Le début de l'épreuve en duo hadrydry aurait pu être très différent. Nous avons choisi de partir sur du comique mais j'avais également rédigé un début plus premier degré.
Ma jeunesse n’a pas été rose. J’ai vécu un tas de sales trucs. Si je devais tout vous dire, ça prendrait plus de trois cinquante mots et je n’ai pas le temps. Simplement, quand ça allait mal, je me réfugiais dans la grotte. Une rêvée, que je pouvais voir en fermant les yeux. Un tunnel qui se termine par un cercle de lumière. Je m’imaginais tout puissant et entre mes mains, je les vois toujours, je tenais le monde et l’écrasais. Mais jamais, je n’entendais, dans le silence du songe, la plainte monstrueuse d’une terre qui s’écroule…
Quand Brassens planta sa lame dans le capitaine, je n’ai rien fait. Je le détestais et comme les autres, je voulais savoir ce qu’il y avait dans ce coffre. Notre capitainicide éclata le verrou de la boîte mystère et la déception fut de mise. Des papelards. « Intellectuel » du groupe, je jetais un œil. Une carte menant à une île, le plan d’un bâtiment et diverses instructions sur la sécurité.
L’équipage s’adonnait bien aux pillages, mais de là à partir en expédition commando… Où avait-il récupéré ça ? Exsangue, il fixait sur moi sa face terrifiée.
« N’allez pas là-bas. Les efferias faut pas s’approcher. Il l’avait dit que ça me tuerait… »
J’avais un paquet de questions après ce râle énigmatique, mais Brassens décida d’écourter la conversation. Le capitaine avait craché du sang sur ses bottes et ce n’était pas tolérable. Il ne jugea pas tolérable non plus que l’on tergiverse et nonobstant mes doutes, il nous fit prendre la route.
L’île était couverte d’une jungle dense, mais traversée par un chemin bien visible. Pénétrer le bâtiment ne posa aucun problème et nous atteignîmes son centre rapidement.
Il se tenait là ce petit être, mélange entre une poupée et une toupie. Drôle de butin. Un sourire tordu agrafé à la gueule Brassens se mit à le secouer. Un rire terrible retentit, suraigüe et rauque, des dizaines de paysages jaillirent, se fondant dans les uns dans les autres, les bras de Brassens s’embrasèrent.
Les mains qui plient le monde.
Quand Brassens planta sa lame dans le capitaine, je n’ai rien fait. Je le détestais et comme les autres, je voulais savoir ce qu’il y avait dans ce coffre. Notre capitainicide éclata le verrou de la boîte mystère et la déception fut de mise. Des papelards. « Intellectuel » du groupe, je jetais un œil. Une carte menant à une île, le plan d’un bâtiment et diverses instructions sur la sécurité.
L’équipage s’adonnait bien aux pillages, mais de là à partir en expédition commando… Où avait-il récupéré ça ? Exsangue, il fixait sur moi sa face terrifiée.
« N’allez pas là-bas. Les efferias faut pas s’approcher. Il l’avait dit que ça me tuerait… »
J’avais un paquet de questions après ce râle énigmatique, mais Brassens décida d’écourter la conversation. Le capitaine avait craché du sang sur ses bottes et ce n’était pas tolérable. Il ne jugea pas tolérable non plus que l’on tergiverse et nonobstant mes doutes, il nous fit prendre la route.
L’île était couverte d’une jungle dense, mais traversée par un chemin bien visible. Pénétrer le bâtiment ne posa aucun problème et nous atteignîmes son centre rapidement.
Il se tenait là ce petit être, mélange entre une poupée et une toupie. Drôle de butin. Un sourire tordu agrafé à la gueule Brassens se mit à le secouer. Un rire terrible retentit, suraigüe et rauque, des dizaines de paysages jaillirent, se fondant dans les uns dans les autres, les bras de Brassens s’embrasèrent.
Les mains qui plient le monde.