Lisa Blake
Feat Saber (Arthoria Pendragon) de Fate
25 ans 29/11 Pavonnay, Unys Femme Coordinatrice Pléiade
DéfautsSusceptibleTimidePeu confianteSolitaire
QualitésCréativeSourianteIntelligenteAltruiste
DéfautsSusceptibleTimidePeu confianteSolitaire
Description
Avant de commencer à te parler de Lisa, je me permet un petit mea culpa. Bien que je m’adresse à toi, cher lecteur, nous sommes dans une partie hors jeu du site. Cette description n’étant pas écrite à l’égard d’une personne particulière, je ne peux ni prévoir qui tu es, ni qui est ton personnage dont l’identité aurait pu servir de substitut. C’est pourquoi, pour une question de fluidité dans la lecture, je me permettrai de ne pas utiliser d’écriture inclusive lorsque je m’adresserai à toi. Si cela te pose un quelconque soucis, ce que je peux tout à fait concevoir, j’en suis désolé mais je te prie de ne pas m’en faire part. En effet, cela serait désagréable pour moi, et une perte de temps considérable pour toi.
Mais peu importe, si tu continues à lire ce second paragraphe, c’est parce que tu veux savoir à qui tu as affaire ici. Et il me semble normal que pour comprendre qui est Lisa, tu as besoin de plus qu’un simple nom. Comme tu peux le voir, son apparence t’es déjà révélée par l’image sur ta gauche. C’est une jeune femme tout ce qu’il y a de plus normale, quoi que bien agréable à regarder. Un joli minois encadré par de splendides cheveux d’or. De beaux yeux verts. Une silhouette petite et fine qui lui vaut parfois quelques regards envieux. Pour peu que tu aimes les femmes, Lisa ne te laisserait probablement pas indifférent.
Cependant, tu serais surpris d’apprendre que notre chère héroïne ne fait rien pour entretenir son corps. Elle n’a pas pour habitude de faire attention à ce qu’elle mange, ni à son activité physique. Et elle a en horreur qu’on la résume à son simple physique, ce que malheureusement le grand public ne manque pas de faire. C’est à cause de cela qu’elle s’efforce de ne pas chercher à savoir ce que l’on dit d’elle. Néanmoins, elle n’est pas du genre à se refuser quelque chose sur scène sous prétexte que l’on pourrait en dire du mal.
Malgré son enthousiasme, son sourire contagieux, et son assurance feinte lorsqu’elle se trouve sur scène, tu pourras constater, si tu la rencontre un jour, que cette image qu’elle se donne n’est que peu similaire à la véritable Lisa. Dans un contexte plus ordinaire, la jeune femme est plutôt du genre solitaire et timide. Seule sa positivité naturelle reste communicative. S’il n’est pas facile de faire disparaître sa bonne humeur apparente, il n’en est rien quant à sa confiance en elle. Notre coordinatrice est facilement touchée par la moindre remarque, qu’elle soit positive ou négative.
Il serait trop long de te parler de ses goûts, point par point. Comme tu le sais, chaque être humain a une appréciation différente à propos de son environnement, de ses envies et de ses craintes. Bien que tout lister soit en ma capacité, tu t’ennuierai avant que je n’ai terminé. Peut être pouvons-nous voir ensemble seulement quelques éléments avant de passer à la partie suivante de cette présentation:
Ce qu’elle aime le plus, par exemple, outre son métier et son premier Pokémon, c’est d’aider les autres. Son côté créatif la pousse à essayer sans cesse de trouver des solutions pour les personnes requérant son aide et, dans une moindre mesure, pour elle même.
A l’inverse, elle a en horreur que quelqu’un la touche. Elle peut être tactile lorsqu’elle se trouve à l’aise avec une personne ou un Pokémon, mais elle n’aime pas qu’un inconnu entre dans son espace vital. Cela peut rapidement lui donner une mauvaise impression sur une personne qui n’est pourtant pas mal intentionnée.
Pour terminer, je peux te parler de sa phobie. Il s’agit d’une peur proche de la thalassophobie, que Wikipédia décrit comme étant une peur intense et persistante de la mer. Dans le cas de Lisa, cela se manifeste lors d’une situation trop intense impliquant de l’eau. Un lac trop profond, le niveau d’un fleuve trop élevé, une mer trop agitée, ou parfois même un Pokémon eau trop imposant ou agressif.
Kesla
FeuforêveFemelleJe ne peux te parler de Lisa sans dédier un passage à Kesla. Je pense que tu vas l’apprécier. C’est une gentille petite créature toujours prête à aider les autres. Comme tous les Feuforêve, elle a une grande attirance pour les émotions négatives des humains. Mais au lieu de s’en nourrir et d’y prendre du plaisir, il semblerait que l’univers lui ait fait don d’une certaine empathie.
Il lui arrive d’être d’humeur joueuse et taquine, également. Bien que ses instincts de Pokémon spectre la poussent parfois à effrayer les gens, il est souvent attendrissant de la voir systématiquement se confondre en excuse et en tendresse, en proie à la culpabilité. Plutôt que l’effroi, elle préfère provoquer le rire. L’un de ses gags préféré est de disparaître à travers un mur et de réapparaître en flottant à reculons, tête en bas.
Cependant, bien qu’elle déteste faire du mal aux autres, elle n’hésite jamais à agiter sa “robe” dans un souffle spectral pour paraître plus intimidante si quelque chose menace sa dresseuse. D’ailleurs, quoi qu’il s’y trouve, elle a horreur que l’on regarde sous son drap.
Là encore, il y a bien de nombreuses autres choses à dire sur Kesla. Mais il serait, une fois de plus, long et lassant de citer un a un ses goûts et dégoûts. Sa passion pour la musique classique. Son goût prononcé pour le café au lait. Ou encore son inexplicable peur du feu. Tout comme Lisa, peut être en découvriras-tu plus sur elle, au fil du temps?
Il lui arrive d’être d’humeur joueuse et taquine, également. Bien que ses instincts de Pokémon spectre la poussent parfois à effrayer les gens, il est souvent attendrissant de la voir systématiquement se confondre en excuse et en tendresse, en proie à la culpabilité. Plutôt que l’effroi, elle préfère provoquer le rire. L’un de ses gags préféré est de disparaître à travers un mur et de réapparaître en flottant à reculons, tête en bas.
Cependant, bien qu’elle déteste faire du mal aux autres, elle n’hésite jamais à agiter sa “robe” dans un souffle spectral pour paraître plus intimidante si quelque chose menace sa dresseuse. D’ailleurs, quoi qu’il s’y trouve, elle a horreur que l’on regarde sous son drap.
Là encore, il y a bien de nombreuses autres choses à dire sur Kesla. Mais il serait, une fois de plus, long et lassant de citer un a un ses goûts et dégoûts. Sa passion pour la musique classique. Son goût prononcé pour le café au lait. Ou encore son inexplicable peur du feu. Tout comme Lisa, peut être en découvriras-tu plus sur elle, au fil du temps?
Histoire
Il est à présent temps de nous pencher sur la partie la plus importante de cette présentation. Et ce n’est pas celle qui m’enchante le plus. J’ai, pendant un instant, été pris d’hésitation quant à céder à ce caprice nécessitant que je raconte son histoire. Mais tout le monde doit passer par ici, et je n’ai pas de privilège me permettant de déroger à la règle. Cependant, j’aimerais avant toute chose éclaircir quelques points:
Toi qui lis ces lignes, pourquoi le fais-tu? Qu’y cherches-tu? Tu souhaites connaitre le passé de Lisa, mais que cela peut-il bien t’apporter? Est-ce de la simple curiosité, ou bien un intérêt sincère pour cette jeune femme? Penses-tu réellement trouver quelque chose d’intéressant parmi ces mots? Quelque chose qui justifierait ta lecture? Une information ou une émotion?
Ou peut-être est-ce une étrange obligation? Après tout, ces quelques paragraphes ne sont-ils pas écrits dans un contexte où l’existence d’un être humain doit être approuvé par une forme d’autorité? C’est bien que quelqu’un doit être de corvée pour céder ces laisser-passer. Mais peu importe ce qui t’amène. Si tu persistes, c’est que tu dois avoir une raison qui t’est propre. Dans ce cas, je peux sans doute consentir à te parler un peu plus de Lisa.
Je pourrais te dire que sa vie a été globalement calme. Des parents aimants. Une scolarité classique. Un avenir certainement prometteur. Un quart de siècle tout à fait commun où sourires, larmes, amitiés, rivalités et amourettes s’entrecroisent. Une vie banale et sans grand intérêt pour une autre personne qu’elle même.
Tu souhaites toujours continuer ta lecture? Bien…
Je pourrais aussi te décrire à quel point son existence n’a pas été de tout repos. A quel point elle a pu détester sa mère. Comment ses études auraient pu virer au fiasco, compromettant son futur. Une histoire mêlant rires forcés, déceptions, solitude, désespoir et amertume. Une vie qui n’est peut être pas la pire, mais certainement pas la meilleure.
Au final, je pourrais te raconter n’importe quoi. Et tu lirais en prenant mon récit pour vérité. Parce que c’est ce que tu t’attends à trouver ici. La véritable histoire de Lisa. Et c’est mon rôle de te la conter, n’est-ce pas?
Laisses-moi deviner... La première version, témoignant d’une enfance heureuse et d’une vie sans soucis est celle qui t’intrigue le moins. Je me trompe? Tu préférerais une histoire plus tragique. Plus troublante. Juste un peu, ne serait-ce que pour titiller ton sens de l’empathie. A moins que ça ne soit simplement devenu une curiosité morbide. Une envie de connaître quelle sorte de malheur a pu s’abattre sur autrui, quand bien même il ne s’agirait que de fiction.
Si toutefois je fais fausse route, et que tu préfères la version plus innocente, saches ô combien je te comprend. Je présume que le monde se porterait bien mieux si la paix, l’amour et l’harmonie régnaient en tout lieu, en tout temps. Cette douce utopie… A moins que ça ne soit moins niais que cela? Peut être es-tu déjà attaché à Lisa, et préfères-tu qu’elle, en particulier, soit heureuse? C’est une possibilité.
Mais en vérité, les deux versions citées au début de ce long monologue sont les deux faces d’une même pièce. Les moments de joie et de détresse sont entremêlées. Il ne peut y avoir de hauts sans bas, et inversement.
Mais je doute que Lisa ne soit très bavarde à ce sujet. Je me demande ce qu’elle en penserait si je te racontais tout de A à Z. Elle m’en voudrais très certainement. Mais tu aimerais ça. Je ne peux satisfaire tout le monde, mais trouver un compromis devrait être dans mes capacités.
Elle garde une bonne mémoire de sa vie à Unys. Enfant de Pavonnay, elle pourrait encore te parler de l’école, se trouvant à l’intérieur même de l’arène, dont elle ressortait toujours avec de bonnes notes. Ou de Tcheren, leur professeur bienveillant, qui leur enseignait de nombreuses choses, sur des sujets divers et variés.
Je n’ai pas menti, au début tout allait pour le mieux. Mais Lisa a été une adolescente difficile. Et cela ne s’est pas arrangé lorsque ses parents ont pris la décision de déménager à Méanville, dont on dit que c’est une ville animée, pleine d’attractions diverses. Stades, arène, grande roue, music-hall, métro de combat… Des rues toujours pleines de vie, de jour comme de nuit.
Le lieu parfait, pour qu’une adolescente s’épanouisse auprès de ses nouveaux amis, dans un monde de musique, de lumière et de spectacle. Lisa y a rapidement pris goût, au détriment de ses notes qui chutèrent rapidement, au grand damne de ses parents qu’elle n’écoutait déjà plus qu’occasionnellement. Lorsqu’elle fut majeure, elle arrêta définitivement l’école et se consacra à quelques petits boulots au music-hall, montant bientôt sur scène à son tour. Quelques années plus tard, désireuse de changer d’air, elle s’en est alors allée vers une région lointaine: Lumiris.
Tu trouves peut être cette fin un peu brusque? Tu te demandes où sont passés la solitude et le désespoir que j’ai mentionné un peu plus tôt? Pourquoi es-tu si désireux de savoir? Je t’assure qu’il n’y a rien de bien intéressant de ce côté-ci. Des choses qu’il est probablement préférable de taire. Après tout, ce n’est pas comme si, toi, qui est chargé de la validation de l’existence de Lisa à Lumiris, tu n’avais aucune matière à analyser. Tu as un début, un développement, une fin. De quoi as-tu besoin de plus? Ah… Tu désires peut être savoir comment elle est entrée en possession de son premier Pokémon. C’est un élément important, en effet. Mais cela nécessiterait de te conter une partie de l’histoire que j’ai volontairement omis tout à l’heure.
Soit. Je te donnerai cette information, mais je me permet d’y placer une condition. Je ne dirais pas ce que Lisa ne voudrait pas que je raconte. Qui que tu sois, tu n’as pas besoin de tout savoir. Car vois-tu, il y a de nombreuses histoires que l’on peut entendre ci et là. Dans les journaux, sur les réseaux sociaux, en allumant la radio, ou simplement en tendant l’oreille. Mais celle qui concerne Lisa est une des rares qui n’a jamais été racontée. Du moins, pas alors qu’elle tenait le rôle principal.
Je ne mentionnerait ainsi pas qui sont les autres êtres humains concernés. Ni quel âge elle avait. Ni précisément où elle se trouvait. Réfléchit simplement à ceci: si les ténèbres naissent de la lumière, que se cache-t-il derrière tous les projecteurs de Méanville? Que peut-on trouver derrière le sourire rayonnant de Lisa?
Quand bien même monter sur scène, et se donner les moyens d’en vivre, était son objectif… Ce ne sont pas ses première prestations qui ont le plus marqué le corps et l’esprit de notre chère héroïne. Tristesse, colère, mépris, haine, rejet, peur, désespoir, déni… Voilà qui annonce la couleur du tableau dans lequel apparaît sa Feuforêve. Mais elle n’a pas envie que tu en saches plus. Et je n’ai pas envie de le raconter. Je pourrais. Elle s’en souvient comme une marque au fer rouge dans son crâne.
Je te prie de refréner ta curiosité, toi qui ne demande qu’à mieux comprendre la source de son malheur. Il n’y a rien pour toi dans cette partie de l’histoire. Concentrons nous plutôt sur ce qui nous intéresse: son Pokémon.
“Quelque chose” venait d’arriver pour la première fois. Lisa était sortie du bâtiment, désorientée. L’esprit dans le vague, elle a déambulé un moment, avant de se laisser tomber assise, au milieu d’un parc, à l’abri des regards.
Le soleil descendant déjà vers l’horizon, et la détresse de la jeune fille ne prenant que plus de substance à chaque minute, cela ne manqua pas d’attirer une étrange créature. Renommés pour leur côté taquin et leur capacité à se nourrir des émotions négatives, c’est pourtant bien l’empathie, qui attira cette Feuforêve craintive vers notre héroïne. Timide, le Pokémon était resté loin, a demi caché dans les feuillages d’un arbre. Lorsque Lisa eu terminé de relâcher sa peine, elle s’en alla, sans même remarquer l’observateur.
Bien que tout aurait dû s’arrêter ici, ce ne fus pas la seule fois que les choses se produisirent. C’est au bout de la troisième visite de Lisa, que le Feuforêve daigna s’avancer vers elle. D’abord méfiante, la jeune femme s’est finalement laissée approcher par cette petite créature qui ne lui voulait vraisemblablement aucun mal. Lorsque le spectre colla son front sur sa joue, dans un maigre signe de réconfort, ce fut la création d’un lien qui deviendrait fort avec le temps.
Lorsque les deux protagonistes se rencontrèrent à nouveau, ce ne fus pas poussé par le malheur. Mais parce que Lisa, bonne âme dont le caractère s’assagissait peu à peu, souhaitait remercier le Pokémon de son soutien. Elle lui apporta donc des biscuits qu’elle avait cuisiné elle même.
Les jours passants, les visites de la jeune fille au parc se faisaient de plus en plus régulières. Et le petit Pokémon pouvait sentir que la détresse de la blonde se muaient peu à peu en colère, teintée de peur. Parfois, tout ce ressentiment explosait alors qu’elle se retrouvait seule avec son nouveau compagnon. Quoi qu’il se passait, à l’extérieur du grillage encadrant ce terrain herbu, cela devenait de plus en plus fort. C’est ainsi que la créature pris la décision de suivre sa protégée. Lisa devint ainsi dresseuse, et bien que l’horreur cessa de s’accabler sur elle dans le monde physique, il continua à lui hanter l’esprit, jour après jour.
Lorsqu’elle fut en capacité légale et financière de quitter Unys, elle décida de laisser ces lieux maudits derrière elle. Elle démissionna du Music-hall et se lanca en tant que coordinatrice indépendante dans la région de Lumiris.
C’est ici que s’achève mon récit. J’en ai très certainement révélé plus que je ne l’aurais voulu. Si c’est le cas, vois cela comme une petite friandise en plus, pour peu que cette histoire ne t’ai pas trop laissé d’amertume en bouche. Comme je l’ai dis, les détails importent peu, et j’espère que tu me pardonneras de garder certaines zones d’ombre.
Qu’est-ce qui causait toute cette peine à Lisa? Dans quel contexte montait-elle sur scène? Quel âge avait-elle au moment de chacun de ces événements? Quel lien conserve-t-elle avec ses amis? Je peux comprendre que tu te poses des questions, c’est une attitude normale face à tant de mystère. Mais tu devras te contenter de cela.
Un jour, si le besoin s’en fait sentir, Lisa pourrait bien raconter toute l’histoire à quelqu’un… Ou pas. Je ne sais pas. Car, après tout, même si tu connais maintenant, en partie, le passé de Lisa, son avenir est encore à écrire. Et son présent est désormais entre les mains de notre cher modérateur.
Toi qui lis ces lignes, pourquoi le fais-tu? Qu’y cherches-tu? Tu souhaites connaitre le passé de Lisa, mais que cela peut-il bien t’apporter? Est-ce de la simple curiosité, ou bien un intérêt sincère pour cette jeune femme? Penses-tu réellement trouver quelque chose d’intéressant parmi ces mots? Quelque chose qui justifierait ta lecture? Une information ou une émotion?
Ou peut-être est-ce une étrange obligation? Après tout, ces quelques paragraphes ne sont-ils pas écrits dans un contexte où l’existence d’un être humain doit être approuvé par une forme d’autorité? C’est bien que quelqu’un doit être de corvée pour céder ces laisser-passer. Mais peu importe ce qui t’amène. Si tu persistes, c’est que tu dois avoir une raison qui t’est propre. Dans ce cas, je peux sans doute consentir à te parler un peu plus de Lisa.
Je pourrais te dire que sa vie a été globalement calme. Des parents aimants. Une scolarité classique. Un avenir certainement prometteur. Un quart de siècle tout à fait commun où sourires, larmes, amitiés, rivalités et amourettes s’entrecroisent. Une vie banale et sans grand intérêt pour une autre personne qu’elle même.
Tu souhaites toujours continuer ta lecture? Bien…
Je pourrais aussi te décrire à quel point son existence n’a pas été de tout repos. A quel point elle a pu détester sa mère. Comment ses études auraient pu virer au fiasco, compromettant son futur. Une histoire mêlant rires forcés, déceptions, solitude, désespoir et amertume. Une vie qui n’est peut être pas la pire, mais certainement pas la meilleure.
Au final, je pourrais te raconter n’importe quoi. Et tu lirais en prenant mon récit pour vérité. Parce que c’est ce que tu t’attends à trouver ici. La véritable histoire de Lisa. Et c’est mon rôle de te la conter, n’est-ce pas?
Laisses-moi deviner... La première version, témoignant d’une enfance heureuse et d’une vie sans soucis est celle qui t’intrigue le moins. Je me trompe? Tu préférerais une histoire plus tragique. Plus troublante. Juste un peu, ne serait-ce que pour titiller ton sens de l’empathie. A moins que ça ne soit simplement devenu une curiosité morbide. Une envie de connaître quelle sorte de malheur a pu s’abattre sur autrui, quand bien même il ne s’agirait que de fiction.
Si toutefois je fais fausse route, et que tu préfères la version plus innocente, saches ô combien je te comprend. Je présume que le monde se porterait bien mieux si la paix, l’amour et l’harmonie régnaient en tout lieu, en tout temps. Cette douce utopie… A moins que ça ne soit moins niais que cela? Peut être es-tu déjà attaché à Lisa, et préfères-tu qu’elle, en particulier, soit heureuse? C’est une possibilité.
Mais en vérité, les deux versions citées au début de ce long monologue sont les deux faces d’une même pièce. Les moments de joie et de détresse sont entremêlées. Il ne peut y avoir de hauts sans bas, et inversement.
Mais je doute que Lisa ne soit très bavarde à ce sujet. Je me demande ce qu’elle en penserait si je te racontais tout de A à Z. Elle m’en voudrais très certainement. Mais tu aimerais ça. Je ne peux satisfaire tout le monde, mais trouver un compromis devrait être dans mes capacités.
Elle garde une bonne mémoire de sa vie à Unys. Enfant de Pavonnay, elle pourrait encore te parler de l’école, se trouvant à l’intérieur même de l’arène, dont elle ressortait toujours avec de bonnes notes. Ou de Tcheren, leur professeur bienveillant, qui leur enseignait de nombreuses choses, sur des sujets divers et variés.
Je n’ai pas menti, au début tout allait pour le mieux. Mais Lisa a été une adolescente difficile. Et cela ne s’est pas arrangé lorsque ses parents ont pris la décision de déménager à Méanville, dont on dit que c’est une ville animée, pleine d’attractions diverses. Stades, arène, grande roue, music-hall, métro de combat… Des rues toujours pleines de vie, de jour comme de nuit.
Le lieu parfait, pour qu’une adolescente s’épanouisse auprès de ses nouveaux amis, dans un monde de musique, de lumière et de spectacle. Lisa y a rapidement pris goût, au détriment de ses notes qui chutèrent rapidement, au grand damne de ses parents qu’elle n’écoutait déjà plus qu’occasionnellement. Lorsqu’elle fut majeure, elle arrêta définitivement l’école et se consacra à quelques petits boulots au music-hall, montant bientôt sur scène à son tour. Quelques années plus tard, désireuse de changer d’air, elle s’en est alors allée vers une région lointaine: Lumiris.
Tu trouves peut être cette fin un peu brusque? Tu te demandes où sont passés la solitude et le désespoir que j’ai mentionné un peu plus tôt? Pourquoi es-tu si désireux de savoir? Je t’assure qu’il n’y a rien de bien intéressant de ce côté-ci. Des choses qu’il est probablement préférable de taire. Après tout, ce n’est pas comme si, toi, qui est chargé de la validation de l’existence de Lisa à Lumiris, tu n’avais aucune matière à analyser. Tu as un début, un développement, une fin. De quoi as-tu besoin de plus? Ah… Tu désires peut être savoir comment elle est entrée en possession de son premier Pokémon. C’est un élément important, en effet. Mais cela nécessiterait de te conter une partie de l’histoire que j’ai volontairement omis tout à l’heure.
Soit. Je te donnerai cette information, mais je me permet d’y placer une condition. Je ne dirais pas ce que Lisa ne voudrait pas que je raconte. Qui que tu sois, tu n’as pas besoin de tout savoir. Car vois-tu, il y a de nombreuses histoires que l’on peut entendre ci et là. Dans les journaux, sur les réseaux sociaux, en allumant la radio, ou simplement en tendant l’oreille. Mais celle qui concerne Lisa est une des rares qui n’a jamais été racontée. Du moins, pas alors qu’elle tenait le rôle principal.
Je ne mentionnerait ainsi pas qui sont les autres êtres humains concernés. Ni quel âge elle avait. Ni précisément où elle se trouvait. Réfléchit simplement à ceci: si les ténèbres naissent de la lumière, que se cache-t-il derrière tous les projecteurs de Méanville? Que peut-on trouver derrière le sourire rayonnant de Lisa?
Quand bien même monter sur scène, et se donner les moyens d’en vivre, était son objectif… Ce ne sont pas ses première prestations qui ont le plus marqué le corps et l’esprit de notre chère héroïne. Tristesse, colère, mépris, haine, rejet, peur, désespoir, déni… Voilà qui annonce la couleur du tableau dans lequel apparaît sa Feuforêve. Mais elle n’a pas envie que tu en saches plus. Et je n’ai pas envie de le raconter. Je pourrais. Elle s’en souvient comme une marque au fer rouge dans son crâne.
Je te prie de refréner ta curiosité, toi qui ne demande qu’à mieux comprendre la source de son malheur. Il n’y a rien pour toi dans cette partie de l’histoire. Concentrons nous plutôt sur ce qui nous intéresse: son Pokémon.
“Quelque chose” venait d’arriver pour la première fois. Lisa était sortie du bâtiment, désorientée. L’esprit dans le vague, elle a déambulé un moment, avant de se laisser tomber assise, au milieu d’un parc, à l’abri des regards.
Le soleil descendant déjà vers l’horizon, et la détresse de la jeune fille ne prenant que plus de substance à chaque minute, cela ne manqua pas d’attirer une étrange créature. Renommés pour leur côté taquin et leur capacité à se nourrir des émotions négatives, c’est pourtant bien l’empathie, qui attira cette Feuforêve craintive vers notre héroïne. Timide, le Pokémon était resté loin, a demi caché dans les feuillages d’un arbre. Lorsque Lisa eu terminé de relâcher sa peine, elle s’en alla, sans même remarquer l’observateur.
Bien que tout aurait dû s’arrêter ici, ce ne fus pas la seule fois que les choses se produisirent. C’est au bout de la troisième visite de Lisa, que le Feuforêve daigna s’avancer vers elle. D’abord méfiante, la jeune femme s’est finalement laissée approcher par cette petite créature qui ne lui voulait vraisemblablement aucun mal. Lorsque le spectre colla son front sur sa joue, dans un maigre signe de réconfort, ce fut la création d’un lien qui deviendrait fort avec le temps.
Lorsque les deux protagonistes se rencontrèrent à nouveau, ce ne fus pas poussé par le malheur. Mais parce que Lisa, bonne âme dont le caractère s’assagissait peu à peu, souhaitait remercier le Pokémon de son soutien. Elle lui apporta donc des biscuits qu’elle avait cuisiné elle même.
Les jours passants, les visites de la jeune fille au parc se faisaient de plus en plus régulières. Et le petit Pokémon pouvait sentir que la détresse de la blonde se muaient peu à peu en colère, teintée de peur. Parfois, tout ce ressentiment explosait alors qu’elle se retrouvait seule avec son nouveau compagnon. Quoi qu’il se passait, à l’extérieur du grillage encadrant ce terrain herbu, cela devenait de plus en plus fort. C’est ainsi que la créature pris la décision de suivre sa protégée. Lisa devint ainsi dresseuse, et bien que l’horreur cessa de s’accabler sur elle dans le monde physique, il continua à lui hanter l’esprit, jour après jour.
Lorsqu’elle fut en capacité légale et financière de quitter Unys, elle décida de laisser ces lieux maudits derrière elle. Elle démissionna du Music-hall et se lanca en tant que coordinatrice indépendante dans la région de Lumiris.
C’est ici que s’achève mon récit. J’en ai très certainement révélé plus que je ne l’aurais voulu. Si c’est le cas, vois cela comme une petite friandise en plus, pour peu que cette histoire ne t’ai pas trop laissé d’amertume en bouche. Comme je l’ai dis, les détails importent peu, et j’espère que tu me pardonneras de garder certaines zones d’ombre.
Qu’est-ce qui causait toute cette peine à Lisa? Dans quel contexte montait-elle sur scène? Quel âge avait-elle au moment de chacun de ces événements? Quel lien conserve-t-elle avec ses amis? Je peux comprendre que tu te poses des questions, c’est une attitude normale face à tant de mystère. Mais tu devras te contenter de cela.
Un jour, si le besoin s’en fait sentir, Lisa pourrait bien raconter toute l’histoire à quelqu’un… Ou pas. Je ne sais pas. Car, après tout, même si tu connais maintenant, en partie, le passé de Lisa, son avenir est encore à écrire. Et son présent est désormais entre les mains de notre cher modérateur.
Haru 21 ans Homme Kalos Suceur de fraises
Comment a-tu découvert le forum ? Je suis un ancienTon pokémon préféré : Agumon <3As-tu un parrain ? NonUn dernier mot ? Avé le cartong!