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en panique - feat léandre
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léandre

Aujourd'hui, c’est une belle journée. Du moins, elle commence en tant que belle journée. La jeune fille, toujours sur Port des Songes après sa rencontre avec Arya, la jeune femme avait tout simplement envie de découvrir un peu plus cette ville qui l’intrigue. Et surtout, elle a décidé de s’entraîner un peu avec ses compagnons, surtout avec Togepi et Lixy ! Les autres pokémons de son équipes sont assez fort en ce moment et ils se battent souvent dans des duels improvisés, mais le petit Lixy blanc et le petit Togepi farceur eux… Et bien à part vouloir jouer et faire d'innombrables bêtises, ils ne font pas grand chose et la demoiselle aimerait surtout leurs apprendre à se concentrer sur une chose. Disons que les petits chenapans se dispersent un peu trop facilement… Surtout quand ils sont ensemble ! Bon, deux bébés ensemble, ça n’a rien de vraiment surprenant il faut dire.

Enfin bref, après avoir rassemblé ses affaires, elle est donc sortit de l’auberge où elle a trouvé refuge pour les prochains jours et rejoint très rapidement l’extérieur, réfléchissant simplement à l’endroit où elle va pouvoir aller pour entraîner ses pokémons. Peut-être le bois qui borde la ville ? Oui ça lui a l’air d’être une bonne idée ça ! Elle se dirige donc vers la sortie de la ville avec Lougaroc sur ses talons ainsi que le petit Lixy qui joue juste devant elle tout en avançant. Le moindre prétexte pour le félin est au jeu : une boule de papier, un brin d’herbe, un caillou, une canette vide. Il essaye de faire des appels de jeu au loup de roche, mais celui refuse, voulant être sur ses gardes si besoin. Sera le regarde en secouant la tête amusé.

« tu n’as vraiment pas besoin d’être sur tes gardes Sky, il ne va rien nous arriver, je t’assure ! »

Sauf que la blonde, elle parle beaucoup trop vite. Elle redresse le regard sur son téléphone qu’elle tient entre ses mains et au même moment, un jeune homme dont elle ne voit pas le visage la bouscule très fortement sur l’épaule. Elle tombe même en arrière sous ce choc inattendu et réellement violent pour la petite blonde. Elle secoue la tête, cherchant à reprendre ses esprits. Lougaroc s’approche inquiet et Lixy aussi ! Elle sourit et caresse la tête de son pokémon loup pour le rassurer au mieux.

« ne t’en fais pas Sky, tout va... »

Oh. OH ! Elle se rend compte qu’elle n’a plus son sac sur l’épaule. Elle se retourne vivement pour le chercher, peut-être est-il seulement tombé au sol ? Mais non. Aucune trace de celui-ci! La panique monte petit à petit, devenant tremblante, les larmes aux yeux. Elle redresse la tête et voit le gars qui vient de la bousculer disparaître dans la foule. Son sac dans la main. Attends, son sac ?! Oui, elle vient de se faire voler ses affaires.

Dans la panique elle se redresse un peu vite, manquant de tomber de plus belle et se met à courir pour tenter de le rattraper. C’est simple, dans ce sac, il y a toute la vie de la jeune fille : ses pokéballs, son appareil photo, son bloc note de recherche, tout ! Toute sa vie ! Les larmes commencent à couler et lui gêne la vue. A tel point, qu’elle rentre dans le dos d’une personne et hop, la voilà de nouveau le cul au sol. Sa voix s’étrangle entre les larmes et la peur.

« oh, oh pardon, je… je suis désolé, je vous avais pas vu…   »


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En panique

feat. Sera Densetsu
« Theft is barely a mischief I care about. »
Atlas niv.20
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Il ne manquait plus que ça. J’avais bien de la veine aujourd’hui. Entre la tasse de café que je m’étais renversé sur les jambes, l’escouade qui m’avait donné congé car je n’avais pas fermé de la nuit et Atlas qui avait déchiré un chandail que j’aimais plus que tout, un chandail que Jason m’avait offert, il fallait que me fonce dessus. Il fallait que les cieux laissent s’abattre sur moi une foulée de malheurs desquels je pourrais me plaindre, contre lesquelles je pourrais me mettre en colère. Des malheurs qui me faisaient soupirer. Je marchais et boom. Dans mon dos qui plus est ? Encore l’un de ces adolescents malheureux qui se collaient le nez à leur téléphone comme si c’eut été le seul lien sociable possible. Je maudissais déjà ce pauvre être perdu qui m’avait bousculé. Sans perdre mes moyens, je l’insultais, prêt à lui bondir dessus s’il m’avait provoqué, prêt à m’en prendre à lui ; mineur ou pas. En cette journée, autant le soleil pouvait briller, autant ma patience était limitée. Limitée à tel point que je serrai le poing avant de me retourner. « T’as pas vu qu’j’étais là, j’suppose. » grognai-je sans trouver qui que ce soit sur qui relâcher mon courroux.

Un esprit farceur ? Une fée envahissante ?

Non. Une jeune fille à la voix étouffée, discrète, effacée par les remords. Je grognai pour moi-même. Ça n’aurait pas pu être une brute ? Quelqu’un j’aurais pu confronter ? Quelqu’un à qui j’aurais pu en vouloir ? Que j’aurais pu réprimander ? Non. Malheur supplémentaire sur ce manteau imperméable de mes mésaventures du jour, il avait fallu que soit une jeune fille tourmentée. Je soupirai. « T’inquiète, il y a pas d’mal, j’devais être dans le chemin. » Mon comportement avait changé du tout au tout. Si ma première réplique avait été incisive, la seconde était douce, presque attentionnée. Je lui montrai une main pour l’aider à se relever, espérant qu’elle daigne au moins accepter mon aide même si j’avais un peu brut sur le coup. « Faut m’excuser eh… j’ai pas beaucoup dormi hier, c’foutus insomnies là… » ajoutais-je comme si j’avais été volubile. Pourquoi ne pas lui dire pourquoi j’avais peu dormi qui à singer une madeleine fragile ? Pourquoi ne pas lui dire que j’avais vu une photo de mon ex avec son copain et l’enfant qu’ils venaient d’adopter sur les réseaux sociaux ? Pourquoi ne pas lui dire que je me sentais misérable en ce jour parce que j’étais incapable de me remettre d’une peine d’amour vieille de presque une année ? Pourquoi ? Parce que j’étais un homme. Parce que je ne m’apitoyais pas sur mon sort. Parce que c’était ainsi que je fonctionnais.

De toute façon, elle remarquerait assez tôt ma propre étourderie. Cette tâché brunâtre qui empestait l’espresso sur mon pantalon blanc lui aurait rapidement fait remarquer. Et après, j’espérais garder la tête haute, avoir l’air fier ? Pitié, je pouvais au moins m’épargner ce mensonge. Si j’avais l’habitude de me tenir droit, fier, costaud, je n’avais aucun de ces traits aujourd’hui. Des cernes pendant jusqu’à mon menton, le droit affaissé, recroquevillé sur moi-même comme si j’avais passé des semaines entières devant l’ordinateur sans bouger, une carrure, certes imposante, mais un manque de motivation visible – et risible – envahissait mon corps. N’importe qui l’aurait remarqué, même un enfant dans une cours de récréation. « Toi, ça va ? T’as pas d’douleur ? » Mon habitude de traiter des accidents bien plus graves transperçait maintenant mon être. Je me surpris à lui sourire. Ça m’acheva. J’aurais pu la voir, hausser les épaules et partir, rentrer chez moi pour me reposer. Au lieu de ça, je lui offrais ma main pour l’aider. J’aurais aimé être mal élevé, j’aurais aimé simplement tourner les yeux et quitter sans regret. Sa voix étouffée avait été tel un coup de fusil que l’on me tirait en plein dans les genoux. Sa voix avait été mon talon d’Achille.

J’étais sensible. J’étais faible.

Faible d’être incapable de résister à une demoiselle en détresse. C’était la deuxième que j’aidais ainsi sans être service. C’était la troisième, ce mois-ci, que je voyais en si grande difficulté à tel point que j’avais été incapable d’ignorer leurs besoins. D’où me venait cette compassion ? Je les maudissais de l’intérieur et je les aidais en réalité.

Et je vis ces larmes.

Tant pis pour le repos du guerrier, tant pis la hâte de retirer cette blouse noire ajustée, tant pis le repas réconfortant que je voulais me concocter, tant pis mon quotidien. Par je ne sais quelle infernale divinité il semblait que j’étais maudit, constamment porté par la nécessité d’aider mon prochain surtout si c’était une femme en misère. Pourquoi diable, alors que je n’avais aucun intérêt pour ces dames ? « Un homme. » C’est la réponse que ma tête trouva. C’est la réponse qui me vint quand je vis le visage d’Anubis dans ma tête. L’écartant d’un grognement audible, manifestant, pour la première fois, ce débat intérieur qui m’animait.

Tant pis pour la discrétion. Si elle était perspicace, je serais vite démasqué.

(c) TakeItEzy
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en panique !
Feat léandre
Tout juste après qu’elle est tapé la personne et qu'elle se soit retrouvé au sol, elle s’excuse, mais sa voix est réellement effacé, enrayée par ses larmes qui coulent sur ses joues et elle n’a franchement pas le courage de se relever et de prêter attention à ce que la personne vient de lui dire. Bon, Sera entend malgré tout qu’il est mécontent dans un premier temps lorsqu’il se tourne dans sa direction, mais très vite il se reprend sur la façon qu’il est du lui parler, mais elle ne dit rien. Elle ne lui répond tout simplement pas, elle est trop… Est trop dans ses pensées, se refaisant les nombreuses images, essayant de se refaire un portrait robot du gars qui vient de lui voler ses affaires ! Puis, on vient interrompre ses pensées lorsqu’elle voit la main de la personne qu’elle vient de percuter voulant donc l’aider à se redresser. Pour la première fois depuis qu’elle lui est rentré dedans, elle relève le visage vers lui, les larmes qui dégoulinent toujours sur son visage sans qu’elle ne puisse contrôler quoi que ce soit. Lixy qui est à ses côtés, s’approche de sa jeune dresseuse venant frotter sa tête contre la sienne, essayant de la réconforter, essayant de lui redonner le sourire, mais elle n’y arrive pas. Le félin blanc fait une petite moue triste et ça le rend malheureux aussi le petit félin !

La chercheuse tente, tant bien que mal de se reprendre en acceptant la main du jeune homme pour qui l’aide à se relever. Malgré qu’elle essaye de masquer sa tristesse et de mimer un semblant de sourire face à cette personne, elle s’incline légèrement vers l’avant, les joues rougit à la fois par ses larmes et à la fois par la honte de lui avoir foncé dedans, elle s’excuse une seconde fois sans attendre.

« Je suis vraiment désolé de vous avoir percuté, je ne regardais pas devant moi.... »

La journée ne pouvait définitivement pas être pire pour la demoiselle. Elle qui était si contente de sortir avec ses pokémons, de pouvoir entraîner son petit Togepi et son petit Lixy, il avait fallu que quelqu’un viennent gâcher tout ça en lui prenant ses affaires et maintenant il fallait qu’elle importune une personne, qui n’a absolument rien demandé de cette situation et qui malgré lui se retrouve avec une jeune fille totalement désorienté. Relevant la tête vers le jeune homme, elle vient passer ses mains sur ses joues pour essuyer très brièvement les larmes qui dégoulinent toujours en torrent. Elle renifle de façon négligente, gêne, elle tourne la tête, cherchant un mouchoir rapidement dans ses poches,

Il lui demande si ça va, forcément, il doit êtr e inquiet  ! Voir une blonde au sol et en plus en larme, il a dû s’imaginer qu’elle s’est fait mal en chutant, alors qu’il n’est rien de tout cela. Elle déglutit difficilement, prenant une inspiration comme pour se donner un semblant de courage afin de lui répondre avec une voix un peu plus… Un peu plus normal et non pas étouffé par ses sanglots.

« Je n’ai rien, ça va… Dite moi, je… Mh… Est-ce que vous auriez vu passer un homme en courant avec un sac beige dans les mains… ? »

Elle avait au fond, l’espoir que cet inconnu est vu passer le voleur. Peut-être qu’il pourrait ainsi lui dire par où il s’est sauvé, vers quel direction, juste un petit indice qui pourrait lui donner un coup de main à retrouver sa trace. Rien que d’imaginer celui-ci s’envoler avec ses pokémons provoque l’envie de pleurer à nouveau, mais Sera se retient, elle ne veut pas paraître plus pitoyable qu’il n’est possible actuellement. Ses yeux regardent timidement la personne qui lui fait face. C’est un homme, bien plus grand qu’elle et qui semble aussi plus âgés. Si au début sa voix était dure, maintenant ce n’était plus le cas, pourtant, il ne semblait pas quelqu’un de très commode. Mais dans cette situation, la blonde s’en fichait ! Elle veut simplement avoir un indice, ou une indication pour l’aider dans son problème. Tout en espérant qu’elle ne dérange pas plus que ça cet inconnu….

« Je suis encore désolé de vous importuner…  »

<3
(c) TakeItEzy
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En panique

feat. Sera Densetsu
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Comme si cette caractéristique avec été unique. Comme si Fort-des-Songes n’avaient pas été remplie d’hommes avec des sacs beiges. Il n’y avait que ça. Des hommes fades, sans goût pour la haute-couture, ou en crainte de nuire à leur image virile, qui se baladaient avec des sacs beignes, noirs ou gris. J’aurais aimé le lui cracher au visage, pourtant je me ravisai. Tenu par je-ne-sais-quel engagement social d’être poli avec les dames, surtout dans la ville où je servais le service de police. Après tout, nous n’étions pas Némérya, la plupart des citadins de Fort-des-Songes se connaissait ou s’était au moins rencontré une fois. On me reconnaîtrait, on parlerait de moi, on parlerait de mon manque de discipline, de mes soucis de gestion de colère, au mieux je deviendrais une rumeur, au pire je recevrais un blâme pour manquement à mon devoir. C’est ça au final qui m’empêchait de lui balancer l’évidence en plein visage. C’est ça qui me forçait à être gentil : Les mesures disciplinaires. J’aurais aimé être courtois, bien intentionné de base. On m’avait plutôt rendu indifférent à la misère humaine dès l’instant où je ne portais pas cet uniforme, c’était encore pire lorsque j’étais à deux points de m’effondrer de sommeil. « Beh… j’suppose que j’ai dû le croiser… » cette non-chalence, cette désinvolture dans le postulat de mes paroles. Je m’entendais parler et je m’insultais moi-même. À quel point avais-je été distrait pour ne pas pouvoir répondre à cette question.

Tant pis. C’était dit. J’aurais l’air d’un homme lunatique, absent et dénué de présence d’esprit. Entre la tasse de café sur mes cuisses et cet aveu d’ignorance, je n’avais pas grand-chose pour me défendre, elle aurait raison de le croire. Je n’étais même pas l’ombre de ma personne usuelle, une maigre copie parodiant celui qui normalement m’habitait. « ’fin j’veux dire sûrement. Il y a pas masse de rues à Fort-des-Songes, j’peux toujours… » les paroles du patron me revenait en tête. Son visage aigri, rougi par la colère que ma fatigue avait créée. Enragé parce que j’avais fait tomber ce cadre qu’il aimait tant en voulant ramasser une carte que j’avais faite tomber. Je n’avais pas le droit de bosser. Aujourd’hui c’était repos, j’aurais le droit d’enfiler mon humour que lorsque j’aurais prouvé que j’avais dormi un minimum.

À vue de nez, avec cette rencontre ça n’arriverait jamais. « J’peux t’aider s’tu veux… j’suis policier. » Et voilà. Voilà que je m’empourprais vers les réprimandes comme si cette femme m’avait hypnotisé, comme si elle avait une sorcière qui avait profité de ma faiblesse pour me soumettre. Ou était-ce moi qui étais faible ? Tant pis pour le blâme. Tant pis pour le sérieux du commandant. Tant pis pour mon uniforme. Je le perdrais probablement pour insubordination. Non. Je le perdrais forcément. Une suspension me permettrait au moins de m’aérer l’esprit et de penser. Mes yeux s’écarquillèrent sur cette réflexion. Pas question de commencer à penser, pas question de laisser mon esprit intrusif faire effraction dans mon esprit, pas question de recommencer à penser à cette famille que je laissais sans nouvelle, pas question de penser à cet ex à qui j’en voulais toujours, pas question de penser à Anubis, mon géniteur. Pas question. Hors de question que je perde mon emploi pour une femme qui cherchait un sac beige.

« On peut commencer par là si tu veux. » Son point d’arrivée. L’endroit pas lequel elle était arrivée. C’était purement logique, si elle était le moindrement astucieuse, elle saurait que je la menais en bateau, que je tentais de saboter l’opération. Parce que j’étais égoïste, imbu de ma personne et que je ne voulais pas ramener à moi ces épisodes de chagrin que je chassais avec autant de fidélité que certains pourchassaient l’âme sœur. « Vous savez ce qu’on dit… ils reviennent toujours sur la scène du crime. » Horrible manigance. Scrupuleuse astuce. Je me reprochais mon intégrité et pour j’assumais pleinement cette fausse piste, me protégeant moi-même avant l’assister elle.

Mon intérêt aurait dû être autre. J’aurais pu me défendre, la fatigue m’empêchait de me convaincre que c’était possible. C’était sa faute à elle, si cette dame soulevait un questionnement c’est ce que je dirais. « Pardonnez-moi, j’ai assez peu dormi, je ne sais plus comment réfléchir. » Ç’aurait été faux, mais ce serait mieux que « Ouais, je sais, mon job vaut juste plus que votre sac et ce qu’il contient. » Après ça, pourrais-je toujours prétendre à ma déontologie normalement exemplaire ? Après ça, pourrais-je seulement regarder une victime ou un témoin dans les yeux et lui dirent que j’ai toujours fait au mieux mon boulot ? Probablement. Sinon ça ne m’aurait pas autant indifféré d’ainsi agir. J’aurais toujours les pieds et j’aurais arpenté les rues. J’aurais appelé le bureau et soumis une plainte pour vol, comme le voulait l’éthique de travail. Non. Au lieu de ça, j’éloignais la dame de son objectif. Parce que je le voulais, parce que je n’avais de considération que pour moi.

(c) TakeItEzy

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en panique !
Feat léandre
La petite blonde avait un réel espoir à ce que le jeune homme qui lui fait face lui donne une indication, un petit truc comme : oh oui je l’ai vu courir il y a tout juste une minute, il allait par là ! Ou alors autre chose, comme : je l’ai vu se diriger vers le nord, ou le sud, ou quelque part quelconque ! Elle se fiche totalement de la direction précise, mais elle veut juste une direction, un endroit, un début de quelque chose pour avoir un minimum d’espoir sur la recherche de ses affaires. Et sinon et bien, elle passerait très certainement en revue les moindres recoins et ruelles, puis le temps qu’elle fasse ça, son voleur aura prit la fuite et la jeune fille n’aura plus que ses yeux pour pleurer. Mais ne brisons pas son… Ah trop tard. Le jeune homme lui indique un vague truc comme quoi il l’a peut-être vu passer, ou non, enfin, il a pas l’air d’y avoir fait plus attention que ça. Le début d’espoir scintillant dans ses grands yeux bleus s’éteint en même temps que la fin de sa phrase et la petite blonde poussa un simple soupire.

Bon, elle peut le comprendre dans un sens, il avait probablement d’autres choses, des trucs plus intéressants que de se préoccuper des pauvres problèmes d’une gamine qui ne regarde pas devant elle. Elle recule de quelques pas, regardant le sol, jouant ,nerveusement avec ses doigts avant de finalement redresser les yeux en entendant cette nouvelle phrase. Il lui propose de l’aider et qu’en plus il est policier ? C’est une chance plus ou moins inespéré. Mais faut que la blonde retourne sur terre, s’il n’est pas en uniforme, c’est qu’il doit être en civile, donc en gros : il ne bosse pas et la jeune fille ne veut surtout pas le déranger pendant un jour de repos. Elle tente d’esquisser un sourire pour le rassurer et se repliant presque sur elle même.

« Je.. ;Je ne veux surtout pas vous déranger Monsieur l’agent, mais c’est très gentil de votre part, je vais essayer de retrouver la trace du voleur toute seule...»

Sauf que ça : elle n’y croit absolument pas ! Elle n’a pas les talents d’une quelconque détective, elle n’a pas un excellent sans d’orientation, elle n’a absolument rien de tout ça. La preuve : elle ne sait même pas par quoi commencer dans ses recherches. Elle glisse ses doigts dans ses cheveux dans un geste purement automatique, un geste purement nerveux.

Néanmoins, malgré les mots de la jeune fille, très peu convainquant on peut bien le dire. Le garçon lui propose de commencer par un premier point, soit sur le point de départ. Mentionnant qu’ils reviennent toujours sur leurs traces, là où le crime à commencer. Elle est presque impressionnée, s’il n’y avait pas autant de sentiment contraire qui se bagarre dans sa tête. Entre tristesse, peur,... Elle voit bien qu’il est habitué à ce genre de situation. La demoiselle peut le dire, elle trouve les personnes exerçant dans les forces de l’ordres ont vraiment beaucoup de courage et de patience. Elle ne serait tout simplement pas capable de faire quoi que ce soit. Mordillant sa lèvre légèrement, elle fait un hochement timide de la tête.

« Bon d’accord… je… je vous suis alors, vous devez avoir l’habitude de ce genre d’histoire, je suis désolé de vous déranger avec ça… Ne vous sentez pas obligé !. »

Se sentit obligé de rajouter la jeune femme au garçon. Vraiment, elle ne voulait pas que celui-ci est l’impression de le faire par obligation juste parce qu’elle pleure. ELle ne veut pas inspiré la peine, la pitié ou autre chose, mais elle est également incapable de contrôler ses larmes de rouler sur son visage. En marchant, elle sent bien que des larmes dégoulinent sur sa peau et elle vient les essuyer très brièvement, déviant son regard sur le sol, marmonnant d’une voix un peu effacé.

« Excusez-moi, je ne fais que pleurer de tout à l’heure… Mais dans ce sac il y a toute ma vie,... Il faut absolument que je le retrouve.... »


Le coeur de la blonde se serre un peu plus en y pensant. Et si elle ne voyait jamais ses pokémons… ? Que deviendrait-elle ? Que ferait-elle ? Et comment pourrait-elle se le pardonner un jour. Elle ne sait pas, elle ne pense pas. Les pas les mènent vite sur la place du départ. Regardant autour d’elle, mais voilà, cette idée de revenir sur le début de la scène ne la convainc toujours pas et elle se dit que c’est… Idiot non ? Pourquoi reviendrait-il ici ? Dans la logique, ne voudrait-il pas justement s’enfuir le plus loin possible ? Mais dans la situation présente, elle n’a d’autre choix que de faire confiance à cet inconnu. Après tout, il connait son boulot, non ?

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feat. Sera Densetsu
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Et des larmes. Il fallait qu’elle pleure, il fallait qu’à travers ce manque à mon propre code déontologique elle pleure, qu’elle ne parle pas et qu’elle renifle sa tristesse. Si j’avais pu, je lui aurais redressé la colonne, pour lui rappeler qu’il ne servait à rien de pleurer, que les larmes n’avaient pour seule et unique qualité d’attirer la compassion. Elle avait déjà la mienne ou, du moins, j’espérais qu’elle croit avoir la mienne. Je n’avais pas cette envie masochiste de réellement lui attacher une importance. Je n’avais pas cette envie masochiste de la subir non plus. Pourtant, la bonté qui me venait rarement faisait surface. Damnée fatigue. Je m’en voudrais bien d’être sorti du lit ce matin, de m’être obstiné à me rendre au boulot.

Je ne pus m’empêcher d’avoir cette pensée égoïste qui flirtait avec mon esprit : si toute sa vie était contenue à l’intérieur de ce sac, alors sa vie ne devait pas valoir grand-chose. Une valeur superficielle tout au plus. Par-dessus mon épaule je l’avais regardée. Piteuse. Larmoyante. Naïve. Je la haïssais. Je la haïssais tellement du simple fait qu’elle était devant moi. Du simple fait qu’elle me faisait hésiter entre le devoir moral et l’égoïsme individuel de ma propre personne. Dilemme ardent dans mon esprit qui cafouillait sous le poids de mes yeux cernés. Dilemme ardent qui me faisait hésité entre me réfugier chez moi ou lui tendre la main sérieusement. « Écoute, j’peux comprendre… » Non. Je ne pouvais pas comprendre. Pour moi il était complètement irrationnel d’ainsi se laisser abattre pour un sac quoiqu’il puisse contenir. Pour moi, il était impensable de pleurer du matériel avec autant de sincérité. Pour moi, elle feignait plus qu’elle n’était honnête. Peut-être était-elle, elle-même, complice d’une arnaque dont la mise en scène était un vol de sac. « J’imagine qu’y a pas mal de trucs importants là-d’dans. N’empêche, j’aimerais bien que tu focus un peu que t’arrête de pleurer… ça m’aiderait à m’concentrer, tu vois ? » Aussi étonnant que ça puisse paraître, aussi inhumain que cela pouvait sembler, la phrase avait été naturel, mon ton presque sympathique. « Contiens tes larmes chérie, sinon je ne t’aiderai pas. » Concrètement, c’est ce que je venais de lui dire. Avec moins d’arrogance et plus d’empathie, mais le sous-texte restait le même. « Arrête de te plaindre, tu me déranges. »

Pourtant, je l’avais écoutée. J’avais accepté de l’aider, comme si c’eut été naturel. Je lui avais ouvert une porte et elle s’y attachait maintenant, comme je l’aurais fait si j’avais été dans sa situation. Je m’arrêtai brusquement, me tournai tout aussi brusquement, manquant de la frapper avec mon coude. « Bon, l’est pas là. Tu sais dans quelle direction il courait quand tu l’as vu ? » Par je-ne-sais-quel chemin tortueux, l’idée avait fait son chemin dans ma tête et je consentais sérieusement à l’aider. Si elle était intelligente, elle verrait forcément que j’avais tenté de la duper. Nous n’étions même pas arrivés à l’endroit du vol que j’avais déjà abandonné cette piste foireuse, parce que je savais qu’elle l’était. Cette logique du criminel qui revient toujours sur les lieux du crime, cette logique de films policiers à la véracité ambiguë n’était qu’un mythe. Je le savais. N’importe quel humain, aussi raisonnable et pleurnicheur soit-il le savait. Il n’y avait pas de tel phénomène. Le lieu d’un crime n’avait rien d’un aimait infaillible, c’était même le contraire. Cette psychologie, popularisée à travers l’émancipation culturelle de l’art, était trop populaire, redoutée, les criminels faisaient tout pour éviter les lieux où ils avaient commis un crime en se disant que c’est précisément l’endroit où on les chercherait.

Tant pis pour la crédibilité de mon altruisme. Tant pis pour mon intégrité qui serait forcément remise en question, mais je n’avais pas envie de subir ses pleurs trop longtemps, de courir la ville avec cette intention de sabotage alors qu’elle n’en valait pas la peine. Je voulais dormir. M’effondrer dans mon lit et me dérober à la rétention de cette femme. Ses mots résonnaient dans ma tête pourtant : Je le retrouverai toute seule. Très peu pour moi. Je voulais le mérite et la reconnaissance. Je voulais travailler au départ. C’est la mine déconfite que je m’étais contraint à rentrer comme on me l’avait demandé. « Juste une direction, ça me permettra de rétrécir le périmètre de recherche, tu comprends ? Si j’sais qu’il a fui vers le Nord, j’vais me concentrer là. Mais garde un truc en tête : T’as trente minutes. L’humain court à une vitesse moyenne de dix kilomètres à l’heure. Dès qu’il aura marqué un fossé de cinq kilomètres, le périmètre deviendra trop grand pour que je puisse gérer le truc seul. Moi j’peux pas t’aider pour le localiser. Toi tu peux. Donc si t’as une info c’est le moment maintenant. Après, on court. »

Voilà.

Ça c’était un discours qui me ressemblait. Ça c’était un policier qui voulait coopérer, se livrer, même si c’était par contrainte, à un exercice de poursuite pour débusquer un coupable. J’avais le témoin, le dossier pourrait être justifié. Attendant la réponse, je commençai à rouler mes chevilles, m’échauffant pour la course qui s’apprêtait à avoir lieu. Espérant qu’elle ne doute pas de mes mots avec la précédente tentative de la berner. C’est hélas la seule ressource que j’avais l’espoir. L’espoir qu’elle n’ait pas été sous le choc et qu’elle n’ait pas oublié la carrure de son cambrioleur, l’espoir qu’elle se souvienne de la direction de sa course, l’espoir qu’elle ait suffisamment peu d’esprit pour capter mon précédent subterfuge, l’espoir qu’elle coopère. Le contraire me vaudrait une crise de larmes supplémentaires et si j’avais été plus ou moins posé et sympathique dans mes mots précédemment, j’ignorais combien de temps je saurais retenir les insultes qui venaient. Il le fallait. Mais combien de temps la somnolence resterait suffisamment moindre pour que mes filtres lexicaux continuent d’opérer ? Combien de temps avant que je devienne cet homme exacerbe qui avait envoyé valser son père pour une simple question ? Je vivais toujours avec la crainte de revivre ce moment… maintenant que le masque de mon engagement policier était tombé, je ne pouvais pas me laisser dépasser et dire des mots que je pourrais regretter.

C’était impensable.

(c) TakeItEzy

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La jeune fille continue de marcher en étant dans le dos du jeune homme, ses mots se faisant une boucle interminable dans son esprit, le visage de cet homme se dessinant à moitié dans son esprit. Enfin, pas son visage, mais seulement sa carrure. Peut-être qu’il va lui demander à un moment ou un autre ? Elle essaye de se rappeler d’un grand maximum de chose, mais elle ne parvient pas à se concentrer, les larmes coulant toujours sur son visage, tout en avançant. Et elle ne se concentre même pas sur le chemin qu’ils prennent, elle sait seulement qu’ils retournent à l’endroit de départ du vol, mais elle ne comprend pas vraiment cette logique, elle trouve même ça un peu ridicule dans le fond. Mais probablement qu’il sait ce qu’il fait ? Elle ne va certainement pas en remettre en question ce qu’il lui dit, après tout, il lui donne un coup de main et c’est déjà une bonne chose. Son visage est toujours déconfit et ses yeux sont rivés sur le sol, jusqu’au moment où elle entend la voix du jeune homme devant qui lui … Demande d’arrêter de pleurer. Bon, elle va pas le cacher, elle est un poil vexé, mais elle ne va certainement pas s’arrêter à ça, ce n’est qu’une indélicatesse, rien de bien méchant bien évidemment, cependant et involontairement, la jeune fille se ferme un peu plus, pinçant très fortement sa lèvre avant et elle a le regard rivé sur le sol, et essaye maintenant de contenir un grand maximum ses larmes, les essuyant d’un revers de main, marmonnant quelques excuses au garçon.

Se faisant même plus discrète, elle tente de le rattraper pour rester à sa hauteur, relevant la tête pour avoir une vision d'ensemble sur ce qui l’entoure. Elle ne constate pas la présence du dit voleur. Elle regarde tout autour d’elle, cherchant, cherchant encore et encore. Priant probablement dans son fort intérieur de voir sa trace. Mais il n’y a rien du tout. Pas même son ombre à son grand malheur. Puis le garçon se tourne subitement dans sa direction pour la regarder, d’ailleurs elle se recule de justesse pour éviter un coup, se décalant de quelques centimètres pour qu’ils soient l’un en face de l’autre. L’écoutant, il lui demande une direction.

Sur le coup, elle peut le dire, elle est surprise de cette question, mais peut-être cherche t-il une autre piste à explorer plus facilement ? Bon, elle ne va pas se mentir, elle avait douté dès le début douté de cette stratégie et comme elle s’en était douté, ça ne menait à rien. Sera ne peut s’empêcher de pousser un long soupire, non pas d'agacement, mais de dépit. Elle perd peu à peu l’espoir de pouvoir le retrouver devra t-elle faire un adieu à ses pokémons ? Rien que cette idée lui donne la nausé. Finalement, il continue de parler, de lui demander une direction pour une raison précise et donnant des précisions trop complexe pour la demoiselle. Elle fait simplement un hochement nouveau de la tête, lui montrant bien qu’elle a comprit l’urgence de sa réponse. Mais elle doit cependant réfléchir… En fait, il est partit de là où ils sont arrivés. Elle fronce légèrement le regard, mais ne dit rien. Elle ne veut pas le vexer et qu’il arrête seulement de l’aider. Elle n’y arrivera jamais toute seule !

« Mh et bien il est partit vers l’est, enfin, de là d'où on vient pour tout dire… »

Elle avait eu envie de rajouter un petit mot comme “ça n’aurait pas été plus simple de faire ça directement au lieu de revenir en arrière pour rien ?” mais non, elle ne le fait pas. Elle se contente de sécher une dernière fois ses larmes qui ont coulés sur son visage, le regardant avec un grand espoir qu’il puisse l’aider, au moins à retrouver la trace de cet homme. Puis, elle dit qu’une description peut-être un peu plus détaillés pourraient les aider ? Enfin surtout lui, vu qu’il est censé savoir ce qu’il fait, enfin, censé c’est bien ce qu’elle dit.

« Je sais que je n’ai pas donné de précision tout à l’heure, mais je mh… j’ai retenu qu’il était assez grand au moins un bon mètre quatre vingt et qu’il était habillé tout en noir… Donc un homme qui court avec un sac beige sur une tenue noire ça devrait être remarquable, enfin je crois… ? je ne sais pas si ses informations peuvent vraiment vous aider... »

Peut-être qu’elle n’est pas bien certaine de ses mots, mais une chose est certaine, même si elle doute fortement de ses premières intentions, elle lui donnerait toutes les informations nécessaires s’il peut lui donner un coup de main et dans le cas contraire, elle finirait par se débrouiller toute seule, mais elle espère sincèrement qu’il pourra faire quelque chose pour elle.

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Beige sur noir. Un sourire d’amusement me venait. Bien sûr, beige sur noir, ç’aurait pu être simple à trouver si – et seulement si – le noir n’avait pas été une couleur aussi populaire. Modeste, élégante, elle était le choix des jeunes comme des plus vieux, des hommes comme des femmes. J’aurais voulu un trait caractéristique, une blesse qu’elle aurait pu remarquer, un indice sur l’identité de la personne. Non, je devais me contenter d’une taille et d’un costume noir, comme celui de tous les voleurs de ce monde. Quel cruel manque d’originalité. Pour une fois, j’aurais aimé tomber sur un brigand sanguinolent prêt à pourfendre les cieux pour son précieux trésor trouvé au hasard. Ç’aurait au moins été motivant, ça aurait brisé cette routine étourdissante qui se répétait jour après jours. J’aurais au moins ressenti une once de plaisir plutôt que d’être aussi blasé à l’endroit de cette femme avare en détails pouvant aider la recherche. « M’ouais… ça peut servir… j’crois. » Absence totale de conviction, motivation à son plus bas. Ça n’aidait en rien. Au mieux, on mettrait la main sur un homme d’affaires quelconques en croyant que c’est lui. Au pire, on trouverait un mendiant vêtu de noir à qui faire porter le blâme. Au fond, c’est ce qu’on voulait un coupable. Une personne que l’on pourrait pointer du doigt. Qu’elle soit ou non innocente, ça comptait peu pour moi, je voulais juste étouffer l’affaire qu’elle meurt sans qu’on sache que j’y avais été relié, sans qu’on sache que j’avais aidé une civile quand on m’avait demandé de rentrer.

Ça aurait fonctionné si elle n’avait accordé aucune valeur au contenu du sac. Ça aurait fonctionner si ce n’avait été qu’un bout de tissu comme les autres, mais ses larmes le trahissait : il y avait quelque chose dans ce sac qui lui tenait à cœur, quelque chose qu’elle chérissait. « Tu peux m’dire y a quoi dans le sac ? » Était-ce pertinent de le savoir ? Pas vraiment. Il y avait un pickpocket en liberté, c’est ce qui comptait, mais j’essayais plutôt de déterminer la valeur de l’affaire, comme si j’avais voulu marchander une récompense lorsque nous écririons la conclusion de cette mésaventure. Une partie de moi craignait sa réponse. Je savais que si elle me répondait « Mes Pokémons » je me détacherais aussi de l’affaire. Purement et simplement. Dès qu’elle concernait ces bêtes que l’on ravissait à leur mère nature, je ne voyais plus aucun intérêt à agir. Ma sensibilité s’arrêtait là. Je trouvais la plupart des dresseurs insupportables. Je trouvais la plupart des gens insouciants dès qu’il en venait à leur Pokémon. Je méprisais ceux qui les laissaient se balader comme s’ils avaient été humains presque autant que je méprisais ceux qui les retenait détenus au fond d’un sac.

Je n’attendis pas sa réponse. Je détalai, comme si je l’avais fui. Comme le voleur l’avait fait. Comme si j’avais été, moi-même le voleur. Je n’avais rien dit. Je n’avais rien expliqué de plus. Je croyais en avoir assez fait déjà sur ce plan. « On a trente minutes. » Ces trente minutes continuaient de s’écouler. « Cours toi aussi. Trente minutes. Suis-moi. » c’est ce que je lui hurlai par-dessus mon épaule. Sans tenir compte de sa condition physique, sans réellement me préoccuper de si elle serait capable de le faire. « Cours juste. Pose pas d’questions. » Ne pose pas de questions. Je n’y répondrai pas de toute façon. Cours et oublie le reste. Pourquoi ? Pour chercher, pour essayer de réduire le fossé entre cet homme et nous. Où qu’il soit, il avait cessé de courir maintenant. Épuisé, croyant avoir semé cette personne qu’il avait dévalisé, se croyant en sécurité.

Surprise. J’arrivais.

Cette mission était soudainement devenue prioritaire et intéressante. Par quel changement ? Parce qu’une fois de plus, je pourrais étaler ma haine contre ces dresseurs irresponsables ? Parce que je pouvais être utile ? Pour ne pas compromettre mon emploi ?

Rien de tout ça.

C’était l’homme en lui-même. Ça avait été long, le manque de sommeil y était sûrement pour quelque chose, mais j’avais fait un lien avec une affaire que l’on m’avait confiée plusieurs semaines auparavant et je n’avais su résoudre, faute de pièces à conviction. Le vol de Pokémon en plein jour, une poursuite à pied inopinée, l’épuisement du dresseur puis l’abandon de la course pour ensuite aviser le service de police. Il était là le souci. Les policiers auraient dû être la priorité, ils ne l’avaient pas été. Bien qu’involontairement, bien qu’elle ait commis cette même erreur, cette femme avait alerté un membre des forces de l’ordre et, de ce fait, une personne plus à même de l’aider qu’elle-même. C’était le plus grand défaut de ceux qui cherchaient à se faire justice eux-mêmes ou qui paniquaient trop pour alerter les autorités compétentes. Elle avait eu de la chance dans sa malchance. Elle avait eu de la chance de se heurter à moi. Et moi… je voyais cette promotion flotter devant mes yeux, comme un immense gage de richesse et de prospérité, un symbole que j’avais longuement chercher.

N’allez pas croire que je faisais ça pour elle.

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Les yeux toujours brillants, la jeune fille se retenait quand même de pleurer de nouveau, afin de ne pas provoquer l’agacement plus qu’outre mesure de chez le jeune homme. Et oui, la demoiselle avait bien remarqué que celui-ci soupirait, ou le visage tout simplement très fermés dès qu’elle lui adresse la parole. Mais la chercheuse ne comprend tout simplement pas son comportement, pourquoi lui avoir proposé son aide s’il n’avait pas envie de le faire après tout ? Elle ne lui a pas demandé, du moins pas directement. Elle lui a simplement expliqué brièvement la situation et c’est de lui même qu’il a proposé de l’aider à chercher la trace de ce voleur. Tout en la ramenant de nouveau à l’endroit de départ, idée qu’elle a trouvé tout particulièrement stupide, mais bon, elle ne va tout de même contredire une personne qui semble savoir ce qu’elle fait, enfin, normalement, elle n’en est plus très sûr la jeune fille.

Une fois sur la place centrale, Sera chercha dans sa mémoire les éléments remarquables qu’elle avait vu de ce voleur, des informations qui pourraient éventuellement être utile pour le jeune homme. Mais une fois encore, elle n’a pas l’impression que ça l’intéresse franchement et ce ne serait qu’à la limite de la moquerie. Est-ce juste les propos de la jeune femme qui n’arrive pas à le convaincre ? Est-ce simplement les mots de la demoiselle qui ne motive pas l garçon ? Elle n’en a pas la moindre idée, mais elle constate bien une fois de plus qu’il n’est pas motivé. Sera retient un soupire de fatigue, se montrant juste reconnaissante avec ce dernier de bien vouloir lui donner un peu d’aide, aussi infime soit-elle cette aide. Un long silence prend place et la demoiselle en profite pour regarder autour d’elle, analysant les personnes présentes sur la place. Il n’y a pas grand monde à son goût, juste deux trois personnes sur un banc entrain de discuter, d’autres qui passe brièvement avant de disparaître de nouveau dans une rue. La vie continue son cours alors que celle de la jeune femme a l’impression qu’elle s’est arrêté.

Puis la voix du jeune homme vient l’interrompre dans ses pensées, la faisant légèrement sursauter. Elle tourne la tête dans sa direction, écoutant attentivement sa question. Ah, il aimerait savoir le contenu du sac ! Mais que va t-il penser d’elle si la jeune femme lui dit qu’elle a laissé ses pokéballs à l’intérieur ? Est-ce que ça fait d’elle une mauvaise dresseuse ? Non pas vraiment. Après tout, elle n’est pas la seule à conserver ses pokémons dans son sac, c’est plus simple pour les transporter. Mais elle regrette amèrement cette décision et est certaine de ne plus le faire à l'avenir, elle trouvera autre chose. Mais sans parler de ses pokémons, il y a son matériel de photographie, ses notes, son portefeuille, son téléphone, bref, il y a absolument tout dans ce sac !

« Il y a…. un appareil photo, des objectifs, un carnet où je prends toute mes notes de recherche, un portefeuille, mon téléphone et… et quelques uns de mes pokémons... »

Finit donc t-elle par ajouter, avec une certaine honte. Elle baisse instinctivement les yeux sur le sol ,ses joues s'empourprent de honte, jouant nerveusement avec ses mains attendant la réprimande du dresseur qui devrait arriver d’une seconde à l’autre. Mais alors qu’elle patiente, soudain, le jeune homme se met à courir dans la direction qu’elle lui a indiqué précédemment. Sera est un peu surprise sur le moment, mais oui, c’est vrai, il a raison ! Il lui a indiqué qu’ils avaient réellement peu de temps devant eux et donc sans même attendre qu’il ne hurle quoi que ce soit par-dessus son épaule, la demoiselle se met à courir à son tour pour essayer de suivre la cadence.

Mais voilà, elle n’est pas aussi sportive que lui et elle essaye de rester non loin derrière, mais plus les minutes s’écoulent, plus elle voit cette distance se creuser légèrement entre eux. Serrant des dents et se maudissant intérieurement, ne voulant pas être un fardeau pour celui-ci, elle ne dit pas un mot et continue de courir, de respirer rapidement, elle prend dans toutes ses forces pour continuer cette course folle contre la montre. Les minutes s’écoulent, s’écoulent encore. Et au bout de peut-êtrE… Cinq ou dix minutes, au détour d’une nouvelle ruelle, elle l’aperçoit.

Infime la chance était-elle, il est là. Droit devant. Il est debout contre un mur, le sac beige entre les mains, il ne court pas, il est tranquillement là à attendre. Elle reconnaît son sac dans l'instantané et surtout le regard de l’homme qu’elle avait croisé juste avant. Elle reconnaît tout l’ensemble, oui, elle sait, elle est persuadée que c’est lui ! Prenant de nouveau dans ses maigres forces, elle parvient à se mettre au niveau du jeune homme pour lui donner l’information. Pointant donc dans la direction en question.

« juste là, je suis persuadée que c’est lui ! il a mon sac entre les mains ! »

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Miracle. Son aide m’était enfin utile. Il avait fallu la presser, il allait fallu me dépêcher, il m’avait fallu fournir plus d’effort que je n’avais vraiment envie d’en mettre, mais j’y parvins. Sa participation n’était que minime, elle était là pour confirmer l’identité de l’homme. Sans plus. Pour le reste, il n’était que question de moi. Pour le reste, je n’avais pas besoin d’elle. Elle était l’objet exploité dans cette histoire. Sans le savoir. Quand elle freina, je mis quelques pas de plus avant de m’arrêter. Je m’étais arrêté pour être exacerbe à nouveau, pour lui cracher au visage que le temps nous manquait. Avant qu’elle ne m’intime qu’il s’agissait du voleur. Assis-là, tout penaud. J’entendais déjà les félicitations, je sentais déjà la poignée de main de mon patron se refermer contre la mienne. C’était beau rêver. C’était beau de croire que l’on méritait une promotion pour un simple kleptomane. Je souris à la dame, comme si elle m’avait ouvert les portes d’un paradis que nul ne pouvait imaginer. « T’es sûre ? » J’avais posé cette question plus pour la forme que par réel intérêt. J’avais posé cette question pour sembler poli, sembler m’intéresser à être. Je pris un instant pour reprendre mon souffle, puis un second instant pour voir comment je traiterais la situation. Je n’avais ni contention ni équipement de service. Je n’avais pas les ressources nécessaires à ma réussite. Rien en dehors de ce cul-de-sac trop large pour que je puisse le couvrir efficacement seul. Devais-je lui demander son aide ? Devais-je m’abaisser à ce niveau ? Demander l’aide d’une civile de laquelle je me servais ?

Non.

Je préférais Atlas. Si je n’avais pas l’habitude de le faire sortir de sa balle à l’extérieur, cette fois, j’avais besoin d’un partenaire sur qui je pouvais compter. Je touchai sa balle, attachée à ma ceinture, et appuyai sur le bouton pour le faire sortir. Sans crier. Sans bruit. Aucun. Mon Phanpy fit son apparition et je le regardai le plus sérieusement du monde, tentant de lui intimer que ce n’était pas l’heure des câlins. Trop tard. Il courait déjà vers moi pour entourer ma cheville de sa trompe. Je soupirai. Durcissant le ton. « Non t’es pas là pour ça. » Boudeur, il s’était retiré. Nouveau soupire. Quelle idée horrible avais-je eu de recourir à lui ? Quelle idée avait pu me traverser l’esprit d’ainsi l’appeler pour une situation à laquelle il ne pouvait clairement pas contribuer, faute d’entraînement, faute d’une personnalité plus brute. Hélas, c’était mon seul compagnon. Il faudrait que je m’y plie. Il était là, trop tard. J’avais déjà perdu toute ma crédibilité. Elle l’avait vu. « T’vois le mec là Atlas, il a volé les amis d’la blonde avec moi. Il lui veut du mal. Cours. »

Et il courut.

Si seulement c’était toujours aussi facile. Si seulement il était toujours aisé de le faire ainsi courir menacer. Avec quel argument l’avais-je gagné ? Les amis. Le seul argument qui n’avait aucun impact sur moi était celui qui convainquait mon Pokémon de courir vers une cible et de lui vouloir du mal. Le seul truc, c’est qu’il n’avait aucune discrétion. Dans sa course, il commença à souffler de sa trompe, poussant un long cri comme les armées de guerriers fonçant vers les troupes ennemies. L’homme avait relevé la tête. Il l’avait vu. Il m’avait vu. Il avait vu la femme, il l’avait potentiellement reconnue. Il s’était levé. J’avais commencé à courir, une nouvelle fois, sans imiter le bruit de mon Pokémon. J’étais sérieux, concentré, cherchant à éviter qu’il ne s’échappe. « Vous êtes bloqué, rendez-vous ! » J’aurais pu ajouter que je représentais la loi, qu’il avait intérêt à obéir. Je me retins. Je n’étais pas en uniforme, si mon intervention venait à l’oreille d’un homme à l’oreille traître, alors je pourrais dire adieu à mes rêves de promotion.

Je quittai l’homme des yeux un instant pour me tourner vers la fille. « À partir de là, c’est sérieux. Tu bouges pas. Fais juste bloquer la voie. » lui sommai-je avec autorité. Elle avait tout intérêt à m’écouter, mon ton était loin de la plaisanterie ou du sarcasme duquel j’avais fait preuve plus tôt. Il était sincère, intransigeant. Je ne voulais pas qu’elle soit blessée dans l’altercation. Si je devais subir le blâme de ne pas l’avoir mise en sécurité avant d’intervenir, je m’effondrerais, incapable d’accepter les reproches et ce qui en découlent.

Je portai mon regard vers l’homme à nouveau. Il courrait vers mon Pokémon. Il confrontait mon éléphanteau, prêt à l’arrêter ou à lui passer par-dessus. Évidemment. Il avait choisi l’issue la plus facile. J’aurais fait pareil. Même sous la panique. Il savait réfléchir. « Atlas ! le laisse pas faire, saute, fais-lui mal… même si… » Trop tard. Il était passé par-dessus mon Pokémon le frappant de son pied. J’étais derrière lui et je le voyais détaler vers sa victime, le sac en main. Mon regard tourna au noir. L’adrénaline et la fatigue ne faisait pas bon ménage. « Atlas ! Roule ! Vite ! » Aucun signal. Il ne bougea pas. Sonné. Je voyais rouge. C’était devenu un conflit personnel. Si je ne témoignais pas énormément d’affection pour mon Pokémon, il n’en restait pas moins un ami cher, une partie importante de ma personne.

Personne ne pouvait ainsi lui faire mal.

« Prépare-toi meuf ! Il va filer. » J’aurais aimé savoir son nom pour éviter d’ainsi l’appeler, pour éviter d’utiliser ce terme que je trouvais irrespectueux. Elle ne l’avait pas dit, tant pis… et je ne pouvais que compter sur elle pour empêcher l’homme de nous échapper. Il courait vite. Il avait l’habitude de fuir. Je ne pourrais probablement pas le rattraper. Pas sans armes.

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La jeune femme avait donc suivi le mouvement de cette personne, dont elle ne connaît toujours rien de son identité, dans cette course pour rattraper le voleur. Et malgré que la jeune femme ne soit clairement pas une grande sportive, ou une grande coureuse, elle tentait tant bien que mal de suivre le rythme de ce dernier. Et avec le Lixy sur ses pas qui ne comprenait pas bien la situation qui se produisait sous ses yeux. Pourquoi sa petite dresseuse se met à courir ? pourquoi autant d’agitation ? Non, il est beaucoup trop jeune pour comprendre quoi que ce soit et il prend même plus ça pour un jeu plus qu’autre chose. Mais qu’importe, il suit en courant de tout ce qu’il peut. Sera commence à être pas mal essoufflée et se sent ralentir, mais ce n’est pas un mal finalement, en ralentissant légèrement, elle a remarqué cet homme installé tranquillement, qui semble attendre quelque chose, un sourire espiègle et satisfait sur son visage. Mais cet homme n’est pas du tout inconnu à la chercheuse. Oui, elle le sait, elle en est totalement persuadé : c’est le voleur ! Elle le reconnaîtrait entre mille et surtout le sac qu’il a à ses pieds. Oui, c’est bien lui ! Elle accélère un peu ses pas pour tenter de se mettre au nouveau de l’inconnu et dans une voix essoufflé, elle lui indique et lui montre en pointant dans la direction de l’homme installé. Il regarde brièvement avant de finalement décrocher une de ses pokéballs pour en faire sortir un phanpy tout joyeux visiblement. Ayant une grande envie de câlin principalement. Mais il se fait très vite rappeler à l’ordre par son dresseur qui lui somme que ce n’est pas le moment de jouer, ni de câlin.

Sera observé la scène un peu en retrait, ne voulant pas être d’une quelconque façon une gêne pour le jeune homme. Elle regarde, elle écoute attentivement, croisant les doigts, dans l'espoir de pouvoir récupérer ses affaires. Au moins, ils l’ont rattrapés donc il y a une possibilité après tout ! Elle doit juste espérer qu’ils ne se mettent pas à s’enfuir soudainement en voyant la jeune femme. Sans doute qu’il la reconnaîtrait. Puis en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le petit éléphant se met à courir dans la direction indiqué pour stopper le voleur. Celui-ci n’arrive pas très loin de sa hauteur quand il lance un petit cri avec sa trompe. Puis tout va très vite, trop vite pour la blonde qui tente de suivre le mouvement.

L’homme lève la tête, voit le pokémon. Voit l'inconnu. Voit Sera. Et il tente de fuir à nouveau ! Sera entendant bien qu’elle ne doit pas bouger, que ça pourrait être très probablement dangereux. Elle fait un timide hochement de la tête en regardant cette course entre l’autorité et le malfrat. Le voleur tente de passer en force dans l’attaque du petit éléphant, lui sautant par-dessus et lui faisant mal avec son pied. Elle peut voir le dresseur, que son regard change. Il est furieux et elle peut le comprendre, elle n’accepterait pas non plus de voir une personne faire du mal à un de ses pokémons. Mais voilà, une autre situation se présente à la chercheuse : l’homme fonce vers elle et il lui indique que ça va être à elle d’agir. Mais que faire… ? Elle n’a pas… Si bien sur, Lixy est là et il peut toujours intervenir également dans l’altercation. Un petit regard vers le chaton blanc qui semble comprendre la demande de sa dresseuse, il miaule et bondit vers l’avant.

Le voleur avance vite, mais il ne pourra pas échapper à l’électricité du petit pokémon.

« Khan, lance étincelle ! »

Heureusement, l’attaque étincelle n’est pas aussi violente que tonnerre et elle peut donc demander sans peur à son pokémon de l’attaquer, l’homme risque juste d’être un peu sonné par le coup de jus qu’il va recevoir. Son pokémon patiente jusqu’à ce que l’homme en question soit à leur hauteur et il lance donc son attaque. Tout son corps est parcouru d’une vibration électrique avant de voler sur l’assaillant. Il n’a pas le temps de l’éviter qu’il chute sur l’avant, lâchant les affaires de Sera.

Sans attendre une minute de plus, la blonde s’avance et d’une main agile attrape le sac pour le ramener vers elle. Tout son corps est soulagé. Puis, sans rien demandé, la pokéball de Lougaroc dans le sac s’ouvre, laissant le loup roche sortir et il n’est franchement pas content. Le voleur s’apprête à repartir bien vite, mais le pokémon de la jeune fille est bien plus rapide que lui, d’un bond, il vient le bloquer avec sa patte pour le clouer au sol, les crocs dévoilés, un grognement menaçant, lui sommant de ne pas faire un mouvement, au risque de se prendre un coup de croc bien placé. Sera le laisse faire, tout en surveillant du coin de l’oeil. Elle essuie ses larmes sur le coin de son visage et s’approche timidement de l’inconnu, un regard vers le petit pokémon, le petit Phanpy toujours sonné.


« Je… je vous remercie beaucoup… tenez, pour soigner votre pokémon... »

Dans les mots, elle accompagne le mouvement, sortant un soin de son sac, le tendant au jeune homme.

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Bien. Elle y était parvenue. Elle avait fait ce que j’attendais d’elle. Elle l’avait immobilisé. Aussitôt j’avais couru vers elle, vers lui, affalé au sol, retenu par un Lycanroc. Un immense sourire satisfait sur le visage. Dès que je fus à sa hauteur, je tapotai la fourrure du Pokémon pour qu’il me laisse la place. Il s’exécuta et aussitôt je plantai mon genou au milieu du dos de l’homme, un geste vindicatif destiné à le garder immobile. Je l’entendis gémir de douleur. Je l’ignorai. Refusant d’un geste de la main le soin qu’elle m’offrait. Le geste était charmant, mais allait à l’encontre de ma façon d’entraîner mon Pokémon. Je le rappelai à sa balle avant de saisir les mains de l’homme et je me penchai à son oreille. « Alors comme ça, on dérobe les objets d’une dame. C’est que c’est pas gentil tout ça. » sifflai-je à son oreille avec l’amertume d’un serpent. Le ton poignant, enragé. Je remontai ses mains au milieu du dos. « C’est triste, parce que t’aurais pu t’en tirer, mais la p’tite a été fûtée, elle m’a reconnu et a demandé mon aide sur la rue. Tu sais qui j’suis ? » C’était faux, évidemment, mais lui ne le savait pas. Il ne le saurait probablement jamais. Je voulais l’intimider. Aussi simplement, avec quelques mots à peine plus véhéments que mon langage usuel. Il faut dire qu’il en fallait peu lorsqu’on était acculé contre le sol, dans l’incapacité de bouger… et ça m’allait ainsi. « Tu sais qui j’suis ? J’te parle. » dis-je en remontant ses mains au niveau de ses omoplates. Un cri de douleur lui échappa. « C’est c’que j’me disais, sinon tu s’rais pas v’nu ici. Sergent Prescott de la police de Fort-des-Songes. Mec, t’es en état d’arrestation. Tu peux garder le silence, on va aller se promener toi et moi… Mais pas aujourd’hui. T’as vu, le truc c’est que tu me déranges pendant mon jour de congé et J’aime pas trop qu’on me dérange quand je suis en congé. Du coup, j’vais appeler mes collègues, ils vont venir te récupérer et on se verra demain. Okay ? » D’une main, je pris mon téléphone et envoyai un message texte au lieutenant en service, lui demandant de ne rien dire au patron pour le moment et devenir chercher le voleur. « Okay ? ça t’va comme plan de match ? » Il hocha la tête, les larmes aux yeux. Pauvre petite fleur fragile. Il réalisait sa situation. « Bah tu vois, j’t’aime bien buddy. » Le sarcasme… ce sarcasme dans ma voix était empli d’une forte aversion à l’endroit de l’homme.

Tant pis. Il pourrait m’accuser de ce qu’il voudrait. De brutalité policière même, pour ce que ça pouvait me faire. J’avais mon Phanpy, blessé pour appuyer mes dires, pour montrer que je me défendais simplement. Était-ce pour ça que j’avais refusé l’onguent ? Non. Je l’avais refusé pour que mon Phanpy apprenne de ses erreurs, pour qu’il comprenne le danger de ce que je faisais et qu’il apprenne à se contrôler dans de telles circonstances. Il me pardonnerait de toute façon. Il me pardonnait toujours. Je jetai un œil vers la dame, retenant l’homme contre le sol. « Toi ça va ? » dis-je d’abord pour engager la conversation. « Va m’falloir votre nom pour la déposition et le rapport de mon collègue. J’vais compléter demain en arrivant au bureau. Si t’as des questions, c’est le moment. » Je marquai une légère pause. « Si t’as des soucis après coup, qu’il te manque des trucs parce qu’il les aurait vendu ou quoi, tu appelles au poste et tu demandes le sergent Léandre Prescott. Matricule 1619. Tu m’auras en ligne presque dans l’immédiat. » Pour la première fois depuis notre rencontre, je lui souris. Pour la première fois depuis notre rencontre, je me montrais autrement que comme un homme égoïste habité par ses ambitions. Je semblais sympathique, je semblais vraiment me préoccuper de ce qu’elle dirait.

Cinq minutes passèrent sans je ne dise mot. J’avais fait le tour des informations de routine que je me devais de divulguer. Je parlai lorsque je vis mon collègue arriver. « Le chef t’avait pas suspendu pour la journée Lé’ ? » Je posai un regard noir sur lui. Il comprit et se tut, passant les menottes autour des poignets du voleur. « Bye bye petit loup. J’t’ai aimé. » dis-je d’un ton narquois, caressant l’arrogance comme si elle était une grande amie. Mon collègue rit. Habitué à mon humour.

Sans résistance, l’homme le suivit et tous deux disparurent au coin du dédale de rues. Je me tournai vers la femme. « Bah voilà, il devrait plus trop t’nuire. J’avais de bonnes raisons de croire qu’il était lié à une autre affaire sur laquelle j’enquêtai. » concluai-je en essuyant mes mains sur mes cuisses pour en éliminer le gros de la poussière du sol et de la sueur du supposé malfaiteur. « Désolé pour le premier plan foireux… j’ai vraiment eu une nuit de merde et j’ai agi comme si je traitais un homicide. Dans ces dossiers, les criminels reviennent souvent sur leur pas pour nettoyer la scène de crime. J’suis étourdi aujourd’hui… j’peux me racheter d’une quelconque manière ? » lui avouais-je en rangeant la Pokéball de mon Pokémon à ma ceinture, là où elle était avant. Le propos était partiellement véridique, elle n’avait pas besoin de le savoir. Le fait d’avoir arrêté son voleur faisait en sorte que je devrais forcément recueillir son témoignage éventuellement et que je devais m’en faire une alliée pour ne pas me prendre un blâme en pleine figure.

Insubordination.

Rien que d’y penser, ce mot faisait mal à mon dossier. Rien que d’y penser, je grimaçais devant les portes que je voyais se fermer. « Si ça vous va… j’peux t’offrir un café pour avoir compromis la trouvaille de ton sac… » Vraiment ? Voilà que je l’invitais à prendre un café ? À sortir ? J’espérais qu’elle ne se méprendrait pas, qu’elle n’imagine pas un rancard. Je détestais de plus en plus ce Léandre en proie à la fatigue. « Comme tu vois… j’ai pas vraiment pu finir le mien c’matin donc j’vais par-là de toute façon. » ajoutais-je comme si ça avait pu la convaincre davantage de la sincérité de mes propos en lui indiquant mon entre-jambe toujours marqué par la tache de café que je n’avais pu masquer sur un pantalon aussi blanc. Même la poussière n’avait pas suffit.

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A peine le sac récupéré que le pokémon roche de la jeune femme n’a pas traîné une seule seconde pour sortir de lui même de sa pokéball et plaquer le voleur au sol pour l’empêcher de se sauver plus loin. Les crocs dévoilés, assez proche de son visage, l’homme tente de se défaire, sans bouger de trop, apeurée de se prendre un mauvais coup de croc de la part du loup. Il faut dire que celui-ci devait bien sentir qu’une chose ne se déroulait pas correctement et qu’il n’avait pas la possibilité d’agir, maintenant que c’est possible, il ne se gêne pas.Mais tant qu'il n’aura pas eu l’ordre de sa dresseuse de l’attaquer, il n’en fera rien, même si’l bouillonne d’envie de le faire. Néanmoins, le pokémon roche relève le museau en direction de l’homme qui s’est approché pour tapoter sa fourrure. S’il n’apprécie pas que des inconnus le touche, Sky comprend vite que cette personne n’est pas mauvaise et que justement, il est là pour aider sa dresseuse, il a donc reculer doucement allant aux côtés de Sera, qui de son côté félicité doucement le Lixy ,regardant donc la scène après que le garçon est refuser le soin que lui proposé la jeune femme. Rappelant simplement son petit pokémon dans sa pokéball sans un mot et maintenant il s’occupe de cet homme plaqué au sol, lui parlant et le provoquant sans se retenir. La chercheuse l’observe faire, sans rien dire, restant juste un peu sur ses gardes, sait-on jamais après tout !

Il lui parle, le menace, tente de lui faire peur et ça semble fonctionner avec grande facilité vu que le garçon hoche la tête des larmes aux yeux. Tout en continuant de maintenant le gars face contre le sol, il finit par tourner la tête vers la demoiselle. Au moins, dans l’échange qu’il a eue avec lui, elle peut retenir une chose importante : son identité, notamment son prénom ! Donc, il s’appelle Léandre. Mais elle ne se permettrait pas de l’appeler par celui-ci tant qu’il ne lui en aura pas donner l'autorisation bien évidemment. Il lui demande si tout va bien de son côté, elle lui répond en premier par un petit hochement de la tête, avec un très léger sourire sur le visage, se voulant tout simplement rassurante, ne voulant pas l’inquiéter sur son état, puis de toute façon, dans les faits, oui, elle va bien !

« Oui, tout va bien, je vous remercie »

Léandre enchaîne très rapidement en lui expliquant qu’il va avoir besoin de son nom, prénom pour le rapport complet de la situation à faire avec ses collègues, puis ajoute très vite qu'a également si la demoiselle a besoin de signaler avoir perdu, ou que l’homme en a profiter pour voler une chose, vendre,... Elle pourrait appeler pour le demander et donc prévenir du reste de la situation. Et, surprise, il venait de lui sourire !Et c’était la première fois que l’homme souriait depuis le début de leurs rencontres. Elle appréciait de le voir ainsi, un peu froid peut-être que d’habitude ? Oui, elle apprécie. Elle lui rend le sourire, reprenant d’une voix assez douce, se sentant maintenant beaucoup plus apaisé en ayant récupéré ses affaires.

« Bien sur, je vous donnerais toutes les informations que vous avez besoin et je n’hésiterais pas une seule seconde à vous appeler si je me rends compte qu’il manque quoi que ce soit dans mes affaires, je vous remercie encore de m’avoir aidé à récupérer mes affaires agent Prescott… »

Elle continue de maintenir cette politesse et le vouvoiement, dans un certain signe de respect pour l’homme. Puis très vite, l’équipe arrive très vite pour récupérer le voleur. Pendant que Léandre donne le gars entre leurs mains pour qu’ils s’en occupent, mettant les menottes aux poignets, le tirant vers eux. De son côté, un agent s'était présenté face à Sera pour lui demander les informations comme son nom, son prénom, les affaires présentes dans son sac,... Bref, les choses basiques finalement ! Ils ne restent pas bien longtemps, peut-être cinq minutes grand maximum avant qu’ils ne finissent par s’éloigner doucement.

Sera se tourne ensuite vers le jeune homme, se présentant à celui-ci maintenant que la situation est calmé entre eux.

« je ne me suis pas présenté encore, je m’appelle Sera, je vous remercie encore grandement de tout ce que vous avez fais et je suis vraiment désolé de vous être rentrée dedans tout à l’heure...»

Elle repensait au café et dans le même temps, celui-ci lui propose justement d’aller boire un café. Pour s’excuser de la première mauvaise piste, le fait de l’avoir ramené sur le lieu de départ alors que ce n’était pas une bonne idée. Mais elle ne peut pas lui en vouloir, il a quand même tout fait pour l’aider, alors pourquoi voudrait-elle le blâmer ? Bon c’est vrai qu’elle a beaucoup douté au début, mais elle ne va tout de même pas lui en parler. Le principal est bien évidemment qu’elle est retrouvé son sac ainsi que ses pokémons, c’est tout ce qui compte pour la jeune fille.

Il l’invite donc à prendre un café, comme quoi il retourne donc vers l’endroit qu’il indique de la main. Pinçant sa lèvre, elle le suit dans la rue doucement, le regardant avec un sourire timide sur le visage.

« je tiens à vous inviter, pour m’excuser de vous être rentré dedans, c’est de ma faute tout de même si vous n’avez pas pu boire votre café… Et vous n’avez pas besoin de vous excuser de m’avoir ramener sur la place, le principal c’est que j’ai récupéré mes affaires et ça reste grâce à vous, alors je n’ai aucune raison de vous en vouloir ! »

Indique t-elle au jeune homme, continuant de marcher en direction du café.

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En panique

feat. Sera Densetsu
« Theft is barely a mischief I care about. »
Atlas niv.20
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Sergent. Sergent Prescott. J’aurais aimé la reprendre, souligner sa maladresse et je me retins pourtant guider par je-ne-sais-quelle doctrine. Maintenant qu’elle connaissait mon matricule, elle avait du pouvoir sur moi. Elle pouvait porter plainte contre moi pour avoir nui à une enquête en cours ou pour avoir, volontairement, ralenti le travail des forces de l’ordre… pour l’avoir insultée, pour avoir été impoli à son endroit. Les blâmes étaient multiples pour une simple opération de courte durée. Si elle était fourbe, si elle s’était décidée à me détester, alors ma carrière était finie. Autant avait-elle commencé sur un merveilleux élan qu’elle se finirait bien vite dans un fracas à m’en glacer le sang. Ç’aurait été le comble ; détruire tout ce que je m’étais évertué à construire pendant de longs mois, voire des années, pour une simple collision avec une dame un jour où le sommeil avait été un luxe que je ne pouvais m’offrir. Un luxe loin d’être abordable. Dans ma proposition, je ne cherchais que les bonnes grâces et un brin de galanterie telle qu’on me l’avait enseignée. « Je… Non, en fait… le café, je l’ai renversé au bureau… » lui dis-je tentant de discréditer son offre, tentant de faire en sorte qu’elle ne culpabilise pas d’un crime qu’elle n’avait pas commis. « Il n’y a donc aucune raison pour que tu paies, moi j’ai juste fait mon boulot, Sera. » dis-je sur un ton plus ou moins sérieux en souriant à l’annonce de son nom, comme si j’avais tenté de jouer de mes charmes. C’était purement inconscient, un sourire anodin, un sourire qui se voulait gratifiant, qui soulignait que j’étais heureux d’avoir un nom à mettre sur son visage. Un sursis de mon esprit qui m’avait échappé, un rictus que je n’aurais pas laissé naître normal.

Damné fatigue.

« Du coup, à moi la note. J’suis l’homme après tout. » Maladresse misogyne qui fuita de ma bouche et que je ne pus retenir, trop lent. Je n’en avais même pas réalisé la profondeur. Il est vrai qu’on m’avait ainsi éduqué, il est vrai qu’on m’avait toujours dit que l’homme devait prendre les devants. Pour moi, ça semblait naturel, ce ne serait pas forcément le cas pour un tiers dans un monde qui tendait à amenuiser ces manifestations de contrôle de l’homme. Je n’excusai pas mes mots, espérant qu’ils passent sous silence, espérant qu’elle ne le soulève pas. J’en doutais. Elle ne semblait pas être des femmes tellement investies dans la lutte qu’elles en oubliaient le sens des mots générosité et altruisme.

La marche ne fut pas bien longue avant que l’on ne mette les pieds dans l’enceinte du café. L’attente au comptoir fut encore moins longue. L’humain moyen travaillait. L’humain moyen n’était pas disposé à se présenter dans un café un après-midi, un jour de semaine ainsi. L’humain moyen n’avait pas le temps de s’arrêter dans un café. Je souris à l’odeur du grain fraîchement moulu qui vint caresser mes narines. Un délice olfactif duquel je ne pouvais que m’extasier dès l’instant qu’il me parvenait au nez.

Je jetai un œil rapide dans le restaurant, il y avait tout juste deux paires d’amis à l’âge relativement élevé attablées dans un coin, loin de la porte. « T’as du temps ? On peut s’asseoir et prendre le temps si tu veux… comme t’as entendu, j’suis pas vraiment attendu de toute façon. » dis-je en me tournant vers elle avant d’avancer vers le comptoir. « Un venti moka macchiato à la menthe et la commande de madame. » Sans bonjour ni autre forme de salutations, une simple main levée pour dire que j’étais prêt à commander. Une main pour dire « je suis là. » Les baristas commençaient à avoir l’habitude visiblement puisqu’elles s’empressèrent à préparer ma commande avant même que je ne finisse ma phrase.

Je pris un temps pour regarder Sera et lui commander d’avancer d’une geste ample du bras. La pauvre devait pester à ce que je décline, pour une seconde fois aujourd’hui, son acte de générosité. Tant pis. J’avais mes convictions pour la peine et je m’en serais voulu d’abuser de son porte-monnaie, fraîchement retrouvé, alors que je pouvais amplement satisfaire mes propres besoins ou mes envies de luxe – sauf pour le sommeil. – J’eus un nouveau sourire et la dame posa mon gobelet sur le comptoir, pendant que je lui tendais ma carte. « Une nouvelle conquête aujourd’hui monsieur Prescott ? dit-elle candidement, feignant de s’intéresser à ma vie – ou peut-être s’y intéressait-elle vraiment ? – La pauvre ne savait pas que je n’éprouvais pas cette forme de sentiments pour les femmes, à la limite de l’affection, mais jamais de l’amour, encore moins celui d’un conquérant. Qu’elle le croie me faisait, néanmoins, un petit velours, me rendant confiant en ma manière d’agir pour toujours cacher cette partie de ma vie. « Nah ! ‘fin tu sais comment c’est, ça dépend d’elle. » dis-je sur un ton rieur. C’était une blague. Une blague de mauvais goût comme celles que faisaient les clients aux employés des supérettes. Tant pis. L’humour n’était pas mon fort. La dame me rendit un sourire contemplatif, néanmoins. Manifeste d’un effort à tenter de me plaire, à se marchander un pourboire ou sarcasme sympathique pour le bien social ?

Je ne saurais jamais. Malgré tout, je continuerais de venir ici, simplement parce qu’ils utilisaient un cacao non raffiné pour leurs mokas, parce que je surveillais ce qui allait dans mon estomac que ce soit sous forme liquide ou solide. Simplement parce que ma santé me tenait à cœur.

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C’était tout à fait naturellement que la petite blonde avait proposé au dresseur de lui offrir le café et ça pour une raison très simple, non, deux raisons très simple :

- la première étant, qu’elle est absolument persuadé de lui avoir renversé le café en lui rentrant dedans précédemment. Elle ne faisait nullement attention à ses gestes, seulement guidés par la peur de ne pas revoir ses affaires et surtout de perdre définitivement ses pokémons, elle avait foncé sans lever le menton, rentrant droit dans le jeune homme. Et en voyant la tâche formés sur son pantalon, elle pensait que c’était de sa faute et elle ne cessait de s’en vouloir. Mais au delà de ça, la petite blonde n’avait pas pour but de l’importuner d'une quelconque façon, elle avait bien compris que cet agent des forces de l’ordres était normalement en repose aujourd’hui.

- et cela va de paire directement avec sa seconde raison, en plus de l’avoir importuné, malgré qu’il l’est guidé un peu au hasard, mais ce qui aurait pu provoquer la perte définitive de ses compagnons, il l’avait aidé sans hésiter. Il était intervenu, l’avait suivi et même, nous pourrions dire sans difficulté : supporter avec ses pleurs et son manque de confiance. Il n’avait pas hésité non plus à foncer droit sur le voleur pour le mettre au sol, jusqu’à même blesser son propre pokémon dans cette altercation. Et oui, il l’avait aidé et elle tenait à le remercier convenablement, cela étant dû à ses habitudes, mais grandement à son éducation, on lui avait toujours indiqué de remercier comme il se doit une personne et à la hauteur du service rendu. Alors même si payer un café n’était pas grand chose, c’était la moindre des choses.

Voilà, il ne suffisait rien de plus à la petite blonde pour vouloir lui payer le café. Mais sans surprise, enfin, un peu malgré tout, la petite blonde entendu bien le jeune homme refuser cette offre. Lui expliquant qu’elle ne lui a pas renversé le café, mais qu’il l’a bien fait de lui-même et qu’elle n’en ai pas la responsable. Mais seulement, peut-elle réellement le croire ? Peut-être serait-il capable de dire ça afin de faire une raison de plus pour qu’elle ne paye pas le café en question ? Ensuite, il lui indique qu’elle n’a pas besoin de le remercier. Qu’il a seulement fait son boulot. Sauf qu’elle n’est pas du tout d’accord, mais bon, elle ne veut pas faire durée indéfiniment cette situation, elle finit donc par accepter sa proposition avec un léger hochement de la tête, emboitant le pas à sa suite pour se diriger doucement vers le café, le même café dans lequel elle lui était rentré d’ailleurs.

La marche se fait silencieuse, permettant simplement à la petite blonde de réfléchir un peu, de tenter d’en savoir plus sur cet homme. Bon, elle connait plus ce qu’elle ne pourrait le croire. Elle sait son prénom, son nom, elle pense également connaître son garde. Elle parle d’agent, mais elle est presque persuadée d’avoir entendu Sergent précédemment, mais n’étant pas certaine, elle ne veut pas prendre de risque. Sergent ou non, il reste un agent malgré tout. Voilà, elle connaît seulement ses trois petites choses. Il semble si mystérieux, mais également un peu intimidant. Sera a peur de le déranger, ou de dire une chose qui ne faut pas, alors elle fait bien attention au moindre de ses mots, ne voulant pas l’offenser d’une quelconque manière.

Il ne faut que quelques minutes au duo pour arriver devant le café en question et quelques minutes encore pour entrer dans celui-ci et se mettre dans la file pour commander. Regardant autour d’elle, la chercheuse trouve l’endroit très charmant, elle n’y était jamais venu. La douce odeur du café flottant dans l’air était agréable et non agressant, comme pourrait l’être l'amertume de cette boisson si forte. Non, elle apprécie beaucoup ! Elle remarqua dans son observation que peu de personnes sont présentes, qu’il n’y a que deux ou trois couples, ou amis traînant à l’intérieur, installés à une table entrain de parler de tout et de rien en même temps. La petite blonde fut tiré de ses pensées par la voix du jeune homme et encore, surprise par cette proposition ! Hochant la tête, lui accordant un sourire.

« Bien entendu, j’ai du temps, si ça ne vous dérange pas et si vous n’avez rien de plus à faire bien entendu ! »

Comme toujours, elle pense à autrui avant de penser à elle même. Le jeune homme qui lui fait face est peut-être plus occupés et qu’il ne lui propose cela que par politesse ? Elle ne voudrait surtout pas que cela provoque une certaine obligation gêne ou autre chose dans ce genre là pour celui-ci. Ils s’avance tout deux d’un pas, arrivant maintenant face au comptoir et aux baristas qui s’affairent à préparer dans les plus brefs délais les commandes des différents clients. Au vue du regard de l’une d’elle, elle connaît l’homme à ses côtés. Peut-être est-ce seulement un habitué des lieux ?

Elle écoute sa commande, un peu abasourdis. Elle, elle ne connaît pas autant les variétés, elle commande donc un simple mocha frappé, une boisson agréable qu’elle aime déguster. Aussi étonnant que cela puisse être, ce n’est pas une boisson chaude, mais au contraire, froide. Disons qu’avec le beau temps qu’il fait à l’extérieur, son coeur et son estomac ne sont pas dans l’envie d’avoir une boisson chaude pour le moment. Puis, une fois fait, elle se met un peu en retrait, comme il désire payer l’addition, elle ne va pas insister, malgré que cela la gêne légèrement comme situation, elle le laisse faire.

Cependant, les paroles de l’employée ne lui échappe pas. Le mot conquête lui fait gagner très vite en couleur sur son visage, détournant les yeux. une conquête ? Non bien évidemment que non ! La chercheuse est même persuadée qu’il utiliserait des mots ressemblant plus à : parasite, chiante, ou autre pour la décrire. Oui, il doit la trouver incroyablement pénible comme fille. Ou peut-être pas. Sinon, il ne lui aurait pas proposé de s’installer pour boire un café et de discuter donc. Peut-être qu’elle réfléchit trop. Sans montrer quoi que ce soit, on leur sert très vite les boissons sur un petit plateau après que Léandre aie donc payé. La demoiselle regarde dans une direction, une petite table étant dans le coin de la pièce, au calme, avec une vue sur l'extérieur qui semble très agréable. Alors tout naturellement elle la propose au jeune homme.

Une fois fait, ils s’installent, face à face. Mais une question lui traverse l’esprit. Si celui-ci se permet de la tutoyer depuis le départ, ce n’est pas le cas de la demoiselle, qui pinçant sa lèvre, lui demande timidement.

« Agent Prescott, est-ce que cela vous dérange que je vous tutoie ? Et je vous remercie pour la boisson… »

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On passait donc à la familiarité. Du moins, elle passait à la familiarité. Dans mon cas, c’était déjà fait depuis longtemps. Pas que je sois impoli, mais je ne m’arrêtais jamais vraiment à des subtilités aussi futiles que le vouvoiement. J’en avais d’autres à traiter simplement et ça m’allait ainsi. « Boui. Tu m’appellerais Poil que je m’en ficherais. Par contre, c’est sergent. Pas Agent. De toute… c’pas important à ce temps, tu peux m’appeler par mon prénom maintenant que tu le connais… on est pas dans un cadre pro après. » D’un sens, c’était vrai. Si ce petit tête-à-tête découlait d’une rencontre professionnelle, ce n’en était plus une. Je n’étais pas en uniforme, elle n’était plus cette victime que j’aidais. Elle était celle qui m’accompagnait. Une concubine potentielle à en croire la serveuse. « Tu l’excuseras d’ailleurs. Elle a tendance à croire que j’drague toutes les filles que j’ramène ici… par jalousie j’crois. Elle m’a fait une avance un jour et j’ai refusé… j’crois qu’elle est encore amère. » dis-je le plus naturellement du monde en pointant celle qui avait pris nos commandes, comme si ma vis-à-vis avait suivait le cours de mes pensées, comme si elle avait été capable d’une lecture télépathique quelconque. Je me doutais qu’elle n’avait pas ce talent, mais je semblais le croire.

À quelque part, avec cette affirmation, je voulais la faire réagir, je voulais entendre si le rôle de « conquête » lui allait. Que ce soit possible ou non, ce n’était pas l’important. Je voulais savoir son ressenti par rapport à moi. Comme toujours. Je voulais plaire, je voulais que l’on me trouve charmant, je voulais devenir une obsession. Peut-être était-ce pourquoi je choisissais toujours ce café : cette barista qui avait un béguin à peine dissimulé pour moi. Chaque fois, il me faisait sentir bien. Chaque fois, il me faisait sourire, parce que je savais que je n’en perdais pas. Parce que je savais à quoi m’en tenir. Parce que je savais que ma vanité avait lieu d’être. « Et toi ? » dis-je pour couper le silence, sans davantage de précision, feignant de m’intéresser à elle. Portant à ma bouche le gobelet de café pour verser une gorgée du liquide sucré sur ma langue. Je reposai le contenant sur la table, tout sourire et j’appuyai mon menton dans mes paumes, avalant bruyamment le liquide encore trop chaud. « T’as un copain ? Tu fais quoi dans la vie ? Tu viens du coin ? Tu perds souvent ton sac ? Un moka frappé, c’pas un truc qu’on prend gamin ? » Je la mitraillais de question, ne ponctuant jamais mes phrases. À la fois curieux et désintéressé.

Je gagnais des points.

Plus je l’avais dans ma poche, plus j’avais de chance d’avoir un rapport positif, plus j’avais de chance qu’elle oublie mon cynisme. C’était le seul but de ce rendez-vous en bout de ligne : me faire pardonner cet écart de conduite qui aurait pu me valoir un blâme. C’est tout ce que c’était pour moins, mais quitte à tenir cette rencontre, aussi bien joindre l’utile à l’agréable et en faire un jeu. Même si à travers cet intérêt acté, cet humour facétieux et ambitieux, il n’y avait qu’une perfide manigance comme j’avais l’habitude d’en faire, j’espérais qu’elle ne pose jamais cette terrible question que je redoutais si souvent : « et toi ? » De toujours, cette question m’avait fait peur. De toujours, j’avais eu cette crainte de me dévoiler à une étrangère et par je-ne-sais-quel facteur génétique, la franchise était l’une de mes qualités. Je pouvais jouer un jeu, construire de faux sentiments, feindre la méprise, mais je ne pouvais pas inventer des faits. Où était la ligne délimitant ce que je ne pouvais pas et ce que je pouvais dire ? Je ne sais pas. Elle était suffisamment floue pour éviter complètement à ma conception de la relation humaine, même précaire.

« Pas d’jugement eh ! J’apprends à t’connaître Sera. » lui dis-je pour éviter qu’elle n’entre dans un état de doute en réponse à ma dernière question qui sonnait davantage comme une affirmation teintée par le jugement que comme une question purement curieuse. Elle était un moteur de conversation, mais l’ambiguïté de mon ton ne permettait pas de le traduire. Tristement.
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Feat léandre
Elle avait demandé l’autorisation du jeune homme pour l’appeler par son prénom et de surtout, pouvoir le tutoyer, comme lui il le fait déjà depuis le début, ça permettrait à la petite blonde se sentir un peu plus à l’aise. Car malgré qu’il lui est donné un coup de main avec le voleur, elle se sentait toujours un peu intimidée et impressionnée par la personne qui lui fait face. Peut-être parce qu’il est beaucoup plus grand qu’elle ? Non, il y a autre chose. C’est de sa façon d'être, d’agir ,de regarder, de parler, elle sent qu’il dégage comme une assurance, une certaine confiance en lui même. bref, elle ne saurait pas vraiment dire comment ou pourquoi, mais pour l’instant, bien qu’elle tente de se mettre à l’aise, elle est toujours un peu tendu. Sourire sur le visage, elle l’écoute attentivement lorsqu’il l’informe qu’elle peut l'appeler comme elle le veut que ça ne change rien et que de toute façon, ils ne sont plus dans un cadre professionnel. Mais il lui fait également une petite réflexion sur son grade, ce n’est donc pas agent, mais bien sergent. Ses joues s’empourprent un peu gêné de s’être trompé, pensant bien faire en l’appelant ainsi. Elle fait simplement un petit hochement de la tête, ne sachant pas trop ce qu’elle pourrait rajouter pour débloquer cette situation. Lui est-il réellement totalement à l’aise ? Comment peut-il faire ? Peut-être qu’il a l’habitude, ou alors peut-être qu’il s’en fiche. Oui c’est ça, c’est l’explication la plus logique et la plus rationnelle.

Puis très vite, le jeune homme lui faisant face, donc le Sergent Prescott enchaîne sur une autre phrase, parlant de la serveuse précédemment et du terme employé par celle-ci. Le terme “conquête” ! Les joues de la jeune fille s'embrassent de nouveau et rit simplement nerveusement, comme si le rire allait changer toute la situation et la rendre moins gêné face à ses propos pour le moins étrange. On ne peut pas dire qu’elle soit vraiment du genre des hommes et donc être qualifié comme une conquête était pour le moins inhabituelle pour la jeune femme. Elle secoue de nouveau la tête pour faire une négation à ses mots.

« Non non, il n’y a aucun souci, j’ai juste été un peu surprise en l’entendant ! »

Avoue simplement la gamine au jeune homme qui lui fait face. Très vite, elle prend la boisson entre ses doigts, venant jouer légèrement avec le gobelet entre ses doigts, comme si ça lui permettait de réfléchir, de garder un semblant de calme et de logique face à lui. Puis, sans vraiment s’en rendre compte, elle commença à se poser plusieurs questions sur son sujet. Si cette jeune femme à employer les termes de conquêtes, c’est qu’elle a l’habitude de le voir venir avec des filles différentes régulièrement ? Comment est-il au quotidien ? Est-ce qu’il sort avec beaucoup de personnes différentes ? Est-il des personnes que l’on qualifie… Bourreaux des coeurs ? Elle a en même temps du respect, de l’admiration et surtout une grande incompréhension pour ses personnes. Mais c’est peut-être aussi en cause de son âge, après tout, Sera n’a que dix-neuf ans et le concept de sortir avec quelqu’un est encore un univers totalement inconnu.

En parlant de relation amoureuse et surtout de question qui traîne dans son esprit, elle se fait de nouveau surprendre par Léandre qui vient alors lui poser plusieurs questions d’un coup. Est-ce qu’elle a un copain, ce qu’elle fait dans la vie, est-ce qu’elle perd souvent ses affaires comme ça, si elle vit dans le coin de Fort des Songes et pour finir, est-ce que sa boisson n’est pas pour les enfants ? Cette dernière question lui fait froncer légèrement le regard. Est-ce une critique ce qu’il vient de lui faire ? En tout cas, ça y ressemble beaucoup et bien qu’elle ne fera pas de commentaire dessus, elle est un peu vexé sur le moment. Après tout, la petite blonde ne fait pas de réflexion sur son choix de boisson. Oui, malgré sa gentillesse habituelle, Sera peut se trouver vexer assez facilement par moment !

Mais avant qu’elle ne puisse répondre et peut-être parce qu’il a remarqué le changement de moue sur son visage, il ajoute qu’il ne la juge point sur ses réponses et sur ses choix. Donc en référence à la boisson qu’elle a entre ses mains. Bon visiblement, ce serait peut-être une maladresse ? Quoi qu’il en soit, elle ne va pas s’arrêter à ça, haussant des épaules légèrement, lui adressant un simple sourire, tout en reprenant de sa petite voix douce.

« Je ne pensais pas une seconde que tu me jugeais, même si ta dernière question est un peu maladroite ! Même si je veux bien reconnaître que comparé à ta commande, ça fait peut-être… Plus enfantin. »

Lui fait tout de même remarquer la petite blonde en riant, ce n’est pas un reproche non plus, mais elle se dit que peut-être ne s'était-il pas rendu compte qu’on pourrait mal le prendre ?

« Et donc, pour répondre à tes questions, non je n’ai pas de copain, pas pour le moment et je ne suis pas spécialement pressé d’en avoir non plus. Je travaille dans une pension pokémon à WIndoria, mais je suis aussi photographe pokémon ! »

Pense la demoiselle à préciser. Même si elle travaille pour Iris, elle se considère davantage comme une photographe professionnelle petit à petit, faisant de plus en plus de rendez-vous professionnel.

« Je vis à Kishika, mais je suis d’Alola sinon, je suis arrivé il y a deux ans à Lumiris et il y a beaucoup d’endroit que je ne connais pas encore très bien, comme Fort-des-Songes, mais c’est une jolie ville, si on exclue les voleurs... Et non, je perds très rarement mes affaires, encore moins quand il y a des affaires aussi importantes dans celui-ci ! »

Bon, Sera est un peu tête en l’air, ça peut arriver, mais ça reste extrêmement rare, surtout avec les pokéballs de ses pokémons dans le sac en question.

« Et toi … ? Tu es du coin ? »

Elle n’est pas comme lui, elle ne compte pas l'assommer de question, même si elle serait curieuse dans apprendre plus sur lui !

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Elle avait du répondant. Je souris devant son reproche à moitié voilé. Ainsi donc, elle avait craint mon jugement. Étonnant. Intérieurement, j’étais hilare, écoutant à peine ce qu’elle à me dire. Extérieurement, je ne manifestais qu’un sourire à moitié séduit, à moitié sarcastique. Évidemment, je n’avais aucun réel intérêt, évidemment je me jouais d’elle, mais les apparences, c’était important surtout lorsque l’on négociait la paix. Les apparences, c’est tout ce qui comptait en fait. Si je semblais me plaire à l’écouter, si notre discussion devenait intéressante, alors là j’aurais moins peur qu’elle ne se plaigne de quoique ce soit. Rictus d’amusement sur le visage, à son observation j’étirai le bras pour m’emparer de son breuvage et le porter à ma bouche. Une gorgée suffit pour que je le repose sur la table devant elle, à l’endroit presque exact que je l’avais pris. Je le savais via ce cercle de condensation qui s’était formé sur la table. Je lui souris. Comme si je venais de confirmer mes doutes. D’une certaine manière, c’était le bas. Je venais de me confirmer que cette boisson ne m’allait pas, qu’elle était trop enfantine. Mon sourire semblait dire le contraire. Il empestait le plaisir et la saveur chocolaté de la mixture. Intérieurement, je trouvais ça trop sucré, trop froid. « T’as raison. J’ai jugé sans savoir. » commentais-je simplement comme si ce geste avait été normal pour deux inconnus. Était-elle dédaigneuse ? Potentiellement. Je le saurais bien vite. Si elle posait à nouveau ses lèvres sur la paille, alors je saurais qu’elle n’avait pas ce dédain pour la bouche des autres – ou du moins la mienne. –

Je commençai ensuite à écouter ce discours qu’elle tenait. Kishika. Le sud de la région, près de Port-Corail. Windoria, le Nord complet. La ville ravagée. Je retins cette pulsion qui me hantait de lui hurler que j’avais capter son mensonge, que ça ne pouvait pas être vrai. Qu’elle ne pouvait pas faire toute cette route au quotidien sans être blasée de ces voyages interminables. Ou alors travaillait-elle à temps plus que partiel ? Faisant une virée à la pension une fois par moi, plutôt que quatre à cinq jours par semaine comme le voulait les coutumes des salariés. Personne d’humain, dans tous les cas, ne trouvaient un emploi aussi loin de son domicile, pas volontairement du moins. Personne ne pouvait accepter des heures et des heures de déplacement pour le simple besoin de travailler, même à fort salaire. Son discours devenait soudainement insipide. Parce que je m’étais arrêté à ce que je soupçonnais être un immense mensonge. Parce que tout le reste n’avait plus d’intérêt si d’emblée elle me mentait. Le reste de ces mots ne furent que des sifflements indistincts que je ne respectai pas, que je ne pris même pas la peine de comprendre, cherchant comment j’allais lui faire comprendre que j’avais vu clair au travers son jeu.

Elle ouvrit la porte d’elle-même.

« Moi ? Nah. Je fais le voyage tous les matins. Je suis des îles Oranges, mais j’bosse ici. Donc je passe pas mal de temps en mer. » le sarcasme était entier. Je n’avais même pas essayer de la dissimuler par une quelconque politesse. J’étais insulté. Complètement insulté. Si elle avait dit la vérité, elle n’y comprendrait pas grand-chose. Hélas, j’étais ainsi, à monter sur mes grands chevaux, à ne pas m’étendre dans les suspicions et à foncer directement vers ce qui me dérangeait. Sans scrupule, sans demi-mesure. « Tu te doutes que c’est faux. ‘fin j’imagine. Mais tu comprendras que voyager Kishika-Windoria à tous les jours… c’est un peu de la même trempe, c’est pas vraiment possible. Personne n’a cette patience. » repris-je pour qu’elle ne se sente pas complètement agressée, qu’elle ne se sente pas comme dans un interrogatoire où j’aurais tenté de débusquer le vrai du faux. « En vrai, j’suis pas d’ici non plus. J’viens d’une autre région. J’suis arrivé sur Lumris il y a un peu plus d’un an pour des raisons personnelles. J’me suis installé à Fort-des-Songes, j’suis entré dans la police et j’y bosse depuis. Rien de plus. Ma vie est un peu ennuyante sur ce point. » dis-je en espérant lui inspirer une certaine confiance, en espérant la traîner vers une confession quelconque. J’avais été agressif, je lui avais probablement inspiré du dégoût sur le coup… je tentais de me reprendre.

Ça avait été plus fort que moi. Je n’avais aucune tolérance pour le mensonge – ou ce qui s’y apparentait. – Victime, moi-même de nombreuses rumeurs, particulièrement pendant ma relation avec Émile, j’avais appris à mépriser ces scrupuleux ouïe-dires qui ne faisaient qu’entérinés la vie des uns et des autres. Ma colère avait été soudaine, sans contexte, elle aurait pu l’effrayer. J’avais heureusement bonne maîtrise de mon corps. Je craignais plutôt sa réaction ce moment où elle quitterait potentiellement en me laissant en plan devant ces serveuses jalouses. Je l’avais insultée après tout… ouvertement.

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Elle voit bien qu’il la juge du regard, qu’il doit en penser des choses à son sujet: la petite chose fragile qui ne sait pas se défendre, qui ne sait pas garder ses affaires sous surveillances et encore pire, être une mauvaise dresseuse qui aurait pu laisser ses pokémons filer comme ça, incapable de faire quoi que ce soit. Et maintenant à tout ça, on peut rajouter gamine au vue de ses mots sur la boisson qu’elle a prise. Mais bon, il peut bien penser ce qu’il vaut, ce n’est pas comme ci ça perturbait beaucoup la petite blonde. Elle n’a jamais été vraiment intéressé par le regard des autres, s’ils ne sont pas contents, ça revient à la même chose. Tant que le jugement ne vient pas des personnes dont elle est proche, ça ne l’atteint pas. Pourtant, voilà que le jeune homme la surprend très vite en venant prendre entre ses doigts le gobelet de sa boisson, apportant la paille à ses lèvres pour prendre une première gorgée ! Sur le coup, la petite blonde ne sait pas du tout comment elle doit réagir : rester neutre, être surprise, du moins, montrer qu’elle l’est ? Faire une réflexion ? Laissez passer ? Elle n’en sait rien. Pour ne pas faire de faux pas, elle décide de rester totalement neutre, le regardant simplement faire avant d’écouter ce qu’il va dire dessus. Probablement qu’il va confirmer le fait que c’est une boisson pour enfant ? Et bien non, encore une surprise pour la jeune fille ! Il lui dit qu’elle a raison, qu’il a jugé trop vite. Pourtant, elle ne semble pas bien convaincu par ses mots. Sera ne comprend pas vraiment pourquoi, mais en le regardant, en l’observant, voyant ses gestes, ses mots, elle a une impression de faux. Peut-être est-ce par la mauvaise piste du début ? Elle n’en sait trop rien. Pourtant, la petite blonde à une sainte horreur de juger une personne trop vite !

Elle récupère son gobelet entre ses doigts, avec un petit sourire simple sur le visage, faisant un léger haussement des épaules face à ses mots avant de revenir elle même prendre une gorgée de sa boisson glacée. Ce n’est pas vraiment une chose perturbante du fait qu’il est bu de-dans. Elle ne fait pas partie de ses filles avec des tendances disons… Princesse ? Oui, à faire des manières. Il a juste prit une gorgée, il y a pire que ça dans la vie après tout. Elle ne va donc pas faire des chichi parce qu’il a mit la paille à la bouche.

Mais bref ! Ils passent très vite sur un autre sujet, elle parle donc d’elle, précisant ce qu’elle fait au quotidien principalement. Une fois encore, la petite blonde peut voir une certaine lueur dans le regard du jeune homme, mais elle est incapable de mettre un mot sur ce qui passe dans son esprit à ce moment là. Doute t-il des dires de la petite blonde ? Quelle est la partie qu’il émet un doute ? Ou peut-être qu’il y a une chose qu’il n’a pas bien comprit et n’ose pas lui demander de répéter ? Elle ne sait pas trop et préfère se montrer patiente, peut-être qu’il le dira de lui même à un moment où un autre. Très vite, Sera retourné la question à son interlocuteur, n’aimant pas être la seule à parler d’elle, aimant en connaître d’avantages sur les personnes qu’elle rencontre et avec qui elle discute. Même si la majorité de ses personnes, elle ne reverra jamais !

Il répond donc, et c’est là, à cet instant, dès les premiers mots qu’elle comprend. Il est narquois, sarcastique, voir moqueur dans ses paroles. Chose qu’elle n’apprécie pas du tout. Autant que l’hypocrisie, elle n’aime pas la moquerie gratuite ! Surtout sans explication. Oui, a t-elle dit une chose qui ne fallait pas peut-être ? Elle ne comprend pas du tout le changement de comportement, ce ton qu’il prend face à elle. Mais la suite de sa phrase lui fait comprendre qu’il la traite de menteuse sur son activité et c’est la goutte de trop ! Sera est d’une grande patience, est d’une grande douceur et elle est particulièrement sociable, mais il y a des moments comme ceux-ci, où elle n’apprécie pas du tout. Être traitée de menteuse sur ce qu’elle fait, elle n’apprécie pas. Fronçant le regard, elle décroche totalement de ses mots, son esprit totalement focalisé par cette dernière partie. Sera se fout de savoir d’où il vient, ce qu’il fait, son histoire. Dès cet instant, la seule envie de la chercheuse est de se lever et de sortir d’ici.

Quand il finit ses mots, sa voix se fait bien plus froide, bien moins sympathique qu’elle ne pouvait l’être depuis le début de leurs rencontres et du début de cet échange autour des boissons.

« Tu sous-entends que je mens donc ? »

Demande t-elle, même si ce n’est pas vraiment une question. C’est une affirmation. elle joue nerveusement avec la paille entre ses doigts, comme si le simple petit mouvement aller lui permettre de calmer à la fois ses nerfs, mais également de lui donner un certain courage. N’étant pas habitué à ce sentir si vexé, aussi… agacé d’une conversation avec quelqu’un.

« Avant de juger, ou de me traiter de menteuse, tu sauras que je travaille à mi-temps dans la pension à WIndoria et que je n’y vais pas tous les jours, mais c’est visiblement plus facile d’attaquer que d’essayer de s’intéresser un minimum aux détails. »

Lance t-elle en soupirant longuement avant de finalement vérifier qu’elle a bien toute ses affaires sur elle, prenant le gobelet entre ses doigts, le visage totalement fermé, la petite blonde pose un regard de nouveau sur le jeune homme.

« Merci encore pour mes affaires et pour le café. »

Sur ses mots, elle commence à se lever de sa place, bien décidé à partir. A ses yeux, il n’y a rien de plus à dire avec cette personne.

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« Non ! pardon. » Ça avait été vif et spontané. Je m’étais levé pour attraper son sac et l’empêcher de partir. Son départ rimait avec ma propre descente aux enfers, la possibilité perdre de mon emploi. Avec elle s’en irait mes espoirs du bon rapport de témoignage. Avec elle s’en irait mes espoirs de promotion. Avec elle s’en irait ma carrière. Je l’avais retenu égoïstement, pour ma propre gueule, comme j’avais l’habitude de le faire. Son sac pincé entre mon pouce et mon majeur, j’espérais l’arrêter. J’espérais l’empêcher de me couvrir de ridicule. J’espérais une conclusion différente. Mon esprit patinait, pataugeait, cherchait un élément auquel me rattacher pour prolonger cette discussion pour changer son impression de moi. Il ne fallait pas que je la rattrape elle seulement, je devais rattraper toute une heure de mauvaise impression, toute une heure de propos galvaudés à son endroit, de gestes déplacés. J’avais le même sentiment que si j’avais eu un chemin de croix entier à porter sur mon dos, comme si j’avais dû me faire pardonner la pire des offenses, celle de laquelle j’avais moi-même été victime.

Ainsi placé, implorant son pardon, j’avais l’air de ce petit copain que l’on venait de larguer. Le toupet cachant légèrement mes yeux, l’expression grave sur mon visage. « Je t’en prie rassieds-toi. J’m’excuse. » Pour une première fois depuis que je l’avais rencontré, mon ton semblait sincère. Rien ne laissait sous-entendre un quelconque mensonge, rien ne démontrait quelques intentions malsaines qui auraient pu subsister. J’étais sérieux. Je voulais qu’elle reste. Dans mon propre intérêt, mais je le voulais malgré tout. Je cherchais comme la convaincre. Mon esprit vagabondait cherchant une information à lui mettre sous la dent pour qu’elle accepte de reposer sa boisson sur la table et de s’asseoir à nouveau devant moi. Une information vraie ou fausse, je m’en fichais un peu, il fallait juste quelque chose. Quelque chose pour remplir ce vide de confiance que je venais de creuser, quelque chose pour me reprendre. « Je bosse un peu plus de soixante heures en vrai, j’ai zéro conscience que des gens arrivent à joindre les deux bouts en bossant à temps partiel ça me semble tellement… surréaliste. Mais si t’y arrives… tant mieux en vrai. J’m’excuse. » laissai-je tomber. Plus ou moins convaincu de l’impact de mec mots. Il me fallait quelque chose de plus gros, de plus juteux si j’espérais retenir son attention. Je lâchai ma prise et je me rassieds. « J’vis seul chez moi depuis que j’suis arrivé à Lumiris, j’ai pas d’famille proche d’ici et encore moins d’amis… disons que je m’arrange pour ne pas en avoir. Je profite de mes passages dans ce café pour faire le peu d’sociable dont j’ai besoin pour me sentir bien… j’suis pas forcément habile. » dis-je sur un ton bien plus dramatique. Bien plus sincère.

Je m’ouvrais.

En soi, l’affirmation était partiellement vraie, j’avais quelques collègues de travail avec lesquelles je m’entendais bien, mais jamais je ne mélangeais la vie professionnelle et personnelle. Et ça, elle n’avait pas besoin de le savoir, parce que ça ne me rendait pas intéressant, le lui dire ne la convaincrait pas de rester ou de compatir à mes malheurs. Au mieux, elle me verrait comme cet être plus ou moins humanisé que j’étais, reculé volontairement dans sa petite tour d’ivoire, insensible aux maux de l’humanité et biaisé par des principes plus ou moins solitaires. Si cette vie m’allait, j’espérais que ce ne soit pas ce qu’elle capterait de moi. Je ne voulais pas de sa pitié. Je voulais simplement un rapport positif. Et visiblement, j’étais prêt à tout pour y arriver, même à confier une partie de mes secrets. « J’passe tellement de temps à bosser que j’prends pas le temps de rencontrer des gens et j’évite les contacts avec ma famille… t’es un peu la seule personne à qui j’parle, outre mes collègues depuis un moment. » Voilà. J’avais fini de tendre ma ligne à pêche, et j’espérais qu’elle morde à l’hameçon, j’espère qu’elle s’abandonne aveuglément à mes mots, qu’elle s’assoit et qu’elle ne bouge plus… même si je l’avais insultée.

Ses mots en eux-mêmes ne m’avaient pas fait mal, c’est le pouvoir qu’elle avait sur mon avenir qui m’inquiétait. Je me savais antipathique, je me savais arrogant et je savais que je n’accordais qu’assez difficilement ma confiance. Je savais ce que j’étais. Je savais que ses mots étaient plus ou moins exacts. S’ils étaient destinés à me blesser, ils m’avaient coulé dessus comme l’eau sur le dos d’un canard. Je n’avais pas peur des insultes. J’assumais plutôt bien ma personne. Je m’aimais. Je m’aime toujours, d’ailleurs.

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La jeune fille s’apprête à repartir. Après ses mots, après cet échange avec lui, elle n’a tout simplement pas envie d’en entendre plus. D’être aussi désagréable, même sans gêne, c’est une chose que la jeune femme a beaucoup de mal à comrpendre. Et oui, les mots qu’il a employé, les sous-entendu d’être une menteuse était la chose de trop. Déjà qu’elle n’a pas spécialement apprécié le fait qu’il l’est un peu mené en bâteau au début. Néanmoins, de sa gentillesse, elle l’avait simplement balayé la chose et avait poursuivi la discussion avec lui. Mais non, là c’était beaucoup trop pour la petite blonde ! Elle n’a pas aimé et elle le lui fait comprendre d’une voix assez froide et en se levant de sa place. Mais alors, que la petite blonde s’apprête à partir après avoir souhaité une bonne continuation tout en le remerciant une fois encore, le jeune homme se redresse subitement, la rattrapant par son sac, la faisant s’arrêter et tourner un peu la tête vers celui-ci, le regard froncé, mécontente. Prête à lui dire sèchement de la lâcher, en ayant simplement marre de cette situation et du comportement qu’il a. Mais, elle l’écoute, elle ne se sent pas énervé, et d’un comportement irrespectueuse pour l’interrompre et partir, elle n’est pas du tout comme ça. Elle remarque l’air grave qu’il prend sur le visage.

S’en veut-il vraiment, ou est-ce simplement une manipulation quelconque ? Sera est incapable de le savoir, elle est incapable de mettre un mot là-dessus. La jeune fille essaye d’analyser son visage, les expressions qu’il a, le regard, les mots. Tout lui semble faux, ça sonne faux à ses oreilles. Pourtant, elle ne peut s’empêcher d’émettre un doute. Puis, elle se dit : pourquoi ne pourrait-elle pas donner une seconde chance ? pourquoi ne pas laisser le doute possible ? Peut-être qu’il n’a vraiment pas voulu lui dire ça, qu’il s’est simplement exprimé maladroitement ? Puis, il lui explique qu’il travaille beaucoup, qu’il a perdu l’habitude, enfin, il a perdu une réalité que les autres peuvent avoir, ceux qui ont des habitudes différentes. Elle peut le comprendre, enfin, plus ou moins.

De nouveau, elle pousse un long soupire assez désagréable, exprimant bien qu’elle est un peu confuse, un peu perdue, ne sachant pas ce qu’elle doit faire ou non. Doit-elle partir ? Doit-elle rester ? Après un très long moment d’hésitation, elle finit par hocher légèrement de la tête, faire un mouvement de recule et se réinstalle avec son gobelet entre les doigts en face de lui, posant son sac à ses pieds. Finalement, elle se sent un peu triste pour le jeune homme qui continue d’expliquer qu’il n’a pas beaucoup d’interactions avec d’autres personnes, qu’elle est probablement la seule personne avec qui il échange depuis quelques temps. Mh, étrange ? Oui, elle a un sentiment assez étrange à ses mots. Ne lui a t-il pas dit un peu plus tôt qu’il amenait régulièrement des “conquêtes” dans ce café ? Elle joue légèrement avec son gobelet entre les doigts. Attendant qu’il termine de parler pour reprendre la parole avec le jeune homme.

« Oui, je comprends, mais tu ne m’as pas dit un peu plus tôt que tu amenais des conquêtes ici ? »

Demande alors incertaine la demoiselle. Peut-être qu’elle n’a juste pas comprise les choses précédemment ? Peut-être qu’elle a mal interprété certaines choses ? Elle ne sait pas, mais elle le pense. Son regard se porte brièvement sur son gobelet, réfléchissant à ce qu’elle pourrait faire, comment engager un peu plus la conversation avec celui-ci. Pour pouvoir passer tout simplement meilleur moment, pour balayer d’un revers l’échange plus houleux qu’ils ont eut. Néanmoins, elle ne peut s’empêcher de faire une nouvelle remarque, rien de méchant bien évidemment !

« Léandre, tu m’as l’air quelqu’un de très gentil, vraiment, mais évite de traiter les gens de menteurs, surtout quand tu viens de les rencontrer, tu risques d’en vexer plus d’un... »

Précise alors la demoiselle, un peu sur le ton de la taquinerie, un sourire assez doux sur le visage. Finalement, son côté gentille reprend le dessus et elle n’en veut déjà même plus à celui-ci. Ce n’est qu’une petite erreur, ça peut arriver à tout le monde non ? Elle termine sa boisson et très vite, on vient le lui enlever. Elle remercie le serveur qui s’en occupe. Remarquant que le jeune homme a visiblement aussi fini son café, elle lui propose alors.

« Est-ce que tu veux boire autre chose ? Je t’invite cette fois-ci »

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Elle était revenue. Elle s’était rassise. Avais-je gagné d’une quelconque façon en inspirant la pitié ? Est-ce que ce phénomène était dû à mes charmes ou cette capacité que j’avais développé pour mentir. Non. J’avais été honnête. J’avais réellement dit les mots que je pensais, j’avais livré les épreuves que je vivais sur un plateau d’argent. Je lui avais donné des armes. Des armes qu’elle pourrait retourner contre moi. Elle avait des outils, sans le savoir, elle était devenue une adversaire redoutable. Elle avait encore plus de pouvoir qu’elle n’en avait eu précédemment. Là où elle n’avait eu qu’une emprise professionnelle, elle en avait maintenant une personnelle. Elle me savait seul. Elle me savait souffrant de solitude. Elle savait que je cherchais à quitter la solitude. Elle en savait trop. Soudainement, je comprenais ces mafieux qui cherchaient à acheter le silence… ou à se l’offrir. Soudainement, je comprenais mieux nombre de crimes insolvables auxquels j’avais eu à faire. Ce scénario, cette finalité, n’en était pas une applicable à ma présente situation, mais une partie de moi ne pouvait s’empêcher de mépriser cette femme pour ses talents de manipulatrice. Elle m’avait manipulé. Elle m’avait eu. J’en étais persuadé maintenant. « Oui, c’est juste… j’ai bien parlé de conquêtes. En soi, c’est vrai. J’ai pas besoin d’être ami avec chaque personne que je courtise. J’ai pas besoin de leur confier ma vie. Les amener ici, ça me fait discuter… Est-ce que ça me fait discuter de choses intéressantes ? La nuance est là. Toi t’es.. » Je m’arrêtai net. C’est un compliment que j’allais dire. C’est un compliment que j’allais lui faire. Toi t’es plus futée. Au lieu de ça, je laissai le silence sous-entendre ce qu’il voulait bien lui dire, ce qu’elle voulait bien entendre. T’es moche ? T’es trop conne pour être une conquête ? T’es une arme redoutable contre mes ambitions ? Les possibilités étaient multiples et au lieu de le dire, je reculai la tête et commençai à rire. Un rire sincère, franc, tonitruant. Un rire qui résonnait et qui avait fait tourner les quelques visages qui observaient de loin la scène.

Un fou rire qui ne fit qu’augmenter lorsqu’elle m’invita à éviter de traiter les gens de menteurs. L’hilarité était là, claque contre le verre des présentoirs pour devenir une hantise dans l’entièreté de l’échoppe. Jusqu’à ce que je ne le coupe sèchement, le camouflant derrière un sourire charmeur. « Pardon, je me suis fait rire, j’ai cru que j’allais… » et je ris à nouveau. Moins fort cette fois, de façon moins prononcée. « Pardon, j’arrête. » fis-je enfin en me pinçant les lèvres comme si c’eut été une arme redoutable pour tuer le rire. Comme si c’eut été ce dont j’avais besoin pour m’imposer la retenue que j’arrivais à exprimer. Ça fonctionna. Suffisamment pour que je puisse contenir la blague que je m’étais faite à moi-même et l’oublier.

« Encore une fois, excuse-moi pour ma stupidité. Dans la police, on apprend à crier au loup à la moindre attitude suspecte. C’est c’que j’ai fait, le but était pas vraiment de t’insulter. J’ai du mal à faire la part entre le pro et l’perso. » lui dis-je en espérant acheter la paix. C’était plus ou moins vrai, c’était davantage une défaite que je jugeais suffisamment crédible pour être exprimée. Via ses reproches, elle rendait bien plus compliquée la moindre de mes interventions orales, je devais réfléchir à chacune des phrases que je disais avec tellement plus d’effort. Pour une fois, pour une rare fois, mes charmes ne suffisaient pas à imposer le respect ou à lui faire ramollir les jambes. J’avais l’habitude et ça ne suffisait pas cette fois. « Fais donc. Un thé froid à l’hibiscus, au litchi et à la framboise, s’il te plaît. J’l’aurais pris en quittant de toute façon. » Je me rassis à mon tour, acceptant son invitation en passant cette commande et je lui souris. Attendant qu’elle tourne le dos pour glisser un billet dans son sac.

Pas question qu’elle paie pour moi.

Dès que le mouvement fut fait, je souris. « Et toi, t’es seule ? » dis-je, daignant enfin m’intéresser à sa vie. C’était pour les apparences, certes, c’était pour le paraître, sa réponse m’indifférait. Partiellement. Elle avait des armes, je tentais de créer les miennes maintenant. Déstabilisé, je tentais de ramener la situation en ma faveur. Je tentais de reprendre le contrôle sur mon avenir, de reprendre dans mes mains les cartes que j’avais glissées entre ses doigts inconsciemment.

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Donc la jeune femme s’est réinstallé à la table, face au jeune homme. Elle sourit légèrement, essayant de se détendre face à celui-ci, même si elle ne se sent pas très à l’aise après cet échange un peu houleux. Sera se retrouve pour la première fois face à une situation très particulière : Léandre semble une personne très agréable, mais aussi assez… Non pas étrange, mais un peu froide dirait-elle. Il semble cacher quelque chose, il ne semble pas naturel, du moins c’est ce que Sera observé depuis un petit moment. De sa façon de parler, de se tenir, les regards et les gestes. Et c’est bien ça qui pose problème à la chercheuse : elle ne sait pas quoi ou comment faire avec lui. Sera aime rencontrer des nouvelles personnes, mais elle ne sait pas comment faire face à ce jeune homme particulier. Elle a un peu peur de mal faire, de mal effectuer une quelconque action, de mal parler également. Essayant de ne plus s’y attarder, la jeune femme relève donc un des points qu’il lui a expliqué sur ses conquêtes, ne comprenant pas bien ses paroles sur le fait qu’il est du mal à rencontrer du monde et qu’elle l’une des rares personnes qu’il discute ses derniers temps. Ainsi, après réfléchi à la tournure de ses mots, elle lui demande pourquoi il dit ça alors qu’il a expliqué amené plusieurs conquêtes un peu plus tôt de ça. Elle reste attentive et l’observe toujours, restant assez discrète, ne voulant pas se montrer irrespectueuse ou de le vexer ou non.

Il répond donc à sa question, lui expliquant qu’il a bien des conquêtes, régulièrement, mais qu’il n’a pas besoin de devenir l’ami de toutes ses personnes différentes. Oui, elle peut comprendre, du moins, elle essaye ! Sera n’est pas du genre à faire des “conquêtes” de rencontrer des différentes personnes ou autre, mais elle essaye de voir son point de vue. Est-ce agréable de rencontrer des personnes aussi différentes pour des… Rencontres plus ou moins amoureuses ? Enfin non, c’est un peu fort comme mot. Ce ne sont que des flirts, rien de jamais sérieux. Léandre ne termine pas sa phrase qu’il se met à rire, un fou rire visiblement incontrôlable. Une fois encore, Sera ne semble pas comprendre. Elle fronce un peu le regard, puis ses joues rougissent légèrement, gêné en sentant les divers regards de la salle se tourner sur eux.

Après quelques minutes, il se calme petit à petit tout en s’excusant de son rire. Secouant un peu de la tête et sourit très légèrement.

« Non non aucun souci »

Répond donc simplement la demoiselle à cette excuse. Elle ne va pas chercher à comprendre pourquoi et comment de son rire. Si elle ne veut pas savoir c’est qu’elle a peur que ce soit une nouvelle moquerie la visant. Peut-être a t-elle dit, ou fait quelque chose qui a provoqué l’hilarité du jeune homme. Non, elle ne veut pas savoir, elle est mieux en ignorante.

Néanmoins, Léandre s’excuse de nouveau de sa façon de lui avoir parlé et ça soulage légèrement la jeune femme qui parvient enfin à se détendre, enfin, juste un peu du moins. Elle hausse les épaules, souriant au jeune homme.

« D’accord et désolé de m'être emporté, je ne suis pas d’habitude susceptible, mais cette journée m’a un peu retourné, donc je suis légèrement à fleur de peau »

S’excuse alors la chercheuse à son tour. Oui, peut-être a t-elle réagi beaucoup trop vite et pour rien ? Après tout, il n’a rien fait de méchant dans le fond. Il ne pouvait pas savoir que la jeune femme ne faisait le chemin qu’une fois ou deux par semaine, parfois trois exceptionnellement.

Très rapidement, Sera lui propose de l’inviter pour un nouveau café et thé dans son cas. Visiblement ça lui convient, la remerciant en lui donnant sa commande, Sera lui accorde un petit sourire joyeux avant de se relever de sa place, prenant son portefeuille et se dirige vers le comptoir, ne voyant pas dans son dos qu’il vient de glisser de l’argent dans son sac. Faisant face à la serveuse, elle fait la commande d’un thé froid pour Léandre et à son tour, elle commande de nouveau un thé, glacé à la menthe maintenant. Elle sent qu’en extérieur il commence à faire assez chaud et l’idée de boire une boisson chaude ne l’emballe pas.

Attendant plusieurs minutes, elle sent bien le regard de l’une des serveuses se porter sur elle, d’un air assez noir et désagréable. Que lui veut-elle ? Elle n’en a pas la moindre idée, mais Sera ce sent vraiment mal à l’aise. Pinçant sa lèvre, lorsqu’elle récupère les boissons de cette femme, la remerciant timidement, elle n’a le droit qu’à un regard noir et de sentir le regard de celle-ci la suivre jusqu’au moment où elle se réinstalle face à Léandre.

« J’ai l’impression que tu provoques des jalousies, si la serveuse avait pu me fusiller, elle l’aurait fait »

Taquine gentiment Sera. Oui, la blonde se doute bien que c’est pour ça, le regard noir. Venant glisser le gobelet de thé au jeune homme, elle se réinstalle confortablement dans le siège, prenant une première gorgée de son verre thé glacé avant de relever les yeux vers lui lorsqu’il demande si elle est seule. Rougissant un peu, elle hoche de la tête, ne pouvant s’empêcher de se dire qu’il est presque impossible qu’elle soit en couple un jour.

« Oui je suis seule, mais je trouve que ce n’est pas plus mal, puis j’ai du mal à imaginer qu’on puisse s’intéresser à moi, du moins, d’un point de vue flirt ou autre »

Haussant des épaules, elle ne trouve pas que c’est péjoratif, mais elle sait au fond qu’elle n’a rien de très intéressant, rien de plus qu’une autre fille, alors pourquoi on s’intéresserait à elle ?

<3
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En panique

feat. Sera Densetsu
« Theft is barely a mischief I care about. »
Atlas niv.20
??? niv.0
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Je jetai un œil vers la serveuse. C’était vrai, elle me regardait. Elle m’épiait avec curiosité, tentent de voir où nous mènerait cette discussion que nous menions Sera et moi. Nulle part. J’aurais pu le lui dire, j’aurais pu le lui faire savoir. Je ne le fis point, au lieu de ça, je lui adressé un sourire tout aussi charmeur qu’habile, suivi d’un clin d’œil tendancieux. Elle ricana et s’en alla voir sa collègue. Je ramenai mon attention à cette vis-à-vis, à cette femme devant moi, l’étaux qui se resserrait autour de ma profession. « T’en fais pas, c’est Katrine. Elle regarde, elle ricane, mais elle n’a même pas le courage de m’parler… alors te fusiller, j’crois que c’est bien loin dans ses intentions. » dis-je en attrapant le verre qu’elle m’avait apporté. Je jouai avec le sachet d’herbe plutôt que de boire, plongeant mon regard dans le sien... buvant ses paroles, tentant gauchement de paraître intéressé, les yeux brûlés par la fatigue et l’envie de succomber à la douceur de mes draps.

Même ce thé que j’avais pourtant demandé ne me tentait plus. Je n’avais plus soif. JE voulais dormir, je me battais avec la fatigue depuis déjà trop longtemps. Lentement, elle gagnait la gagnait une bataille, bientôt elle triompherait de la guerre, je tomberais endormi sur cette table. Fatigué, épuisé. L’adrénaline tombait. C’était commun comme effet. Je la regardai un instant, songeur. « Hmm, j’suis pas d’accord. Au contraire, tu me sembles bien intrigante… » dis-je en échappant un bâillement, la fatigue ravageant ma conviction et l’emportant bien loin. Ces mots valaient ce qu’ils valaient de la part d’un étranger qui l’avait insulté un peu plus tôt et qu’elle avait voulu fuir. Pour moi, les prononcer n’avait rien de supplice. Je les savais faux, non pas parce que je ne les croyais pas, mais plutôt parce que je savais que pour moi elle n’avait d’intérêt que ma carrière. Amoureusement, il lui manquait un appendice. Amoureusement, il lui manquait de ces muscles que j’enviais, de cette virilité qui me faisait sentir bien, réconforté, écouté. Elle aurait pu avoir toutes les qualités du monde que j’aurais pensé la même chose. C’était physique. « Écoute Sera, j’veux pas démentir c’que j’viens dire… sauf que j’en parle depuis tout à l’heure et j’ai assez peu dormi… d’où l’absence d’uniforme… ça t’embête si on va chez moi, j’peux te recevoir pour dîner ou quoi… mais j’aurais vraiment besoin de m’étendre et me reposer… bientôt j’vais cogner des clous et j’suis un peu lourd à ramener chez moi… » dis-je nerveusement, en espérant qu’elle ne croit pas que je voulais me défiler d’où l’invitation.

Une part de moi se disait qu’elle pouvait accepter ou refuser, que ça n’avait pas d’importance, mais je savais que je dormirais mal en sachant qu’elle était chez moi. Il n’y avait pas grand-chose à voir, mon loft était assez impersonnel, mais il serait si simple de me voler… et si tout ça n’avait été qu’un complot. Et si ce voleur avait été un allié qui s’était laissé attrapé pour un coup encore plus gros ? Ce n’était pas impossible. J’en doutais, cette pensée n’aurait généralement jamais effleuré mon esprit, mais on dit que la fatigue et la somnolence rendent paranoïaque. Ce devait être ça… je devais devenir parano. Lentement, je devais tourner à une version largement moins appréciable de moi-même. Les sauts d’humeur, le besoin d’être accompagné, l’envie de se sentir apprécier, les maux de tête, les fous rires et délires intermittents…

Je devais trouver mon lit.

« Je m’allongerais une heure ou deux… j’ai quelques films à l’eau d’rose pas trop mal que tu pourras mater en m’attendant… j’voudrais vraiment me faire pardonner de t’avoir insultée. » Et si tu la fermais Léandre ? Et si tu ne la draguais pas elle contrairement à toutes les autres et si pour une fois, tu ne jouais pas de ton manège.

Trop tard. C’était parti.

Comme un automatisme, je redevenais ce séducteur qui ne connaissait pas la défaite – ou du moins qui prétendait ne pas la connaître. – Jeu débile. Jeu maudit. Chaque fois, chaque jour, tout revenait toujours à ce jeu. Même les engagements professionnels comme celui-ci tournaient vers ce jeu. Elle avait le pouvoir. Elle avait ma carrière entre les doigts qu’est-ce qui me prenait ? Pourquoi étais-je en train de me lever pour lui tendre la main et m’inviter à m’accompagner. « C’est comme tu veux, eh, j’voudrais pas nuire à tes plans. » dis-je avec un clin d’œil comme si j’avais pensé qu’elle n’avait rien de mieux à faire que de s’aventurer dans l’appartement de parfaits étrangers qui pouvaient, potentiellement, représenter un risque pour elle aussi. Mes intentions étaient pures et bonnes… mais elle n’avait aucun moyen d’en être sûr. J’aurais très bien pu être de ces hommes qui voulaient l’amener dans son lit pour la montrer comme un trophée ensuite.

Je suis gay, ne t’en fais pas.

J’aurais eu envie de lui dire… ça aurait augmenter ce sentiment. Si je n’avais pas d’arrière-pensées, alors pourquoi l’inviter ? Pour être gentil ? Si c’était clair, ce l’était sûrement moins pour elle. C’est pourtant tout ce que je cherchais ; acheter la paix, être gentil, me protéger… moi et ma carrière.

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en panique !
Feat léandre
Oui, Sera l’avait bien vu cette femme au comptoir, l’une des serveuses du petit café qui la regardait assez étrangement, mais la jeune femme est incapable de dire si c’est un regard noir parce qu’elle est accompagné par Léandre, au vu de ses dires, i lsemble assez populaire au prêt des femmes, alors peut-être ? Ou alors, est-ce simplement un regard un peu…. Comment dire ça sans paraître méchante, un regard de commère ? oui, Sera sait qu’il y a beaucoup de personnes qui aiment beaucoup être au courant des petites choses de la vie des personnes, pour pouvoir en parler par la suite. ELle ne sait pas et elle ne veut pas vraiment le savoir pour tout dire, mais elle le fait cependant remarquer au jeune homme lorsqu’elle retourne s’installer et qu’elle lui tend son gobelet de thé qu’elle a était chercher juste à l’instant.

D’après ce qu’il lui dit et surtout après avoir lancé un petit regard dans la direction de la dite serveuse du nom de Katrine, ça ne semble pas être dans ses habitudes fusiller les gens du regard. Bon s’il le dit, pourquoi pas, elle ne va pas remettre en cause ses mots. Hochant légèrement de la tête, la petite blonde vient donc prendre une première gorgée de son gobelet, continuant de se montrer un peu méfiante, un peu sur ses gardes avec celui-ci. Depuis qu’il lui a dit qu’elle était une menteuse, elle doit bien avouer ne pas avoir apprécié. Pourtant, elle essaye de se défaire de ses mots et de se ressentit un peu désagréable, après tout, ce n’est pas dans l’éducation de la jeune femme de juger les autres de cette façon.

Il lui demande si elle est seule. Oui, elle l’est. Et Sera ne cesse de se demander, enfin, elle se le demande souvent, mais aura t-elle la chance un jour de connaître vraiment une relation avec quelqu’un ? Après tout, elle ne se trouve ni intéressante ni assez belle pour qu’une personne puisse poser son regard sur cette dernière, autrement qu’en amitié. Puis, elle n’a aucune expérience dans ce domaine, alors elle n’est même pas sur qu’elle pourrait le voir si on venait à la draguer ou quoi. Pourtant Léandre vient rapidement la contredire, la jugeant assez intrigante, ce qui ne manque pas de la faire rougir, un peu du moins.

« je ne vois pas vraiment en quoi, mais merci, je suppose alors. »

Dit simplement la chercheuse en concentrant ensuite son regard sur ses doigts qui jouent légèrement sur le gobelet, le faisant tourner entre ses doigts légèrement avant de finalement relever son regard vers le garçon qui lui fait une proposition pour le moins particulière !

Il semble vraiment fatigué, mais ça, elle l’avait déjà remarqué la jeune fille. Mais voilà qu’il lui explique être épuisé, qu’il aimerait rentrer chez lui et il lui propose de l’accompagner, qu’il pourrait lui offrir le dîner. Est-ce une manie chez les personnes qu’elle rencontre de vouloir l’inviter ? Pourtant, ce n’est pas commun d’inviter une personne inconnu chez soit, ça peut être dangereux également, après tout, on ne sait jamais vraiment sur qui on tombe.

Elle doit réfléchir pendant un petit moment avant d’accepter sa proposition. Pinçant machinalement sa lèvre inférieur, Léandre enchaîne très vite, lui expliquant qu’il se reposerait une heure ou deux et qu’elle pourrait s’occuper facilement en regardant des films romantiques, enfin non, il utilise le terme à l’eau de rose. Sur le moment, la jeune femme se fait la réfléxion qu’il doit vraiment la prendre pour une petite chose fragile.

Mais la réponse est non. Elle ne veut pas aller chez lui, non, ce n’est pas qu’elle ne l’apprécie pas ou qu’elle ne voudrait pas passer un autre moment en sa compagnie, mais elle ne se sent pas vraiment à l’aise avec l’idée d’aller chez un inconnu, un inconnu dont elle se méfie en plus de ça. Sourire un peu timide, un peu gêné sur le visage, elle secoue alors la tête.

« C’est gentil de me le proposer Léandre, mais je suis obligé de refuser, tu me sembles vraiment un jeune homme très charmant, mais tu restes un inconnu et ce ne serait pas très prudent de ma part d’accepter. Puis si tu as envie de te reposer, je ne voudrais pas que tu te sentes obligé de me supporter plus longtemps. »

Expliqua alors avec douceur la petite blonde, gardant son sourire léger sur le visage. Elle ne veut surtout pas le vexer en refusant son invitation, mais elle est persuadée que c’est mieux comme ça, pour tout les deux.

« mais si tu le souhaites, enfin, si ça peut te faire plaisir, je peux au moins faire une partie du chemin avec toi ? Nous pourrons continuer de discuter un peu et puis, je suis certaine que nous aurons l’occasion de nous revoir !. »

Oui, bon ça, c’est aussi en partie un mensonge. Elle ne sait pas s’ils se reverront, mais peut-être un jour, pourquoi pas ? Elle le trouve gentil, bien que maladroit dans sa façon de parler.

« puis, tu n’as vraiment pas besoin de te faire pardonner pour cette histoire de menteuse ou quoi, c’est déjà oublié je t’assure »

Souhaite t-elle le rassurer une nouvelle fois ! Même si c’est vrai qu’elle a été grandement vexé, elle ne veut plus qu’il y pense, ce n’est qu’une chose sans importance trouve t-elle. Sourire doux sur le visage, elle attend donc sa réponse pour qu’ils puissent bouger du café et surtout, savoir si elle le raccompagne ou bien si elle prend le chemin de rentrer à l’auberge dans lequel elle séjourne le temps de sa présence ici.

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