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Day of Black Sun [Kyo & Mara]
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We will run and scream
You will dance with me
We'll fulfill our dreams and we'll be free

avec Mara Lefebvre

le 12 mars 2022
Kyo, aujourd’hui, elle ressentait un mal-être qui lui sembler pulser dans ses veines, suer à travers ses portes. Ce malaise lui donnait l’impression que tout le monde savait. Elle faisait quelque chose de mal, de contre-nature; quel était donc le supplice qu’on lui réserverait? Mais elle n’aurait pu l’expliquer facilement -c’était comme ça, c’est tout. Comprenez; elle et lui avaient un système. C’était tout ordonné, des vêtements aux hobbies, de la tonalité de leurs paroles au vocabulaire en passant par le langage corporel. Certes, ils n’étaient pas deux personnes différentes, et ils avaient leurs points en commun, comme leur passion pour l’art et, au fond, leur petite naïveté due à des années d’école à la maison qui ne lui permirent pas d’évoluer, socialement, auprès de ses pairs.

Une chose à laquelle elle avait remédié quelques mois plus tôt, à la rentrée des classes à l’université de Nemerya. Certes, Kyo n’était pas étudiante, mais ça ne l’a pas empêché de se faufiler dans les soirées étudiantes ici et là, puisque l’accès au campus n’est pas régulé. Elle s’était imprégnée de l’énergie de ses comparses, des discussions et de leurs préoccupations, aussi. Et puis elle l’avait rencontrée; véritable soleil ambulant s’il en était un (extérieurement, ne tout cas. Si Kyo pouvait être observatrice, elle avait du mal à percevoir, parfois, les reliefs factifs du masque que les gens se mettent. Et pourtant, elle devrait savoir -elle en a l’habitude). Kyo ne savait rien de son passé tragique, seulement les sourire et l’énergie qu’elle projette, et ça, ça fascine Kyo.

Alors de soirée en soirée, leur rencontre est devenue habitude. Puis il y a eu les numéros échangés; les petites conversations emballées. Toutes deux avaient des secrets qu’elles gardaient à l’autre, même si l’on peut croire qu’une et l’autre n’en appréciait pas moins la deuxième. C’était comme ça; Kyo ne parlais pas de son genre, Mara ne parlait pas de son traumatisme, de sa blessure. On peut se demander; comment former une réelle amitié avec autant de non-dits? Et pourtant c’était peut-être mieux comme ça; elles n’avançaient pas avec le crainte du jugement de l’autre, après tout, et cette petite libération devait faire toute la différence.

Ce malaise d’être, donc -quel en était la source? Et bien voilà; Mara la connaissait comme une femme, et à vrai dire à ses côtés Kyo se sentait femme. C’était peut-être là l’artifice de l’habitude, et à vrai dire cette distinction allait bien arriver un jour. Quand on vit sa vie comme deux personnes différentes, un jour il y aura sans aucun doute des croisements entre les deux fréquentations. Qu’arriverait-il si quelqu’un voyait Kyo sous ses deux formes? (Ah; dit comme ça, on croirait parler d’un pokémon, pas vrai? La jeune femme aurait voulu, parfois, être un Métamorphe, c’est vrai, ou alors un Morpheo.)

Recommençons du début. Kyo voulait faire quelque chose avec Mara. Quelque chose d’excitant, de nouveau (pour Mara plus que pour elle); tout simplement, Mara mettait de la vie dans sa vie, et Kyo voulait faire quelque chose pour elle, rien que pour elle. Pour lui témoigner vraiment ce qu’elle ressentait, ce que leur amitié représentait. Et comprenez; Kyo, quand elle veut s’exprimer, elle passe par son art. Elle voulait peindre quelque chose pour Mara, quelque chose d’aussi grandiose qu’elle, si elle le pouvait en tout cas. Quelque chose qui peut-être pourrait la toucher. Kyo ne savait pas si elle en avait la capacité, mais elle voulait essayer!

Alors elle avait pour l’occasion acheté, sous le couvert de sa masculinité, des canettes de peinture pour grapher quelque chose. Elle ne savait pas quoi, encore. Mais toutes ses canettes étaient des nuances de blanc, de noir, de gris (surtout de gris, logiquement). Même de la peinture métallique, pour l’effet de finition. Elle avait tout mis ça dans son sac à bandoulière -quelle terrible idée, un sa avec une fermeture éclair aurait été mieux-. Voilà; son malaise, c’était qu’elle voulait emmener Mara dans une aventure typiquement masculine (dans sa perception de la chose), mais qu’elle se devait être femme auprès d’elle. Kyo n’avait pas l’habitude de remettre en question al séparation du genre et comprenez, cette séparation est toute imaginée, autant pour Kyo que pour les autres. Il y a autant de manières d’être son genre que d’êtres humains, et c’est parfait comme ça.

Aujourd’hui, Kyo avait changé un peu ses vêtements pour quelque chose de plus confortable et manœuvrable (surtout). Elle portait un Komon, un type de kimono aux manches plus courtes qu’un Furisode et dans les motifs se répètent sur toute la hauteur du kimono -autant dire que c’est une version moins fancy et plus usuel d’un kimono. Celui-ci était tout de même d’un vert émeraude qui s’harmonisait très bien avec les yeux de la jeune femme -pas que Mara puisse en constater, évidemment, mais Kyo aimait s’accorder cette coquetterie-, et parsemé de délicats motifs de shibori qui se répétaient telle la pluie qui tombait.

Son obi était d’une couleur crème délicate, qui venait se poser avec douceur contre la couleur éclatante de son kimono. Les accessoires, eux, étaient d’un orange brûlé qui venait harmoniser le tout ensemble. Le gros du changement n’était pas là; non, c’était qu’elle portait un hakama couleur pin, qui lui permettait une plus grande aisance de mouvement, et que ses habituels geta avaient été troquées pour de mignonnes petites bottes noire qui s’arrêtaient tout juste au-dessus de sa cheville.  Elle avait également apporté avec elle un long bout de tissus qui lui permettrait plus tard, lors de son méfait, d’attacher solidement ses manches pour les retrousser afin qu’elles ne l’embêtent pas lorsqu’elle serait en train de peindre.

Sortant de l’autobus qui l’avait mené vers le centre-ville de Nemerya, Kyo regarda des deux côtés de la rue avant de sortir son téléphone pour envoyer un petit texto à Mara, pour lui indiquer qu’elle s’était bien rendue au point de rendez-vous. Un petit son non loin d’elle lui indiqua qu’elle était déjà arrivée -tout de suite, Kyo se mis à chercher Mara à la lumière des lampadaires, la trouvant dans l’abris-bus au coin de la rue. Un large sourire se dessina sur ses lèvres, et des ailes lui poussèrent alors qu’elle se dirigea vers sa nouvelle amie, s’arrêtant devant elle pour faire un pivote gracieux de 360 degrés.

« Qu’est-ce que tu en penses? Pas mal hein la tenue? »

Elle rit. Son rire est franc, doux; cette Kyo là n’ose pas rire assez fort pour réveiller les voisins, elle. Elle fait la belle, elle fait la comique, elle fait l’extravagante, même; mais tout ça est empringné d’une douceur qui peut paraitre déconcertante, d’une retenue toute calculée. Elle replace une mèche de ses cheveux du bout des doigts, avant d’ajouter; « Tu n’as pas attendue trop longtemps, j’espère? Le transport jusqu’ici était bien? »

Mille et une question sur ses lèvres, et pourtant celle que son corps disait, c’était; Et mon câlin, j’y ai droit?

Et oui, Kyo, malgré ses maniérismes de retenue, restait une personne affectueuse et très tactile. Mais malgré son envie de se pendre au cou de Mara, elle n’en faisait rien; attendait qu’elle fasse les premiers pas, parce que de toute manière elle ne l’aurait pas fait sans son consentement. Elle n’osait demander, par pure peur qu’on le lui refuse, ce qui serait perçu comme un rejet de sa personne toute entière. C’était pas rationnel, mais c’était comme ça. Elle préférait laisser tout en suspens, s’accrocher aux lèvres de Mara et voir ce qu’elle en pensait.

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Mara Lefebvre
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((day of black sun))
half my bones in the city streets, the other in my sheets.❞

avec
kyo maiga

lieu
campus de nemerya

période
mars 2022 ;
soirée tombée
Une brise se glisse dans le petit studio tiré à quatre épingles, faisant voleter les rideaux blancs et s'agiter les fiches de révisions accrochées sur le mur au dessus du bureau où s'alignent classeurs et livrets. Le lit est fait au carré, l'ordinateur en veille fait défiler des images à l'esthétique rose gold, quelques vernis à ongles sont oubliés sur l'une des étagères, une casserole et quelques couverts sont occupés à sécher à l'air libre sur le bord de l'évier.
Une musique s'échappe du fond de la pièce, par la porte ouverte qui mène tout droit à la petite salle de bains à l'éclairage blanc sur des murs poudrés - là où tu te trouves, occupée à parfaire tes apparats. Penchée sur le miroir, tu rectifies ton trait d'eyeliner puis change d'instrument. Quelques paillettes sur tes pommettes, puis un rouge à lèvres sombres (dont tu ne devines qu'il s'agit d'un vermeil profond que grâce au chiffre indiqué sur le couvercle) sur tes lippes fines, tu finis le tout d'une brume fixatrice délicatement posée sur ton visage.

Tu t'écartes, avisant d'un œil appréciateur les deux tresses souples qui tombent sur tes épaules, avant d'esquisser un tour complet sur toi-même. Ton chemisier bouffe à tous tes gestes ; ta jupe s'éparpille sur tes cuisses à chaque mouvement - le shorty glissé en dessous t'épargne la peine d'avoir à t'inquiéter de ton agitation. Des bracelets tintent à tes poignets, deux petits diamants discrets brillent à tes oreilles, et des bagues fines et élégantes s'alignent sur tes phalanges.
Satisfaite, tu quittes la pièce en éteignant la lumière, ferme ton ordinateur d'un geste, ta fenêtre d'un second, puis enfiles tes chaussures - paire de chaussures citadines en toile claire -, attrapes une veste légère que tu noues à ta taille, glisses un sac en bandoulière sur ton épaule et quittes ton appartement d'un pas enjoué, téléphone portable à la main.

Tu fredonnes dans les allées presque désertes, où ne se dispersent que quelques groupes d'étudiants qui profitent du retour des beaux jours pour se prélasser passée le crépuscule et les températures refroidies. Impatience, ravie à l'idée de quitter pour quelques heures le couvert de ton studio estudiantin et des révisions en vue des terminaux de ton semestre, tu ne peux t'empêcher de te lover dans l'idée que la nuit sera belle. Le ciel est clair, dégagé ; la promesse est grande sous l'astre nocturne qui baigne déjà le campus d'un tendre halo diaphane.

Parvenue avec quelques minutes d'avance au point de rendez-vous, tu t'installes à l'abri d'un arrêt de bus pour patienter. Tu pianotes sur ton téléphone, défiles la page d'accueil de tes réseaux sociaux, like à la chaîne. Deux clics plus tard, tu lèves le téléphone au dessus de toi, appareil photo intérieur enclenché, et tu prends la pose pour l'énième selfie qui s'en va rejoindre tes stories, accompagné d'une musique soigneusement choisie et d'une boîte à question : qu'est-ce qu'on fait ce soir ?
Ta petite affaire d'influence de pacotille terminée, tu lèves les yeux en direction du bus qui crache ses quelques passagers sur le trottoir d'en face. Il s'en est à peine allé que, déjà, une notification fait tinter ton téléphone - tu réalises la présence de celle que tu attendais à l'instant où elle traverse la route pour te rejoindre, et te redresses pressamment. « Woaaah canon ! J'veux trop un truc comme ça ?! Ca s'achète où ?! Daaaamn, Kyo, t'es su-perbe ! Tu vas finir par me faire de l'ombre ! » Plaisanterie sans fondements - tu enviais beaucoup de monde, en jalousais tout autant mais, jamais, ô grand jamais, tu ne faisais peser le poids de tes insécurités sur les fiertés de tes ami.e.s.

« Ah ! Non, ça va, je suis sur le campus cette semaine, donc j'étais à côté… Je viens d'arriver ! » Et puis, comme une invitation, tu repousses ta bandoulière sur ta hanche, ranges ton téléphone portable à l'intérieur, et ouvre grand les bras. « Maintenant, salue-moi comme il se doit ! » L'étreinte est affectueuse, simple et chaleureuse - toi, tactile, te plais à t'abandonner aux affections de ceux qui t'entourent ; pour te sentir un peu désirée, un peu exister. C'est presque à contrecœur que l'accolade est libérée, mais l'engouement de l'instant remplace le regret - tu glisses ton bras autour du sien, et donnes à vos pas leur premier élan. « Alors ! Dis-moi tout : tu deviens quoi ? T'as passé une bonne journée ? On va où ? C'est quoi les projets ? Ils craignent pas mes fringues ?! Oh non, j'y ai tellement pas pensé, je voulais juste être bien habillée pour toi, mais…! Ahhhh et puis, pas grave ! C'est que des fringues, et j'en ai beaucoup plus que je n'ai d'amies avec de merveilleuses idées. »
Ah… Tu parlais trop.
Tu parlais toujours trop.
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