibé. Sauf que certain lieu n'ont as été touché. Par exemple, certaine caverne n'ont pas été touché. Hors, Mutius à été découvert dans une caverne souterraine, qui était à l'air libre il y a 2000 ans. L'entrée de la caverne était imbibé de l'énergie de l'arme, du moins, il y en avait des traces. Mais le fond avait était plus ou moins isolé. Mais, là où ça deviens intéressant, c'est qu'il y avait une porte en fer dans la caverne. A cause des résidu d'énergie de l'arme suprême, on ne peut pas la dater exactement, mais elle remonte au moins à 4000 ans dans le passé. Et la porte à été ouverte de l'intérieur il y a 3000 ans, après l'explosion. Et devine ce que l'on a retrouvé dans un morceau de peux de Mutius ? De l'énergie des traces d'une forme "tarie" de l'énergie laissé par l'arme suprême. En clair, la forme qui devait resté sur tout les être vivant ayant survécut au cataclysme et qui aurait juste subit les retombé d'énergie. Et, on sait que Mutius à été désactivé il y a 3000 ans parce qu'il y a été rechargé d'un coup. Alors, crois le où non, mais mon père pensait que l'énergie qui composait les Gringolem et les Golemastoc, était l'une des énergies utilisé par le créateur de l'arme suprême pour la mettre en marche. Donc, en faisant un rapprochement de tout ces détails : il est clair que Mutius à au moins vécut 4000 ans, et il a récupérer de l'énergie lorsque l'arme suprême fut activé.
Après cette longue tirade, je but, puis je réagit à l'histoire de Charlie.
C'est beau comme histoire ! Mais Hellé a l'air d'être une vraie tête brulé ! Mais bon, ça ne m'étonne pas vraiment. On dit souvent que les gens d'Alola sont des gens très vraie. Très sincère avec leurs émotions, leurs envies, leurs désirs.
Tout en disant cela, je la fixait dans les yeux, voyant clairement qu'elle avait été gênée par ma question. Elle ne voulait donc pas parler de ses origines ? Pourquoi ? Elel devait avoir un lourd secret à porter. Et vue comment elle agissait, ce n'était pas une chose dont elle parlerait facilement. Peut-être que si je lui répondait sincèrement, elle aura plus de facilité à avouer ? Hum, à voir.
Hmm. C'est un peu moins drôle que l'histoire de Mutius. Je suis là pour savoir. C'est sur cette île que j'ai vue mon père se faire assassiner devant moi. Dernière chose que je vit, car c'est aussi le lieu ou je perdit la vue. Un coup de couteau de part en part .
Par dessus mon masque, je mimer l'action de mon visage tranché avec ma main, l'aplatissant pour qu'elle ressemble à une arme.
Mais je en suis pas là pour me venger, je veux juste savoir ce qu'il c'est passé après. Pourquoi j'ai un trou noir et pourquoi je me suis retrouvé dans les décombres du tremblement de terre de Joliberge, il y a 20 ans. Tu es surement trop jeune pour t'en rappeler. Mais j'y était et je sais que ce n'était pas naturel. Voilà, je veux savoir pourquoi un groupes ferais tout, tuer, torturer et détruire, pour un groupe de Golemastoc désactivé. Je me dois de le découvrir. Pas pour mon père, mes yeux, pour le monde ou je ne sais quoi. Juste parce que je suis curieux. Et que je veux savoir.
Tout en disant cela, je fit un sourire sincère, malgré le poids de mes mots.
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Elle avait écouté avec attention le long monologue de Travis. Pour dire vrai, elle était plutôt contente qu'il parle autant, cela lui évitait de devoir parler, elle. Elle détestait lorsqu'on lui posait des questions sur ses origines, sur son passé -pas des plus glorieux-, et elle préférait que les gens parlent à sa place. Elle eut cependant un petit rire gêné lorsqu'il parla des gens d'Alola. D'ailleurs, pourquoi venait-il de dire cela ? Après tout, ce n'était pas propre qu'aux personnes vivants à Alola. Heureusement, celui-ci reprit bien vite le fil de la discussion. Pour parler d'une partie de sa vie qui était bien triste. Triste, mais en même temps, il semblait en parler comme si il avait tourné la page. Non pas pour oublier, mais bien au contraire, d'une bonne manière. Il avait appris à avancer avec son passé, et ça, c'était la meilleure évolution que pouvait avoir un être humain. Grandir grâce et avec son passé.
"-Et bien, c'est une sacrée histoire qu'à ton Pokémon ! En tout cas, je trouve ça fou comme les archéologues peuvent dater des évènements, des lieux, des objets, alors que tout ça appartient à un passé bien lointain ! En tout cas, ton Pokémon doit être côté d'un sacré mental après avoir subi tout ça... C'est bizarre de se dire qu'il est beaucoup plus vieux que nous tous ici réunis !"
Puis la jeune femme reprit sa tasse de café, buvant quelques gorgées avant de reprendre.
"-Pour ce qui est de Héllébore... Oui, il a un sacré caractère de base. Mais en même temps, il peut être énervé et en vouloir à la Terre entière. Personne n'a jamais voulu s'occuper de lui. Sauf moi. C'est sûrement pour ça aussi qu'il peut parfois être aussi agressif lorsque quelqu'un vient me parler. Il me protège, tout comme moi je l'ai protégé et je le protège encore à l'heure d'aujourd'hui. Et, il ne vient pas d'Alola lui. Je l'ai secouru lorsque j'ai intégré une association de sauvetage de Pokémon peu de temps après mon arrivée à Lumiris. Pour ce qui concerne les gens d'Alola, je pense que tu fais une bien trop grande généralité. Et puis, ce n'est pas commun qu'à ces personnes là, il y en a bien d'autres dans toutes les régions !"
Parce que toi, tu n'en fais pas parti, de ce groupe de personnes. Oh ça non.
"-Je suis désolée pour tout ce qui a pu t'arriver. Pour ce qui est du tremblement de terre, je n'avais que quatre ans, alors je ne m'en souviens pas réellement pour tout te dire. Et j'espère de tout coeur que tu arriveras à trouver ce que tu recherches. Mais fais tout de même attention. Ce genre d'affaires louches, ça peut être dangereux. Crois moi sur parole, je sais ce que c'est."
Charlie, tu viens de dire quoi là ? Alors qu'elle avait portée la tasse vers sa bouche afin de boire une nouvelle gorgée, celle-ci avala de travers lorsqu'elle réalisa ce qu'elle venait de balancer, et se mit à tousser. Il lui fallut quelques secondes pour se remettre. Héllébore lui jeta un coup d'oeil en coin, l'air sceptique.
"-Excuse moi, j'ai avalé de travers ! Ce que je peux être maladroite !"
Quand j’eus finis d'expliquer la datation de Mutius, je e put manquer de rire face à la compréhension de la vieillesse de Mutius.
C'est sûr que vue comme ça, il est très vieux ! Mais je t'assure qu'il a plein d'énergie ! Pas vrai ?
Mutius acquiesça. Puis, j'écoutais attentivement Charlie et j’eus enfin ma réponse, de par ses mot et ses réactions. Mon doute fut enfin levée.
Mais bien sûr ! J'ai compris !
Bon, disons-le franco : J'avais oublié de le dire dans ma tête !
Voilà pourquoi elle à du mal de parler de sa vie ! Comment j'ai fait pour être si aveugle ! T'y crois soit Mutius ?
Je me retourner vers Mutius, tout en accompagnant mes mots par des gestes qui représenté bien à quel point je m'étais trouvé débile de pas avoir trouvé plus tôt. Mutius, conscient que je parlais à haute voix et d'elle de prime, me fit un regard hurlant "ELLE EST LA !!!". Mais, je ne le vit pas, trop concentré dans ma "découverte incroyable".
Je m'était bien aperçut qu'elle pouvait être excessive dans sa manière d'aider. Mais cela ne justifie pas le secret dans son regard ! Mais comment j'ai put écarter une telle hypothèse !
Tandis que Mutius faisait des grand gestes, je me retourner de nouveau vers Charlie.
Tu dois être de ceux qui aide trop facilement, au point que ça deviene dangereux pour eux-mêmes ou leur réputation ! Je veux dire, ça couler déjà de sources avec l'histoire d'Héllébore, comm-OOF! Je pense à haute voix ?!
Mutius m'avais donné un petit coup dans les côtes, pour me dire de me reconcentrer sur ce qui m'entourait. Et là, je compris le problème. Par chance, personne ne s’intéressait à nous, mais si par malchance j'avais raison, je venais littéralement de lui jetait à la figure un secret qu'elle s'efforce de caché.
Euh.. Je suis confus ! Je ne voulais pas le dire, enfin, le pensez, mais après tout ces indices, seul un aveugles n'aurait rien compris... Quoique je suis av-AIE !
Un nouveau coup dans les côtes de la part de Mutius, qui vit que je m'éparpillais dans l'humour pour essayer de pas rendre la situation... Enfin, j'essayais de faire quelque chose, mais bon, c'était hasardeux.
J'espère que tu n'es pas vexer...
Je dit ceci avec un ton plus attristé, comprenant que je venais peut-être de refaire une Isaac... Et je n'avais pas envie de recommencer cette expérience éprouvante...
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
Elle ne pouvait pas y couper, à la réflexion. Pas après ce qu'elle avait maladroitement dit. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle. C'était de sa faute, elle s'était mise toute seul dans ce pétrin. A elle d'en sortir, en évitant de retomber encore plus. En évitant de balancer tout et n'importe quoi. En évitant de lâcher des mots, des phrases susceptibles de lui nuire. Charlie l'écouta donc parler, tout en gardant un sourire qui se voulait amusé. Oui, ça y est, elle avait réussi à se concentrer de nouveau, et à faire ce qu'elle savait vraiment faire. Mentir. Cacher la vérité. Détourner les conversations afin de prendre l'avantage. C'était son quotidien désormais. Et c'était un art qu'elle maniait drôlement bien. Elle inspira longuement, en silence, faisant en sorte qu'il ne l'a voit pas faire, avant de prendre la parole à son tour.
"-Wow, et bien je ne sais pas vraiment d'où tu sors tout ça toi hein !" Avait-elle dit tout en riant.
Il était temps. Temps de mettre en pratique ce qu'elle savait le mieux faire. La jeune femme se réinstalla correctement, à son aise, avant de reprendre.
"-Reprenons gentiment depuis le début. Je ne vois pas en quoi j'ai du mal à parler de ma vie ? Tu me dis ça, mais tu ne m'as posé que deux questions : comment Héllébore et moi nous nous sommes rencontrés, et d'où je venais. Je t'ai répondu, plutôt aisément il me semble. Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, j'y répondrai sans aucun soucis. Après, si tu trouves mes réponses courtes, pas assez argumentées, c'est peut-être parce que je n'ai rien d'autre de plus à apporter ? En revanche, je me pose des questions concernant ton cas. Sans même que je te pose la question, tu es venu à me parler de ton passé, extrêmement sombre. C'est étrange. D'ordinaire, les personnes comme toi, avec une histoire des plus horrible, restent silencieuses, et n'osent que très peu en parler. Mais toi, non. Je veux bien croire que ce que tu as vécu fut terrible, mais ne serait-ce pas un moyen de te faire passer pour une victime ? De chercher de la compassion, et de l'attention des autres ? Serais-tu en manque d'affection ? Tu sais, il existe des psychologues, qui pourront t'aider si jamais tu ne te sens pas bien..." Avait-elle commencé à dire, tout en regardant vers le ciel, l'air pensive.
Retourner la situation à son avantage, c'était ce que Charlie voulait à tout prit, si elle ne voulait pas à avoir à donner des explications sur elle-même. Mais d'ailleurs, pourquoi le ferait-elle ?
"-Ensuite, tu me dis que je suis du genre à trop aider, quitte à mettre ma vie en jeu ? Mais, mon coco, tu viens de faire pareil en allant sauver ces pauvres gens dans l'accident ! Alors que les voitures fumaient, pouvant prendre feu à tout moment, tu n'as pas hésité une seule seconde à y aller ! Tu parles de moi, mais parlons un peu de toi. Tu parles de mon histoire avec Héllébore. Que ça coule de source même ? Mais, imagine, juste pendant quelques minutes. Remémore toi ce que je viens de t'expliquer." Dit-elle avant de marquer une courte pause. "'C'est bon, tu y es ? Maintenant, remplace Héllébore par Mutius. Tu le vois, gravement blessé, des suites à un combat contre d'autres pokémons sauvages, peut-être même qu'il a été battu par des humains tiens. Il est là, le regard noir, prêt à te sauter à la gorge. Pourtant, au fond de ses yeux, tu vois qu'il a peur, qu'il est effrayé, et qu'il ne souhaite qu'une chose : qu'on vienne l'aider. Il te supplie, au fond, il espère que tu vas l'aider. Mais il a peur, peur que tu fasses comme tout ces autres qui lui ont fait du mal. Il ne sait pas comment réagir. Et toi, tu es là, fasse à lui. Le sauves-tu ? Ou le laisses-tu, seul, dans cet état, livré à lui même ?"
Charlie refit une courte pause, tout en prenant sa tasse, et en buvant une gorgée. Elle était calme, posée, et arborait toujours ce sourire angélique, qui n'était qu'en réalité que son masque. Mais qu'elle était douée, cette fois-ci, pour mentir.
"-Tu l'aurai sauvé, parce que tu ressens le besoin de venir en aide aux autres, Travis."
B O U M. Grenade lancée.
"-Oh non, je ne suis pas vexée, loin de là ! Parce que ce que tu es en train de faire, c'est de m'assimiler à cette part de toi que tu ne veux pas accepter." Lâcha-t-elle avec un petit rire.
J’eus un moment de doute. Malgrès ma capacité à voir la vérité, je ne pouvait jamais être sûr à cent pour cent. Ce serais dangereux d'être sûr trop facilement. Mais mes doutes furent vites passé. Je ne m'attendait pas à ce que Mutius commence à pouffer. C'était rare qu'il commence à rire, il essayait toujours de paraitre le plus sérieux possible. Tout d'un coup, je me rendis compte d'un truc, je n'étais pas seul cette fois-ci, et j'étais avec un des pokémon les plus sages que je connais. Plus besoin de stresser. Donc, je commençais à mon tour à rire, de plus en plus fort, comme si elle venait de me dire une blague hilarante. Voyant mon hilarité, Mutius se lâchât aussi et commença à rire. Je ne l'avais jamais vu rire aussi fort ! Il se tapait la jambes tellement il n'en pouvait plus. Même moi, je riait moins, ce qui veut dire qu'elle avait essayé de faire encore pire que ce que je voyait. Tandis que je lui donné quelque tape dans son dos pour qu'il puise redevenir sérieux, j’eus finit de rire.
Je la regardé droit dans les yeux et j’eus une forte expiration qui était clairement encore "infectée" par les reste de mon rire.
Bon sang, ne fait plus jamais ça ! C'est tellement ridicule que Mutius aurait put en faire un malaise...
Je dis cela jovialement tout en essuyant les larmes de rires qui coulait sur mes joues.
Écoute, j'ai rien contre le fait que tu es des secret. D’ailleurs, je me sens coupable de t'avoir fait comprendre que j'avais compris la vérité par rapport à toi. Je ne voulais pas le dire à haute voix. Mais, premièrement, tu n'as pas à t’inquiétè, c'est juste moi qui à une perception accrue des choses et deuxièmement, tu es une bonne personne, et tu cache ce fait, ça suffit à montrer que tu le vit mal. Je ne vais pas commencer à te juger là-dessus, on a chacun nos vie et tant que tu ne blesse personne, y compris toi, tout va bien.
Mon ton devient amusé, même s'il restait cordial.
Et puis, si tu veux cacher un mensonge, ne fait pas ce que tu viens de faire. En tout cas, pas face à quelqu'un comme moi ! bon, tu aurais eu du mal à me mentir, parce que notre corps est notre pire ennemis lorsqu'on essaye de mentir. N'importe quel mentaliste te le dirait, et pour avoir accès à un autre plan de perception, je te jure que même aveugle, j'aurais put savoir que tu mentais... Même si j’avoue qu'avant que Mutius me le confirme, j'ai eu un moment d'hésitation. Mais plus sérieusement, conseil, si tu veux mentir à quelqu'un t'expose ton secret comme moi je l'ai fait par accident, ne retourne pas le sujet contre lui, parce qu'a par que tu l'ai super bien analysé, tu tombera sur un os ! Non, le mieux c'est de concéder en partie, mais sans avouer réellement. Par exemple, si tu m'avais dit que j’étaie aveugle et que je voulais le cacher, au lieu de te dire que je suis aveugle, je pourrais te dire que j'ai un problème de vue. Et hop, je garde la base de ce que tu as dit,mais je le change pour que la vérité soit toujours caché. La, j'aurais pas griller que tu essayais de cacher le fait que c'était vraie. Bon, et encore, vu ta gestuelle quand tu ment, j'aurais compris aussi que c'était un mensonge... Mais passons. Face à une personne qui n'observe pas, tu serais passé discrètement.
Puis soudain, mon ton redevint sérieux, toujours assez jovial, mais plus sérieux.
Et pour te prouver que tu as vraiment mal fait d'utiliser la technique "retour à l'envoyeur", laisse moi te prouver mes dires.
Je pris une grande inspiration, en manquant de pouffer quand je remis dans ma tête les bêtises qu'elle avait essayé d'envoyer sur moi.
Parlons vite fait d'un truc simple : Une réponse courte ça signifie quelque chose, mais en vérité, on s'en fiche, par contre un ton sec, comme celui que tu as employé quand j'ai demandé ton origine, ça, c'est clair et net que c'est un ton impliquant que tu ne dit pas tout, surtout utilisé après un ton enjoué. Mais bon, ce n'est rien, ce qui arrive après me fait mourir de rire.
Et comme pour confirmer mes dires, je me mit avoir quelque petit sursaut de rire, accompagné par Mutius qui lui rigolait recommença à rigoler.
J'aurais eu envie de te dire que tu aurais peut-être raison l'histoire de moi qui cherche de l'affection par la victimisation. Mais comme tu peux le voir, Mutius trouve ça vraiment ça si farfelue que je vais devoir encore le calmer...
Je fit donc, lui caressant le dos pour le calmer à nouveau.
En vérité, j'ai douté par respect de ton avis, mais il n'y avait pas vraiment de part au doutes. Je suis accompagné par le meilleur pokémon du monde, les gens, malgré un petit recul face à mon masque, m'adopte assez facilement et ceux même si je ne leur raconte pas ma vie. La preuve que tu semblait donné déjà beaucoup d'affection avant que je parle de mon passé. Non, la vérité est bien plus simple. L'air de rien, cette expérience m'as fait grandir, elle est fondatrice pour moi. t je n'ai jamais eu de problème à parler de mon passé, aussi tragique qu'il est ou n'est pas. Et puis si je manquait beaucoup d'affection, je serais pas partie de chez moi pour suivre un projet qui aurait peut-être considéré comme un peu fou.
Je gardais mon regard dans le sien, et je ne montrait aucun signe de mensonge... Parce que je ne faisait que dire la vérité. Et j'en était conscient. Après tout, il faut être aussi critique de soit que des autres.
Et puis je voudrait arrêté de suite. Pour l'incident des voitures, je ne sais pas comment tu as approché le problème, mais moi, avant de me jetait dans un potentiel piège mortel, j'ai analysé la situation pour avoir les aider du mieux possible, en risquant le moins possible. Parce qu'à bon se jetait dans une voiture en feu si la seule chose que tu fais c'est de devenir une nouvelle victime parce que tu n'as pas fait attention. C'est pour cela que j'ai demandé à Mutius de soulever la voiture, pour que tout les fluides inflammable n'aille que du côté conducteur pour évité une gerbe de flamme lorsque j'allais ouvrir la porte. Parce que Malheureusement pour eux, leur voiture n'avait pas eu de sortie d'air. Après, bien évidemment, l'humain est loin d'être parfait, et malgré tout mes plans, j'ai oublié le fait que potentiellement une partie du liquide de refroidissement et de l'huile moteur puissent resté côté passager, ce qui m'a valut cette brulure. Mais si j'avais foncé tête baissé et ouvert la porte en vitesse, l'appel d'air aurait peut-être suffit à enflammer l'huile et là... Une belle flambée avec trois bout de viande. Disons que je tient assez à ma vie et à celle de ceux que j'aide pour évité une combustion instantanée !
Je dit cela avec un petit rire nerveux Non parce que vue comment elle avait décrit son histoire avec Héllé, il y avait de forte chance qu'elle est fait exactement ce que je venait de dire que je n'avait pas fait. Heureusement que par chance la voiture de la petite famille était plus sécurisé.
Mais le meilleurs, je pense que c'est le coup de moi qui devrait sauvé Mutius. Alors je sais très bien que ce n'est pas ton point, mais si jamais je devait aider Mutius dans un cas similaire, je n'aurais clairement pas eu de problème, vue que Mutius est assez sage pour faire la différence entre un salopard et un mec sympa. Je suis sur que si ça devait arriver, il ferais tout pour qu'on l'aide. Mais vue que je comprend ton exemple, je vais donc reprendre ton histoire. Si j'avais été fac à une Farfuret dans le même état que Héllé à l'époque, me serais-je laissais blessé pour l'aider ? Absolument pas ! L'aurais-je sauvé ? Bien sûr ! Mais ça t'as l'air impossible ces deux notions réunis, vue comment tu était fière de cette argument.
Je devint très sérieux, vue qu'il faut avouer, elle c'était juste permis d'être insultante pour une erreurs de ma part.
Plusieurs choix s'offrait à moi : lui montrer que je n'était pas une menace, m’aplatissant au sol, en lui montrant que je n'était pas en position de dominance. J'aurais put couplé cela avec une baie pour lui montrer que je ne suis pas là pour le mettre en danger. si il a peur que la baie soit empoisonnée, je croque dedans, et en mange un bout. Mais bon, imaginons que ce pokémons soit vraiment paranoïaque, ce qui peut se comprendre. S'il ne veut pas venir mais qu'il accepte une baie, tu met un petit sédatif pour qu'il s'endorme et pour que tu puisses le transporter en toute sécurité. Et si vraiment il a pas confiance, et bien tu mange un morceau de la baie avec le sédatif. Et la majorité du temps, entre un pokémon à bout de force et blessé et un humain au top de sa forme, le premier qui tombera de sommeil sera le pokémon. Mais imaginons que ça ne marche pas. Un sédatif en spray, ou un pokémon pouvant l'endormir. Et avant que tu argumente que c'est cruel et que perdre son temps à faire ça c'est mettre sa vie en danger je te répondrait simplement : ile st plus sécurisé de laisser un pokémon blesser au repos et de l'endormir que de le prendre dans ses bras alors qu'il ne le veut pas. Premièrement parce qu'il se débat, ce qui veux dire que tu vas être obliger de le tenir plus fermement, risquant donc de le blesser encore plus. Et deuxièmement, il se débat, il s'agite, il perd donc son énergie dans le vide. Énergie qui lui utile pour se rétablir, ou vivre selon le cas. Il n'y a pas des procédures pour rien.
Et ainsi, je me remis dans une position confortable et je but un peu de mon cocktail
Le pire, c'est que si tu t'étais mis en colère parce que je venait dire ton secret à haute voix, je n'aurais put absolument rien dire, tu aurais été totalement légitime et moi en tort Mais le truc, c'est que je n'ai pas était insultant dans la façon dont j'ai dit le secret. Je n'ai pas fait de jugement de valeur ou quoi. Je suis resté neutre, scientifique. Et toi, tu as décidé d'être offensante, en essayant de me mettre sur le dos tellement de défaut dont tu n'avais aucune preuve, qui n'avait aucun fondement. Mais bon, tu peux réfuter en bloc et continuer à sortir mille et un faux vice que je pourrais avoir. Je suis imparfait comme nous tous, et j'assume mes imperfection. Parce que je n'ai rien à prouvé.
"When people need help, I come, fast as possible. Because I will give my life to help others." - Travis & Charlie
La jeune femme arqua un sourcil lorsque Travis et son gringolem se mirent à avoir un fou rire. Pourquoi pouvaient-ils bien rire ? Est-ce qu'elle avait dit quelque chose de drôle ? Elle trouva ça même limite déplacé lorsque le Pokémon se mit à taper partout. Avait-elle loupé quelque chose ? Enfin, avant qu'il ne reprenne la parole, elle resta stoïque, comme elle l'était depuis le début. Sérieuse, on ne peut plus. Son sourire s'était doucement effacé. Pourquoi continuer de sourire alors que les deux rigolaient forts, pour quelque chose qu'elle ne comprenait pas. En vrai, elle aurait bien aimé rire elle aussi. Mais, son envie se dissipa bien assez vite. Que venait-il de dire ? "C'est tellement ridicule." Quoi, était-ce elle qui était ridicule ? S'en suivit un très long, trop long monologue. Il y eu même des moments où Charlie dû se reprendre pour continuer de suivre. Et puis, il avait toujours ce sourire, ce petit rire. Il avait toujours ce côté qui ne plaisait pas du tout à Charlie. Il continuait de parler comme si tout était normal. Mais surtout, il continuait de parler comme si Charlie était une abrutie finie sans cervelle. A quoi jouait-il exactement ? Est-ce que cela l'amusait tant de la prendre de haut ainsi ? La jeune femme était éduquée. Alors elle le laissa terminer. Elle enregistra bien certaines informations aussi. Des informations qui lui permettraient de lui rendre la monnaie de sa pièce. Et puis, il avait beau essayer de rester sérieux au fur et à mesure, Charlie pouvait bien voir et ressentir qu'il continuait à se moquer d'elle. Oui, il se moquait d'elle, c'était clair, net et précis. Et ça, Charlie n'appréciait pas du tout. Au fond, une certaine colère, même une rage indomptable, naissait. Pourtant, elle restait droite, stoïque, impassible. Elle n'était pas bête, Charlie, et là, il s'était bien trompé.
"-Je ne te permet pas de me parler ainsi."
Oh ça non, elle ne se laisserait pas faire Charlie. Elle n'était pas stupide, mais apparemment, c'était ce qu'il avait l'air de croire. Pour qui se prenait-il ? Pourtant, Charlie restait calme. La seule chose qui avait changé, c'était que son sourire avait disparu de son joli visage.
"-Pour qui est-ce que tu me prends ? Te rends-tu comptes des propos que tu tiens ? Me dire que ce que je t'ai dit était "terriblement ridicule" ? Et si je te disais plutôt à toi que ton comportement est tout comme celui d'un gamin de huit ans qui n'accepte pas ce qu'on lui dit, et que, pour un homme ayant visiblement passé la trentaine, c'est vraiment ridicule pour le coup."
Charlie, il ne fallait pas la chercher. Parce que Charlie, elle savait se défendre, contrairement aux apparences. Pourtant, Charlie ne bougeait pas d'un poil, et parlait d'un ton calme et posé.
"-Alors déjà, j'aimerai bien que tu me dises quelle vérité tu connais sur moi ? Non, parce que il me semble que lorsqu'on rencontre des gens pour la première fois, on ne connait rien d'eux. Qui te dit que je vis mal, que je ne suis pas bien dans ma peau ? Hein, j'aimerai bien que tu me le dises ? Permet moi de te dire que ton raisonnement n'a aucun sens. Je n'ai aucunement menti, et d'ailleurs, je ne vois pas où j'aurai pu le faire, puisque je t'ai simplement donné des conseils. Alors, soit tu es paranoïaque, soit tu as des problèmes d'ouïe."
Il ne fallait pas voir Charlie comme une petite fille insouciante. Charlie, elle avait de la jugeote. Et grand mal leur prenait à ceux qui la pensait idiote. Pourtant, Charlie restait droite sur sa chaise, calme, mais le regard froid.
"-Arrête de me prendre pour une incapable et une idiote. Et arrête de répercuter sur ton Pokémon ce que tu penses vraiment. Parce que là, tu veux calmer ton Pokémon qui soit disant ne se remet pas de cette idiotie sans nom. Mais ce dont tu ne te rends pas compte, c'est que c'est toi, qui ne t'en remet pas. Et, visiblement, ça à l'air tellement drôle, que j'ai l'impression que tu te sens supérieur à moi tout d'un coup. Peut-être parce que tu penses tout savoir et tout deviner, puisque soit disant tu es côté d'une autre perception de la vie ? Mais crois moi sur parole, tu te trompes sur toute la ligne. Et, une deuxième fois, permet moi, cette fois-ci, de confirmer que tu te fais passer pour une victime. Justement, tu es parti de chez toi, car tu devais être seul, juste avec ton Pokémon. Et, comme peut de gens osent t'approcher à cause de ton masque, tu es parti en quête de ces personnes là. Alors oui, tu as un but. Mais il y a aussi des choses qui t'ont poussé à faire ça, et dont tu n'as pas conscience."
Parce que là, Charlie, elle avait littéralement envie de péter un plomb. Elle voulait tout envoyer valser. Pourtant, elle ne bougeait pas, et continuait toujours sur ce ton calme.
"-Ne vas pas me faire croire que tu as réfléchis à tout ça avant d'agir. Il fallait agir vite, tu l'as tout aussi bien fait que moi. Parce que, excuse moi, mais quand des personnes se retrouvent dans un accident tel que celui-ci, avec entre autre une femme et son enfant, on ne réfléchit pas avant d'agir. Et ça, c'est propre à beaucoup de personne. Mais en fait, oublie ce que je viens de dire. Oui, tu as du y réfléchir longuement avant d'agir en effet. Car, visiblement, tu ne fais pas parti de ces personnes prêtes à sauver des vies. Finalement tu manques drôlement d'empathie, rien que pour ça, et aussi parce que tu t'amuses à déblatérer des conneries sur une personne que tu viens à peine de rencontrer. Oui, tu manques cruellement d'empathie. Je suis désolée pour toi."
Et là, Charlie en arrivait à un point du raisonnement de Travis où elle voulait pouffer de rire elle aussi. Mais elle, elle ne le fit pas. Parce que c'était une personne éduquée, qui ne se permettait pas de rire aussi fort aux propos des autres. Parce qu'elle savait prendre son temps pour écouter, analyser, et répondre correctement.
"-Tu fonces droit dans le panneau mon coco ! Je crois que tu n'as pas très bien compris l'idée de mon exemple. Je me doute au comportement de Mutius que celui-ci n'aurait pas été agressif comme Héllébore. Et, s'il te plait, arrête de mettre ton Pokémon sur un piédestal, parce que comme tous les autres pokémons ou même les humains, il a aussi ses mauvais côtés. En fait, j'ai même pas envie de perdre mon temps à essayer de t'expliquer, parce que tu as l'air borné sur tes idées. Moi, j'ai d'autres choses plus intéressantes et importantes que d'essayer de convaincre une personne bornée dans ses idées stupides. En revanche, pour ce qui est d sauvetage, je suis désolée de te décevoir mais pour le coup, tu ne vas rien m'apprendre. Parce que, bien que je ne sois qu'une bénévole, cela fait maintenant plusieurs années que je suis dans cette association que je vais sur les sauvetages. J'ai suivis bon nombre de formations, et finalement, c'est aussi un peu mon métier. Donc, ce n'est pas toi qui va m'apprendre, avec ce que tu as pu lire ou voir sur le Réseau Dusk. Je sais très bien ce que je fais, et je m'applique à le faire. Ce n'est pas à toi de m'expliquer."
Charlie, elle avait envie de lui hurler dessus, elle avait envie de lui envoyer la table, les chaises, son verre à la figure. Mais Charlie ne montrait rien de tout ça. Elle restait assise, bien sagement.
"-Et puis excuse moi, mais à quel moment je t'ai dit que j'avais mis ma vie en danger pour sauver ce Pokémon ? Jamais. Tu es vraiment côté d'une sacrée imagination en tout cas, bravo !"
Aïe, le calme olympien venait de laisser une pointe de sarcasme s'échapper dans la tonalité de Charlie.
"-Laisse moi rire juste deux petites secondes s'il te plait, vue que toi et ton Pokémon vous êtes bien permit de vous payer ma tête plusieurs minutes durant. Quel secret me concernant as-tu découvert ? Je suis bien curieuse de savoir ! Tes capacités de vision t'ont-elles permises de rentrer jusque dans mon inconscient afin d'aller y chercher les secrets et les souvenirs qui s'y trouvent ? Tu me fais bien marrer toi en fait ! Laisse moi me payer ta tête à mon tour, j'ai bien le droit moi aussi."
Charlie la, elle n'en pouvait plus, elle avait besoin d'évacuer. Pourtant, elle resta sage, et son ton ne changea toujours pas.
"-Excuse moi mais à quel moment ai-je fait un jugement de valeur ? A quel moment ai-je étais insultante, offensante ? Non parce que s'il te plait, éclaire ma lanterne ! Je ne t'ai pas mis à dos quoi que ce soit. Et, pardonne moi, mais tu as l'audace de me dire que ce que j'ai dit n'avais aucun fondement ? Certes, mais ce que tu oublies, c'est que tu as fais la même chose. La seule différence entre nous, c'est que moi j'ai émis de simples hypothèses et j'en ai tiré quelques conclusions comme ça, tandis que toi, tu as affirmé l'ensemble de tes propos sans aucunes preuves. Jamais je n'aurai l'impudence d'affirmer des choses sur les gens que je ne connais pas, contrairement à toi."
Parce que là, Charlie, elle voulait exploser, elle voulait l'envoyer bouler, elle voulait l'insulter. Une vague de rage, d'amertume, de haine, traversait son corps en long et en large. Mais elle ne laissait rien paraître. Elle gardait ce visage, sans plus aucune émotion.
"-Mais pour l'amour du ciel arrête de me prendre pour une imbécile. Et sache que je n'ai rien à prouver, encore moins à une personne qui me tient de tels propos et qui me considère comme une moins que rien sans cervelle."
Charlie au fond, elle était véritablement énervée. Mais elle ne laissait rien paraitre. Non, elle restait calme, impassible. Bien qu'au fond, elle avait littéralement envie de lui encastrer la tête dans un mur.
Nope. Tel fut ma première penser quand elle commença son contre-argument. Le regard que me fit Mutius en disait long. Interrogateur, l'air de dire "C'était ça Isaac ?". Et pour le coup, la pomme de ma main sur ma tempe, je secouer doucement la tête à l'affirmative. En vérité, je vais être sincère. Je n'écoutait que les premières partie de sont argumentation. Enfin, j'arrivais à choper des bribes de ce qu'elle disait, mais vraiment, c'était tellement... Si sa technique de détournement de sujet était ridicule, car elle réduisait l'intelligence visible de cette fille, alors, ce ramassis "d'argument puzzle" ou simplement inventé était tout bonnement honteux. Honteux parce qu'elle arrivait à dire l'inverse de ce que j'avais affirmé, ou à dire l'inverse de ce que j'avais dit. Ou bien, tout simplement, ses arguments n'étais appuyé que par le vide, n'ayant aucune logique, a part celle de "c'est pas moi, c'est toi". Le pire c'est que quasiment toute les accusation qu'elle disait que je lui avait mis sur le dos, c'était dans sa tête. quasiment toute sont argumentation était fantasmé. Je dois bien avoué que je ne put m'empêcher de pouffer lorsqu'elle que j'avais une grande imagination. Surtout en utilisant comme argument le fait que j'aurais dit qu'elle m'avait dit qu'elle c'était mise en danger pour Hellébore. Chose que je n'ai pas faite, vue que j'ai dit qu'elle c'était blessé, ce qu'elle avait dit elle même.
Ainsi, tout sont argumentation passa à la trappe. Les gens qui n'essaye pas de comprendre ce que tu dit ou, pire, Qui arrive à te faire dire des choses que tu n'as jamais dites pour te mettre en tort... Mutius lui même en avait plus qu'assez de ses balivernes infondées et honteuses. Faisant un signe au serveur, de manière discrète, il prit de ma main l'argent que je venait de sortir de mon porte-monnaie et lui donna, pourboire compris. Puis, ne la laissant pas finir son discours, la coupant simplement, je me levais calmement puis, une fois levé, sur un ton autoritaire et extrêmement persuasif, je ne put m'empêcher de le dire.
Assez.
Mutius avait déjà finit sons verre et il commençait à croquer goulument ça baie Sitrus, déjà passé à autre chose. Il est moins têtue que moi en général, alors quand on sait que je n'aime pas perdre mon temps dans des débats unilatéraux face à un mur à parole, je ne pouvait que le comprendre. Sur un ton extrêmement mature et sérieux, mettant bien en place mon agacement, je sortit alors :
Je ne perdrais pas plus mon temps avec une personne agissant et parlant comme un politicien. Ah ne rien écouté, à mal-interprété, à modifier les propos, à mettre sur le dos des autres ses propres défauts. Et tout cela, sans avoir le moindre argument valide. Que des argument vide, illogique, insultant et même honteux. Oh, pas pour moi, non, pour ta propre intelligence.
Et là, là, je me permit de la prendre de haut. Ps pour me venger ou quoi que ce soit, mais c'est que son argument l'avait mis si bas que terre, que je ne pouvait pas être au même niveau qu'elle. Cela m'était physiquement et psychologiquement impossible.
Tu as l'air d'apprécier le fait de penser que je te prenne pour une idiote j'ai l'impression. Et bien soit, que ces mots que tu m'as mis dans ma bouche, que ces pensée que tu m'as mis dans ma tête soit validé. Je suis bon prince, je ne prendrais pas le temps de te prouver "a quel point tu es idiote" en démontant ton... Dire que c'est un argument serais renier tout ce qui a de plus vrai. Donc je vais te montrer mon respect en étant sincère : Ton ramassis de conneries des plus plus honteux, irrespectueux, insultant, irréfléchi et illogique.
Puis je redevint d'un coup jovial.
Tu sais, c'est pas en devenant d'un coup très contrarié que ce que l'on dit est vraie. C'est pas en faisant la moue que tout ce qu'on dit est validé. Surtout quand ce qu'on sort ne vaut rien. Ou plutôt, en utilisant ton procédé d'argumentation, laisse moi te prouver que tu es une personne orgueilleuse qui ne peut pas supporter qu'on la démasque.
Je redevint sérieux d'un coups.
Après tout, tu dit que tu as l'impudence d'affirmer des choses sur les gens. Oh me regarde pas comme ça, tu as dit ça parce que tu es masochiste ! Après tout, tu te laisse blessé par les pokémons !
Puis jovial à nouveau.
Si simple, si faux, si illogique, un argument si bien reproduit qu'on dirait qu'il vient de toi ! Oui parce qu'après tout, je "malgré mon masque, j'arrive à me faire des amis facilement". Ah non pardon, j'ai oublié qu'à tes yeux, je n'ai pas d'amis ! Donc réduisons cela ! "Mon masque fait fuir les gens, donc je suis seul". Paaaarfait ! Un argument irréfutable ! Attend, qu'entend-je ? Un exemple ? Pas besoin, je suis sur que j'ai dit ça ! Et que j'ai absolument pas prouver l'inverse en utilisant comme exemple notre rencontre. Pas du tout !
Je fit un sourire niais, parce que là, soyons sérieux, je me rendait compte de la connerie de l'argumentation de Charlie.
Et puis je n'ai pas d'empathie ! C'est connue, tout le monde ce jette sans réfléchir dans une voiture en flamme pour sauver ses passager ! Si on oublie ceux qui ont peur pour leur vie. Ou bien, les pompiers, les militaire, les policiers ou tout ceux qui analyse la situation avant de foncer et de faire n'importe quoi. Comme par exemple aggravé la situation ! Non, après tout, mieux vaut faire confiance à la chance, puisque qu'après tout, j'ai une chance sur une valeur inconnue que mon action soit néfaste ! C'est mieux qu'une chance sur deux trois quatre ou 0, sauf quand la valeur inconnue c'est un. Là c'est ballot. Mais ça reste la meilleures techniques, que tout les professionnel préfère. Après tout, ils sont protégé qu'est-ce qu'il risque... A part de tuer les gens qu'il veulent sauvé ?
Puis, je me rendis compte de ce que j'étais en train de faire.
Pff, regarde moi ! Je continue à te démontrer que tu as tort, en détruisant tes argument avec des faits. Alors que je sais que ça ne servira à rien, vue que si c'est pas ton avis, tu arrivera à sortir de mes propos que j'ai sauvé les gens de cette voiture parce que j'avais envie d'aller aux toilettes. Et tu sais quoi ? J'ai déjà BIEN assez donné. Maintenant, tu garde ton magnifique ramassis de honte pour toi. au moins, si je te laisse seule, peut-être que tu aura le temps de comprendre à quel point ce que tu as dit est ridicule et aussi à quel point c'est vide, sans substance, juste un tas d'argument basée sur des fantasmes.
Et sur ces mots, je me dirigeais déjà hors du bar, Mutius me suivant, calmement, dégustant sa baie.
Oh, et n'oublie pas ! Tu peux dire tout ce que tu veux à qui tu veux, sortir des conneries plus grosse que toi que tu mettrais dans mon argumentation. Je m'en fiche ouvertement, après tout, je n'ai jamais eu rien à prouver à ceux qui n'écoute rien.
Et sur ces mots, je reprit ma marche, simple, calme, rassuré, malgré que Mutius, agité, observait du coin de l’œil Charlie, au cas où ce flot de remise en question que je venait de lâcher sur elle soit convertit en violence à mon égard.