Le jour, rien de plus accueillant qu’un parc bien entretenu. Les chemin de gravier blanc sur lesquels on rêve de déambuler avec, accroché à son bras, la personne que l’on désire, ou encore ce lac, vaste et en partie sauvage, avec ses canards, oies et cygnes, et même son arbre pleureur dont les branches tombantes baignent dans les eaux paisibles et troubles et qui vous appellent à un repos tendre et romantique. De ce lac, part un petit cours d’eau, qui sillonne le parc jusqu’à une cascade artificielle d’où l’eau vient s’éclater sur les rochers saillants dans le fond d’une grotte sombre, toujours fraîche et humide. Il y a aussi les grandes étendues herbeuses, vous attirant pour un long repos, seul ou en groupe. Le bois plus loin chante sous le vent de ses arbres craquants comme autant de complainte, tel un choeur psalmodiant une antique prière. Si l’on suit la rumeur du vent, on tombera sur la pittoresque maison dans les bois, simple et abandonnée, à la porte vermoulue, au toit troué et aux fenêtres brisées ou murées, si loin de tout, que le bruit même de la vie du monde extérieur ne s’approche pas. Au détour d’une clairière, il n’y a rien de plus pittoresque que de tomber sur le cimetière des animaux, celui des anciens propriétaire. Sur les tombes, on peut lire des inscriptions simples et flatteuse : Marly, 8 ans, pouvant produire jusqu’à 12 litres de lait par jour ou Don, 11 ans, 5 fois champion ou même Arold, 5 ans, petit ange parti trop vite. Ce genre de détail n’est pas rassurant de jour, mais quand vient la nuit, c’est comme si tout prenait vie et des bruits se font entendre, et le hurlement du vent siffle dans les arbres, même par nuit calme. Les ombres se meuvent même sans lumière et la lune ne semble pas réussir à éclairer certains endroits. Tenteriez-vous le diable en venant de jour ? Ou allez-vous le rencontrer en venant la nuit?
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Trophéespassez la souris sur les icones
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Le crime a eu lieu à proximité de la cabane abandonnée. Impossible de savoir qui est le coupable et quel a été le mobile de ce crime abject. En tout cas, l’inspecteur Arya a été dépêcher sur la scène et n’a pas tardé à débusquer trois suspects potentiels : Akari, Ambroise et Damien.
Aucun doute l’un d’eux et coupable. Mais de quel crime ?
La cabane est remplie de symbole et de dessins cabalistiques. Il y a des gravures dans le bois, dans une langue inconnue, des textes sont inscrits dans un liquide qui semblait du sang. Du sang de quoi ? De qui ? Et au sol, un immense pentacle entouré de bougie noire. Une cage était prête à accueillir un sacrifice. Mais quelque chose a arrêté le massacre.
Qui est donc ce sataniste ? Les interrogatoires commenceront par Ambroise, puis Akari et finiront par Damien.
Ambroise Louvet
Dresseur·euse Nébuleuse
Messages : 274 Née le : 06/12/2003 Age : 20 Région : Sinnnoh Pokédollars : 4057 Stardust : 796 Stardust utilisés : 259 Equipe pokemon : Icone :
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Pour la soirée d'Halloween, Mustébouée et moi avions pris la décision de faire la tournée des maisons en espérant recevoir quelques friandises et des pokéblocs. Même si nous étions déjà trop grands pour nous prêter à cette animation pour enfant, les gens du coin s'étaient montrés généreux et nous avait réservé un accueil chaleureux. Après quelques heures, nos sceaux étaient déjà bien remplis et nous avions décidé de laisser les portes suivantes aux enfants plus jeunes, histoire qu’ils puissent, eux aussi, avoir le plaisir bien mérité de se gaver de sucre.
Nous savourions notre succès ainsi qu'un délicieux chausson à la citrouille en prenant la direction du parc pour une petite balade nocturne. À défaut de flambeau, je nous éclairais avec ma petite lampe torche pour éviter de trébucher sur une branche ou de nous cogner contre un arbre mais, sans vraiment nous en rendre de compte, nous avions suivi un sentier qui menait vers un bosquet. Après avoir entendu un chuintement et repéré une paire d’yeux globuleux derrière nous, nous prîmes nos jambes à notre cou en hurlant pour fuir la menace. Résultat : au bout de plusieurs minutes de course, nous étions perdus et pour couronner le tout, il s’était mis à pleuvoir des cordes !
Errant en quête d’un abri, nous finîmes par tomber sur un cabanon. Au travers des planches de bois, nous apercevions une lueur tremblante. Alors que nous approchions de la frêle masure, nous nous rendîmes compte que quelque chose clochait : à travers la fenêtre brisée, une silhouette indescriptible nous envoya un avion en papier. Je l’attrapai au vol mais ne pus lire le message qu’il contenait : la pluie avait désagrégé le pliage en un instant.
Après une hésitation, nous décidions d’entrer tout de même dans la cabane : juste le temps d’attendre la fin de cette pluie battante. Éclairés par les flammes de bougies, nous pûmes constater que nous avions pris une mauvaise décision : la pièce était remplie d’objets sinistres : des pinces, des chaînes métalliques, une drôle de statuette et des livres pleins de glyphes. Ça faisait froid dans le dos !
Dans tout ce bazar, quelqu'un était peut-être encore caché ici. Celui qui nous avait envoyé le message, était-il la victime échappée de la cage ou bien le psychopathe qui cherchait quelqu'un à enfermer dedans ? Je n'en ai aucune idée, je vous le jure Inspecteur...
Event Halloween L’humeur habituelle. J’avais l’impression d’être passé sous un Rhinocorne bien vénère. J’avais eu bon avoir pris un taxi jusqu’à Fort-des-Songes et dormir durant le trajet, la fatigue montrée déjà le bout de son détestable petit nez. De fil en aiguille, j’avais fui les autres, j’avais fui la foule hantant les rues en cette soirée festive ennuyeuse. J’avais vu le parc et, bien que ce soit un lieu approprié pour festoyer, à cette heure tardive, je ne risquais pas de croiser grand monde. Le reste de la soirée n’avait été qu’une suggestion de galères aussi improbables qu’infernales et, pour couronner le tout, je m’étais salement blessé à la main… Voyant deux silhouettes approchées, j'avais grimpé dans un arbre pour avoir la paix, et avoir une vue d’ensemble sur le parc. La lune se faisait timide. Les éclairages étaient insuffisants. L’atmosphère était-elle lugubre par défaut, ou était-ce simplement un aménagement pour la soirée ? Qu’importe. Ça craignait.
La blessure à ma main me faisait mal et le foulard que j’avais utilisé comme bandage de fortune commençait à être salement souillé. Ameshiya, ma Fantyrm, avait poussé des petites plaintes, aussi sinistres qu’adorables… J’avais tapoté la tête de la petite bestiole avant, qu’elle n’aille se poser sur mes cheveux, s’y accrochant avec ses petites pattes. RIP ma coupe de cheveux. Subitement, la pluie était tombée, et pas qu’un peu. Il pleuvait des cordes ! L’arbre dégarni faisant un mauvais abri, j’avais décidé d’aller me réfugier dans la cabane à quelques mètres, laquelle semblait abandonnée depuis des lustres. J’avais alors bondit d’une grosse branche jusqu’au toit de la cabane, provoquant un énorme bruit sourd. Heureusement qu’il y avait personne à l’intérieur… Sinon, bonjour la crise cardiaque ! J’avais bondi une seconde fois pour rejoindre le sol, manquant de me casser la tronche en glissant sur un vieux paillasson. J'avais ensuite ouvert la porte usée qui, à mon étonnement, n’était pas verrouillée. À moitié trempé, dans un grincement lent et sombre, j’avais poussé la porte et pénétré dans un endroit terriblement affreusement lugubre. Loin de me soucier davantage de la déco, mon regard perçant s'était posé sur les deux présences dans la pièce.
Obscurité, nuit tombée – j'inspire l'air frais de la soirée, les yeux levés en direction des étoiles qu'on aperçoit mieux comme les éclairages de Fort-des-Songes sont tamisés. Entre deux amas de brouillard, une constellation capturée du coin de l'œil – je ne m'arrache à ma contemplation que lorsqu'une troupe de mômes me frôle et manque me bousculer. Faut dire que leurs costumes prennent de la place – une boîte en carton (la gamine est changée en poupée creepy), un avion en mousse (le mioche vit les bras écartés), et… D'autres gamins, qui courent et qui crient. Je soupire et j'avance, un pas après l'autre dans les rues – de temps à autres, je me penche dans ta direction pour murmurer un « regarde » (regarde ces toiles d'araignées au dessus de nos têtes, regarde ces squelettes dissimulés, regarde ces spectres dont on n'aperçoit que les yeux). Halloween, ici, est une fête à succès – pour sûr, ce serait pas la même ambiance à Sunyra. Même les chauffeurs de taxi jouent le jeu – on frôle la rangée de dépôt, et deux ou trois coups d'œil dans les habitacles suffisent (presque) à me filer des frissons (à peu près comme les devantures de boutiques).
Chaussons aux baies entre les mains (pour nous), poffins entre les crocs (pour nos Pokémon), on sillonne les allées. Je contemple les visages et les sourires – et comme tout paraît simple et paisible pour les autres. Quatre mois écoulés comme un grand vide et tout le monde rit – comme s'ils avaient oublié. Comment ont-ils pu ? (J'voudrais m'injecter trois dosettes de morphine à même les idées ; la pommade pour les bleus à l'âme ça ne suffit plus.)
J'inspire et je tourne la tête dans ta direction et – « … Arya ? » Qu'est-ce que…. « Arya ?! » Mais tu n'es plus là – à quel moment s'est-on égarés ?
Je presse le pas et je me perds – les rues se changent en allées, les murs en arbres, silhouettes disloquées dans la nuit. Une étincelle déchire la pénombre – lueur orangée qui vacille à la fenêtre (comme ces flammes de bougies bercées par les brises). Paillasson de feuilles mortes détrempées par la pluie qui s'est brusquement abattue, je franchis le pas à la recherche d'un abri. Formes humanoïdes qui m'immobilisent, et mon regard balaie l'endroit.
« Qu'est-ce que... »
Sombre, ambiance sacrifice humain sur fond de rituels du Samhain – mais je n'ai d'yeux que pour un visage qui accroche brusquement toute mon attention.
« … Akari ? »
▬ voilà pour vous. ▬ Damien est accompagné de Rhapsodie (Noctali) qui gambade à côté de lui, et de Prisme (Fantyrm) qui entoure son poignet. ▬ Bon courage, inspecteur. ~
Rejoins la famille !
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