Sage Frances de Rammelaere
Feat F!Byleth de Fire Emblem Three Houses
28 ans 31 mars LumirisFemmeDresseur à plein temps Pulsar
DéfautsFroideDistanteCulpabilisée
Angoissée
Insomniaque
QualitésStratègeFidèleProtectrice
Polie
Maternelle
Polie
Maternelle
DéfautsFroideDistanteCulpabilisée
Angoissée
Insomniaque
Description
elle pleure de ses yeux secs larmes amères de plomb. larmes froides elles ont gelé ses joues ses yeux son visage. elles ne coulent plus elles restent à l'intérieur cascadent sur son âme et noient son coeur. elle respire encore toutefois souffle mesuré non plus saccadé. contrôlé il faut contrôler se contrôler et respirer. elle vie elle ne veut pas mourir ou elle pense ne pas vouloir mourir. elle respire. l'air est épais pas autant que le sang il ne fait pas mal quand il entre dans sa poitrine. elle vit mais est-ce qu'elle le mérite elle n'en n'est pas certaine. peut-être qu'elle ne mérite pas de vivre peut-être qu'elle devrait mourir regarder dans le vide sauter dans l'abîme laisser les larmes couler dans sa bouche sa gorge dans ses poumons faire un noeud dedans ou dehors ne plus toucher le sol fermer les yeux et se cacher sous une croix de marbre pour toujours. elle aurait pu elle ne l'a pas fait. elle est effrayée par la mort même la sienne par le froid les ténèbres et le néant et elle a renoncé. elle vit alors ou survie sans poème sans blesser ceux qu'elle aime mais sans se préserver. son corps s'écorche danse sur un fil déséquilibré mais avance même à contre courant quand il faut s'arrêter. elle s'accroche aux bords continue de grimper. ses ombres sont toujours là miasme bourbeux hantant guettant murmurant. assassin assassin assassin assassin assassin. elles plantent leur ongles phalanges puissantes dans les muscles alourdissent son corps aux hurlements d'angoisse et agonie de peurs. elles éclairent ses nuits sommeil déchiré aux rêves sacrifiés et cauchemars sanctifiés. elles sont prédateurs de sa paix proie de chasseurs-cachets morphée en poudre. ombres sous ses yeux secs rendus rouges.
stratège - froide - distante - protectrice (envers ses pokemons) - fidèle en amitié - culpabilisée - ne prête pas attention à sa santé - a déjà estimé qu’elle ne méritait pas de vivre - a déjà souhaité mourir - va mieux mais ça revient parfois - très peu d’estime d’elle-même - veut devenir une grande dresseuse - ou croit vouloir - incapable d’envoyer ses pokemons au combat - traumatisée - se considère comme un assassin - sujette aux crises d’angoisse - peut être aveugle sur ses propres sentiments - possède de solides connaissances en soin - aucun talent pour donner des prénoms aux pokemons - insomniaque - a besoin de somnifères - nie qu’elle a une addiction à ces médicaments - politesse parfois excessive
Boris
NanméouïeMâleBoris, c’est la perfection virile dans un pokemon. Il est ton mouchoir quand tu pleures, il est ta peluche quand tu as besoin de réconfort, il est ton garde du corps quand tu te fais attaquer, il est ton sbire quand tu es l’attaquante, il est ton meilleur ami quand tu te sens seule, il est celui qui sourit quand tu fais la gueule, il est ton père quand un mec te drague, il est ton frère dans ce long voyage, il est ton premier symbole de rébellion, il est celui qui t’a permis de refleurir, il est ton panneau d’indication pour ta voie future.
Histoire
Tu deviendras un grand dresseur.
Ce n'était pas une question. Ce n'était pas une supposition, une vulgaire hypothèse.
C'était une affirmation, une certitude. C'était une prophétie, des mots de cire rouge encore liquide apposés sur ton destin pour le sceller.
Mais ces mots, ce n'étaient pas les tiens.
Erik de Rammelaere fut un jeune homme prometteur et plein d'avenir, issu d'une très bonne famille de Lumiris à qui la vie tendait les bras. Puis un accident le cloua dans un fauteuil à l'aube de ses trente ans, fit pourrir ses rêves et cultiva sa frustration aux fleurs de rancune.
Puis tu es née, et il tressa dans tes cheveux et sur ton coeur ses rêves fanés, parasites enracinés dans ton âme.
Tu ne pouvais pas voir le mal qui s’étendait sur toi, parce que ce n’était alors même pas un véritable mal. C’était seulement les ambitions d’un autre que tu pensais être les tiennes. Et sans doute le furent-elles à un moment.
Tu avais douze ans lorsque tu reçu ton tout premier pokemon, encore prisonnier de la coquille de son oeuf. Il en sortit un Vipélierre que tu appelas Ivan. A partir de cet instant, vous ne vous quittèrent plus du tout. Ivan avait un tempérament plutôt doux, mais savait faire preuve de combativité et de compétitivité à l’occasion.
Dès qu’il fut assez vieux pour ne plus être considéré comme un bébé, ton père te poussa à l'entraîner, afin qu’il devienne un pokémon puissant, apte à vaincre ses adversaires et remporter des combats.
Tu avais été préparée à ça, tu étais même assez impatiente de commencer. Tu savais comment faire, du moins tu croyais savoir comment faire. Et pendant des mois, tout se déroula parfaitement bien. Ivan devenait plus fort. Tu parvins même à le faire évoluer en Lianaja.
Ca faisait un an que vous étiez ensemble.
Ton père te poussa à l'entraîner plus fort, et tu obéis. Tu ne voyais pas le mal que ça pouvait faire -et quel mal est-ce que ça pouvait faire ?- et tu étais galvanisée et enthousiasmée par le chemin déjà parcouru. Tu jetas Ivan à corps perdu dans l'entraînement.
Il progressait toujours, mais plus lentement. C’était frustrant. C’était normal, disait ton professeur. Tu n’avais qu’à essayer plus fort, disait ton père.
Alors tu as essayé.
Ta vie sociale, déjà peu développée, se réduit encore. Même ton amie la plus proche ne te voyait pratiquement plus.
Tu entraînais Ivan encore et encore pour qu’il devienne plus fort et évolue en Majespic. Mais tu ne voyais pas le mal que tu lui faisais. Et lui-même refusait de te le montrer. Il voulait te rendre fière comme tu voulais rendre ton père fier de toi.
Mais toute chose à ses limites, et Ivan n’était certainement pas une exception. La première fois qu’il s’est effondré d’épuisement, tu t’es inquiétée bien sûr, mais tu n’as pas compris immédiatement ce qu’il se passait ; sans doute ne l’as-tu jamais compris.
Ton pokemon était épuisé. Pas juste fatigué, qui se soigne avec une ou deux bonnes nuits de repos. Pas juste quelques froissements musculaires ou petites blessures que l’on soigne d’un spray. L’épuisement, le vrai, de celui qui a été poussé trop loin trop longtemps, mais pour lequel encore il n’était pas trop tard.
Ton Vipélierre pouvait aller mieux et retrouver une forme optimale, pour peu qu’il puisse récupérer correctement.
Mais est-ce qu’une enfant de ton âge et de ta mentalité pouvait le comprendre et le mettre en application ?
Non.
Tu avais déjà quatorze ans quand Ivan est mort. L’épuisement, cet épuisement que tu avais provoqué avec tous tes entrainements, et qu’il n’avait jamais refusé ; ou que tu ne l’avais pas vu refuser ; a eut raison de lui.
Il s’est effondré au cours d’une cession, ne s’est jamais réveillé. Et finalement son coeur a arrêté de (se) battre.
Ton monde et toi-même se sont écroulés en même temps que lui.
Que dire de cette période, où tu n’as jamais eut que l’impression de te débattre et te noyer dans un océan de douleur ? L’ami et le compagnon que tu avais cru te faire pour la vie n’était plus là. Tu l’avais trahis. Il t’avait laissé. Ton père t’a reproché de ne pas avoir fait assez attention. C’était de ta faute. Tu étais responsable de lui. C’était de ta faute.
Ta mère et d’autres personnes avaient essayé de te consoler, mais plus que le vide laissé par l’absence et la tristesse, c’étaient la culpabilité et cette conscience soudaine et oppressante que tu étais responsable de sa mort qui te faisaient sombrer.
Tu avais tué Ivan, et tes fleurs pourrirent à leur tour.
Des épines noires se sont enroulés autour de toi, comme un cocon. Les nuits sont devenues de plus en plus blanches. Et avant que quiconque ne s’en rende compte vraiment, tu étais en dépression.
Bien sûr ton père était déçu. Tu n’étais pas une bonne dresseuse. Tu n’étais pas une bonne fille. Tu ne savais pas bien faire les choses et tu étais faible.
Il a voulu que tu recommences. Que tu prennes un nouveau pokemon et que tu l’entraine à son tour. Tu devais faire mieux si tu voulais devenir une dresseuse accomplie et reconnue. Mais tu n’avais plus ni le coeur ni la tête à ça. Tu étais terrifiée à l’idée de le tuer lui-aussi, si tu essayais de l'entraîner à son tour.
Il y avait une pokeball dans ta chambre, cadeau de ton père. Mais tu n’y a jamais touché. Sa seule présence était déjà trop lourde, trop grosses. Trop là. Sa seule vue te donnait l’impression d’être malade.
Tu refusais catégoriquement d'entraîner un nouveau pokemon, peu importe toutes les menaces de punition, les commentaires déçus, la désapprobation. Tu ne pouvais pas. C’était au-dessus de tes forces.
Pendant plusieurs années, tu as été au fond du gouffre. Ton sommeil avait fui, chassé par les cauchemars, remplacé par des somnifères auxquelles tu allais devenir dépendante. Les boites d’antidépresseurs s’étaient succédées tandis que tu n’arrivais pas à remonter la pente, chaque fois remise à terre par ton père.
Ses épines toxiques refusaient de te relâcher.
La mort, tu y avais pensé souvent, sans jamais osé pourtant franchir le pas.
Tu avais vingt ans quand tu as commencé à percevoir la lumière au bout de ton enfer. Tu avais quitté le foyer familial, pris ton indépendance dans un appartement dans la ville d’à côté.
Bien sûr ta culpabilité et tes pensées morbides, ton dégoût et ta faible estime de toi, tes somnifères et tes antidépresseurs étaient toujours là. Il était impossible qu’ils te quittent simplement comme ça, pas sans que tu ne te battes à t’en rendre le souffle court et douloureux. Mais quelque chose ne t’avait pas suivit.
Ton père, ses mots, ses regards, ses attentes, ses déceptions, n’était pas là.
Et sans ce poids lourd qui te maintenait dans le fond, sans ces ronces aux fleurs d’acide qui criblaient de trou tout ce que tu tentais de reconstruire, peu à peu tu as pu commencer à remonter les falaises de ce gouffre noir.
Puis Boris était arrivé dans ta vie.
Tu allais mieux. Tu n’étais pas bien, mais tu allais mieux. Et ta mère, qui n’avait jamais rien voulu d’autre pour son enfant qu’il soit heureux, avait pensé que pour que tu ailles encore mieux, il te fallait de la compagnie. Elle s’était présentée chez toi, t’avait expliqué son idée, t’avait rassuré autant qu’elle le pouvait, puis était repartie.
Sur la table, elle avait laissé derrière elle une pokeball contenant un pokemon.
Tu n’avais pas été bien. Soudain, tu étais revenue dans cette chambre de la maison familiale, et cette pokeball n’était plus celle laissé par ta mère, mais celle forcée dans ta main par ton père.
Mais c’était différent cette fois, n’est-ce pas ? Tu n’étais pas obligée, tu n’avais pas à l'entraîner à tout prix, tu n’étais pas mise sous pression. Si la seule chose que tu voulais faire était câliner cette créature, tu le pouvais.
Pourtant il te fallut plusieurs jours, de nombreuses conversations avec toi-même, des heures d’angoisse et deux appels de ta mère avant que ta main tremblante ne se saisisse de l’objet et n’appuie sur le bouton.
C’était un Nanméouïe qui était sortit. Bien sûr, tu le savais, tu t’y attendais. Mais le voir avait quelque chose de différent. Ce n’était pas un pokemon fait pour le combat pur, jamais quelque chose que ton père t’aurait donné.
Nanméouïe était un pokemon que l’on croisait plutôt dans les centres, auprès de médecins, d’infirmières. Un pokemon capable de juger des émotions ressentis par les gens, et qui avait été d’une aide inestimable dans ta sortie de la dépression.
Avec lui, tu avais appris à ne pas avoir peur de faire du mal aux pokemons autour de toi.
Ca n’avait pas été facile évidemment. Plus d’une fois tu avais tenté de le rendre à ta mère. Plus d’une fois tu avais été prise de panique et avait tenté de l’éloigner. Plus d’une fois il avait passé des jours et des jours dans sa pokeball.
Mais petit à petit, tu étais allé mieux jusqu’à aller bien. Les idées noirs, les pensées de mort, la dépression étaient partis. Le sommeil n’était pas revenu, mais tu étais davantage en paix avec toi-même, bien que tu ne te sois pas pardonné.
La partie la plus sombre de ta vie était derrière toi. Les mauvaises herbes et les ronces étaient mortes et à la place avaient repoussé des tiges d’un vert tendre. Tes fleurs de rêve étaient prêtes à fleurir de nouveau, mais rien ne disait qu’elles seraient les mêmes que durant ton enfance.
Clémence24 ans:3PACA (var) Etudiante
Comment a-tu découvert le forum ? J’ai suivi la lumièreTon pokémon préféré : Zorua/Zoroark je penseAs-tu un parrain ? : C’est toujours la mêmeUn dernier mot ? Mikasa es tu casa ?