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La centrale se dresse encore non loin de la ville, comme un géant en sommeil veillant sur sa cité. Mais elle est terne et éteinte. Je suis venue par le passé et d’immenses panaches de fumée sortaient de ces tours aujourd’hui mortes. Avant, les barrières de sécurité clignotaient et les alentours étaient illumines comme une ville, avec une certaine agitation.

Mais depuis l’attaque sur la centrale, tout est finie. Les bâtiments ont été vidés de leur contenu : générateur, turbine, bureau. Il ne reste rien à l’intérieur. En moins d’une semaine, tout a été démantelé et envoyé Arceus sait où. Et avec le matériel, le travail et le personnel. Certains ont pu se reconvertir au sein de l’énergie, certains sont partis, mais d’autres ont été laissés pour compte. La Centrale embauchait beaucoup de monde en son sein mais beaucoup plus d’emploie en découler par son existence. Il fallait loger les familles, les nourrir, les divertir. Les gens venaient voir et visiter la source d’énergie du pays.

Sans ça, la ville est morte peu à peu elle aussi. Ceux qui ont trouvé du travail ailleurs sont partis avec leurs familles. Les célibataires sont rentrés chez eux. Les saisonniers ne sont plus revenus. Puis les restaurants, supermarchés, service, cinéma se sont fermés les uns après les autres. Jusqu’à ce que certains trouvent de nouvelles opportunités. Quand on ne peut pas partir, mais qu’en restant on ne peut plus vivre, alors on cherche des moyens de survivre. Des ventes de produits illégaux ont été mis en place et la police n’était pas prête. Quand elle a enfin décidé d’intervenir, il était trop tard. Des royaumes de l’ombre s’étaient bâtis et la corruption entrant dans la danse.

Maintenant, les gens n’osent plus sortir le soir, certains quartiers sont des zones de non-droit. Il est temps de remettre de l’ordre dans tous ça.

HPR : Apparition svp

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Un grenousse surgit en courant vers moi, avant de freiner des quatre fers en me voyant. Manifestement, il a vu quelque chose de terrifiant mais en me voyant, il ne fait aucun doute que je le terrifie encore plus si bien qu’il ne sait plus dans quel sens il doit aller.

Je fais mine de ne pas le voir et continue ma route. Le Pokémon Eau trépigne sous le stress puis bondit hors de ma route, me contourne en longeant le mur et disparait plus loin. Il a dû avoir une sacrée frayeur et doit se demander comment il a fait pour s’en sortir aussi facilement. Je me méfie tout de même, parce que ces lieux sont abandonnés et peut-être qu’il y a un danger bien plus grand droit devant.

Je pénètre la ruine par une porte fracturée. Les lieux sont techniquement fermés, mais plus personne n’est là pour le garder. A quoi ça servirait de surveiller un vieux bâtiment vide. Peut-être un jour quelqu’un viendra démolir ce bâtiment ou lui changera sa fonction. Je ne sais pas, peut-être en faire une piscine géante, ou un parc d’attraction.

J’allume la lampe que j’ai amenée. Les couloirs sont sales, se remplissent de feuilles mortes et de petits détritus laissés là par les squatters.

HRP : la relance stp

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Alors que je m’enfonce plus en avant dans e cœur de la centrale, après avoir passé les anciennes portes, maintenant dégondées, l’obscurité envahit peu à peu l’endroit. Les couloirs et pièces aveugles s’enchainent. Quelle vie atroce que de travailler ici. Enfermer, sans une brise naturelle, ni une vue vers l’extérieur. Rien de bien réjouissant, ni de bien plaisant. La déprime. Je préfère largement ma vie de championne et même ma vie d’avant. J’étais pauvre et malheureuse mais j’étais libre et dehors.

Dans l’ombre, je m’avance, mes yeux habitués à la faible luminosité ne suffisent bientôt plus. Qu’importe son talent, quand il n’y a pas de lumière, on ne peut rien voir. Certains Pokémons le peuvent mais les humains non. Qu’importe l’humain. Donc je ne déroge pas à la règle. Le problème, c’est que si j’allume une lumière dans cette obscurité, je deviens immédiatement visible. Et je ne verrai plus les faibles lueurs dû à une salle éclairée. Bien sûr, j’ai une solution. Je sors de ma poche une petite lampe et l’allume. Elle émet une faible lumière rouge, qui ne porte pas loin, mais rien que cette lumière, en la laissant au niveau de ma hanche, me permet de distinguer les formes. Pour le reste, je tends l’oreille à la recherche du moindre bruit et avance dans un silence complet, lentement, un pas après l’autre, sans me presser.

Un bruit électrique résonne et je m’arrête immédiatement et équipe. Il se répète et vient de cette salle. Je m’y engage sans un bruit pour découvrir un Eletkid sur un tas d’ordure qui donne des coups de jus autour de lui, comme s’il était le maître des lieux. Il m’a fait peur cet idiot. Je ne peux pas me débarrasser de lui en silence, alors je le laisse derrière moi, et reprend ma recherche sans un bruit.