Il y en avait des gens, qu'il ne connaissait pas. Et c'était surtout, toute une gamme de personne qui ne vivait pas vraiment dans le même monde que lui. Ils semblaient habitué à tout ça, non ? Lise il en était sûr. Kei aussi d'ailleurs, de ce qu'il en savait. Lyanora lui en avait laissé l'impression. Quand aux autres ? Et bien il ne les connaissait pas vraiment, et d'ailleurs, il n'était même pas sûr de pouvoir retenir leur nom. Du moins pour le moment... Mikhail tiqua cependant sur la personne qui accompagnait celle qui visait l'arène Plante. Celui qui venait de parler du fait que sa copine était visiblement plus connu que lui. Celui qui venait de faire une remarque aussi sur le fait d'emporter sur une croisière, des pokemons feux. Néanmoins l'argenté resta silencieux. Pour un premier contacte, alors qu'ils allaient se retrouver tous enfermé sur un bâteau, il valait peut-être mieux éviter les esclandre non ? Pourtant c'était pas l'envie qui lui manquait, bien au contraire... Heureusement, ce fut son Demolosse qui trouva finalement la solution. Sans faire exprès d'ailleurs. Il avait suffit d'un bruit, d'un sursaut de la part de la créature et... Et bien il manqua de tomber de sa chaise, ce qui libéra un volatile qui se retrouva en plein milieu de la table. Autant dire que l'argenté ne put s'empêcher d'en être hilare.
Enfin. Le petit déjeuné fut sous le signe de la table surpeuplé, alors que deux autres personnes c'étaient invité. Deux autres têtes que Mikhail ne connaissait guère. Chose qui en soit, n'était pas étonnant. Mais ça ne l'avait pas empêché de participer un peu à la conversation, tout en faisant attention à ce qu'il prenait pour repas. Pas question de ce retrouver malade avec un truc à base de lactose. Déjà qu'il était pas bien serein avec le conseil que ça mère lui avait donné, vis à vis des cachets pour le voyage... Hm... A la fin de tout ça, Mikhail prit la décision d'éviter le karaoké, et souhaita une bonne matinée à Lise qui allait profiter de retrouvaille avec le champion de type ténèbres, avant de filer jusqu'à sa suite. Il en avait assez de ses fringues trop stricte à son goût, et avait bien l'intention de ce changer rapidement, pour quelque chose de plus léger. Short, tong, teeshirt, le tout dans des tons bleu, gris et blanc. Il avait aussi troqué ses lunettes pour ses lentilles, prêt à pouvoir profiter de quelques petites choses qui était proposé sur le navire. Enfin, en principe. Mais puisqu'il était sur un navire de luxe... Il avait bien envie de visiter ça. Et surtout, de prendre un maximum de photo...
- Alors Ekler, tu es prêt ? Bien rechargé j'espère ?
Le motismart sorti du sac et ce mit à léviter devant lui s'agitant de droite à gauche, comme pour confirmer. C'est là que l'argenté se rendit compte que le réseau était manquant... Mais soit. Vue qu'il n'y connaissait pas grand chose en terme de fonctionnement de tout ça, il ne se posa pas plus de question que ça. Allons donc jouer les touristes photographes. Il récupéra donc le minimum nécessaire, qu'il glissa dans une petite sacoche qu'il portait en bandoulière, et après avoir recoiffé correctement sa longue tignasse, et l'avoir de nouveau attaché, il fila à travers les couloirs, suivit par son Demolosse, qui ne le lâcherait pas d'une semelle de la journée.
Sa matinée se résuma donc à visiter le navire. A visiter tout se luxe, et à découvrir chaque lieu ou se passait les différentes activités proposé. Il repéra d'ailleurs la salle de sport, où étaient disposé des tapis de course, et la piscine. Les deux endroits qu'il squatterait sans doute le plus durant tout le voyage, en plus des différents ponts pour pouvoir observer le paysage, et tenter de repérer certains pokemons sauvages. Peut-être allaient-ils pouvoir croiser quelques wailord ? En tout cas, il fut assez déçue de ne pas avoir réussi à croiser Lauriane, ou recroiser Yokoss. C'est que le navire était immense... Mais bon. Ils avaient tout le temps de pouvoir se croiser dans tout les cas. A midi il c'était prit un repas rapide, un truc à emporté, histoire d'aller manger sur un pont devant l'immensité de la mer. Une fois que ce fut avalé, il avait prit le temps de nourrir son équipe de pokemon, vérifiant que chacun se sentait bien, et ne présentait pas de peur particulière. En soit, à part Mayak qui était bien trop impressionné par un tel endroit, les autres semblaient le vivre plutôt bien.
Mikhail retrouva ensuite Lise sur l'après-midi. Après une matinée passé en solitaire, ça n'était que bienvenue, surtout en aussi bonne compagnie. Il lui avait d'ailleurs fait part de ses explorations, et ses émerveillements devant un tel navire. C'était tellement à l'opposé de tout ce qu'il avait connu jusque là... Et l'air de rien, ça le rendait tout de même un peu mal à l'aise, surtout lorsqu'il recommençait à se demander pourquoi, il avait été invité à une pareille croisière. Il avait l'impression de l'avoir volé. Mais à qui ?... En tout cas il avait bien profité de la piscine avec la jeune femme, le Motismart ne c'étant pas gêné pour prendre un tas de photo du duo. L'argenté ne c'était pas non plus demandé si le tatouage de Rayquaza ferait office de tâche au milieu de tout ça. De toute façon, il était bien trop occupé à dépenser un maximum d'énergie dans différente activité plus ou moins stupide que pouvait offrir une piscine. Surtout quand on y était avec une amie. Il tenta aussi les massages par la même occasion, pas vraiment convaincue par la chose sur le coup... Mais finalement devenue un grand fan. C'était bien la première fois qu'il avait réussi à rester aussi longtemps en place, sans avoir besoin de bouger ne serais-ce qu'un orteil. S'en était presque Vivifiant !
Puis finit par arrivé la soirée. Le repas "tant attendu". Non en faites, il l'avait totalement oublié. Mais maintenant qu'il en entendait parler, son estomac lui fit clairement savoir qu'il avait faim. En tout cas, pour ce repas, Mikhail avait été bien plus soft qu'au matin, concernant les vêtements, ayant troqué sa chemise par un simple teeshirt. Il s'y était rendu, accompagné par Lise de ce fait, et avait rappelé son Demolosse dans sa pokeball, lorsqu'on lui avait demandé à l'entré. Puis, une fois les deux grandes portes en bois, ils étaient entré dans une salle des plus somptueuse...
- Alors ça... On se croirait dans un film ! Je suis sûr qu'une seule de ces nappes doit couter le prix du pick-up de mon père...
Il eut un rire léger, et se laissa guider jusqu'à la table où ils allaient diné, alors qu'il n'arrivait pas à s'empêcher de regarder tout ce qu'il y avait autour d'eux. Il remarqua la splendide frise d'ailleurs, sans pour autant s'y arrêté, l'esprit bien trop occupé pour se rendre compte de quoi que ce soit. Cependant, il finit par se figer net, lorsque ses yeux se posèrent sur une table en particulier. Il les avait vue. Ou plutôt, il l'avait vue, lui, en particulier. Aedan. Et l'argenté perdit aussitôt son sourire et sa bonne humeur...
- Ah... Il est là lui aussi...
Voila des mots lâché avec un dédain qui ne lui ressemblait absolument pas. L'idée d'aller à leur table juste pour pouvoir régler ses comptes avec le champion de feu lui passa à l'esprit. Un instant. Avant de secouer la tête pour essayer de ne plus y penser. Ce n'était ni le lieu, ni le moment pour ça...
- Ce serait bête, qu'il passe par dessus bord... héhéhé... héhé...
Bon bien sûr, c'était juste une "blague". Il serait bien incapable de faire ça. Mais l'idée l'amusait plutôt bien. Enfin. Il ne prit guère plus de temps pour finir par rallier la table où ils allaient manger, en compagnie de Kei, Sanzo, Kisara et August... Et une fois n'était pas coutume, le gris avait tiré la chaise de Lise pour lui permettre de s'assoir, avant de s'installer lui-même, essayant d'éviter de se focaliser sur une certaine personne. Ah ça non, il n'allait pas lui gâcher sa croisière celui-là...
Après un bon petit déjeuner bien revigorant, je propose à Kei de m'accompagner pour une matinée entre meilleurs amis. J'avais prévenu Mikhail que je m'éclipserai le temps d'une matinée pour retrouver mon meilleur ami et discuter librement avec lui. Cette croisière a quelque chose de louche dans le fond mais ... finalement on dirait que c'est une bonne chose pour nous. Permettre de nous éloigner de la région, de ses soucis, et pouvoir retrouver les êtres qui nous sont chers. Je me sentirais pas aussi mal dans cet endroit je pourrais presque en profiter. Mais bon ...
La matinée se passe donc très bien aux côtés de Kei, entre massages, bains de boues, sauna et discussions, il n'y a rien de mieux pour débuter convenablement une journée qui pourrait finalement se montrer paradisiaque. Le personnel engagé en plus semble avoir de très bonnes capacités et subviennent à n'importe lesquels de nos besoins dans la minute. Cette croisière mérite ses cinq étoiles pour l'instant. Et après une matinée bien revigorante en compagnie de mon adorable Kirishima, j'ai retrouvé Kisara pour discuter et déjeuner ensemble !
Elle aussi décidément, ça fait un paquet de temps qu'on s'est pas vus, j'oublierais presque que j'avais des doutes sur cette croisière tandis que je le temps file et que je vis certainement les plus belles heures de ma vie avec les gens que j'aime. Après avoir bien discuté j'ai retrouvé Mikhail à l'une des piscine extrêmement luxueuse de l'endroit, nous avions l'endroit seulement pour nous deux. Autant dire que nous avons bien profité, rigolade, discussion sérieuse, et également massage. Tout un tas d'activité que j'ai véritablement adoré partager avec l'argenté. Pour finalement nous retrouver en début de soirée, face à la tenue que je vais porter, vêtue d'une simple serviette de bain.
« J'ai comme ... un sale pressentiment. Rassembler autant de gens influents dans la même salle pour un repas officiel ... ça pourrait sûrement bien se passer ailleurs et avec d'autres personnes mais on vient de Lumiris, on est la génération qui a subit le plus de merde en si peu de temps. Mais bref ... Lise ... essaie de profiter. »
Je secoue légèrement la tête avant d'emporter ma tenue dans la salle de bain pour l'enfiler. Pour cette soirée mémorable je suis vêtue d'un haut en soutien-gorge avec des épaulettes et des manches noires. Accrochée à cela, il y a une longue cape noire qui traîne par terre. En bas je porte un mini-short avec mon flanc gauche qui est recouvert par une jupe, de l'autre côté il y a une légère ouverture, laissant apercevoir le short. Avec cela j'ai mit des bottines à talons noires, et mes cheveux sont ondulés et relâchés dans mon dos. Me voilà prête à rejoindre Mikhail pour allez dans la salle de dîner.
« Me voilà. »
Une fois les portes passées, étrangement mon stress ne semble pas s'être calmé, je tiens le bras de Mikhail en m'avançant, le regard qui semble vouloir s'attarder sur les fresques à l'entrée. Qu'est-ce que cela signifie ? J'essaie d'en comprendre le sens mais je ne vois pas, ce sont quoi au juste ? Des pokémons ? De l'art abstrait ? Bref ! Nous laissons nos pokémons à la garderie bien que l'idée me déplaise énormément, mais pas le choix. La dernière fois qu'on a été séparés de nos compagnons la plupart d'entre nous se sont fait capturer par la team mistral. Je suis peut-être trop méfiante mais je n'ai plus confiance en ce genre de choses. La réflexion de Mikhail me sort soudain de mes inquiétudes. Et je le regarde en souriant.
« Ne t'inquiètes pas, ne t'occupes pas de lui, il a besoin de se faire inviter par papi doyen pour se sentir exister. Une fois de retour à Lumiris tu le laminera et tu prendras enfin la place qui te revient. »
Tiens d'ailleurs en parlant de Lumiris. Je sors mon téléphone portable de mon sac à main puis finit par m'arrêter, laissant Mikhail écarter ma chaise pour que je puisse m'asseoir. Je reviens bien malgré moi à la réalité en souriant rapidement à l'argenté.
« Oh ... merci tu es un amour. »
Dis-je rapidement, accompagné d'un rapide baiser sur la joue avant de prendre place à la table avec mes meilleurs amis. Mon regard s'attarde de nouveau sur mon téléphone, qui ne semble capter ni réseau téléphonique ni réseau internet. Et ça se dit croisière cinq étoiles ? Y'a clairement quelque chose de bizarre là dessous. Je lève la tête, nerveuse et jette des regards partout autour de moi. Il va se passer quelque chose. Je ne sens pas cette soirée. Je me tourne alors vers Mikhail en lui prenant la main.
« Nous n'aurions pas dû accepter cette invitation. Je me fais sûrement des films mais j'aime pas ça ... on est à des kilomètres de Lumiris, et rien ne nous permet de contacter ceux restés là-bas. Pfff, ça me coupe l'appétit. »
Mon stress ne semble pas se calmer et je pense que je ne le serais qu'une fois de retour dans notre région, que nous sommes censés protéger, si je veux des vacances je me les organise moi même, j'ai les moyens et les possibilités de faire ce qu'il me chante, je suis Lise Gray. Cette croisière me plaît de moins en moins.
"Merci de m'avoir permis de venir. Je.. Je m'appelle Narcisse. C'est un vrai plaisir de faire votre connaissance ! Vous avez pu profiter du bateau aujourd'hui ? Ce n'est pas fréquent de pouvoir profiter de telles prestations !"
Wow Narcisse ok. Profite bien du bateau puisque c’est si rare ! Alors parce que ce bateau était plus grand, plus luxueux et qu’il se proposait en son sein des activités de gros bourge cette croisière est mieux que ma croisière de concours ? Ce bateau est mieux que mon fier Lordseeker le Wailord dôme ? OK ! Non mais ok ! Non je boude pas ça va j’attends juste le repas en tapotant mes doigts sur la table comme un enfant impatient avec un regard de darkSasuke. Mais tranquille je suis agréable, j’ai même dis bonjour à Lauriane et Narci, bien que je n’ai rien dit de plus. Oui je digère mal ce plagiat éhonté de la croisière que j’ai fait pour le lancement de mon dôme… Et si je faisais un procès à Ariwa ? Je pourrais gagner de l’argent ! Non c’est bon j’ai juste faim je suis insupportable quand j’ai faim. Espérons que le repas saura m’envouter et me faire perdre cette mine renfrogner qui ne présageait rien de bon pour la suite.
-Ouai j’ai la dalle moi aussi, je me de-demande bien ce qu’ils servent dans les restau’ de lu-luxe !
Je sais ça sonne gros beauf en décalage avec le monde de la haute, mais promis je suis pas beauf j’ai juste faim ! C’est pas parce que je me balance sur ma chaise comme un ado en cours que tout de suite je sais pas me tenir… Attendez de voir manger Lyanora avant de me juger ! Je vous jure c’est Miss Lumiris qui est intenable pas moi ! moi-même en boudant et en voulant saboter la croisière je reste sage ! Elle dès le matin elle avait trop d’énergie ! Mais pour le coup je ne pouvais que la remercier de m’extirper de cet enfer d’hypocrisie qu’était le déjeuner avec tout la clique de la haute. Même si l’encas du matin m’avait un peu apaiser. Oui la nourriture me relaxe c’est un miracle que je ne prenne pas un gramme ! On était donc aller se détendre prêt de la piscine dès l’ouverture du lieu… Une piscine sur un bateau… Bref je vais rien dire ça m’énerve ! Et quoi de mieux pour se détendre qu’un peu de musique et briser les noix ainsi que les tympans de gens ? Oui je sais rien ! Lyanora était machiavélique ! Un karaoké ! Et pendant que ma fiancée faisait tout pour s’amuser et chanter avec allégresse et sérieux, moi je m’amusais à détruire vos chansons préférées avec la voix la plus irritante possible ! Essayez, vous aussi, vous verrez ça détend… Bon par contre ça casse un peu la voix… Je crois que j’ai trop forcé !
Pendant ce temps, Chapo profitait de la musique, pour faire un cours de Zumba et de danse et étirement aquatique pour tous ceux qui était venu. Oui on partage pas le micro… T’as cru ? Même si ma ludicolo aurait bien voulu que je laisse le micro vu comment elle se retournait à chaque fois que je le prenais me fusillant du regard quand je chantais (hurlais) faux. ~~Après avoir poussé m fiancée dans l’eau~~ (Non pas de suite elle est pas en maillot et elle serait capable de se rouler dans le lit toute trempé pour se venger) on a fini par regagner notre chambre et manger un truc entre nous pour passer du temps à deux histoires de décompresser et de tenir nos promesse de s’accorder du temps pour nous. Oui moi j’étais pas venu ici pour le luxe et l’élite pédante de Lumiris, non, mais pour passer du temps avec l’élu de mon cœur. Faut bien la chouchouter parfois ! Bref très vite il fallait déjà repartir, le temps passe vite quand on s’amuse ! Toujours avec le même costume, j’avais réussi à ne pas me tacher alors autant l’exposer à tout le monde, non… En vrai c’est juste trop snob pour moi de changer de tenue pour un diner, qui que soit les invités de celui-ci !
Pendant que Lyanora était parti explorer le bateau, partant dans une direction au hasard sans assurance de s’y retrouver ( vas y c’est une gamine elle va se perdre). Moi, je m’étais dirigé vers la salle de réception. Enfin la salle d’à côté ! Oui la garderie pokemon ! Si moi je n’étais pas là pour me faire des amis, mes compagnons eux méritaient bien de s’en faire ou de se faire choyer selon leurs désirent. Je n’étais pas le premier à franchir le pas de cette porte et le staff semblait avoir réponses à toutes les questions des dresseurs qui avaient des exigences pour certains rancombolesque. Je n’étais pas trop du genre à me séparer de mes amis à poils et plumes, mais ils avaient l’air si contents de pouvoirs faire des rencontre et se faire chouchouter. Seul Chapo semblait réticente à se séparer de moi, c’était normal, mais elle ne voulait pas non plus se séparer des autres elle était un peu devenue comme leur maman, donc après l’avoir rassurer que je reviendrait vite et m’être fait rassurer par un membre de la garderie je pus partir en paix vers la salle de réception. Mine de rien j’avais passé pas mal de temps dans la salle de jeux de pokemon car j’ai à peine eu cinq minutes à attendre avant de voir apparaitre ma femme… A l’heure ! Ma ludicolo, mon girafarig, mon emolga et mon poichigeon placé dans la garderie nous voilà paré pour manger.
Voilà comment on a atterrit dans celle salle somptueuse déjà bien occupé et à la décoration mural aussi étrange qu’intrigante. C’est pour dire on aurait dit chez nous. Lya affichait ses dessins et peinture partout elle aussi, mais… Ces œuvres ont l’air plus ancestral bien qu’intéressante. J’étais admiratif du talent créatif des dessinateur, alors je ne pouvais que sourire devant l’entrain de mon artiste préféré. Mais bien vite nous ne fumes plus seuls. Etonnement nos deux compagnons de table semblait atypique. Une nana avec des fringues de secondes mains… Wow un humain normal ! Pincez moi je rêve ! Et l’autre fut un gars pour le moins perdu, n’ayant pour seul conjoint que la solitude. Même moi j’avais pas oser lui dire non… Le pauvre faisait un peu de peine et pourtant il semblait être un type sympa… Il me disait vaguement quelques choses !
-Du coup vous faites quoi vous ? ‘Fin je veux dire vous avez l’air plutôt normaux ça fait plaisir du coup je me demande ce que vous faites là, vous, aussi dans cet enfer doré ?
Tu es un homme curieux après tout, comment ne pas succomber à la tentation de poser de question ? Bon elle arrive la bouffe ? Si ça continue je vais mordre Lya pour me sustenter ! Vous voulez me voir manger miss Lumiris ?
Lise était bien habillée, comme à son habitude. Maintenant qu'il la voyait ainsi, il se trouvait un peu tâche, avec son teeshirt. Mais qu'importe. Il ne connaissait pas grand chose de ce monde au final. Enfin. Il avait donc été dans la salle, laissant la jeune femme lui tenir le bras. Tout semblait si lumineux, si parfait. Trop parfait peut-être ? Enfin, la question ne se posa plus lorsqu'il avait constaté la présence d'un cloporte. Un désagrément dont il se serait bien passé. Néanmoins les paroles de Lise lui redonnèrent sa bonne humeur habituelle.
- Je ferais de mon mieux en tout cas. Il est pas à prendre à la légère non plus.
Après tout, s'il était là... C'est qu'il devait quand même avoir un certain savoir non ? En tout cas, il ne l'avait pas trouvé compliqué. Mais c'était un premier badge. Alors il avait cet impression que le champion de feu cachait encore bien des choses...
Enfin. Une fois à la table donc, il avait tiré la chaise pour lui permettre de s'assoir. Geste à laquelle elle le remercia en le gratifiant d'un baiser sur la joue. "C'est rien !" avait-il simplement répondu avant de s'assoir tranquillement à la table, à son tour... Souriant, il zieuta un instant Lise qui semblait préoccupait avec son téléphone. Il haussa un sourcil, interrogatif, se demandant si elle, elle parvenait à capter ? En tout cas, il se rendit vite compte qu'elle n'était pas bien sereine, soudainement. Et il eut rapidement les explications lorsqu'elle lui attrapa une main, reprenant la parole en semblant regretter son choix d'avoir accepté l'invitation. Le fait d'être coupé de Lumiris n'aidait en rien visiblement, et il ne pouvait que comprendre ça. Il lui offrit alors un sourire léger, se voulant rassurant, même s'il ne parvenait pas vraiment à cacher que ça ne le rassurait guère non plus. Il posa sa deuxième main sur les siennes, comme pour tenter d'amplifier sa tentative...
- Ecoute, on a accepté ça en connaissance de cause. Si ça peut te rassurer un peu, j'ai prévenu mon Oncle de nos doutes. Un navire comme celui-ci ne doit pas rester silencieux aux oreilles des ports, j'imagine, surtout avec des sommités pareil... S'il devait arriver un truc, ils réagiront vite. - Du moins il l'espérait. C'était aussi pour cette raison, qu'il avait emporté sa Mateloutre avec lui, pour cette croisière.... Il avait jeté un regard en direction de la table où se trouvait le doyen, le professeur et Meira, puis regarda de nouveau Lise - En tout cas... Dis moi si je me trompe, mais la majorité des gens qui sont ici... Ils ne sont pas à prendre à la légère, si ?... J'ai cette douteuse impression que s'il devait se passer un truc, je serais bien le dernier à être utile d'ailleurs, vue le type principal de mon équipe... On va éviter de cramer le bateau hein ?
Il garda néanmoins le sourire, préférant prendre ça à la "rigolade", plus qu'autre chose. Peut-être étais-ce une maladresse ? En tout cas, il essayait de faire de son mieux pour calmer un peu les choses, surtout en connaissant les évènements du passé, ce kidnapping qu'il y avait eut aussi... Et d'un simple geste, il montra la pokeball de son starter, qu'il avait toujours sur lui, accroché à la chaine qu'il portait autour du coup. Jamais, ô grand jamais, Aleksandr' aurait accepté de rester dans une "garderie"... Loin de son dresseur. Il était bien trop protecteur pour ça.
- Après, si t'as pas faim, je prendrais bien ta part.
Et le gris rajouta rapidement cette petite phrase, à voix basse, l'air de rien, arborant un sourire amusé...
Ce n'était pas possible, tu avais sans doute mal entendu. Par réflexe, tu avais esquissé un rire nerveux avant de chercher les caméras du regard mais, en voyant que le bateau en était dépourvu, ton rire s'était transformé en un regard perplexe ; tu ne comprenais pas. Alaric et Lyanora, fiancés ? Combien d'épisodes avais-tu raté, Kisara ? Désormais, tu peinais à cacher ta haine, ton dégoût.
« Oh, ce n'était pas une blague ? » Dis-tu en croisant tes doigts, en fermant doucement les yeux et en esquissant un faux tendre sourire à ton ancien ami. « Mes félicitations à tous les deux. »
Mes félicitations, mon cul oui. Tu lui offrais ton amitié, à ce pauvre homme de la plèbe, et c'était de cette manière qu'il osait te remercier ? En fricotant avec celle qui avait volé ton titre de Miss ? Il avait pris la grosse tête depuis qu'il était ami avec toi, ou bien ? De toute façon, c'était officiel. Alaric était mort pour toi. Il ne méritait même pas un regard de ta part. Tu allais l'ignorer jusqu'à la mort. Cette plume de Cresselia qui pendait à ton cou, ce n'était rien de plus qu'un pendentif décoratif, et non un quelconque symbole de liaison astrale. Il pouvait aller se faire foutre.
Bon, du calme.
Tu n'étais pas ici pour te méprendre. Tu devais relaxer, profiter du bon temps. Ce n'était pas cette vulgaire situation qui allait gâcher ta journée. Tout d'abord, tu comptais bien passer un peu de temps avec ta meilleure amie, Lise, et partager un repas avec elle. Elle t'avait manqué, et vous aviez sans doute un milliers de potins à vous raconter.
Ensuite, c'était au tour de Kei. Oh Kei, ton ami que tu ne voyais littéralement J-A-M-A-I-S. Vous étiez deux êtres très occupés, après tout. En plus, il avait un copain maintenant. Toi, tu étais toujours solitaire, mais personne n'était assez bien pour la princesse des fées.
Globalement, la journée se passait bien. Tu étais parvenu à oublier la trahison inacceptable d'Alaric, et tu profitais. Même si, au fond de toi, tu gardais un petit doute quant à cette croisière ; c'était quand même bizarre qu'autant de personnes importantes se voient offrir un voyage de luxe... Tu ne connaissais personne d'aussi altruiste et généreuse. Mais tu essayais de chasser ces mauvaises pensées. Et puis, juste au cas où, tu avais sorti Mana et Prunille de leurs pokéballs. La première étant très puissante et la seconde plutôt agressive. Tu allais pouvoir réagir si quelqu'un te voulait du mal, ou si Alaric voulait venir daigner t'adresser la parole.
Bon, décroche, Kisara. Il est heureux et c'est tout ce qui compte, non ? (Spoiler : Non.)
Il était maintenant temps de se rendre à la salle de réception. Tu avais retrouvé Auguste et vous étiez prêts à vous rendre. Tu avais arrêté ton regard sur ces étranges toiles qui te rendaient incertaine. Tu reconnaissais ce qu'elles représentaient, mais quelque chose clochait. Enfin, tu avais décidé de ne pas t'attarder là dessus. C'était futile, et tu avais faim.
D'ailleurs, en parlant de faim.
« On joue à je prends le même repas que la personne avant moi ! Je vais le poster en story instagram et... »
Et non, parce qu'il n'y avait pas de réseau ici. Le bateau avait littéralement tout ce que tu pouvais souhaiter, sauf du fichu réseau. Tu soupirais.
« Je vais prendre une lasagne végétarienne. »
Hashtag healthy, hashtag food, hashtag bitchlasagna. Tu feras une jolie photo à partager lorsque vous serez de retour, ce n'était pas plus mal.
Et pour ponctuer le tout, tu faisais un doux sourire à Lise. Tu partageais ses pensées, effectivement. Cette croisière était louche, mais vous en aviez vu d'autres. Vous étiez intouchables, de toute façon. Et de toute façon, c'était trop tard maintenant, le bateau était loin. Si vos doutes se concrétisaient - ce que tu n'espérais pas -, il fallait y faire face.
« Ça va aller, Lise ! »
Tu lui esquissais un sourire. Il ne fallait jamais montrer sa peur, sa tristesse, sa colère aux adversaires. C'était la meilleure façon de se montrer vulnérable. Non, les sourires faisaient rayonner les meilleures personnes, et mettaient en rogne les... autres ; le meilleur des deux mondes.
Maintenant, tu comptais participer au karaoké pour montrer à tout le monde que Lyanora était nulle -tu ne le pensais pas vraiment- et que tu avais toi, aussi, une belle voix -ça par contre, c'était vrai-. Après tout, rien n'allait pouvoir gâcher ta croisière.
Oui. Ta croisière. Oh et, tant qu'à faire, tu tirais la langue à ce merdeux d'Aedan.
Je compte sur toi Ezy pour rendre cette croisière mémorable ^^ PS : Kisa est une grosse rageuse et elle boude Alaric.
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L’ambiance est bon enfant à vos tables et on sent déjà que la suite de l’aventure vous émoustille. Les conversations fusent de toutes parts et, rapidement, vous en oubliez presque la raison de votre convocation. Le repas est servi, un cinq services cette fois-ci, et vos papilles gustatives n’en sont que plus ravies. C’est un repas luxueux, à la hauteur de l’importance que vous revêtez au sein de Lumiris. Toutefois, alors que vous mangez, le claquement d’une porte au fond de la salle retient votre attention.
C’est souriant qu’entre alors un homme dans la salle de réception. Il dégage ce quelque chose d’agréable avec son sourire rempli d’énergie. Ce genre de personne qui donne envie de danser, d’aller s’amuser, de croquer la vie à pleines dents. Il est aisé de voir qu’il aime la bonne gastronomie et le vin avec ce léger embonpoint laissant paraître un ventre arrondi. « Bonjour à tous ! Ou peut-être bonsoir ? » Yeux rieurs qui ajoutent à ce charme qu’on ne peut davantage décrire. Il se présente comme étant le capitaine du bateau qui vous offre cette merveilleuse possibilité de décrocher, de vous amuser, de profiter d’une relaxation offerte sous tous les plans. « J’espère que la croisière vous plait et que les employés ont fait leur job. Que le repas est à votre goût, également. » Sa voix est forte et chaleureuse alors qu’il vous regarde tour à tour, s’arrêtant quelques instants, comme cherchant comment formuler les idées qui passent dans son esprit.
« Aimez-vous les histoires ? J’aimerais me permettre de vous en conter une. » Un geste vague de la main désigne les tableaux accrochés. Tableaux étranges que vous avez pu remarquer, mais aucunement comprendre. « J’imagine que la décoration est parvenue à accrocher votre oeil ? Elle est belle, n’est-ce pas ? » Le capitaine semble désormais rêveur alors qu’il observe l’un des tableaux mentionné. Ces fameux tableaux étranges qui semblaient presque ne pas être à leur place, ou bien trop suspects pour être anodins. « Vous tous êtes d’un Lumiris d’une nouvelle ère, le présent de Lumiris même. Étrange, n’est-ce pas, quand c’est tout ce que vous connaissez ? Pourtant, fut un temps où Lumiris était glace, était froid et givre. Lumiris était magnifique, régnant dans une température froide, en harmonie avec les natifs, avec son peuple d’origine qui résidait sur les morceaux de glace. »
Il vous adresse un sourire énigmatique alors que les informations s’imposent à votre cerveau presque comme un mensonge. Histoire loufoque qui ne vous rappelle rien de vos cours d’histoire, et pourtant : la nostalgie brillante dans les yeux rieurs de ce capitaine laisse bien entendre que cette histoire… est véridique. « Lumiris était un havre de paix connu d’un seul peuple vivant dans la plus grande des harmonies avec des pokémons dont vous ne pouvez même pas soupçonner aujourd’hui l’existence. »
Nouveau geste pour désigner cette décoration imposante qui avait effectivement des formes qui ne vous étaient absolument d’aucune aide, ne ramenant aucun écho de quelconques créatures connues en vous. « Région imposante et magnifique, majestueuse, bercée par les rires des enfants et des adultes, Lumiris était parfaite, figée dans le temps. Sa gloire était apportée par le respect de ce peuple natif qui ne dérangeait pas la nature, mais plutôt vivait avec elle dans le calme et la paix. » Un éclair semble soudainement traverser son regard. « Mais cette époque est aujourd’hui révolue et n’est plus que le passé de la région dont vous êtes le présent. » Tour à tour, vous êtes dévisagés par le capitaine qui ouvre la bouche pour poursuivre...
Tout se passe en l’espace d’un claquement de doigt. Le discours du capitaine est subitement interrompu par un sifflement étouffé. Un corps qui se raidit. Des yeux qui se convulsent. Aussi brusquement qu’à l’unisson, toutes les têtes se tournent vers le Doyen. Il semble vous regarder sans vraiment vous voir, comme si son regard passait au travers vos corps et vos âmes pour se perdre sur le mur derrière vous. Le malaise est palpable. Déposant une main tremblante sur l’épaule du professeur, le vieil homme se relève de toute sa fragilité avant de faire quelques pas vers l’arrière de la salle. « T-Tout va bien », crache-il de peine et de misère. J’ai un peu trop forcé sur le vin, voudrait-il ajouter d’une voix rieuse.
Sauf qu’il n’en a pas l’opportunité. Il ne l’aura jamais plus.
Faisant à peine quelques pas dans la pièce, il s’arrête brusquement sous le regard gorgé d’interrogations du professeur Baobab. Son corps de milles années s’écroule alors brusquement sur le parquet riche de la salle de réception, ne laissant derrière lui qu’une trainée d’incompréhension.
Quelques secondes s'écoulent, le temps que l’information se fraie un chemin dans les cerveaux les plus stupéfaits. Puis, soudain, le professeur repousse brusquement sa chaise dont le crissement insupportable semble ramener à eux les incrédules et les incompris. À la table de Cirrus, les cris de terreur et de surprise surgissent autant de la bouche de Meira que celles des autres invités. Se précipitant à ses côtés, le professeur attrape le corps inerte du Doyen entre ses bras tout en plaquant son oreille contre sa poitrine. « Comment va-t-il !? » hurle une voix dont l’origine se perd dans la panique. Les secondes semblent interminables. La tension vous gruge de l’intérieur. Mais, au bout d’un moment, le professeur éloigne enfin son oreille afin de jeter un regard désemparé et incapable de la moindre larme sur l’assemblée. « Il est mort... », murmure-t-il d’un sifflement étouffé.
Bon voyage.
Bienvenue à bord de la véritable Croisière Ariwa ! Vous avez désormais une semaine pour répondre dans l'ordre que vous le souhaitez. La prochaine modération tombera le 12 JUILLET dans les environ de 2:00 AM.
C'est sans grande surprise que je vous annonce que les portes de la salle de réception sont barrées.
... Et que les pokéballs de vos compagnons ont temporairement été désactivées.
Surtout, n'oubliez pas de vous amuser !
Leonard Sextant
Dresseur·euse Éclipse
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Entrant dans le restaurant au côté de Capucine, Leonard s’arrêta pour observer les tables libres et celles qui commençaient à se compléter. Il ne savait pas où aller mais il savait ce qu’il voulait faire sur le moment présent. Il approcha ses lèvres de l’oreille de Capucine et lui dit :
« Je t’aime, Capucine. Tu es très belle dans cette tenue ce soir. »
Il lui sourit puis se concentra de nouveau sur ce problème de logistique. Il avait envie de retrouver d’anciennes connaissances. Mais… il avait aussi envie de passer un bon moment avec Capucine. Ce qui signifiait que la meilleure des options était celle où il y avait le moins de monde possible.
Il se dirigea donc vers une table complètement libre. Il tira une chaise et proposa à Capucine de s’asseoir. Est-ce qu’elle accepterait son geste chevaleresque ? Pas forcément. Mais peu importe, une fois tous les deux assis, Leonard prit un temps pour observer ceux qui étaient déjà arrivés.
« C’est dommage que Yokoss soit allée à une autre table. Bon, je ne suis pas triste non plus. Nous avons passé une bonne soirée tous les trois dans la maison de mes parents. »
Son ventre gargouillait. Il y avait de bonnes odeurs dans la salle. Mais c’était les différents tableaux qui attiraient son œil. Il les regardait et cent questions « pop-aient ! » dans sa tête. Sauf qu’il n’en posa aucune. Il ne voulait pas gâcher la croisière avec sa curiosité. Il voulait que Capucine s’amuse. Qu’elle mange (mais en faisant attention). Qu’elle sourit (qu’elle lui sourit).
Sauf que… Sauf qu’il y avait un drame. Encore un… Est-ce que la Vie répétait encore une fois à Leonard et Capucine que leur couple était une hérésie ? Comment pouvait-il y avoir autant de drames dans leur vie ?
*C’est idiot, Leonard. Tu n’as pas le droit de penser comme ça. Ce n’est pas scientifique. Sauf que les pokemons peuvent cracher du feu et que tu as expérimenté un voyage astral. Oui… Mais… *
Difficile la vie d’un Eclipse. Mais à cet instant : on s’en foutait !
« Qu’est-ce qu’on fait, Capucine ?! »
Il n’était pas médecin. Il n’avait pas des pouvoirs de résurrection. La seule chose qui venait à l’esprit de Leonard était de ramener Capucine dans leur chambre commune. Pour qu’elle soit loin du stress, et d’une probable action à venir.
Leonard pensait au bébé en voyant le petit ventre rond de Capucine.
Mikhail et Kisara se montre très rassurant auprès de moi, je leur souris en prenant également la main de ma meilleure amie. Leur présence me fait vraiment du bien, j'arrive à m'apaiser en écoutant ce que l'argenté me dit, il pense vraiment à tout, c'est un homme en or.
« Merci vous deux, vraiment. »
Puis nos premiers plats arrivent bien assez vite. Je décide de ranger mon téléphone dans mon sac à main, pour profiter pleinement avec mes amis, entre détente, et barre de rire, le repas passe assez vite. Et nous voilà déjà à la fin de ce somptueux dîner. Je me penche légèrement vers Kisara en m'étirant.
« J'avais prévu d'allez courir sur le pont du bateau demain matin pour éliminer le repas, mais on dirait que je vais rouler, c'était si délicieux, je n'ai rien vu passer. »
Alors que notre plat nous est servi, une nouvelle personne rentre dans la salle, il a l'air extrêmement accueillant et bienveillant. C'est donc le capitaine ? Bien enchanté mais parle vite j'ai envie de dormir après la grosse journée que je viens de passer. C'est fatigant d'être ri... hein ? C'est quoi cette histoire du passé de Lumiris ? Je m'écarte légèrement de la table en m'orientant vers Kisara, jambe croisées, et coupe de champagne dans la main droite, dont le coude est posé sur l'accoudoir de ma chaise.
Son histoire colle avec les ambitions d'une certaine team, c'est siiii louche ! Je serais presque en train de me demander si les Mistrals ne voudraient pas ramener la région à son état originel. Plus j'en apprend, moins j'ai confiance en cette croisière. Pourquoi nous parler de ça à nous seulement ? Les livres d'histoires ne traitent pas de ces informations, pourquoi ne pas en tenir au courant toute la région ? Je dois savoir la suite de cette histoire, comment ça s'est terminé pour ce peuple natif ? Qu'est-ce qui a déclenché un tel bouleversement pour Lumiris ? Comment est-elle devenue la région que Cirrus a découvert en débarquant y'a presque un siècle ? Lorsque je faisais des recherches sur les légendes des autres régions il y avait pour élément principal certains pokémons très puissants. Les peintures reflèteraient donc des pokémons qui vivaient à Lumiris avant tout ça ? Que sont-ils devenus ? C'est donc pour ça qu'elles ne nous parlent pas ? Tant de questions si peu de réponses.
« Kisara, Mikh ... je commence à me demander si des poké.... »
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un bruit derrière notre table me fait me retourner. Je pose mon verre sur la table en me tournant d'un quart de tours, pour finir par me lever. C'est papi Cirrus ? Il se met à tituber et finit par tomber d'un coup sec au sol ... attendez quoi ? On peut mettre le replay de cette scène ? Je reste debout, les dents serrés, les sourcils froncés, pendant que Baobab s'approche de Cirrus et essaie d'écouter son coeur. Meira et les autres champions sont à leurs côtés. Que devons nous faire ?
« Il est mort... »
Pardon ? Cette phrase me fait comme un choc et me fait m'asseoir de nouveau sur ma chaise, l'air complètement perdue. Le doyen de Lumiris est mort ? Que sommes-nous censés faire dans cette situation ? Et comment est-il mort ? De vieillesse ? Empoisonné ? Un morceau du dessert qui est mal passé ? Putain Lise concentre toi ! On est en plein milieu de l'océan, on a aucun moyen de contacter l'extérieur et notre doyen vient de donner son dernier souffle maintenant ? J'sais pas si je dois trouver ça louche ou juste m'énerver en fait. Je me mord la lèvre inférieure avant de me lever de nouveau en me tournant cette fois vers le capitaine, frappant violemment la table de mes deux mains. Le regard extrêmement sévère en direction du conteur d'histoire.
« Notre doyen est mort ! Je vous demande de nous ramener à Lumiris ! Nous n'avons aucun moyen de contacter l'extérieur, cette situation ne me plaît pas vraiment. Perdus au milieu de l'océan dans ce genre de situation, ça a le don de vite m'énerver. Donc je vous le demande en tant qu'invitée sur ce bateau, ordonnez à votre équipage de faire demi-tour, immédiatement ! »
Je ne l'avoue pas mais cette situation m'angoisse au possible, je me sens emprisonnée, seul Mikhail, Kei et Kisara pourraient potentiellement le discerner en voyant mes mains se crisper sur la table, mon souffle qui s'accélère et mon tic de me mordre la lèvre inférieure indiquant très clairement que je commence à véritablement stresser. Je n'ose pas jeter un regard derrière moi, voir le corps de papi Cirrus n'aiderait en rien à me calmer.
Yokoss Tomiisenshin
Dresseur·euse Nova, Champion·ne d'Arène & Membre Hestia
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J’était a la table de mes aînées dans l’univers des champions d’arènes, j’avais plein de questions a leurs posé mais pour l’heur le dîner venait de commencer, donc ce fut assez simplement que je me représentais afin d’apprendre à mieux connaître mes collègues.
C’était en réalité l’une des seules table ou les visages m’était juste familier, je les avais déjà rencontré pour l’obtention d’un badge ou juste vu sur des affiches mais jamais je n’avais eu l’occasion de leurs parler.
Ce fut avec le grand sourire du monde que j’essayais d’engager la conversation, en parlant de leurs arènes ou dômes, je voulais juste faire la conversation et apprendre a un peu mieux les connaitres.
Le repas avait été servi assez rapidement et avais été vraiment délicieux. Comme pour conclure celui ci , le capitaine du bateau faisait son entrée avec un air joyeux et plein d’entrain. Il avait cette énergie positive qui débordait et qui était presque entrainante.
Puis vient le moment de son histoire, elle était très intéressante, je ne demandais pas mieux, après tout...tout ce que je pouvais apprendre était intéressant alors je l’écoutais avec passion, décortiquant chacun de ses mots et ses tournures de phrase qui me semblait de moins en moins captivante, son histoire malgré son ton enjoué me mettais mal à l’aise.
La formulation de sa phrase sonnait comme un avertissement, une menace , comme si c’était nous la cause des changements de Lumiris, Lumiris était parfaite avant, mais plus maintenant, on ressentait son désir de faire un retour en arrière, totalement à l’opposé du doyen qui dans son dernier discours était fier de ce changement.
Quelques chose clochait, les discours du doyen au Gala et le discours du Capitaine son radicalement opposé, ça ne sent vraiment pas bon… Et comme pour confirmer ce que je disais le doyen interrompit le capitaine avant de s’écrouler au sol.
Je n’avais que des suppositions à ce moment la, mais si j’avais raison…. et j’espérais avoir tort, nous sommes dans un prison flottante avec pour capitaine un larbin des Mistrals.
J’inspirais longuement en entendant le verdict de professeur, je faisais reculer mon siège rapidement, les autres semblaient figés dans le temps comme abasourdi par ce qui venait de se passer.
Ma première pensée avait été la suivante: Nous avons 30 minutes pour le réanimer, ci c’est une mort par arrêt cardiaque, il faut un défibrillateur, mais il faut aussi vérifier sa nourriture et sa boisson pour vérifier qu’il n’as rien ingérer de mortel, nous n’avons pas le matériel adéquate alors nous ne pouvons nous baser que sur des suppositions….
La voix de Lise m'avait tiré de ma réflexion alors que je prenais la parole pour avoir l’attention de la table du Doyen.
“Qui sait faire un massage Cardiaque ici? Si personne ne sais le faire je le ferais! demander aussi un défibrillateur! nous avons un chance de le stabiliser et de le ramener.”
Mon regard se tournait vers un des serveurs proche de nous alors qu’au final je me glissais de mon siège pour commencer le massage Cardiaque.
“Garçon ramenez moi le défibrillateur et tenter de joindre les secours ! vite on se bouge!”
Oui, je sais ils sont sûrement tous de mèche mais je ne pouvais pas rester la sans rien faire… quelques seconde plus tôt j’avais essayer de libérer Kyora de sa ball discrètement en effleurant sa ball dissimulé dans l’un de mes bijoux mais je n’y était pas parvenue…
Pour le moment j’avais gardé cette information pour moi, vallais mieux parfois feindre l'ignorance et chercher mes véritables alliés autour de moi en faisant juste des actions simple qui révèleraient les imposteurs.
Il ne restait plus qu'à voir si mes instructions avais été suivi.
Yokoss
Even Ifllys
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Feat. Plein de gens <3Drame sur la croisière Ariwa
La journée s'était excellemment bien passé! C'était la première croisière d'Even et il en profitait à bien. Peu de temps après avoir rejoint son amie Yokoss, il eut le plaisir de voir Narcisse, le champion coordinateur de Windoria. Il le salua avec la même bonne humeur que la championne Insecte. Toutefois lorsqu'ils allèrent déjeuner, ce dernier prit congé de leurs compagnies. La matinée était vite passé tandis que les groupes se formaient et se mélanger. Les activités variés et Even suivait plutôt l'ex-coordinatrice en fauteuil, l'aidant au besoin, en passant de la piscine à un karaoké puis jusqu'à la salle qui servait de casino. Even n'était pas un grand joueur mais c'était intéressant à voir, il se laissa bien tenter par une machine à sous mais la chance n'était pas avec lui. Dans la journée Capucine et Léonard avait rejoint le groupe de Yokoss et d'Even, ce dernier était d'ailleurs étonné d'apprendre la parenté entre la championne glace et insecte même si ce n'était qu'une adoption de coeur. Pareillement pour Léonard qu'il n'avait pas revu après leur petit expérience avec la Hantise qui s'était solder par un évanouissement des deux curieux, de drôles de rêves délirants, et les effets d'une gueule de bois sans le plaisir d'être passé par la case boisson d'abord. Toutefois avant qu'il ne puisse débuter une réelle discussion, mise à part parler de banalités et au combien ce voyage était luxueux et parfait, une voix crépita dans les hauts parleurs du navires, invitant les voyageurs à se rassemblaient dans la grande salle de réception pour un dîner en grande pompe!
Tout cela était vraiment trop beau pour le jeune Kalosien à qui on mettait du luxe plein les yeux, c'était comme la petite réception avec Lise et Elexia mais genre en 100 fois plus luxueux, plus luxueux, chic et dorée que ne l'était l'ancien Dôme de Jenny la coordinatrice, aujourd'hui partie vers d'autres rives et l'ayant laisser à l’abandon jusqu'à trouver son futur successeur. Qui ne serait certainement pas Even, il appréciait la capitale Nemerya mais c'était fait son petit nid dans le Nord à Fort-Des-Songes. Le repas était tout aussi expansive que ne l'était la décoration! La fresque intéressa un moment Even qui fut intrigué par l'histoire qu'elle semblait raconter, sans réellement pouvoir la comprendre. Bientôt les serveurs apportèrent des plats tel que le jeune homme n'aurait jamais oser en commander! Mais qu'est-ce qu'ils étaient alléchants, et parfaitement présenter presque comme de l'art. Mais quel délicieux chef d'oeuvre! Le soucis quand on vient d'une famille commune, c'est qu'on ne sait pas trop quoi faire des dizaines de couverts divers mis à notre disposition sur nos tables rondes. Yokoss étant partie à la table des champions, coordinateurs et autres membres du Conseil de Meira, qu'il reconnu facilement à cause de sa crinière de feu dont le souvenir lui remontait en mémoires à la suite de son sauvetage sur le mont Eneka. Il aurait aimer la remercier, mais la voir entouré par tous ce beau monde, si on y ajouter le fameux professeur Baobab ainsi que le doyen, c'était beaucoup trop intimidant. Léonard et Capucine s'était retrouver en amoureux sur une table et le groupe constituait de Lyanora, Alaric, Kei, Auguste, Kisara, Sanzo, Lise et Mikh' avaient déjà assez bien remplis leurs rangs pour ne pas qu'il se permette de s'incruster. Une nouvelle fois!
Le coordinateur se sentait un peu seul, ne sachant pas trop où s’asseoir et en prime étant séparer de son Magirêve à la séparation des deux grandes portes de bois massif de la salle de la réception pour que le Spectre puisse profiter de l'espace détente dédiés aux pokémons des passagers. Il aurait préférer pouvoir garder son ami magicien à ces côtés, mais il avait les autres dans ces pokéballs, ce n'était pas pareil mais c'était rassurant. Le choix du coordinateur se porta donc sur la table de Lauriane, qui n'avait pas l'air de passer un bon moment. Ce qui ne donnaient pas envie d'engager la discussion. Et encore une fois de quoi allait-il lui parler ? De la fois où ils avaient faillis crever au sommet du volcan gelé d'Eneka ? Ou de la fois où ils avaient faillis crever lors d'une étrange nuit dans les Bois Hurlants ? Mais elle n'était pas seule, puisque sur les chaises adjacentes je vis Lyanora, Alaric et Narcisse, avec qui j'avais eu envie de discuter depuis l'embarcation. Mais le repas, les mondanités et la bonne ambiance prévalaient, et puis il passait tous un bon moment ... Du moins jusqu'à ce que le claquement des deux grandes portent en bois de la salle de réception ne se fasse entendre dans toute la pièce ...Puis ce qui semblait être le capitaine du bateau vient les saluer... De prime abord, le coordinateur pensa à une forme d'introduction à une sorte de spectacle interactive pendant le souper! Il s'était même arrêter de manger pour écouter son histoire.
Le capitaine contait aimablement son histoire, en s'appuyant sur la fresque dont il se servait pour détailler ces dires. Even n'avait entendu parler du passé de Lumiris que part les givrés de la team Mistral qui voulait provoquer une nouvelle air glaciaire. Cela fit du bien au coordinateur que de voir et d'entendre qu'il n'y avait pas que la version de Hyouga ... En même temps si Even s'était un peu intéresser à la région... Simple manque de temps dans sa carrière! Comme beaucoup d'invités, le Pléiade tourna la tête lorsque le Doyen se leva, chuta mais ne se releva pas. Que lui était-il arriver ? Il ne l'avait qu'entrevue entre de rare occasion donc il ne pouvait spéculer sur rien jusqu'à l'annonce du Professeur Baobab qui annonça fatalement la mort du vieil homme. Face à cet événement que personne n'avait vu venir, pas même le capitaine, Lise prit les devants et fidèle à elle-même exigea de ce dernier de retourner à quai tandis que Yokoss cherchait encore à sauver le doyen malgré l'annonce funeste ... Even ne pouvait qu'observer la scène, en posa la paume de sa main devant sa bouche. De plus c'était le premier décès auquel il assistait de toute sa vie ...!
"-C'est terrible ..." murmura Even plus pour lui même que pour les autres avant que la situation ne s’enchaîne un peu plus et prennent une tournure chaotique. Contrairement à certains, il resta immobile.
Codage modifié par K pour Dusk Lumiris
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Les personnes et les minutes défilent. La tables se remplissent peu à peu, et pour une raison qui m’est obscure, je me retrouve à partager la mienne avec quatre autres personnes. Lyanora, une jeune femme à l’allure candide d’environ mon âge, mais au combien plus renommée que moi. Son conjoint, Alaric, qui semble se fondre dans le décor en apparence, mais qui, à l’entendre parler, semble se détacher de tout ça. Even, à l’allure plutôt réservée, que j’ai déjà croisé quelques fois et pas dans les meilleurs situations qui soient. Et enfin, Narcisse, un homme solitaire mais sociable, et dont la réputation n’est plus à faire. Une miss, et trois coordinateurs de renom. Qui sont venus s’installer avec moi. Je crois qu’on s’est perdus sur l’échelle de l’improbabilité, là. Bon, au moins, ils ont l’air “normaux”, et pas le genre de personnes venues pour insulter mon jean ou pour exhiber leurs tendances pompeuses (ou leur élevage d’esclave).
-Euh… Bah moi c’est Lauriane, enchantée. Pour être honnête, je me demande ce que je fous là, moi aussi. Je suis pas aussi connue que la plupart des gens ici. Je suppose que c’est une erreur. Ajouté-je en haussant les épaules.
Une erreur a moins que quelqu’un m’ait recommandée à mon insu. Mais qui aurait pu? Je doute que quiconque ici aurait fait une telle chose, je ne suis réellement proche de personne sur ce bateau, voire carrément en froid avec certaines. Est-ce que je me pose trop de questions? Probablement.
-Au moins mes Pokémon peuvent se reposer un peu… Et non, j’ai aucune idée de ce qu’on mange. Probablement quelque chose de cher, histoire de faire bonne impression.
Un bon burger plein de sauce là mmmhhh… On peut nous casser les pieds autant qu’on veut avec du caviars, du foie gras, du Colhomard, des truffes, du vin haut de gamme, et j’en passe… Ça atteindra jamais le niveau des choses simples qui se mangent avec les doigts.
Et pourtant, je suis tellement loin du compte. Le repas qui nous est servi est à la hauteur de tout le reste: dégoulinant de luxe, au point où ça en devient presque écœurant. Pas écœurant gustativement, bien sûr, non, c’est très bon. Mais c’est justement… “trop” bon? C’est “trop” parfait. Tout est trop parfait. C’est too much. On est que le premier soir, et je sens déjà l’overdose arriver. Il peut pas y avoir un incident au niveau du moteur, ou du fonctionnement des machines, nous forçant à faire demi-tour et à annuler la croisière?…
Un homme rentre dans la salle. Il se présente sous un air sympathique, parlant d’une voix calme, charismatique, professionnelle. Le capitaine du bateau nous propose une petite animation. Une histoire, en lien avec les tableaux. Ce récit semble être le complément de celui que j’ai déjà pu entendre il y a quelques mois de la bouche du Doyen lui même. L’origine de Lumiris, les indigènes, les Pokémon inconnus… C’est intéressant. Je me laisse prendre par le récit qui, étrangement, me déçoit moins aujourd’hui que le jour du discours du Doyen.
Et puis… Un étrange sifflement vient interrompre le Capitaine. Tous les regards se tournent vers le vieil homme. Il est pâle, il semble avoir du mal à respirer. Qu’est-ce qui ne va pas? Est-ce qu’il est en train de s’étouffer? Pourquoi personne ne réagit? Il se lève en nous assurant avec peine que tout va bien. Puis il s’écroule. Un silence s’ensuit, durant lequel personne ne bouge. Baobab est le premier à reprendre ses esprits et à s’agenouiller près du… cadavre?
La confirmation vient rapidement, et avec force. Comme un coup de marteau. Le Doyen n’est plus.
Certains s’agitent, mais je reste assise. Il ne sert à rien de se précipiter sur le défunt. D’autant plus avec tout l’attroupement qu’il y a autour. Quelqu’un demande à ce qu’on apporte un défibrillateur, mais je préfère laisser l’équipage gérer le matériel. Je ne sais ni où ça se trouve, ni comment le manipuler. J’aimerais me rendre utile, mais je ne peux rien faire. L’appétit coupé, je recule dans ma chaise, attendant de voir ce qu’il se passe. Lise, comme d’hab, fait sa princesse et lance exigence sur exigence.
Je suis prise d’un étrange sentiment. Le comportement de la championne spectre, l’impuissance de tous, quelqu’un qui donne des instructions pour essayer de sauver le Doyen… J’ai l’impression que ce sont des réactions normales. Mais le contexte, qui ne l’est pas, me donne cette impression d’être déconnectée de la réalité. Attendons les médecins de bord, et voyons ce qu’il se passe…
Lauriane répond à Lya, Narci et Alaric avec qui elle passe le dîner (ainsi qu’Even).
Lors de la mort du Doyen, elle reste calme. Comme elle n’a aucun moyen d’aider à la situation, elle reste en retrait et attend de voir ce qu’il se passe.
-Yare, yare… Alors le vieux est ca-canné ? Il est pas au courant que b-boire est mauvais pour la santé ? Surtout à son âge… Q-quel vieux sénile alcoolique !
Mes mots étaient durs, surement, mais qui pourrait nier l’imprudence du doyen. A son âge avancé on ne se comporte pas comme un jeunot. Enfin j’imagine que dans la panique personne n’a entendu mon murmure plaintif. Lyanora a vite attrapé mon bras, toute tremblante devant l’effervescence de la situation. Un brouhaha insoutenable grondait maintenant, ayant remplacé le silence du choc et les plaisanciers s’agitaient tous sans réfléchir. Le ton monte, la pièce s’échauffe, tout n’es plus que confusion, chaos et panique. On se croirait dans ces films, ou ses série qui voyait une mort mystérieuse se dérouler en huit clos devant une assistance médusé. Mais dans les films, on est pas obligé de subir le délire des gens et leur panique grandissante, dans les séries tout doit être choquant et survenir en fin d’époque ici, l’épisode et la panique semblait sans fin. Plus oppressant que tout le luxe qui nous entourait, que l’histoire d’air glacière Lumirienne du capitaine qui me faisait froid dans le dos tant je détestais le froid, plus angoissante que la cacophonie dont la voix la plus présente était celle de Lise.
-VOOOOOS GUEULES ! VO-VOUS P-POUVEZ BIEN LA FERMER ?
Pourquoi j’étais monter sur ma table déjà après avoir réconforté ma fiancée sanglotant avec des câlins ? Le silence…Oui je voulais le silence… Mais pourquoi ? Je n’avais aucun plan moi je voulais juste que les gens la ferme et cesse de paniquer. Mais je n’avais rien prévu pour la suite, pour répondre à ses regards interrogatifs tourné vers moi. Personne ne veut prendre la suite ? Je sais pas n’importe qui… Au hasard… Meira ! Ton grand père vient de mourir dit ou fait quelque chose ne laisse pas la situation s’envenimer ! Soit forte tu es la maitresse de la ligue et la nouvelle doyenne, c’est ton moment !
…
Bon je conçois j’avais demandé le silence mais vous pouvez parler maintenant. Cherchant du soutiens dans le regard de ma dulcinée je reprends confiance et trouve les mots qui me manquaient.
-J… J… Je… Pas de panique ? Monsieur le ca-capitaine j’imagine q-que vous avez une infirmerie dans votre … Navire… Et genre p-plusieurs médecins de renoms ou au p-pire de quoi… Hélitroyer notre cher doyen… Non ?
Ouai ça me dégoutais vraiment d’énumérer les qualités du navire de la croisière Ariwa question de fierté de capitaine j’imagine. Mais bref ici tout est luxueux il y avait surement de quoi gérer cet incident, quel image donneraient ils sinon ? Faut descendre de la table maintenant… Tu passes pour un con !
-Con-continuons vous l’avez entendu, festoyons en sa mémoire il l’aurait voulu… N-n-nous ne pouvons rien faire alors lai-laissons le service médical le prendre en charge !
Oui bon tout ça pour que l’assemblé se calme redevienne silencieux et qu’on puisse enfin manger se foutu dessert. J’aimais beaucoup le silence, et la bouffe, je l’ai déjà dit ? (maintenant vous savez) Je redescend donc de mon perchoir, me réinstalle sur ma chaise dispose à nouveau ma serviette sur me genoux dépose un baiser sur la nuque de Lyanora en lui caressant les cheveux, puis je relève la tête fixant les serveur des yeux plein de curiosité à l’idée de recevoir ce fameux dessert mystère.
Spoiler:
lors de la mort du doyen : monte sur sa table pour réclamer le silence, et stopper le mouvement de panique en énumérant des faits rassurant pour que la reprise du festin se fasse dans le calme, car rappelons le personne n'est médecin dans l'assemblée. Il faut donc laisser le staff médical se charger du cas et regagner vos sièges dans le calme, mais vous allez pas le faire, n'est ce pas ?
Mikhail avait acquiescé aux paroles de Kisara, plutôt ravis d'entendre qu'il n'était donc pas le seul à vouloir rassurer la jeune femme. Leurs paroles eut tôt fait de faire effet d'ailleurs, et la soirée put continuer sous le signe de la convivialité. Les repas furent servie, en cinq service. Le genre de repas que le gris n'avait même jamais vue à dire vrai. D'ailleurs, étais-ce ce genre de repas que les gens avaient, lors des repas de famille ?... Il entendait souvent les gens se plaindre de ses repas à rallonge, ou du fait qu'ils rentraient chez eux avec trente kilo de plus, après un repas chez leur grand parent... Pour ainsi dire, entre les dire et ce qu'il voyait aujourd'hui, il avait l'impression d'y être. Enfin. L'argenté profita donc du repas, parvenant sans mal à oublier Aedan -Bien qu'il n'ait put s'empêcher de rire face au geste de Kisara vis à vis du champion de feu actuel- appréciant la bonne humeur ambiante.
En tout cas, c'est une fois que le repas arrivait à son terme, qu'une porte claqua, laissant place à un homme à l'apparence plutôt joyeuse et chaleureuse. Le capitaine ? Sans aucune doute. L'homme les salua donc, leur demandant si tout se passait pour le mieux avant d'embrayer sur des mots qui captèrent très rapidement l'attention de Mikhail. Le gris jeta de nouveau un coup d'oeil vers la décoration lorsqu'il la mentionna, et sembla se rendre compte soudainement des fresques qui semblaient raconter une histoire. Sur le coup il c'était d'ailleurs un peu maudit de ne pas y avoir prêté plus attention, avant de reporter sa concentration sur le nouveau conteur. Et l'histoire qu'il raconta était particulièrement intéressante à ses oreilles... Une ancienne Lumiris gelé, en harmonie avec les natifs ? Ah oui. Les habitants des ruines d'Akeos. Pourtant, il n'avait aucun souvenir qu'on lui ait apprit ça, à l'école. Et il avait passé la majorité de sa scolarité à Lumiris... Est-ce un passage dont il avait oublié l'existence ?... Non, bien sûr que non. Déjà qu'il ne lui semblait pas qu'on lui ait apprit qu'il y avait eut des hommes, avant l'arrivé du doyen et de son grand père, alors... L'histoire que le capitaine lui racontait était très intéressante en tout cas. Néanmoins, il y avait quelque chose dans sa façon de parler, dans les mots employé, qui le faisait tiquer. Il tâcha de rester le plus attentif possible du coup, essayant tant bien que mal d'enregistré ce qu'il racontait... Il tourna la tête l'espace d'un instant vers Lise, lorsque celle-ci c'était adressé à Kisara et lui et...
Tout s'embla s'emballer. Un sifflement le fit réagir rapidement. S'il avait une mauvaise vue qu'il arrangeait avec lunettes et lentilles, la qualité de son ouïe n'était plus à prouver. Surtout que pour l'histoire, la salle c'était plongé dans un silence bienvenue. Mikhail c'était donc retourné vers la table du doyen et... La scène qui se déroula sous ses yeux le sidéra... Il se releva d'ailleurs d'une traite, manquant de faire tomber sa chaise, lorsque celui-ci venait de s'écrouler au sol.... Il y eut un battement, un instant qui semblait être une éternité pour l'argenté... Avant que la voix du professeur ne finisse par prononcer ces mots funestes...
- Il...
Non. Pas de suite, les mots c'était étouffé dans le fond de sa gorge, alors qu'il ne réalisait pas ce qui venait de se passer. Et d'ailleurs, choqué par l'information, choqué par ce qu'il venait de voir, il en avait oublié ce son. Il en avait oublié l'histoire qui venait d'être récité. Une histoire qui n'avait d'ailleurs pas eut de suite de ce fait... Mikhail parvint à reprendre un peu contenance seulement lorsque Lise c'était de nouveau levée, pour se tourner vers le capitaine. Les paroles qu'elle lâcha vers le capitaine n'arrivèrent pas à s'enregistré dans l'esprit de l'argenté, mais... Tout dans son attitude hurlait son malaise. Du moins, lui sut le voir, et le ressentir. Pouvait-il l'en blâmer d'ailleurs ? Non. Pas du tout. Lui non plus n'était pas bien. Vivre cette situation sur un navire, aussi luxueux soit-il, perdu en plein milieu de l'océan, l'angoissait pas mal. Par réflexe, il avait attrapé la pokeball de son starter, pour la serrer dans sa main. La douce chaleur produite par l'objet le rassura un peu. Il ne tenta pas de l'activer cependant, et heureusement. Sans doute aurait-il finit par paniquer, réellement, en s'apercevant qu'il ne pouvait faire appel à son ami de toujours.
- Lise...
Un simple murmure, qu'il venait de laisser échapper, alors qu'il venait poser sa main libre sur la sienne. Que dire de plus ?... Pas grand chose non. Il ne savait pas vraiment quoi dire de plus. Il se contenta de refermer doucement sa main sur la sienne, tant pour tenter de la rassurer un peu, que pour se rassurer lui-même, alors que la salle semblait en effervescence.
Il entendit d'ailleurs vaguement Yokoss réclamer de quoi tenter de réanimer l'ancien. Puis une voix familière réclamer le silence. En bégayant. Il n'eut pas besoin de tourner la tête pour savoir qu'il s'agissait d'Alaric. Voila une voix qu'il n'oublierait pas de ci-tôt, comme souvent. Néanmoins il avait tourné légèrement la tête pour observer la scène, alors qu'il tentait de "calmer" la salle ?... Hmph. Ces derniers mots... Il les trouvait irrespectueux.
Néanmoins, une chose l'agaçait au plus haut point... Une fois de plus, il se sentait particulièrement inutile...
Hrp : - Mikhail passe une soirée tranquille, à se faire péter le bide eAe... - Il se lève ensuite, choqué par ce qu'il vient de voir, par l'annonce du professeur, et... Angoisse sur la suite. - Il tente de calmer un peu Lise en lui prenant la main, sans rajouter grand chose /o/
Nous arrivons enfin à la salle de repas qui s’ouvre. Je n’aime pas les gens, mais la main de Leonard dans la mienne me rassure. Je le sens se pencher vers moi et ses mots doux me tendent. Je ne sais pas si ça me gène ou autre. Mais, j’ai du mal à le croire quand il dit que je suis belle dans ma tenue. La robe cache en partie mes nouvelles formes, qui ne sont pas si grosse que ça, contrairement à ce que je pense. J’ai l’impression d’être énorme alors que si on ne fait pas attention, il est très difficile de voir mon petit ventre.
Je suis Leonard à une table isolée. C’est surprenant, j’aurai cru qu’il se serait assis avec d’autres personnes. Je regarde la décoration. Pas de question ?
Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Dis-je après plusieurs minutes. Tu es super sage. Pas de questions sur ce qu’on va manger. Sur la décoration, la raison de notre présence ici, de la tienne ou des autres non champions. Quelque chose te tracasse ? Tu ne vas pas bien ? Petit silence puis je dis d’une voix coupable. J’ai fait quelque chose de mal ?
C’est la première fois que je fais ça. Demander si j’ai mal agi. Mais, l’idée de l’avenir avec Leonard me pousse à changer un peu mon comportement. Doucement. Arrêtez de lui cracher à la figure à chaque mécontentement par exemple. Ce n’est pas facile, mais j’ai réussi deux ou trois fois déjà. Et j’essaye vraiment d’être gentille. Je ne veux pas être seule pour faire ce qui doit être fait. Je ne m’en sens pas capable.
Soudainement, il y a un remue-ménage. Le doyen semble d’étouffer ou je ne sais quoi.
Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Je ne suis pas médecin. J’ai plus l’habitude de défoncer les gens plutôt que les soigner. Et qu’est-ce que tu veux que ce soit ? Un empoisonnement ? Si c’est le cas, il n’y a pas grand-chose à faire si tu n’as pas l’antidote.
Lyanora M. Caelum
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Ce ne fut pas bien long que nous fûmes servis et aussitôt je m’empressai d’avaler ce potage que l’on m’avait servi. Un merveilleux potage de panais que je ne pouvais qu’apprécier. Les hommes de notre table n’avaient même pas encore été servis que ma cuillère se cognait contre les parois du bol comme s’il n’y avait eu que moi. J’avalais avec appétit la moindre goutte que je parvenais à attraper et la portais à ma bouche sans jamais me laisser déranger pas ces échos autour de moi qui s’emmêlaient entre eux, faisant foi de ces conversations engagées à chacune des tables. Il faut avouer que la plupart des gens qui avaient une place à ces tables avaient déjà une réputation bien fondée. Outre quelques inconnus, j’avais au moins déjà entendu le nom de chacun. Leur grandeur ne m’empêchait pourtant pas de me comporter comme une enfant, de siroter le fond de mon bol à même son bec verseur. Les hôtes avaient tout prévus prévu pour cette croisière jusqu’aux invités qui auraient laissé leur bonne manière à port. Comme moi, prise dans cette espèce d’euphorie que j’imaginais permanente. Pour une rare fois, je ne m’en faisais pas pour se dégager, j’étais juste heureuse, comme si ce périple en mer avait guéri le moindre de mes maux.
Alors qu’ils nous servaient l’entrée, cet homme bedonnant entra dans la salle pour se saisir de la tribune. Je l’avais écouté aveuglément en caressant du bout des doigts ma fourchette, espérant qu’il nous donne vite la permission de se repaître. Son récit nostalgique caressait mon imaginaire alors que je ne pouvais m’empêcher d’imaginer mes Pokémons courir les uns après les autres dans la neige, puis patiner sur la glace. Tout du long de son discours, j’avais eu les yeux fermés, dansant sur place comme s’il chantait une merveilleuse mélodique qui m’inspirait la nostalgie. Le pire, je crois que ce fut ce hurlement, cette phrase laissée en suspens, nous sommes le présent. Quoi de plus ? Quelle était la suite ? Je n’avais plus le choix, la vaisselle tinta et je ne pus m’empêcher de me dérober à mon imaginaire, laissant mes Pokémons s’amuser dans cette fabulation. Ce moment angoissant qui avait accroché mon oreille, cette vaisselle qui s’entrechoquait dans la panique, ces voix qui s’élevaient, ce tumulte vocal qui se transposa jusqu’au battement de mon cœur, cet événement qui m’avait forcée à ouvrir les yeux. À les ouvrir grands. Très grands. Juste au moment où il tomba, face contre terre et que le professeur le fit tourner pour prendre son rythme cardique.
Le verdict tomba.
Mon cœur s’affola, je le sentis se dérober à ma cage thoracique. Je le sentis battre jusqu’à mes jambes, puis remonter dans ma gorge. J’échappai un immense cri d’effroi. Un cri qui aurait figé sur place le moindre humain s’il n’avait pas été pris de cette même panique que moi. Cette vision horrifiée d’un être mort me submergeait. Ma joie, mon euphorie, mon entrain… tout s’était volatilisé et il ne restait plus qu’un visage horrifié, terrorisé, au bord des larmes. Non. Aux larmes. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’elles me montent aux joues et que dans un réflexe soudain je me réfugiai contre le torse de mon tendre, comme s’il avait davantage su y faire que moi. « Il est mort Ala… Il est mort. » Étouffai-je en mordant le tissu de sa chemise pour passer ma peine. Me connaissant, il savait que j’étais très affectée. Je n’avais pas dit son nom complet, ça n’arrivait jamais. Je n’y étais pas arrivée, simplement. Je me laissais emporter par mes sanglots, marquant de mon maquillage la chemise que j’avais choisie pour lui. « Il est mort. » ajoutai-je une nouvelle fois en serrant mon étreinte contre Alaric. J’étais hors-jeu. Il sentait ma détresse, je savais que ce ne serait pas bien long avant la panique ne s’empare de lui. Si je pouvais l’agacer lorsque j’étais heureuse, ce n’est pas pour autant qu’il appréciait m’avoir en pleurs. Je devenais encore pire. Je n’avais plus la perception des autres et je devenais bruyante, espiègle, énervante. Je l’étais déjà, mais c’était encore pire.
Alaric se déroba à mon étreinte, je ne pus que le regarder. De longues coulisses de mascara sur les joues, un regard noyé par la peur. Cette peur soudaine de la mort qui venait de me prendre. Nul ne restait complètement indifférent devant la mort surtout lorsqu’il ne l’avait jamais vue en face. Autour de moi, je sentais un froid angoissant se placer. On dit que lorsque le monde des morts rencontre celui des vivants, le froid triomphe toujours sur notre corps, comme si ce dernier souhaitait nous passer un message. Ce soudain frisson était pour moi le symbole du départ de notre doyen. J’attrapai mon châle, le passer sur mes épaules et implorai Alaric de revenir vers moi des yeux. Espérant qu’il se calme et que l’on puisse s’isoler le temps que les émotions passent. Je sais ce qu’il fait, je comprends pourquoi, pourtant que je n’ai pas envie qu’il continue. Je veux qu’il s’asseye, qu’il revienne sur sa chaise. Son emportement m’apportant le rouge aux joues. Est-ce qu’il ressent quand j’en fais trop ? Ma main glisse vers le bas de son pantalon, je tire un peu avec l’espoir qu’il me regarde. Nos regards se croisent. Il s’assagit. Je baisse les yeux.
J’écoute sa voix.
Malgré ses difficultés à s’exprimer, il tente de rassurer l’ensemble des invités, il tente de nous faire oublier ce qui se passe, ou alors tente-t-il de plonger dans sa propre peine et d’en éclipser les soupçons. Il tente d’avoir l’air rassurant… Pour moi ? Pour lui ? Pour eux ? Dès qu’il reprend sa place je me glisse à nouveau dans ses bras, collant mon oreille contre son cœur, espérant l’entre battre pour me rassurer. Des larmes perlent encore le long de mes joues avant de couleur sur la tenue de mon fiancé. Évidemment, je ne suis pas remise, c’est plus compliqué que ça, il est bien plus complexe de me guérir de ce poignard psychologique qui me pend au-dessus de la tête comme l’épée de Damoclès. Cet univers imaginaire, cette candeur qui m’accompagne jour après jours s’en est allé pour l’heure et je ne pense qu’à Cirrus. Je n’ose pas le regarder. Je sais que je figerais, je sais que je tomberais au sol. J’entends ces champions derrière sommer le capitaine de quelques ordres, j’entends ces champions implorer à l’aide, parler de médecine, de méthodes secouristes… Moi je bave contre mon amoureux, incapable de soutenir le regard oppressant et empli de panique des autres convives. Je suis vaincue. Incapable d’aider. Comme toujours. J’ai envie de dire à tous ceux que j’aime que je les aime et que je les admire, mais je n’ai pas la force d’attraper ni les balles ni mon portable cachés dans mon sac à mains, disposé sur la table. Je suis une cible facile. Je me laisse abattre par ce décès, je n’arrive plus à bouger alors que mon amoureux semble simplement boudeur, déshumanisé, indifférent. Est-ce sa réaction devant la mort ?
Moi pétrifiée, lui blasé. Quel couple tordu.
Je ferme à nouveau les yeux, comptant les battements de son cœur, tentant d’oublier le brouhaha partout autour, espérant que l’on me libère vite de ce gouffre sombre dans lequel je m’enfonce. Il n’y a plus dans ma tête que cette image qui tourne en boucle. La chute du doyen. La chute de laquelle il ne se relevait pas. J’espérais tant que ce soit une blague, de mauvais goût, certes, mais tout de suite j’aurais été mieux. Mieux qu’à cet instant du moins. Mieux qu’à chercher refuge dans le parfum sucré de mon compagnon de vie. Mieux qu’à tenter de me cacher dans un imaginaire qui ne venait plus. « J’ai peur Ala… ne me laissez pas toute seule, pitié… ne me lâchez pas. » implorais-je dans un murmure doux, confidence à celui que je j’étreignais de toutes mes forces pour qu’il ne dérobe plus à ma garde. Je ne voulais pas qu’il parte, qu’il aille voir ce cadavre. Je ne voulais pas. J’avais besoin de lui. C’était égoïste, certes, mais nécessaire pour moi… et j’osais espérer que je l’apaisais tout autant. Cette sensation de combat entre le chaud et le froid dans mon cœur, cette sensation de sang qui boue puis qui se congèle n’avait rien d’agréable. Heureusement que la peur et la panique n’étaient pas des partenaires qui me suivaient régulièrement. Fort heureusement.
actions:
- Lya crie. - Lya pleure dans les bras d'Alaric. - Lya regarde Alaric. - Lya repleure dans les bras d'Alaric.
Voilà une soirée des plus... charmantes. Je ne vais pas dire que je me suis laissé influencer par Kisara concernant mon plat principal, mais le mot lasagne sonnait bien dans mes oreilles. Je respecte les choix de vie de chacun, mais je suis pas vraiment végétarien, alors ce sera des bonnes vieilles bolognaises, avec du champagne. Pourquoi un choix aussi incongru avec une bolo ? Je suis un Kirishima. Alors que Lyanora revient à table, je me prends légèrement un vent de Lise & Kisara, mais ce n’est pas grave. Je vais plutôt me concentrer sur Sanzo. On a passé une journée agréable, comme on en avait bien besoin. Je lui prends la main, discrètement sous la table. On va pas devenir de ses couples gênants en public, mais ça n’interdit pas de s’accorder un peu d’attention.
Cette tenue te va à ravir, du sur mesure pour ta parfaite silhouette haha !
Oui, j’ai l’habitude de voir des personnes en costume depuis des mois, mais aucune d’elle ne le porte aussi bien que lui. Comment ça, je suis pas objectif ? Oh, j’ai pas le temps d’épiloguer la question, nos repas arrivent, je dois me sustenter. A la première bouchée, il est facile de deviner que le repas n’est pas préparé par un amateur. Bien sûr, la journée a été remplie de bons repas, mais c’est plaisant de voir que le dîner est dans la continuité de ce fait. Est-ce que je devrais chercher à croiser le chef pour lui piquer ses recettes ? À étudier pour plus tard.
Entre deux bouchées, j’écoute les conversations défiler sans pour autant y prendre part. Je m’attarde plutôt sur les différents invités, maintenant que j’en ai un portrait clair; Lauriane Féroé, un match retour admirable & une dresseuse intéressante. J’essayerai de trouver une heure pour me poser avec elle demain. Je ne pensais pas qu’elle était du genre à venir gambader en croisière par contre, c’est bon à savoir. Elle est entourée de trois personnes que je connais plus ou moins, sauf Alaric, que de non pour le moment, il a l’air un peu spécial mais pas méchant. Tiens, Capucine. Pas sûr qu’elle me dirait bonjour celle là, on semble être diamétralement opposé, mais je suis sur qu’une femme intéressante se cache derrière son attitude. La table du Doyen semble bien intéressante aussi, j’aurais aimé y être pour échanger avec tous ces gens. Enfin, ma table me convient; j’ai enfin l’occasion de passer un peu de temps avec Auguste & Kisara. Évidemment, je suis joie de profiter de Sanzo, et j’inclus Lise dans ma joie. Quant au dernier, Mikhail si j’ai bien compris... au moins pour une fois, on se croise sans être en danger de mort haha !
Tout se passe bien, mon assiette est vide, ce serait presque l’heure de demander un dessert. Mais non, accueillons d’abord le capitaine du navire, notre hôte en somme. Voilà homme qui semble charmant aux premiers abords. Et il possède une certaine éloquence en plus. Je n’ai pas encore ce niveau, mais ce n’est qu’une question de temps. Le voilà qu’il nous raconte le récit d’une Lumiris ancienne. Cette nostalgie, j’ai déjà cru l’entendre dans un autre discours. Le dos bien droit, je tache de ne pas rater un seul mot, ce serait impoli. Presque aussi impoli que ce siffle-.. ah c’est le Doyen. Il n’a pas l’air en forme. Il peine à bouger jusqu’à.... ah. J’avoue que je m’attendais à autre chose en dessert.
J’aurais voulu me lever pour voir comment il va, mais je ne suis pas médecin et une vague de panique s’empare de la salle. Le pompom est sûrement à l’annonce du professeur. Il est vraiment mort ? Ne me fais pas ça, longue barbe. On a même pas encore eu l’occasion de se battre dans un match propre ! Ne t’agite pas, ne cède pas à la panique, Kei. Tu en as déjà vu beaucoup, il était vraiment vieux, sa vie ne devait se jouer que sur le temps. Bois plutôt du champagne, il est bon & tu peux observer la salle discrètement comme ça. J’attrape quand même la main de Sanzo pour lui apporter mon soutien comme je peux, accompagné d’un léger sourire. Je sais pertinemment qu’un sourire n’est pas de mise, mais il sait aussi ce que ce sourire signifie.
Yokoss nous la joue ambulance d’intérieur, donnant des indications que je peux pas vérifier. Lise ordonne de nous ramener à terre, et en somme, elle n’a pas tort. On va pas continuer à s’épancher et se détendre alors que le doyen vient de mourir. Mais un hélicoptère reste le plus logique pour le rapatrier, s’il y a une chance de le sauver. Remarque, il ne bouge vraiment plus, le sauver semble impossible... Impossible. « Haha ». Chuuuuut, c’est pas le moment de rire. Je ne savais pas que le compagnon de Lyanora était aussi sanguin, il sait se faire entendre quand il s’y met. Oh mon verre est vide, rt.
Bon, que faire ? Les gens sont pas doués pour garder leur calme, et hurler pour ramener l’ordre, ce n’est pas franchement malin. Je pourrais appeler un de mes pokemons pour essayer de faire redescendre tout le monde. La plus appropriée, ce serait sûrement toi.... hein ? Pourquoi la pokeball ne s’active pas ? J’appuie plusieurs fois sur le bouton mais rien y fait.
Mes pokeballs ne s’activent pas. - dis-je en essayant avec plusieurs. Qu’en est-il des votres ?
La question se veut bruyante pour être entendue par tous. Je n’ai jamais entendu parler d’une panne de réseau qui touche aux pokeballs. Mais ça ne doit pas être très grave.
Merci pour le petit event ~
(c) TakeItEzy & Ellumya
Actions:
- Kei mange ses lasagnes en observant les gens. - Il écoute le capitaine et reste calme par la suite. - Il remarque que ses pokeballs ne fonctionnent plus et en informe la salle.
Il y a ces gens mis en lumière, il y a ces gens respirant dans l'ombre, les silences funèbres, les silences qui crient. C'était alors une belle soirée.. Avant que quelqu'un ne coupe le fil des Moires.
La table qu'avait alors rejoins Narcisse était déja bien animée, remplis de gens dont il ne connaissait rien, ni d'Adam ni d'Eve. Des personnalités assez originales, certains désintéressés, visiblement à l'aise dans leurs petits paradis perdus, d'autres plus abordables, d'autres un peu moins. Visiblement, il n'était pas à l'aise, mais il s'était invité, il était désormais trop tard pour faire machine-arrière. La table était devant lui, les couverts sortis, les plats tirés. Il y avait beaucoup de choix, des merveilles et des hors d’œuvres à en avoir la nausée. Si ce genre d’occasion n'était pas aussi rare, il aurait certainement passé son tour, pour ne grignoter que quelques mets, mais parmi les entremets marins, les merveilles de la terre, ces magnifiques petit chaussons et cette mayonnaise qui étrangement, lui faisait de l’œil..
Il était difficile de résister. Et parfois, il ne faut pas se faire violence, et simplement répondre à ses désirs, même les plus primitifs, ou les plus terrifiants. Tout ne fait pas toujours sens.
Oh seigneur, tu m'as vendu à des rêves de champagne, ce soir.
La soirée commença alors. Par une histoire, chose qu'il ne se serait pas attendu, dans un tel endroit. Des spectacles, peut-êtres, des tours de magies, des chorégraphies, pourquoi pas ! Mais des histoires ? Sur Lumiris, qui plus est ? Il l'écoute attentivement, venant à ne plus même, toucher son assiette. Il parlait d'une région, couverte de glace et de givre, une Lumiris qui aurait existé par le passé, bien différente de celle que nous connaissons aujourd'hui. Est-ce seulement possible ? Est-ce à nouveau à cause du réchauffement climatique, celui qui fait toujours plus de dégâts sur notre petit planète bleue ?
Il n'en savais rien. N'étant pas originaire de cette région, il n'avait eu que peu d’occasion de se renseigner sur son histoire. Les seuls vestiges visités jusqu'à lors ,furent les Ruines d'Hérésis, et Exilar. Jamais, il n'a su savoir pourquoi, ce premier lieu était dans un tel état aujourd’hui. Le temps a du faire son bonhomme de chemin, mais il n'aurait pas pu créer autant de dégâts.. Les Ruines font-elles parti des vestiges de cette Lumiris perdue ? Narcisse cesse de réfléchir, pour se reconcentrer sur l'homme à l'étrange figure, et l'écoute narrer l'histoire du passé de Lumiris.
"Etait-elle.. Si belle qu'il le dit ? se mit-il alors à murmurer, tout bas.
C'est au tour de Capitaine de prendre la parole, un homme assez imposant, au regard perturbant. Un regard qui sonde l'âme et les pensées, qui offrent des frissons dans le dos. Alors qu'il allait s’enquérir de toucher, au moins une fois, à son assiette, un sifflement désagréable se fait entendre dans la pièce. Une personne fit irruption dans le discours, n'étant personne d'autre que le Doyen de Lumiris, Cirrus. Une personne qu'il pensait bien trop vieille et épuisée par les années pour pouvoir marcher convenablement, et qui...De par sa démarche actuelle, te fit prendre conscience que cette pensée avait sa part de vérité.
Il n'avait jamais été une personne raisonnable. Il ne l'appréciait que peu pour cette raison.
L'homme visiblement souffrant, tomba alors au sol, sous la stupéfaction d'un bon nombre. un fil s'est tendu, fin comme de la soie. Beaucoup furent ceux à venir à son chevet, pour s'enquérir de son état. Les quelques murmures , mélange d'inquiétude et de jugement, finirent par se taire alors que de sombres mots quittèrent les lèvres du Professeur.
"Il est..
Le Fil s'est brisé d'un simple coup.
Des cris survinrent alors. Narcisse, lui-même, était surpris de cette nouvelle. Son cœur s'était arrêté de battre un moment -non, pas celui de Doyen, cette fois-ci. Lui, ne battra pas plus jamais-. Ils étaient tous victime de cette même scène, tous impuissant face au cadavre de la personne incarnant le visage de Lumiris. Le Doyen n'était plus. Esquivant un violent déglutissement, la table à laquelle le jeune homme était présent ne s'était.. En rien inquiété. Lauriane observait la situation, avec un silence de plomb. Lyanora, seule sensible à la situation, pleurait à chaude larme. Et l'homme lui servant de gorille, quémandant le silence pour manger tranquille..
Ont-ils seulement une simple idée de ce qu'il se passe, exactement ?
"On a un cadavre à quelques pas d'ici et toi, tu penses continuer à te goinfrer comme si de rien n'était ? As-tu seulement un coeur qui bat dans ta poitrine." avait-il alors soufflé d'un ton froid à Alaric.
Moi-même, je m'étais surpris à ne pas ressentir grand chose. Est-ce seulement normal ? Pourquoi ne suis-je en rien paralysé par l'effroi ? Et surtout... Pourquoi mes mains ne cessent de trembler ?
Certains ont pris des initiatives, en informant le reste des passagers. Si certains s'eventraient à vouloir ramener un mort à la vie, Kei, lui, ..il n'aurait pas du être là.., indiqua que ses pokéballs ne fonctionnaient plus. Et après une rapide vérification, les siennes ne fonctionnaient pas non plus. Narcisse se lève alors rapidement.
"Mes pokéballs ne fonctionne plus non plus, elles sont inactives. Est-ce que les portes sont encore ouvertes ?! Courte vérification. "Nous sommes coincés ici..
Il finira par rejoindre les personnes attroupés autours du Doyen, dont Meira, qui.. était visiblement en état de choc, là, devant le corps froid ..si froid.. de son grand-père. Si chacun était là à penser à ce qui pourrait arriver ou à leurs petites personnes, Meira elle, était seule à contempler, telle une statue pétrifiée, le corps de son grand-père, aussi blanc que la neige... Sa mort aura certainement été douloureuse, les traits de son visages ne présentent aucune forme de sérénité. Pourquoi ne ressentais-je aucune tristesse ?
Narcisse s'est baissé au niveau de Meira, pour lui couvrir les yeux et la sortir de là. Elle ne devait pas rester là, elle ne devait pas contempler ainsi la mort en face de ses yeux. Elle était en état de choc, n'est-ce pas normal que de l'aider à.. Fermer les yeux ?
"Éloignez les personnes sensibles et les plus jeunes loin de là, ils ne doivent pas voir ça plus longtemps ! D-Dépechez vous, bon sang !!"
Elle tremblait de tout son corps, paralysée, tétanisée. Ils étaient tous dans le même bateau, sans rien pouvoir faire pour tuer le temps. Comment allait donc se passer la suite de cette soirée ?
..
Pour combien de temps encore, les cadavres continueront à tomber sur mon chemin..? Je peine à en garder le rythme. Mais eux, je ne les oublient pas.
Narcisse rejoint la table, ne mange pas grand chose et écoute le discours sur Lumiris. Il s'adresse à Alaric au début, puis à qui veux l'entendre. Il rejoint l'une des portes proche de Meira, pour se rendre compte qu'elles sont close. Il la rejoins ensuite, pour lui offrir un soutien moral. Il commande également aux personnes présentes d'éloigner les plus jeunes et les âmes sensibles, loin de la scène.
Dusk
PNJ
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
L’angoisse monte. La peur prend aux tripes. Est-ce une mort naturelle, ou un empoisonnement ? Le doyen était vieux . Tout semblait indiquer que ce trépas était imprévus et naturel, mais ça semble trop bien ficelé pour être une crise cardiaque. Le visage effaré du capitaine vous dévisage tour à tour. « On peut faire demi-tour, mais on ne sera pas de retour en deux secondes, on est déjà loin ! » Voix paniquée adressée à Lise qui avait parlé. Le capitaine attrape alors sa radio pour demander aux unités de secours de venir sur le champ. Vous ne pouvez qu’attendre désormais, dans une hystérie qui semble gagner le coeur de tous, même si certains parviennent encore à demeurer calme. « Les secours arriveront rapidement ! » Le capitaine parle suffisamment fort pour enterrer vos voix paniquées.
Le visage du capitaine s’illumine lorsque Kei s’exprime sur l’incapacité à actionner les pokéballs, quand Kei demande si quelqu’un d’autre à ce problème. Les pokéballs ne sont plus fonctionnelles et au regard désormais malicieux, tout indique que cet incident était parfaitement prévu. « Dommage, vous ne pouvez plus appeler vos précieux compagnons. » Le capitaine auparavant bon enfant laisse une facette bien plus sérieuse et froide prendre le dessus. Il vous sourit. Chacun de vos gestes est décortiqué par son regard vif. Il attend maintenant, debout, immobile. Il attend de voir comment vous allez tous réagir à la nouvelle. L’un d’entre vous décide alors que c’en est assez de ce jeu malsain et cruel : il décide de sortir, de partir. Cette initiative prend rapidement fin quand il réalise que LES PORTES SONT VERROUILLÉES. Le capitaine laisse une hilarité le gagner, mais se calme très rapidement et dans le silence, il fixe la porte tandis que la personne qui avait tenté de fuir reprend sa place auprès des autres.
Et alors que vous réalisez que vous êtes pris au piège, que vous êtes prisonnier d’une horrible prison dorée, le claquement des talons retient de nouveau votre attention. Comme par habitude maintenant, vous tournez les têtes vers le nouvel acteur venu s’inscrire à la scène. Dans vos veines, le sang se glace au rythme d’une découverte effroyable : la silhouette qui se détache au travers les dorures obscènes de la salle de réception n’est nulle autre que celle de Hyouga, le chef de la team Mistral. Certains l’avaient deviné, d’autres s’étaient volontairement fermé les yeux dans l’espoir que ce soit faux… Et pourtant, rien n’était plus vrai que le grondement de la crainte dans le creux de vos tripes : cette croisière n’est pas celle que l’on vous a fait miroiter. Ce n’est pas le cadeau que l’on vous a promis, ce n’est pas la récompense que vous méritiez : c’est un vulgaire appât auquel vous avez tous mordu. Félicitations !
En arrivant à proximité de votre joli groupe improvisé, le chef de la Team Mistral se permet un regard sur le corps du Doyen à ses pieds. Dans la surprise et la méfiance, le professeur Baboab s’est empressé d’éloigner Yokoss du défunt, le laissant complètement à la merci de l’autre. Arquant un sourcil, celui-ci fixe le vieux quelques secondes avant qu’un sourire profondément amusé ne s’étire sur ses lèvres. De la pointe de sa chaussure, il s’empresse alors de botter la dépouille afin de s’assurer qu’elle est belle et bien morte. Ce faisant, il reporte son regard sur vous tous. “Alors, vous aimez mon cadeau ?”, demande-t-il simplement.
Derrière lui, le Capitaine se dresse désormais de toute son imposante stature. Les yeux rieurs qui vous avaient conquis à son arrivée ne sont dorénavant que deux horribles blocs de glace qui vous balaient sans trahir la moindre empathie ou sympathie pour votre situation. Et comme si ce n’était pas suffisant, un Méga-Laggron dont vous n’aviez pas remarqué la présence jusqu’à présent ne manque pas de vous dissuader d’attaquer… Sur ce navire, vous êtes les proies et il est le prédateur. Vous ne pouvez rien contre lui. “Bienvenue à bord de mon navire ! J’espère que le voyage vous a plu… Pour les plus idiots d’entre vous, laissez-moi vous expliquer ce qui se passe présentement.”, reprend-t-il sans perdre de son sourire et de son assurance. “Vous êtes présentements à … Capitaine, combien de kilomètres nous séparent de Lumiris à cette heure-ci ?” Sans la moindre hésitation, celui-ci répond : “cinq-cent monsieur.” Acquiesçant, le chef reprend alors son petit discours de bienséance “Vous êtes donc à cinq-cent kilomètres de votre Lumiris bien aimée. À cette heure-ci, la centrale de Voltapolis a déjà explosé et vous n’y pouvez absolument rien. Vous êtes coincés ici sans un seul de vos pokémons et sans la moindre possibilité de fuir…” conclut-il en vous jaugeant en silence.
“Sur ce, j’espère que la soirée sera à votre plaisance…” Vous comprenez alors qu’il a envie de lire la panique dans vos regards, de vous voir vous gruger les sangs en pensant à ceux que vous aimez, abandonnés à ses machinations… Alors que vous êtes ici, impuissants et vulnérables. Hyouga aurait pu se taire, il aurait pu éviter de soulever un plus grand vent de panique encore… Vous auriez pu profiter de la croisière pendant une semaine puis revenir à Lumiris et constater les dégâts de vos propres yeux. Mais il ne l’a pas fait. Il a décidé de vous mettre dans la confidence et ce n’est pas un choix anodin. Il a décidé qu'aujourd'hui était le jour parfait pour tous vous détruire et il ne s’en privera pas.
Se retournant enfin, il s’arrête néanmoins en jetant un oeil derrière lui : “Une dernière chose : N’oubliez pas de faire attention à qui vous faites confiance… Parfois les gens ne sont pas toujours ceux que l’on pense.” Et puis, enfin, lui et le Capitaine s'éclipsent sans que vous ayez le temps de les rattraper, ne laissant derrière eux qu’une traînée d’incompréhension et de surprise qui aura tôt fait de chauffer les esprits les plus téméraires.
Alors, vous vous amusez bien ?
***
La salle de réception : Tous les autres ont filé ailleurs sur le bateau. Alors que vous vous apprêtiez à faire de même et quitter la salle, une voix presque hystérique que vous reconnaissez comme étant celle de Meira hurle qu’on a besoin de vous ici. Maintenant qu’il est sur et certain que tout est l’oeuvre de la Team Mistral et que le doyen n’est pas mort naturellement, des passagers sont nécessaires pour aider à découvrir qui est à l’origine de cette mort. Par chance : les membres de l’équipage et les champions “pnj” présents n’ont pas eu le temps de s’enfuir avant que les portes ne soient bloqués par vos soins. Meira vous supplie de l’aider et de ne pas la laisser seule. La mort de son grand-père ne doit pas rester vaine. Doté d’un sang-froid assez impressionnant, vous êtes analystes et donc les passagers les plus à risques de découvrir le coupable.
La salle de navigation : Vous avez été rapides. Sortir de là semblait être votre but premier et vous avez réussi sans que personne ne vous arrête. Désormais, votre nouvel objectif est de retrouver la surface de la terre afin d’échapper à la Team Mistral et venir en aide à Lumiris, à Voltapolis. L’unique moyen de rendre ça possible est d’arracher les commandes du bateau aux sbires de la Team (et au capitaine) pour en prendre vous-mêmes possession. Grâce à vos capacités techniques concernant la navigation et la mécanique ainsi que votre débrouillardise, cette tâche vous semble être celle qui vous convient le mieux.
Le pont : Vous aussi, vous avez fui la salle de réception, mais rapidement vous avez été intercepté par des membres prêts à combattre. Votre courage sera de mise alors que vous devez intervenir et distraire les ennemis sans pouvoir compter sur l’aide de vos pokémons. Usez de votre combativité pour ne pas vous décourager et offrir un moment de répit aux autres membres ! Grâce à vous, les autres ont davantage de chance de s’en sortir pour vous ramener au port de Lumiris.
L’antenne : Au nombre de trois, vous avez compris que cette situation ne pourra être résolue sans l’aide de vos pokémons et vous avez entrepris de trouver le mécanisme utilisé pour désactiver vos pokéballs afin de l’éteindre. Aidés de votre discrétion, vous êtes donc chargés de comprendre où se trouve le mécanisme qui vous pose problème et, en étant minutieux, le mettre hors d’état de nuire sans faire sauter quoi que ce soit qui pourrait menacer votre survie et donc votre retour sur terre.
Coucou ! Cette semaine, c'est un peu spécial. Vous êtes priés de vous séparer parmi les quatre groupes proposés. Vous faites ça comme vous le sentez, mais si c'est pas équilibré va y avoir un carnage.
Pour le fonctionnement, c'est tout simple : précisez simplement dans quel groupe vous souhaitez être en hors rp lorsque vous posterez. Pour ceux et celles qui ne répondront pas dans les temps (Je sais que y en aura) alors sachez que je vais simplement... vous envoyer là où il y aura de la place.
Si vous n'êtes pas tout simplement éliminés dès la prochaine modération...
La prochaine modération tombera le 18 JUILLET dans les environs de 2h00 AM.
N'oubliez pas de prendre un petit verre de vin avant de partir !
Ah, donc il y a aussi les portes qui sont verrouillées. Merci Narcisse de nous tenir au courant. Loin de moi l’idée de jouer les pessimistes ou les dramas, mais ça fait beaucoup là, non ? Aussi, le capitaine confirme ce que je pensais, un retour semble compliqué en terme de vitesse. Bon, on va pas paniquer, je suis certain qu’il y a une explication des plus logiques à tout cela, en mode malentendu... j’espère.
Ou pas du coup, vu la gueule du capitaine. Si l’explication semble logique, elle en est moins accidentelle ou joyeuse que je le voudrais. Et c’est que ça le fait rire en plus. Je connais une meilleure amie qui va finir par lui envoyer un talon dans -.. Hyouga ? Ah. Je commence à avoir une idée du tableau qui se dessine sous nous yeux. Nos pokeballs désactivées, Hyouga, un moyen de pression pour éviter la rébellion... mes yeux se dirigent automatiquement vers Mikhail pendant une seconde. J’espère que ça va pas devenir un rendez vous annuel avec lui. Ma main va se nicher par réflexe dans celle de Sanzo alors que le boss mistral prend la parole. Il se pavane tranquillement, déblatérant à quel point on est loin de la région et...
La centrale ?
Smart, very smart. Aussi malsain soient les plans de ce mec, ils ont au moins le mérite d’être réfléchi. Appâter les gros poissons de la région au large pour s’attaquer à Lumiris avec une force réduite. Enfin, ce n’est pas parfait. A moins que l’on tombe moins vite à cause d’une question d’âge, il semblerait qu’on est pas été empoisonné. Tout ça n’est qu’un jeu pour lui au fond ? Aucune idée, mais une chose est sure. Je ne peux pas rester passif. Même si je sais que Yuna est en sécurité aux côtés de James & protégée dans la tour, je ne peux pas laisser la région entre les mains de la team Mistral.
Bon, maintenant qu’ils sont partis et qu’on risque plus un Méga-ultralaser, on peut reprendre. Un peu sans raison, je décale ma chaise & celle dd Sanzo, nous retrouvant à genoux, un peu isolés où on peut s’entendre. Ma deuxième main vient retrouver la sienne, alors qu’un nouveau sourire se dessine sur mon visage.
Désolé, c’est pas les vacances auxquelles je pensais, à croire qu’on ne peut avoir un rendez-vous sans drama haha... - j’ignore si c’est le meilleur moment pour plaisanter, mais je sais en revanche qu’il est temps d’agir. Enfin, ce n’est rien de bien étranger au fond, hein ? Je pars devant pour nous ouvrir la voie. Peux-tu te charger de ce qui bloque nos pokeballs ? Je sais que tu peux le faire haha !
A cette phrase, je l’embrasse en déposant une de mes pokeballs dans le creux de sa main. J’ignore comment fonctionne le « bloqueur », mais une chose est sure, s’il y a une chance que ma pokeball se réactive, il n’y a pas mieux qu’elle pour l’aider par la suite. Un dernier clin d’œil et je me relève, récupérant un couteau & une fourchette. Comme le dit James « un homme couvert et un homme plus sûr », alors on va bien voir ce que je pourrais faire avec ça !
Battre les gros bills, reprendre le contrôle et retourner au mieux à la région, rien d’impossible, hein ? Ça me rappelle le réseau qu’on a démantelé avec Jun, tu te rappelles Lise ? Haha ! - ressasser des souvenirs et sourire, pas le plus anodin en cette situation, surtout avec un cadavre dans la pièce, mais on se refait pas. Ma chère amie, je te laisse Capitaine sinistre & son vil sourire. Ramène nous en vitesse. Je me charge de rattraper sa seigneurie avant qu’il nous file entre les doigts, encore !
La confiance en elle ? Notre amitié ? Nos expériences passées ? Je ne saurais dire. La salle est remplie de gens formidables, nous sommes tous dans la même situation, pourtant, parce que c’est Lise, je sais que je peux me tourner vers elle et avancer sans crainte. En avançant pour quitter la pièce, je pose un regard sur le doyen, sa dépouille... désolé longue barbe, je n’ai pas le temps de m’apitoyer, agir sans se laisser distraire, c’est ce que tu m’as dit un jour, non ? Pars en paix, les enfants de Lumiris s’occupent du reste !
Merci pour le petit event ~
(c) TakeItEzy & Ellumya
Actions:
- Kei écoute le capitaine & Hyouga. - Il garde son calme tout du long, perdant malgré tout son sourire. - Il récupère une fourchette et un couteau. - Il échange quelques mots avec Sanzo et lui confie une pokeball. - Il se tourne vers Lise pour lui parler avant de se diriger vers le Pont.
Tout le monde vient mettre son petit grain de sel, Alaric monte même sur une table pour essayer d'avoir le silence ! C'est une vaste blague cette putain de croisière ! Mes mains se resserrent de plus en plus sur cette table, la main de Mikhail vient cependant m'aider à reprendre mon souffle. J'espère que les choses vont se calmer. Mais Kei soulève un point, ma foi fort inquiétant. Nos pokéballs sont inactives ? Mais génial ça ? Mais merde que quelqu'un résonne ce capitaine, il n'a pas l'air de comprendre le soucis. Et Narcisse pour ne rien arranger nous informe que les portes sont verrouillées. C'est une vaste blague ? Je serre les dents en fronçant les sourcils, Lise ne t'énerve pas.
Tout semble alors se bouleverser au moment où le capitaine arbore une expression qui me fait froid dans le dos. Ses paroles me clouent sur ma chaise et je finit par de nouveau me relever lorsqu'un visage que nous connaissant malheureusement que trop, se profile du côté de Yokoss, du professeur et du corps de notre défunt Doyen. C'est Hyouga. Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines et je sens déjà que j'ai une folle envie de le mitrailler de coup de poing. Mais ça serait tout simplement idiot de faire ça ici et maintenant.
J'essaie de me contenir pour ne pas m'énerver ... tout semble virer au cauchemar, en si peu de temps. Mais alors que Hyouga nous informe que nous sommes clairement ses prisonniers, il en profite pour nous tenir au courant de la situation de Lumiris. La centrale ? Est-ce qu'ils sont sérieux ? Ils nous ont éloignés volontairement de la région pour pouvoir l'attaquer ! Comment est-ce qu'on a pu tomber aussi facilement dans le panneau ? Je ne la sentais pas cette croisière, mais merde, pourquoi est-ce que j'ai accepté d'y aller ?! J'essaie de reprendre ma respiration en le voyant s'éloigner, la rage me faisant presque lâcher quelques larmes. Je me tourne vers Mikhail en finissant par aller dans ses bras, profitant de ce bref moment pour définitivement lâcher ma haine et pleurer un bon coup, pendant que personne ne me voit.
« C'est trop ... Mikh vraiment ... j'en ai plus que marre ! On s'est fait avoir comme des bleus, notre doyen est mort et nous sommes perdus au milieu de l'océan, à des kilomètres de Lumiris. »
Je finis par m'éloigner de l'argenté, en prenant ses mains, séchant rapidement les quelques larmes encore présentes avant d'entendre la voix de Kei. Comment est-ce qu'il fait pour ne pas craquer après autant de merdes qu'on s'est prit en seulement trois ans à Lumiris ? Je me tourne vers lui, ressentant alors son courage qui parvient à me booster. Nouvelle respiration, encore saccadée par la panique. Il compte sur moi, je ne peux pas le décevoir, si je craque, qui arrivera à reprendre le contrôle du bateau ? Malheureusement à certains moments on ne peut compter que sur soi-même, et seule ou accompagnée, je me ferais cette vieille face de capitaine et je nous mènerais comme il se doit dans notre région.
« Désolée d'avoir craqué ... Mikhail, fait très attention à toi ! Quoi que tu fasses, pense à tout ce qu'on a déjà surmonté. Je tâcherai d'en faire de même. Je t'aime. »
Après un bref baiser sur le coin de la bouche de l'argenté je me relève en inspirant un grand coup, je sors un élastique de mon sac à main que je met sur mon épaule. Mes talons claquent alors au sol et résonnent dans la salle de réception, tandis que je détache la cape de mes épaulettes, la laissant retomber au sol, et finissant d'attacher mes cheveux en queue de cheval haute. Les choses sérieuses vont commencer. Je m'adresse alors à Kei que je suis de près.
« Merci Kei. Ces souvenirs me permettent de garder espoirs, on a surmonté assez de choses horribles pour éviter d'avoir à subir ça aujourd'hui. Je te fais confiance, débarrasse nous de cet enfoiré. Quant à moi je vais prendre les commandes de ce foutu bateau et nous ramener à Lumiris. »
Je fais alors un revers de ma main dans mes longs cheveux pour les envoyer virevolter en arrière, en me tournant légèrement vers les personnes encore présentes dans la salle de réception et dit d'une voix forte.
« On est pas ici par hasard, on a tous quelque chose de spécial en nous qui nous a permit de nous en sortir jusqu'ici. Si j'apprends en revenant à Lumiris qu'un d'entre vous s'est laissé abattre j'le défonce. Vu ? On va y arriver, on est pas des débutants, enfoiré de Hyouga. »
Dernier hairflip dans la salle de réception avant de sortir et de courir en direction d'où est partit le capitaine, je vais le défoncer lui aussi, il s'est prit pour qui à nous prendre de haut et de faire ce qu'il a fait, je vais lui faire regretter d'avoir oser m'adresser la parole et d'avoir refusé de faire demi-tour, il sait pas la bombe qu'il vient d'activer.
Actions:
- Lise se laisse aller à son stress et lâche quelques larmes dans les bras de Mikh. - Kei parvient à la rebooster en lui remémorant certains souvenirs. - Lise s'adresse à Kei après avoir embrassé Mikh' et le suis pour quitter la salle de réception. - Elle s'adresse ensuite à toute la salle pour les booster à son tour. - Et finit par s'éloigner en direction de La salle de navigation
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Je reste sans rien faire pendant que certains s'agglutinent près du corps. Le capitaine semble coopératif et appelle les secours, il semble même consentir à faire demi-tour. En temps normal j’aurais râlé qu’on cède une fois de plus aux caprices de Lise, mais je dois admettre que retourner à Port-Corail ne me dérange pas. Quitter ce foutu bateau ne peut pas être un mal.
Et puis, Kei nous fait part d’une information inquiétante. Faisant écho à ses paroles, je teste mes propres Pokéball, à plusieurs reprises. Rien. Pas de réaction.
-Non, non, non… Murmuré-je, plus pour moi même, comme si ça pouvait annuler ce qui est en train de se passer.
Et Narcisse nous confirme que les portes sont fermées. On est bloqués ici, sans nos Pokémon. On a été pris au piège comme des imbéciles, et ça a coûté la vie au doyen. Parce que ouais, ça me semble évident que la situation actuelle et sa mort ne sont pas que des coïncidences, bien qu’on ait encore aucun indice concret à ce sujet. Je commence à voir rouge et me lève de ma chaise, prenant la direction du capitaine, qui commence à beaucoup trop se marrer. Mais je marque un temps d’arrêt en apercevant le pire imbécile de tout Lumiris, flanqué d’un Méga-Laggron (Mégalomane, oui, mais pas trop). Je dois admettre me sentir conne, mais je ne suis pas surprise.
Je bouillonne d’envie de lui refaire le portrait, mais la présence de l’immense créature à ses côtés me dissuade d’attaquer. Ça serait du suicide. Je l’écoute donc jusqu’à la fin de son piètre discours. Il nous révèle que son plan était de nous attirer loin au large pendant que la région est en proie à une attaque terroriste… Ah. Parce qu’il croit que les bons dresseurs sont seulement une vingtaine à Lumiris? Non, la seule chose que ce con a réussi à faire, c’est à lancer encore un de ses plans foireux, qui va faire des morts inutiles dans les deux camps, mais qu’on va déjouer en quelques heures.
-J’espère que t’as prévu une issue de secours, Ducon. Dis-je assez fort pour qu’il l’entende.
Je laisse flotter la menace sous-entendue. Il peut bien bloquer nos Pokéball, et nous faire voyager au milieu de l’océan, je compte bien trouver un moyen de lui péter la gueule. Au vu des personnes présentes ici, il croit vraiment pouvoir s’en tirer aussi facilement? Les discussions s’élèvent dans la salle après son départ. Pour ma part, je réfléchis, seule, en me maudissant. Je l’ai senti dès l’invitation que cette histoire était louche, comment on a tous pu tomber dans le panneau?
Attends… l’invitation. Je me sens blêmir. Contacter un dôme, ou une arène, c’est une chose. Mais je n’ai rien de tout ça. J’ai reçu l’invitation à mon adresse personnelle. Ces enculés m’ont traquée, ont trouvé où j’habitais, et m’y ont contactée?… Je… j’ai vraiment été surveillée par ces fils de pute pendant autant de temps? Cette perspective m’arrache un frisson. Ok, la première chose que je fais en rentrant, c’est mes cartons. Je vais pas rester habiter au même endroit quand un groupe de terroristes illuminés sait où je vis, et est capable de venir m’y chercher.
Mais pourquoi se donner autant de mal pour quelqu’un d’aussi lambda que moi, bordel!… A moins que… Nan… Alors comme ça on a de la rancune parce que je t’ai mal parlé au volcan, Hyouga? Intéressant. C’est la seule explication plausible. Maintenant que je connais l’identité de la personne à l’origine de l’invitation, je comprend mieux pourquoi je me tiens parmi “les dresseurs les plus prestigieux de Lumiris”. On est pas là pour une question de prestige, ou de titre... Le point commun qui nous réunit tous ici, c’est que Ducon a peur de nous. Cette perspective m'arrache un léger sourire. Je compte bien lui donner raison de me craindre…
Plusieurs options s’offrent à nous. Meira, à l’ouest, comme d’hab, cherche des volontaires pour découvrir comment le poison s’est retrouvé dans le plat de son grand-père. A supposer qu’il s’agisse bien de poison. Sa réaction m’arrache un soupire consterné.
-Meuf, tu veux jouer au Cluedo quand y a déjà Ben Laden sur plateau. D’accord, t’as subit une perte personnelle. Mais si t’es vraiment la maître que tu prétend être, fais la part des choses. Y a plus urgent.
Une autre équipe semble s’organiser pour aller trouver le capitaine et le forcer à faire demi-tour. Mouais. Ça pourra être intéressant plus tard, on va pas passer notre vie ici. Mais selon moi, ça n’est pas le plus important dans l’immédiat. Cependant, je ne dis rien à ce propos. Disons que mon avis est neutre par rapport à ça. Pour moi, on a deux options viables: Chercher et fumer Hyouga, ou trouver les dispositifs anti-pokéball, les désactiver, puis aller chercher et fumer Hyouga.
Mais il doit falloir des connaissances adéquates pour désactiver ce genre de système, sans risquer de compromettre le fonctionnement du navire. Connaissances que je n’ai pas. Les poings serrés, je réalise que tout ce que je peux faire actuellement, et en adéquation avec mes priorités, c’est me battre…
Hésitante, je récupère un couteau sur la table à côté de moi, et m’avance vers la sortie. Je fais confiance aux personnes plus compétentes pour libérer nos Pokémon. Et comme Meira est occupée à autre chose, elle viendra pas nous casser les couilles pour nous empêcher de nous battre et laisser l’autre ahuri s’enfuir.
Lauriane insulte Hyouga, simple question d'habitude Une fois celui-ci parti, elle fait une remarque à Meira Puis attrape un couteau, et se dirige vers le pont.
Even Ifllys
Dresseur·euse Pléiade
Messages : 1152 Née le : 13/01/1993 Age : 31 Région : Kalos Pokédollars : 7523 Stardust : 4543 Stardust utilisés : 4386 Equipe pokemon :
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Messages : 1152 Née le : 13/01/1993 Age : 31 Région : Kalos Pokédollars : 7523 Stardust : 4543 Stardust utilisés : 4386 Equipe pokemon :
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Messages : 1152 Née le : 13/01/1993 Age : 31 Région : Kalos Pokédollars : 7523 Stardust : 4543 Stardust utilisés : 4386 Equipe pokemon :
Feat. Plein de gens <3Le piège de la croisière Ariwa
C'est le drame et la confusion autour du coordinateur qui ne sait plus ou donner de la tête... Entre ce qui se précipitent vers le Doyen dans l'espoir de lui sauver la vie, ou bien de trouver une raison à sa mort. Ceux qui sont aller directement voir le capitaine du navire qui tente un instant de les rassurés. Et finalement ceux qui panique et qui ont peur... Even fait partie de ce groupe bien qu'il n'est pas encore bouger de sa chaise. Que pouvait-il faire en l'instant ? Rien si ce n'est attendre que la situation se démêlent.
C'est alors que la rumeur des pokéballs bloqués traversent la salle, lancer par Kei avant que tous les autres s'essayent à l'exercice, le Pléiade aux cheveux blancs compris. Lorsqu'il tenta de faire apparaître sa Pharamp sans résultat, une impression de déjà vu le prenait au corps ... C'était bien plus que la légère angoisse qu'il avait ressentit lorsque le Capitaine avait parler de la glorieuse Lumiris d'antan, mots qu'il n'avait entendu que dans la bouche de Hyouga le fanatique chef des Mistrals. Ce mauvais présentement fut confirmer lorsque le Capitaine changea totalement d'expression, passant d'une fausse jovialité à un regard froid et sérieux allant même de son petit commentaire ... Le fait que quelqu'un tente de sortir de cette pièce sans succès renforça encore plus cette impression que les événements qu'il avait vécu au sommet du mont Eneka était en train de se reproduire ... La folle hilarité soudaine du Capitaine n'était qu'une confirmation supplémentaire à ce présentit... Ils étaient tous bloqués et loin de Lumiris, sans aide de leurs compagnons de nouveau enfermés dans leurs balls ... Il ne manquait plus que Lui. Comme si un mauvais génie avait entendu ces pensées, un bruit soudain fit tourner les têtes, y compris celle d'Even vers un nouveau venu dans la pièce verrouillé. Ce n'était autre que lui, Hyouga. Le chef de la Team Mistral en chair et en os, de nouveau devant eux ... Plus qu'un déjà vu, c'était un second acte qui se lançait...
Hyouga est égale à lui même, du moins le souvenir qu'Even en garde. Un homme certes beau physiquement mais laid à l'intérieur, terrifiant et mégalomaniaque, assez cruelle pour pousser d'innocents pokémons à se transformer en machine de torture et de guerre ... Il semblait amuser par le décès du Doyen, sans doute était-il lui même le responsable... De là où il était Even pouvait voir le terroriste tâter le cadavre de pied sans aucune forme de respect... Puis ce dernier les toisa tous du regard en leur parlant de son cadeau ... C'était l'invitation ? Et il l'avait directement reçu à son domicile ... Le Dracopostier qui le lui avait apporter pouvait tout aussi bien être un faux, un mistral déguisé ... Mais cela aurai voulu dire que Hyouga les avaient traqués ?! Cela lui faisait froid dans le dos mais il se sentait tout de même plus calme maintenant que le grand méchant était apparu. Tandis qu'il se mit à faire son monologue de grand méchant, le pléiade fit glisser un des différents couteaux de luxe utilisait pour cette réception piégé. A Eneka, Even avait été trop apeuré pour agir. Il n'allait pas sauter à la gorge de Hyouga bien que l'imaginait été très satisfaisant, mais il ne voulait pas se venger à ce point là pour les blessures et les souffrances qu'il lui avait infligés précédemment, de plus un Mega-Laggron lui servait de second garde du corps, en plus du Capitaine. Au final, le pléiade comprit que le plan de Hyouga était de les piéger sur cette croisière à mille lieux de Lumiris tandis que ces acolytes et autres sbires se chargeaient de faire exploser la centrale électrique de Voltapolis ? C'était bien le style de Hyouga, prétentieux que de croire qu'en privant Lumiris d'une poignée de ces dresseurs célèbres aucuns n'autres n'agira. Il le pensait vraiment ? Even se souvenait bien de tous ceux qui avait répondus présent pour aider la région lorsque le chef de la Team Mistral menaçait l'écosystème du Volcan et il était convaincu que d'autres bonnes âmes pleines de courage iraient s'occuper de la centrale. Ensuite ce dernier prit la fuite avec son capitaine, nous ouvrant par la même les portes de la salle de réception. Cela ne pouvait pas être aussi simple ... Hyouga était un être vil et retor, Even l'avait peu cotoyer mais en été fortement convaincu. Ces plans n'étaient sans doute pas si limiter, mais loin de pouvoir les deviner, il devait agir dans la mesure de ces moyens. De quoi avaient-ils besoin ?
Kei et Lise s'entre-motivèrent pour partir à l'assaut du navire, chacun de leurs côtés. Ils étaient tous les deux de formidables et puissants dresseurs mais était-ce une raison pour partir au combat tête la première sans l'aide de nos compagnons ? Mais les compagnons pokémons sont bloqués dans les pokéballs présentement ... Oui, sauf ceux qui ont dû être mis en pension le temps de la réception. Beaucoup de dresseurs incluant Even, laissait constamment leurs pokémons en liberté et comme ils n'étaient pas autorisés, maintenant on sait pourquoi, à être présent dans la salle avec eux, ils avaient dû les laisser au personnel du bateau ... Qui était sans doute tous des membres de la team Mistral ... Hyouga les avaient tous laisser avec cette phrase insinuant que peut-être d'autres comme le Capitaine cachait sans doute leur véritable identité. Even n'avait pas le temps de douter des autres membres invités dans la croisière, il n'en voyait aucun susceptible de se laisser charmer par les discours d'embrigadement de Hyouga. Mais le doute était un pernicieux ennemis. L'idée d'Even était donc d'aller libéré son Magirêve, ainsi que les autres pokémons. Lui-même se sentirait déjà mieux en compagnie de son stater spectrale.
"-Il faut aller libérer les pokémons qu'on à leurs à laissés avant d'entrer!"
Lise venait de partir à la poursuite de Hyouga et/ou de Capitaine et se fut comme un signal pour qu'enfin le Pléiade se mette en action. Il regarda autour de lui si quelqu'un allait le suivre mais prit l'initiative de partir en direction du couloir. Une fois hors de la salle de réception, il avait encore Lise en visuel qui courait en faisant balancer ces longs cheveux derrière elle.
"-Lise! Reviens, fonce pas tête baissée! Allons récupérer mon Magirêve et ta Gardevoir pour qu'ils nous aident!" tenta-t-il de lui dire en portant arrondissant ces mains en forme de porte voix pour qu'elle l'entende malgré la distance.
Le coordinateur voulait donc faire un détour par la pension, avant de sans doute suivre Lise dans sa croisade contre Hyouga, Even aussi avait un compte à régler avec ce type et cette fois-ci au lieu d'être une victime, il comptait bien faire capoter ces plans foireux.
Codage modifié par K pour Dusk Lumiris
Action:
Even reste impassible, en apparence, jusqu'à la fin du discours de Hyouga. Il s'empare d'un couteau qu'il glisse dans sa manche. Quand Hyouga et le Capitaine fuit, puis son suivis par Lise, Even se lève à son tour bien déterminé à la suivre. Toutefois il veut faire un crochet par la pension pour libérer son Magirêve ainsi que les autres pokémons hors balls présent sur le bateau.
La panique commençait à se reprendre telle une trainée de poudre, pour des raisons qui lui semblait des plus illogiques, mauvaises. Voir un cadavre ne dérange personne, mais voir que leurs pokémons sont coincés ou que Hyouga est dans les parages.. Cela leurs donne un frisson ? Où ont disparus nos valeurs humaines ? Peut-être que Narcisse était un peu plus fragilisé par la mort du Doyen, après-tout. Pas autant que Meira, qui pleure à chaude-larme, tremblant toujours comme une feuille. Elle est triste, mais énervée. Ses deux-là ne se connaissent pas et pourtant, le jeune homme à la chevelure verte pouvait sentir la force de la main du Maître de la Ligue se resserrer autours de son poignet. C'était douloureux, elle souffrait, elle aussi..
Hyouga a donc fait son entrée. Comment ne pas s'en être douté. Cet homme qui a fait plus de dégâts à lui seul dans toute la région, en si peu de temps, qu'aucun de nous réunit. Il avait une apparence froide et un rire glacial, bien que son caractère actuel laissait présenter qu'il s'amusait de la situation. Les regards en son encontre -comme le miens- n'étaient pas affublés des meilleures intentions, même, il était raisonnable de penser qu'aucun de nous ne l'appréciait vraiment. Ni lui...Ni Meira. Ni même, le Doyen de Lumiris.
-Et toi, Narcisse, tu leurs en voulait à tout les trois.-
Cette invitation était clairement un piège, une sombre stratagème dans lequel vous êtes tous tombés, les uns après les autres, comme des mouches. Lui-même, avec sa verdoyante chevelure, est tombé dans le panneau. Mais si lui et les autres membres, pouvaient se défendre de n'avoir rien vu venir.. Il s'interrogeait lui-même, sur les intentions du Doyen. Un homme fort et sage, supposé représenté la région. Il s'est fait invité par des inconnus, sur un bateau inconnu, pour.. Simplement, se la couler douce ? Avec pour escorte, que sa seule fille, visiblement inexpérimenté à tout ce qui ne touche pas le domaine des Pokémons ? Ils n'avaient pas fait ce pourquoi, ils étaient respectés. Ils n'ont pas protégé les habitants de leurs régions. Et il leurs en voulait terriblement pour cela.
-Ah, les pokémons, oui. Ses créatures. Si elles n'existaient pas, aucun de ceux sur ce bateau n'auraient un soupçon d'importance. Les méchants auraient été des fous, les champions, de simples rêveurs. Et il y a toi. Toi. Que serais-tu devenu ?-
Les personnes autours de moi s'agitent, oubliant presque la violence exercé à l'encontre de ce cadavre, devenu un simple objet sans valeur, aucune. Ou selon les perspective, un trophée morbide. Narcisse peinait à écouter les conversations autours de lui, blottissant une Meira enragé dans ses bras, esquivant de toute ses forces le regard de Hyouga, présent à quelques centimètres de lui.. Son regard, que je sentais s'écraser sur moi.
Les autres s’agitent, semblant vouloir partir coute que coute. Que comptent-ils bien faire, sans pokémons, sans moyen de sorti ? Avons-nous par chance des électriciens ou des faiseurs de miracle ? Dans son cas, le Champion Coordinateur de Windoria n'allait pas allez là où personne n'a besoin de lui. La salle de réception, cette horrible pièce, était-là où il devait être. Sans pokémons, sans talents, il allait pourtant se rendre utile, d'une façon ou d'une autre.
"A la demande de Meira, nous devons trouver qui a pu assassiner le Doyen.. M-Même si ça ne fait presque aucun doute que Hyouga ou le Capitaine sont eux-même fautifs, il faut... Rétablir la vérité." a-t-il donc affirmé, lâchant un déglutis, à la vue du corps à ses pieds.
Il laisse Meira un instant, partant prendre deux nappes présentes sur les tables pour recouvrir le corps. Ce n'était qu'une solution temporaire mais à nouveau : il y avait des gens sensibles. Si l'on ne peux protéger les morts, il faut s'assurer de la sécurité des vivants. De cette façon, il sera plus profitable d'enquêter.. Cependant, les autres passagers m'inquiètent. Naîf est, d'assumer que tous sont calme ou détendu par rapport à la situation. Que sans pokémons, ils ne chercheront pas à se défendre à nouveau, jusqu'à commettre l'irréparable. Si se mots n'allaient pas porter, au moins, son cœur allait s'exprimer.
"Je vous en prie, à tous, faites attention. Ne faites pas l'erreur d'agir comme nos agresseurs, vous ne pourrez pas revenir en arrière. Ca sera.... Impossible." Il soupire. "C'est à nous de jouer, maintenant.
Cessons de faire couler le sang. Qui me tiendra la main lorsque le chaos s'installera parmi-nous ? L'amour sera-t-il plus fort que la violence ? J'espère pouvoir un jour, retrouver sa main, la toucher une dernière fois.
Narcisse retiens et console Meira autant qu'il le peut. Il va chercher des nappes pour couvrir le corps de Cirrus. Il s'adresse aux gens présent ici, avant de les voir partir.
Narcisse reste dans la salle de Réception auprès de Meira.
Lyanora ne s’en remettais pas. C’était certainement la première fois qu’elle voyais quelqu’un mourir. On pouvait bien me prendre pour un gars sans âme, un pessimiste qui ne respecte pas la mort, ça m’importait peu. Je voulais juste éviter la panique totale, ce moment de rupture qui aurait engendré plus de chaos encore, et peut être d’autre mort dans une aliénation de groupe… Je voulais juste empêcher cette escalade dangereuse qui survient quand une situation exceptionnelle s’impose. J’avais beau avoir côtoyé la mort moi aussi, il n’empêche j’avais les symptômes du choc. Ma langue était pâteuse et mon esprit un bordel indéfectible, la preuve j’avais eu bien du mal à trouver mes mots, et rien de très probant n’était sortie hors de mes minces lèvres asséchée par l’inquiétude.
-Du calme Lya ! Tout va bien !
Caressant les cheveux de ma tendre, j’espérais qu’elle puisse croire en ces mots incertains, tandis que je lui caressais les joues, d’une main légèrement tremblante, tentant de chasser ses vilaines larmes. Ce suspens était angoissant c’est vrai. Et je ne savais pas vraiment comment réconfortant ma copine, dont les larmes semblait intarissable. La brune se laissait toujours porté par la force de ses sentiment, contrôlé par un flux puissant, inarrêtable que ça soit dans la joie ou la tristesse. Elle était inégalable dans le fait d’exposer ses sentiments. D’une empathie sans borne, ses larmes coulaient comme si le doyen fut son grand père. Je ne pense pas que mes battement de cœur saccadés et irréguliers ais pus la réconforter mais son contact, sa chaleur, sa douce odeur, tout ça parvenait à m’apaiser. C’est uniquement grâce à mon aimée, que j’ai pu rester calme face au revirement de situation digne d’un film de braquage. Comment pouvais-je la lâcher pour agir de manière irréfléchi, qui oserait me séparer de son étreinte. Je déposais un baiser sur son front, calme alors que les deux malfrats fuyait je ne sais où. Je serais bien rester avec elle, dans ce moment de flottement éternel. Mais les hurlements d’Even et Lise me ramenèrent à la réalité.
-Mes POKEMON … HIIII !
Je me détachais subitement de ma conjointe, le visage blême, un frisson d’effroi me parcourant l’échine. Je devais libérer mes pokemon de la garderie, mais emmener Lyanora serait une erreur, ses pokemon sont cadenassé dans leur ball et elle est encore toute choqué, il serait cruel de la ramener au milieu d’une bagarre dans laquelle elle pourrait se faire blessé. Non il fallait qu’elle reste ici, dans ce lieu déjà marqué par la tragédie, ce lieu dévasté par la peine mais que le mal a quitté ! Je quitte son étreinte pour lui faire face, prenant ses main dans l’une des miennes, et utilisant l’autre pour sécher ses larmes. Agenouillé devant elle Je lui souris. Je me veux rassurant, confiant. Alors mes mots coulent comme une caresse.
-Lyanora, écoute moi, s’il te plait ! Il faut que j’aille libérer mes pokemon… Je les ai laisser dans la garderie. Oui je ne suis qu’un idiot naïf… Et puis tu l’as entendu… Lise va nous faire couler si elle prend les commandes… Après avoir retrouvé Chapo et les autres, je rejoindrais la salle de navigation ! Je te promet de revenir, mais toi, promet moi de rester ici ! Je le sais tu seras plus en sécurité ici, vu le nombre de champions… Et puis connaissant ta grande empathie, tu ne peux qu’être le plus grand soutien émotionnel pour Meira ! On se retrouve vite ok, mon amour ? J’avais voler un baiser à ma belle, fuyant à mon tour la salle juste avant que les portent ne soit à nouveaux scellés, cette fois-ci par les convives, préférant se terrer ici par mesure de sécurité et pour protéger la maitre de Lumiris et le cadavre encore chaud du doyen. Une fois dehors, je me retrouvais directement devant la porte de la garderie, soutenant les regards déterminé du duo de star prêt à en découdre pour libérer les pokemons de leur prison doré ! Je fis craquer mon épaule et ma nuque en un moulinet. Faire de l’exercice sans s’étirer c’est une mauvaise idée mais nous n’avons pas bien le choix là ! Le temps nous est compté !
-Bon on y va les danseuses ?
Une petite pique en passant histoire d’échauffer encore plus les esprits et les muscles ! Que c’est bon enfant ! Mon regard était déterminé, et ma colère et l’adrénaline gangrenant mon sang m’avait fait perdre toute hésitation dans mon élocution. La fureur commençait maintenant avec un violent coup de pieds contre la porte visant à réduire en charpie la serrure de cette infernal garderie. J’aurais pu vérifier si c’était simplement ouvert… Oui en effet ! Mais qui réfléchit encore ? Pas moi en tout cas !
Spoiler:
Alaric parle à Lyanora pour lui demander de rester dans la salle de réception qu’il juge moins dangereuse puis quitte la pièce pour rejoindre la garderie dont il essaie de défoncer le porte d’un coup de pied avant même d’avoir vérifié si elle était fermé à clef. Son projet est simple, libérer ses pokemon et tous ceux tenue en otage dans la garderie puis foncer dans la salle de navigation pour prendre le contrôle du navire et le ramener à bon port, à savoir Port Corail.
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Helia L. Ellore
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Le discours chiant du capitaine qui te donnait envie de sauter en bas du bateau. Le doyen était ensuite tombé, et on avait annoncé son décès. Tout ça en quelques minutes. Tu ne comprenais rien. Tu pensais que tu étais dans un rêve. C'était forcément un rêve. Tout ne pouvait pas se passer aussi mal, Cirrus ne pouvait pas s'être éteint comme ça, au beau milieu de la pièce. C'était insensé.
Et pourtant, la réalité t'a vite rattrapé. Tu étais figée, incapable de dire ou de faire quoi que ce soit. Tu te sentais vulnérable. Hyouga avait fait son apparition. Ce psychopathe qui ne t'avait pas manqué. Tu avais envie de lui balancer tes talons dans sa sale tronche d'emo. C'était donc de sa faute, la mort du doyen ? Tu essayais de reprendre tes esprits. Tu étais envahie par la rage.
Tu avais envie de laisser s'échapper des larmes de colère, mais tu n'y arrivais pas. Tu ne pouvais pas. Ce n'était pas le moment, tu ne pouvais pas te permettre de montrer une faiblesse, non. Lumiris était en danger, et tu comprenais que tout ceci était un piège. Une manière de vous éloigner des autres, pour que toi et les autres dresseurs expérimentés de la région ne puissent pas intervenir. Tu ne comprenais pas pourquoi Lyanora faisait partie du voyage, mais ce n'était pas le moment de jouer les rageuses, il y avait plus urgent.
« Non, non... Il ne va pas s'en sortir comme ça. C'est hors de question. Il va payer. Il doit payer. » murmurais-tu.
Tu n'avais plus rien d'une princesse à paillettes. Ta combativité faisait rage. Tu voulais décimer cet homme et sa troupe. Tu voulais défendre la région qui t'avait accueillie depuis déjà quelques années. Ta maison, ton foyer. Tes amis et tous les habitants innocents qui n'avaient rien demandé. Pourquoi Hyouga se sentait obligé de semer le chaos ? Tu ne comprenais pas. Tu ne comprendrais jamais. De toute façon, ses raisons t'importaient peu, tu n'en avais strictement rien à foutre, tout ce qui t'allumait en ce moment, c'était l'espoir de voir le karma se charger de lui.
Tu allais te charger de forcer le karma à faire son job.
Talons retirés. Cheveux détachés. Regard enragé. Tu quittais la salle de réception, là où ta place n'était malheureusement pas. Tu voulais te défouler, faire payer ces assassins. Tu sentais que tes Pokémons voulaient, eux aussi, les arrêter. Ils allaient se battre s'il le fallait, ils allaient envoyer la pleine puissance. Ils ne méritaient que cela. Si tu n'avais ne serait-ce qu'une chance de pouvoir être utile en faisant le ménage pour rejoindre ensuite Lumiris, tu n'allais pas la rater. Et justement, en atteignant le pont, des ennemis étaient déjà prêts à en découdre.
Tu ne prêtais même pas attention à ce qui t'entourait. Tu vivais trop d'émotions en même temps. Tu étais prête à te battre. Tu savais que combattre le feu par le feu n'était pas toujours la meilleure des idées, mais tu n'arrivais pas à réfléchir de manière rationnelle, en ce moment.
Kisara comprend rien à sa vie. Sa rage précédente évolue en méga-rage. Elle se dirige vers le pont. Let's casser des popotins. ^^
Rejoins la famille !
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