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Il y a un pas entre la passion et la folie - Part 1 (FT Yuri)
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Il y a un pas entre la passion et la folie - Part 1
Il y a un pas entre la passion et la folie - Part 1
Si j’avais su d’avance ce qui allait m’arriver ce soir, je n’aurais pas prit autant d’alcool. Par contre, on ne sait jamais quand la folie va nous tomber dessus et il semblerait que c’est ce soir que ça se passe…

QUELQUES HEURES PLUS TÔT


Il fait noir dehors et les bars commencent à se remplir. Ce soir, je n’ai pas de spectacle, alors je décide de profiter de la soirée pour sortir au bar avec quelques personnes que j’ai rencontré lors de mon premier spectacle à Lumiris. On décide d’aller boire un verre ou deux dans un bar branché du centre ville et j’ai bien l’intention de me laisser aller. Je n’ai pas souvent l’occasion de boire et vivre comme un jeune adulte à cause de ma profession et toutes les personnes que j’accompagne le savent plus ou moins.

- C’est ce soir que ça se passe Maxim! L’initiation pour notre groupe d’artistes amateurs! J’espère que tu tiens bien l’alcool.

- Je m’en sors bien avec l’alcool en autant que vous m’amenez pas jusqu’au coma éthylique, j’aimerais survivre à cette nuit!

- T’inquiète pas, on va t’achever juste comme il faut! Aller, je paie la première tournée les gars!


La serveuse nous amène des bières que nous buvons en discutant de tout et de rien. Certains parlent de leur tentative à divers concours sans avoir réussi à être sélectionner. Je m’abstiens de parler de mon succès, je ne voudrais pas plomber l’ambiance. Après les bières, voilà les shooters. Je ne dis pas non et en cale un, deux, puis trois. J’ai la tête qui tourne, mais je me sens bien! Je ris aux éclats, je dis des stupidités. Je me sens plus léger et j’aime ça! Une chance qu’Ethan n’est pas là pour me voir dans cet état! La musique du bar devient plus forte, de la musique rythmée me fait danser sur ma chaise. Je décide de rejoindre la piste de danse  avec deux autres personnes du groupe. On danse, se trémousse, on rit. Certaines femmes sans doute intoxiquées elles aussi par l’alcool tente des avances que je refuse poliment.

Le temps s’écoule, je commence à perdre un peu le fil des secondes qui s’égrainent à une vitesse faramineuse. Mon cerveau est embrouillé par l’alcool, mais je tiens encore debout. Les mots qui sortent de ma bouche sont un peu incompréhensible. Je sens que j’ai atteint ma limite pour ce soir et je ne veux pas prendre un verre de plus de peur d’être malade. Je jette un coup d’œil sur mon téléphone pour voir l’heure, ça me prend quelques minutes avant de voir « clairement » 1h11 du matin. Certaines personnes du groupe sont parties depuis une heure déjà et je sens que je vais être le prochain à quitter la table.

- Je vais rentrer avant de m’endormir sur cette chaise.

- Tu es sûr d’être correcte?

- Ouais, je vais prendre le bus et rentrer. Merci pour la soirée, on se refait ça, mais avec moins d’alcool peut être hahaha.


Une tape molle sur l’épaule de mon ami clos la conversation et je quitte en titubant le bar. Je marche un moment dans les rues presque vides de Nemerya. Il fait un peu froid, mais j’ai ma veste de cuir sur le dos. Je m’arrête à l’arrêt de bus le plus proche et m’adosse contre le poteau. J’ai la tête qui tourne. J’aurais pu demander à Ethan de venir me chercher, mais je ne veux pas le déranger avec ma beuverie. Je vais avoir une sacrée migraine demain!
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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Il y a un pas entre la passion et la folie
Yuri n'aimait pas ça du tout.
Il avait beau tourner et retourner le problème dans tout les sens, il ne voyait pas de solution logique à la chose. Et ça l’embêtait sérieusement. Assit à la terrasse extérieure d'un bar, il essayait de s'extirper du revers qu'il venait de recevoir violemment dans la tronche, fumant nerveusement cigarette sur cigarette. La veille, une étrange personne était venu le trouver dans l'auberge où il restait habituellement quand il venait à Voltapolis. Manifestement, cette personne avait entendu parler du passé de malfrat du dresseur et elle avait voulu acheté ses services pour, ni plus ni mois, qu'un enlèvement de personne. Furieux sur le coup, le brun avait renvoyé paitre sèchement la personne, lui claquant la porte au nez. Celle-ci avait tout de même glissé sous la porte de son appartement un e carte avec un numéro de téléphone à contacter si besoin et une somme mirobolante qui lui serait destiné si le travail était fait.
Faisant tourner la carte entre ses doigts fins, Yuri n'avait pas réussit à dormir après ça. S'il était évident qu'il ne voulait plus jamais faire tremper dans des affaires louches, une foule de questions lui était venu à l'esprit.
Comment cette personne avait-elle su ?
Serait-elle une menace pour sa nouvelle vie ?
Serait-ce le début d'emmerdes bien plus grandes ?
Et puis surtout, si ce n'était pas lui qui se chargeait de "ça", ce pauvre être qu'il devait "récupérer" serait assurément prit en chasse par quelqu'un d'autre. Et sans doute quelqu'un de bien moins scrupuleux que lui. Il ne pouvait pas ignorer ça. Il ne pouvait pas juste refuser la chose tout en sachant que cet inconnu serait tout de même la cible d'un taré. Car oui, pour lui, avoir recours au kidnapping était une idée stupide de grand malade qu'il ne pouvait pas ignorer.
Il écrasa son reste de cigarette dans son cendrier qui se remplissait dangereusement.
Une décision avait été prise.
Se saisissant de son téléphone, il composa le numéro sur la carte.

× × × × ×

Une semaine plus tard, notre patibulaire protagoniste se trouvait dans une petite camionnette sombre, garée dans une ruelle peu fréquentée. Son employeur lui avait communiqué que, de source sure, sa cible se trouverait dans un bar du coin ce soir. S'étant un peu renseigner sur cette dite cible, Yuri s'était apperçu que c'était une sorte de starlette locale de la musique prénommé Maxim Loyd. Ne suivant pas franchement l'actualité musicale de l'archipel, ce nom ne lui disait rien. Heureusement pour lui, celui qui l'employait lui avait fournit tout un dossier de photo du gusse. Il ne pourrait assurément pas le louper ainsi mais ça restait un peu flippant de voir avec quel soin la personne avait conservé toutes ces images. Regardant une dernière fois les clichés pour être sur de bien graver l'image du jeune homme dans sa tête, il rangea le tout dans la boite à gants et prit un petit flacon et un mouchoir en tissu avant de sortir de la camionnette.

Fumant une cigarette sur le chemin, le taciturne rentra dans l'endroit bondé avant de le regretter tout de suite. Il y avait trop de monde, trop de bruit, trop d'odeurs à son gout. Se dirigeant tout de même vers le bar, il réussit, après avoir jouer des coudes, à commander un cocktail sans alcool. Le sirotant lentement, il observait les allées et venues des fêtards avant de reconnaitre celui qu'il cherchait. Suivant du regard la tignasse rouge du musicien, visiblement bien imbibé d'alcool, il le regarda s'amuser, se sentant ronger par le remord de ce qu'il apprêtait à faire.
Il avait envie de sortir, de fumer, de quitter cet endroit et de plaquer ce connard qui lui avait commandité un tel acte. Il n'aimait pas ça du tout, mais il n'avait pas trop le choix ; qui savait sur quel autre taré ce pauvre gars pourrait tomber si ce n'était pas lui qui s'en chargeait ? Au moins, espérait-il l'aider un peu à ce sortir de ce guêpier dont il n'avait même pas idée qu'il existait.

Enfin, ce fut le moment.
Le musicien était sortit du bar et le dresseur lui avait emboité le pas. Le suivant à pas feutré dans les rues, il l'observa s’arrêter contre un arrêt de bus. Se mettant en retrait dans une ruelle sombre, Yuri sortit son mouchoir et sa petite fiole de sa poche. A ce moment là, il entendit un petit rire sinistre prés de lui et, sans même lever le nez, il fit claquer sa langue contre son palais d'agacement.  

- Sors de là Cocyte.

Son skelénox apparu alors, sortant de nulle part, voletant à côté de son épaule. Piaffant d'impatience et de joie face à ce qui allait se passer, il se trémoussait sur la place, bien trop excité. Imbibant son mouchoir de sa solution liquide qui n'était autre qu'un puissant somnifère, il fit un signe de tête au pokémon spectre, lui désignant le rouquin. Il n'en fallut pas plus au petit masqué pour disparaitre de nouveau en un gloussement. Quand à son dresseur, il revêtit une cagoule sombre par précaution, se mettant à marcher en direction du jeune homme sans faire de bruit.

Rendu invisible, Cocyte s'était approché du jeune homme, laissant échapper son petit rire malsain juste pour le plaisir de voir la peur se peindre sur le visage de sa cible. Il ne put cependant pas en profiter bien longtemps car son fichu dresseur arriva par derrière et lui plaqua sur le nez et la bouche le mouchoir imbibé. Le tenant fermement contre lui, il attendit que le somnifère fasse son effet. Une fois que ce fut chose faite, il traina le corps endormie dans sa ruelle sombre. Retirant son masque, le rangeant dans une de ses poche de sa veste, il réussit avec l'aide son petit assistant spectral, à mettre le type sur son dos. Ainsi, s'il croisait quelqu'un, il pourrait toujours prétendre qu'il ramenait son pote bourré chez lui. Mensonge d'autant plus crédible que le bougre puait des relents de liqueurs en tout genre. Il priait juste pour qu'il ne lui vomisse pas dessus.

Arrivant sans soucis et sans avoir croisé personne à sa camionnette, il déposa délicatement le jeune homme dedans, prenant soin d'attacher ses mains dans son dos et ses chevilles. Il fallait tout de même soigner les apparences. Il ne résista cependant pas à lui mettre dessus sa veste, ayant peur qu'il attrape froid. Cette considération était sans doute un peu stupide mais il avait déjà des remords à l'embarquer ainsi alors autant rendre la chose un minimum confortable. Enfin, si tant était que l'on pouvait rendre confortable un rapt...
Une fois tout ceci fait, il ferma les portes et s'installa au volant, se mettant à rouler en direction du lieu de rendez-vous.
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Il y a un pas entre la passion et la folie

Il en prend du temps ce bus pour arriver! Je baille un bon coup à cause de la fatigue qui m’habite et l’alcool n’aide pas. Lorsque j’ouvre les yeux, j’aperçois une silhouette squelettique volant devant moi pendant un bref instant. Un rire glauque me surprend et je tente de m’éloigner, mais je perds pied. Est-ce que l’alcool me fait halluciner? Est-ce qu’on a mit quelques choses dans mon verre? Avant que je m’affale sur le sol, quelques choses m’interceptent. Je me retourne pour voir qui m’a empêché de tomber, mais je n’ai pas le temps de le voir qu’une main vient s’écraser lourdement sur mon visage. Je me débats quelques secondes, mais mon corps devient mou et mon cerveau s’évanoui dans la brume.

Je ne sais pas combien de temps s’écoule, mais lorsque j’entrouvre les paupières, je suis encore dans les vapes. Je n’arrive même pas à articuler le moindre mot que je retombe inconscient.

Lorsque j’ouvre les paupières à nouveau, je me retrouve dans une chambre sombre. Je tente de bouger, mais mes poignets attacher à des barreaux de lits et même chose pour mes pieds, impossible pour moi de me détacher. J’ai la tête qui tourne et j’ai un horrible mal de crâne. Je me demande ce qui se passe et encore plus où je suis? Je me souviens brièvement du rire glauque et de quelqu’un qui m’agrippe par derrière. Sinon, je ne sais pas comment je me suis retrouvé ici. J’entends des voix de l’autre côté de la porte close, mais je n’arrive pas à distinguer ce qu’ils disent. Pendant ce temps, je tente de desserrer les liens en bougeant les poignets, mais en vint, je n’y arrive pas.

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De l’autre côté, une jeune femme à l’allure distinguer regarde Yuri d’un œil aguicheur. Elle est très heureuse que le jeune homme ait accompli sa requête. Tenant une coupe de vin dans une main et de l’autre, elle tient une enveloppe jaune contenant la paye du ravisseur de Maxim. Elle colle l’enveloppe contre le torse du jeune homme et se rapproche de lui.

- Merci mon chou, tu peux disposer maintenant … Gringolem raccompagne le s’il te plait.

Elle se sépare du « gangster » avant de se retourner et entrée dans la chambre en laissant le soin de son pokémon Gringolem de ramener Yuri à l’entrée du bâtiment au milieu de nulle part de Voltapolis.


Annie – Fan (folle) de Maxim:

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Il y a un pas entre la passion et la folie
Le visage fermé, les traits n'exprimant absolument aucune émotion, Yuri prit la lettre que lui tendait la femme au verre de vin. Bien que jolie en bien des points, cette femme laissait une simple impression au jeune homme. Il ne savait pas si c'était son regard insistant ou son côté lubrique s'échappant de tout les pores de sa peau qui le dérangeait mais il y avait clairement quelque chose qu'il n'aimait pas du tout chez elle. La quittant sans un mot et sans se faire prier, le brun se laissa escorter par le petit golem jusqu'à l'entrée. Faisant mine de rejoindre sa camionnette, il s'installa derrière le volant, observant dans le rétroviseur la porte d'entrée se refermer sur le pokémon verdâtre.
Allumant une cigarette, tirant une longue bouffée dessus, il bailla légérement avant de fourrer l'enveloppe dans sa boite à gants.

- Alors, ça a donné quoi ?

A la seconde où il eut terminé sa phrase, son ombre se déforma et Pixel en sortit, l'air triomphant. Dans un même temps, Cocyte apparu, planant tranquillement au-dessus du siège passager. Le spectrum expliqua à son dresseur qu'ils avaient bien fait le tour de la maison. L'un profitant des ombres et le second de son invisibilité et sa capacité passe-muraille, ils avaient une idée claire et précise de comment était fichue la baraque. Mieux encore, ils avaient réussit à trouver une fenêtre aux rideaux épais qui donnaient sur l'endroit où était enfermé le rouquin.
Quelques minutes de mise au point et une cigarette plus tard, tout était prêt.
Il n'y avait plus qu'à se lancer.
Enfilant sa cagoule par précaution et changeant de veste au passage, Yuri sortit enfin de sa voiture, retournant à pas feutrés vers la maison de la grande tarée. Quand au spectrum, il était retourné se fondre dans son ombre alors que le skelénox s'était de nouveau évaporé dans la nature en ricanant doucement.

Se glissant sans bruit contre les murs de la maison, le brun se faufila jusqu'à l'endroit que ses pokémons lui avaient indiqués plus tôt : la fenêtre qui donnait sur le lieu de détention du pauvre musicien. Jetant discrètement un œil par la fenêtre, il ne vit bien évidemment rien : de lourds et épais rideaux avaient été tiré, empéchant de voir et même d'entendre quoique ce fut. Cependant, un léger mouvement de rideau attira son attention alors que la poignée de la fenêtre commençait à glisser doucement. Se rebaissant, Yuri laissa son petit pokémon passe-muraille continuer son oeuvre jusqu'à ce qu'il entende le déclic étouffé caractéristique marquant l'ouverture de la fenêtre. La poussant en grinçant, Cocyte, toujours invisible, laissa éclater son rire lugubre alors que le vent s'engouffrait dans la chambre-prison.
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Il y a un pas entre la passion et la folie

La porte s’ouvre et une jeune femme entre la pièce. Elle tient une coupe de vin rouge dans sa main et elle me fixe avec un regard langoureux qui ne me fait aucun effet. Mon cœur bat fort, mais de peur, car je doute qu’elle soit là pour me libérer. Je me débats pour me défaire de mes liens, mais la jeune femme se rapproche de moi et dépose sa coupe sur la petite table de chevet. Elle se penche vers moi et elle me chuchote à l’oreille tandis que je sens ses doigts dénoués les nœuds qui maintiennent mes poignets contre les barreaux du lit.

- Tu sais que ça fait longtemps que j’attends ce moment d’enfin pouvoir être avoir toi seule à seule.

Je suis enfin libéré! La jeune femme fait exprès pour que j’aie une vue directe sur sa poitrine, mais je dévie le regard de gêne. Je ne suis pas intéressée par les femmes, mais elle ne semble pas le savoir.

- Je ne sais pas pourquoi je suis ici et ni ce que tu me veux, mais je ne suis pas intéressé par les femmes.

Je me redresse dans le lit tandis qu’elle s’éloigne un peu. Elle reste devant la fenêtre, seule fenêtre de la chambre, avec de grands rideaux noirs qui viennent toucher le sol. Elle ne semble rien tenter, alors je me lève aussitôt et « court » vers la porte de la chambre, mais celle-ci est verrouillée! La jeune femme sourit et me montre la clé qu’elle cache dans son soutien-gorge!

- Qu’est-ce que tu me veux!?

- Ce que je veux? C’est pourtant simple, c’est toi que je veux Maxim. Prononce-t-elle d’une voix langoureuse.

Elle s’est rapprochée de moi et elle dépose sa tête sur mon torse et elle entoure ses bras derrière mon dos. Je la repousse, son regard s’assombri et son sourire mielleux s’efface.

- Je suis déjà en couple et …

- Je sais que tu es déjà en couple … Avec ce bon à rien d’Ethan. Je ne sais pas ce que tu lui trouves, il est si insignifiant. Alors que moi … Je te connais par cœur Maxim!
Dit-elle alors qu’elle jette à mes pieds plusieurs photos.

Il y a des photos de moi à des concerts, moi avec Ethan, moi durant une tournée lorsque je faisais partie du groupe The Season! Il y a des photos qui datent de mes débuts en tant que simple guitariste! C’est une vraie folle cette fille?! Elle m’a suivi partout pour obtenir ces photos. Il y en a même une où je suis sous la douche! Bon sang! Je les repousse du pied pour faire disparaître cette vue.

- Je t’interdis de parler d’Ethan comme ça! C’est lui que j’aime et personne d’autre! Et je n’en ai rien à faire que tu me connaisses par cœur! Tu es juste complètement folle!

-Je savais que tu dirais un truc du genre … Mais si tu prenais le temps de me connaître, je suis persuadée que tu finirais par m’apprécier. Je t’ai suivi à tous tes concerts, je t’ai vu débuter dans le métier. Tu étais et est toujours aussi beau. Tu dégages une énergie sur scène qui me fait frémir à chaque fois. Je t’ai vu dégringoler lorsque ton pokémon est mort … J’ai voulu t’aider tu sais, mais tu ne m’as jamais vu. Comme tu ne m’as jamais vu lorsque je te souriais, te tendait la main ou lorsque je te saluais…. Tu n’as jamais levé les yeux vers moi! Par contre, ce fantôme d’Ethan que personne ne voit, lui tu arrives à le voir?! Je ne comprends pas ce qu’il a de plus que moi?!

Alors qu’elle déblatérait sa folie, elle s’était éloignée de la fenêtre et s’était mise devant le lit. Je m’étais aussitôt avancé vers la seule fenêtre et entrouvrit les rideaux et c’est là que j’entendis un déclic! J’aperçu une silhouette l’autre côté de la fenêtre ainsi qu’une brise entrée dans la pièce. Mon regard croisa un instant celui de l’homme avant que je ne sois tiré vers l’arrière. La jeune femme m’avait tiré par le bras pour m’approcher d’elle.

- Mais maintenant … tu peux me voir et je serais la seule que tu verras désormais…

Elle dépose ses mains sur mon torse et elle s’approche de moi, mais elle s’arrête, car elle semble avoir remarqué quelques choses. Son regard s’assombri et je la vois prendre une pokéball qu’elle lance. Un saquedeneu en sortie et il utilisa liane sur les rideaux qui volèrent dans les airs découvrant ainsi la personne derrière la fenêtre, à moins qu’elle ait eu le temps de se cacher juste à temps! Je repousse la jeune femme suffisamment fort pour qu’elle tombe sur le lit derrière elle et je m’apprête à foncer vers la fenêtre, mais je me retrouve pris dans les lianes qui m’entourent les bras, les jambes. Je ne peux plus bouger et le pokémon plante me soulève pour m’obliger à me tourner face à la jeune femme qui se relève. Un sourire diabolique se dessine sur son visage et ses yeux brillent d’une lueur menaçante.

- Si tu ne veux pas collaborer, j’ai quelque chose qui changera tout… Mesmérella! Fait en sorte que le beau roux tombe fou amoureux de moi et qu’il oublie ce bon à rien d’Ethan!

Son pokémon s’avance vers moi et elle utilise une compétence psy sur moi! Je tente de me dégager, mais en vint mon esprit s’embrouille. Le visage d’Ethan semble disparaître lentement de ma mémoire … non je ne veux pas … Tout redevient noir.

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Il y a un pas entre la passion et la folie
Yuri s'était plaqué sur le sol à la vitesse de l'éclair lorsqu'il avait vu le regard sombre de la femme. Une bonne idée car, la seconde d'après, des lianes bleuâtres vinrent fouetter férocement les rideaux. Bon, elle l'avait sans doute repérer mais le rouquin aussi. D'autant plus qu'elle avait été suffisament stupide pour ne pas prendre soin de refermer la fenêtre : c'était tout à son aventage donc !
Faisant taire sa petite voix intérieure qui lui hurlait que c'était une mauvaise idée, ancien voleur libéra de sa pokeball Alastor, son Monorpale. Après avoir murmurer son ordre à son pokemon, celui-ci se rua sur les lianes, les tranchant de façon aussi souples qu'expertes grâce à des taillades répétées. Profitant de la surprise occasionnée par l'apparition de son épée maudite, Yuri envoya Pixel à sa suite. Déformant de nouveau son ombre, le spectre se précipita pour récupérer le rouquin avant qu'il ne touche le sol. Puis, pour ralentir un peu ceux qui seraient assurément leurs poursuivants, il utilisa un purédpois qui envahit toute la pièce d'une épaisse fumée violette.

Fuyant à toutes jambes, Pixel avait déposé le corps du musicien sur le dos de son maître alors que celui-ci courait comme un dératé vers sa camionnette, suivit d'Alastor qui observait leurs opposants, prêt à riposter si besoin.
Intérieurement, Yuri priait pour que sa diversion fasse effet suffisament longtemps pour qu'il puisse sortir de ce jardin qui lui semblait désespérément long.
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Il y a un pas entre la passion et la folie

Je me sens trimballer de tous les côtés. J’entrouvre les paupières et je vois que je suis sur le dos d’un jeune homme. Qu’est-ce qui se passe? Où suis-je? Je me fais kidnapper?! Je tapote l’épaule de l’homme pour qu’il me dépose, mais comme je ne suis pas certain qu’il obéisse, je me mets à gigoter de tous les côtés jusqu’à ce que mon corps rencontre violemment le sol. Je roule un moment dans la poussière avant de me relever avec difficulté.

- Ne me touche pas! Je ne sais pas ce que tu me veux, mais tu n’as pas le droit d’être sur cette propriété!

- En effet … Surtout que tu as tenté de capturer mon bien aimé.

Je me tourne vers Annie qui nous avait rattrapés, ce qui me surprit un peu, mais c’était son domaine. D’ailleurs, l’endroit m’était peu familier. C’était sans doute le coup à la tête qui m’avait fait oublier certaine chose. Je m’approche d’Annie pour lui encercler la taille. J’ai l’esprit embrouillé, mais le visage « angélique » d’Annie me rassure.

- Tu devrais partir avant que nous appelions la police.
Dis-je calmement.

- Non! Nous devons le faire disparaître!

- Ce n’est pas un peu drastique comme solution?

Elle ne m’écoute même pas! Je voudrais intervenir, mais je n’ai pas mes pokémons avec moi! Ses pokémons entourent le « fugitif » près à en découvre avec lui. Je fronce les sourcils et tente d’intervenir physiquement pour éviter un combat inutile, mais mon esprit s’embrouille au moment où Annie dépose sa main sur mon torse. Qu’est-ce qui se passe au juste. Mon cerveau semble se ramollir et je n’arrive plus à articuler aucun mot, j’ai l’impression de perdre le contrôle de mon corps.

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