Ce petit bout de choses, toi qui étais au chaud dans un grand lieu sombre, mais pourtant si douillet. Tu avais la taille du petit doigt lorsque tu es apparu en elle. Il se passa du temps alors que tu te construisais, ton corps prenait forme, tes organes aussi et ton cœur apparu après de nombreux mois de travail. Petit à petit tu t'es mis à bouger, tu fis des coups de pied, de petits coups de main et cela t'amusa, toi qui ne savais pas ce qui se passait à extérieur. Par chance, celle qui te portait crue que tu l'entendais en tapant de l'intérieur.
Puis vient ta naissance, il y a 16 ans, tu te sens trop à l'étroit, il te fallait plus de place. Quelque chose te poussait vers un chemin qui t'était inconnu, avant de voir une grosse lumière, qui te fit peur et qui te faisait mal à tes organes, notamment tes poumons. Tu poussais ton premier crié, tu étais née. On annonça ton sexe : une fille.


Pendant 16 années, on te cachait la vérité. Toute ta vie fut un mensonge. Tes parents... ne t'aimaient pas, ils haïssaient ce que tu étais... Une non-voulu. D'où le fait qu'il ne t'appelait jamais par un nom, d'où le tatouage à ton cou, qui signifiait simplement ce que tu étais, rien... juste un chiffre.

Bien des fois, ils ont essayé indirectement de te supprimer, de te faire partir de cette maison. Tu as compris également pourquoi on te fouettais à la moindre occasion, tu as compris aussi pourquoi tu ne devais rien dire, sous aucun prétexte la raison de ces cicatrices, mettre à bruler tes tenues tachées de sang dû à ce que tu subissais, soi-disant que tu étais une mauvaise fille.

Heureusement, toi tu as gardé la tête froide de toutes ces souffrances grâce à un pokémon que tu avais pu apercevoir de ta chambre, par les barreaux : Un petit goupix mâle, tout blanc, qui avait entendu tes pleures. Il venait te voir, il te léchait la maigre main pour te réconforter. Chaque jours il venait te voir, il s'allongeait près de la fenêtre barré, même parfois il te ramenait une petite baie pour te réconforter.

Fut un jour où, le petit pokemon te sauva de la mort qui t'attendait chaques jours. Tu ne tenais à peine debout, tu venais d'avoir 16 ans, la peau te collait aux os, tu étais sale, mal nourrit et tu n'allais plus à l'école, cause d'une maladie. L'aide qui devait soit-disant t'aider pour lesdits soins, se retrouvaient dans les poches de tes affreux parents, non pour toi. Le petit pokemon avait réussi à se fofiler dans la maison, trouvant le lieu où tu étais prisonnière. Une attaque charge et la porte en bois pourrit se cassa, alertant les détenteurs. Tu réussi à te lever, avec difficulté, mais grâce aux encouragements de ton ami. Une attaque poudreuse, aveugla et frigorifia les individus. Tu réussi à fuir avec le pokémon très loin de cette petite maison abandonnée en plein milieu de bois.

Tu étais libre. Enfin après 16 ans de torture, de négligence, tu étais enfin libre. Le premier réflexe que tu avais, fut de t'allonger, à bout de force. Mangeant ce que le goupix t'apportait. Petit à petit tu repris des forces, puis tu fus apte à te lever, bouger et parler. Tu vivais ta vie, de manière sauvages, dans les bois, en compagnie de ton pokémon, de ta robe blanche. Tu étais heureuse, sans aucun soucis ( Hakuna matataaa). Tu faisais ce que tu voulais.

Mais les ennuis n'étaient pas fini...

Cela faisait un mois que tu avais fuis. Alors que tu t'étais arrête, ton goupix ne t'avait pas suivi, tu avais beau l'appeler, il ne répondait pas. Tu le cherchais pendant plusieurs jours sans grand succès. Sans chercher midi à 14h, tu pris ton courage à deux mains puis tu allas chercher de l'aide à proximité, dans une petite ville. Rapidement, en demandant à plusieurs citoyens, tu tombas sur un homme, jeune, étrange et pas très gentil à première vue d'oeil. Tu lui supplias de t'aider à retrouver ton ami et il accepta, se disant détective. Tu l'emmenais dans les bois, lui expliquant ce que vous faisiez avant cela. Il ne lui fallait peu de temps pour comprendre, il lui fallait seulement une question, à laquelle tu répondais aussitôt : "Il y a une maison pas loin d'ici."

Soudainement il te demanda de le diriger vers cette maison, tu acceptas, avec une légère appréhension. Sur le chemin, tu lui expliquais vaguement tout ce qui concernait cette maison, ce qui s'était passé en général sans préciser exactement ce qui s'était passé pour toi. Car tu pensais, que cela pourrait l'aider à les faire taire à jamais, en prison.

Arrivant devant la maison, soudainement, tu te sens bizarre, tes jambes ne supportaient plus ton poids, ton estomac se tournait. Tous tes souvenirs refirent surface, te donnant la nausée. En te voyant ainsi, le détective ne te força pas à venir avec lui, il chargea au contraire un de ses pokémons, Riolu, de veiller sur toi, le temps qu'il règle cela et récupère ton compagnon. Lorsque la porte se referma derrière lui, tu t'écroulas aussitôt sur le sol. Tu regardais le pokemon qui venait vers toi et caressait ton dos pour calmer ta crise. Vous attendiez tous les deux dehors pendant de longues minutes, lorsque une sirène retentit, devenant de plus en plus proche. C'était les forces de l'ordre qui étaient venus, appelé par le Motisma du monsieur. Tu ne compris pas ce qui se passait sous tes yeux, des personnes entrèrent en violence dans la maison, puis ressortaient avec tes parents menottés. Tu t'approchais un peu, mais lorsque tu croisais leur regard, tu n'avais plus peur, non.

Tu ressentais de la répugnance envers eux, du dégoûts, rien de plus. Mais le plus important, tu vis le détective, revenir avec ton ami dans les bras, un peu blessé mais sain et sauve. Tu ne remerciais jamais assez celui qui avait sauvé ton ami. Malgré sa façon d'être particulière, sa manière de délinquant ou d'une personne qui s'en tape, il avait l'air gentil avec son Riolu. Voyant que tu ne savais où aller, Vincent eu pitié de toi, ce que tu pensais, toi qui étais seule maintenant et sans véritable nom. Il te proposa de le suivre, pensant que tu avais du potentiel, que tu méritais quand même mieux, comme vie. Suite à cela tu devins son assistante et tu reçu, un nom de sa part : Yona.

Depuis, ta vie fut plus mouvementé, tu aidais Vincent à résoudre ses enquête, tu découvris d'autres lieux, tu étais heureuse, ta nouvelle vie pouvait enfin commencer.