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Épreuve 2 - Terrae et Esquisse
Maitre du jeuPNJMessages : 12267
Née le : 09/03/2017
Age : 7
Région : Lumiris
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| Euréka ! Épreuve 2 – Mini-RP Effet papillon – Terrae et Esquisse Épreuve 2 – Énoncé: Euréka !C’est une erreur ! Vraiment ! C’est une grossière erreur. On vous a confié, à tou·te·s les deux, pour des raisons obscures, la garde de plans qui ne vous appartiennent pas. Tout ce qu’on vous a dit, c’est que « ça pourrait changer le monde. » Et comme les deux gardien·ne·s que vous êtes, vous les avez précieusement cachés… ou vous les avez lus... ou vous les a-t-on dérobés, peut-être ..? Quoi qu'il en soit les conséquences sont là. Ça a changé le monde comme on vous l’a dit... Oh ça, pour changer le monde, ça l’a fait… pour le meilleur ou pour le pire… On dit que le battement d’aile d’un seul papillon peut être l’origine d’un tremblement de terre à l’autre bout du monde, que chaque geste compte, que chaque conséquence a une cause. C’est ce que cherche à confirmer cette forme. Dans un échange de 5 réponses mutuelles (maximum 350 mots.), vous devrez être à l’écoute de votre partenaire (épreuve en duo) car vous devrez toujours reprendre un élément plus ou moins important de la précédente réponse pour l’amplifier et pour amener une conséquence bien plus grande que le geste initial. Et si le café que vous avez commandé par Uber un bon matin s’était retrouvé entre les mauvaises mains ? Que le livreur, le trouvant trop chaud l’avait glissé dans un autre sac. Qu’il l’avait ensuite livré à la Reine D’Angleterre qui, insatisfaite, aurait appelé le Starbucks pour dire qu’elle avait reçu un gobelet au nom de Margaret, sa défunte sœur, et que la blague ne l’avait pas fait rire et que, d’un seul coup, elle bannissait tous les Starbucks a travers le Commonwealth de la même manière qu’elle s’est appropriée les cygnes d’Angleterre. Puis que les cygnes, viles blagueurs, avaient livré une foule de mokaccino trop chaud à la Reine, suffisamment pour qu’elle s’indigne et parte en croisade.Dire que tout ça a commencé à partir d’un simple gobelet de café commandé en ligne. Ce peut être drôle, ce peut être émouvant, mais on veut voir une petite chose prendre des proportions… bah… disproportionnées. À quel point ? À vous de le déterminer. Une chose peut être disproportionné sur une échelle émotionnelle (avoir offert le dernier Lindt à sa sœur plutôt que sa copine par exemple.) Amusez-vous ! Trouvez-vous ! Créez ! Ce sera forcément intéressant. Petit Rappel- Vous avez du 22 octobre 00h00 au 24 octobre 23h59 pour terminer votre mini-RP - Chaque membre du duo doit poster 5 RP d’un maximum de 350 mots. - Il n’y a pas d’ordre imposé. Commence qui le souhaite. - Il n’est pas obligatoire de poster une présentation de votre personnage ou de votre forum en début de RP. C’est à votre bon jugement. - N’oublie pas que tu peux indiquer que tu ne souhaites pas recevoir de commentaires pour ton texte. - Pense à tester ton code ici avant de poster pour t’assurer que tout fonctionne bien. Rappel que tu ne pourras plus éditer une fois que tu auras posté  Valà ! Je vous laisse maintenant la place <3 |
|  | Trophéespassez la souris sur les icones |  - HRP :
__-Salut mes lapins en sucre, hé oui c’est moi, votre Stilgar pour vous servir. Pour ce RP, on s’est mis d’accord pour que l’action se déroule dans l’Esquisse des Câbles et que j’y joue une version de mon perso aux saveurs locales.
__-Pour ceux qui l’ignorent, l’Esquisse est une dimension parallèle où des humains du vrai monde réel de la réalité véritables ont téléportés, comme ça, pouf, et qui peuvent au passage subir des altérations de leur corps et de leur esprit assez importantes : être transformé en animal, en cube, rajeunir, perdre la mémoire, ainsi de suite. C’est un monde où l’aléatoire et l’incohérence sont – paradoxalement – la règle. Le ciel est violet, le cycle jour-nuit aléatoire et il n’est pas rare d’y croiser des troupeaux d’arbres migrateurs, des montagnes portant des pulls en laine – les fameux Monts Vêtus –, des lampes portant des chapeaux melons qui vous saluent quand vous les croisez, des serpents multicolores arc-en-ciel, des océans qui flottent au-dessus du sol et ainsi de suite.
__-L’Esquisse des Câbles est une temporalité particulière, non-officielle et créée par bibi. C’est une version cyberpunk de l’Esquisse, mêlant donc la dystopie futuriste à l’onirisme esquisséen, où les humains tâchent de soumettre l’environnement par la puissance de la machine plutôt que de la comprendre et de s’y intégrer. J’y jouerai un Aylan terraen mais cyber-esquisséen. Je ne vais donc pas le présenter outre mesure, sachez juste qu’il a onze ans et que c’est un p’tit con. Par ailleurs, tous les personnages nommés (sauf Crevette, mais qu’elle on ne présente plus) sont des terraens.
__-Une dernière chose, la COSHA dont je fais mention est une considérable entreprise de sécurité et de défense, proposant à des acteurs publics et privés ce qui est assez simplement du recrutement de mercenaires. Et ils fabriquent des cyborgs aussi, non sans faire des expériences sur des enfants pour cela. Ah et, parce qu’on est dans l’Esquisse, la monnaie locale s’appelle le Poème, noté ₱. Comme dans de Cape et de Crocs, oui.
__-Sur ce, bonne lecture !
__-« Aylaaaaaan ! » __-Qu’il est bon d’être un cyborg. Depuis qu’on l’avait endormi, intégralement démonté et remonté avec des parties en moins et d’autres en plus, Aylan redécouvrait son corps dans la cour du pensionnat pour orphelins de la COSHA. Oh, quelques-uns de ces camarades avaient bien disparu au cours de l’année, mais le personnel était si gentil avec lui. C’est que, il était à présent un concentré de technologies valant une petite fortune. __-« Aylaaaaaan atteeeeeeeend ! » __-Ce qui impliquait une plus grande latitude pour rendre dingue les adultes. Pas qu’il eût attendu qu’on lui greffât des propulseurs dans les membres pour cela, notez. __-« Bah alors m’sieur Williams, vous arrivez pas à me rattraper ?__-– Tu… euaah… es en skate je te rappelle ! Ce qui est interdit dans les couloirs de l’établissement !__-– Que si vous arrivez à m’attraper !__-– ÇA MARCHE PAS COMME ÇA PETIT CASSOS ! Cet après-midi après mon cours de math – je dis bien APRÈS –, tu peux aller filer ça madame Hojitake ? » __-Il lui montra une clef USB. Aylan haussa les épaules. __-« Ne l’abîme pas surtout !__-– Oh vous en faites pas ! R’gardez ! » __-Il la brancha sur un port USB situé au niveau de sa tempe puis transféra les fichiers d’une pensée. __-« J’y vais, à plus m’sieur Williams ! » __-Et il sauta par la fenêtre. Le professeur poussa un cri fort peu viril, s’y précipita et poussa un des plus profonds soupirs de soulagement de sa vie. On était certes au cinquième étage, mais ce petit con savait planer, maintenant. __-« SURTOUT FAIS EN SORTE QUE ÇA RESTE DISCREEEET ! Oh mais quel con… » __-Après en avoir rigolé longtemps, Aylan se mit à réfléchir. Les locaux de la COSHA où Mitsuki Hojitake travaillaient était à trois heures de trajet, s’il voulait être rentré à temps pour la séance ciné de l’internat, il devrait sécher le cours de math. Mais cela impliquait de trouver un moyen de quitter l’établissement pendant les cours sans être repéré. Et une ancienne élève lui avait donné juste l’adresse qu’il fallait… |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | - HRP:
Je ne vais du coup pas présenter l’esquisse des câbles, surtout quand le Maitre de Jeu le fait bien mieux que moi. Effie, dans les cables est une jeune femme dont l’apparence oscille entre une fillette de dix ans et une femme du double. Un peu compliqué à gérer parfois. Elle est basiquement une livreuse UPS, travaillant en solo, et naviguant souvent en rollair (des rollers aériens, chiants à manier, mais très mobiles) ou dans sa camiaison, un genre de humvee aménagé. Elle a un léger souci de mémoire, ses souvenirs s’effaçant très rapidement. Ah, et elle est accro au sang. Aucun rapport avec d’éventuelles expériences bizarres durant son enfance avec Crevette, sa meilleure amie, au sein d’un orphelinat esquisséen, voyons.
Les oreilles bourdonnantes, je raccroche en soupirant. Je ne pensais pas qu’il soit possible de saturer le micro d’une oreillette, avant que… Aydan? ne m’appelle... Merci soeurette pour ce contact, je suis maintenant sourde de l’oreille gauche… Ne m’appelle pas de suite, que j’en conserve une fonctionnelle! :p Mes doigts s’activent sur mon clavier avant d’envoyer le message à ma meilleure amie.
Bon. Ladite meilleure amie, presque sœur, a visiblement décidé que mon entreprise de livraison n’avait pas assez de clients, et m’en a envoyé un. Pas moi qui m’en plaindrait, après tout. Apparement, je dois récupérer des plans auprès d’un gamin de l’orphelinat où nous avons grandi, et les emmener à une certaine Miss Hojitake. Évidemment, ça fait longtemps que j’ai quitté le dit orphelinat, donc je n’ai pas de souvenirs de l’endroit, mais la connaissance de la route qui y mène, elle, m’est restée. Je m’installe donc au volant de mon Humvee, règle le siège en pestant parce que j’ai encore perdu dix centimètres cette nuit, et prend la route, sucette entre les dents, retrouvant vite le sourire devant des paysages que j’avais oublié et dont j’apprécie la vue.
Je laisse l’entrée principale de l’orphelinat sur ma droite pour continuer un peu, à travers un petit chemin et me garer non loin d’un arbleu. Il me faut fouiller un peu dans mes journaux pour retrouver les points de repères vers cette sortie “secrète” de l’orphelinat, découverte par hasard avec Crevette, et trouver devant, effectivement un gamin presque aussi grand que moi dont la tête ne me dit rien.
Salut. Parait qu’t’as quekchose pour moi?
Oui, non, j’ai pas enlevé ma sucette du bec, ma diction n’est donc pas claire. |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | __-Beaucoup de réflexions se firent dans l’esprit d’Aylan à ce moment. Et pour commencer : __-« OUAAH TROP COOL T’ES UNE ENFANT ET T’AS LE DROIT DE CONDUIRE ÇA ! » __-Est-ce que vous voyez ce qu’est un canon à son ? C’est un dispositif servant à disperser des manifestants en projetant des ondes sonores très puissantes dans leur direction. Mais il est douteux qu’Effie fût à ce moment sensible aux prouesses techniques de la COSHA en terme de miniaturisation d’armement anti-émeutes. __-Passons sur la réflexion suivant d’Aylan, accompagnée d’un regard particulièrement insistant sur la sucette qu’elle avait en bouche : __-« Eh, tu peux m’en passer une s’il te plaît s’il te plaît s’il te plaît s’il te plaîîîîît ? » __-Mais des considérations plus liées à sa mission lui revinrent bien vite à l’esprit : __-« Ah et c’est moi que tu dois livrer. » __-Phrase ponctuée d’un sourire malicieux. Aylan était on-ne-peut plus au courant de la nuisance qu’il représentait. Mais son art était de sonder le taux maximal d’insupportabilité que les gens autour de lui pouvaient supporter et de se tenir juste à sa limite. Inutile de dire qu’il n’avait en rien prévu d’être un passager modèle… __-« Hé, à quoi il sert ton casque ? Et t’as quel âge ? Et c’est quoi comme modèle de voiture ? » __-… allait passer le trajet à lui réclamer des sucreries… __-« T’en as une autre de sucette ? Hé, y’a un magasin là, on peut s’arrêter ? Si tu veux c’est moi qui paye, tu veux quoi ? T’as pas à boire, j’ai soif ? » __-… et à commenter sa conduite. __-« Vas-y fonce ! C’est plus rigolo quand ça va plus vite ! Hé, si tu passes par cette rue c’est un raccourci je crois ! Pourquoi tu le doubles pas lui ? HÉ TOI DEVANT POUSSE-TOI ON VEUT AVANCER NOUS HOH » |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | Okay. En fait, même en personne, il me brise les tympans. Mettre les deux mains sur les oreilles ne suffit en rien. De justesse, je me retiens de lui dire de parler plus fort, qu’on l’a pas entendu aux confins de l’esquisse. Il serait capable d’essayer. Doucement, je t’entends. Et non, c’est ma dernière. Bon, ça c’est pas vrai, mais c’est mes précieuses sucettes au sang, je partage pas!
Transporter un môme (oui, je sais, j’en ai actuellement l’air aussi) n’est pas aussi simple que de transporter des plans, comme je l’avais compris à la base. Des plans, ça se glisse dans un sac, et je peux me déplacer en rollair, niveau discrétion, c’est top. Un être humain, même modèle réduit, je suis obligée d’utiliser la camionnette et donc de rester sur les routes. Ce qui serait supportable si il l’était. Mais non. Il pose vingt questions à la seconde, braille sur les autres usagers, et ne me laisse même pas le temps de répondre. Ce qui est le pire, d’ailleurs!
Au troisième (ou cinquième, je sais plus) “T’as pas à boire”, je craque. Je gare ma camiaison, prends bien soin d’enlever les clés du contact (oui, je me méfie) et vais fouiller le mini frigo à l’arrière. Du caramel mou bien collant, ce serait bien d’en avoir. Ou des somnifères, qu’il roupille un peu… Non, tout ce que j’ai c’est deux cannettes de vodka citron. Lesquelles me font penser au film dont m’a parlé mon client geek la semaine dernière. Bon, c’est pas du rhum, j’ai pas de biberon et mon colis n’est pas un bébé, mais… Pourquoi pas tenter ? Je lui tends une canette, pose la mienne dans le porte gobelet bricolé à ma portière, et recommence à conduire.
Tiens, j’ai que ça.
Pourvu que ça marche et que ça l'assomme un peu… C’est pas comme si ça risquait, non ? Après tout, moi, ça me fait pas de mal… |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | __-« Oh merci ! » __-Ayant vraiment soif, Aylan attrapa la bouteille à deux mains et commença à prendre une grande lampée… Qu’il ne put qu’avaler, mais il se rendit compte de la supercherie et y réagit en recrachant ce qu’il y avait encore dans sa bouche sur le pare-brises. __-« Ouark mais c’est dégueu ! » __-Mais efficace. Après encore quelques minutes à s’agiter, Aylan se frictionna les yeux, dodelina de la tête et s’affala sur le siège. *
*__-* __-Pendant ce temps, dans une caserne de la COSHA. __-« Okay, se toucher la nouille c’est terrrminé ! Le QG m’a prrrévenu qu’un bien de la croâpagnie vient de subirrr une attaque chimique. On a de bonnes rrraisons de croâre qu’il est en trrrain d’êtrrre volé, sans qu’on sache parrr qui. Mais ça c’est pas notrrre prrroblème, ce serrra celui de ces trrrous du cul du serrrvice jurrridique. D’aprrrès ce qu’indique la balise GPS intégrrrée à ce qu’on doit rrrécupérrrer, il est actuellement trrransporrrté en véhicule motorrrisé terrrestre. La mission croâsiste en interrrcepter ce véhicule et rrrécupérrrer le croâlis, intact. L’usage de la forrrce létale est autorrrisée. Des questions ?__-– Le colis ressemble à quoi, capitaine ?__-– Un jeune cyborrrg de la rrr&D, mon chaton. Ça veux dirrre qu’il vaut plus que la somme de tes possessions et orrrganes. Allez les glands, tous dehorrrs ! » __-Et quelques instants plus tard, un véhicule blindé accompagné de deux motos s’engouffra dans le trafic, à la poursuite de leur cible. Dépourvus de marquages, il était impossible de déterminer à quelle faction, quel gang, quelle techno-secte ils pouvaient bien appartenir. Le département juridique était arrivé à la conclusion des années de cela qu’il valait mieux que personne ne sût que des opératifs de la COSHA se livraient à de la guerre urbaine ; et arroser les pouvoirs publics quand ils venaient demander des comptes. À leur tête, le capitaine Evrard , [passe ta souris sur son nom, n.d.a.] pas vraiment connu dans le milieu pour être une petite rigolote.[/color] |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | Le silence. Enfin. Y a pas à dire, ça fait du bien. Bon à part qu'il faudra nettoyer mon tableau de bord. Une main sur le volant, j'essuie rapidement le reste avec un chiffon, et repose la canette à demi pleine dans le porte gobelet. Je me la finirai ce soir une fois le morveux libéré à bon port. Et je dirais à crevette ce que tant pis pour elle la vodka citron que je gardais pour notre prochaine soirée, je l'ai filée au môme, nah. Ça lui fera les pieds.
Je ne sais pas trop ce qui me fait dire que je suis suivie. Un instinct, peut être hérité de centaines de bêtises et de mauvais coups. La moto, là, n'a même pas d'identification visible, contrairement à mon humvee. Ce qui sent pas bon du tout. Je passe sur la file voisine, maintenant mon allure. Eh, le môme, réveille toi, y a un pépin. Autant parler à un mur. Zut. Bon. Je détache sa ceinture et la mienne. Je surveille les mouvements. Une autre moto, et un gros machin, le genre que Crevette adore. Ils vont m'encercler, je le sens venir gros comme une maison. Je déboîte brusquement, m'engouffrant dans une ruelle menant aux bidonville et m'arrêtant en plein milieu. Et le gamin dans les bras, je sors en activant mes rollairs. Je sais. La règle, d'habitude, c'est “je laisse la cargaison, ma vie est plus importante”. Mais j'ai une éthique merde. J'vais pas laisser un gosse aux mains de types je sais pas qui c'est ! Si ça se trouve c'est des cyantis renégats ! Donc oui, l'endormi sur l'épaule, je lance mes patins à pleine vitesse, grimpant à toute allure vers les toits, là ou je suis plus maniable, et je commence à bifurquer dans le labyrinthe des bidonvilles, que je connais assez pour rejoindre ma destination.
Gamin on a des emmerdes !
Finalement, même quand il roupille, il est chiant… Et l’un de mes poursuivant, en moto, qui m’arrive dessus... Crotte. Je lance mon yoyotazer et… Je loupe la moto. Pas la ligne électrique. Qui n’apprécie pas la surcharge causée par mon arme. Oups. On va doublement décamper, hein? |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | __-Voulant esquiver le câble à haute tension qui lui tombait dessus, la moto de la COSHA percuta un bidonville de plein fouet. Le reste de la troupe arriva quelques instants après, non sans peine. Le caractère étriqué des ruelles de la ville basse rendait toute poursuite impensable. __-Quelque peu ennuyée, le capitaine Evrard se jucha sur le toit de son véhicule blindé, sortit un mégaphone et le pointa vers Effie : __-« VA NIQUER TES GRRRANDS MORRRTS SALE CROÂNNASSE DE MORRRVEUSE DE MERRRDE ! J’T’AURRRAI ! Elle posa le mégaphone. Bon voilà ça c’est fait.__-– Euh… et maintenant capitaine ?__-– Je vais devoirrr appeler des renforts, donc passer pourrr une croânne auprrrès de mes supérrrieurrrs parrrce que t’es pas foutu de croâduire drrroit ! Et toi tu vas arrrêter de poser toutes les questions débiles qui te sorrrtent parrr le trrrou du cul glairrreux qui te serrrt de croâne ! Passe-moi le QG. » __-Pendant ce temps, Aylan commençait à émerger. __-« Euuuh… J’ai mal à la tête… On est où… » __-Et comme il était dans les bras d’Effie, donc la tête vers l’arrière, il put voir quelque chose d’étrange. Se détachant sur le ciel violet de l’Esquisse et les lumières des gratte-ciels, une ombre. Quelque chose qui volait. Étrange, vraiment. Le survol de la ville sans lumières signalétiques étant strictement interdit. __-Quelque chose qui se rapprochait, en plus. Vite. Qui se posa sur un toit. __-« C’est quoi ça… » __-Quelque chose qui tira un projectile sur le rollair gauche d’Effie. Un tir de sommation et pour la faire descendre. Cette perte de stabilité, en tout cas, réveilla Aylan. C’est que, pour quelqu’un passant sa vie dans les airs, il savait mieux que quiconque les dangers d’un vol sans protection ; et perdre un moteur à plusieurs mètres d’altitude au-dessus d’un quartier très urbanisé entrait tout à fait dans cette catégorie. __-« AAAAAAAAAH EFFIE ON VA TOMBER ! » __-Et sans attendre sa réaction, il fit quelque chose lui-même : activer tous ses propulseurs. La panique mène parfois à prendre des décisions inverses à celles requises pour sauver effectivement sa peau. |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | Mais toi-même, gronouillasse! On a pas idée d’emmerder une honnête livreuse, non d’un Cube! Oui, non, pas folle, je ne réponds pas, en vrai et me contente de dégager vite fait… Bon, maintenant je devrais être tranquille, non? Allez on assure la prise sur le gamin (il ronfle, là?), et on reprend la route vers l’adresse de livraison. Le bidonville, je le connais pas trop mal. Et pour moi qui suis agile, me faufiler dans les rues, d’un toit à l’autre est le plus rapide. Il ne nous faut que quelques fractions de minutite pour en sortir, et reprendre la direction de… C’est pas un immeuble de la COSHA, ça? Ah, ben si. Bon, donc je me suis retrouvée dans une histoire de politique, là non? Ah, et le môme qui se réveille déjà. Avec, apparemment un début de gueule de bois… Tranquille, on arrive bientôt.C’est vrai, on y est presque, l’immeuble n’est plus qu’à quelques mètres quand... Mon rollair cesse de fonctionner alors que je suis à pleine vitesse et en hauteur… Oh merde! Mon cri se mêle à celui de mon colis… Et attend, il vole, lui?! Mais dirige pas tes propulseurs comme ça idiot! Tu vas nous tuer! Surtout s’il les active en gigotant dans tous les sens à quelques cm de moi… En fait on vole plus du tout, là on tombe… A deux reprises, je dois utiliser le rollair qui me reste pour esquiver une collision, avant de décider de jouer le tout pour le tout: je modifie mon point de bascule, l’impact de mon rollair et nous envoie droit dans une fenêtre de l’immeuble cible, dans un bureau ou une femme entourée de roblapins me regarde ahurie. J’entraine le gamin dans une roulade en touchant le sol, plus pour atténuer le choc de cet attérantissage (probablement dans mon palmares des pires gamelles), et crie aussitôt au garde qui accourt, armé. Livraison pour M’dame Hoshitake, et y a des types qui veulent lui chourer!Sous entendu: Non, c’est pas sur moi qu’il faut tirer! |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | __-Après sa roulade, Aylan se recroquevilla sur lui-même en se tenant sa tête, qui avait subi un peu trop de chocs à son goût. Il était confus, endolori de partout, encore sous l’effet de la vodka, ce qui était un ensemble bien suffisant pour le faire pleurer à chaudes larmes. __-Réglée pour détecter ce genre d’émotions, une des sphères lapines volantes de Mitsuki, s’approcha de lui et lui frictionna l’épaule. __-« Snif… Coucou Mokona… » __-Et Aylan l’attrapa dans ses bras. Bien que froid et lisse, le contact du lapin n’en était pas moins familier et donc rassurant. __-De son côté, Mitsuki ne savait pas trop quelle conclusion tirer de tout cela. On l’avait prévenue il y a quelques minutes de cela qu’un des biens les plus précieux de la compagnie avait été enlevé. Dans son bureau, la tension était à son comble, au point qu’on avait autorisé le déploiement d’un autre cyborg affreusement meurtrier. __-Et là, voilà que le gosse qui avait foutu une des plus importantes sociétés privées de l’Esquisse en état d’alerte maximale venait de passer par sa fenêtre avec une clampine au bras. __-Son enthousiasme, corollaire de son excitation due à l’importance des enjeux, était retombé comme un soufflet. Elle était presque mécontente de voir qu’il était sain et sauf. __-« Madame Hojitake…__-– Qu’est-ce qu’il y a mon chéri ?__-– M’sieur Williams m’a dit de vous remettre ça… » __-Et d’une pensée, il transféra le contenu de la clef USB d’Aaron sur son ordi. __-« Euh… des réductions pour un restau de ramens ? » __-Noté cinq étoiles et avec une invitation pour ce soir, certes. Elle aurait probablement grillé quelques non-métaphoriques diodes si quelque chose d’autre n’était pas à cet instant passé par la fenêtre et n’avait atterri, avec bien plus d’aisance du fait des serres cybernétiques lui tenant lieu de pieds. __-« Oh non, mon parquet !__-– M’dame. Aylan. … Effie ? Qu’est-ce que tu fous là toi ? Oh tu sais quoi, tu m’expliqueras ça plus tard. Le gamin est en sécurité, je suis pas payée pour la suite. » __-Et escorta son amie d’enfance vers la sortie du bâtiment. - HRP :
C’est tout pour moi ! Merci beaucoup à ma partenaire, à Arisha, Fredseck et Mitsu pour leurs conseils sur leurs persos et à tous ceux qui auront lu jusqu’au bout. ~
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| | | Trophéespassez la souris sur les icones | Bon. J’ai rien pigé. Enfin si. Je sors de ma poche mon carnet de reçus, et y griffonne la facture. Sinon, si vous voulez bien signer ici, ça fera 250 poèmes… Oui, non, je me fais payer de suite, sinon, je le serai jamais. Et oui, dans le tarif, j’ai rajouté la majoration pour “livraison mouvementé”, qui devrait courir les matériaux de réparation de mes rollairs… Et, mon paiement dans la poche, je me dépêche de rejoindre Crevette avant qu’ils me demandent de raccompagner le môme à l’orphelinat.
Bon, et toi, c’était quoi ce contact à la noix?! Il a grillé l’oreillette de mon casque, salopé mon camion, essayé de me voler mes sucettes… Tu cherche un remplaçant infernal ou quoi?
Oui, non, j’adore ma frangine, je la suis volontiers dans ses conneries, mais j’apprécie très peu en être victime… Quelques heures plus tard, assises à la table d’un restaurant de ramen, et observant à quelques tables de là un mec habillé en prof de math discuter avec la destinataire de ma livraison, je débriefe avec mon amie. Laquelle s’est d’ailleurs cogné le retour du gamin à la maison...
Je sais pas qui c’est ce type, mais il est pas doué pour draguer les filles. Envoyer un casse pied pour donner une invitation à diner, y a mieux…
C’est juste notre ancien prof.
Ah. je me disais bien qu’il avait une tête de prof de maths. cyances en fait.
J’écarte la précision d’un haussement d’épaule.
Bon, et du coup on est d’accord que ce gosse est chiant? Encore plus que nous quand on était gosses?
M’ferais chier que qui que ce soit nous soit arrivé à la cheville, tiens.
Eh, tu l’as raccompagné, me dit pas qu’il était calme!
Ben si, il décuvait…
Pourquoi tu lui as donné mon numéro, en plus, il avait même pas besoin de moi, il volait!
Bah, ça t’as occupé ta journée?
Des fois, je déteste ma sœur. Mais elle m’invite au resto, ça compense… |
| | | Trophéespassez la souris sur les icones | | | |
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