Takeshi Mori
Feat Amane Yugi de Jibaku Shonen Hanako-kun
17 ans 30 Avril Johto - Rosalia Masculin Livreur Eclypse
MystérieuxJalouxInstableFaible
SouriantÉnergétiqueOrganiséCurieux
MystérieuxJalouxInstableFaible
Description
Au milieu de la masse, un jeune homme s'y distingue. Souvent confondu avec un enfant, tout le monde s'arrête pour le regarder. Il entend les commentaires des ménagères : « C'est quoi cette tenue ? Ses parents n'ont rien d'autre ? Ce ne serait pas un uniforme scolaire ? Il fait vieux, non ... ? Cette casquette lui donne un air sévère alors qu'il est si mignon ! ». Elles ne sont pas les seules à parler à voix hautes, pensant naïvement que personne les entend. Dans la foule, on entend tout même les commentaires des plus jeunes : « Ouah ! Tu as vu ça .! C'est qui lui ? Pourquoi il a une tenue si ringarde ? Puis cette coiffure ! Trop drôle ! Un carré, qui se coupent encore les cheveux comme ça ?! Regarde ces yeux ... Ils sont de quelles couleurs ? Marrons ? Jaunes ? Il fait un peu peur, non . Puis, regarde sur sa joue ... Un talisman ? Il se prend pour qui ? ». Les interrogations s'enchaînent, les constatations pleuvent mais personne ne prend le temps de lui demander, d'aller lui parler. Silencieusement, le jeune garçon entend et écoute.
Devant sa glace, sa main se balade dans sa chevelure pour l'arranger. Parfois, ses doigts étirent sa peau pour voir si la couleur de ses yeux est naturelle mais il n'y voit rien. Dans la noirceur de la pièce, cette couleur paraît d'un marron habituel, loin de ce jaune souvent commenté. Le jour nous joue des tours. Délicatement, il repose sur son nez une monture d'un noir équivalant à sa chevelure et la repousse pour la faire tenir. Ses lunettes lui donnent un air encore plus enfantin. Proche d'être majeur, proche d'être un véritable adulte, sa taille l'empêche d'être pris au sérieux alors il fronce les sourcils et se vieillit en s'habillant de la sorte. Maladroitement, ses doigts agrippent un pinceau pour s'essayer au maquillage : un peu de couleur pour le teint et quelques traits sous les yeux pour agrandir son regard. Un regret est tout s'efface sauf son talisman. Derrière ce morceau de papier, qui est en réalité un pansement déguisé, une vieille cicatrice. Aux yeux de tous, il préfère paraître pour étrangeté plus que de devoir affronter des questions sur son passé. Dos au mur, Takeshi, de son nom, fuit la réalité en retournant dans le passé, un passé lointain et inaccessible.
Silencieusement, tu souris. Tous les jours, tu t'es promis de sourire pour être heureux dans ta vie, pour oublier le malheur et aller de l'avant. Chaque fois que quelqu'un te demande, tu souris et tu t'empresses d'aller aider. Beaucoup se moquent de ton physique d'enfant, de ta petite taille ou encore de ton étrange façon de t'habiller, mais à eux, tu souris et tu passes ton chemin. Tout le monde est d'accord pour dire que tu es une personne agréable à vivre, facile à vivre et tes mains sont là pour être tendues au premier demandant. Si tu n'écoutes pas les questions des autres, eux sont obligés d'écouter les tiennes. Tu es peu loquace mais quand tu veux savoir quelque chose ta langue se délie. Tes phrases sont organisées comme ta pensée et tes affaires, tu ne demandes rien au hasard. Chaque parcelle de ton cerveau est faite de sorte que tu n'oublies pas jusqu'au soir où tu encres les pages d'un cahier, puis d'un autre avant d'oublier pour enchaîner sur autre chose. Dans un coin, cachés dans une malle, tes idées et ton savoir se regroupent en pile de cahier parce que tu es curieux et avide, tu as besoin de savoir. Ta plus grande curiosité restera pour les pokémon, aussi silencieux que toi, tu les observes et tu te demandes pourquoi eux. Ta curiosité te pousse à aller toujours plus loin, elle va jusqu'à ces pokémon dont les légendes bercent les plus jeunes. Les légendaires, c'est ton rêve. Inaccessible, tu lèves les yeux au ciel et tu attends qu'une étoile filante passe.
Le temps s'est écoulé, ta journée est finie et tu as perdu ton sourire. Pour les rares personnes que tu croises encore, tu deviens un étranger. Encore plus silencieux, tu les regardes. La nuit fait ressortir tes démons. Chaque être humain t'apparaît comme étant ton pire ennemi : il a une meilleure vie que toi, il est plus beau, plus grand, ses résultats sont meilleurs, il a déjà vu un légendaire ... Au fond de ton coeur, tes pensées sont sombres et ton sang se noircit. Pourquoi sourire à ces personnes dont la vie semblent meilleures que la tienne ? À l'instar de tes pensées noires, les étrangers te voient comme une personne peu approchable, le plus souvent, tu suscites la curiosité ou des interrogations. On te donne toute sorte de surnom, mais au bout du compte, on te surnomme l'enfant mystérieux si on oublie la casquette. Mystérieux ? Ce n'est pas pour autant que tu as la cote. Après tout, pourquoi un nain incapable de se débrouiller seul quand une embrouille apparaît l'aurait ? Tu es faible. Incapable de te défendre seul, tu te contentes de sourire sournoisement et de déblatérer tous les mots qui te viennent à la tête dans l'espoir de les faire fuir. Si personne ne vient, si eux ne partent pas alors tu te mets à rire aux éclats. Ta folie est du même type que ton pokémon, les ténèbres envahissent ton coeur quand tu y repenses, la nuit n'est plus nécessaire. Quand tu fais tomber ta casquette, tu en profites pour faire passer ta main dans tes cheveux et en riant, tu dis : « Jouons à un jeu. » Ce jeu est dangereux, tu n'as pas peur d'envoyer ton pokémon au combat pour te débarrasser de ceux qui te bloquent le chemin; tu n'es pas toi.
Oni
ZoruaMâleOni n'a pas grand-chose à envier à son maître, il est aussi peu loquace et tout aussi énergétique que lui mais quelque chose au fond de lui semble le bloquer. Ils se connaissent depuis peu et leur lien est encore fragile. Nommé ainsi par Takeshi, ils se regardent à peine et leur seul moment de complicité se résume à quelques combats pokémon. Takeshi ne veut pas s'attacher à lui, à l'inverse d'Oni qui aimerait davantage d'attention, quelque chose manque à Oni. Pourront-ils un jour s'ouvrir l'un à l'autre ?
Histoire
À une époque lointaine, j'avais un frère. Vous savez le genre de truc gluant qui vous colle partout et qui vous aiment un peu trop, le truc un peu mignon et insupportable à la fois. Un frère un peu atypique, un frère dont la tête ressemblait à la mienne, dont l'âge et la date de naissance étaient identiques. J'avais un frère jumeau. Nous sommes nés à la fin du mois d'avril dans une modeste chambre d'hôpital, à l'abri des regards, en intimité avec nos parents. Le même jour, deux oeufs pokémon ont éclos à la maison. Mes parents sont éleveurs. Dans ces oeufs, un malosse et un medhyena, ces deux pokémon devinrent les nôtres.
Nous avons grandi à quatre dans un bonheur que personne ne pouvait égaler, à mes yeux. Notre petite maison au milieu de la nature me plaisait, nous étions isolés sans être trop éloigné de la ville. Nous avions des rêves, pleins de rêves. Je voulais grandir et devenir le plus grand dresseur, comme mon frère. Puis, j'ai dit que je voulais devenir éleveur, comme mon frère. À la fin, j'ai décidé d'être un grand chercheur parce que les pokémon sont mystérieux comme mon frère. Puis un jour, le mystère disparu comme une goutte d'eau dans l'océan ou plutôt, une cendre dans une mer de flamme.
Le soleil était haut dans le ciel, les douze coups de midi venaient de sonner. J'étais sorti pour aller faire quelques courses, ma mère en avait besoin. Mon père était avec mon frère, tous deux s'occupaient des pokémon mais ils étaient certainement rentrés, rappelés par leurs estomacs. Je courrais, car je voyais le temps passer et j'avais trop traîné à la boutique. Malosse à mes côtés, nous suivions le chemin du retour quand un énorme bruit me glaça le sang. Au loin, je voyais une mer de flemme s'élevait dans les airs, la fumée dansant sous le vent joueur. Mes pas s'accélérèrent pour découvrir la splendide scène : une maison en feu d'où s'élevaient des cris, des centaines de cris. L'éclat de mes iris disparus derrière un voile brumeux, sombrant sous un flot de larmes, ma gorge nouée et mes jambes tremblantes, je ne pouvais rien. Et c'est à ce moment-là que Malosse partit. Je suis incapable de dire les raisons de son geste, mais le jeune pokémon est parti en courant vers la maison et disparu dans les flammes sans jamais en revenir. Seul, j'assistais à la scène.
Plus tard, je me souvenais des villageois venus m'aider ainsi que des quelques pokémons survivants. Tout était flou, mes souvenirs le sont. Je n'ai jamais rien espéré après cet incident, je ne voulais même pas entendre les raisons de celui-ci; je voulais oublier alors j'ai essayé.
« Takeshi ! Takeshi ! Tu m'écoutes au moins ? Je disais, tu veux vraiment partir pour Lumiris ? Tu peux encore un peu rester, tu sais grandir un peu. »
Certaines personnes peuvent être blessantes quand elles le veulent, surtout les proches, surtout les proches dont l'âge s'approche de la fin. Après l'incendie, je me suis retrouvé confié à mes grands-parents, seul famille assez proche et volontaire pour se porter garant d'un enfant au bord du traumatisme. Il m'aura valu plusieurs années avant de m'en remettre, un minimum. Plusieurs années pendant lesquels, j'ai eu peur de m'approcher des pokémon et où je criais à chaque fois que j'en voyais. Je n'ai pas réussi à oublier, j'ai juste retrouvé mon rêve, mes ambitions, mes jambes pour réussir à aller de l'avant; je voulais avancer. Pour tourner la page, j'ai choisi de partir en voyage et de consacrer ma vie à la recherche, je voulais montrer à mon frère que j'étais capable de grandes choses, bien plus que lui. Après avoir renvoyé les conseils de ma grand-mère, j'ai pris mon sac et je suis partis. Au revoir à Johto, au revoir à mon ancienne vie et c'est ainsi que je débute, ainsi que je suis né.
Mon arrivé à Lumiris se fit s'en encombre et j'ai pu rencontrer le professeur Baobab, qui a tenu à m'offrir un pokémon. Loin d'approuver son choix, je me suis contraint à le prendre puisque si je voulais avancer, j'allais devoir affronter d'autres pokémon. Pour grandir, il faut devenir fort. Au fond, je voulais retrouver ce lien brisé et c'est pour ça que j'ai offert à Oni le seul souvenir qui me restait, un cadeau destiné à Malosse, un foulard rouge. Le jeune pokémon n'aura jamais eu l'occasion de le porter ... Cet échange fut le seul intime avec mon nouveau pokémon, je préfère éviter de trop de m' attacher. Une fois, les papiers terminés, j'ai tourné les talons pour découvrir ma nouvelle vie. Je me suis engagé au sein d'une agence de livraison et je me suis lancé à coeur joie dans la vie en société, à moi, les impôts, les salaires, la vie médiocre d'un jeune garçon incapable de cuisiner et les autres choses qui font avec. Dans mon choix, j'ai piqué quelques vêtements à mon grand-père et j'ai décidé de laisser mon coeur parler, recouvrant cette cicatrice, seule témoin d'une volonté horrible : je voulais effacer mon visage, cauchemar de mon passé.
Merou/Meranii 24 ans Otoko (technicly, une femme) Le pôle Nord Etudiant en Master
Comment a-tu découvert le forum ? Je suis revenue à la vie !!Ton pokémon préféré : Mimiqui ♥ (J'ai une peluche, un chapeau et une peluche porte-clé !)As-tu un parrain ? : Négatif sergent !Un dernier mot ? Vous êtes beaux