Alors comme ça vous vous intéressez à la vie de Leeroy? Vous êtes… Étrange. Mais soit ! C’est un récit qui ne manque pas de choses à dire. Leeroy est né il y a 27 ans à Onde-sur-mer dans la région d’Unys. Il était le fils unique d’une femme sans mari. Ainsi donc, un enfant sans père. Bientôt la protection de l’enfance retirée l’enfant dans son seul parent et le plaça dans l’orphelinat de sa ville de naissance. Celui qui fut baptisé Leeroy n’eu guère moyens de se rendre compte de ces événements pourtant si amers qui marquaient le début de son existence.

Comme beaucoup d’enfants élevés loin de leurs géniteurs et confiées à un pensionnat. L’éducation stricte imposée les mène naturellement à développer un comportement rebelle, ne serait-ce que par simple esprit de contradiction. Bien entendu, le petit Leeroy ne fit pas exception. Le garçon se voulait d’ailleurs suffisamment charismatique pour toujours entraîné les autres enfants dans ses bêtises. Arriva une énième fois où les tuteurs décidèrent de le sanctionner lui et uniquement lui, sachant pertinemment qu’il était à la tête du groupe. Ces plans, si parfois, ils arrivaient à lui offrir quelques heures de liberté se soldaient toujours par un lamentable échec. Ces maintes tentatives de fugue l’ont plus souvent mené vers une privation de repas que vers l’extérieur d’Onde-Sur-Mer.

Vins plus tard ses années adolescents. Toutes personnes correctement constituées savent à quel point, il est peine perdue d’essayer de contenir l’envie de rébellion d’un jeune à cet âge. Les tuteurs se voulaient alors moins stricts. Après tout, les enfants grandissent. S'ils veulent devenir adultes, c’est à eux de mener leurs propres expériences. Ainsi mûrissent-ils. Néanmoins, toujours dans une certaine surveillance, il ne fallait tout de même pas qu’ils se mettent en danger. Durant sa quinzième année, Leeroy quitta le pensionnat pour enfant pour être placé en foyer. L’ambiance se voulait parfois équitable à sa vie d’avant, parfois plus compliqué. Mais le garçon était plus souvent livré à lui-même et cela lui plaisait. Cependant, Leeroy semblait s’être trouvé un don pour s'attirer des problèmes et fréquenter les mauvaises personnes. À cet âge, il semblait déjà courir après l’alcool, les drogues, les filles, et même certain garçons visiblement… Il était souvent réprimandé pour son absence hors du foyer lorsqu’il rentrait empestant l’alcool après avoir dormi dans la rue.

Bientôt, Leeroy devint adulte. Il n’avait pas été un brillant élève. Pas de diplôme, pas de véritable envie de trouver un travail non plus d’ailleurs. Pourtant, désormais, lui qui rêvait de liberté, il ne pouvait plus être materné. Il se retrouve du jour au lendemain seul ou plutôt guidé par quelques assistantes sociales qui a ses yeux ne faisant que lui donner envie de se pendre tant les mots tels que “contrat d’assurance-vie” ou “mission d’interim” lui faisait exploser le crâne. C’était pourtant grâce à ce suivi qu’il n’était pas dans la rue. Certes, il vivait dans un petit studio, mais il avait un toit.

La transition vers le monde des adultes ne réussit pas à tous. Certain comme Leeroy se lamente de leur sort sans pour autant se donner les moyens, étant persuadés qu’ils sont au fond du trou. Il gagnait alors sa croûte et payait son loyer grâce à ces travaux rémunérer, mais c’était surtout en faisant passer quelque substance illicite qu’il pouvait s’offrir tous ses beaux vêtements. Que voulez-vous… Les mauvaises habitudes ont la peau dure. Cependant, les magouilles comme ça, ce n’est pas une vie. Les problèmes en attirent d’autre et avoir des démons telles que l’alcool ou tout autre addictif cliché lié à la fête ça coûte un bras. Leeroy accumule les problèmes, les dettes. Il n'allait pas tarder à faire connaissance avec la rue. Lui, qui avait déjà dormi sur le trottoir, me direz vous, cela ne devrait pas trop lui poser de problèmes. Mais croyez le ou non. Dormir à la belle étoile peut être agréable lorsque c’est un choix. Mais le faire parce que vous n’avez plus de “chez vous”... C'est autres choses.

La vie. C’est un peu comme un Togepi surprise. On ne sait jamais sur quoi, on va tomber. Et ce fut deux ans avant cette année, avant 2020. En 2018 donc, que Leeroy fit la rencontre de Glenn.

Glenn était un petit Venipatte. Visiblement sans famille lui aussi. Il aurait appartenu à un membre de cette fameuse Team Plasma, mais aurait été délaissé pour un Corboss. Alors il n’a pas été remplacé loin de là. Simplement, que “Monsieur” a décidé de mettre les voiles, n’ayant pas apprécié cette perte d'intérêt en son égard. La team plasma n’était plus digne de découvrir quel genre de Brutapode il deviendrait à l’avenir. Ce fut un soir de solitude que leurs chemins se croisèrent. D’abord par curiosité, ils s’arrêtèrent devant l’un et l’autre. Leeroy lui adressa quelques mots pour comprendre ce que le pokémon faisait si loin de la forêt. Puis ensuite, la faim vint toquer à la porte et ils partagèrent un maigre repas. Finalement, leur solitude les poussa à créer des liens et ils devinrent compagnons de vagabondage. Avec l’aide de Glenn, ils pouvaient parfois espérer s'offrir un petit Poichigeon rôti a la broche. À la braise d’un petit feu de carton alimenté avec de l’essence siphonné sur des véhicules de manière aléatoire. Certes, ce n’était probablement pas bon pour la santé et cela avait un sale goût. Mais à deux, ce genre de petites choses prend un sens. Ils vivaient a travers Unys, au jour le jour.

L’année suivante à force de délits, qu’ils soient majeurs ou mineurs. Leeroy compris qu’il serait bon de quitter la région. Jusqu’à là, la cavale était certes remplie de petit moment de fou rire avec son nouvel ami, mais elle ne restait pas moins une cavale. Il apprit qu’il était recherché pour toutes sortes de choses, notamment pour fraude fiscale. Leeroy fut contraint alors de quitter la terre qui l’avait vu naître embarquant clandestinement sur le premier bateau vers cette île qui attisait la curiosité de tous depuis peu : Lumiris.

Leeroy regardait alors paisiblement la côte s'éloigner de son regard depuis le pont du ferry. Il profitait de l’agitation provoquée par le départ pour rester contempler un peu cet endroit qu’il quittait peut-être pour toujours ; avant d’aller se cacher quelque part. Il pensa à ses amis du pensionnat, aux gens qu’il a rencontré une fois dans la rue et a Glenn, son meilleur ami. Une petite larme coula sur son œil, a moins que ce ne soit la pluie qui commençait à tomber ? Mais après quelques minutes, il sentit un poids dans sa capuche, un poids qui semblait même s’agiter. Il s'empressa alors de vérifier et… Surprise ! Glenn s’y était faufilé. Le regard strict et sévère. “Tu ne pensais quand même pas partir sans dire au revoir”. Si le petit Venipatte avait quitté la team Plasma de son gré, il semblait qu’il ne s’était pas décidé à se séparer du vagabond. À l’époque, ils n’avaient pas encore de pokéball. Le pokémon le suivis tout le temps comme un petit Ponchien.

Il semblerait que l’aventure allait continuer ailleurs ! Le duo se jura alors de toujours faire route commune. Leeroy continua alors de vivre clandestinement à travers Lumiris durant l’année qui suivit. Clandestinement certes, mais toujours plus discrètement. Le duo s'était mis en place un petit système consistant à squatter les maisons et appartement de ceux et celles parties en voyage. (et accessoirement leurs frigos).

Suffisamment discrets, ils se mirent à établir leur petit calendrier. Cela prit du temps beaucoup de temps durant lequel ils dormaient encore dans des refuges pour sans-abris ou à la belle étoile. Mais un soir le marqua plus qu’un autre.

Le ciel était dégagé autour du refuge. La nuit était tombée depuis une bonne heure et un baril abritait un feu à l’extérieur. Ils étaient trois à se réchauffer les mains autour, don Leeroy.

Il était heureux d’avoir trouvé quelques jours plus tôt dans l’un de ses squats, une pokéball vierge où résidait désormais Glenn. Le temps pour le pokémon devrait passer plus vite et d’une manière plus agréable que dans le froid. Même si parfois, le pokémon caractériel sortait pour forcer la compagnie à son dresseur. “Dresseur”, cela lui faisait bizarre de se dire qu’il était devenu un dresseur de pokémon par le simple geste d’avoir enfermé son amis dans une pokéball. Sur le coup, il trouva d’ailleurs presque ça… Barbare. Mais il était même désormais recensé par le professeur Baobab, et avait même reçu un authentique pokédex !  

Toujours était-il que dehors, autour de ce baril. Les deux autres hommes se réjouissaient d’avoir trouvé une bouteille de vin bon marché et s’était hâté de prendre la poudre d’escampette tel des Sovkipou pour se mettre la tête à l’envers. Honnêtement, Leeroy était un peu déçu. C’est vrai ! Lui aussi, il aurait aimé profiter un peu de l’alcool. Après tout ça réchauffe aussi bien que le baril. Mais le départ de ces deux ivrognes appela la suite des événements… Et une rencontre qu’il jugera plus tard comme béni par Arceus.

Une jeune femme s'était jointe à lui, alors qu’il était seul autour du baril en feu. Une native d’Alola répondant au doux nom de Lou. Ils passèrent alors la nuit ensemble, à faire connaissance autour du feu. Tandis que dans le cœur de Leeroy, un autre feu était en train de prendre. Ces quelques heures en sa compagnie avaient suffi pour marquer son esprit du tampon de l’amour. En tout cas, c’étaient les mots qu’il employait lorsqu’il parlait d’elle avec Glenn.

Quoi qu’il en était. Sa vie prenait un tournant. Un objectif. Lou bouscula son quotidien d’un impact bien plus positive que quiconque aurait pu l’imaginer. Leeroy ne voulait désormais rien de plus que se reprendre en main. Lumiris était pleine de nouvelles opportunités qu’il n’avait encore jamais, ne serait-ce qu’envisager de saisir. Et puis désormais, il était dresseur non ? Qu’allait-il faire de ça ? Entraîner Glenn et devenir le Maître Pokémon? Ouais… Non. Pour le coup, il était bien trop paresseux bien trop flemmard pour entraîner un pokémon au combat de manière si intense. Même s'il n’était pas peu fier de dire qu’il avait gagné quelques pokédollar grâce à des combats de rue remporté haut la main par son Venipatte. Si Leeroy avait toujours eu un don pour quelque chose s’était le show, le style, l’éloquence. Depuis tout, jeune, il avait un charisme à toute épreuve. La voie des concours pokémons étaient toute tracé pour lui ! Le feu de projecteurs ! Quel magnifique retournement de situation, ce serait. Il en avait déjà dans étoiles plein les yeux.

Mais bon, les rêves c’est bien beau. Mais ce n'est pas immédiat. Après avoir échangé ses coordonnées sur Dusk avec Lou. Il reprit le cours de son calendrier. C’est ainsi que quelques mois plus tard, il fit de nouveau non pas une, mais deux rencontre qui là encore allaient bouleverser sa vie.

C’était en étant avachie sur un canapé hors de prix, un magazine sur le visage en guise de cache-oeil, le tout dans une maison désertée par ses propriétaires que Leeroy faisait sa sieste. Glenn était même posé sur la table de la cuisine, dormant lui aussi a point fermer. C’est bon ! Une petite sieste au bout milieu de l’après-midi, ça fait pas de mal. Il n’allait pas se refaire du jour au lendemain. Malheureusement pour lui, il fut réveillé dans un hurlement et quelques fracas. Il semblait que les propriétaires ne fussent pas totalement absentes.

Il fit un bon se réfugiant derrière le canapé, le visage horrifié. Ses deux mains étaient tendues vers l’avant laissant apparaître ses tatouages “Hello” et “Good Bye” tatoués respectivement sur sa paume droite et gauche. Il tentait de calmer les demoiselles qui habitaient ici. Il leurs avait même sorte son traditionnel discours sur les pokémons poisons, comme quoi ils sont incompris et qu’en réalité, ils ne sont pas mauvais et qu’ils fallait les aimés. Allez savoir pourquoi ? Peut-être s'identifie t-il, lui-même, comme un pokémon poison. Personne n’en a la moindre idée, pas même lui semblerait-il.

Aussi étrange que cela puisse paraître, les deux femmes l'avait écouter et furent probablement prise de pitié face à son histoire. (quand je vous dis qu’il a charismatique !!). Improbable, mais vrai, Lily-Rose qui possédait les lieux l’avait même invité à rester quelque temps… Quelques jours, semaines ou mois… Allez savoir. Au fil du temps, ils devinrent amis, Leeroy; Lily et son “amie” Murphy. Même si la collocation ne se passe pas toujours comme il le voudrait. Comme la fois où la chaîne de streaming de Murphy fut bannie une semaine, parce qu'il s’était baladé entièrement nu dans l’appartement et qu'il passa devant la caméra pour lui demander son vernis. Ce jour-là, il crut bien qu’elle le tuerait. Il était vrai qu’après tout, il restait un nuisible pour elles. Mais au moins, il avait un toit fixe pour vivre pleinement sa vie et pouvait désormais se concentrer sur son objectif nouveau. (Du moins, tant qu’il vivra aux frais de Lily-Rose et Murphy)