La chute se poursuit. Lentement, vous voyez la pénombre céder sa place. Au moment où vous vous disiez : C’est fini. Je suis mort. Vos pieds s’enfoncent dans une substance chaude granuleuse. Rien à voir avec ce plancher luxueux qui décorait l’autre étage. Tout ici est recouvert d’un sable fin. L’odeur qui pénètre dans votre nez vous rappelle la poussière. Mais il fait chaud ici en fait. Le Soleil, bien que vous soyez quelque part entre le sixième sous-sol et le noyau de la Terre semble être fort. Tout au bout de la salle, vous voyez cette même statue de Galopa en bien plus imposant. Vous voyez cette statue ainsi qu’une stèle sertie d’une pierre rouge. Un rubis merveilleux qui étincelle et qui aussitôt attire votre attention.

Vous êtes trois à avoir chuter ici. Ombline, Kanaliou et Ashura. Vous êtes trois à vous retrouver au milieu de cette salle aride partageant tous les traits d’une vieille ruine. À gauche comme à droite, il y a trois immenses colonnes de pierre qui soutiennent la toiture qui semble s’effriter. Au centre de la salle, il y a une stèle sur laquelle on peut reconnaître l’empreinte de quatre sabots.

Visiblement, vous avez une seconde chance de vous rattraper. On ne vous a pas tué sur le champ. C’est déjà ça de gagner. Par des mortiers haut perchés, s’écoulent des cascades de sable. Cette fois, en revanche, on vous tuera si vous ne faites pas assez vite. Cette salle se remplira tant et aussi longtemps que vous n’aurez pas trouver comment sortir d’ici. Le sable est déjà à vos chevilles.

Un rapide tour d’horizon vous permet d’analyser tout ce que cette salle contient. Le toboggan derrière vous est définitivement trop escarpé pour être escaladé et le plancher de l’entrée doit s’être refermé. Ce n’est définitivement pas l’avenue que vous devriez emprunter. Devant la stèle, vous voyez une rondelle où le sable de ne s’accumule pas le moindrement. Comme s’il s’agissait de l’évacuation. Si vous vous approchez vous y verrez graver une langue ancienne. Du Lumirien natif. Rien à voir avec celui qui est aujourd’hui parlé. Un grincement retentit.

Il ne manquait plus que ça. La gigantesque statue de Galopa s’accroupit. Ses yeux gagnés d’une couleur rouge. Voilà qu’elle s’allongeait sur son socle. « Déflaisan ? Vraiment. Le pauvre n’a même pas pu se défendre et vous l’accusez ainsi. Vous êtes maintenant séparés aux quatre coins du globe. Il vous reste néanmoins une chance d’échapper au châtiment du feu. Faites vite. Il y a ici caché, la statuette de mon enfant. Apportez-la moi. » Le Pokémon robotique se tait et sa crinière s’enflamme.

Comme si le sable ne suffisait pas. Elle allait brûler l’oxygène que contenait cette salle.

L’urgence ticait. La catastrope tocait. Votre regard se pose sur ces gravures au mur. Ces troupeaux de Galopa qui lancent des flammes sur une tempête de neige. Le chaud terrassant le froid. Puis juste là, au pied de la stèle, vous voyez des bâtons de bois. Bien droits, définitivement sculptés par des humains. C’est une bonne nouvelle. Cette salle est de conception humaine. Vous lisez le chiffre quarante-sept.

Vous bougez le baton pour changer le quatre en sept. La salle entière tremble. Un horrible vrombissement retentit et va jusqu’à vous faire vibrer la moelle. Un instant vous doutez. Jusqu’à entendre le sable s’écouler derrière vous. A-t-il continué de monter ? Non. Il est en train d’être évacué via cette échappement qui est maintenant sorti du sol, vous dévoilant une petite statue de Ponyta qui, toute seule, s’active et marche jusqu’à la stèle que regarde Galopa. Elle rejoint son sommet et la statue de l’adulte aussitôt s’active. « Mon petit. Mon pauvre petit. » Elle baisse la tête et la blottit contre la sienne. Le moment en est presque touchant et lentement les flammes se rétractent jusqu’à ne plus exister. Vraisemblablement, c’était la solution. Vous aviez réussi cette fois. Derrière la statue vous entendez un grincement puissant, une porte s’est ouverte. Vous marchez vers elle et dès que vous la dépassez elle se referme derrière vous.

À travers, vous voyez toujours la statue de Galopa, mais rien de plus. Vous prenez un moment et votre regard se livre sur cette pièce devant vous. Dorée. Immaculée par la propreté. Pas un seul grain de sable nulle part. La pièce est un vaste hexagone. Devant vous, il y a une porte vitrée épaisse à travers laquelle vous voyez des escaliers. À gauche, près la porte par laquelle vous êtes entrées vous voyez, gravée dans la pierre, comme une armoire noble, la silhouette d’un oiseau sur un flocon parfait. Toujours à gauche, mais plus près de l’autre porte, il y a ce même flocon avec une forme plus équine. À droite près de la porte qui cache l’escalier, toujours sur un flocon parfait, il y a celle d’un renard. Aucun trait n’est dessiné, sur les silhouettes, mais sous chacun des flocons il y a une inscription ancienne.

Vous regardez enfin le dernier pan de mur, sur celui-ci est gravé un texte. « C’est là que l’on ferait notre fortune. On deviendrait vite riches. Il suffisait de voir cet amoncèlement d’argent que couvaient les Tyltons. C’est ce qu’on se disait. Jusqu’à ce que les natifs du Nord tentent de nous pourchasser à travers ces bois qu’ils connaissaient mieux que nous. Nous courrions aussi vite que nous pouvions, tentant de fuir ces armes archaïques qu’ils manipulaient. Leur piège avait été efficace, nous étions venus sans armes. Les Natifs du Sud nous avaient convaincu que le rituel serait court et qu’il n’y avait aucun risque. Pris en souricière, nous étions cuits. Nos espoirs s’étaient envolés. Si ce n’eut été de lui. Majestueux. Puissant. Notre sauveur. Je me souviendrai toujours de ce neuf juillet. – CPD »

En prêtant davantage attention aux flocons ornant les murs, vous remarquez qu’il s’agit de boutons pressoirs. À première vue, l’une de ces plaques activera le mécanisme de la porte.

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Modération:
- Vous avez jusqu’au 9 août, 00h00 pour répondre.
- Vous avez retrouvé le Ponyta qui a rejoint sa maman.
- Les flammes et le sable se sont estompés et un passage s’est ouvert derrière le Galopa.
- Scénarium oblige, vous y entrez.
- Vous y découvrez une pièce luxueuse cernée par un texte et trois ornements d’animaux sur des flocons.
- Ces trois ornements sont des plaques pressoires qui activent un mécanisme. Trouvez celle qui ouvrira la porte.
- Si vous avez des questions, contactez Lyanora.