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'don't feel in control sometimes - séréna
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'don't feel in control sometimes
feat Séréna G. Fitzburgess
Quelle heure est-il ?
Quel jour est-il ?

Tu ne sais pas et tu n’en as que faire à vrai dire. Tes jours à toi ne sont pas rythmés par un programme bien défini. Tu n’es pas comme toutes ces personnes qui doivent se lever tôt le matin, doivent se préparer et déjeuner en quatrième vitesse avant d’aller au travail. Tu ne passes pas tes journées à plancher sur de la paperasse ou sur des tableurs, tu n’écris pas des rapports entiers (tu n’écris pas tout court). Tu n’es pas comme toutes ces personnes qui, le soir, quand elles rentrent chez elles, préparent le dîner, regardent une série, s’en vont au lit. Tu n’as pas d’emploi du temps ; tu vis au rythme du temps. Les jours passent, tu t’adaptes. Et puis tu marches, en permanence ; en quête de quoi te mettre sous la dent. Parfois, quand tu as le courage, tu fais quelques recherches afin de trouver un emploi (tu as ton cv, que tu as rédigé dans une bibliothèque il y a quelques temps déjà, plié en quatre dans ta poche en permanence). Mais le reste du temps, tu vagabondes.

Adossé contre le mur froid d’un immeuble beaucoup trop prestigieux pour quelqu’un comme toi, tu recraches la fumée d’une cigarette que tu as réussi à te procurer (par chance, le bâton de nicotine est tombé de la poche du jean de ce gars que tu as croisé dans la rue tout à l’heure ; forcément tu as foncé dessus, tu ne pouvais pas t’en priver). Il fait déjà nuit. Le regard tourné vers le ciel, tes yeux s’arrêtent de temps en temps sur les appartements au-dessus de ta tête. Tu entends leurs rires, tu écoutes leurs conversations. Ça te fait passer le temps ; ça t’occupe un peu. Parfois, ils emploient des mots trop compliqués, tu ne comprends pas ce qu’ils disent (et ça te frustre un peu, de perdre le fil de la discussion).

Puis vient le son des verres qui s’entrechoquent, des fourchettes qui tapent dans les assiettes après chaque nouvelle bouchée. Ton ventre grogne (il crie famine). Soupirant, tu écrases finalement la cigarette sur le bitume, avant de jeter le mégot devant toi. Ça fait combien de temps que tu n’as pas avalé quelque chose de correct ? Tu ne sais même plus. Tu as faim, terriblement faim (et les bruits là-haut ne font que te faire saliver un peu plus). Mais tu n’as rien ; pas même un maigre morceau de pain. Tu n’as pas l’argent non plus, pour aller t’acheter un petit quelque chose (même la plus petite quantité de nourriture qui soit). Et ça commence à te monter à la tête (tu sens la pression qui monte ; la folle envie de sentir quelque chose glisser dans ton œsophage). Tu masses alors ton front avec des deux mains quelques minutes durant avant de te relever. « ‘Faut pas être ici. » Que tu dis à voix haute, comme pour te convaincre de ne pas rester ici.

Tu as été trouver refuge dans un quartier un peu plus sombre. Tu as réussi à t’assoupir (à faire taire les grognements de ton estomac). Mais quand tu as rouvert les yeux, c’était pire encore. Il va falloir que tu manges (et vite). La seule solution qu’il te reste actuellement, c’est de faire les poubelles (et Arceus sait ô combien tu détestes ça). Heureusement, il te semble qu’il est tard et donc que personne ne devrait te voir. Il t’est déjà arrivé d’avoir les problèmes parce qu’on t’avait surpris en train de fouiller (de chercher de quoi survivre). Sauf que pour ça, tu te dois de te diriger vers les grands magasins ; passer dans des endroits beaucoup trop fréquentés à ton goût (tu n’as pas le choix).

Ta capuche sur la tête, les mains dans les poches, tu traverses les rues rapidement (plus vite tu les auras passé, plus vite tu trouveras de quoi satisfaire tes papilles). Tu marches, les yeux rivés sur le sol (afin d’éviter leurs regards ; parce que tu sais que tu pourrais vite t’emporter pour pas grand-chose or tu as d’autres choses à faire). Mais un bruit sourd, comme cloîtré, te fait relever la tête ; tu t’arrêtes. A la devanture, tu dois te trouver devant une boîte de nuit. Et bientôt, la musique qui parvient vaguement à tes oreilles confirme tes dires. Tu restes planté là, à plusieurs mètres de l’entrée, à essayer d’écouter (les mélodies happent toujours ton attention ; celles classiques plus que les autres, mais-).

Tu restes perdu dans tes pensées de la sorte, jusqu’à ce que la porte s’ouvre, qu’une jeune femme sorte (tu redescends enfin sur Terre). Plus que sa beauté, tout ce que tu vois, toi, c’est qu’elle est bien habillée. Qu’elle a l’air d’avoir de l’argent (argent dont tu aurais besoin actuellement). Tu pinces tes lèvres. C’est l’occasion ou jamais. Fonce Ōgai, ne réfléchit plus. Mais ce n’est pas ton habitude de t’en prendre directement à la personne. En général, tu essaies de ne pas te faire repérer. Sauf que tu n’as pas le choix.

Tu te mets alors à la suivre, comme si de rien n’était (tu as pris soin de regarder que personne ne t’ait repéré). Tu pestes intérieurement en t’apercevant qu’elle est plus grande que toi (à peine quelques centimètres de plus ; mais ton égo en prend quand même un coup). En même temps, ce n’est pas trop difficile de te dépasser. Enfin, tu attends que les ruelles se fassent un peu plus désertes, un peu plus sombres, avant d’accélérer le pas, de te rapprocher en te faisant discret. Et quand ton instinct te crie que c’est le moment, tu passes rapidement tes bras autour d’elle, une main venant se plaquer sur sa bouche, ton autre bras s’enroulant au niveau de son ventre (essayant de l’empêcher de faire le moindre mouvement, de bloquer ses deux bras).

« Bouge pas, crie pas. » Lances-tu sèchement tout en te mettant sur la pointe des pieds pour te grandir un peu. Il te sera facile de la sonner si elle vient à se débattre, à hurler (tu es plus fort qu’il n’y parait). Et malgré tout, tu sens ton cœur cogner un peu trop fort dans ta poitrine (tu n’es pas à l’aise ; tu as un peu peur) « Donne-moi ton argent. » Injonction que tu lances, tes mains tremblotantes. « Ou tu auras mal. » Ton vocabulaire étant limité, tes phrases sont simples. Et ça te fait peur. Ça te fait peur, parce qu’en plus d’être plus petit qu’elle, tu dois probablement moins bien parler qu’elle (en somme, si tu ne gardes pas l’avantage de la surprise, tu vas passer pour un bouffon).

Et tu as ton corps tout entier qui tremble maintenant.
Et tu ne te rends même pas compte que ton emprise sur elle se relâche.
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Séréna G. FitzBurgess
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C'était une soirée sans.
Sans l'envie, sans le cœur, sans la flamme.
Pourtant Séréna faisait comme d'habitude : elle s'était maquillée, parfumée, échappée avec quelques connaissances. Ils avaient commandé des shots vite disparus, elle avait rapidement testé la piste.

Le paradis nocturne, cette fois, se trouvait à Nemerya. Une boîte de nuit que la jeune femme n'avait jamais fréquentée et qu'elle n'aurait jamais proposée vu la zone mal famée. Elle était là parce que l'une de ses amies avait insisté.
Comptez sur Séréna pour critiquer ses goûts dès le lendemain. Ou pour la forcer à noter une bonne fois pour toutes le numéro du barman qui lui plaisait, au lieu de forcer des tiers à lui servir de couverture.

Ne voulant pas être accusée de mauvaise foi, la pléiade s'était forcée à rester deux bonnes heures (en espérant que le DJ finirait par se réveiller, ou qu'on le remplacerait). Cependant elle avait appris très jeune à ne pas mener de bataille vouée à la défaite, car son temps est précieux.
Elle finit donc par prétexter une migraine pour s'enfuir.

Dehors, la nuit était triste. Il régnait une solitude insupportable dans la rue, un pénible relent de tous les maux qui pesaient sur ceux qui longeaient ces murs gris. En général les âmes qui passaient par là s'étaient un peu égarées, un peu abandonnées - parce que la société les oubliait, par manque de cran, peu importait.
C'était ce genre de quartier. Le genre où la misère s'étale sans pitié sous le couvert de musique et d'éthanol.
Le genre où on ne pose pas de question parce qu'ici, les réponses respirent la désillusion (et empestent l'opium).

Ne voulant pas rentrer trop tôt, Séréna décida (envers toute prudence) de marcher un peu dans ces boyaux démunis. Ce monde si loin du sien.
Elle s'enfonça toujours plus loin, la démarche lente pour ne pas trop secouer la tequila dans ses veines (au risque de se faire renverser).

Perdue dans ses pensées, les sens émoussés, la belle ne remarqua pas qu'on la suivait avant qu'on lui plaque une main sur la bouche. Son premier réflexe fût de se débattre, mais l'individu - difficile pour le moment de savoir la gente - ne lâcha pas.

Quelques mots d'avertissement lui en révélèrent plus. Un homme, plus petit qu'elle, avec une prononciation approximative (un peu comme les sourds). Sans doute peu sûr de lui, vu comme il tremblait.
Séréna s'immobilisa, décidant de le laisser se calmer un peu avant d'agir.

Oh elle n'était pas spécialement effrayée, les enlèvements et autres agressions sont courants dans son milieu alors on les y préparait. En plus cet inconnu avait clairement dit n'en vouloir qu'à son argent.
Cependant son pouls s'était accéléré par précaution et elle avait les mains moites.

Ce n'était pas sa soirée.

La patience paya lorsque Séréna sentit l'emprise du voleur se desserrer. Elle en profita pour se libérer la bouche, prenant une grande bouffée d'air frais au passage. « Et si tu me lâchais pour commencer ? Je m'enfuirai pas, promis. » Ne pas avoir l'air déstabilisée pour que le parti adverse le soit.

La FitzBurgess attendit un peu avant de rajouter « Écoute, si c'est de l'argent que tu veux c'est pas un problème. Mais si j'ai rien contre les câlins c'est un peu gênant là, et je peux rien te donner comme ça. »
Présenter ce qu'elle désire sous un angle avantageux pour lui afin qu'il accepte. Guetter le bon moment. Séréna comptait bien se distancer un maximum de ce type quand il l'aura lâchée - sans fuir, parce que ce n'était pas son style.

(C'était une soirée sans étoile, une soirée sans espoir)

.
(c) TakeItEzy (Izaiah L. Silvērsteiń)
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feat Séréna G. Fitzburgess
Ce n’est pas dans tes habitudes, de ressentir de la peur face à quelqu’un.
(Encore moins devant une jeune femme).

Mais tu n’es pas dans ton état normal. Ce manque de nourriture te monte à la tête, te fait faire n’importe quoi. Peut-être qu’il aurait été mieux que tu ne la suives pas, que tu te contentes d’aller farfouiller dans les conteneurs de quelques grandes enseignes (ils jettent tellement de nourriture qu’au moins tu aurais été sûr de trouver de quoi apaiser les gargouillements incessants de ton estomac ; là, les probabilités d’arriver à lui soutirer de l’argent sont plus faibles). Vraiment, tu n’as pas fait le meilleur choix qui soit (juste un de plus qui se rajoute à la longue liste de toute façon).

En vérité, ça ne tourne même pas rond actuellement dans ta tête. Il y a trop de questions qui se bousculent, trop d’interrogations qui restent sans réponses. Tu n’arrives même plus à réfléchir correctement (et tu ne sens pas les muscles de ton corps se détendre ; assez pour qu’elle puisse au moins se dégager la bouche). Tu es surpris, bien évidemment, lorsque sa voix résonne. La lâcher ? Qu’elle ne s’enfuirait pas ? Tu secoues la tête négativement avant de lâcher un « Non. J’ai pas confiance. ». Après tout, qui ne tenterai pas de prendre ses jambes à son coup si l’occasion venait à se présenter dans ce genre de situation ? Tu n’aurais pas la force pour la rattraper (ton corps te crie qu’il est beaucoup trop fatigué ; trop en manque d’énergie). Tu ne peux pas laisser passer une telle occasion te filer sous le nez.

Tu ne peux tout simplement pas prendre ce risque.

Enfin, tu arques un sourcil lorsqu’elle te dit que si c’est de l’argent que tu veux, ce n’est pas un problème. Elle va vraiment te donner ce que tu veux, comme ça ? Ne serait-ce pas de belles paroles pour t’amadouer ; te berner ? Tu n’es pas stupide, pas à ce point-là. Pourtant, il y a ton instinct qui te glisse doucement à l’oreille qu’elle te dit la vérité ; que tu peux la croire. En revanche la suite de sa phrase te fit tiquer (ou plutôt un mot seulement ; tu n’as même pas fait attention au reste de ce qu’elle a dit).

Câlins.
Câlin est égal à contact physique.
Contact physique est égal à ce-dont-tu-ne-veux-pas-te-souvenir.

Sans attendre, subitement, tu la lâches et tu recules de deux pas. Tu frottes tes mains comme si la peste se trouvait sur celles-ci, tu secoues la tête tout en fermant les yeux (tu essaies de chasser ces images qui défilent devant tes yeux), et tu es même pris de frissons (l’impression de sentir leurs doigts agripper tes bras). Tu finis par inspirer un grand coup (retrouvant ton calme). Ce n’était pas un câlin que tu étais en train de lui faire, non, loin de là (tu es même dégoûté à l’idée). Pourquoi a-t-elle dit ça ?

« T’as promis, alors pars pas. ». Si la tonalité de ta voix à légèrement changée (se fait presque suppliante), ton regard, lui, est noir (comme s’il n’était habité par aucune expression). Tu n’as pas envie de lui faire de mal (ce n’était pas ton but, depuis le début). Et tu espères que vraiment, elle ne prendre pas ses jambes à son coût (mais bon, aux vues des circonstances, elle pourrait très bien le faire). « Ton argent. » Comme un rappel à l’ordre, tu ramènes le sujet principal sur le tapis. Ça ne te plait pas de faire ça, d’implorer (subtilement) quelqu’un de la sorte. D’ordinaire, soit tu arrives à dérober, soit tu te bats pour obtenir ce que tu veux. Mais jamais tu ne demandes les choses.

Et tu n’es même pas prêt à ce que tu vas dire ensuite. Balançant la tête en arrière, plongeant tes mains dans tes poches, tu serres les dents. Ça va faire mal, à ton égo. Mais tu ne vois pas d’autres solutions. « J’ai faim. Aide-moi. » Tu finis par poser ton regard sur le sol. Ils disent quoi, dans ces cas-là ? « S’il te plait. » Putain, j’ai besoin de personne, j'ai besoin de personne, j'ai besoin de personne normalement... Aïe, ça pique.

Mais tu as besoin de manger.
Et pour ta survie, tu dois mettre ton égo de côté. Pour ce soir au moins.
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Séréna G. FitzBurgess
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Il la lâcha si subitement qu'elle faillit se tordre la cheville sur ses plateformes.
Ce type n'était décidément pas un gentleman.

Séréna ne le confronta pas immédiatement. Elle prit le temps de souffler un coup, de passer une main dans sa frange - d'être sûre qu'elle garderait contenance. Cependant la belle se retourna à temps pour voir son agresseur se frictionner les mains comme s'il venait de toucher quelque chose de dégoûtant.
Ce n'était vraiment pas flatteur pour elle.

Le regardant faire avec une main sur la hanche, un sourcil désapprobateur haussé, elle se demanda si l'inconnu réagissait ainsi parce qu'il se considérait comme plus propre que sa personne ou s'il avait simplement un problème avec la gente opposée. Dans tous les cas il avait réussi à la vexer.

Mais Séréna attendit qu'il sorte de sa transe avant de dire quoi que ce soit. Après tout il ne fallait pas oublier qu'il voulait lui soutirer de l'argent et que poussé dans ses retranchements, l'être humain peut s'affranchir de toute inhibition morale - de toute limite.  
Pour le moment elle gardait le contrôle tout en bouillant de l'intérieur.

Cependant, la rage que la pléiade nourrissait secrètement s'évanouit lorsqu'il prit la parole.
T'as promis. Et soudainement, le va-nu-pieds désagréable qui venait de la menacer prit le visage d'un pauvre enfant démuni.
T'as promis. C'est ce qu'elle disait à son père lorsqu'il prévenait à la dernière minute que son travail l'empêcherait d'assister à une représentation ou toute journée spéciale pour sa fille.
C'est ce qu'on utilise lorsqu'on perd la foi. Qu'on accorde plus de crédit à la culpabilité qu'à l'affection.

Alors ses lèvres se plissent. Séréna garda le silence un instant, perdue dans ses pensées, jusqu'à ce que son vis à vis ne lui rappelle le motif de leur rencontre. « J'ai pas oublié. » Elle entreprit d'ouvrir sa petite sacoche, d'un format tel qu'on se demandait comment elle avait réussi à y caser un tube de rouge à lèvres.
La jeune femme procéda lentement pour tester ce manant - voir s'il dirait autre chose, ce que valaient ses nerfs.

Et elle obtint une amère satisfaction.

Ce fût la première fois qu'on la supplia de la sorte. Pourtant Séréna savait que tout le monde ne mangeait pas à sa faim, que malgré tout elle restait une privilégiée. Son avenir à elle serait retranscrit en lettres calligraphiées dans des livres, des journaux, des magazines. L'héritière des FitzBurgess faisait partie de l'élite de ce monde - de ce petit pourcentage qui aurait la maudite chance, plus tard, de le régir.
Quant à cet homme, sans doute qu'il serait un anonyme démuni laissé pour compte jusqu'à son dernier souffle.

En y pensant, leur simple rencontre était terriblement ironique. Seulement il n'appartenait qu'à eux de décider ce qu'il en ressortirait. Quoi donc ? Séréna ne savait pas trop. Elle n'était qu'une personne un peu plus riche que d'autres, laissée seule face à ce que les décors poudrés d'or dissimulaient si facilement.
Ce soir elle constatait à quel point les distinctions sociales étaient cruelles.

Après plusieurs secondes de réflexion, la demoiselle laissa échapper un soupir. Ses bras retombèrent le long de son corps sans qu'elle n'ait finalement ouvert sa pochette. « D'accord. » Elle-même ne savait pas ce qui lui prenait. N'empêche que Séréna pivota en rajoutant - ou plutôt en exigeant  « Suis-moi. »

Ils marchèrent quelques minutes jusqu'à atteindre les beaux quartiers de la capitale. Ici tout était plus animé et étrangement plus calme. Notre étudiante guida le brun jusqu'à un luxueux hôtel qu'il n'avait sans doute pas l'habitude de fréquenter, mais dont elle franchit les portes comme s'il s'agissait de sa maison. Plusieurs employés la saluèrent d'ailleurs sur le chemin de l'accueil.

« Mademoiselle FitzBurgess ! Quel plaisir de vous voir. En quoi puis-je vous aider ?
- Je prendrai la chambre habituelle, plus celle d'à côté pour cet homme. Précisez au personnel d'étage de nous apporter de quoi manger et de laver ses vêtements. »
Le réceptionniste regarda étrangement son accompagnateur, mais un regard de la tête rose le fit retrouver sa concentration. Il leur confia les clés en leur souhaitant une agréable nuit, elle le remercia avant de se diriger vers l'ascenseur.

Une fois dans la cabine Séréna se cala dans un coin en croisant les bras, les yeux rivés vers les numéros qui défilaient. Puis elle se sentit obligée de fournir des explications. « Mon père détient cet hôtel. J'y viens souvent quand il se fait tard et que je n'ai pas envie de faire la route jusqu'à Sunyra. » Sourire en coin un peu contrit. « Ce n'est peut-être pas le genre d'aide que tu attendais, mais tant que je serai là tu pourras y rester sans qu'ils ne te demandent quoi que ce soit. Enfin à part tes goûts en matière de champagne. »

Son regard balaya alors sa silhouette amaigrie de la tête aux pieds. À la lumière il était encore plus triste à voir, elle ne put retenir un début de grimace. « Et sans vouloir te vexer, je pense qu'un repas copieux et une bonne nuit dans un lit king size te feraient du bien. »
Un bruit de sonnette leur indiqua qu'ils étaient arrivés au bon palier. Séréna sortit la première pour mener sa bien étrange compagnie.

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feat Séréna G. Fitzburgess
Quelle ironie du sort.
Toi qui t’obstines à croire que tu n’as besoin de personne ; te voilà en train de la supplier de t’aider (juste après l’avoir menacé ; étrange façon de te comporter). Tu es d’ailleurs persuadé qu’elle va refuser. Elle n’a rien a y gagner, après tout. Alors dans ton esprit, c’est défaitiste que tu pars après lui avoir prononcé ces mots. Et les secondes qui les suivent semblent confirmer ce que tu pensais : elle va partir et te laisser là. Tant pis pour toi, tu n’avais qu’à agir autrement, tu n’avais qu’à continuer ta route en direction des conteneurs. Mais comme d’habitude, tu n’en as fait qu’à ta tête.

Tu as l’air bien idiot.

Les yeux toujours rivés sur le sol, ce n’est que lorsque tu l’entends soupirer que tu relèves la tête. Une lueur d’espoir infime brille au creux de tes prunelles. Le « d’accord » qu’elle lance à la suite te rassure ; t’apaise. Ton ventre va enfin retoruver contenance. Quand elle te dit de la suivre, tu le fait sans hésiter. Intérieurement, tu souffles de soulagement ; tu n’auras pas à te salir les mains.

Pourtant, ton cœur cogne un peu trop fort dans ta poitrine quand tu observes les rues dans lesquelles elle te fait passer. C’est trop beau pour toi. C’est trop chic pour toi. Il y a trop de gens et trop de calme à la fois. Ce n’est pas un endroit pour toi. Alors tu te recroquevilles, tu te fais plus petit, tu enfonces un peu plus ta capuche sur le tête (tu essaies de te rendre invisble ; manque de chance, tu ne possèdes pas ce pouvoir-là). Tu as presque peur de poser les pieds dans ces quartiers (tu ne t’attendais pas à ce qu’elle t’amène dans ce genre d’endroit ; une simple supérette aurait suffit). Et quand tu t’aperçois que c’est vers ce grand hôtel que vous vous dirigez, ton souffle se coupe. « Là ? » Que tu demandes en un murmure, comme pour essayer de te prouver à toi-même que c’est bien vrai. « Non, non, non, je peux pas, c’est pas pour des gens comme moi. » Que tu dis un peu plus fort pour qu’elle entende ; trop tard, elle vient déjà de passer le pas de la porte.

Tu aurais presque envie de faire demi-tour, de partir en courant. A peine vas-tu mettre un pied au sein de l’établissement que tu vas te faire jeter (c’est sûr et certain). Mais tu la suis. Tu prends soin d’enlever le bout de tissu sur ta tête, ton regard se perdant dans l’entrée de l’hôtel. La richesse, tu connais un peu ; tu n’aimes pas ça. Ils étaient aisés, ils avaient une belle maison ; mais tu n’as eu que trop peu d’occasion de fouler le parquet du salon. Pourtant, tu restes pantois devant ces décors de grand luxe (et étrangement, cela ne réveille pas les mauvais souvenirs plus que ça). C’est la voix d’un homme qui interpelle la jeune femme qui t’accompagne qui te fais sortir de tes rêveries.

Tu te fais un peu plus petit quand tu comprends que sa tête est connue par ici. Au fond, tu ne comprends pas pourquoi elle t’a amené ici. Cela ne va pas salir son image ? (non pas que tu en es quelque chose à faire). Cependant, tes yeux s’écarquillent. Une chambre ? Qu’on vous apporte à manger ? Qu’on lave tes vêtements ? Tout ça pour toi ? Tu n’es vraiment pas sûr que ce soit une bonne idée. En plus, jamais tu ne pourras la rembourser ; ou du moins pas avant quelques décennies. C’est trop, beaucoup trop. Toi, tu voulais juste pouvoir manger un sandwich ou deux ; là, tu ne te serais pas senti obligé de lui être redevable. Mais dans ce cas-là, c’est tout le contraire.

Tu attrapes timidement la clé qui t’es tendue, avant de remercier d’un bref signe de tête le réceptionniste. Puis tu t’empresses de la suivre jusqu’à l’ascenseur (tu cherches un moyen de t’éloigner de toutes ces personnes qui doivent se demander ce que tu fais ici). Une fois à l’intérieur de celui-ci, tu t’adosses contre la paroi, silencieux. Tu ne sais pas quoi dire ; tu es littéralement paralysé (littéralement mal à l’aise). Heureusement pour toi, c’est elle qui ouvre la bouche en premier. Elle t’explique que c’est à son père, qu’elle y vient quand elle n’a pas envie de retourner à Sunyra (une autre ville tu supposes). Elle continue en te disant que ce n’était peut-être pas l’aide à laquelle tu t’attendais (en effet), que tant qu’elle sera là, tu pourras rester sans qu’ils ne te demandent quoi que ce soit.

Sauf tes goûts en matière de champagne.

« Champagne ? C’est quoi ? »

C’est la première chose qui te vient à l’esprit (avant de dire la remercier). Tu râcles alors rapidement ta gorge, passant ta main sur ta nuque.

« Me…merci. » Bredouilles-tu. « De m’avoir amené ici. »

Enfin, ton sourcil s’arque avant que les deux ne se froncent lorsque tu vois son regard te balayer de haut en bas. Tu sais que tes vêtements font pitié, que tu n’as pas bonne mine, que tu n’es pas très propre aussi (tu fais ton possible mais dans la rue, ce n’est pas évident). Et tu sais pertinemment, tu connais ce changement d’expression qui nait sur le visage des autres quand leurs pupilles se posent sur ta personne. Pourtant, tu n’arrives toujours pas à l’accepter. Tu lâches alors un « Tsss. » juste avant qu’elle ne prenne la parole. Elle a raison. Un bon repas te fera du bien. En revanche, tu bloques sur le « king size » (tu ne comprends pas ; mais tu ne poses pas de question non plus). « Ce s’ra toujours mieux que dormir sur le trottoir. » Dis-tu tout en soupirant.

Mais au fond, tu es content (ça va être la meilleure nuit de ta vie sûrement).

Une petite sonnette retentit (tu sursautes légèrement ; surpris). Les portes s’ouvrent, tu suis alors la jeune femme. « Dis… Pourquoi venir ici avec moi ? Au lieu d’aller simplement dans un magasin ? » Ca te trotte dans la tête en fait, tu t’es senti obligé de lui demander. En attendant, tu regardes les chiffres inscrits sur ta clé (que tu tournes dans tous les sens, regardant ceux sur les portes afin de trouver la bonne ; que tu finis par trouver). Pour la première fois depuis votre rencontre, un léger sourire s’esquisse sur ton visage. « Y a des trucs importants à savoir qui sont écrits ? Parce que je sais pas lire. Enfin, un peu, pas vraiment. » Lances-tu tout en te tournant vers elle. Au point où tu en es, une défense de plus ou de moins abaissée ne changera rien. Et puis, il vaut mieux qu’elle le sache (histoire que tu ne fasses pas n’importe quoi). « Et je pourrai manger autant que je veux ? »

Enième question qui vaut le coup d’être posée selon toi.
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Séréna G. FitzBurgess
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« Champagne ? C’est quoi ? »

Ses yeux s’agrandirent sous la surprise, avant qu’un début de fou rire ne lui échappe. « Désolée, c’est que... Elle secoua légèrement ses boucles églantines Je m’y attendais pas. »
Pour Séréna, le champagne faisait partie intégrante de son train de vie. C’était autour de flûtes à moitié pleines de ces précieuses bulles dorées que se décidaient certains accords déterminants. Les plus grands crus avaient été témoins de moments-clés de l’histoire.
Et surtout, il était plus rassurant de déambuler dans une soirée mondaine avec un verre de cet alcool quasi-transparent et facile à nettoyer plutôt qu’avec un ballon de vin rouge.

Notant intérieurement de lui faire goûter de son cépage favori plus tard, la jeune femme se permit ensuite un excès de franchise qui sembla froisser son vis à vis. Cela ne la surprit pas, elle devinait que ses propos ne furent pas agréables à entendre ; mais elle ne pouvait pas mentir en disant qu’il ressemblait aux garçons de son école privée. Au moins il ne rétorqua pas, sauf pour admettre sa chance de ce soir. « Exactement. Je suis sûre que tu vas adorer. »
Qui n’apprécierait pas un matelas de 160 centimètres de largeur, moelleux à souhait et couvert de draps en coton ? A part les insomniaques, s’entend.

Une fois sortis de l’ascenseur, le brun posa la question qu’elle-même avait eu à l’esprit plus tôt. « Je sais pas. Répondit-elle du tac au tac, avec une sincérité déconcertante. Séréna haussa les épaules. Mais tu avais vraiment l’air d’avoir besoin de plus qu’un sandwich triangle. Et de toute façon j’avais prévu de passer la nuit ici. »
Ils s’arrêtèrent devant la chambre du jeune homme, et elle eut la surprise d’un léger sourire sur son faciès meurtri. Cela souleva ses propres lèvres.
Juste avant qu’une nouvelle surprise ne lui fasse froncer les sourcils.

« Ne t’en fais pas pour la nourriture, tu pourras même emmener un doggy bag si ça te fait plaisir. Mais comment ça tu ne sais pas lire ? »
Les deux pieds dans le plat. La pléiade leva immédiatement une main sans lui laisser le temps de répondre. « Pardon, j’y suis allée un peu fort. Tu me raconteras ça plus tard si tu as envie, pour le moment… Elle lui prit la clé de sa chambre des mains pour l’ouvrir et l’invita à entrer avec un sourire. Votre chambre, monsieur. Je vous suggère de commencer par notre bain à remous. J’en ai moi-même très envie, alors je propose qu’on commence par ça et qu’on se retrouve après. »

Avant de s’éclipser, Séréna lui montra le plus précisément possible comment se servir du téléphone pour appeler l’accueil ou les différents services, où laisser ses affaires pour nettoyage et comment utiliser la baignoire. Puis elle s’en alla profiter de tout le confort de sa propre suite.

Plus tard, la jeune femme désormais vêtue de vêtements moins voyants vint toquer doucement à la porte du sans-abri. « Je peux rentrer ? »
Quand elle s’exécuta, ce fut suivie d’un chariot d’hôtel débordant de nourriture. Séréna indiqua à l’employé qui le poussait qu’il pouvait s’éclipser. « Alors… Commença-t-elle tout en commençant à se servir une assiette. Cher agresseur dont je ne connais pas encore le nom. Elle remplit ensuite deux flûtes de champagne. Et si tu me racontais ton histoire ? Ah et voici du champagne, j’espère que tu aimes l’alcool au moins. »

La FitzBurgess lui tendit son verre avec un sourire et attendit qu’il la récupère pour trinquer. Puis elle alla s’installer dans l’un des grands sièges installés d’un côté, dos droit et jambes croisées.
Parfaitement à l'aise dans ce décor opulent.

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Son rire qui résonne dans l’ascenceur, cet air au premier abord surpris, tu comprends que tu as posé une question idiote (ou du moins, tu l’as questionné sur une chose qui est normal pour elle ; qu’elle connait bien). Quand elle s’excuse, qu’elle te dit qu’elle ne s’y attendait pas, tu te contentes de hausser les épaules. Tu sauras probablement bien assez tôt ce qu’est le « champagne ». Et, est-ce que tu vas adorer ta nuit dans un hôtel aussi luxueux que celui-ci, dans un lit « king size » comme elle l’a dit ? Bien entendu. Un simple matelas aurait très largement suffit (mais tu ne vas certainement pas cracher sur ce luxe qui t’es offert pour une soirée).

Enfin, tu arques un sourcil lorsque la jeune femme te répond qu’elle ne sait pas pourquoi elle t’a amené ici. Tu la regardes d’un air sceptique quand elle ajoute que tu semblais avoir besoin de plus qu’un sandwich triangle et que de toute façon, elle comptait venir passer la nuit ici (réel coup de chance donc ?). Nouvelle réponse (à ta seconde question cette fois-ci). Tu acquiesces, satisfait, quand les mots « ne t’en fait pas pour la nourriture » sont prononcés (tu vas pouvoir te remplir la panse convenablement en somme). Et le doggy bag ? Tu ne sais pas ce que c’est, mais là n’est pas le plus important pour le moment. En revanche, tes yeux s’écarquillent dès lors qu’elle prononce sa dernière phrase, avant que tu aies un petit ricanement. Tu voudrais bien lui dire que c’est tout simplement parce qu’on ne t’a jamais appris, mais la pléiade ne t’en laisse pas le temps. Tu te contentes de hausser les épaules à nouveau, tandis que ton sourire sur ton visage s’étire un peu plus.

Que t’arrive-t-il ?
Serais-tu malade ?
Voilà une éternité que tu n’as pas été aussi agréable avec quelqu’un, que tu n’as pas souris aussi.

Mais voilà qu’elle te prend la clé des mains, ouvre la porte, te suggérant de commencer par un bain à remous (juste le mot bain te fait frétiller d’impatience). Elle ajoute qu’elle aussi à très envie d’en prendre un et donc que vous vous retrouverez après. Suite à ça, elle t’explique rapidement plusieurs petites choses (tu l’écoutes avec beaucoup d’attention) avant de s’exclipser.

Et une fois que tu te retrouves seul, tu restes béat ; tes pupilles parcourant la chambre.

En réalité, tu n’oses plus bouger. Tu sais pertinemment que ta place n’est pas ici, que ce n’est réellement pas un endroit pour toi. Mais tu finis par te dire que ce sera peut-être la seule occasion de ta vie que tu auras de passer une nuitée dans un tel lieu (il faut donc que tu en profites). Déposant tes vêtements là où la jeune femme te l’a indiqué plus tôt, tu te diriges ensuite vers la salle de bain. Tu fais donc couler un bain tout en suivant les instructions données précédemment, avant de te glisser dans la baignoire.

Voilà une sensation que tu n’oublieras jamais.

Une fois sortit, tu te vêtis d’un peignoir avant de te rediriger au cœur de la chambre. Là, tu laisses tes doigts glisser sur les tissus du lit (jamais tu n’as touché quelque chose d’aussi doux). Tu finis par t’assoir, puis tu te laisses doucement tomber. Tu fermes les yeux ; une larme perle au bord de ta paupière (tu es bien, drôlement bien).

Cette nuit, tu n’auras pas froid.
Cette nuit, l’humidité ne sera pas sur toi.
Cette nuit, tu as un toit.
(Et ça équivaut à tous les trésors du monde).

Depuis combien de temps es-tu affalé sur le lit de la sorte ? Tu ne sais pas. Ce sont quelques toquements à la porte et une voix qui s’élève qui te sortent de tes rêveries. « Oui oui. » Tu as dis ça d’une voix plutôt faible, toujours dans ton état second. Ce n’est que quand tes yeux se posent sur la jeune femme que tu te relèves. Ton ventre se met soudainement à grogner à la vue du chariot ; tu portes alors une main sur celui-ci, comme pour lui demander implicitement de se taire. Elle se sert une assiette ; tu la regardes faire avec envie.

« Ōgai. Toi ? » Lances-tu tandis qu’elle remplit deux verres d’un liquide qui t’es inconnu. Le fameux champagne donc ?

Ah, raconter ton histoire. Est-ce réellement nécessaire ? C’est que tu n’aimes pas en parler. Tu soupires, tout en passant une main dans tes cheveux encore mouillés, attrapant la coup qui t’es tendue de l’autre main. Mais pour cette fois, tu te sens obligée (comme une façon de lui rendre la pareille). Et puis, après tout, tu n’es pas obligé de tout lui raconter, n’est-ce pas ? Enfin, tu hoches la tête quand elle te demande si tu aimes l’alcool (évidemment, il y a quelques nuits où tu te noies dedans).

Alors qu’elle est partie s’asseoir, tu restes un instant devant le chariot, hésitant à te servir. Tu finis par le faire, te servant une quantité très raisonnable des mets présents, avant de te diriger vers le siège à côté du sien. Durant ton court trajet séparant nourriture et fauteuil, tu observes la jeune femme. Habillée de vêtements moins voyants, tu continues de trouver qu’elle colle encore bien au tableau (elle ne fait pas tâche comme toi).

« Qu’est ce que tu veux savoir ? » Demandes-tu tout en t’installant confortablement, le ton un peu moins assuré que précédemment. Tu ne sais pas réellement pas où commencer (il y a tellement de choses à dire ; et pourtant tellement que tu aimerais cacher). « Ah, pour répondre à ta question de tout à l’heure… J’ai jamais réellement appris.  » Lances-tu avec un sourire, en revanche, plus franc que ceux d’avant. Souvent, ça te fait défaut, de ne pas savoir lire. Mais c’est comme ça, tu n’y peux rien. « J’avais que le droit de me taire. De faire ce qu’on attendait de moi. M’apprendre à lire, c’était pas ce qui les… » Continues-tu avant de faire une pause, tapant légèrement ta paume de main sur ton front à plusieurs reprises (comme pour faire sortir le mot que tu ne trouves pas). « … pré-o-ccu-pait. » Parfois, il n’y a qu’en décomposant les mots  que tu arrives à les dire.

Enfin, à l’orphelinat, tu avais commencé à apprendre à lire. Tu savais parler plutôt correctement aussi. Et tu as fini par tout perdre, à cause d’eux. Tu as été isolé trop longtemps ; du haut de tes dix ans tu n’as pas assez lu et écrit (tu as manqué de pratique). Ce qu’Aliénor t’a inculqué s’est envolé.  

Tu finis par enfin porter la coupe de champagne à tes lèvres, goûtant le breuvage. Tu fermes les yeux afin d’en apprécier les saveurs (de les graver à jamais dans ta mémoire). « Pas mauvais. »  Affirmes-tu avec un petit rictus malicieux aux bords des lèvres.

Qui es-tu, ce soir, Ōgai ?
Voilà un personnage que tu n’as pas été depuis bien trop longtemps.
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Séréna G. FitzBurgess
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Cette soirée était étrange.
La charité n'était pas dans son éducation. Dans son monde les actes de générosité consistaient à faire mine de s'apitoyer au chevet de la misère, tout en festoyant autour d'un cocktail hors de prix. Ils signaient des chèques à six chiffres d'une main, serraient les mains de ceux qui contribuaient à accentuer les inégalités de l'autre.

L'altruisme n'était que publicité pour sa famille, une hypocrisie de plus dans des splendeurs avares. Au-delà des belles paroles (inutiles) et des aides promises la main sur le cœur (inerte), ce n'était que mépris et dégoût pour ces bélîtres qui vivaient dans l'austérité.
Personne ne dénigrait mieux la valeur d'une vie que ceux qui la pensaient proportionnelle au compte en banque. Et bien souvent, ces mêmes personnes étaient justement matériellement aisées.

Alors selon ce que son père lui avait inculqué, Séréna aurait dû passer son chemin en dédaignant magistralement l'appel au secours d'un sans-abri. Mieux, elle aurait dû immédiatement trouver une manière de lui faire regretter de s'en être pris à sa personne. L'humilier, le blesser.
Pourtant la elle avait fait tout autrement. Pourquoi ?

La jeune femme s'était longuement posé la question dans son bain. Mais n'apercevant pas de réponse au milieu de la mousse irisée, elle décida que ce n'était pas la peine de se torturer l'esprit pour rien. Autant continuer sur sa lancée, c'est à dire faire plus ample connaissance. En commençant par échanger leurs prénoms. « Séréna. »

Ils s'installèrent ensuite sur les fauteuils moelleux de la chambre d'Ogai, leurs assiettes posées sur la table au milieu. Séréna inclina légèrement la tête et plissa les yeux en réfléchissant à ce qu'elle pourrait demander. Cependant le brun la prit de vitesse en répondant à la question qu'elle avait posée plus tôt. En l'écoutant, notre Pléiade fronça les sourcils. De qui parlait-il ?

Avant de poursuivre son interrogatoire - pour ne pas se précipiter puisque la pente était visiblement ardue -, Séréna prit une gorgée de champagne. La réaction du jeune homme en goûtant ce breuvage provoqua un air faussement outré. « Pas mauvais ? On voit que tu n'as pas encore d'élément de comparaison. Essaie de redire cela après avoir goûté l'une de ces piquettes de supermarché. » Elle secoua négativement la tête dans un geste désapprobateur, avant de piquer un bout de saumon dans son assiette.

« Tu étais un jeune esclave ? Désolée mais c'est la seule explication qui me vient. Qui donc attendait quoi de toi sans t'envoyer à l'école ? » La tête rose le fixa en attendant une réponse, tout en mâchant son morceau de poisson sauvage finement assaisonné.
Au fond s'il ne voulait pas répondre, elle n'insisterait pas. Son éducation était encore là, bien ancrée ; lui permettant de ne pas accorder trop d'importance à l'histoire d'un inconnu.

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A dire vrai, tu ne te reconnais même plus actuellement.
Visiblement, la famine qui habitait ton corps t’a changé (presque du tout au tout). Tu n’es pas comme ça. Tu n’es pas du genre à offrir des sourires aussi francs, tu n’es pas du genre à faire la causette avec une inconnue (que tu as agressé qui plus est). Tu incarnes un personnage que tu ne connaissais même pas jusqu’à aujourd’hui. Voilà des années que tu te croyais incapable d’étirer les traits de ton visage sans sarcasme, des années que tu es persuadé que plus jamais tu ne goûteras aux joies du bonheur et du bien-être. Et pourtant, te voilà ici, assis dans ce fauteuil, avec ce sentiment de béatitude totale. Tu vis un véritable rêve éveillé (elle t’a offert ce dernier).

Tu hoches un coup la tête quand elle te dit son prénom à son tour. Sé-ré-na. Tu le répètes sans cesse dans ton esprit, tu te repasses en boucle le son de sa voix, essayant de le prononcer au mieux (de ne pas avoir l’air ridicule si tu venais à l’appeler ainsi). Et puis, tu commences à piocher quelques aliments dans l’assiette de tu t’es servi (au final, tu ne fais que copier ses gestes ; de peur d’en faire de travers). Tous ces goûts nouveaux réveillent tes papilles endormies depuis bien trop longtemps déjà. Tu as l’impression de renaître, de découvrir le monde. Tu pousses même quelques petits soupirs de satisfaction.

C’est vraiment trop bon.
(Il est clair que ça n’est pas ce dont tu peux te nourrir ; tout ce qui sort des poubelles ou qui vient de petites supérettes délabrées).

D’ailleurs, tu rigoles (vraiment) quand elle te dit que tu n’as pas d’élément de comparaison concernant le champagne. Il est vrai que tu n’as aucune référence en la matière. Mais la vérité c’est que tu as réellement trouvé ça bon (tu as juste dis ça pour l’embêter ; Ogai Tsuji, capable de plaisanteries ?). « J’essaierai d’en acheter, un jour. Comme ça, je pourrai comparer. » Dis-tu tout en haussant les épaules, un petit rictus presque malicieux. Ce jour n’est très certainement pas prêt d’arriver (quand tu as un peu d’argent, tu as autre chose à acheter de beaucoup plus important que du champagne ; mais qui sait, peut-être que dans un passé lointain tu pourras te permettre de faire la comparaison ?).

Enfin, tu baisses la tête quand arrive la question suivante, tout en poussant un soupir. Tu commences à te demander si c’est une bonne idée de la laisser poser les questions qu’elle veut (c’est un jeu dangereux et tu n’es pas sûr d’être à la hauteur). Sauf que tu lui dois au moins ça. Mais comment faire ? Comment évoquer des pièces de ton passé alors que tu n’as pas envie d’en faire le puzzle ? En plus, tu n’en as jamais parlé (tu n’as jamais eu personne à tes côtés non plus depuis tes dix-huit ans). Laissant quelques minutes de silence, tu finis par inspirer un coup. Ça ne va pas être évident.

« Les gens qui m’ont adopté. »

Tu es incapable de les appeler « parents », « papa », « maman », car ils ne l’ont jamais été à tes yeux. Ils n’étaient que tes bourreaux, comment aurais-tu pu les considérer comme tel ?

« Vois ça comme tu veux. Mais j’étais… Comme une femme de ménage ? »

Tu as toujours ton regard plongé dans le sol ; vide. Homme est un bien grand mot (tu n’avais que dix ans). Tu étais le bon à tout faire, celui à qui on donnait des ordres, point.

« Ils avaient beaucoup d’argent. Ils disaient ils avaient besoin de quel-qu’un pour la maison. »

Et ça coûtait moins cher que d’employer une véritable femme de ménage. Faisant doucement tourner le champagne dans ta coupe, tu en reprends une gorgée. Sauf qu’avec la gorge nouée, tu n’en apprécies pas réellement le goût cette fois-ci. Mais voilà bientôt dix ans que tu les as quitté ; il n’est plus temps de s’apitoyer sur ces temps révolus. Comme prenant ton courage à deux main, tu finis par relever la tête, esquissant un faible sourire.

« Heu-reu-se-ment, ça fait longtemps que je n’habite plus là-bas. »

Heureusement qu’ils t’ont mis à la porte.
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Séréna G. FitzBurgess
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« Les gens qui m’ont adopté. »
Un orphelin, donc. Du moins c’est ce que l’adoption suggérait.
Pour le moment, la réponse d’Ogai ne la satisfaisait pas. Bien trop évasive, manque flagrant d’information - surtout après l’attente interminable, ces longues minutes de silence contraint pour respecter sa réflexion. Elle choisit de ne pas répondre immédiatement pour lui laisser une chance d’étoffer.

S’il souhaitait garder certains faits secret, Séréna comprendrait. Elle n’attendait pas de lui qu’il fasse un exposé détaillé, photos à l’appui, de toutes les atrocités - ou toutes les félicités - qu’il aurait traversées. Cela dit si le brun acceptait de parler, évidemment qu’elle en attendait un minimum.
Pour eux deux.
Un minimum de sincérité de la part d’Ogai, pour que Séréna n’ait pas l’impression qu’il se confie à défaut - juste parce qu’elle lui offrait un toit pour la nuit.

La jeune femme ne le faisait pas pour ça, et l’éclipse se fourvoyait s’il pensait être le genre de personne dont elle récolterait des dettes. Elle avait plus de fierté que cela.
Il devait se douter ne pas en avoir assez dit, puisque le jeune homme finit par peaufiner. Femme de ménage, la tournure aurait pu la faire rire dans d’autres circonstances - s’ils parlaient d’une soirée déguisée et non de servilisme, si lui-même s’en amusait au lieu d’arborer ce regard terne.

Séréna serra un peu plus fort sa flûte de champagne. « Visiblement pas assez pour se payer une vraie femme de ménage. » Sifflé avec sarcasme, de ce ton hautain dont elle avait le secret.
Notre pléiade reprit une gorgée d’alcool avant de reposer son verre, tandis qu’Ogai articulait tant bien que mal le côté positif de son présent. Elle roula les yeux avant de les fixer sur lui. « Oui c’est une bonne chose que tu ne sois plus leur esclave, mais tu sais que ta situation n’avait rien de légale ? »

Séréna se redressa en recroisant les jambes dans l’autre sens. « Je serais bien curieuse de savoir qui emploie ce genre de méthode archaïque. Etant moi-même d’un milieu aisé j’y vois un déshonneur total. Je ne dis pas que ma famille n'a aucun défaut, au contraire, mais nous sommes loin de l’exploitation d’humains. »
Oui, si Ogai avait honte d’être à la rue sans éducation, ses anciens maîtres devraient avoir honte d’être tombés si bas.
Et si…

« Tu te souviens de leur nom ? Ou de leur adresse ? » Demanda-t-elle en se penchant vers son interlocuteur.
Et si elle pouvait les faire payer ?


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C’est un morceau de ton passé que tu as mis sous clef, dans un coin de ton esprit. Un coffre que tu n’as plus envie d’ouvrir ; que tu préfèrerais laisser cadenassé jusqu’à la fin des temps. Car malgré ta condition d’aujourd’hui, tu as connu de beaux moments. Les plus beaux et les seuls que tu n’aies jamais vécu sont ceux lorsque tu étais à l’orphelinat. Ceux-là, tu les gardes précieusement, tu les chéris, tu te les rappelles chaque soir afin de ne jamais les oublier. Car finalement, ce dont tu as le plus peur, c’est qu’ils s’effacent, qu’ils finissent par disparaitre de ton esprit. C’est aussi pour cette raison que tu ne veux pas laisser aux plus noirs une petite place dans ton esprit. Parce qu’ils ne feraient que grignoter les plus beaux jusqu’à les avoir dévoré entièrement.

Du moins, tu as fait barrière jusqu’à aujourd’hui.
Car voilà que tu dois plonger de nouveau dans toutes ces atrocités afin de mieux les expliquer.

Tu te contentes de hausser les épaules quand elle répond tout d’abord qu’ils n’avaient visiblement pas assez d’argent pour se payer une femme de ménage ou Arceus seul sait quel employé de maison. Mais tu les avais entendu parler parfois le soir, disant qu’ainsi, ils faisaient des économies, qu’ils pouvaient en garder un peu plus dans leurs poches. Ce n’était que par pur égoïsme de leur part que tu t’étais retrouvé dans cette situation. Et puis que ce fut légal ou non, tu t’en moques à présent. Tu ne les reverras plus jamais, tu as tiré un trait sur ce passé beaucoup trop compliqué que tu as dû endurer.

« Peut-être. Aujourd’hui, m’en moque de savoir si ça l’était ou pas. C’est du passé. »

Aujourd’hui, tu devais à tout prix oublier.

« Des abrutis. » Que tu réponds à la suite de ce qu’elle dit.

Des gens qui ne méritent même pas qu’on leur porte une seule once d’attention.

Tu penches légèrement la tête sur le côté quand tu la vois se pencher en avant vers toi, avant que tes sourcils ne se froncent légèrement. Leur nom ? Tu ne le connais pas. Leur adresse ? Encore moi. Et c’est bien la dernière chose dont tu aimerais avoir connaissance. Peut-être te souviens-tu un peu de la devanture de leur maison, mais ce serait le seul souvenir que tu gardes de cet endroit (et la petite chambre dans laquelle tu passais tes journées, plongé dans l’obscurité).

« Non. Ils vivent loin d’ici, c’est tout. »

Point. En revanche, il y a une personne que tu aimerais retrouver à tout prix.
Aliénor.
Aliénor ta sauveuse,
Aliénor, ce rayon de soleil.

Tu finis par inspirer un coup, buvant une petite gorgée de champagne (un véritable régal pour tes papilles).

« Je veux pas les revoir de toute façon. »

Mais.
Mais.

« Mais… Je voudrai retrouver la femme qui s’occupait de moi quand j’étais à l’or-phe-li-nat. »

Sauf que.
Sauf que.

« Sauf que je connais juste son prénom. Sais’ pas comment faire. »

Tu fais légèrement tourner le champagne dans ta coupe tout en le fixant.

Aliénor, la plus belle des fleurs.
Aliénor, cette femme au grand coeur.

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Sa désinvolture apparente la laisse penser qu’il ne voulait pas se souvenir, ni en parler. Séréna ne comptait pas insister : ils n’étaient pas en plein interrogatoire de police, elle n’avait pas de lampe à braquer sur Ogai pour l’oppresser jusqu’à ce qu’il crache le morceau. D’une, la jeune femme ne lui accordait pas assez d’importance pour cela. De deux, elle savait que certains souvenirs étaient trop douloureux pour oser les frôler.
C’est du passé ne signifie pas toujours qu’on a tourné la page ; parfois ça veut plutôt dire qu’on s’efforce de ne pas la lire.

Et puis si ses maîtres l’avaient tant maltraité, c’était normal quelque part que le brun ne souhaite pas les revoir. Séréna ne voudrait pas parler de syndrome post-traumatique sans avoir approfondi le sujet, mais c’était pas à exclure. Non pas qu’elle comptait le psychanalyser entièrement ou lui faire part de ses hypothèses, le constat s’était simplement formé dans son esprit. Vis à vis d’Ogai, elle se contenta de dire « Je ne t’imposerai rien. »

La pléiade bascula de nouveau vers le fond de son siège, le regard perdu entre les bulles de sa coupe qu’elle faisait lentement tourner. L’ennui qui l’avait poussée à quitter la boîte de nuit s’était quelque peu dissipé, mais une partie s’accrochait encore telle une sangsue décidée à saper ses forces. Elle ne releva les iris vers son interlocuteur que lorsqu’il prononça un mais hésitant.

Une femme qui s’était occupée de lui ? Il avait l’air d’avoir la vingtaine bien entamée, son passage à l’orphelinat pouvait donc facilement remonter à deux décennies. Retrouver une employée de l’époque, sur des descriptions approximatives qui n’avaient peut-être plus rien à voir avec le présent, s’avérait quasi impossible.
Sauf que l’impossible n’existait pas, chez les FitzBurgess.

Enfin actuellement, Ogai ne lui avait rien demandé. Il avait simplement émis un fait, un souhait général qui n’était pas adressé à Séréna, et elle n’était pas si bonne samaritaine pour envoyer un détective privé retrouver une inconnue sur cette base. Le jeune homme allait apprendre que prendre des détours en comptant sur la bonté sans bornes de la demoiselle ne servait à rien, même si elle avait effectivement envie de l’aider.
(simple coup de tête, ou faible battement d’un grand cœur mourant ?)

« Je suis Séréna FitzBurgess. » Lança-t-elle avec toute l’assurance qu’on lui avait inculquée au travers de son identité. « Ce qui te paraît compliqué est simple comme bonjour, pour moi. » Séréna piqua un nouveau morceau dans son assiette et porta sa fourchette près de ses lèvres. « Mais il faut d’abord que tu le mérites, ce bonjour. » Ceci dit elle mordit le bout de saumon et le mâcha sans quitter Ogai des yeux.
Il devrait avant tout lui prouver qu’il était digne de son aide.

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Je ne t’imposerai rien.

Les paroles de la jeune femme résonnent dans ta tête, salvatrices. Poids enlevé, chaînes déliées, tu es « heureux » (si seulement l’on pouvait employer ce terme) de voir qu’elle ne va pas te forcer à déballer toute ta vie. De toute façon, il y en aurait bien trop eu à dire (et trop peu à la fois).Enfin, tu piques un morceau dans la petite assiette que tu t’es servi auparavant, avant de déballer ce qui te pèse fort sur le coeur.

C’est le première fois que tu évoques ce souhait (la première fois que tu fais part de ton rêve le plus fou). Tu n’as jamais eu l’occasion de le faire (jamais le bon moment, le bon endroit). Mais voilà une idée qui te trotte dans la tête depuis plus de quinze ans déjà. Peut-être aujourd’hui était-ce le jour de trop avec ce souhait quasiment irréalisable trottant dans un coin de ton esprit ? Tu sais que tu es incapable de la retrouver. Tu ne sais déjà pas par où commencer. Des orphelinats, tu sais qu’il y en a un peu partout. Des maisons de riches aussi. Nord, sud, est, ouest, tu ne sais pas quelle direction tu as prise le jour où tu es parti en courant.

La seule information que tu détiens, c’est son prénom.

Mais qui sait, peut-être n’est-elle plus de ce monde, peut-être a-t-elle déménagé au bout du monde. Tu n’en sais rien ; tu ne veux même pas y penser en réalité. Parce que tu gardes ce faible espoir que de la revoir (tu es persuadé au fond de toi que ça n’arrivera pas). Tu n’as pas les clefs pour la retrouver, tu n’es pas en capacité d’entamer des recherches qui ne seraient vouées qu’à l’échec.

Pourtant, peut-être aurais-tu dû garder ta langue dans ta bouche. Tu ne fais jamais confiance aux autres (parce que les autres ne sont que poison) et tu regrettes déjà d’avoir osé parler (osé te dévoiler). Tu relèves la tête, un air las planant sur ton visage. Séréna Fitzburgess hein ? Tu te dis qu’elle a bien l’air sûre d’elle. Et ton hypothèse se confirme quand elle t’assure que ce qui est compliqué pour toi ne l’est aucunement pour elle. Tu sais qu’avec de l’argent on peut tout faire, on peut avoir accès à tout (et ça t’énerve, de te sentir aussi impuissant, sans argent). Tu secoues la tête quand elle te dit qu’il faut que tu le mérites ce bonjour. Croit-elle que tu es en train de lui demander de l’aide subtilement ? (visiblement). Ce n’est pas le cas. Voilà, tu aurais dû tourner ta langue sept fois dans ta bouche avant de t’exprimer aussi ouvertement. Elle va probablement croire que tu veux profiter de sa bonté aux vues de ce qu’elle a déjà fait pour toi.

« Pas besoin.»

Pas une nouvelle fois du moins.

« Après plus de quinze ans, elle doit être loin. »

Loin dans le sens d’habiter loin, d’avoir perdue la vie, peu importe ; il était impossible de la retrouver.

« J’ai pas dit ça parce que je voulais que tu m’aides encore. » Lances-tu en soupirant. « J’ai juste dit ce qui me passait par la tête, parce que j’ai jamais pu le faire. »

Tu n’as jamais pu le faire dans le sens où tu n’as jamais trouvé la bonne personne à qui en parler. Séréna est-elle la bonne ? Tu n’es pas sûr. Le moment était mal choisi du moins. Mais tu as craqué, avait besoin d’évoquer ce souhait si cher qui cogne dans ta poitrine.  
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