Lily-Rose Donnelly
Feat Evelynn de League of Legends
29 ans 15 juin 1991Unys (Volucité) Femme Conservatrice du patrimoine Éclipse
Défautsdépensièrecapricieuseextravertietêtuecarriériste
Qualitésélégantejovialevivedynamiqueauthentique
Défautsdépensièrecapricieuseextravertietêtuecarriériste
Description
On dit souvent que tu es l’élégance incarnée. De tes lippes colorées et de tes doigts finement dessinés. De tes mèches pigmentées d’une belle couleur violacée. De ta démarche féline tu t’imposes, inquisitrice d’un monde que tu aimerais dominer de ta prestance extravagante. Tu es celle qu’on remarque, celle qui parle fort, s’esclaffe et n’hésite pas à sortir du lot. Tu es cette tâche sur le papier blanc, tu es l’authenticité à la fois vintage et moderne. Tu es la joie sur les visages, la jalousie dans tes mots. Les rires aux éclats, le dynamisme carriériste. Tu es celle qui travaille, trop, à s’en tuer. Celle qui ne sait jamais s’arrêter. Tu es celle qui n’a pas de limite, pas de petite dose.
Tout ou rien.
Tu es têtue. Dépensière. Capricieuse. Vulgaire. Aussi bien verbalement que physiquement. Tu es celle qui sort du lot, qui déteste rentrer dans des cases. Tu es celle qui aime, trop, à la folie. L’exploratrice née, la curiosité incarnée. Lily dure à vivre, Rose délicate à laquelle on aime se confier. Commère confidente. Tu es celle qu’on vient voir pour effacer ses maux. Tu es la belle fleur qu’on tolère quand elle daigne rester à nos côtés.
A toujours des lunettes rondes avec elle • possède une garde robe monstrueuse • se colore les cheveux une fois par mois, ils sont naturellement blonds • se ruine dans les dernières nouveautés makeup • ère le compte instagram Melvin&Co • n’a aucun juste milieu • presque narcissique • aime trop son travail • jusqu’à mettre sa santé en jeu • folle amoureuse de Murphy • très maniaque sur le rangement de sa maison • aimerait avoir sa propre piscine creusée • ne lâche jamais l’affaire • elle a toujours raison même quand elle a tort • a toujours des bijoux sur elle • trop même • adore les choses sucrées • mais déteste les aliments amers • elle met trop de citron dans ses plats • mais ne sale jamais assez • déteste Melvin autant qu’elle l’aime • 1m68 • 60kg • carrure féline • a toujours des faux ongles un peu trop longs • galère avec mais refuse de les couper • ne lâche jamais ses lunettes de soleil
Melvin
Wattouat♂Drama boy dans l’âme, ce mouton a un caractère bien à lui tant il est insupportable dans la vie de tous les jours. Roi de sa demeure, la curieuse créature à tendance à se croire un peu trop chez lui en marchant sur les pieds de ses sujets ou en prenant toute la place sur le canapé. Et pour ne rien arranger monsieur est un Alpha, il est le divin de ces dames et sa laine est, d’après lui, la plus belle de tout Lumiris. Il se croit beau, intelligent et semble égocentrique au possible. Tout aussi capricieux que toi tu lui as fais prendre de bien mauvaises habitudes en cédant aux siens à cause de son petit regard. À croire qu’Hunter lui a appris la technique …
Histoire
Tu aurais pu avoir une histoire tragique. Tu aurais pu souffrir, être mal-aimée ou même être abandonnée. On aurait pu te faire pleurer mille et une fois. Mais tu as eu de la chance ; beaucoup auraient tendance à dire certains. Tu as eu cette aubaine de naître désirée par une famille ayant les moyens de t’offrir monts et merveilles dès ta plus tendre enfance. Poupée aux cheveux de blé tu as toujours été la petite princesse de cette famille unysio-kalosienne. Et depuis toute jeunette tu as été plongée dans ce qui deviendrait plus tard ta plus mordante passion : ton père commissaire-priseur n’a cessé de t'emmener aux enchères pour te familiariser avec ces œuvres d’art, il t’a partagé cette passion pour les pièces de collection tandis que ta mère, archéologue de métier, a essayé de te tirer vers un domaine bien plus scientifique et pointu que celui de ton père.
Cours de piano, meilleurs professeurs privés et meilleures écoles de Volucité tu as toujours été portée vers le haut pour grimper les échelons d’une société que tu ne comprenais pas toujours tant tu as été enfermée dans une cage dorée à l’abri de la misère et de la pitié. À tel point que tu n’as rien à raconter. Tu n’allais pas jouer avec tes camarades le soir en sortant du collège et tu n’avais pas non plus le temps d’aller boire un verre ou deux au lycée, ni même de perdre du temps avec des amourettes pouvant te faire perdre le fil de tes études. Tu ne parlais jamais de ça avec tes parents. D'ailleurs tu t’es retrouvée désemparé lorsque les premiers sentiments ont pointés le bout de leur nez pour une de tes camarades de classe. Elle était brune et Arceus sait qu’elle était belle ; mille fois plus que toi d’après les mots s’échappant de tes lippes amoureuses. Tu n’as jamais osé lui avouer et après son déménagement tu ne l’as plus jamais revu. Tout ça par peur du rejet et du regard des autres.
Si cet émoi s’était envolé jusqu’aux oreilles de père et mère probablement auraient-ils été déçus que tu perdes du temps avec de telles sottises. Probablement avaient-ils raison. Mais qu’il était difficile de se fermer aux autres et de se voiler la face pour mieux sombrer dans une solitude qu’on ne contrôle pas soi-même. Tu avais beau aimer tes parents plus que tout tu leur en voulais de t’enfermer de la sorte, d’autant plus que tes notes étaient plus que concevables. Mais non : tu n’étais jamais assez bien, jamais assez première et jamais assez de ce qu’ils voulaient eux pour toi.
À dix-sept ans tu as réussi à obtenir ton baccalauréat haut la main, tu t’étais spécialisée dans les sciences et pourtant tu as décidé de tout abandonner pour satisfaire ta curiosité et indirectement l’ego de ton père en intégrant une licence d’histoire pokémon. Ce fut un coup dur pour toi : tu avais dû dire adieu au logement familial pour t’installer dans un appartement étudiant à côté de l’université et tu t’étais tellement reposée sur tes lauriers que tu n’as pas réussi à suivre ta première année.
D’autant plus que la liberté venait de t’ouvrir ses bras sans que tu ne sois réellement prête. Tu as dû tout apprendre sur le tas ; le linge, le ménage, la vaisselle et même gérer tes courses et tes devoirs. Tout était si nouveau pour toi que tu as eu du mal à suivre ces premiers cours sans chuter. Tu as essayé pourtant, tu t’en es mordu les doigts mais rien à faire. Tu as échoué ta première année sous les cris de ton père te faisant comprendre que tu avais tout intérêt à te rattraper si tu voulais qu’ils continuent de financer tes études. Alors tu t’es donnée à fond, tu as à nouveau délaissé la moindre vie sociale pour te concentrer à fond sur ces trois années ; tu devais bien faire ça pour satisfaire ton père après tout.
Vingt et un an ans. Un avenir fou s’ouvrait à toi alors que toute innocente encore la science ne cessait de t’intriguer au fur et à mesure des recherches de ta mère avançaient, comme si toutes les découvertes qu’elle pouvait faire te donner envie de l’imiter et remonter dans sa propre estime. Tu aurais pu continuer dans l’art mais contre toute attente tu avais bifurqué vers un master en archéologie pokémon.
Deux nouvelles années de malheur.
Le soleil n’a cessé de brûler les barreaux dorés de ta cage et plus les remarques de tes professeurs fusaient plus tu perdais toute estime de toi. Tu ne supportais pas l’idée d’être rabaissée et humiliée devant les autres. Tu ne voulais pas échouer à nouveau, te vautrer face à une foule homogène de personnes se noyant dans une introversion que tu ne supportais plus. Tu ne voulais plus être cette petite fille obéissante qui acquiesce et accepte tout sans rechigner de la part de tes parents et tu t’es tant sentie seule et sous pression, abandonnée de tout, que tu as craqué. Tu t’es affirmée, t’élançant sur une pente glissante de tes pigments colorant tes mèches d’or, troquant délicats tissus contre des vêtements plus tapes à l’œil, tantôt vintage tantôt voyants pour espérer te sortir de cette vulgaire morosité dans laquelle tu étais tombée. Belle Lily devenue Rose, tu avais changé du tout au tout, frôlant l’excentricité folle dans laquelle tu te complaisais tant : enfin tu étais tienne et plus les jours passaient plus tu t’éloignais de l’emprise involontaire de tes parents sans jamais t’en détacher pour autant.
Tes deux années de master passées, diplôme en main, tu as toujours tenu bon malgré les remarques et les réflexions, qu’elles soient sur tes connaissances ou sur ton physique. Tu as dû garder la tête hors de l’eau de ton mémoire maladroit pour continuer sur la voie t’obnubilant : les fossiles étaient rapidement devenus une obsession pour toi. Tu voulais les observer, les décortiquer, les voir revivre et presque jalousement en posséder pour te confectionner une folle collection. Poussée par ta mère tu t’es décidée à tes vingt-quatre ans de passer le concours pour espérer travailler au sein d’un musée en tant que conservatrice. Dix-huit mois de nouveaux labeurs et de difficultés auxquelles tu as été confronté avant de finalement l’obtenir.
Toutes les cartes en main tu as postulé à mille endroits en espérant être acceptée quelque part mais les refus se sont enchaînés les uns après les autres. Pleine de doutes tu as pensé à totalement changer de domaine tant tu n’étais pas habituée à buter autant sur quelque chose mais ta hargne et ton ego t’ont forcé à insister, prenant ton mal en patience jusqu’à finalement être acceptée en stage au musée de Maillard au plus proche de chez toi.
C’est d’ailleurs à cette époque que tu as fais la rencontre de celui qui allait devenir ton principal compagnon. Il avait été laissé là, mal en point et tout abîmé sur le bord de la route, le corps roué de coups, sa laine arrachée ici et là. Tu n’avais jamais eu l’occasion d’avoir ton propre pokémon et tu ne t’en étais jamais réellement occupée mais tu n’avais pu rester de marbre face à ce spectacle effroyable alors tu as tout fait pour lui venir en aide et le ramener au centre pokémon le plus proche pour qu’il puisse être soigné.
Apprenant qu’il n’appartenait à aucun dresseur et devant sa petite bouille pétillante tu n’as pas eu d’autres choix que de l’embarquer avec toi pour le protéger. Avec du recul tu aurais peut-être pu l’abandonner au vu du caractère de cochon qu’il a développé bien des années après, mais tu devais bien avouer - qu’en plus d’en être en partie responsable, tu ne pouvais plus te passer de cette boule électrique prenant toute la place dans le lit.
Tu pourrais aussi parler de ta rencontre avec Murphy au bar, un soir d’été de tes vingt-six ans. Tu t’étais fait tatouer récemment et tu avais pris l’habitude d’aller boire un verre ou deux quand tu avais du temps libre. Ce soir-là, tu t’es sentie d’humeur bavarde en engageant la conversation avec cette demoiselle bien plus jeune que toi et dont tu n’avais rien en commun. C’est peut-être cette raison qui t’a poussé à en savoir plus, laissant ta curiosité parler pour apprendre à connaissance cette brune dont tu t’es rapidement entichée. On pourrait parler de coup de foudre effectivement ; peut-être même que Melvin y est pour quelque chose tu n’en sais trop rien mais une chose était sûre : tu étais enfin tombée amoureuse. Maladroitement et sans réelle certitude au début mais vos nombreux rendez-vous n’avaient cessé de te réconforter dans cette idée.
Et cette fois il était hors de question d’attendre à nouveau, de peur de la perdre.
Alors tu as tenté le tout pour le tout, tu t’es déclaré à elle de ton romantisme hésitant, tu as bégayé cent fois en mettant ça sur le compte de l’alcool en lui avouant tes sentiments à son égard en priant Arceus toute la soirée pour ne pas te faire remballer. Murphy était devenue le centre de ton univers - plus que Melvin, et tu refusais de la perdre. Elle aurait pu te jeter, prendre peur ou t’oublier à jamais mais elle a accepté de tenter l’aventure avec toi, tout aussi maladroitement que toi.
Est-ce que tu pouvais vous considérer comme ensemble ? Tu n’as jamais osé lui poser la question avant de lui dérober un baiser et t’enfuir comme la dernière des voleuses sous la honte.
Ainsi a commencé votre histoire, timide et pourtant si délicate pour les deux demoiselles que vous étiez. Tout ça jusqu’à la réponse positive du musée de Lumiris acceptant de t’embaucher. Tu as hurlé de joie, téléphonant aussitôt à tes parents pour leur annoncer ton départ avant de proposer à ton âme-soeur de venir avec toi et partir à l’aventure toutes les deux, elle et toi dans une idylle romantique lors de cette région. Tes parents avaient suffisamment les moyens pour te trouver une demeure assez - trop, grande pour vous. Tu as mimé une amitié en leur cachant encore la réelle vérité par peur de leurs réactions.
Quelques mois après tu as eu la possibilité de te prendre des vacances, partant avec ta comparse découvrir les magnifiques paysages de Sunyra pour deux belles semaines avant de rentrer. Elle, s’est douté de quelque chose alors que tu n’avais rien remarqué de particulier jusqu’à tomber nez à nez avec cet homme ou plutôt ce clochard vautré sur ton canapé qu’il n’aurait jamais l’argent de se payer. Tu as hurlé, beuglé, tu as pris peur en le menaçant de le chasser de ton balai mais tu étais trop bonne et trop tendre derrière ton regard mauvais. Alors tu l’as laissé s’exprimer, le laissant conter histoire et problèmes pour prendre une décision drastique.
Tu n’as jamais vécu ce que lui avais pu travailler mais probablement aurais-tu cherché de l’aide pour t’en sortir.
Murphy a tiré la gueule et Arceus sait que tu as tout fait pour le réconforter quand tu as pris la décision d’offrir ta chambre d’ami à cet homme chapardeur et profiteur. Leeroy est entré ainsi dans votre vie à toutes les deux, de quoi rendre fou ton agneau qui ne supportait pas cette nouvelle présence en ces lieux. S’il voulait rester il n’avait qu’à squatter dans la pièce que tu lui avais proposé à condition qu’il participe à la vie de la maison en commençant déjà par se chercher un travail et vous aider à payer les factures.
Depuis un an tu laisses ta vie faire son train-train quotidien en vivant au jour le jour en compagnie de ta belle moitié et cet énergumène particulier ; tu verras bien ce que la vie aura à vous apporter.
Cours de piano, meilleurs professeurs privés et meilleures écoles de Volucité tu as toujours été portée vers le haut pour grimper les échelons d’une société que tu ne comprenais pas toujours tant tu as été enfermée dans une cage dorée à l’abri de la misère et de la pitié. À tel point que tu n’as rien à raconter. Tu n’allais pas jouer avec tes camarades le soir en sortant du collège et tu n’avais pas non plus le temps d’aller boire un verre ou deux au lycée, ni même de perdre du temps avec des amourettes pouvant te faire perdre le fil de tes études. Tu ne parlais jamais de ça avec tes parents. D'ailleurs tu t’es retrouvée désemparé lorsque les premiers sentiments ont pointés le bout de leur nez pour une de tes camarades de classe. Elle était brune et Arceus sait qu’elle était belle ; mille fois plus que toi d’après les mots s’échappant de tes lippes amoureuses. Tu n’as jamais osé lui avouer et après son déménagement tu ne l’as plus jamais revu. Tout ça par peur du rejet et du regard des autres.
Si cet émoi s’était envolé jusqu’aux oreilles de père et mère probablement auraient-ils été déçus que tu perdes du temps avec de telles sottises. Probablement avaient-ils raison. Mais qu’il était difficile de se fermer aux autres et de se voiler la face pour mieux sombrer dans une solitude qu’on ne contrôle pas soi-même. Tu avais beau aimer tes parents plus que tout tu leur en voulais de t’enfermer de la sorte, d’autant plus que tes notes étaient plus que concevables. Mais non : tu n’étais jamais assez bien, jamais assez première et jamais assez de ce qu’ils voulaient eux pour toi.
À dix-sept ans tu as réussi à obtenir ton baccalauréat haut la main, tu t’étais spécialisée dans les sciences et pourtant tu as décidé de tout abandonner pour satisfaire ta curiosité et indirectement l’ego de ton père en intégrant une licence d’histoire pokémon. Ce fut un coup dur pour toi : tu avais dû dire adieu au logement familial pour t’installer dans un appartement étudiant à côté de l’université et tu t’étais tellement reposée sur tes lauriers que tu n’as pas réussi à suivre ta première année.
D’autant plus que la liberté venait de t’ouvrir ses bras sans que tu ne sois réellement prête. Tu as dû tout apprendre sur le tas ; le linge, le ménage, la vaisselle et même gérer tes courses et tes devoirs. Tout était si nouveau pour toi que tu as eu du mal à suivre ces premiers cours sans chuter. Tu as essayé pourtant, tu t’en es mordu les doigts mais rien à faire. Tu as échoué ta première année sous les cris de ton père te faisant comprendre que tu avais tout intérêt à te rattraper si tu voulais qu’ils continuent de financer tes études. Alors tu t’es donnée à fond, tu as à nouveau délaissé la moindre vie sociale pour te concentrer à fond sur ces trois années ; tu devais bien faire ça pour satisfaire ton père après tout.
Vingt et un an ans. Un avenir fou s’ouvrait à toi alors que toute innocente encore la science ne cessait de t’intriguer au fur et à mesure des recherches de ta mère avançaient, comme si toutes les découvertes qu’elle pouvait faire te donner envie de l’imiter et remonter dans sa propre estime. Tu aurais pu continuer dans l’art mais contre toute attente tu avais bifurqué vers un master en archéologie pokémon.
Deux nouvelles années de malheur.
Le soleil n’a cessé de brûler les barreaux dorés de ta cage et plus les remarques de tes professeurs fusaient plus tu perdais toute estime de toi. Tu ne supportais pas l’idée d’être rabaissée et humiliée devant les autres. Tu ne voulais pas échouer à nouveau, te vautrer face à une foule homogène de personnes se noyant dans une introversion que tu ne supportais plus. Tu ne voulais plus être cette petite fille obéissante qui acquiesce et accepte tout sans rechigner de la part de tes parents et tu t’es tant sentie seule et sous pression, abandonnée de tout, que tu as craqué. Tu t’es affirmée, t’élançant sur une pente glissante de tes pigments colorant tes mèches d’or, troquant délicats tissus contre des vêtements plus tapes à l’œil, tantôt vintage tantôt voyants pour espérer te sortir de cette vulgaire morosité dans laquelle tu étais tombée. Belle Lily devenue Rose, tu avais changé du tout au tout, frôlant l’excentricité folle dans laquelle tu te complaisais tant : enfin tu étais tienne et plus les jours passaient plus tu t’éloignais de l’emprise involontaire de tes parents sans jamais t’en détacher pour autant.
Tes deux années de master passées, diplôme en main, tu as toujours tenu bon malgré les remarques et les réflexions, qu’elles soient sur tes connaissances ou sur ton physique. Tu as dû garder la tête hors de l’eau de ton mémoire maladroit pour continuer sur la voie t’obnubilant : les fossiles étaient rapidement devenus une obsession pour toi. Tu voulais les observer, les décortiquer, les voir revivre et presque jalousement en posséder pour te confectionner une folle collection. Poussée par ta mère tu t’es décidée à tes vingt-quatre ans de passer le concours pour espérer travailler au sein d’un musée en tant que conservatrice. Dix-huit mois de nouveaux labeurs et de difficultés auxquelles tu as été confronté avant de finalement l’obtenir.
Toutes les cartes en main tu as postulé à mille endroits en espérant être acceptée quelque part mais les refus se sont enchaînés les uns après les autres. Pleine de doutes tu as pensé à totalement changer de domaine tant tu n’étais pas habituée à buter autant sur quelque chose mais ta hargne et ton ego t’ont forcé à insister, prenant ton mal en patience jusqu’à finalement être acceptée en stage au musée de Maillard au plus proche de chez toi.
C’est d’ailleurs à cette époque que tu as fais la rencontre de celui qui allait devenir ton principal compagnon. Il avait été laissé là, mal en point et tout abîmé sur le bord de la route, le corps roué de coups, sa laine arrachée ici et là. Tu n’avais jamais eu l’occasion d’avoir ton propre pokémon et tu ne t’en étais jamais réellement occupée mais tu n’avais pu rester de marbre face à ce spectacle effroyable alors tu as tout fait pour lui venir en aide et le ramener au centre pokémon le plus proche pour qu’il puisse être soigné.
Apprenant qu’il n’appartenait à aucun dresseur et devant sa petite bouille pétillante tu n’as pas eu d’autres choix que de l’embarquer avec toi pour le protéger. Avec du recul tu aurais peut-être pu l’abandonner au vu du caractère de cochon qu’il a développé bien des années après, mais tu devais bien avouer - qu’en plus d’en être en partie responsable, tu ne pouvais plus te passer de cette boule électrique prenant toute la place dans le lit.
Tu pourrais aussi parler de ta rencontre avec Murphy au bar, un soir d’été de tes vingt-six ans. Tu t’étais fait tatouer récemment et tu avais pris l’habitude d’aller boire un verre ou deux quand tu avais du temps libre. Ce soir-là, tu t’es sentie d’humeur bavarde en engageant la conversation avec cette demoiselle bien plus jeune que toi et dont tu n’avais rien en commun. C’est peut-être cette raison qui t’a poussé à en savoir plus, laissant ta curiosité parler pour apprendre à connaissance cette brune dont tu t’es rapidement entichée. On pourrait parler de coup de foudre effectivement ; peut-être même que Melvin y est pour quelque chose tu n’en sais trop rien mais une chose était sûre : tu étais enfin tombée amoureuse. Maladroitement et sans réelle certitude au début mais vos nombreux rendez-vous n’avaient cessé de te réconforter dans cette idée.
Et cette fois il était hors de question d’attendre à nouveau, de peur de la perdre.
Alors tu as tenté le tout pour le tout, tu t’es déclaré à elle de ton romantisme hésitant, tu as bégayé cent fois en mettant ça sur le compte de l’alcool en lui avouant tes sentiments à son égard en priant Arceus toute la soirée pour ne pas te faire remballer. Murphy était devenue le centre de ton univers - plus que Melvin, et tu refusais de la perdre. Elle aurait pu te jeter, prendre peur ou t’oublier à jamais mais elle a accepté de tenter l’aventure avec toi, tout aussi maladroitement que toi.
Est-ce que tu pouvais vous considérer comme ensemble ? Tu n’as jamais osé lui poser la question avant de lui dérober un baiser et t’enfuir comme la dernière des voleuses sous la honte.
Ainsi a commencé votre histoire, timide et pourtant si délicate pour les deux demoiselles que vous étiez. Tout ça jusqu’à la réponse positive du musée de Lumiris acceptant de t’embaucher. Tu as hurlé de joie, téléphonant aussitôt à tes parents pour leur annoncer ton départ avant de proposer à ton âme-soeur de venir avec toi et partir à l’aventure toutes les deux, elle et toi dans une idylle romantique lors de cette région. Tes parents avaient suffisamment les moyens pour te trouver une demeure assez - trop, grande pour vous. Tu as mimé une amitié en leur cachant encore la réelle vérité par peur de leurs réactions.
Quelques mois après tu as eu la possibilité de te prendre des vacances, partant avec ta comparse découvrir les magnifiques paysages de Sunyra pour deux belles semaines avant de rentrer. Elle, s’est douté de quelque chose alors que tu n’avais rien remarqué de particulier jusqu’à tomber nez à nez avec cet homme ou plutôt ce clochard vautré sur ton canapé qu’il n’aurait jamais l’argent de se payer. Tu as hurlé, beuglé, tu as pris peur en le menaçant de le chasser de ton balai mais tu étais trop bonne et trop tendre derrière ton regard mauvais. Alors tu l’as laissé s’exprimer, le laissant conter histoire et problèmes pour prendre une décision drastique.
Tu n’as jamais vécu ce que lui avais pu travailler mais probablement aurais-tu cherché de l’aide pour t’en sortir.
Murphy a tiré la gueule et Arceus sait que tu as tout fait pour le réconforter quand tu as pris la décision d’offrir ta chambre d’ami à cet homme chapardeur et profiteur. Leeroy est entré ainsi dans votre vie à toutes les deux, de quoi rendre fou ton agneau qui ne supportait pas cette nouvelle présence en ces lieux. S’il voulait rester il n’avait qu’à squatter dans la pièce que tu lui avais proposé à condition qu’il participe à la vie de la maison en commençant déjà par se chercher un travail et vous aider à payer les factures.
Depuis un an tu laisses ta vie faire son train-train quotidien en vivant au jour le jour en compagnie de ta belle moitié et cet énergumène particulier ; tu verras bien ce que la vie aura à vous apporter.
GUCK FERALD 23 ANS FEMMEBORDEAUX FORMATION WEB-DEV/UI UX
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