Votre vieille lampe à l’huile vous manque ? Je vous comprends. Elle m’aurait manqué à moi aussi. C’est normal. Sa flamme qui lentement vacille au rythme de la douce brise du soir. C’était bien plus paisible et agréable que d’être dépêché sur ce champ de mines. Sur place, la première chose que vous remarquez, ce sont ces époux et ces épouses qui espèrent que leur tendre moitié sortent du bâtiment. On ne les laisse pas approcher, malgré la tentative désespérée de certains. « Je suis avec eux ! » Les agents ne sont pas dupes, ils ne les laissent pas passer. La tentative est louable, mais ils nuiraient aux opérations bien plus qu’ils les aideraient.
À travers le voile de fumée, on vous guide vers un véhicule récréatif aménagé en poste de commandes. On vous dévisage brièvement. Les explications se font attendre, vous êtes huit, mais on vous a dit que vous seriez neuf. On attend le dernier. Le commandant n’a pas que ça à faire répéter les mêmes explications à qui se présente en retard. On vous fait donc patienter, les autres opérations sont plus urgentes de toute façon. Vous restez piqués là, devant les portes du véhicule considérant l’importance et la confidentialité des informations qui s’y partagent. À la radio de l’un des agents, vous pouvez entendre qu’un homme a été trouvé près des portes à accès restreint. On le décrit. Le commandant sort furieux de son poste de commandement et hurle sur le premier officier qu’il voit.
Tant pis pour le briefing. Il n’a plus lieu d’être. Cet homme dont on a parlé à la radio en sait déjà plus qu’eux. L’officier vient adresser quelques mots à l’un des membres de votre groupe, Angelo en l’occurrence, et s’éloigne à nouveau. On lui a remis un plan et sommé de vous amener jusqu’à cette porte à accès restreint. Évidemment, il s’exécute. Ça vient du chef de l’opération. On ne désobéit au chef de l’opération. Encore moins quand il a cette voix grave et ce caractère orageux.
Vous vous empressez donc par les cages d’escalier, les ascenseurs étant bloqués pendant les procédures d’urgence. Vous devez bien avoir descendu quatre gros étages. Vous avez croisé au moins six paliers et douze portes menant sur des planchers différents. Éventuellement, le colimaçon d’escaliers s’épuise et s’arrête nette. Vous aussi. Vous tombez nez à nez avec une femme aux allures jeunes adossée contre la porte d’un blanc lustré dans laquelle sont encastrés les gravures de deux Pokémons. Latias et Latios. Les emblèmes des dresseurs Nova et Pulsar. Sur le seuil de la porte, vous reconnaissez Dracolosse et Libégon, à son sommet, Ptéra. Les mascottes des cinq maisons, tous réunis autour d’une porte aux allures technologiques.
« Ça a été long. Ça fait genre trente minutes que j’attends. Naïa. J’me fiche un peu de vos noms, j’les retiendrai pas de toute. Can’t help. » Elle hausse les épaules. À bien y penser, vous aviez bel et bien entendu ce nom de la bouche du commandant pendant qu’il gueulait. Elle était responsable de l’opération qui allait se dérouler ici-bas. Pourquoi, alors que vous aviez avec vous quelqu’un qui, vraisemblablement, travaillait avec les forces de l’ordre. « J’sais qu’on vous a donné le code avant de descendre. J’en n’ai pas voulu, mais j’ai déjà décrypté le truc. Du coup on peut entrer. » Elle tape sur l’écran « 4 étages. 6 paliers. 12 portes. 4, 6, 1, 2… » L’écran tourne au vert et la porte s’ouvre. Il sourit. Il voulait en mettre plein la vue.
Tous les neuf, vous vous faufilez dans l’ouverture pour trouver une imposante pièce où la panne ne semble avoir aucun effet. Toute blanche, presque immaculée, à une exception près. Dans chaque coin se trouve une imposante statue mécanique représentant des Pokémons. Galopa dans le coin gauche, au fond. Roublenard dans le coin droit, au fond. Déflaisan dans le coin gauche, près de l’entrée. Puis Métamorph dans le dernier coin. Au centre de la salle, il y a un bouton doré. Évidemment, sans aucune précaution, Naïa appuie dessus.
« Chercheur Hestia. Bienvenue. Si vraiment tu es l’un des nôtres du trouveras la réponse. » dit une voix provenant d’un interphone juché au plafond de la salle. Une voix grave, presque horrifiante. Les quatre statues autour de vous s’animent. Sans bouger de leur socle. Leur bouche, leur tête, tout bouge. Leurs jambes seulement restent immobiles. « Ces gardiens cachent un interrupteur. Un seul révélera l'entrée. Trouve lequel. Mais attention, en activer plus d’un pourrait être terrible. » La voix s’éteint.
Une nouvelle voix plus chétive s’échappe maintenant du robot à l’effigie de Galopa. « Je ne cache rien. No-non ! C’est impossible. » Puis le Roublenard prend la parole, d’une voix caverneuse. « Je… Oui c’est vrai. Galopa ne cache rien. » Puis le Métamorph ouvre la bouche d’un petit ton mielleux. « Pff ! Voyons, Déflaisan ment à coup sûr, vous l’avez entendu ? » Enfin, le Déflaisan ouvre avec une voix haut perché : « M-Moi ? Beh pourquoi je mentirais ? J’ai rien à cacher. »
Puis la série recommence. Galopa parle à nouveau, puis Roublenard, et ainsi de suite. Toujours ils gardent cet ordre et jamais l’un ne parle par-dessus l’autre. Naïa rigole « Bon aller. Montrez-moi pourquoi on bosse ensemble. » Elle se recule et s’adosse au rebord de la porte d’entrée, sûr d'elle. Les séquences s’enchaînent et à chacune, Naïa pousse un petit rire. Elle nuit volontairement au processus, mais ne vous le dit pas. Elle a la réponse. _________________________________________ Modération: - Vous avez jusqu’au 26 juillet, 00h00 pour répondre à cette introduction. - Vous êtes entrez dans une salle imposante et blanche. Elle est parfaite à l’exception de quatre effigies de Pokémons et un pilier sur lequel repose un bouton. - Naïa appuie dessus et aussitôt les Pokémons s’animent. - Vous devez trouver l’interrupteur qui vous ouvrira le passage. - Activer le mauvais interrupteur entraînera des conséquences, de même que d'en activer plus d'un. - Vous pouvez répondre autant de fois que vous le souhaitez au courant de la semaine. Je n’exclus pas la possibilité de faire une modération avant dimanche. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
Angelo Callaghan
Laboratoire
Grahyena
30
Sonistrelle
48
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Vincent W. Nolan
Laboratoire
Lucario
65
Dracaufeu
40
Hexagel
20
Motisma
5
Bleusaille
20
Aucun
0
Ashura Koizumi
Laboratoire
Caninos
17
Yanma
5
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Ombline Fheri
Laboratoire
Goupix
40
Frissonille
5
Hélionceau
20
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Kaylie Smith
Laboratoire
Galopa G
40
Salamèche
5
Teddiursa
5
Minisange
5
Aucun
0
Aucun
0
Lys Aiden
Laboratoire
Noctali
41
Kabutops
50
Ossatueur A
40
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Kanaliou Scarlet
Laboratoire
Caninos
5
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Ambroise Louvet
Laboratoire
Mustébouée
11
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Aucun
0
Dylan Cyrfrin
Dresseur·euse Nova
Messages : 286 Née le : 13/10/2003 Age : 20 Région : Johto Pokédollars : 676 Stardust : 410 Stardust utilisés : 390 Equipe pokemon : Icone :
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Encore une fois, elle avait eu de la chance dans sa malchance. Elle s'était retrouvée près de la centrale lorsque celle-ci avait stoppé ses activités, mais n'avait pas été blessée et avait même pu offrir son aide aux forces de l'ordre qui se voyaient quelque peu dépassées par la situation.
Elle s'était retrouvée groupée avec d'autres dresseurs et elle avait été assignée à la "Salle du Laboratoire". Elle était loin d'être une scientifique, n'était pas la meilleure en calculs non plus, mais elle était observatrice et voulait aider alors elle s'était contentée de suivre.
De tous les autres qu'elle suivit de multiples étages et paliers plus bas, Kaylie ne connaissait personne. Étrangement, de tous, Naïa était celle dont elle se méfiait le plus. Comme par réflexe, elle cherchait à en rester relativement éloignée.
Sa timidité cherchait à ressortir et la jeune fille se retrouvait murée dans un silence qui l'énervait elle-même. Lorsqu'enfin, le groupe pénétra dans la salle du Laboratoire, Kaylie ne put s'empêcher de se sentir quelque peu soulagée.
La pièce, contrairement au reste de la centrale, était éclairée et propre. C'était un lieu froid et stérile, dont les murs blancs et la première impression confirmaient le titre qu'on avait donné à la salle.
Bien malgré elle, la jeune fille était mal à l'aise. Comme si elle connaissait les lieux, comme si elle y était déjà venue, leur soit-disant guide appuya sur le bouton doré qui se trouvait au centre de la pièce. Aussitôt, quatre statues, dispersées aux quatre coins de la pièce, s'animèrent, se mettant à répéter leur phrase à tour de rôle.
C'était là une énigme. Cette intervention suffit à distraire la dresseuse qui se concentra sur ce que les effigies de pokémons disaient. Il lui fallut les écouter à quelques reprises avant qu'elle ne se mette vraiment à tenter de déduire qui des quatres était le menteur.
- Le galopa et le déflaisan parlent d'eux-mêmes et disent ne rien avoir à cacher, mais le Roublenard s'interrompt et le métamorph accuse le déflaisan de mentir avant même que celui-ci n'ait pu parler...étrange...
La jeune fille se mit à penser à voix basse, portant sa main à son menton, se concentrant pour tenter de résoudre le problème qui leur était confié. À bien y penser, ils ne devaient pas être dans la véritable salle du Laboratoire. Si ça se trouvait, ce n'était là que l'entrée et ils devaient faire leurs preuves pour accéder à ce qu'ils cherchaient. Hmf, si ça se trouvait, cet énergumène de Naïa en savait plus qu'elle ne le laissait croire et elle se foutait bien de leur gueule. Prise de doutes et incertaine de qui croire malgré ses délibérations, ce ne serait pas elle qui prendrait la responsabilité de faire ce choix lourd de potentielles conséquences.
_____________
Contenu abrégé HRP:
- Kaylie suit les gens du groupe - Elle se méfie de Jeoffrey Naïa et de son air fendant - Elle parle toute seule tout bas pour tenter de résoudre l'énigme, mais peut-être que quelqu'un l'aura entendue quand même. - Elle n'a pas l'intention de prendre quelque décision que ce soit parce qu'on vient de commencer.
Inutile de vous raconter comment je me trouvais là. Ni le pourquoi, d’ailleurs. Ce n’était pas le plus important dans cette partie de l’histoire qui allait sans doute changer Lumiris. Et pour l’évènement, j’avais pris un débardeur à capuche bleu marine, d’un jean noir, de converse et d’un gilet léger noir. Cela n’était pas une réelle tenue de détective, je vous l’accorde. Mais je m’en foutais un peu, j’avais pris les premiers vêtements que j’avais sur la main.
Je me retrouvais dans un groupe où je n’avais pas le souvenir d’avoir déjà rencontré ne serait-ce qu’une de ces personnes. Mais, on allait devoir faire équipe. L’un d’eux était un policier chargé de nous accompagner et guider, pour le moment. Je ne note pas le caractère trempé du commandant. Il me rappelait juste pourquoi j’aimais être mon propre patron. Je n’avais de compte à rendre à personne, sauf à mes clients. Nous descendions tous quatre étages d’escalier à colimaçon. Ces escaliers là étaient les pires. C’était étroit, c’était long et cela pouvait tourner le tournis. En espérant qu’on pourra utiliser l’ascenseur une fois toutes ces conneries réglées.
Nous tombions sur une dénommée Naïa. Elle ne voulait pas faire dans le social et était arrogante. C’était elle qui allait diriger l’opération. Elle était devant une porte où étaient gravées les emblèmes des cinq groupes de Lumiris. Je ne l’avais pas dit avant, mais j’étais un Pulsar. Voilà, maintenant c’était dit. En plus d’être arrogante, elle voulait montrer à quel point elle était forte en décryptage. Avait-elle vraiment deviné le code, ou elle mentait pour avoir l’image de la plus maligne d’entre nous ? Je m’en foutais un peu. Bon, maintenant qu’elle avait fini de se la raconter, nous pouvions enfin entrer dans une salle blanche. Mais, avant de continuer, il fallait résoudre une sorte d’énigme. Et Naïa ne voulait pas nous aider.
Je vois. Après la démonstration de ses compétentes, elle voulait tester les notre. Elle ne se mettrait pas en danger elle-même ou l’opération si elle n’avait pas la réponse. Qu’elle l’avait deviné ou qu’on lui avait donné. D’un côté, on était là pour enquêter. Je retenais le nom « Hestia » dans ma tête. Au cas où cela nous servirait pour plus tard. Je fermai les yeux pour me concentrer. Ecoutant en boucle chaque mot, chaque phrase des statuts. Une enigme des menteurs. J’essayais d’imaginer qui mentait. Si Galopa mentait. Si Roublenard mentait. Si Métamorph mentait. Si Déflaisan mentait. J’imaginais un tableau dans ma tête. Ce n’était pas facile avec le brouhaha autour de moi. Concentre-toi. Concentre-toi. J’ouvris alors les yeux et annonçai :
- Il est improbable que Galopa et Roublenard mentent. Car dans ces deux cas, deux statuts cacheraient l’interrupteur. Si Metamorph ment, pareil, on aura toujours deux suspects. Par contre, si c’est Déflaisan le menteur, alors c’est lui qui cache l’interrupteur.
J’attendais néanmoins l’avis des autres avant de pouvoir faire quoi que ce soit. Après tout, nous formions une équipe. Pour le meilleur et le pire. Cependant, je me demandais si la solution n’était pas plus simple ou plus compliquée. Naïa a trouvé le code d’accès de la salle en se basant sur le nombre d’étage, de palier et de porte. Je croisai les bras.
- Après, je peux me tromper. Si vous avez d’autres suggestions, dites-le. Et décidons-nous vite car on n’est pas là pour jouer aux devinettes sachant que l’un de nous connait la réponse.
Oui, cette pique était adressée à Naïa. Et je ne le cachais pas, vu que je lui lançai un regard neutre avant de m'adosser sur la partie droite de la salle. Tiens, il fait plus frais par ici que de l'autre côté de la pièce...
Vincent a écrit:
Vincent suit le groupe. Vincent pense que Naïa connait la réponse et teste le groupe pour voir si on est compétent. Pendant que vous discutez, Vincent réfléchit les yeux fermés. Vincent ouvre les yeux et donne son opinion. Il pense que le coupable dans cet énigme des menteurs est Déflaisan. Vincent n'affirme rien, sait qu'il peut se tromper. Attend l'avis des autres (en lançant une pique à Naïa au passage) et attend que tout le monde soit d'accord. Vincent s'adosse sur la section droite et remarque que la clim fonctionne dans cette partie là.
Kanaliou Scarlet
Dresseur·euse Nova
Messages : 112 Née le : 11/04/1999 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 9570 Stardust : 353 Stardust utilisés : 50 Equipe pokemon : Icone :
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J’étais à Voltapolis quand la centrale avait explosé. Alors que tout le monde évacuait, on a demandé aux dresseurs de donner un coup de main sur les lieux de l’explosion. Je ne suis pas à Lumiris depuis longtemps, mais cela m’a semblé normal d’aider ceux qui n’en avaient pas les capacités. J’ai donc rejoint le groupe du laboratoire.
Rejoindre le lieux en question n’avait pas été de tout repos, tellement d’étage et de palier, j’en avais le tournis ! Mais nous étions maintenant dans cette salle parfaitement blanche, avec notre leader qui ne m’inspirait pas confiance. Ou du moins je n’appréciais pas ses manières. Le temps presse, des vies sont en danger, et tout ce qu’elle trouve à faire, c’est nous tester ? Si elle a vraiment la réponse on devrait plutôt avancer pour trouver plus vite ce qu’on est venu chercher !
Calme toi, respire Kana. Ce n’est pas non plus comme si j’allais lui dire tout ça à voix haute. Mes capacités relationnelles se sont certes un peu améliorées, mais pas à ce point. Autant se concentrer sur l’énigme, plus vite on aura trouvé, plus vite on avancera.
Cela ressemble clairement à une énigme du menteur. Et si on prend uniquement le sens des paroles, en supposant qu’il n’y ait qu’un seul menteur, il semble évident que c’est Déflaisant qui cache l’interrupteur. Mais on ne sais pas s’il n’y a qu’un seul menteur, c’est la le problème, et en prenant en compte toutes les possibilités, même si c’est majoritairement Déflaisant qui ressort, dans certains cas ce pourrait être Galopa.
Dans tous les cas, cela me semble trop simple. Ce laboratoire est supposé être secret, avec des informations ultra confidentielles, la réponse ne peut être si évidente. Les pokémons n’ont pas été choisis par hasard, leurs mots non plus. Par exemple Roublenard, dans sa tirade, il commence à dire quelque chose, avant de changer d’avis et de confirmer les dires de Galopa. Et s’il avait préféré dire la vérité en parlant de Galopa plutôt que mentir sur son propre cas ? Le fait qu’il dise la vérité sur le cheval de feu ne veut pas dire qu’il ne cache pas lui-même l’interrupteur.
Et Métamorph, il s’agit du pokémon menteur par excellence, puisqu’il prend l’apparence des autres, et son ton mielleux me fait frissonner, comme s’il voulait embobiner tout le monde. Sans parler du fait qu’il accuse Déflaisant alors que celui-ci n’a même pas encore parlé.
Tout ça encore ne concerne que les sons, mais ces statues bougent ! Qu’est-ce qui nous dit que l’énigme n’est pas là que pour nous distraire, et que ce sont les mouvements des statues qui désignent où se trouve cet interrupteur ?
J’aurais bien demandé de l’aide à Aiko, avec son flair il pourrait peut-être repérer une odeur ou un courant d’air, mais cette salle semble trop propre, je doute malheureusement qu’il puisse m’aider dans cette situation. À part pour me rassurer bien sur mais je ne pense pas que ce soit une raison valable de le sortir de sa pokéball.
Il y a beaucoup trop de variable à prendre en compte, il nous faut plus d’information, une erreur serait fortement regrettable !
Résumé: Kana a suivit le groupe Elle réfléchit à l'énigme mais il y a trop de variable pour le moment, un seul menteur, plusieurs? Faut il prendre uniquement en compte le sens des phrases ou les mots choisis? La gestuelle des statues? Il faut plus d'information. Elle pense à utiliser son caninos pour tenter de flairer quelque chose mais la salle lui semble trop propre.
Les petits curieux qui font une enquête pendant que les autres se battent dehors
Comment et pourquoi tu t'es retrouvée là ? À l'origine tu étais venue à Voltapolis pour un service drive. Récupérer des livres empruntés et en apporter d'autres. Un employé de la centrale et bien d'autres. Tu avais flâné dans les rues et trouvé une bouteille d'eau de vie de fleur de cerisier. Tu n'as d'ailleurs pas résisté à l'envie de faire partager ta découverte en envoyant en photo ladite bouteille accompagné d'un simple "je t'en laisse une goutte" à Innocent. Dans les fait tu ramèneras la bouteille intacte bien que la tentation d'égayer tes soirées solo t'as traversé l'esprit. Bref, rien de particulier jusqu'à cette explosion. Tu étais là, dans les parages, pour remettre la commande et te voilà embarquée. Curiosité, ton carnet d'adresse plutôt bien fournie. Te voilà donc en renfort envoyée au laboratoire.
La salle te met un peu mal à l'aise. Trop propre, rien qui traîne et ses statues qui semblent observer les moindres faits et gestes. Tu restes muette consciente que la situation n'a rien d'amusant, Torii à côté de toi et Astra sur ton épaule, tu observes les différentes personnes présentent. Tu ne les connais pas, tu n'as pas souvenirs d'en avoir croisé même un mais tu vas rester en leur compagnie un petit moment. Puis l'un d'entre vous active les statues avant de se coller dans un coin, un air un peu moqueur sur le visage. Soit, si elle voulait les emmerder. Tu ne ferais pas de fleurs à la demoiselle, ou simplement l'envoyer sur les roses si elle te parlait. Ton attention se porte sur les paroles et tu finis par te placer non loin de la commande centrale, soucieuse. Tes oreilles captent les interrogations des autres et tu fais ton propre cheminement.
- Si c'est une bête énigme du menteur, Deflaisan. Ce sont des machines on peut leur faire dire et agir comme on veut histoire d'embrouiller et faire réfléchir plus que nécessaire. Mais je peux me tromper. Quelque soit la décision, je la suivrais et si y a besoin d'appuyer quelque part je peux y aller.
Tu peux te tromper et c'est avec cette phrase que tu achèves ta réflexion. Dans tout les cas il faudra choisir. Torii va renifler au pied des statues avant de revenir vers toi. Et tu redeviens silencieuse, soucieuse. Tes pensées se tournent vers ta demeure, pourvu que tout se passe bien.
Résumé : Ashura se casse pas la tête et pense à la simple énigme du menteur. Choix porté sur Deflaisan mais elle se rangera à la majorité
Ambroise Louvet
Dresseur·euse Nébuleuse
Messages : 274 Née le : 06/12/2003 Age : 20 Région : Sinnnoh Pokédollars : 4057 Stardust : 796 Stardust utilisés : 259 Equipe pokemon : Icone :
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Je n’étais pas arrivé à Lumiris depuis bien longtemps, encore moins dans la ville de Voltapolis, et pourtant, j’avais déjà trouvé le moyen de me retrouver mêlé à des embrouilles : à peine m’étais-je installé dans une petite chambre que la lumière s’éteignit brusquement, le son de la télévision remplacé par celui d’une alerte. Il fallait évacuer la ville ! Et ça n’était pas sans raison… Il y avait eu un assaut terroriste ! Moi qui pensait naïvement que ça n’arrivait que très loin, j’étais cette fois juste à côté de la zone touchée.
Je rangeai rapidement mes affaires à peine déballée pour sortir en vitesse et rejoindre la foule dans la rue. C’était impressionnant de voir autant de gens quitter leur maison en même temps, en train de s'amasser sur les routes menant à l’extérieur de la métropole. De mon côté, je me frayais un chemin dans l’autre sens : bien que les évènements me fasse un peu peur, j’étais plus curieux qu’inquiet. De plus, l’annonce répétée en boucle demandait à toute personne capable d’aider les représentants de l’Ordre de se rendre au commissariat le plus proche. Allaient-ils accepter le soutien d’un garçon de 16 ans ? Ça, c’était encore une autre question…
Même si ça n’était pas très beau, j’avais légèrement menti sur mon âge pour être certain de pouvoir suivre les policiers et je m’étais fait à moi-même la promesse de ne pas être un boulet à traîner pour eux ! Après une petite attente j’ai fini par être affecté à l’évacuation du laboratoire. Ce dernier était supposé être plus en sécurité : comme j’étais encore jeune, ils refusaient de m’envoyer sur les lieux les plus dangereux ce qui, je devais bien l’avouer, me rassurait un peu. J’avais envie de rendre service, d'observer la police en action mais certainement pas d’y laisser ma peau !
J’étais resté un moment en retrait, écoutant attentivement ce qu’avaient à dire la dénommée Naïa et tous les autres participants de l’opération. La dame qui nous avait parlé, bien qu’un peu hautaine, avait l’air de bien s’y connaître en énigme et nous en avait fait une belle démonstration mais malheureusement, elle ne participait pas vraiment à résoudre la seconde. Je remarquais aussi une silhouette plus discrète, en la personne de Kanaliou vers qui je me dirigeai spontanément : c’était rassurant de retrouver un visage connu au milieu de tout ce bazar. Alors que tout le monde réfléchissait à l’énigme, je lui dis quelques mots à voix basse :
« Bonjour Kanaliou, j’ai bien failli ne pas te reconnaître avec toute cette agitation ! »
Je lui adressais un sourire avant prendre la parole, cette fois un peu plus fort et devant tout le monde. J’avais la voix légèrement tremblante et le regard fuyant. Bien que d’un tempérament réservé, je n’avais pas l’habitude d’être intimidé à ce point par les gens autour de moi. Je ne voulais pas dire une bêtise ou être pris pour un gamin. En les écoutant, je m'étais rendu compte qu'ils mentionnaient les paroles des Pokémons mais que personne ne semblait s'être posé la première question qui m'était venue à l'esprit.
« Hum … bon-bonjour … Je n'ai pas la solution alors je vous fait confiance mais je voudrais juste dire que parfois l’énigme n’est pas tout à fait dans l’énoncé. Avant que les "Pokémons" ne parlent, la voix s’est adressée à Hestia. Est-ce que quelqu’un sait de qui il s’agit ? Ou bien peut-être que c’est un code ? Ça pourrait peut-être vous aider ?»
Je déglutis en regardant autour de moi : je n’avais pas vraiment d’indices indiquant une marche suivre en comparaison les autres personnes qui s’étaient exprimées avant moi. Persuadé que mes mots étaient pertinents, j’espérais que le détail que j’avais relevé n’allait induire personne en erreur…
Ambroise a écrit:
Ambroise reste en retrait et écoute tout le monde Ambroise salue Kanaliou Ambroise n'a aucune idée de quel Pokémon cache l'interrupteur, il fait confiance aux autres. Ambroise demande si quelqu’un sait à qui/quoi correspond "Hestia".
Praise the Lord and Pass the AmmunitionIl aurait été inutile de rappeler la situation, aussi critique qu’exécrable, dans laquelle les avaient plongés les derniers événements. S'exprimant pour lui bien plus que des mots, le visage tiré par l'inquiétude d'Angelo, surmonté d'une paire de sourcils arqués à force d'être trop froncés, offrait à quiconque posait le regard dessus un résumé terriblement efficace de la situation et de ce qu'il affrontait. Ce n'était pas la première fois qu'il vivait ce genre d’événements; et malgré son attention redoublée et son instinct baignant dans l'adrénaline, le vieil homme restait d'un calme exemplaire.
Rapidement sur les lieux, toujours ébranlés par l'incident survenu quelques temps auparavant et qui avaient alors impliqués son neveu, l'inspecteur s'était empressé de sécuriser la zone en compagnie de ses hommes, ne retrouvant son chef qu'après la situation clairement établie et les bases mises en place. Lui qui détestait travailler en compagnie des civils – n'était-il pas sensé les protéger et les tenir hors de ces affaires-ci, bon sang ? - se trouvait mal desservit par l'occasion autant que la colère qui émanait de son supérieur ; aussi, sans ajouter grand mot et faisant signe au petit groupe de civils qu'on lui avait octroyé, Angelo s'était empressé de prendre la direction des laboratoires où on l'envoyait. A sa suite, son grahyena s'avançait silencieux comme un chasseur en piste ; dans sa pokeball, la sonistrelle patientait.
Ils s'étaient enfoncés sans un mot dans les profondeurs du monstre de béton, en première ligne pour le meilleur comme pour le pire, sur leur garde à chacun de leurs pas dans l'attente d'un coup qui ne venait toujours pas. Alors, rejoignant finalement la jeune Naïa, trop saisi par la situation pour prendre le temps d'une remarque, le groupe et Angelo avait pénétré dans la salle illuminée aux étranges statues. Immobile entre le bouton et celle qui avait appuyé dessus, le vieil inspecteur observait les différents totems d'un air songeur. Trouver le menteur dans une foule de témoignages parfois contraires, c'était résumer son métier en une simple énigme... Mais déjà autour de lui les remarques fusaient des un et des autres, et leur offrant un rapide regard, Angelo intima un premier ordre, évident et pourtant si souvent oublié, refusant de prendre le risque de voir s'emballer tête brûlée et cavaliers solitaires...
- N'touchez à rien l'temps qu'on mette l'doigt sur la réponse.
A ses côtés, le corps tendu et l'oeil vif, le grahyena glissait un regard sombre et attentif sur les différents individus. Qui sait quoi d'autre pouvait se dissimuler dans cette foutue salle... Mais à y penser, si c'était là le chemin que prenait quotidiennement les gens qui y travaillaient, la réponse devait être relativement simple...
- Si c't'une bête énigme du menteur, Déflaisan est l'seul qui colle j'vous l'accorde ; quant à Hestia, gamin, j'crains qu'on n'soit plus sur un nom d'code qu'autre chose.
Le regard sur le jeune homme alors qu'il lui parlait, Angelo constata avec étonnement l'âge de ce dernier, se promettant de garder un œil sur lui alors qu'ils progresseraient... En revanche, ce n'était pas à lui que s'adressait les remarques suivantes ; quoique rude mais restant toujours courtois, l'inspecteur jeta un regard d'or à l'ancienne championne d'arène qui attendait contre un mur; sa voix grave et calme, quoique se faisant pressante.
- J'vous rappel'rai simplement, Miss Naïa, qu'vous n'avez pas b'soin d'impressionner qui qu'ce soit ; alors vous m'excus'rez mais j'préfère vous avertir dès le début d'votre petit jeu, des fois qu'ça finisse par en mettre d'autres en péril ; si vous voulez briller ça s'ra en coopérant.
Et cela comptait pour tous... Car gérer un groupe de civils aux remarques intéressantes et à l'utilité non-négligeable était une chose ; supporter les aléas d'une enfant qui voulait faire l'intéressante en était une autre ; et le vieil inspecteur, ses lèvres pincées privées de leur habituelle cigarette, se refusait à perdre du temps...
Le stress commençait à monter et la propreté improbable de la salle rendait la jeune fille mal à l'aise. Naïa refusait toujours de les aider et Kaylie avait la nettre impression que le temps leur était compté.
Si quelqu'un avait piégé la salle suivante, si quelqu'un avait prévu une phase deux à l'attaque de la centrale, le temps qu'ils perdaient là pouvait faire toute la différence dans la réussite de leur mission.
Avec le temps, des preuves pouvaient disparaître, des gens pouvaient fuir, préparer des ambuscades ou elle ne savait trop quoi. L'inspecteur qui les accompagnaient semblait d'ailleurs bien conscient des dangers qui pouvaient les attendre et il tentait de convaincre cette tête de mûle de Naïa de stopper son petit jeu. Visiblement, elle n'en avait cure.
- Excusez-moi m'sieur, mais je ne crois vriament pas qu'elle compte nous aider. Comme vous l'avez dit, Déflaisan semble être la réponse alors peut-être ferions-nous mieux de tenter quelque chose.
Dit-elle en jetant un regard vers Vincent et Ashura, qui semblaient d'accord avec la réponse suggérée. La seule chose qui posait problème, c'était que personne n'osait agir. Personne ne touchait à quoi que ce soit et l'infime tic-tac de la montre au poignet de Kaylie lui semblait résonner à ses oreilles. Elle poursuivit alors, faisant fi de sa propre peur pour suggérer:
- Si vous voulez, j'appuierai. Je n'ai besoin que de votre accord. Nous ne pouvons pas continuer à perdre du temps, surtout qu'on ne sait pas ce que les responsables de cette attaque peuvent avoir prévu pour effacer leurs traces ou pour poursuivre l'assaut.
De donner voix à ses craintes ne l'aida pas plus à les vaincre, mais lui donna au moins la confiance pour ne pas fuir se cacher derrière n'importe quel de ces étrangers pour se sentir plus en sécurité. Elle avait offert son aide suite aux dommages causés à la centrale et elle n'allait certainement pas reculer maintenant.
Le regard de la jeune fille se porta sur ses partenaires improvisés, puis posa son regard d'un rose clair sur l'inspecteur. Non seulement il faisait partie des forces de l'ordre, mais il avait quelque chose qui en imposait et qui naturellement, menait Kaylie à lui faire confiance. Elle attendrait la conclusion des autres avant d'agir.
Résumé:
- Kaylie stresse en songeant à ce que les coupables de l'attaque pourraient avoir préparé - Elle se dit qu'ils n'ont pas le temps de tergiverser - Kaylie se porte volontaire si les gens se mettent d'accord pour appuyer car elle est la personne située le plus près de la statue de Déflaisan - Donc elle attend le consentement des autres.
i'm ready for whatever it takes 'cause i love the adrenaline in my veins
Yeux rouges.
Oui, tu avais pleuré. Oui, tu avais paniqué.
Quand il y eut la panne d'électricité, ton coeur avait fait un saut dans ta poitrine. Tu travaillais, à ce moment là. Tu étais seule dans la salle 3, la salle où se trouvaient les caissons d'oxygène et les machines plus "sophistiquées" qui maintenaient certains pokémons en vie. Et... tout ça, ça avait lâché. Parce que toi, tu n'avais pas de générateur de secours. Les machines avaient cessé de fonctionner. Aussitôt cet arrêt, des pokémons ont vu leur état chuter brutalement. Entre la détresse respiratoire et les fonctions vitales menacées, tu ne pouvais rien faire pour les sauver.
Alors tu avais pleuré. Parce que ces pokémons étaient tes protégés.
Là-bas, à la centrale, on demandait de l'aide. On demandait aux dresseurs de se mobiliser. Tu avais reçu l'alarme sur ton téléphone et tu n'avais pas tardé avant de t'y présenter. Non. En quelques minutes uniquement, tu avais sauté dans un taxi avec tes pokémons les plus forts, les plus expérimentés. Pixel, Hakai et Wisp. Wisp avait incroyablement rapidement grandi, d'un Osselait pleurnichard à un Ossatueur d'Alola énergique et prêt à tout pour aider, pour défendre son territoire. Oh, il demeurait pleurnichard par moments, mais ça faisait partie de sa personnalité et tu l'acceptais ainsi. and i heard you crying
Et tu te sentais davantage en sécurité avec Pixel, ton compagnon de toujours et ce Kabutops qui était brusque, qui était combatif. Tu savais qu'il ne laisserait personne risquer ton existence sans réagir et se mettre au travers. Dans le taxi, ton cerveau allait à cent à l'heure. Tu n'étais pas un élément très utile, tu n'étais pas quelqu'un qui savait vraiment se battre, quelqu'un qui réagissait bien à la pression, mais tu avais besoin d'aider et jamais tu ne serais capable de te pardonner de ne rien faire.
Pieds qui se posent sur le sol alors que tu approches de la centrale.
Tu donnes l'argent au chauffeur de taxi en estimant le montant de la course et en y ajoutant un surplus pour l'urgence de la situation. Tu avances, accompagnée par tes pokémons, dans cet endroit complètement sombré dans la panique et dans l'incompréhension. Tu aurais bien voulu te terrer ailleurs, mais tu ne pouvais pas et malgré tes yeux rouges par les larmes de désespoir, tu te tenais debout, droite et fière. C'est presque un sentiment de vengeance qui commence à se former dans tes veines quand tu réalises doucement, quand l'information monte à ton cerveau : ce n'est pas le hasard, mais l'oeuvre d'êtres humains. Qui avait mis en péril la vie de tellement de personnes, et d'encore plus de pokémons.
i don't know what you had in mind, but here we stand on opposite sides
Des familles avaient perdu des enfants, des parents, des amours. Des familles avaient perdu un être si important.
Ce geste ne devait pas demeurer impuni et tu espérais que les autorités allaient trouver les coupables. En attendant, tu allais te plonger dans cet enfer pour aider du mieux que tu pouvais en mettant de côté tes insécurités. Ce n'était pas le temps à la remise en question, ce n'était pas le temps aux doutes qui s'insinuaient dans les esprits. Tu allais devoir chasser les nuages pour te concentrer sur l'adrénaline qui commençait à pulser à tes tempes, dans tes veines, dans ton être tout entier. Tu vivais d'adrénaline, sur une base régulière, mais celle-ci était particulière et intense, importante.
Tu es alors guidée avec d'autres personnes que tu ne connais pas - que tu n'as jamais vu, pas même au détour d'un café - et tu attends. Comme on vous dit qu'il faut attendre. Parce qu'il manque une personne. Vous, vous alliez chercher des preuves, si tu as tout bien compris dans la confusion régnant sur les lieux. Et tu suis. Tu n'as pas trop compris, tu n'as pas trop compris ce qui a été hurlé puis dit à un des membres de votre groupe... que tu reconnais enfin. Tu as soigné sa petite Sonistrelle à Port-Corail. Tu lui fais un petit signe de la main pour le saluer, pour lui montrer que tu l'as remarqué et reconnu, mais rien de plus. Ce n'est pas l'heure de quelconques retrouvailles.
Tu le suis quand il exécute les commandes du commandant et tu fronces les sourcils quand vous rencontrez une jeune fille. Tu regardes les emblèmes autour en faisant abstraction de l'impertinence de la personne. Tout le monde est sous pression, après tout. Et tu ne peux pas le leur reprocher, tu es angoissée toi aussi. Mais tu te nourris de cette angoisse comme carburant pour ta vie, tu te nourris de tes peurs, tu les cultives, tu les arroses pour ne pas les voir partir, pour qu'elles continuent de t'étrangler, de t'étouffer, pour continuer d'entendre ton coeur se débattre dans ta poitrine, résonner dans tes tempes. Tu te nourris de tes frayeurs, tu les gardes tout près de ton coeur en rêvant les voir s'évanouir dans le temps, mais bien trop anxieuse à l'idée de ne plus rien avoir pour te sentir vivante.
Et quand les statues s'animent, ton esprit se perd. C'était le type d'énigme qui te perdait, que tu ne savais jamais résoudre, que tu rendais toujours trop complexe pour obtenir une véritable réponse et tu te retrouvais ici, à devoir aider, avec cette pression sur ta cage thoracique que tu ne pouvais décrire. Tu avais choisi d'être là, mais tu n'aurais pu faire autrement. Voir tes pokémons mourir sans agir n'était pas une option. Tu les avais regardé, silencieuse. Tu ne voulais pas parler pour ne rien dire. Surtout que cette Naïa semblait connaître la réponse, attendait que vous fassiez vos preuves. Et tu craignais. Tu craignais ce qui pouvait arriver. Tu craignais l'endroit, tu craignais les conséquences de chacun de vos gestes - bons ou mauvais. Tu craignais l'assaut, tu craignais que d'autres pokémons ne meurent, à chaque seconde qui passait.
Doucement. Respire. whatever it takes
Tu avais humidifé tes lèvres, tes mains s'étaient jointes ensemble pour éviter que tu ne tortures ta peau sous l'anxiété augmentant dans tes veines et tu avais observé. Chaque statut. Tu avais écouté, tout ce que les autres avaient à dire. « J'ai pas pu m'empêcher de remarquer que le Metamorph n'a pas mentionné le terme "cacher", mais ça ne veut sans doute rien dire.. Je vous suis. » Mais tu n'appuierais pas sur l'interrupteur, parce que tu ne savais pas qui mentait, et que tu n'arrivais jamais à savoir, que c'était le genre de trucs qui te mélangeait, te perturbait. Alors t'allais laisser quelque de plus certain que toi appuyer.
Tu te tenais droite, tes pokémons à tes pieds. Pixel observait sagement tandis qu'Hakai se tenait prêt à se battre... et Wisp ? Tu ne savais pas trop l'état mental dans lequel il se trouvait, derrière Hakai. Protégé par Hakai. Une pensée se dirigea vers Izaiah. Tu espérais que tout se passait bien pour lui. Était-il venu proposer son aide ? Tu le voulais en sécurité. Tu savais qu'Ellende et Lilith étaient demeurées à la maison et c'était bien mieux ainsi. Et Caël ? Caël. Caël. Respire. First thing first i'ma say all the word inside my head
Mais les paroles de la jeune femme à tes côtés ne firent qu'amplifier ton anxiété, et cette sensation d'urgence qui te dirigeait. Tu hochas la tête. Il fallait appuyer. Peu importe qui, peu importe quand. Fallait continuer, fallait avancer. Tu fais un geste vague de la main pour lui dire "vas-y" tout en regardant l'assemblée qui vous entourait.
Lys reste assez en retrait tout le long, fait salut à Angelo par un signe de main
Elle fait la remarque que Métamorph est le seul à ne pas parler de "cacher quelque chose"
Mais elle est d'accord pour Déflaisan
Elle ne veut pas appuyer, mais est d'accord pour que Kaylie appuie
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Ombline Fheri
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Lorsque l’appel a été passé, elle était avec son père en route pour assurer les livraisons du jour dans la région centrale. Ni une ni deux, Ombline avait écrasé son pied sur l’accélérateur, déterminée à y aller. Le vieux fermier avait pourtant tout essayé pour la dissuader, la suppliant de ralentir au passage. L’herboriste était pourtant très prudente au volant en tant normal mais les temps n’étaient pas normaux, ce qu’il se passait à ce moment là à Lumiris n’avait rien de normal.
La famille Fheri n’avait de cesse de dire que Lumiris était une région magnifique, qu’elle était chère à leur cœur. Maintenant il était l’heure de le prouver. C’était bien beau de déclamer son amour à la région mais si c’était pour lui tourner le dos alors que les choses n’allaient pas alors ce n’étaient que des mots. Et les mots d’Ombline ne sont jamais que des mots. Comme avec sa famille, ses amis, ses Pokémons ou tout ce qui lui est cher.
Arrivée sur les lieux, Ombline saute de sa camionnette et ose ordonner à son père de rentrer à la maison, d’aller retrouver le reste de la famille. Celui-ci proteste d’abord mais le regard suppliant de sa fille finit par avoir raison de lui. Une dernière étreinte et la jeune femme se lance dans la foule rassemblée devant la centrale, se frayant un chemin pour parvenir à rejoindre les autres dresseurs. Les tentatives des proches des personnes encore à l’intérieur de rentrer font mal au cœur d’Ombline. Elle les comprend mais elle comprend aussi la nécessité de garder ces gens hors de l’opération. Elle se promet intérieurement de tout faire pour les aider alors qu’elle serre son sac à dos contre elle dans lequel elle transporte toujours son coffret d’onguents et de simples, au cas où.
Une fois les instructions données, le groupe d’Ombline qui se retrouve affecté au laboratoire descend dans les profondeurs de la centrale. Alors qu’ils descendent la jeune femme observe les dresseurs qui l’accompagne, elle n’en connait aucun mais qu’importe, l’herboriste veillera sur eux comme s’ils étaient des amis de toujours, simplement parce que Lumiris avait besoin d’eux, de leur coopération, de leur coordination.
Le groupe rejoint alors une grande salle, dans laquelle des statues semblent cacher un interrupteur. Ombline reste silencieuse, presque en retrait alors que tous débattent de la meilleure solution. Tout en les écoutant, elle parcourt la salle, s’approchant des statues une à une en réfléchissant. En d’autres circonstances, la jeune femme aurait sans doute trouvé la salle magnifique. En d’autres circonstances. Tout comme le comportement de cette Naïa, en d’autres circonstances Ombline se serait tue. En d’autres circonstances.
Tout le monde ayant donné son avis, l’herboriste ne peut nier que tous les raisonnements se tiennent. Ils doivent penser comme ces chercheurs, qu’est-ce que ça veut dire ? Embrasser la logique pure et implacable ou penser de manière beaucoup plus tordue ? Examinant la statue du Galopa de près, Ombline soupire avant de se tourner vers le groupe.
“Cette jeune femme a raison, il va de toute façon falloir faire quelque chose. Je ne sais pas ce que penser comme eux veut dire, je ne sais pas s’il faut être logique et direct ou plus tortueux que ça et on pourrait sans doute en débattre des heures, mais le temps presse. Je propose qu’on parte sur la logique pure et dure et donc Déflaisan, c’est le choix qui paraît le plus raisonnable. A partir de là, on saura quel genre de réflexion ont ces fameux chercheurs. Restons quand même sur nos gardes, on ne sait pas ce qui peut se passer.”
La blonde fait une pause et hoche la tête en direction de la jeune femme qui se trouve devant la statue de Déflaisan, donnant son feu vert puis elle balaye la salle du regard pour que les autres se décident à leur tour. Elle finit par se tourner vers Naïa pour l’aborder d’une voix glaciale qui ne ressemble généralement pas à Ombline.
“Je ne sais pas à quoi tu joues Naïa mais si tu veux continuer comme ça alors tu peux remonter, on a pas besoin de tes enfantillages et de ton ego mal placé. Des vies sont en jeu quelque part, certaines sont peut-être déjà éteintes à l’heure qu’il est et l’avenir de Lumiris est sans doute entre nos mains, donc j’espère que tu es vraiment des nôtres, ça ne tient qu’à toi.”
Comme pour approuver les dires de sa dresseuse, Milusia (Goupix) pousse un léger grognement envers Naïa avant de sauter dans les bras d’Ombline qui la serre doucement contre elle. L’herboriste détourne alors son attention de Naïa, l’ignorant pour se reconcentrer sur ses coéquipiers et sur la jeune femme prête à appuyer sur le bouton de la statue de Déflaisan.
Résumé : - Ombline observe la salle et ne dit pas grand chose. - Elle essaye de comprendre comment ce chercheur Hestia est censé réfléchir et trouve les arguments de chacuns très pertinents. - Elle se dit qu’il vaut mieux aller au plus direct et voir si c’est en effet la bonne façon de penser et cela les aidera à gagner du temps pour la suite. - Elle conseille cependant à ce que chacun reste sur ses gardes et donne son feu vert à Kaylie pour Déflaisan. - Oh et elle remet un peu Naïa à sa place aussi because on a pas le temps pour ses enfantillages.
Tout le monde semblait partir sur le Déflaisan, tout en restant incertain. Même si moi-même j’étais d’accord, on ne savait pas si cette énigme était aussi simple qu’une énigme du menteur. Mais, est-ce qu’il y aurait qu’un seul menteur ? Et pourquoi pas deux ? Ou trois ? Pour piéger justement quiconque allait pénétrer dans le laboratoire où des informations confidentielles étaient détenues. D’ailleurs, faire entrer des inconnus dans un endroit où il devait y avoir des secrets… Non, je ne devais pas me détourner de notre première objective.
Mais avant de revenir sur les interrupteurs, l’autre jeune garçon posait une question sur le terme « Chercheur Hestia ». Si l’inspecteur de police qui nous accompagnait trouvait qu’il ne s’agissait que d’un nom de code, j’accordai pour ma part plus d’importance. Il était vrai que je retenais le nom, mais vu que quelqu’un d’autre avait relevé ce nom… J’aurais eu le réflexe de regarder sur internet s’il y avait toujours du réseau.
Je soupirais lorsque je vis deux personnes insister à leur manière pour que Naïa nous aide. A mon avis, ce n’était qu’une perte de temps, bien que je partageasse leur ressenti. Il était vrai que, jusqu’à maintenant, elle ne nous était d’aucune utilité. Peut-être même le contraire. On avait déjà le code d’accès pour venir et c’était elle qui nous a mis dans cette position de réflexion et de doute. Cependant, moi qui côtoie une personne du même calibre que Naïa, personne dont je n’avais aucune nouvelle depuis un certain temps d’ailleurs - vu que ça m’arrangeait d’avoir des pauses - je savais que les efforts de l’inspecteur et de la blonde étaient inutiles. A croire que, quand on devenait champion d’arène, notre égo atteignait des dimensions que même Palkia ne pouvait atteindre. En tout cas, être avec une dresseuse qui a réussi à obtenir le titre de champion nous était bénéfique, quelque soit la taille de son arrogance et de son égocentrisme. Il valait mieux qu’elle soit de notre côté.
L’une des filles, celle qui était justement proche de la statue du Déflaisan se proposa d’appuyer sur cet interrupteur. Vu qu’il semblerait qu’on soit tous du même avis, même si le doute planait toujours. Enfin, il y en avait une qui avait émis l’idée que Metamorph était le seul à ne pas dire le terme cacher… Alors que ce Pokémon prenait la forme d’un autre et qu’il pouvait se fondre dans la masse. Sauf qu’il fallait suivre la logique des scientifiques… Mais en science, les mots avaient eux aussi de l’importance. Que faire…Ne pas agir pouvait avoir des conséquences terribles… Se tromper aussi… De toute façon, rien que d’être dans cette centrale était dangereux. D’un hochement de tête, les yeux fermés, je donnais mon accord à la volontaire d’appuyer sur le bouton.
- De toute façon, si on se trompe, on saura au moins que ce n’est pas Déflaisan la bonne réponse. On aura fait un pas, en tout cas. Autant appuyer, mais oui, restons sur nos gardes. Si je devais posséder un laboratoire contenant des informations que je ne souhaite pas partager à mon voisin et des énigmes, je poserais des pièges.
En disant cela, je posais ma main sur une de mes Pokéball accrochée à ma ceinture. Il fallait être préparé à un éventuel danger. En particulier sur la jeune fille qui voulait appuyer sur l’interrupteur. Mon attention était posée sur elle, mais je pris un instant pour diriger mes pupilles vers Naïa sur le côté.
- Dis, Naïa, est-ce que tu sais quelque chose sur les Chercheurs Hestia ? Cela pourrait nous être utile, durant notre enquête. Surtout que tu as l’air de bien connaitre l’endroit.
Vincent a écrit:
- Vincent est toujours sur le Déflaisan, mais doute toujours. - Grâce à Ambroise, il réfléchit encore plus sur le terme "Chercheur Hestia" - Il trouve inutile qu'Angelo et Ombline s'attarde trop sur Naïa pour qu'elle les aide, mais est d'accord avec eux, on n'a pas le temps pour ses caprices et ses test. - Il trouve que la réflexion de Lys sur le Métamorph pertinent, mais doute toujours car il ne sait pas quel logique suivre. - Il donne son accord pour que Kaylie appuie sur l'interrupteur du Déflaisan, et rejoint Ombline pour que tout le monde reste sur ses gardes. - Il surveille bien Kaylie et est prêt à agir si un piège tombe dessus. - Il demande plus d'information sur Hestia à Naïa.
Dylan Cyrfrin
Dresseur·euse Nova
Messages : 286 Née le : 13/10/2003 Age : 20 Région : Johto Pokédollars : 676 Stardust : 410 Stardust utilisés : 390 Equipe pokemon : Icone :
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Ils étaient d'accord. Soit, elle irait. Elle risquerait sa vie pour Lumiris, pour que d,autres ne souffrent pas de toute cette histoire. Le coeur de la jeune fille cognait dans sa poitrine lorsque celle-ci s'avança vers la statue de Déflaisan.
Kaylie s'arrêta tout juste devant la sculpture du pokémon vol. L'espace d'un instant, elle plongea son regard dans celui de pierre de la statue. Elle avait l'impression que le temps s'était ralenti pour la voir agir, elle qui avait toujours été frêle, faible et timide.
- Bon, puisque nous semblons d'accord, j'y vais.
Un dernier pas la mena à destination et avant de pouvoir regretter son propre courage, la jeune dresseuse tendit la main pour toucher la statue de Déflaisan, appuyant sur l'interrupteur de celle-ci.
Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui l'attendait, mais le mal était fait. Au moins, le reste du groupe semblait compétent si elle se retrouvait à mourir. Bon, d'accord, elle devait exagérer un peu, mais la tension qu'elle ressentait face à cette soudaine attaque sur la centrale et les implications que pouvait avoir ce désastre sur la région entière ne l'aidaient en rien à dédramatiser.
HRP:
- Kaylie se décide à y aller avec un accord majoritaire - Elle a vraiment peur de ce qu'il pourrait lui arriver - Elle choisit d'appuyer sur Déflaisan, comme convenu et le fait.
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Naïa vous observe. Muette dans son coin. Indifférente au fait que vous l’attaquiez directement. Elle hausse les épaules et n’intervient toujours pas. Elle considère vous avoir suffisamment aidé. Visiblement, depuis que Sanzo Kobayashi lui avait volé son arène, elle était devenue bien plus arrogante. Pleine d’une amertume envers une Lumiris qui lui avait tourné le dos. Elle a fait exprès de choisir cette place. Elle a tout planifié pour aider au besoin. Tristesse, on lui a hurlé dessus. On l’a réprimandée. Elle crache sur votre groupe maintenant. Avec une arrogance et un dédain encore plus fort dans la voix, elle répond à cette question que Vincent lui pose. « Mouais. Hestia, c’le groupe anti-Mistral que cette précieuse Meira a fondé. » Le mépris dans sa voix démontrait à quel point elle méprisait cette femme. Cette championne de ligue qui lui avait tout volé : son arène, son succès, son gagne-pain. Elle était jeune. Certes, elle avait l’avenir devant elle, et pourtant elle ne le comprenait pas. C’est comme si on lui avait arraché la seule chose qu’elle était apte de faire. Elle prit un grand respire avant de s’adresser à Angelo et Ombline « Vous direz ça à la ligue, pour ce que j’ai à y perdre. » Un sourire médusant au coin des lèvres, elle n’avait pas vu.
Elle n’avait pas vu Kaylie s’approcher et appuyer sur le bouton. En panique elle attrapa son sac et en sortit des bracelets radio qu’elle fit glisser vers chacun de ses partenaires. « Mettez le tous ! » La panique dans sa voix montrait qu’elle n’en était pas arrivée aux mêmes conclusions qu’eux. C’était sa faute. Évidemment. C’était toujours sa faute. C’est ce qu’elle se répétait en s’approchant d’Angelo. « Imposteurs. Bon voyage. » La statue de Déflaison commença à se mouvoir et se détacha de son socle. L’oiseau s’envola et commença à tourner au-dessus de vos têtes. Le pilier doré au centre se scinda en quatre parties. L’oiseau hurla. Les trois autres Pokémons disparurent dans les murs.
L’oiseau vola une dizaine de seconde. À chaque tour qu’il complétait, un « clack » retentissant embaumait la salle. Le premier verrouilla la porte par laquelle votre groupe était entrer. Le second cacha les statues. Au troisième, il cria et des murs s’élevèrent aux points centraux de la salle, sur l’axe des X et des Y. Au quatrième, le sol se déroba sous vos pieds. Le cri de Naïa vous glaça le sang. « Allumez les bracelets ! » puis dans un écho puissant sa voix s’évanouit.
Vous vous étiez trompé. Déflaisan n’était pas le bon choix. Déconcentrée, Naïa n’a pu vous empêcher d’appuyer sur l’interrupteur. Tristesse du sort. Vous tombez maintenant.
Alors que vous sentez votre cœur se dérober à sa position, que vous sentez la surprise vous envahir, vos pieds touchent une surface dure en pente, laquelle vous vole votre équilibre. Vous êtes dans un toboggan géant. Vous tombez vers on-ne-sait-quel destination. Une douve que vous n’aviez pu préparer. Évidemment ce laboratoire était truffé de pièges. Vous vous en étiez douté. Le froid du métal passe au travers vos vêtements. Même dans ce toboggan, vous ne pouvez qu’admirer la propreté – si vous en avez le temps. – Votre sépulture aura au moins ça de beau : elle sera propre. C’est du moins ce que songe Naïa, maudissant tous les saints du ciel dans sa chute.
Masques de votre incommensurable échec, vous voyez défiler devant vous les visages ricaneurs de la statue de laquelle vous étiez le plus près, illuminé par des voyants bleus, rouges, verts et jaunes, dans cet ordre. Dans votre descente, vous entendez résonner l’écho caverneux de la voix de l’interphone. « Imposteurs. Imposteurs. Imposteurs. » Sans fin. On vous mitraille de ce mot qui devient pesant à force d’en être mitraillé.
Heureusement. Ce voyage s’achève. _________________________________________ Modération: - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Il n’y a ni tremblement ni bruit étrange. Vous entendez simplement la porte s’ouvrir et relâcher de l’air. Vous pouvez passer. C’était visiblement la bonne plaque pressoir. Il n’y a ni grincement ni bruit angoissant. Simplement une porte technologique qui s’ouvre et vous laisse passer. Elle est loin de l’ambiance rupestre de la pièce précédente. L’absence de technologie semble être une histoire du passé. L’escalier entier est tapissé de lumière et vous remarquez une machine où passer une carte à puce qui a tourné au vert. Laissant croire que cette salle a été prévue pour que l’on puisse s’y rendre, mais pas en sortir facilement. Une prison, voire une cage. Dès que vous passez devant le capteur, la porte se referme derrière vous. J’espère que vous n’aviez rien oublier car le lecteur est de retour au rouge et vous n’avez pas l’accès pour y retourner. Heureusement, cet escalier ne semble pas vouloir votre mort. Du moins, moins que les précédents. L’escalier est tout à fait normal et vous convenez de le grimper. Il n’y a pas d’autres chemins de toute façon.
Une, deux, puis quarante-cinq marches plus tard. Vous arrivez au sommet devant une porte que vous poussez. C’est une pièce obscure qui s’offre à vous. Du moins plus ou moins. Vous y voyez quatre incubateurs. Un seul est rempli. Une forme canine qui ne vous dit rien.
Vos yeux arpentent la pièce. Il y a trois autres cadres de portes sur le même mur que celle de laquelle vous sortez. Tous sont bouchés par un mur de pierre et au sommet de l’arche qui les définit, il y a un voyant rouge écrit dans des lettres que vous ne comprenez pas. Probablement de l’ancien lumirien encore. Au-dessus de la vôtre, c’est d’autres symboles, mais illuminés par un voyant vert.
Sur chacun des autres pans de mur, il y a une porte. Toutes blanches et fermées de façon hermétique. Chaque centimètre des murs et du sol est un amas de caractères que vous ne décrypter pas encore. Apparemment, comprendre l’ancien lumirien est un critère nécessaire pour faire partie d’Hestia. Vous faites un pas et une tuile s’enfonce sous votre poids. Vous reconnaissez au moins ce symbole, c’est le visage d’un cheval. (et lorsque vous faites attention, vous reconnaissez aussi les visages d’un oiseau, d’un renard et d’une chose difforme devant les autres portes.)
Et donc la dalle s’enfonce et vous voyez sortir du sol au centre exact de chacun des incubateurs une effigie d’un homme que vous ne reconnaissez pas, tenant néanmoins un livre. Dès qu’elle sort, chacun des visages que vous aviez vu, y compris s’illumine d’une lueur. Le cheval tourne à l’orange-marron. L’oiseau au violet sombre. Le renard au rose. La difformité au rouge. Vous remarquez que devant chacune des trois autres portes une lueur bleu azur s’échappe aussi de tuiles. La statue s’anime et commence à parler… d’une voix féminine. Celle de Meira que vous avez sûrement déjà entendu à la télévision.
« Chercheur, félicitations. Tu as visiblement gagné suffisamment d’estime de tes pairs et du patronat d’Hestia pour accéder à la salle des incubateurs, appelée, plus fréquemment, la salle des tubes. Avant d’avancer, je dois te raconter quelque chose. Comme il m’a jadis été raconté. N’enregistre pas, ça ne sert à rien. Un dispositif ici brouille toutes les technologies étrangères à la centrale. Ce qui est ici doit rester confidentiel. C’est important pour le gouvernement de Lumiris. »
La voix se râcle la gorge et elle reprend.
« Il faisait froid. Comme tous les soirs. Un souffle hostile qui ne dérangeait jamais personne. Que personne ne questionnait jamais. Ni le Nord ni le Sud. Parce que c’était comme ça. La glace dominait. Sur une île, la vie ne s’en retrouvait pas troublée, parce que les Pokémons et les humains qui la peuplait en avaient l’habitude. Principalement végétariens, ceux que l’on appela les natifs vivaient en parfait paix dans ce climat hostile pour d’autres. Et c’est là que l’histoire prend forme. L’histoire que dicte ce livre.
Un glacier éternel. Un équilibre sensible. Isolée du monde se dressait une île. Une île que l’on disait capable de recevoir toutes formes de vie. Une île que tous percevaient comme une lumière, un mirage dans les brumes opaques des mers. Une île déserte que l’on trouvait trop froide. Figée dans le temps. Loin de la main de l’humain qui terrassait déjà la vie partout ailleurs.
En apparence déserte, l’île abritait malgré tout trois vies. Trois vies sensibles, mais puissantes, des vies qui s’arrêteraient et se figeraient si on leur dérobait cette glace éternelle qu’il se démenait à préserver. Véritables gardiens, ces trois âmes étaient la source de cet hiver durable. Le vent du Nord, doux et farceur qui caressait de son rire les collines du centre de l’île. La temporalité du Froid, sage et altruiste, qui se faisait entendre sa voix chanteuse dans les montages du Nord. La morsure de l’Hiver, sévère et majestueux qui s’abritait, silencieux, dans les grottes au Sud de l’île. Ensemble, ils étaient les piliers qui faisait de l’île ce qu’elle était, la peignant d’une douce couche d’azure miroitant le soleil ce qui attribua un surnom à l’île. L’île Lumière. Lumiris.
Pacifiques, accueillants, ils ouvrirent un jour les portes de leur havre de glace à l’humain. Les générations se succédèrent et les aînés commencèrent à répandre la rumeur d’avoir vu, en rêve, cette île, faites d’herbe et brindilles, d’arbres florissants. Un havre verdoyant moins hostile que celui qu’ils connaissaient.
Un jour, un homme se rendit à la montagne du Nord. Il alluma un feu. Une longue complainte déchira la nuit. Les aurores boréales que l’on pouvait normalement contempler tournèrent du bleu au rouge. Ce que tous appelaient l’écho des glaces devint infernal. L’équilibre avait basculé. La confiance de l’hiver était trahie. Dès lors, l’île changea. Le peuple indigène fut pris dans une guerre des éléments. Ce temps froid qu’ils avaient connu devint tempéré. Lentement, le glacier fondit et chaque soir, dans la nuit, on n’entendait plus que des sanglots. Des sanglots aigres à en glacer le sang des indigènes et des Pokémons. Il n’était pas rare de voir les Pokémons user d’attaques pour solidifier le glacier, le régénérer. Ce combat était perdu à l’avance. Les Pokémons s’épuisèrent et se replièrent vers le Nord. Il en fut de même pour une partie du clan indigène. Certains, indisposés par le nouveau climat, se retirèrent dans le Nord.
Les natifs du Nord et du Sud devinrent alors deux clans distincts qui s’affrontèrent des générations durant. L’écho des glaces ne se manifesta plus, devenant une légende que l’on racontait pour bercer les enfants le soir venu. De même pour les sanglots : ils disparurent après des mois. L’île était alors faite de verdure et de pâturage, au grand dam du peuple nordique.
Dans une ultime prière faite par le Nord, les âmes sortirent de leur cachette. On les vit se promener. On en entendit parler longuement. Les enfants les virent. Les adultes les virent. Les premiers les trouvèrent merveilleux. Les seconds tentèrent de les chasser. Rassemblés par les soins du vent du Nord, les enfants furent tous gelés sur place dans une endroit décaler du glacier principal, au Nord. Le soir venu, pendant que la jeunesse était pleurée, une foule d’immenses météores givrer s’effondrèrent sur l’île détruisant Akéos, lieu de résidence des natifs du Sud. Ravageant tout sur leur passage, les météores décimèrent nombre de chose, congelant tout ce à quoi elle touchait. Le peuple du Sud, particulièrement touché par la pluie de météores, tenta de chasser les âmes. En vain.
Jusqu’à ce que le volcan gronde à son tour, réveillé alors qu’on le croyait mort. Il commença, lui aussi à s’en prendre à la région, annulant les efforts des météores givrés de recongeler l’île. L’île devint le théâtre d’une guerre des éléments qui n’en finissait plus. Jusqu’à ce que l’eau ne monte et n’avale, dans la foulée les installations du Sud. Le fossé se creusa. Persuadés que leur malheur était une création des peuples du Nord, le peuple du Sud interpréta l’événement comme une déclaration de guerre.
Les éléments se calmèrent, la glace reprit lentement sa place, le volcan se rendormit. Les peuples du Sud fondèrent Akéos. Les peuples du Nord s’évanouirent dans la nature, par-delà la montagne du Nord. Le conflit des éléments, Nebula comme l’appelèrent le peuple du Sud, devint une histoire que l’on raconta aux enfants qui remplacèrent les anciens.
Lumiris n’eut plus jamais le même visage après. Faite majoritairement de glace, une partie demeurait désertique, le lieu où vivait le peuple du Sud, proclamé gardiens des lieux par le volcan, doué de parole. »
La statue se tut enfin. Laissant tomber son livre. Vous vous approchez, contemplant cette forme canine dans l’incubateur. Un renard, un renard comme vous ne l’aviez jamais vu. Grand, aux couleurs rappelant celles des aurores boréales. Une plaque orne l’appareil. « Lokrigan, le vent du Nord. » Vous ramassez le livre au sol et vous en lisez la couverture « Journal de recherche. Caetano Prym Dascaryss. » Vous auriez aimé le lire, mais vous voyez la statue se remplir du liquide incubateur et elle reprend la parole. « N’oubliez pas vos combinaisons et les sédatifs, l’éveil est prévu dans cinq secondes. » Vous n’avez pas le temps de compter. L’incubateur se vide et le renard ouvre les yeux. Le verre qui le recouvrait s’ouvre et il tombe au sol, en même temps que le givre se répand dans la salle et que la porte par laquelle vous êtes arrivés se ferme.
Apparition d'un pokemon !
Lokrigan
Le vent du Nord se fait sentir. Froid, puissant. La bête d’éveille lentement, sa queue s’évaporant à travers l’incubateur où il était enfermé. Curieux, il vous regarde d’abord. Apeuré. Prêt à fuir au moindre mouvement. Il renifle le livre, gronde et recule d’un bond léger. Il vous regarde méfiant pendant que le givre continue de se répandre sur chaque surface. Le Pokémon pousse un cri puissant, qui vous perce presque les tympans. Probablement encore en phase d’éveil, Lokrigan est loin d’avoir montré l’étendue de son pouvoir.
Qu’allez-vous faire ?
_________________________________________ Modération: - Vous avez jusqu’au 16 août, 00h00 pour répondre. - Vous avez trouvé la solution, même si ce n’est absolument pas comme ça que j’avais prévu que trouviez la solution La porte s’ouvre donc. - Vous montez les escaliers et découvrez une salle avec quatre incubateurs. - Scénarium oblige, vous y entrez. - Vous actionnez un mécanisme qui vous raconte une histoire, vous écoutez. - Dès le récit fini, le livre tombe au sol. L’écriture y est vieille. - L’incubateur rempli s’ouvre et le Pokémon en son sein s’éveille. - La salle se givre progressivement, un givre glissant, froid qui vous fait frissonner. - Tous les appareils électroniques, y compris les bracelets, téléphones, enregistreurs, etc. ne fonctionnent pas ici. - Il y a un interphone au mur. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora. - Un merci particulier à Angelo Callaghan pour le design de Lokrigan
Tu t'attend à tout, du plafond qui s'effondre, au sol qui se dérobe. Des murs qui s'avancent, de l'eau qui monte ou de l'air qui s'enfuit. Tu t'attend à tout et c'est le coeur battant sous la montée d'adrénaline que tu appuie sur le bouton, ton poignet brisé contre toi. Et tu fermes les yeux te disant que si c'était la fin, tu ne devais pas avoir de regret (mais tu en aurais eu un). Ombline c'était rapprochée de toi et tu lui as sourit, appréciant le geste. Vous étiez ensemble, toutes les 3, comme reliées par le fil que l'on nomme destin, un fil qui vous permettait de fonctionner ensemble, d'agir et trouver les solutions ensemble. C'est une sensation assez étrange mais tu apprécie. Puis la voix de l'inspecteur Callaghan retentit dans les bracelets. Une sueur froide descend dans ton dos et ton regard se déplace vers tes coéquipières. Certes, tu connais très bien un ancien flic, certes, tu te doutes que leurs cacher des choses, du moins ce genre de chose est....l'une de tes plus mauvaises idées. Tu portes le bracelet à tes lèvres.
- Inspecteur ici Ashura, avec Ombline et Kanaliou on s'apprête à sortir de la salle de Galopa. Tout va bien de notre côté.
Mensonge quand tu sais que tu auras besoin d'une attelle. Mais aucun d'eux ne peut y faire grand chose. Le dire ne changera rien alors tu te tais. Au pire, tu te feras engueuler en sortant et tu te feras tuer par Inno plus tard. La vie est belle....mais ça te fait sourire.
Et la porte finie par s'ouvrir. Tu ne peux retenir un soupir de soulagement avant de t'avancer dans cette nouvelle salle. Une tuile qui s'enfonce sous vos pas et tu te figes alors que des incubateurs prennent placent dans la pièce. Tu restes muette, méfiante. Cet endroit sent le dangers à plein nez et voilà que les statues se mettent à changer de couleur et tu fronces les sourcils au moment où tu veux porter le bracelet à tes lèvres pour expliquer où vous êtes.
- On a un petit problème, Ombline, Kana....les bracelets ne fonctionnent plus.
Et l'histoire se déroule, prend place et te rend muette d'attention, le regard rivé sur le livre. Et tu ne dis rien, buvant les paroles, assimilant la moindre information, imaginant la scène de guerre, le froid, la chaleur. Le nord, là où tu vis et plus que jamais tu sais que tu as fais le bon choix sur ton lieu de vie. Le livre à terre que ton âme de bibliothécaire prend le dessus pour le ramasser, sa place n'était pas au sol. Puis l'incubateur où vit une étrange créature le libère. Tu ne bouges pas, Torii à tes pieds, méfiant et Astra sur ton épaule, tendu. Tu te tournes vers les filles, restant devant le Lokrigan.
- S'il vous plaît, ne l'attaquons pas ..
Peut-etre est-il menaçant, peut être va t'il t'attaquer, te geler. Mais toi tu n'as jamais aimé combattre, tu ne veux pas et tu es persuadée qu'il y a toujours des alternatives. Alors peut-être que tu risques gros mais tu feras en sorte que personne ne se fasse du mal. Tu places juste ton bras devant toi, s'il voulait venir le mordre tu ne t'en inquiéterais pas.
- Je ne te veux pas de mal. Bonjour, as tu un nom ?
Résumé hrp : elle appuie sur le bouton et ça marche !!!! Elle répond à Angelo en omettant qu'elle est blessé. Dans la salle elle écoute l'histoire, ramasse le livre et se baisse à hauteur du Lokrigan pour lui parler sans attaquer.
Ombline Fheri
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Plus un bruit. Lorsque Ashura actionne le mécanisme, Ombline a l’impression, pendant quelques secondes, que le temps s’arrête. L’herboriste retient son souffle, regardant autour d’elle et ses deux co-équipières tour à tour, s’assurant qu’il ne leur arrive rien. Qu’est-ce qui les attend encore ?
Étonnamment, pas de bruit, ni de pièges. Juste une porte qui s’ouvre. Elles ont réussi ? Ombline ne peut s’empêcher de pousser un soupir de soulagement. Autant elles étaient assez sûres quant à l’énigme du Ponyta autant celle-ci était moins sûre même si elles étaient sur la même longueur d’onde. C’était peut-être ça aussi leur force. Elles ne se connaissaient que très peu, mais elles avaient à peu près la même façon de réfléchir et surtout elles avaient toutes trois un sang-froid qui semblait à toute épreuve.
Après un sourire échangé, les trois femmes continuent leur cheminement. On entend l’inspecteur parler à travers les bracelets et Ashura s’empresse de le rassurer et de tenir les autres au fait des événements, toujours sans parler de sa blessure. Ombline serre les dents et lance un regard désapprobateur à Ashura. Ce n’était vraiment pas raisonnable de cacher une telle chose mais pour l’instant la jeune femme semblait bien se porter malgré tout grâce aux soins apportés par l’herboriste et Kanaliou. Elle ne voulait sans doute pas inquiéter davantage les autres.
Cependant, une fois la porte franchie, plus un son émanant des bracelets. Ashura le comprend bien vite et en fait part aux deux jeunes femmes.
“Merde...on va devoir se débrouiller seules visiblement. J’espère qu’ils s’en sortent tous bien aussi de leur côté…Attention ça bouge ! Restez sur vos gardes !”
En effet, des lumières de couleur s’allument et une voix retentit. Elle raconte une histoire. Une histoire qui fascine Ombline et qui lui tord les entrailles. Qu’est-ce qui s’est passé ? Pourquoi tout cela doit-il rester secret ? Le mal a été fait mais il faut rétablir la vérité, voir ce qui peut-être fait. Pourquoi l’homme devait-il toujours mettre son nez partout pour tout détruire ? A cette pensée, Ombline serre doucement sa Goupix contre elle. Pourquoi ?
A la fin de l’histoire les événements tout semble s’accélérer. La mise en garde de la voix. L’incubateur qui se vide et éclate alors que la porte se ferme et ce renard magnifique qui jauge le petit groupe et que le givre se répand dans la pièce la rendant très vite très froide. Ombline murmure à Milusia de ne pas bouger et de ne rien faire du tout pour l’instant, la laissant simplement aller se loger dans sa capuche.
Alors qu’elle s’apprête à avancer vers le renard, Ashura implore de ne pas l’attaquer. Ce à quoi Ombline hoche simplement la tête. Elle n’en avait pas la moindre attention. Pas si on pouvait l’éviter. Ashura s’approche de la créature en s’accroupissant et essaye de le rassurer en lui demandant son nom. Impossible de savoir si il comprend. Ombline observe la scène avant de s’approcher elle aussi tout doucement pour se mettre à genoux juste un peu en retrait d’Ashura.
“N’aie pas peur...On essaye juste de comprendre tout ce que cela signifie. Tu es une des trois âmes n’est-ce pas ?”
Elle n’en était pas sûre mais par déduction il y avait de fortes chances pour que ce le soit, surtout au vu de la glace qui se répandait partout et des couleurs de la créature. La voix d’Ombline était douce, rassurante. Si combat il devait y avoir, Ombline ne voulait pas en être à l’origine. Bien du mal semblait avoir été fait, il était temps de limiter les dégâts voire même de réparer ce qui pouvait l’être.
Résumé :
- Ombline est soulagée qu'elles aient trouvé la solution. - Forcément elle entre dans la salle où elle est très touchée par l'histoire entendue. - Elle est d'accord avec Ashura pour ne pas attaquer et s'assied non loin d'elle pour ne pas faire peur à la créature tout en lui parlant aussi avec douceur. Elle émet l'hypothèse que cette créature est une des trois âmes dont l'histoire parle.
Kanaliou Scarlet
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Contre toute attente, l'oiseau était la bonne réponse. la porte s'est ouverte et nous avons pus avancer. Nous sommes arrivées dans une salle pleine d'incubateur avec des icônes de pokémon coloré sur d'autres portes. J'en déduis que nous avons réussis nos épreuves et que nous sommes arrivés au "Labo" et que des autres portes en sortirons nos camarades. J'espères qu'ils seront tous saint et sauf.
Une statue au centre de la salle tenant un livre se met soudain à parler. A nous raconter l'histoire de Lumiris. Lorsqu'il annonce qu'aucun système d'enregistrement ne fonctionnera, j'ai le réflex de sortir mon carnet et d'écrire au fur et à mesure ce qu'il raconte. Mes aptitudes d'écrivaines et ma mémoire développée sont utile à ma grande surprise. J'inscris chaque mot prononcé sur le papier, pour que rien ne soit oublié.
A mesure que l'histoire avance, mon coeur se serre. Cette région était paisible et tous vivaient en harmonie, jusqu'à ce que les humains arrivent et saccage tout, comme d'habitude. Ne sommes nous capable que de chaos?
L'histoire se termine, le livre tombe, Ashura le ramasse. L'un des incubateurs se vide et un pokémon inconnus en sort. Il ressemble à un renard, noir et bleu, il est magnifique. Ashura nous demande de ne pas l'attaquer. Je n'en ai nullement l'intention. Jamais je ne ferais de mal à un pokémon. Ombline suggère qu'il soit l'un des trois gardiens. Cela fait sens.
Je m'assois sur mes genoux, pour montrer au pokémon que je ne lui ferais pas de mal. Quand à Aiko, il s'approche prudemment pour lui dire bonjour.
Résumé: Kana transcrit toute l'histoire pour qu'elle ne soit pas perdue. Elle s'asseoit pour montrer qu'elle est innofencive. Aiko vient lentement dire bonjour au lokrigan
Reunies autour de la créature étrange, tu regarde un instant le Lokrigan avant d'entendre Ombline et Kana. Tu réfléchis un instant, chose qui se complique avec la glace et le froid qui prennent possession des lieux. Tu finis par reculer doucement, tout doucement puis te relèves et inspecte la salle non sans garder un oeil sur tes comparses. Torii reste près de toi, toujours grognant et méfiant. Astra reste toujours rendu aussi. Tu gardes le livre avec toi et remarque l'interphone. Bien, vos bracelet HS, peut être que la communication serait possible avec l'objet ? Ni une ni deux, tu t'avances, ton poignet tordu contre toi, tenant le livre comme tu peux. Le froid commence à faire son oeuvre et tu dois à un moment te retenir pour ne pas tomber. Ta main valide atterris sur une pièce métallique.... glacée....
Tu étouffe un cri alors que tu restes collée. Tu étouffe un cri alors que la glace te mord la paume de la main. Tu retiens un cris pour garder le calme. Sans trop réfléchir, Torii lance une flammèche, dégelant le pourtour et tu retires d'un geste sec le membre capturé mais chaleur oblige, tu te brûle aussi la main en la retirant sans oublier ce qui doit rester sur place. La douleur fait monter les larmes mais tu les refoules et te mord la lèvre. Plutôt crever que se laisser . Tu sens qu'il faut tenter de prévenir l'extérieur alors tu y vas, mains blessées, tu t'en moque. Tu atteins l'interphone et appuie dessus.
- Est...ce...que...vous...m'entendez ???????.
Et tu espères être entendue...
Résumé hrp : Ash' finit par se retirer. La salle se remplissant de givre, froid oblige Ashura a du mal à bien se concentrer. Elle chute et se colle la main sur du métal. Torii la libere au prix de la peau arrachée plus une brûlure. Ash' finit par appuyer sur l'interphone.
Pray the Lord and Pass the AmunitionAngelo attendit le déclic terrible qui le précipiterait à sa chute ; tendu à tout rompre comme pour se préparer à un coup surprise porté traîtreusement... Mais l'impact ne vint jamais ; les portes devant eux coulissèrent, et l'inspecteur comprit que cette fois il avait eu raison. D'un signe de main dans sa direction, il ordonna à la jeune dresseuse de le suivre, et s'engagea rapidement dans les escaliers dorés.
Il était difficile de dire quel était le plus étrange dans la scène qui se jouait alors devant les yeux dorés et agrandis par la surprise d'Angelo. Le cadre en lui-même, tout d'abord, cette salle digne des plus extravagants films de science-fiction et dans laquelle reposait une statue mais également ces grandes cuves ; les membres qui s'y trouvaient, également. L'inspecteur reconnaissait sans peine dans les membres assis ou immobiles quelques uns des individus qu'il avait perdu en cours de route, ceux là même sur lesquels il était sensé veiller et qu'il aurait dû pouvoir protéger. Tous ou presque tournés en direction de... Tout bien réfléchit, c'était cette chose, faisant office d'acteur principal de l'étrange pièce, qui était la principale étrangeté de la situation. Angelo ne connaissait pas tous les pokemons, loin de là, mais il y avait quelque chose de bizarre dans ce semblant de créature canine, une impression qu'il n'aurait pu identifier et qui lui disait de s'en méfier comme de la peste. Instinctivement, le grahyena se mit à grogner, et l'inspecteur lui intima l'ordre de se taire d'un signe de main métalisée.
La salle était plongée dans un froid glacial et, alors qu'Angelo se tenait immobile près de la porte qu'il venait de franchir, le givre commençait lentement à recouvrir les lieux, indifférent à leur présence ou non. Devant lui, l'étrange pokemon se tenait toujours, observant les uns et les autres, et le vieil homme qui avait presque débarqué en trombe tachait d'adopter l'attitude calme de ses coéquipiers. Il lui fallait d'abord reconnaître la salle et les différentes menaces dans celle-ci pour pouvoir agir, et il était fort probable que le renard lévitant face à eux en soit une... Glissant son regard de la créature aux individus dans la pièce, se préparant à réagir sur la bestiole décidait d'agir, Angelo observait les autres en cherchant à y repérer la moindre trace de blessures...
Le froid devient mordant, difficile à endurer, lentement vous regrettez de ne pas avoir apporté un manteau quelconque. « Bordel vous avez fait quoi encore ? » La voix de Naïa vous sort de votre calme. Le grincement de la porte avait déjà interpellé Lokrigan duquel la queue s'agitait davantage qu'elle ne l'avait fait plus tôt. Méfiant, nerveux, il vous regarde, un léger sourire au visage, sa fourrure prend une tête rosée et il commence à neiger dans la salle. La neige s'amoncelle en deux figures. Un cheval portant sur son dos une foule de doigts trapus et un oiseau à la croupe majestueuse. Où sont-ils ? C'est que semble vous demandez l'animal. Puis il avance vers ce Pokémon qui s'approchait pour lui dire bonjour, ce Caninos.
Le Caninos fait un pas. Lokrigan en fait. Caninos fait un pas. Lokrigan incline la tête. Caninos fait de même et fige ainsi. Gelé sur place. Il lui dira bonjour encore longtemps. Incliné ainsi. Lokrigan relève la tête et la tourne vers Naïa qui lance un cri, comme si elle savait ce qu'il allait faire. Trop tard, elle est gelée, elle aussi. Comme si Lokrigan lui en avait voulu personnellement.
Et le Pokémon s'emballe, il court autour de la pièce, décrivant des cercles dans la pièce, comme s'il avait voulu prendre de la vitesse ou comme s'il avait cherché quelque chose. Boom. Un fracas retentissant se fait entendre, suivi d'une grande complainte. Le Lokrigan a chargé la porte du centre avec l'espoir de la fracasser. Sans succès. Il s'est plutôt blessé. Mais il continue. Il reprend. À répétition, comme si la glace allait affaiblir la structure.
Un écran s'allume à côté de la porte.
______________ Le lac terné gele
L'écran semble tactile et vous pouvez déplacer les lettres. La clef pour ouvrir la porte sur laquelle il s'acharne. Pourquoi ? Qu'y a-t-il derrière ? Ces forces qu'il a sculptées avec la neige ou la sortie ?
_________________________________________ Modération: - Vous avez jusqu’au 23 août, 00h00 pour répondre. - Lokrigan salue Caninos. Subterfuge. Il est maintenant gelé. De même que Naïa. - Il court autour de la salle après avoir fait deux sculptures de neige et charge une porte. - Un écran tactile s'allume. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
Ombline Fheri
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Agenouillée devant le Lokrigan aux côtés d’Ashura et de Kanaliou, Ombline fixe l’animal avec douceur. Elle essaye de refouler la crainte qu’il lui inspire. Ils ont sans doute tout aussi peur les uns que les autres. Elle ne bouge pas lorsque Ashura se lève de peur de briser le calme établi et de rendre le Pokémon fou. Ils n’ont pas besoin de ça. Néanmoins du coin de l’oeil, la jeune femme surveille ce qui se passe et assiste à la scène. Ashura déjà blessée, chutant et allant jusqu’à se brûler la main pour se libérer et appuyer sur ce fichu interphone qui ne semble donner nulle part. Malgré l’émotion qui lui tord l’estomac Ombline se retient de crier ou d’accourir auprès d’Ashura, les larmes lui montant aux yeux. Il faut rester calme. Rester calme.
Soudain, une porte s’ouvre et l’herboriste tourne doucement la tête pour découvrir l’inspecteur et Naïa qui à peine de retour fustige déjà les trois femmes qui n’ont rien fait contrairement à ce qu’elle semble décidée à croire. La blonde s’apprête à se justifier auprès de l’ancienne championne, voulant avant tout la supplier de baisser d’un ton.
Cependant, les évènements semblent s’accélérer d’un coup. Deux statues de glace, magnifiques, font leur apparition non loin. Le Caninos de Kanaliou se transforme sous leurs yeux en une statue de glace et Ombline, bouche bée, ne peut s’empêcher de regarder d’un air effrayé Kanaliou. Non, la pauvre ! Dans le même temps, Naïa pousse un cri avant de finir elle aussi congelée. Puis le Lokrigan semble devenir fou, il se met à traverser la salle dans toute sa longueur avant de commencer à foncer dans la porte centrale. Une fois, deux fois, trois fois. Il semble déterminé à la fracasser, mais chaque coup qu’il donne fend le coeur d’Ombline qui entend les cris du Pokémon qui se blesse à chaque échec. Trop de choses, trop d’informations d’un coup.
Ombline regarde ses camarades un à un se sentant impuissante face à ce chaos. Tremblante, à la fois de froid et de peur, l’herboriste utilise le peu de lucidité qu’il lui reste pour sortir Milusia de sa capuche et lui demander d’utiliser Danse Flamme sur Naïa pour la dégeler en faisant bien attention à ne pas la brûler. Elle libère aussi Mufasa pour qu’il en fasse de même avec le Caninos de Kanaliou en utilisant Flammèche. La jeune femme lance un regard à la dresseuse du Pokémon prisonnier de la glace comme pour lui dire d’être courageuse, qu’ils allaient tout faire pour sauver le Pokémon.
Elle se dirige ensuite vers Ashura pour s’occuper de sa main. Il fallait apaiser la brûlure au plus vite, prévenir toute infection et éventuellement amorcer la cicatrisation. L’herboriste se passe une main dans les cheveux, se frictionne les bras pour se donner du courage à défaut de chaleur et sort son coffret de simples de son sac à dos d’où elle extirpe un petit pot d’onguent à base de millepertuis et d’aloe vera, qu’elle commence à appliquer sur la main d’Ashura. Pendant ce temps, elle s’adresse à l’inspecteur, la voix tremblante, pleine d’urgence.
“Nous n’avons rien fait inspecteur. Nous avons suivi notre chemin comme vous et Naïa avant d’arriver ici. Quand nous sommes entrées nous n’avons rien touché, tout s’est actionné tout seul. Nous ne sommes que spectatrices de tout ça.”
Le silence retombe et Ombline relève légèrement son sweat pour pouvoir arracher un morceau de son t-shirt. Plus le choix. Elle bande la main brûlée d’Ashura comme elle peut avant de la serrer contre elle sans savoir réellement pourquoi. Pour la rassurer, pour se rassurer, peut-être les deux.
“Ils ne nous entendent pas Ashura. Nous sommes seuls ici...Mais on va s’en sortir, d’accord ?”
L’herboriste n’était même pas sûre de ses propres paroles mais il n’y avait que ça à dire n’est-ce pas ? Elle regarde alors autour d’elle et s’attarde sur les statues de glace.
“Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On a pas vraiment le choix que de lui ouvrir ? Le froid ne cesse de s’intensifier, on tiendra pas longtemps comme ça et...une seconde…”
La blonde s’interrompt et regarde dans le vague alors que les pièces du puzzle semblent se rassembler devant ses yeux. Ce ne sont que des hypothèses mais...et si…
“On nous met sur la voix depuis le début. Depuis qu’on est entré dans la centrale. Les statues avec l’interrupteur, Galopa, Déflaisan, Roublenard et Métamorph. Les trois âmes, c’est la clé depuis le début. Roublenard, la représentation d’un Pokémon renard qui se trouve juste devant nous. Galopa, la représentation d’un Pokémon équin qui correspond à l’une des statues créées par Lokrigan. Déflaisan, représentation d’un Pokémon oiseau qui correspond à l’autre statue de glace d’ici. Tout correspond et le Métamorph, symbole d’une autre entitée ou alors l’intrus, l’humain qui encore une fois à tout détruit sur son passage. Meira voulait que l’histoire des trois âmes reste secrète. Elle ne voulait pas que Lumiris sache. La clé ne peut être que ces trois âmes. On a le choix d’attaquer Lokrigan ou de l’aider mais...au vu de l’histoire qui nous a été contée, je pense que nous avons fait assez de mal comme ça. Je crois qu’il est temps de réparer les erreurs du passé. Je…”
Une larme roule sur sa joue.
“Je ne sais pas ce que nous réserve la réunion de ces âmes. Ni si elle est possible. Ni si c’est la chose à faire ou à ne surtout pas faire. Mais je suis convaincue que qui qu’ils soient, les Pokémons ne sont coupables de rien. NOUS, sommes coupables…”
Ombline tourne la tête vers Milusia, occupée à dégeler Naïa et lui adresse un regard embué de larmes, un regard à la fois désolé et plein d’amour. Elle lui sourit doucement et récupère son coffret de simples et son sac. Elle ne serait pas celle qui ouvrirait la porte mais elle était déterminée à accompagner Lokrigan dans sa quête. Lentement et restant néanmoins à bonne distance, Ombline s’approcha du Pokémon sur le côté. Elle lui murmurait de se calmer, qu’ils allaient l’aider et que tout allait bien se passer. Du moins elle l’espérait. Désespérément, elle adressa une prière à Jirachi en espérant que quelque part le Pokémon fabuleux l’entendrait. Le froid la mordait à présent jusqu’aux os et se déplacer était pénible, tout comme rester debout, mais elle tiendrait. Elle n’avait pas le choix.
Résumé :
- Ombline ne bouge pas alors que les événements s’enchaînent devant ses yeux jusqu’à ce Lokrigan commence à enfoncer la porte. - Elle demande à Milusia (Goupix) d’utiliser Danse Flamme sur Naïa pour la dégeler sans la brûler et à Mufasa (Hélionceau) d’utiliser Flammèche sur le Caninos de Kanaliou pour le dégeler sans le brûler. - Elle va soigner et bander comme elle peut la main brûlée d’Ashura grâce à un onguent à base de plante et elle déchire son t-shirt pour le bandage. En même temps elle explique à Angelo qu’elles ne sont responsables de rien. - Elle demande quelle est la suite des opérations avant de faire le lien entre leurs aventures du début de la centrale et leur situation présente. Elle est persuadée que les trois âmes sont la clé de tout. - Ombline fait une prière/un appel silencieux à Jirachi pour qu'il veille sur eux, leur vienne en aide et que tout se passe bien. - Elle ne touche pas au panneau et s’approche doucement du Lokrigan en essayant de le rassurer, elle ne demande à personne de la suivre et décide de se ranger du côté du Lokrigan, de l’aider et de l’accompagner dans la quête, peu importe les conséquences, estimant que c’est ce qui est juste. Elle attend alors qu’un de ses camarades n’ouvre la porte.
Maudite soit cette situation et ce fichu interphone qui ne renvoit que du silence. Un sourire ironique se dessine, si rare sur toi. Et ta main abîmée, à vif et brûlée sous les yeux, elle passe sur ton regard alors qu'une pensee un peu plus effrayante te traverse. Tu vas rentrer, oh que oui tu vas rentrer, en vie et en un seul morceau mais dans quel état. Rien n'est encore terminé. Tu sens le regard inquisiteur de l'inspecteur, tu entend sa question mais à ce moment ce n'est pas ce qui te préoccupe. Pas vraiment. Alors dans une expression impossible à déchiffrer, tu lâche une sentence bien loin de ce que l'on pouvait imaginer en ces lieux, elle n'est pas murmuree et audible et tu ne t'en soucie pas. Et il est également impossible de deviner à ta voix le fond de ta pensée et ce qui pouvait vous lier.
- Innocent va me tuer.....
Et tu imagines sans peine le regard qu'il va tirer. C'est l'arrivée d'Ombline, ses paroles qui brisent le songe dans lequel tu t'egares et tu la regarde faire, tu l'écoutes bouche bée. Quelle image as t'elle donnée ? Alors un doux sourire se dessine. Malgré la douleur lancinante, malgré la situation glaciale, malgré d'être sûrement à 2 doigts de la mort. Malgré tout. Tu offres un doux sourire à Ombline, un peu comme si c'est toi qui tentait de la rassurer. Tu n'as pas vraiment de craintes et tu as toujours été assez optimiste.
- Ne t'inquiètes pas Ombline, ça ira. Merci ma belle ! Et lorsque l'on sera sortie, j'espère de tout coeur te recroiser dans de meilleures circonstances.
Tu la regarde faire et continue de l'écouter, tes deux mains à présent bandées. Tu ne peux qu'être en accord avec la jeune fille après tout ce que vous aviez traversé. Alors tu baisses un peu la tête, sourit à Ombline et avance pour te placer à cote d'elle sans rien faire de plus que lui apporter ton soutient avec ce sourire qui est le tien.
- Et bien ne perdons pas de temps. On a des erreurs à réparer.
Résumé hrp : brainstorming en pensant à Innocent et ses blessures. Ashura se fait soigner par Ombline, la remercie et se place ensuite à ses côtés.
Pray the Lord and Pass the AmunitionTout se passa bien plus vite qu'Angelo ne l'avait imaginé. Il avait suffit d'un seul cri, une plainte accusatrice de la part de Naïa pour que la salle ne plongea dans le chaos qui, depuis le début, avait semblé planer comme une menaçante épée sur la scène et l'ersatz de paix qui y régnait.
Le caninos fut le premier à subir le courroux du pokemon inconnu. Gelé sur place dans un éternel salut, figé sans qu'on eu pu dire s'il était encore vivant ou mort, la statue de son corps qui se dressait là servait d'avertissement à tous les individus présents dans cette salle, humains comme pokémons. Angelo, le sang froid et les nerfs d'acier, fit un pas en direction du centre de la salle, lui qui désirait plus que tout protéger ces gens qui lui avaient fait confiance et qu'il aurait dû mener jusqu'au bout. Alors, une nouvelle fois, le renard frappa.
Figée dans une expression d'horreur, immobile et froide à ses côtés se trouvait Naïa. Plus aucune raillerie ne sortirait de cette bouche entrouverte dans un éternel hurlement de terreur, plus jamais ses joues ne se gonfleraient en trahissant l'enfant têtue que, il l'avait bien vu, la championne était encore. Aux yeux d'Angelo qui l'avait bien trop souvent croisés, il craignait que la mort les euee tout deux emportés. Le visage figé par ses mâchoires crispées, l'homme aux nerfs d'acier contemplait le pokemon qui les avait attaqués, les yeux brillant d'horreur, la culpabilité le frappant de plein fouet en lui compressant le cœur. C'était sa mission, et il avait échoué.
Il n'avait plus qu'à limiter les dégâts.
Courant dans la neige en direction de la porte et du pokemon, se frayant un chemin parmi les autres individus, Angelo avait sortit une pokeball de sa poche, laissant la capsule s'ouvrir seule dans un claquement. Accrochée auprès de Gévaudan, Eva, sa sonistrelle, l'observait avec inquiétude.
- Gévaudan, abri !
Le grahyena s'exécuta sans hésitation aucune, se plaçant devant le groupe dans l'espoir d'en protéger le plus possible derrière son mur invisible. La petite sonistrelle, toujours à ses côtés, contemplait son père qui s'éloignait en cherchant désespérément à le rejoindre.
L'inspecteur avait atteint l'interphone quand il s'interposa avec douceur entre la dame blessée et la créature, faisant mur de son corps, oubliant la douleur que son bras brisé lui procurait et le froid qui le rongeait sous ses vêtements. L'adrénaline coulait dans ses veines presque autant que la haine de son impuissance et de sa culpabilité. Il lui fallait agir, vite et bien, par réflexion et par instinct du métier. A peine, derrière lui, entendait-il les deux femmes qui discutaient en prodiguant les soins, trop concentré sur ce qui se passait. Devant ses yeux, l'écran brillait en lui agressant les rétines alors qu'il en déchiffrait rapidement les écritures. Le lac terné gele... Lui qui comprenait peu la technologie reconnaissait là un jeu étrangement familier dans ce moment précis. C'était Son jeu préféré... Bon sang. Le cœur serré en pensant à elle, Angelo glissa une main métallisée sur l'écran, composant rapidement ce qu'il pensait être un bon code. Lui qui pensait toujours à sa femme ne pouvait que la remercier alors qu'il entrait les mots « glace éternelle », priant sa logique et les dieux que cette fois-ci, il fut plus chanceux. Il n'y avait de la chance que pour les crapules... Et s'il s'était concentré là-dessus, peut-être aurait-il entendu cette femme qui, à ses cotés, murmurait le prénom de son meilleur ami...
Alors, dans la terrible attente de réaction du mécanisme, Angelo fit volte-face vers le pokemon et s'avança. Gévaudan protégeait les civils. Eva était avec eux. Il fallait les faire évacuer de là le plus vite possible, retrouver les autres, les mettre en sûreté. Et s'il n'avait pas pu sauver le pokemon et la championne, peut-être qu'il pourrait les sauver, eux.
- Arrachez vous d'là aussi vite que possible, compris.
Puis, se mettant en vue du pokemon inconnu pour en détourner l'attention, Angelo gesticula de sa main encore en état, de la vieille prothèse de métal qui couinait sous la pression du froid, entouré d'un nuage de buée alors qu'il s'écriait.
- Allez Gamin ! Avec la scoumoune que j'me trimbale c'est moi qu'tu d'vrais emmerder nan ! Allez viens !
Statue de glace soumise aux caprices d'un pokémon légendaire. Enfermé. Prisonnier libéré déchargeant sa juste colère de glace. Les choses prenaient décidément une tournure des plus étranges et tu commences à avoir du mal à remettre de l'ordre dans tout ce maelström d'informations et de scènes. Une chose sûre, Torii se place aux côtés du pokémon d'Ombline et ajoute sa flammèche pour dégeler les statues de glace. A deux cela devrait aller plus vite. Et toi....
Les paroles de l'inspecteur te percutent. Ces mots qui n'auraient sûrement pas eu d'impact "avant", tournent en boucle dans ta tête. Et à ce moment ce n'est pas l'inspecteur que tu vois. Non. Ton regard si pétillant se voile, un orage, sombre et fragile. Un voile de peur, de colère. Et cette douleur qui t'était inconnue et dont tu en ignores toujours l'origine. Ce n'est pas l'inspecteur que tu vois mais une scène qui s'impose à toi. Sans en avoir été témoin. Alors ta réponse fuse. Tranchante, glaciale.
- Non
Un mot, un seul mais aussi effilé qu'une lame. Tes iris de sang se figent alors sur l'inspecteur. Aucun sourire n'orne ton visage. Seul brille un éclat de colère.
- Vous allez venir inspecteur. Vous allez sortir d'ici, Vivant. Avec nous. Je ne veux pas entendre un seul mot d'excuse comme quoi c'est votre boulot, elle ne marche plus sur moi. Ne vous leurrez pas on est bien conscient des risques de ce métier mais ça ne justifie pas de ne pas chercher une alternative pour sortir vivant. Nous ne sommes pas ici pour jouer aux héros, personne. Il n'y a jamais de gagnant monsieur Callaghan. Jamais.....et.....pensez à la personne que vous aimez...
Toi tu ne joues pas et pour une fois, ton air si désinvolte se mure dans une sévérité que tu arbore peu, voir jamais. Mais tu ne peux pas, tu ne peux pas ne serait-ce qu'envisager de laisser quelqu'un se sacrifier comme ça. Et tu te crispes, serre les dents et ça t'énerve. Mais tu ne cilles pas. Alors tu souffles un nuages de givre. Le froid mordant de plus en plus. Ton coeur te hurles de l'arrêter, t'imposant cette image déchirante. Cette image que tu jures par tout les dieux de ne jamais la rendre réelle. Alors tu la laisse rouler, seule, unique. Elle se gèle rapidement pour se briser au sol. La perle de sel. Elle se brise pour disparaître, emportant avec elle la réponse de ton coeur.
- Quel est votre idée et avez-vous un parachute pour vous tirer d'affaire si l'on part ?
Torii continue de dégeler mais tu sens qu'il tend l'oreille, prêt à venir en renfort pour aider l'inspecteur.
Résumé hrp : Ash'.....laisse une partie de son coeur parler. Elle refuse donc de quitter les lieux s'il n'y pas au moins une garantie que l'inspecteur ait un échappatoire.
Kanaliou Scarlet
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Aiko s’approche du Lokrigan. Il incline la tête, le renard aussi. Soudain, une porte s’ouvre. Entre Naïa et l’inspecteur que nous avions rencontré au début de cette histoire. Naïa pousse une exclamation et tout a coup mon Aiko n’est plus qu’une statue de glace. Le renard l’a gelé, il fait de même avec Naïa avant de se précipiter vers une porte pour tenter de l’enfoncer.
Je cours vers mon ami.
- Aiko ! Aiko !
Je tente de le libérer, je gratte la glace avec mes ongles sans que ça n’ait le moindre effet. En désespoir de cause, je l’enlace pour essayer de faire fondre sa prison avec ma chaleur corporelle. Peut importe que je sois blessé tant que mon ami s’en sort en échange.
- Tiens bon Aiko, je vais te sortir de la, je te le promets.
Des larmes s’échappent de mes yeux, gelant sur mes joues à cause du froid ambiant avant de tomber et se briser au sol. Le froid de la glace raidit mon corps tandis que mes vêtements se mouillent à mesure que je tente de réchauffer mon Caninos. Cela ne semble pas efficace.
Pourquoi ? Pourquoi ?! Pourquoi Lokrigan a t-il attaqué Aiko ? Il n’a rien fait de mal, il voulait seulement le saluer ! Je peux comprendre qu’il soit en colère contre les humains qui ont détruit son île. Mais Aiko est un pokémon ! Il n’est pour rien dans ce carnage ! C’est moi, c’est moi qu’il aurait dû congelé… Je suis plus responsable que mon Caninos de ce désastre. Les humains ne font que détruire la nature un peu plus chaque jour, ne faisant rien pour l’empêcher, je suis coupable aussi. Mais Aiko est innocent. Alors pourquoi ?! Pourquoi ? Pourquoi...
Une chape de fatigue me tombe dessus, mes yeux se ferment malgré moi. Je ne sens presque plus mes mains. Et pourtant la glace ne semble pas diminuer… Un pokémon apparaît alors dans mon champ de vision. C’est un lionceau noir, je ne connais pas cette espèce. Il fait apparaître des flammèches entre ses crocs et je comprend qu’il veut aider à sauver mon ami. Il lance son attaque et des petites flammes entourent mon ami. La glace commence à luire. Ça fonctionne, elle fond, lentement, mais sûrement. J’espère de tout mon cœur, de toute mon âme qu’Aiko s’en sortira.
Il faut que je me rende utile à mon tour, plus vite on sortira d’ici, plus vite je pourrais amener Aiko a un centre pokémon. Il y a une nouvelle énigme à résoudre, un anagramme. Je n’ai pas d’idée pour la réponse, mon esprit est encore trop embrouillé par le froid. Je peux cependant continuer à prendre des notes. J’ai la conviction que cela pourra nous servir à comprendre ce qu’il s’est passé ici une fois qu’on sera tous sortis en vie. Je secoue vigoureusement mes mains pour les réveiller et reprend mon carnet. Les larmes se tarissent peu à peu à mesure que j’écris. Vite, tout prendre en note avant que le froid n’ait raison de nous. L’énigme, les actions du Lokrigan, faire un croquis de lui. Faire un croquis des statues qu’il a créé également. Ses compagnons, les deux autres gardiens. J’espère que personne n’a croisé leur chemin, ou qu’ils soient moins affolés que celui qui se trouve avec nous. Il continu de cogner la porte, comme si sa vie en dépendait.
L’inspecteur sort un grahyena qui lance abri pour nous protéger. Je ne sais si cela suffira. Il se précipite vers l’écran tactile pour répondre à l’énigme. Il nous ordonne ensuite de partir avant d’attirer l’attention du Gardien. Il veut se sacrifier pour nous sauver… Ashura fait un discourt ou elle lui interdit de se sacrifier pour nous, qu’on ne partira pas à moins qu’il ait un plan pour se sortir de là. Quant à moi je… je refuse de partir sans Aiko…
Résumé :
Kana est paniqué par le sort d’Aiko. Elle tente par tout les moyens de le sortir de la glace, quitte à être blessé. Elle se demande pourquoi Lokrigan a gelé son Pokémon alors que ce sont les humains les coupables. Après l’intervention de Mufasa elle décide de reprendre ses notes, et fait également des croquis des trois gardiens. Elle refuse de partir sans Aiko.
Rejoins la famille !
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La porte s’ouvre donc.