La nouvelle se répand presque aussi vite que le feu. Comme un frisson, l’information se propage dans la ville à mesure que le noir panache de fumée noire s’élève dans le ciel. Menaçant comme un orage, il est bien de bien plus sinistre présence. Et à chaque minute, il semble s’épaissir et grossir.
A son origine, les pompiers bataillent vaillamment contre les flammes. Des femmes et des hommes en tenue lourdes et ignifugées se jettent dans la fournaise, pour en ressortir, plusieurs minutes plus tard, portant du personnel en blouse blanche sur les épaules. C’est un jour sombre pour Nemerya mais aussi un jour de bravoure pour les combattants du feu.
Malgré leurs efforts, le feu refuse de s’éteindre. Les produits du laboratoire luttent pour entretenir l’enfer, et ni l’eau, ni la mousse ne semble réussir à le contenir. Jaillissantes sur plusieurs mètres des fenêtres explosées du bâtiment, les flammes lèchent avidement les constructions voisines jusqu’à ce que l’horreur succède au terrible. Un deuxième incendie se déclenche sur un bâtiment voisin.
La propagation de l’incendie s’accélère malgré le travail ardu des pompiers.
En moins de dix minutes, ce qui était un laboratoire d’étude médical s’est transformé en braisier incontrôlable et le même sort attend le bâtiment voisin. Et il n’a pas eu le temps d’être évacué entièrement. Des personnes sont encore bloquées dans les étages. Parmi elle, un père et son enfant, une personne à mobilité réduite. On parle aussi d’un couple de personnes âgées et d’un groupe de jeunes adolescents. Les sirènes de pompier résonnent dans la ville, les renforts arrivent, mais soyons honnêtes, ils ne seront pas assez nombreux ou n’arriveront pas à temps pour sauver des vies ET éteindre l’incendie. S’ils veulent contrôler les flammes, ils ne peuvent pas envoyer d’équipe dans le laboratoire et dans le bâtiment en même temps.
Il faut faire quelque chose. Infos Pensez à demander une modération au moins en milieu de mission (ou avant si vous voulez). Le mieux, ce serait d’avoir deux modérations si vous voulez du piment. Si vous avez des questions, venez me voir (Capucine). Bon courage.
Une expérience ratéeDismas & Max En un claquement de doigt tout était partie en vrille. Les pompiers, les ambulances, toute la ville était sur le pied de guerre.
Max, immobile sur le trottoir comme beaucoup d'autres passants, regardait impuissant les flammes dévorer le laboratoire de Nemerya. Le spectacle était aussi impressionnant que terrifiant. Le natif qu'il était observait la scène d'un œil sinistre. Le feu avait toujours été la source de bien des problèmes dans l'Histoire et les croyances de ses ancêtres. Aujourd'hui encore, il se montrait bien cruel avec Lumiris.
Le feu ne se laissa pas maîtriser et rapidement il se propagea sur le bâtiment voisin. Tout le monde était débordé, affolé. La situation devenait pire encore. Le ranger ferma les yeux. Ça le tuait de devoir rester planter là, à patienter, à seulement espérer que tout se passe bien. Max ne savait pas attendre, il ne pouvait pas et ne voulait pas. Une pointe de colère s'immisça à l'intérieur de lui, grandissant au fil des secondes. Il rouvrit les yeux, ça décision était prise. Plutôt que d'exploser de rage sur le trottoir, il irait apporter son aide à ceux qui en avait besoin.
Max jeta la cigarette qu'il avait au bout des lèvres, puis écarta la foule de spectateurs pour se frayer un chemin jusqu'à l'immeuble que les flammes avaient commencé à dévorer.
« Mais qu'est-ce que vous faites ?! » S'écria un infirmier en l'apercevant se précipiter vers l'entrée du bâtiment.
Le ranger ne répondit pas, il n'avait pas le temps. Il s'engouffra dans l'entrée, ses yeux balayèrent le hall à la recherche d'un escalier, d'un ascenseur, de quelqu'un... Que faire maintenant ?
L’agent Bishop contempla l’incendie, qui était en train de grignoter petit à petit un des bâtiments les plus importants de la ville, la base de connaissance qu’est la bibliothèque centrale de la région. Ça sentait le papier brulé. Pour une fois, ce n’était pas de sa faute. Il adorait couvrir les choses de flammes, mais c’était dans le cadre de son travail. Jamais il ne prendrait l’initiative de cramer quelque chose d’aussi précieux. Les pauvres pompiers semblaient bien avoir du mal à contenir l’incendie. Et en attendant, certains décidaient de se jeter eux-mêmes dans cette fournaise, bien décidée à faire... quelque chose. Bishop bougonna, pourquoi devait-il s’occuper de tous les suicidaires de la région ? D’un autre coté, lui qui attendait une excuse pour agir, c’était parfait.
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"Pardonnez mon ami, vous savez ce que c’est, les gars qui viennent de passer à la retraite, ils ne peuvent pas s’empêcher de vouloir agir, de rentrer dans le feu de l’action, si j’ose dire."
La soudaine apparition de Rook surprit le jeune homme, déjà dépassé par les évènements. Si le gars qui venait de rentrer dans le bâtiment enflammé lui avait mis un coup dur, l’apparition de cette nouvelle personne qui semblait venir de nulle part semblait l’achever. Le plus vieux des deux devait encore gagner un peu de temps.
"Ne vous inquiétez pas, j’ai la situation en main. Retournez vous occuper des victimes, et je le sors d’ici."
Il ne mentait pas, il allait le sortir. Il ne précisait pas quand. Pendant ce temps, le moustillon en uniforme "empruntait" de l’équipement, une chose rendue possible par le bordel ambiant. Un talki et des masques, un luxe nécessaire face à un bâtiment qui était sur la fin de sa vie.
Et sans laisser le jeune homme réfléchir plus que ça et réaliser ce qui se passait, le duo d’espion entra dans le bâtiment. Fort heureusement, retrouver celui qui était entré quelques minutes avant eux fut facile, il n’était pas allé bien loin. Dismas le gratifia d’une main relativement ferme sur l’épaule.
"Alors mon ami, tu as décidé d’affronter les flammes à mains nues ? J’ai connu plus malin."
L’espion plaisantait. Au milieu d’un incendie. Il était bien trop détendu au vu de la situation.
"Voyez vous, j’ai promis au pauvre gars que vous avez presque basculé d’aller vous chercher."
Il parlait, il parlait, mais il observait. Pour raisonner quelqu’un, il fallait que le concerné écoute. Le gars qu’il avait en face semblait être du genre à défoncer tous les murs entre lui et ses objectifs.
"Mais je suis vieux, il s’avère que vous êtes allé bien plus loin que prévu dans le bâtiment."
Une manière détournée de dire qu’il n’allait pas le ramener maintenant, mais qu’il allait accompagner l’inconnu. Il lui tendit un des masques, afin d’éviter de respirer la fumée à plein poumon.
"Appellez moi Dismas. Ou Rook si vous préférez. Le p’tit gars, c’est John."
Une expérience ratéeDismas & Max Comme souvent, la colère guidait les actions de Max. Elle lui mettait des œillères, lui brouillait l'esprit. Elle était l'un de ses plus grands défauts. Qu'allait-il faire maintenant qu'il était entré ? Il n'avait pas d'équipement pour se protéger, il n'avait pas non plus de Pokémon de type eau...
Heureusement, il n'était pas seul. Une voix puis une main sur son épaule vinrent le sortir de son état second. Il se retourna vivement pour découvrir un homme. Il semblait plus âgé que lui, mais de peu. Le calme olympien dont il faisait preuve dans un moment comme celui-ci sauta aussitôt aux yeux de Max. D'où sortait ce type qui en plus se permettait de dire qu'il n'était pas très malin ? C'était vrai mais le ranger possédait une fierté solide. Si les circonstances avaient été différentes, Max l'aurait très certainement envoyé bouler en lui lâchant d'un ton moqueur "Jolie moustache." puis il se serait barré.
Le ranger récupéra le masque sans même dire merci mais les traits de son visage se détendirent légèrement. C'était quand même mieux d'avoir un minimum d'équipement.
« J'ai pas l'intention de sortir en laissant des gens crever ici. » Confirma-t-il. « Moi c'est Max. »
Ses yeux glissèrent vers le petit Moustillon, approuvant silencieusement sa présence. Puis son regard se redirigea vers Dismas qui devenait enfin sérieux.
« Je cherche pas à jouer au héros si c'est ce que tu te dis. Je fais ça parce que faut bien que quelqu'un le fasse. T'es pas obligé de me suivre si t'en as pas envie. »
Même si Dismas avait l'air prêt à l'accompagner, il avait dit ça par principe, il ne voulait forcer personne. Mais dans le fond il appréciait de voir quelqu'un d'autre se bouger les miches.
« J'ai aperçu des silhouettes aux fenêtres deux étages plus haut, il reste encore des gens qui n'ont pas pu être évacués. Si ça se trouve il y a du monde aux étages encore au-dessus. Faut qu'on prenne les escaliers, l'ascenseur c'est trop risqué. »
Il n'y avait plus de temps à perdre, Max se dirigea vers la cage d'escalier. Il grimpa les marches quatre par quatre jusqu'à arriver au premier étage.
« Si on doit fouiller chaque étage ça va être trop long... Mais on a pas le choix. »
Le stress ? La panique ? Bishop n’était jamais affecté par ceci. Du moins, c’est ce qu’il disait. Ses plaisanteries et ses boutades étaient sa manière de gérer les situations difficiles. Détendre l’atmosphère était toujours - d’après lui - un moyen de calmer tout le monde. Mais ceci ne fonctionnait que très rarement.
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Ce Max était un peu rustre, à vrai dire, mais pas assez stupide pour refuser un peu d’équipement. Bien. À vrai dire, Dismas se demandait si ce gars n’avait pas un passé similaire au sien. Ce genre de question attendrait d’être sortie du bâtiment.
"Une noble intention que je partage, Max. Les pauvres semblent bien avoir besoin d’aide, même si ce n’est pas forcément ce qu’ils attendaient."
Nul doute que la petite escapade allait très vite être reportée aux supérieurs. Les conséquences seront gérées plus tard. Quant à John, il n’allait certainement pas se laisser impressionné par le grand gaillard et il soutenu son regard.
"Je suis la par choix. Te tirer de ce pétrin n’est qu’une excuse."
Une très bonne excuse qui lui a permis de rentrer assez facilement. Question d’habitude et de mensonge. Il était temps de revêtir le masque de protection.
"Deux étages plus haut, bien noté. C’était de quel côté ? Histoire que nous arrivons le plus rapidement vers eux."
Il y a avait des vies à sauver, et chaque seconde comptait.
"J’ai une certaine habitude des incendies, l’ascenseur est tout sauf une bonne idée. Ou alors pour mourir plus rapidement, peut-être."
Une blague morbide, mais également vraie.
"C’est pour ceci qu’il faut improviser.", il pointa la radio-talki qu’il avait empruntée, "avec de la chance nous arriverons à les forcer à bouger."
Le moustillon ouvrit la marche, éteignant soigneusement les flammes trop proches ou trop dangereuses pour le trio. Simplement en montant d’un étage, la différence de température était intense.
"C’est donc cette partie du bâtiment, les fenêtres sont de ce côté."
Ce qui éliminait facilement le reste des pièces. Quand il vit l’état du couloir, Rook comprenait pourquoi les pauvres scientifiques n’étaient pas sortis.
"John, arrose-moi tout ça, il faut qu’on puisse dégager un passage assez sécurisé pour les gars coincé ici. Il n’y a pas une putain d’extincteur dans le coin ?"
Ça n’était peut-être pas très utile, mais c’était plus que rien, une protection personnelle supplémentaire en quelque sorte.
"Tu as l’air d’avoir plus de voix et de force que moi Max, je te laisse nous suivre et vérifier quelle salle est occupée ? Et pendant ce temps on garde le vouloir en état."
Plus qu’une suggestion, c’était un pseudo ordre. Un ordre formulé de manière sympathique, mais un ordre tout de même.
Une expérience ratéeDismas & Max A l'étage le feu avait déjà commencé à dévorer doucement le couloir. Max fut finalement soulagé d'avoir un masque pour se protéger de la fumée. Dismas continuait à faire preuve de beaucoup de sang-froid, le ranger craignait qu'il veuille seulement se donner un genre, mais fort heureusement ce n'était pas le cas. Cet homme avait une allure bien particulière, celle d'un homme de crise. Peut-être était-il un militaire ou bien un policier ?
« Improvisons alors. »
Ce n'était pas un problème, Max avait l'habitude, il improvisait tous les jours au contact des Pokémons. Mais aujourd'hui c'était très différent, il n'était pas en forêt, ni dans une prairie, rien à voir avec le grand air. Son immense carrure avançait dans des espaces réduits et confinés. Il n'était pas dans son élément mais c'était trop tard, il avait pris le risque.
Tandis que le petit John s'occupait des quelques flammes dans le couloir. Max repéra un extincteur dans un recoin. Il le décrocha du mur et revint vers le moustachu.
« J'en ai trouvé un. »
Il retira la goupille de sécurité et appuya sur la gâchette pour le faire fonctionner un peu. Mais rien. Max appuya une deuxième fois, puis une troisième... L'impatience le gagna rapidement à mesure où il essayait de faire fonctionner l'extincteur. Derrière son masque, il devint rouge de colère.
« Putain mais il marche pas ! C'est quoi c'te merde ?! » S'écria-t-il.
Max ne possédait pas le même sang-froid que son acolyte et d'un geste rageux envoya la bombonne s'écraser à l'autre bout du couloir. Cet extincteur n'était visiblement pas à jour. Était-ce un oubli ou tout l'équipement de sécurité de ce bâtiment n'avait jamais était vérifié et mis aux normes ? Il était vrai qu'aucune alarme incendie ne retentissait dans les couloirs.
Au fur et à mesure que le trio avançait dans le couloir, Max ouvrait les portes à la volé, passant sa tête à l'intérieur des pièces et appelant à pleine voix. Puis le ranger découvrit enfin deux personnes en train de rassembler un maximum d'affaire.
« Mais cassez-vous bande de cons ! C'est pas le moment ! »
Son regard furieux les dissuada de continuer et ils sortirent dans le couloir.
« Prenez les escaliers et rejoignez la sortie ! Magnez-vous ! » Leur aboya-t-il.
Il se retourna ensuite vers l'homme qui l'accompagnait.
« Dismas ! C'était les seuls à cet étage. Où en est la propagation du feu ? Risqué ou pas je vais à l'étage suivant, ce n'était pas eux que j'avais aperçu ! »
Il voulut repartir vers la cage d'escalier mais son regard se stoppa sur la porte d'ascenseur. Un petit error clignotait à l'endroit où habituellement le nombre d'étage s'affichait.
« Attends, y a un problème avec l'ascenseur... »
Il n'y avait tout de même pas des idiots qui avaient pris l'ascenseur pour s'enfuir et qui y étaient restés bloqués... ?
Alors Bishop improvisa. Enfin, c’était de l’improvisation avec un entrainement qui suivait. Des années d’expertises. En fait avec lui l’appellation "engin explosif improvisé" n’avait pas grand-chose qui n’était pas préparé à l’avance. On "n’improvisait" pas un sabotage, mais il était toujours nécessaire "d’improviser" - c’était plus de l’adaptation - pour parer aux imprévus.
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Par miracle, le plan fonctionnait, malgré un extincteur vide qui prit pour son grade. Dismas n’avait pas réussi à jeter plus qu’un coup d’œil à l’objet coupable avant son utilisation par Max, mais il semblait vieux et surtout non utilisé. Quiconque était responsable de la sécurité incendie et de la maintenance du matériel approprié était irresponsable. Ca, ou c’était criminel. Mais ce n’était pas le moment de faire des conjectures.
En tout cas, le duo - enfin le trio - était efficace, avançant et nettoyant les salles au fur et à mesure. Il ne manquait que les "RAS" et moins de flammes et le militaire pourrait se croire à une version plus light du "bon vieux temps". Avec moins de danger également.
Par contre, il nota une chose : son partenaire était bon pour "convaincre" les gens de bouger leur cul. Il sourit sous sa moustache, il adorait ceci. Une bonne démonstration de force, gueulez un peu, et les gens vont obéirons.
"On en est que si on monte on risque d’avoir du mal à descendre. On peut retarder le feu, certainement pas le contenir."
Le vaillant John était endurant, les potions et autres drogues permettaient de repousser les limites, mais rien n’était infini.
"De toute manière, je t’accompagne. Laisse-moi prévenir les gars d’en bas avant."
Il sortit la radio. Il était temps de s’amuser un peu.
"Ici le duo Whiskey Tango Foxtrot, localisation 0-1 étage, cage d’escalier principale. 0-2 civils qui descendent, préparez vous pour réception. Break."
Cette identification était un running gag avec lui. Et si les pompiers n’aimaient pas les transmissions militaires... tant pis.
"On va continuer pour passer à l’étage 0-2, mais avant ça on a peut-être des gars coincé dans un ascenseur. On vous tient informé. À vous !"
Il ne coupa pas la transmission afin d’écouter la réponse, mais il pouvait parler sans que ça soit entendu de l’autre côté.
"Bon, ça devrait les faire réagir. John, tu penses pouvoir couper les portes ? Ou au moins de quoi laisser passer quelqu’un ?"
Le coquillage d’un moustillon était toujours extrêmement résistant et coupant.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Manifestement, ta blague ne passe pas. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, il y a un incendie en cours et tu as volé de l’équipement qui aurait certainement dû servir à quelqu’un en bas. Non content de désorganiser les secours du laboratoire, tu viens maintenant perturber les radios.
Qui que vous soyez, veuillez quitter cette ligne immédiatement. Une intervention est en cours et vous mettez en péril la vie de personne.
Peut-être que comme au bon vieux temps, tu devrais te rappeler que des vies sont en jeu en effet et que pas un mais deux bâtiments sont en feu. Les flammes montent doucement en dévorant les étages, mais ça, vous ne pouvez pas le voir.
La cage de l’ascenseur s’entrouve pour vous faire voir des pieds. L’ascenseur est coincé entre deux étage et il y a au moins quatre personnes dedans, des jeunes entre 13 et 14 ans manifestement, qui ne savaient pas qu’il ne fallait pas prendre l’ascenseur.
Une fois évacués, vous pouvez continuer. Max, tu défonces les portes et la fatigue se fait sentir. Elles ne sont pas en papier et elles résistent à des efforts. Il y en a une qui contre-attaque même.
En effet, au moment où tu l’enfonces, une brusque explosion d’air suivit d’une déflagration te souffle contre le mur.
L’appartement derrière est en flamme et tu viens de provoquer un appel d’air qui a ravivé les flammes. Le feu gronde de plaisir devant cet apport nourrissant. Tu entends tout de même tousser derrière une porte. C’est le père et son enfant. Ils se sont calfeutrer comme ils pouvaient en attendant de l’aide. Hélas, la pièce est en flamme. Et il fait de plus en plus chaud. Infos Voilà vous pouvez finir comme vous voulez et demander votre récompense à la fin. Si vous avez des questions, venez me voir (Capucine). Bon courage.
Une expérience ratéeDismas & Max Grâce à John la porte de l'ascenseur n'était plus un problème. Mais à peine était-elle ouverte que Max eut un petit recul de surprise. L'ascenseur n'était pas là où il était censé être : pile en face des deux hommes. La machine s'était bloquée un peu avant d'arriver à leur étage, en levant un peu les yeux, on voyait dépasser les chaussures et le bas des jambes de quatre personnes. Leur voix effrayées appelaient à l'aide. Ils étaient très jeunes, des adolescents.
Pendant ce temps une autre voix grésilla à travers la radio que tenait Dismas. Max resserra sa mâchoire et se renfrogna davantage.
« Dis-leur d'aller se faire foutre ! » Lâcha-t-il à son compagnon d'infortune.
Il était cash, il était sur les nerfs. La situation entière lui faisait perdre son sang-froid. Le ranger avait pourtant beaucoup de respect pour ses confrères secouristes et pompiers, mais pendant qu'ils géraient d'autres urgences, lui et le moustachu étaient là ! Eux deux se bougeaient le cul pour débloquer un ascenseur, pour sauver de pauvres gens !
Les gamins se glissèrent à travers l'espace ouvert à leurs pieds. Même si leur vêtements frottaient contre l'encadrement, ils étaient -et heureusement- suffisamment maigre pour passer. Un par un, Max les attrapaient et les posaient sur le sol, leur ordonnant ensuite de prendre les escaliers en direction de la sortie.
« Quatre de plus d'évacués ! Et à part ça on fout la merde hein ?! » Dit-il d'une voix mêlant l'ironie à l'agacement. « On peut monter au prochain étage maintenant, comme prévu. Ceux que j'ai aperçu doivent toujours y être. Par contre on a perdu beaucoup de temps avec c'putain d'ascenseur ! J'espère que le feu n'a pas trop pris d'avance sur nous. »
C'était un espoir bien maigre et qui ne dura pas longtemps car la dernière porte qu'il défonça réveilla un brasier. Un retour de flamme l'envoya violemment contre le mur, brouillant l'espace d'un instant ses esprits.
Dismas faillit exploser de rire malgré lui quand il entendit la remarque de son partenaire. En soit, il lui donnait raison. Point positif : on l’avait entendu. Mais peut-être pas écouter. Décidément, les services d’ordre avaient du mal à s’adapter face à l’impromptue. Est ce que Rook était du genre à se dire qu’il avait tort ? Non.
"Mauvaise réception de notre part. Si vous nous entendez encore, on a quatre jeunes coincés dans un ascenseur. On vous les envoie dans cinq minutes. Terminé."
Il était mauvais joueur. Pas aussi violent que son collègue, même s’il lui donnait raison.
"Je pense qu’il t’a entendu, espérons qu’il nous en voudra pas trop."
Ça, c’était bien moins sur. L’espion savait très bien qu’il aurait des tonnes de choses à expliquer en sortant d’ici. Un jeudi habituel en quelque sorte. Pendant ce temps, John et lui continuaient de retenir les flammes. Heureusement, parce que le vieux n’avait pas la force physique pour aider une bande d’ados à descendre sans qu’ils se cassent la gueule.
"Descendez vite, et n’oubliez pas, pas d’ascenseur en cas d’incendie !"
Ça, c’était réglé. Encore un étage.
"Écoute, laissons les râler et ont va continuer de notre côté, on verra bien à la fin ce qu’on pourra leur dire."
Et ça sera fun.
"Allons-y."
Plus vite c’était fait, mieux c’était.
"Par contre fait attention quand tu..."
Trop tard. Le coup de pied était magnifique, la porte était bel et bien ouverte. Et les flammes avaient très envie de sortir. L’espion s’était jeté sur Max afin de le sortir du chemin des flammes afin d’éviter que le ranger ne finisse cuit à point (qui était la meilleure cuisson du monde).
"Je pense qu’on va éviter d’ouvrir les portes de face, alors. Évitons de leur donner plus de boulot, les pauvres galèrent déjà bien assez."
Et personne ne montait. C’était trop bizarre. Que foutaient les pompiers, réellement ? C’était tant le bordel dans le bâtiment d’à côté ? Impossible de savoir.
"Bon, on ne s’en sort pas trop mal. On continue comme ça et on va pouvoir se barrer avant que tout l’immeuble crame. Ce qui serait bien, tout de même."
Une issue préférable, tout de même.
"Mets-toi sur le côté, j’éteins les flammes qui sortent et on rentre ensuite. Prêt ? Go !"
On aurait dit un raid pour arrêter le feu. Ça n’en était pas si loin.
Une expérience ratéeDismas & Max Lorsque Max rouvrit les yeux, il était toujours entier bien que quelques brûlures lui firent serrer les dents. Il avait manqué de peu de se faire griller comme un steak ! Heureusement, Dismas avait été là pour lui éviter le pire. Il secoua la tête, un peu sonné par ce qu'il venait de se passer. Aucun "merci" ne sortit de sa bouche mais il adressa au moustachu un signe de tête reconnaissant. Il se releva tandis que son partenaire s'évertuait à écarter les flammes avec son Pokémon.
« J'crois que c'est cet appart' là où j'ai vu du monde ! »
Ils allaient le savoir bientôt. Le feu diminua suffisamment pour créer un passage. Max serra davantage les dents, tentant d'ignorer la douleur de ses brûlures et s'engouffra à l'intérieur de la pièce.
« Y a quelqu'un ?! » Cria-t-il par-dessus l'incendie.
Il renouvela son appel puis enfin une autre voix s'éleva de derrière une porte entre deux quintes de toux. Un petit écriteau "salle de bain" était accroché sur la porte.
« Ça vient de là ! » Dit-il en désignant la porte. « Vous êtes combien là-dedans ?! » « Deux ! Je suis avec mon fils ! » Répondit la voix d'homme de l'autre côté. « Attention on va enfoncer la porte ! »
Il se tourna vers Dismas. La dernière fois qu'il avait défoncé une porte ça c'était plutôt mal passé.
« 'Fin quand j'dis enfoncer la porte, j'dis l'ouvrir avec prudence, hein ! »
Après tout ce n'était qu'une porte de salle de bain, pas une porte d'entrée.
« Est-ce que le feu est entré dans la pièce ? » « Non pas encore ! Mais on est entouré de fumée, c'est irrespirable ! » Dit l'homme en toussant. « S'il n'y a pas de feu, on peut ouvrir la porte sans craindre un retour de flamme. Il faut juste s'assurer que le couloir jusqu'à l'entrée soit accessible. »
Dans le reste de l'appartement, le feu continuait à tout dévorer, les murs, les meubles et même le plafond, qui commençait à devenir instable. Sans prévenir, un morceau, petit pour l'instant, s'écroula prêt des deux hommes.
« Dismas attention ! » S'écria Max.
C'était la sonnette d'alarme, il fallait se dépêcher !
Le duo s’en sortait bien. Très bien. De la chance, toujours. Ni l’un ni l’autre, ni l’autre été pompier. Et correctement équipé. Ils avaient "juste" des tripes, un peu d’entrainement, et de bonne condition physique. Ce qui pouvait porter loin, mais les obligeait à faire attention. Pour ne pas se blesser, à tout hasard. Impossible pour Dismas de savoir à quel point son camarade allait bien ou mal sans que ce dernier lui dise. Il allait dire que tout allait bien.
"Bien pris !"
Le militaire avait entendu ce qu’avait dit le ranger, et recommençait à ouvrir la voie en repoussant les flammes. C’était crevant, mais nécessaire.
"Yep, je les entends aussi, allons-y !"
Il était de plus en plus nécessaire d’être rapide et efficace. Et toujours aucun renfort. C’était vraiment inquiétant.
"Évite d’exploser une porte quand des civils sont à l’intérieur, et surtout d’être dans l’axe de la porte."
C’était le couloir fatal. Tous les endroits étroits étaient extrêmement dangereux, il avait appris ceci lors de ses opérations et entrainements militaires. C’était surement différent pour les flammes, mais au moins un peu similaire. Peut-être.
"Et surtout baisser vous pour éviter la fumée."
Conseil classique, mais très pratique. Et surtout, efficace.
Oui, le vétéran avait entendu l’avertissement. Non, il n’avait pas réagi à temps. Oui, des bouts de plafond en pleine tête, ça faisait mal. Non, il n’allait pas s’arrêter pour "si peu". De toute manière, il n’avait pas les choix. Et il allait s’assurait que ça allait arriver.
"Aller, guide les vers la sortie, je te suis !"
Il préférait fermer la marche, mais il n’était du genre à rester derrière. Tout groupe allait sortie de ce bâtiment et (relativement) intact, c’était décidé !