Dusk Lumiris

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❝light up the sky - mara
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❝light up the sky
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everybody waits for the fall of man

Quelques secondes; quelques minutes - une heure ou peut-être même des années encore devant vous; des années à sourire, à rire, à vivre, des années avec le coeur pouvant battre dans ta poitrine, furieusement. Furieusement, se débattre dans ta cage thoracique pour te prouver que toujours, depuis tant de temps - tu respirais. Mais tu n’avais toujours voulu que ça : respirer.
Vivre dans cet univers qui semblait être celui pour toi; vivre dans cet univers destiné à s’éteindre un jour ou l’autre; vivre dans l’attente de cette fin du monde inévitable et pourtant; tu n’avais pas peur. Non, Oyaris, la peur, tu ne connaissais. Tu ne t’embarrassais pas de ce qui pouvait t’empêcher d’avancer, de continuer. Tu avançais, pas à pas, parfois même, tu courrais dans cette existence qui était tienne - que tu possédais dans le creux de main, entièrement, que tu menais sans crainte de tomber, de t’effondrer, d’heurter violemment le sol. Jamais tu n’aurais pu connaître l’euphorie violente - vibrante, extase, sans avoir côtoyé l’enfer et ses travers.

Oh, Oyaris, tu ne t’abandonnerais jamais à la facilité - tu ne délaisserais pas l’adrénaline qui pulsait à tes tempes, à tes veines; tu ne tournerais pas le dos au danger qui t’entourait, ton oxygène qui te permettait de continuer tous les jours à poser les pieds sur le sol de ta chambre. Cette adrénaline qui était tout ce qui te faisait fonctionner, ton carburant, ce qui permettait au coeur de continuer de battre. Jamais tu ne l’abandonnerais.
De la passion qui brûlait dans le regard des personnes qui venaient dans ton lit, de la passion qui dévastait tes veines et qui enflammait tes gestes - la fête battait son plein. Tu n’étais plus étudiant, ça ne l’avait pas empêché de t’inviter, de t’inviter à participer à cette petite réunion pour les étudiants. Elle avait dix-huit ans, elle était majeure; tu ne jouais pas trop avec le feu -
Parfois beaucoup trop, mais pas ce soir. Pas cette nuit. Tu ne voulais pas risquer la prison; pas dans ces termes, pas dans ces conditions - de toutes tes autres activités, le soucis ne se posait pas; pas quand il s’agissait d’une autre personne; de son intégrité physique; tu ne voulais pas prendre de chance.
Tu n’étais pas un agresseur.

Ses lèvres sur les tiennes et la paume de sa main qui caressait ta peau - son corps qui se cambrait et le son étouffé de la musique qui battait son plein; vous n’aviez pas bu, vous vous connaissiez vaguement. Tu avais beau essayé de te rappeler où vous vous étiez rencontrés, ce souvenir s’effaçait au mépris de tes tentatives répétées de l’attraper; mais ça ne l’empêchait pas de chercher à te revoir - de chercher à t’avoir dans son lit. Ou dans des lits d’autres personnes; en l’occurence. C’était un hotêl qui avait été réservé pour la nuit; tu ne savais pas trop ce que les étudiants fêtaient; tu n’étais plus de ce monde; mais c’était toujours ton univers en même temps. Quand ils s’amusaient, laissaient tomber toutes les règles et que la vie emplissait chaque être; c’était ton territoire.

Son sourire qui t’assurait que le moment avait été agréable pour vous deux - un dernier baiser volé avant que vous vous perdiez dans la foule qui se trouvait dans cet hôtel. On aurait peut-être pu s’attendre de ta part que tu consommes - que tu boives, que tu prennes autre chose peut-être même; que tu fumes et pourtant. Pourtant, ce n’était pas toi. Tu étais ivre, oui, mais ivre de vie, ivre de l’énergie qui emplissait les lieux ; ivre de connections, ivre de cette joie qui se transmettait, se communiquait. Ivre de l’humanité qui t’entourait; dans ses tares, mais aussi sous ses meilleurs jours - tu étais ivre en permanence de l’air que vous respiriez. Et ça te suffisait.
Tu te contentais de peu. Tu allais chercher le reste.

i’m an alien ‘cause i’m not from this world

Elle était belle; elle brillait - elle était magnifique, elle se démarquait. Encadré par le roux de ses cheveux, son visage rayonnait - tu ne savais pas si elle rayonnait de vie ((peut-être de mort)); mais de toute la foule, tes yeux s’étaient posés sur elle et ton coeur avait décidé de suivre l’instinct soufflant de ne pas perdre une chance de passer un bon moment. Et peut-être de faire sourire, sur des lèvres tantôt éteintes, tantôt allumées, s’étirer un sourire dont tu ne connaîtrais rien, mais qui serait présent. Oyaris, tu n’as rien d’un sauveur - tu n’as rien d’un amour, d’un compagnon - tu n’as rien d’un sauveur non, mais t’es un soleil, t’es une lumière et tu t’imposes souvent dans le quotidien des autre quelques instants, assez de temps pour repousser les orages pendant une ou deux journées - assez longtemps pour permettre de respirer.
T’étais le soleil des autres, les jumeaux étaient le tien ((dans tes vingt-six ans qui approchaient, la douleur résonnait))

Sans attendre, t’élancer élégamment vers elle - sans attendre, te frayer un chemin pour être tout devant elle et pour incliner très légèrement la tête. D’un visage sans sourire; aux yeux brillants d’une joie de vivre, tu l’observes - et tu veux que le sourire de tes yeux se réflètent dans les siens pour une éternité passagère. « Je me demandais si tu voulais danser un peu avec moi ? » Si le “non” tombe, tu t’éloignes, si le “non” tombe, tu proposes autre chose, si le refus persiste, tu laisses tomber - tu étais respectueux, tu étais attentif un minimum; tu faisais attention.
Tu ne brisais pas les autres;
Pas volontairement.
« Je sais qu’on ne se connait pas, mais j’ai bien envie de partager une danse avec toi. Mais si c’est pas ton cas, on peut aller parler ? Ou je peux t’offrir un verre… ou peu importe, ce que tu bois ? Parce que moi je bois pas vraiment d’alcool alors j’imagine que d’autres peuvent être comme ça aussi. »


(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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Mara Lefebvre
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tell me how you sleep at night it doesn't seem fair.avec oyaris milieu de soirée nuit tombée hall d'un hôtel
Les mêmes obscurités toujours embrassées ; les pistes sont différentes mais tes pas se ressemblent tous. Ils sont indociles, ils sont inapprivoisés – tu vis la musique plus que tu ne l'entends, tu trembles au rythme des basses et ton cœur bat à l'unisson. Qu'importent les décors, ce sont toujours les mêmes fuites en avant, les mêmes oublis – qu'importe comme le monde tourne toi tu continues de perdre le fil. De verre en verre, de bonjour en bonsoir, de sourires échangés à invitations murmurées – ce sont toujours les mêmes histoires qui s'écrivent quand on éteint les lumières. Et de ces récits-là tu t'es faite reine, tu t'es faite conquérante, souveraine impavide d'un royaume sans dorures – tu ne connais de toute façon d'or que tes yeux, et leur richesse tu ne l'as jamais aperçue. Tes prunelles ne s'émerveillent jamais des couleurs qu'on prétend magnifiques, alors il ne te reste que ça – que la musique, que les tremblements, que ces danses qui s'épuisent et ces rêves que tu as toi-même condamnés. Petite poupée de chiffons abîmés...

Tu réponds aux œillades égarées, tu laisses venir à toi ces autres qui te voudraient mais auxquels tu ne cèdes jamais – tu te nourris de leurs attentions désemparées, de leurs regards qui dévorent ton cou et rêvent de ta peau déshabillée. Tu te dérobes aux frôlers – à leurs mains avides de voler à ton corps quelques déhanchés distraits. Ils ne sont rien – personne. Faire-valoir de tes blessures d'abandon malheureuses ; pansement à tes plaies suintantes de solitude écœurante. Tu te nourris des baisers que tu ne leur offres jamais, des emprises que tu ne laisses jamais se refermer sur toi.
Chaque fois tu t'échappes, chaque fois tu t'évades – deux pas de côté, pirouette élégante et te voilà disparue dans la foule qui s'emmêle et se démène. Jeunesse ivre et terriblement triste dont tu serais l'égérie des afflictions, jolie martyre au sourire gris.

Les prunelles qui accrochent les tiennes dans cet océan de solitude valent la peine que tu ne danses plus – une seconde, les gestes en suspens, son sourire déroutant te paralyse. Le visage marqué de violences indicibles, ses yeux pleins de promesses de vertiges au dessus du vide t'étourdit un instant.
Il n'est pas comme les autres.
Il interroge – poli et doux. Il ne prend pas – il ne possède pas. Il ne te fait pas sienne dans ses idées ; tu es oiseau libre et il est prince aux mains tendues. Pas de serres, pas de filet – entre toi et lui rien qu'une distance vertueuse qui ne te bouscule pas. Tu n'es pas prisonnière – la pensée file et ton sourire fait briller tes yeux d'ambre dorée.

« On boira plus tard. » tu souffles, et ta main glisse sur son poignet, tes doigts s'entrelacent aux siens pour qu'il s'approche – ta danse reprend, toi cavalière invulnérable. « Fais moi danser. » Toute la nuit entre vos mains, une éternité sans lendemain dans les reflets incendiaires de vos prunelles aux étincelles délurées –
les tiennes murmurent
laisse-moi brûler.
jtm
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La liberté, tu la caressais; tu l’effleurais - du bout des doigts, tu l’observais. La liberté, tu la désirais, tu la souhaitais. Tu l’offrais;
Tu offrais cette liberté aux autres - tu leur permettais de partir, de te fuir; quand il était clair que ta présence les dérangeait, tu délaissais, tu dressais le drapeau blanc, ils pouvaient respirer. Loin de toi, si tel était nécessaire. Tout près de toi, si tel était le désir.
Sa beauté, elle soufflait la flamme ardente de la passion qui brûlait constamment en toi - sa beauté, elle réveillait les étoiles dans tes yeux. De sa beauté douce, sincère, simple - de sa beauté qui rayonnait avec son sourire qui faisait briller ses yeux.
Les plus belles choses de ce monde étaient simples. La nature et ses catastrophes, la simplicité d’une pierre brillante trouvée par hasard lors d’une expédition - cette simplicité dont tu t’enivrais; elle était venue t’en apporter. Comptes-gouttes d’une attention délivrée qui pouvait être retirée à tous instants; dans cet endroit auquel tu n’appartenais pas. De tous les étudiants ici, tu détonnais - tu étais l’intrus, l’étranger, mais la musique qui hurlait à vos oreilles et la vie qui s’invitait elle-même étaient tout ce dont tu avais de besoin pour savoir que tu étais parfaitement là où tu devais être.

Ses doigts enlaçaient les tiens; tu donnais ta main sans hésitation alors que tu te pliais au souffle qui se perdait dans le bruit ambiant. Allons danser, qu’elle disait. Nous irons boire plus tard, qu’elle affirmait. Et ça te convenait amplement; rien à redire sur le plan de soirée qui semblait se dessiner dans les airs, entre deux regards, entre quelques mots.
Plus tard; peut-être que le feu se mettrait à brûler, ardent, reprendra les rênes de ton existence volatile, incertaine, éphémère; mais pour l’heure, le soleil n’était pas assez proche pour vous brûler - il se tenait à distance raisonnable.
Jamais les chaînes ne viendront entourer tes poignets; tu partirais bien avant et la routine ne saurait voler les précieux instants de cette liberté constamment pourchassée - routine mortelle, routine destructive.
Enfant qui avait évolué dans un système qui n’avait jamais été construit pour lui - se laissant couler dans les routines qu’on attend de lui; se laissant tomber dans le gouffre des expectatives déroutantes, étouffantes, éreintantes. Aujourd’hui; papillon libre qui s’envolait dès qu’on tentait de le mettre en cage -

Mais pour cette nuit; pour cette nuit, tu l’entraînais sur la piste de danse.
Cette nuit, tu ne demandais rien - cette nuit, tu donnais. Tu donnais le choix à tout monde, donner quelques fragments de cette liberté possédée, si habilement préservée - toujours conservée; cette nuit, tu offrais à ses beaux yeux un sourire que peu avaient l’occasion de voir.
On disait que les yeux étaient le reflet de l’âme - dans tes yeux, toutes les émotions s’y lisaient, s’y voyaient - transparents, livre ouvert. Mais tes lèvres, elles, n’abordaient un sourire que peu fréquemment. Sourire abîmé par quelques lézardes sur un côté massacré par une histoire muette - jamais racontée. Pourtant, Oyaris, tu n’avais jamais besoin de sourire physiquement pour que tes yeux le fassent, eux.

L’instant d’une nuit, un sourire.
L’instant d’une nuit, une compagnie.

Tu l’avais écouté sans rouspéter, tu l’avais entraîné sur cette piste de danse improvisée pour la faire tournoyer, pour la faire valser - au rythme de la musique qui venait de changer, tu l’avais amené vous dépenser au milieu de tous ces gens, ces étrangers, ces comparses peut-être pour elle; représentant strictement rien pour toi. “Ce sera donc plus tard…” Souffle qui se perdit presque dans la cacophonie ambiante alors que ta main serrait la sienne. “Merci d’avoir accepté cette danse.” Tu les avais vu, remarqué, détaillé - tous les regards qui lui étaient lancés; tous les autres qui se rapprochaient, espéraient peut-être faire partie des privilégiés, de ceux à qui elle dirait oui sincèrement pour un peu de compagnie.
Sans honte,
Sans gêne,
Sans remords :
Tu avais pris leur place. “Tu connais bien les gens, ici ?” Oiseau sociable qui ne sait pas se taire - même pas lorsque la danse et la musique se mêlent pour rendre la conversation presque impossible.

(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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Mara Lefebvre
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Dans les yeux une passion incandescente ; le corps brûle quand vos peaux se frôlent, quand les tissus se froissent à mesure des pas qui s'usent au milieu des âmes lascives. Ils sont gris mais lui, lui ferait presque imaginer des couleurs à ton cœur ; il serait rouge avide, rouge fièvre, rouge sang – un gris sombre et profond. Il serait bleu clarté, bleu jour, bleu nuit et bleu immensité – gris clair, limpide et infini.

Tes mains s'échappent et les siennes te retiennent, un pas, deux, trois et, chaque fois, tu t'échoues dans ton orbite – il devient centre de gravité de ton myocarde satellite et de ton souffle emballé. Tes prunelles s'égarent au fond des siennes pour mieux se perdre sur des flots anonymes qui n'accrochent plus ton intérêt – il n'y a plus que ses yeux qui comptent ; ses regards qui reviennent toujours se poser sur toi, qui font de ton être reine d'un royaume sans nom. Il n'est personne mais sous ses doigts qui te ramènent tu deviens tout ; belle et envoûtante.
Tu existes un peu plus fort – ça ne durera pas mais qu'importe, c'est assez d'ici que la nuit vous dévore.

« Oui. » Non.
Tu n'étais personne – qu'une jolie fille parmi les jolies filles ; qu'une proie parmi les proies. Tu n'avais que le mérite d'être remarquable et remarquée, parce que tu brûlais plus fort que le monde autour de toi. Mais tu n'étais que l'amie d'un ami d'un frère d'un camarade de classe – une anonyme ; et on savourait tout au plus l'idée de prendre sans avoir de compte à rendre. Puisque tu n'étais personne, personne ne t'attendrait. « J'ai aidé à l'organisation. » Tu t'étais invitée presque seule – les noms dilués ; même pas certaine de savoir lequel tu devais sanctifier pour cette nuit promise à danser. « On a mis le paquet, pas vrai ? » Le sourire cherche approbation, les regards appellent à l'admiration – mais les craintes t'y soustraient, et tu tournes le dos à cet autre le temps de quelques pas qui te ramènent vers lui l'instant d'après.
Tu ne le laisseras pas te condamner.

« Et toi ? » Il fallait qu'il parle et que toi tu te taises – que tu apprennes pour ne pas te bafouer. « Tu connais beaucoup de monde, ici ? » Dessiner le contours des obstacles, les accrocs des dangers – tu fuirais, s'il fallait qu'exister à ses côtés soit compliqué. « T'es étudiant aussi, ou tu traînes nos soirées pour la bonne ambiance ? » Ce serait plus simple, s'il ne croisait jamais ton chemin de nouveau quand la nuit serait morte et vos heures écoulées – toi tu serais libre et lui, oublié.

Parce que c'était ainsi que s'écrivaient les règles de ton jeu maudit ; celles de tes dés malheureux. Personne ne pouvait rester – parce qu'ils finiraient par faire mentir tes jolies histoires et tes certitudes boiteuses, ils finiraient par désavouer tes intentions tendrement égoïstes et ça,
ce tremblement-là qui ferait vaciller ton fragile château de cartes,
tes déraisons refusaient de s'y résigner.
jtm
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Les milles étincelles autour de vous;
Les milles étincelles brillantes, brûlantes, ardentes - dans ses yeux, dans les tiens, dans ta main qui rattrapait inévitablement la sienne - tu ne la laissais pas s’échouer, s’envoler; disparaître en de milliers de cendres sur ce parterre foulé par tant d’autres pieds. Mais les tiens, les siens, ils étaient différents - ils étaient passionnés, peut-être pas passionnants;
Ça n’importait pas.

Toujours, tu allais la ramener contre toi - pour ne pas la perdre. Dans ton orbite, la faire revenir; un pas, deux, trois, la tirer contre toi, la danse qui se poursuit accompagnée par la musique qui résonne. Tu la faisais princesse, tu la faisais unique; quand ton regard revenait inévitablement sur elle et sa beauté douce, sa beauté simple - de la simplicité qui faisait battre ton coeur toujours; pour le temps que ça durerait, elle serait maître de la passion qui t’anime.

Le oui qui se faufila au travers des notes lascives qui t’apparaissaient agressives de par l’intensité de la musique; le oui qui parvint à trouver le chemin de tes oreilles pour que la réponse se retrouve enregistrée par ton cerveau défectueux. Et pourtant, oui dérisoire, oui peu important. Elle pouvait connaître chaque personne individuellement comme ignorer jusqu’à leur prénom, ça ne changerait rien : c’était ta main dans la sienne, vos pas qui se suivaient, au même rythme, vos vêtements qui se frôlaient. C’était toi qu’elle avait choisi. L’espace d’une danse, peut-être d’une nuit - et puis, tous deux, de votre côté, vous alliez vous évanouir, dans la brume d’une nuit qui allait vous recouvrir.

“Vous avez géré, c’est merveilleux.” Son sourire qui fait briller tes prunelles et son propre regard qui aspire à tu ne sais quoi - parce que tu ne sais pas lire les regards, tu n’es pas voyant, pas même empathe, centré sur le danger et le feu qui mènent tes décisions. “Je n’aurais pas pu espérer mieux.” Elle s’était retournée; quelques pas; la voici tout près de toi de nouveau - au rythme de la musique et de vos pas, votre discussion continuait.
Tu n’oserais jamais la condamner.

Et toi Oyaris ? Tu n’avais pas prévu parler de toi - sur tes lèvres, laisser ton histoire s’afficher; s’imposer; tu avais voulu la connaître, superficiellement peut-être, passer quelques temps avec elle, dans l’anonymat d’une soirée où vous ne vous croiseriez sans doute plus jamais - toi qui n’étais même pas étudiant. “Je connais une étudiante, Sophie. C’est une connaissance amicale.” Des nuits d’hotêl ou des événements universitaires, des “il ne faut pas que mon copain l’apprenne” ; de la participation à l’infidélité bien consciente, mais responsabilité dont tu refusais de porter le poids. Elle choisissait ce qu’elle faisait - seule responsable de sa vie qui se flétrissait. “Et je te connais toi, maintenant.” Sans connaître son prénom; tu ne pensas même pas à lui demander - tu connaissais ses yeux, sa beauté; tu connaissais la danse que vous continuez de mener, tu allais connaître certains de ses goûts ; elle se distinguait de la foule qui vous entourait. “Que voudras-tu boire après ?” Tu essayerais de retenir la commande, pour qu’elle arrive rapidement; pour ravir ses yeux, illuminer sa soirée - tu essayerais. “Tu es étudiante, toi ? Tu étudies en quoi ?” Assumer la réponse, avec cette possibilité d’avoir tort - toujours. C’était presque ta marque de fabrique, Oyaris.  

Les milles étincelles autour de vous;
Quand la musique changeait, mais que ta main avait toujours la sienne, délicatement, la serrait.
Elle était libre de s’évader

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Ton sourire est indocile – toi tendre oiseau que l'on ne retient pas captif ; toi libre, toi ivre, toi insoumise, à tout jamais on te libère ou tu t'asphyxies. Il n'y a pas de paradis pour ceux qui s'oublient – pas d'aurore pour ceux qui se perdent au creux des nuits infinies. Au bout du chemin, rien qu'un enfer sans fin qui ressemble encore aux cendres de celui dont tu t'es façonnée – et toi, pour chasser la mort, tu ne sais que danser ;
danser à en perdre l'équilibre ou la raison,
danser jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien à sauver.

« Et moi, je te connais toi, aussi. » Quoique ça puisse bien signifier – pour deux anonymes qui n'ont échangé que quelques banalités ; des murmures balayés par les festivités. Quoique ça puisse bien signifier – se connaître, quand à l'aube on s'oublierait. Quand il ne resterait de ses prunelles, de son sourire et de sa peau marquée qu'une brume indéchiffrable à l'aube levée… « N'importe quoi, pourvu qu'il y ait du rhum dedans. » Pourvu qu'il y ait le trouble, pourvu qu'il y ait le vertige ; pourvu que le monde tourne et que tu perdes les notions d'endroit et d'envers, pourvu que la brûlure te consume et qu'elle ait raison de toi,
puisque de toute façon tes rêves s'étaient éteints il y a longtemps
(et sans rêves ; puisque tu ne danserais plus au sommet,
que te restait-il à respirer ?)

Tes pas semblent faillir un instant, mais sa main te rattrape et te retient. Tu ne tombes pas, tu ne cilles pas – et la danse reprend comme si tu n'avais jamais tremblé. C'est insensé. Insensée, ta façon d'avancer sur le fil, au bord du fil – au moindre souffle le craquement sinistre de ton échine sur les récifs de tes douleurs sacrées.
C'est ridicule – tu vis comme en anoxémie. Amputée de vie.

« Double parcours. Histoire d'un côté. Cinéma, théâtre, danse de l'autre. » Un, deux, trois pas – ton visage si près de son col que tu sens son parfum t'envelopper. Tendre et chaleureux – envoûtant à s'en damner le temps d'une soirée désinvolte. Qu'on foute en l'air nos déraisons, ce sont vos démences que tu t'en irais sanctifier.
Tes inspirations emballées s'égarent dans son cou – sur cette peau abîmée que les ambres de tes prunelles effleurent. Dans les idées paysages infinis et fabuleux qu'on pourrait dessiner sur les brûlures profondément marquées ;
(des plaies des autres tu saurais peindre toutes les mystérieuses beautés).

Ton souffle irrégulier cherche à se rattraper – retrouver l'équilibre comme s'il n'avait jamais sursauté, emporté par d'imbéciles dératés. Un pas, deux ; tu trébuches encore et la douleur éclate – sournoise et compagne d'infortune, elle étire sur ton visage de porcelaine une grimace effroyable et déchirante.
Pour la première fois, tu te dérobes – tu ne veux plus qu'il te touche, tu ne veux plus qu'il te fasse virevolter. Au bout de ses doigts tu n'es plus libre – oiseau accidenté, gibier blessé qui n'aura plus jamais la force de s'envoler,
l'aile brisée et une seule ne suffit plus à frôler le ciel tant aimé.

Un rire fragile, amer – ta voix se casse et ton corps boîte. Tes propres bras t'enlacent – tu n'es plus danseuse, mais poupée cassée. « Désolée. » Désolée, j'ai menti ;
je n'oublierai jamais le visage de ceux qui m'ont laissée croire que je pouvais encore danser.
jtm
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❝light up the sky
i have a name, but i've changed and now i can't stay the same

Tu serais tout ce dont elle avait besoin - tu serais l’oiseau migrateur qui la retrouverait quand ses pensées voleront vers d’autres régions. Tu serais le soleil des nuits les plus froides; pour les réchauffer - tu te plierais au rôle qu’elle t’offrirait.
Mais vous ne vous reverrez sans doute jamais - et tu n’en serais pas triste. De rencontres sur la piste de danse quelque part où ta présence ne relevait que du miracle, deux âmes s’étaient attirées, mais elles retourneraient à leur quotidien forcément, inévitablement. Ça ne pouvait pas être autrement; c’était le fleuve un peu tranquille un peu turbulent de la vie que tu menais - de celle qu’elle possédait également sans doute. Quelques mots sur des lèvres inconnues, quelques inspirations partagées.
Je te connais toi aussi. Les mots vous entourent, vous bercent - futiles, volages, sans aucune signification que celle qu’on veut bien leur accorder - que les douceurs qu’on leur prête, les déchirements qu’on leur impose. Pouvait-on prétendre connaître de peu d’informations admis suffisamment bas pour que seul le partenaire l’entende ?
Mélodie douce jouée par vos pas, et vos espoirs qui s’envolent au rythme de la musique - regards échangés, pas qui se calquaient à ceux de l’autre. La danse menée autant par elle que par toi.

Discussion engagée, peu entretenue et pourtant - tu ne pouvais t’empêcher de poser des questions pour effleurer sa personne.
Inconnus, oui;
Mais pas étrangers.
Tu ne savais pas te contenter du silence lourd qui accompagne l’absence - incapable de te tenir droit, de t’enfoncer dans le “normal” ; dans le “conventionnel” - esprit libre, esprit rapace de réponses, d’informations, vorace d’apprentissages. Tu ne te posais jamais. Pas même maintenant.

Quand sa prise s’échappe de la tienne;
La cage n’a jamais existé - comment la rattraper ? Si proche et pourtant, si loin - comment la rejoindre ?
Ta main n’avait pas cherché à la tenir prisonnière de votre étreinte, de cette danse - de cette odeur que tu respirais encore. Oyaris, tu n’étais pas prince charmant; tu n’étais non plus antagoniste - tu brillais d’une simplicité qui manquait à tant, d’une gentillesse tâchée d’égoïsme, dans les extrêmes, et dans le juste milieu à la fois. Ton paradoxe s’étendait jusqu’aux limites définies par le ciel qui vous surplombait.

“Eh.” Rester à sa place alors que tes prunelles accrochèrent les siennes; aucun reproche. Aucune tentative de reporter une faute sur un, sur l’autre. Aucune excuse n’avait raison d’être. Ni pour elle, ni pour toi. “Ce n’est rien.” Douceur tendre dans une voix aussi ferme que confiante - main tendue vers ce renard précieux, terrorisé - de sa chevelure rousse, de son comportement farouche; elle était un renard que tu ne savais pas apprivoisé.
Tu ne tentais pas.
Apprivoiser, c’était dompter.
Tu n’aurais jamais l’audace de ne serait-ce qu’essayer; offrir liberté de partir, de fuir. Ta présence n’était sentence. “Allons boire un verre. Ou sortons respirer l’air.” Le choix glissait entre ses mains, et tu étais là - distance raisonnable, aucune imposante - tu n’étais pas une menace.

Simplement toi.

“Ou je peux te laisser.” Si elle ne te désirait plus dans son champ de vision; tu ne lui infligerais pas ta respiration. Odeur entêtante de son parfum, de sa douceur - impression constante d’une protection à offrir; mais tu n’étais point sauveur. Simplement un guide; peut-être. Ou un ami sur lequel se reposer quand les temps se faisaient durs;
Tu étais papillon volatil qui ne se posait jamais;
Tu étais ce qu’on voulait bien que tu sois - mais jamais ce que tu représentais réellement.
“C’est toi qui vois. Nous ne sommes pas obligés de danser.” Pas obliger de s’entêter quand le verre est brisé; quand les rêves se sont échappés sans qu’on ne puisse les rattraper. De ce que tu ne savais pas d’elle; tu en apercevais les cassures, fêlures. Poupée de verre ébréchée.
Tu ne pouvais t’empêcher de te demander ce qu’ils lui avaient infligés. Peu importe qui se “ils” se trouvait à être.

(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
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