PAN ! Une balle me touche le flan, tendis que je traine le pauvre blessé, bras dessus bras dessous pour l'amener en sécurité dans la cave. J'ouvre la porte de la maison et quitte le chaos des flammes, j'ouvre la trappe et Sophie me crie :

-Nat! Nat! Allez réveille toi!!

Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'elle voulait dire. je dois ressortir pour sauver plus de gens, vite ! Arrivé dehors, une alarme retentie et un rocket prend la parole, muni d'un haut parleur.

-Il y a deux intrus parmi nous, on a attrapé le premier, le deuxième, est une femme, habiller avec notre uniforme, soyez vigilent. Un bonus sera octroyer à celui ou celle qui l'attrape. Elle se donne le nom de Krista. AU BOULOT!!

Des gens les sabote de l'intérieur ? Intéressant... Mais pourquoi le nom "Krista" me dit quelque chose ? Je n'ai pas le temps de réfléchir, des vies sont en jeu ! Songe-ai-je en courant vers un nouvel homme à terre et en mettant son bras droit sur mon épaule gauche. Arrivant devant le refuge, une explosion vient faire trembler la ville. J'entends Sophie depuis la cave :

-Merde, ca va bouger! Allez réveille toi ! Luna sort de mon ombre.

Je traine ainsi le jeune homme ensanglanté dans la maison, jusqu'à rejoindre les autres. J'espère qu'on pourra le sauver...

-Cache-toi dans mon ombre avec lui, qu'il ne lui arrive rien. Sous aucun prétexte tu ne sors ! Compris !?

-Si, je doits ressortir ! Je doits y retourner ! Des vies sont en jeu !

De retour dehors, une nouvelle explosion fait trembler le sol plus fort que jamais. La lumière intense me brûle tendis que par je ne sais quel miracle, la voix de Sophie perce le tumulte :

-ALLEZ RÉVEILLE !

Je me redresse subitement, les yeux écarquillé. Tout me revient. Krista... Ou plutôt Dalia, oui. Les intrus : c'est nous. Je m'assois et réfléchis intensément, les maux du cauchemar lacérant encore mon esprit. Pas le temps de réfléchir. Et pas la capabilité non plus, de par la tétanie de mon corps. Je me lève et cours donc vers la sortie. Dehors, j'aperçois un jeune homme. Lui ne m'a pas encore vu. Celui-ci fait partie de ceux qui m'ont accueillit dans la salle d'entretien matériel. Je laisse alors couler mes larmes.

-Krista... snif C'est une traître... snif

Celui-ci s'alarme en me voyant, mais se détend instantanément.

-Je suis encore le dindons de la farce, comme d'habitude... snif

-Ok, Calme toi. Où tu penses qu'elle peut être ?

-Je ne sais pas... snif Je l'ai déjà entendu parler d'information secrète et d'une clef USB en écoutant aux portes... snif T'as une idée d'où Raphael peut bien la cacher ?

-Dans sa chambre ! Elle est dans sa chambre !

Celui-ci s'empresse de partir au quart de tours.

-Merci, j'en informe le boss immédiatement.

Une fois celui-ci loin, je fais signe à Dalia de me suivre, le visage toujours ruisselant de larme. Nous passons une tête à côté de la prison et voyons le jeune homme, Raphael et Allan sortir de la salle de surveillance et disparaitre de notre vu derrière la salle des caméras en tournant à droite. Nous nous avançons donc discrètement. S'ils font demi-tour, on est foutu. Heureusement, ce n'est pas ce qui se passe. Au lieu de ça, nous entendons les bruits de pat monter les escaliers. J'attends un peu avant de foncer vers la salle de contrôle. Les clefs encore dans ma poche, j'ouvre les portes et sans réfléchir, j'appuie sur le gros bouton rouge. À ce moment, les portes derrière nous s'ouvre et les bruits nous informent qu'il y a surement toutes les portes qui se sont ouverts, tendis que la lumière a pris des teinte rouge clignotante. Nous passons du noir complet à un filtre supprimant la lumière verte et bleue en un rien de temps. Nous courons ainsi tout droit et arrivons dans une salle anciennement marqué du mot "danger".

En entrant, nous découvrons trois personnes restées coincé dans la salle.

-Qu'est-ce qui se passe? C'est quoi l'alarme ?

Beugle l'un d'entre eux. Ok, c'est la fin...

-Les intrus voilà ce qui se passe ! Pourquoi vous n'êtes pas à leur recherche ?

Dalia semble prendre la relève. Je vais lui faire confiance.

-Et vous alors ? Et qu'est-ce qu'il à lui ?

Dit-il en me regardant. Non mais ça te regarde ?

-C'est ce qu'on fait et vous devriez faire de même. Ne lui prêter pas attention, c'est un faible qui s'est fait berner par l'un des intrus.

Si je ne savais pas d'où elle tirait cette idée, je l'aurais mal pris. Le rocket ne nous a pas identifié comme étant les intrus, surement en partie grâce à la lumière quelque peu... Inhabituel. Pourtant, il semble tout de même douter.

-Le mot de passe ! Qu'est-ce que Rocket veut dire ? Je dois être sur que ce n'est pas vous les traîtres.

Dalia répond du tac au tac.

-Ruez, oblitérez, crocs, kidnappez, éliminez, terrorisez.

Heureusement qu'elle est là, elle...! Il s'adresse maintenant aux deux autres Rockets étant avec lui dans la salle.

-C'est… exact. Vous deux ! Allez à la recherche des intrus. Je dois rester ici, je ne peux pas laisser la salle sans surveillance.

Ceux-ci, obéissant, s'en vont et nous laisse deux contre un.

-Est-ce bien sûre de rester ici seul et de renvoyer les deux autres ?

-De quoi vous parlez…

Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'un Solaroc vient l'hypnotiser

-On devrait être tranquille pour un moment et si on ouvrait la trappe ? Voir ce qu'elle contient !

Dalia trouve le panneau de contrôle et la trappe commence à s'ouvrir.

-Je ne t'ai pas demandé, mais… ca va?

-Bof, j'ai assez...

Je m'arrête soudainement quand j'entends des cris étouffés. Je crois étendre des "au secours" venant de sous la trappe.

-Quoi ? C'est vous ? Qu'est-ce que vous faites là ?

Le dresseur au Malosse et celui au Coatox se trouvent chacun sur un Lokhlass, sous la trappe. La trappe... Elle mène à la grande salle ?! Je soupire et sort Suni de sa Pokéball. En un rien de temps, les deux rockets retombent dans le sommeil. On entend la voix d'Allan se rapprocher, il semble crier. Je sors de mon sac un petit bout de corde et me déshabille en vitesse.

-On va se cacher là-dedans, vite !

J'enfile ma tenue de plongé, rentre dans la trappe, j'attends que Dalia me suive et ne ferme pas complètement la trappe. Depuis l'intérieur, je la tire vers nous, mais au lieu de finir le mouvement, je fais un nœud avec mon bout de corde entre le loquet et son réceptacle censé le recevoir. Si je fermais vraiment, on ne pourrais pas ouvrir la trappe de l'intérieur. Là, il faudra juste défaire le nœud ! Si tôt la manipulation aboutit que les pat criants entre dans la salle.

-Mais ce n'est pas de ma faute, il pleurait et...

-Ah ! Donc, s'il pleurait c'est qu'il était forcément innocent ! C'est aussi toi qui leur as ouvert la porte de la salle de contrôle ?

-Non, non !

-Alors, maintenant t'arrête de faire le pitre et tu les cherches ! C'est surement eux qui ont activé le système d'urgence, ils doivent être toujours dans le coin...

-Oui, chef !

Après avoir fait un tour de la pièce sans remarquer que la trappe n'était pas complètement fermée ils sortent. Nous aussi. Je me mets debout sur un Lokhlass pour défaire le nœud et re ouvre la trappe. Finalement, j'ai pu rester sur un Lokhlass, je n'ai pas eu à me mouiller. Je remarque que ma tenue de plongé noir me rend invisible lors-ce que la lumière est noire dans les clignotements. Je décide donc de la garder dans une optique de discrétion. Je ne pense pas que je puisse encore duper grand monde... Misons sur la discrétion !

-... La meilleure façon de libérer les Lokhlass et d'endommager la base serait de mettre des explosives sur la paroi de la porte. Ça ferait comme si on l'avait laissé ouverte, sauf que si on met les explosives de l'intérieur, les Lokhlass ne resteront pas bloqué dans les éboulements et le troue pourra être assez grand pour les laisser passer... Il faudrait juste trouver de l'explosive, un minuteur et de quoi imperméabiliser le tout. Tu sais où trouver ça ?

-Je sais exactement où trouver ça. Tu te souviens la pièce en face de celle où on est entré ? Par les caméras, j’ai vue que c’était une salle d’équipement en tout genre. C’est de là que viens les équipements pour diverse mission. Je suis persuadé qu’on trouvera ce qu’il nous faut là dedans.

Parfait, il n'y a plus qu'à trouver un moyen d'y aller.

-Je te laisse aller cherche ce qu’il faut, s’est à peine si on te voit dans ton habit de plonger avec toute ces lumières qui flash. Je vais m’occupé de faire diversion et de les attiré à l’étage.

Avant de me laisser dire quoi que ce soit, là voilà déjà dehors.

-LÀ! L’INTRU VIENS DE MONTER LES ESCALIERS !

Eh bah c'est malin... J'entends une troupe de gens courir à l'étage. La stratégie de la diversion n'a déjà pas très bien marché la première fois... Je n'imagine pas ce qu'il pourrait lui arriver. Une fois que je n'entends plus personne passer devant la porte de la salle où je suis, je sors et courent en prenant la droite et re tourne à droite arrivé au studio d'enregistrement dans lequel sont enfermés déjà deux sbire. Je repasse devant l'endroit où j'étais tenu captif et entend du bruit venant de la salle d'entretien matériel. Pas de temps à perdre. J'invoque Suni dans la salle avant de rentrer dans celle d'en face : la salle d'équipement en tout genre ! Je sors le déguisement de Rocket de mon sac pour libérer de la place et le met avec les autres. Je prends du gros scotch, neuf boîtiers récepteurs, un minuteur, une télécommande, un gros sac imperméable, un casque anti bruit au cas où j'ai l'opportunité de faire d'autre bombe et autant de bâton de dynamite que de boîtier. Rien de plus simple. on connecte le boitier au minuteur, on fixe le tout à quelques bâtons de dynamite avec le gros scotch, on met tout ça dans le sac imperméable et on le fixe à la paroi sous-marine... avec le gros scotch ! pensais-je en voyant l'indication "waterproof" sur celui-ci. Une fois remonté à la surface, on appuie sur le gros bouton rouge de la télécommande en pointant la bombe. Celui-ci envoie un signal radio au boitier et lance le minuteur. Avec mon nouveau équipement et un plan en tête, je sors et rappel mon Solaroc, encore dans la salle d'en face dans sa Pokéball. Dans la salle, deux hommes dorment profondément.

Bon boulot Suni.

Murmure-ai-je entre mes dents. Je fonce là d'où je viens, pour poser ma bombe. Je suis le plan imaginé dans ma tête plus tôt. Je règle le détonateur déjà branché au boitier récepteur à 15 minutes. Je ne veux pas être dans la base quand ça va sauter...! On va faire un troue dans un mûr porteur, mal-grès le fait qu'il soit sous-marin. Je le mets dans l'emballage tout en oubliant pas d'y mettre quatre bâtons de dynamite et saute dans l'eau avec le sachet imperméable ayant les deux bouts de scotch dépassant de ces extrémités, un sac à dos l'étant aussi et tout mon courage. Plaf ! Un frisson traverse mon corps tendis que je sens moins mes membres. Je dois continuer, je dois nager plus profond. Me martelais-je dans mon corps de plus en plus anesthésié par le froid mordant. Je me fixe sur un mûr et colle les deux bouts de scotch comme je le peux à trois mètres de la surface et bas des pieds aussi forts que je le peux pour y remonter. J'ouvre la bouche et l'air empli mes poumons tendis que ma tenue mouillée vient tâcher le sol d'eau. J'ouvre mon sac pour remettre ma tenue de civile. Elle est aussi noire, mais elle n'est pas mouillée. J'appuie sur la télécommande en pointant la bombe sous-marine et regarde à la surface de l'eau. Ouf, c'est bon... Une diode rouge m'informe que le compte à rebours est en cours. Bon, je crois que j'ai encore un peu de temps. Je sors de la pièce et part fixer d'autre bombe. Sur le côté gauche de la salle étant indiquée comme étant le bureau d'accueil, je remarque une porte semblant mener vers l'extérieur. Je colle un boitier récepteur et un bâton de dynamite au gros scotch sur le mûr gauche du bureau d'accueil. Si je fais exploser ce bâton de dynamite, je condamne cette sortie ! En espérant bien sûr qu'un seul bâton de dynamite puisse être assez efficace. Je ne vais pas tarder à le savoir... Pensais-je alors que des pat ce font entendre dans l'escalier. Ça y est, ils redescendent tous !? Je fonce me cacher dans la salle de contrôle. Je me cale tout au fond derrière une machine tendis que deux rockets entre dedans, désactivant le système d'urgence que j'avais enclenché.

-Alors, comme ça, la prisonnière c'est la fille du boss ? Elle est super recherchée et vient se jeter dans la gueule du loup !

... Je crois que je vais devoir improviser une mission sauvetage. Pensais-je en fixant une nouvelle bombe derrière une machine fessant plein de signaux lumineux loin de la vu des trois personnes venant de rentrer dans la pièce.

-Oué, c'est ouf cette histoire ! Attend une minute, qu'est ce qu'il faut au sol ceux-là ? Ils sont morts ?!

Merde. Je m'éloigne de la bombe que je viens de placer aussi discrètement que possible tendis que l'attention des rockets est attiré par les corps.

-celui-là respire encore, mais...

BBOOUUMM !!

Je ferme les yeux tendis que des débris viennent me percuter. Mon pouce est sur la petite télécommande et ma tête, dans le casque anti bruit. Mon bras est tendu vers la bombe du bureau d'accueil. Pourtant, c'est bien une double explosion que nous venons d'entendre. Les deux bombes sont trop proches, si les rockets avaient fermé la porte derrière eux, il n'y en aurais eu qu'une seule... le bip de l'acouphène dans mes oreilles me donnent mal à la tête. Qu'est-ce que ça doit être pour ces rockets qui n'ont pas de casque antibruit...! Ces derniers ont la tête entre leur main. Un sbire appuie sur le bouton enclenchant de nouveau la situation d'urgence et la lumière ce remet à clignoter. Ça c'est bon pour moi. Deux d'entre eux viennent se rapprocher de l'explosion venant de la salle de contrôle tendis que le troisième sort. J'ai peut-être une idée... Je sors Tea de sa Pokeball et lui murmure à l'oreille

-fonce vers la sortie.

-Putain c'est quoi ça encore !?

Dit un des deux sbire en esquivant mon Pokémon par la gauche tendis que genoux plié et dos baissé, je passe à sa droite.

-Qu'est-ce que tu veux que j'en sache Sébastien !?

S'exclame l'autre en esquivant mon Pokémon par la droite tandis que je passe à sa gauche, avant de sortir de la salle. Ils étaient tellement focalisés sur la Charibari que dans le chaos et les flash, ils n'ont pas fait attention à celui qui se cachait dans son ombre. Je rappelle Tea dans sa Pokéball et prend immédiatement les escaliers sans prendre le temps d'observer les dégâts de l'autre explosion. Une fois arrivé en haut, il n'y a personne en vue. Je jette un œil dans la salle communautaire et il n'y a personne en vue non plus. Ils sont vraiment tous descendu !? Je fixe un boitier récepteur et un bâton de dynamite à l'ascenseur à ma droite et cours vers la seconde porte de la salle communautaire, tendis que j'entends des bruits de pat venant du couloir. Je passe la seconde porte de la salle communautaire et fonce vers le dortoir. La lumière passe au noir. Elle devient rouge. Elle redevient noir. J'attrape la poignée de la porte en bois du dortoir et m'engouffre dedans.

-Les portes claquent tout seul maintenant ?!

La voix de Raphael retenti dans le couloir. Au non, pas lui ! Celui-ci ce dirige vers le dortoir.

-Alors... Où es-tu ?

Dit-il en ouvrant la porte. Sous un lit, à côté de toi Raphael. Cocasse n'est-il pas ? Lui répond-ai-je dans ma tête. J'invoque ma Charibari entre le lit où je suis et le lit à côté dans la même rangée.

-Ah, je t'avais pas vu toi ! Minute, où tu comptes aller comme ça ?!

S'exclame-t-il sur un ton sarcastique quand il voit Tea foncé tout droit, alors que c'est un cul de sac. C'est bien, Tea a compris sans que je n'ait eu besoin de rien dire cette fois. Raphael se lance à sa poursuite et je les suis de derrière en rampant sous les lits. Une fois qu'elle est arrivée au fond, je rappelle ma Charbari dans sa Pokeball depuis deux rangé derrière avant de déjà commencer à m'éloigner.

-Ah, intrus numéro 1, t'es là je me trompe ?

Dit-il en regardant autour de lui. Il me voit, mais c'est trop tard. Je sors Suni de sa Pokéball.

-Séisme !

Les lits à côté de Raphael s'effondre et le font s'évanouir d'un même coup. Oh non... Le souffle du séisme était apparemment un peu trop fort, parce que les autres lits commencent à tomber comme des dominos. Je cours à plein poumon jusqu'à la sortie et tente de claquer la porte derrière moi, mais le coin d'un lit superposé venant de s'effondrer m'en empêche. Je re invoque Suni.

-Maintenant jets-pierres, finit de condamner les deux portes du dortoir.

Le Pokémon roche s'y applique. Maintenant, Raphael est évanouit au fond d'un dortoir où tous les lits sont effondrés et dont les portes sont bloquées par des rochers. Je lui souhaite bonne chance pour sortir ! Reste encore à trouver Dalia... Soudain, j'ai une illumination. Les paroles d'un des sbires m'aillant accueillit dans les lieux :

Le passé a écrit:

-Ok, Calme toi. Où tu penses qu'elle peut être ?

-Je ne sais pas... snif Je l'ai déjà entendu parler d'information secrète et d'une clef USB en écoutant aux portes... snif T'as une idée d'où Raphael peut bien la cacher ?

-Dans sa chambre ! Elle est dans sa chambre !

Mais c'est bien sûr ! L'endroit où Raphael cache les choses les plus précieuses, c'est dans sa chambre ! Après avoir dit ça, le sbire a foncé à l'étage avec Raphael. Elle n'est plus très loin... J'avance dans le couloir devant moi et passe devant les douches. En face des toilettes se trouvent des salles indiquées d'un nom. Allan et Jonny. Sûrement les chambres des hauts placés. J'arrive devant la salle au fond du couloir. La petite plaque de métal est gravé au nom de "Raphael. Tient tient...! Je prends les deux derniers bâtons de dynamite qui me reste et je les attache au boîtiers récepteur. Je fixe le tout à la porte avant de dire :

-Bouche tes oreilles, ça va pété !

Je m'éloigne de la porte, met le casque antibruit resté sur mes épaules et appuie sur le bouton.

BOUM

Je rentre par le troue béant et trouve ma partenaire, attaché à la tête de lit de Raphael.

-Bon, on a cinq minutes pour quitter les lieux avant que la bombe sous-marine n'explose.

Attend je viens la libérer au péril de ma vie et elle me lâche un regard du genre "si je n'étais pas attaché je te sauterais dessus pour t'égorger" !? C'est quoi son problème ?! M'indigne-ai-je intérieurement tendis que Dalia invoque deux Pokémon avec sa main libre.

-Alizia, Rei. Flammèche sur la chaine, puis crocs givres.

Le Luxray et le Malosse effectue l'ordre de leur dresseuse.

-Mâchouille!

Les deux Pokémon mordent la chaîne qui finit par se briser suite à son changement rapide de température. Astucieux...! Dalia invoque maintenant un Léviator rouge gigantesque dont la queue sort par le troue que j'ai fait en entrant.

-Ryuki, Ultra-Laser, sur ce mur!

D'un simple geste, il envoie valser un bureau à l'autre bout de la pièce. Son attaque créée un gigantesque nuages de poussière et un nouveau trou béant entre les mûres de cette pièce définitivement trop petite pour lui.

-Excellant! Ça donne sur la mer comme je le pensais! On va sauter, monte sur son dos après ses deux épines dorsales. Il ne te mangera pas!

En effet, une fois le nuage de poussière retombée, nous pouvions voir la gigantesque étendue bleue. Elle est quand même à au moins 20 mètres... Et je ne parle même pas en hauteur. À ma grande surprise, Dalia fait re rentré ses Pokémon l'ayant aidé à briser sa menotte dans leur Pokéball respective et monte sur le titan pourpre. Ryuki était plus mignon en tant que Magicarpe... Il se met au niveau du sol et j'essaie de grimper dessus comme je le peux. Dalia ? On ne va pas se jeter à l'eau hein !?

-Prends ton temps mon gros beta, mais pas trop non plus! Utilise rebond sur l'horizontal pour te propulser et te rendre jusqu'à la mer.

Ok, on va tous mourir. Je me fixe sur un de ces ailerons blancs.

- Accroche-toi!

Waaaaaah ! La vitesse de la bourrasque m'émpêche de fermer ma bouche tendis que mes jambes volent au vent derrière moi. Je tente de les fixer au corps du monstre aqueux, en vain. Je tourne la tête et voit le rez-de-chaussée du bâtiment s'affaisser dans le sol en une détonation apocalyptique.

BOOOMMM !

Les flammes s'emparent alors de tout l'étage. La chaleur monte, si bien que les explosives encore présente dans la base explose d'elle-même en concert. La détonation semble partir de leur salle d'équipement, je n'avais pas pris tout leur matériel explosif par manque de place. Le feu finit de se rependre au premier étage et le bâtiment nous dit adieu en un "boom" final, tendis qu'un homme chevauchant un Magnézone semble s'en échapper par la direction inverse à la nôtre. Derrière toutes ces flammes me fessant roussir mes jambes que je sentais happer par le ciel, une seule pensée : je suis coupable.

Splash !

Alors que je regardais en arrière, je n'avais pas vu que nous arrivions au niveau de l'eau. En une seconde, mon corps entier se retrouve intégralement immigrée avant de remonter à la surface. Tous les Lokhlass sortait de sous l'eau et rejoignait le grand large. De là où on est, on peut voir le port.

-Tu voit le bateau là-bas ? C'est le Salaŭror. On pourrait y aller ? C'est mon bateau.

Dit-je exténué par cette périlleuse aventure. Tout a commencé et va se terminer sur le Salaŭror...