Une certaine activité fait vibrer les abords de la ville.
Un grand chapiteau a été dressé dans la campagne, à proximité de la forêt. Du rubalise et barrière et un petit service de volontaires bénévoles surveillants les alentours pour venir en aide aux participants et éviter toutes gênes extérieures.
Des gens vont et viennent en groupe et en tenue de sport. Ils pénètrent d’un côté du barnum pour en ressortir en courant de l’autre. Et quand ils reviennent, ils sont couverts de boue, épuisés, parfois souriant, parfois riant, parfois juste voulant s’allonger sur le sol et ne plus bouger.
Heureusement, pour l’instant, le soleil est là aussi. En entrant dans la tente, vous découvre un stand avec une jeune femme et un jeune homme assis derrière une table faisant les inscriptions. Ils vous remettent un dossard et un numéro d’équipe. Vous allez bientôt rencontrer vos co-équipiers et votre aventure solidaire va commencer.
Vous êtes les Groupe 2 : - Audrey - Megumi - Akari - Audra
Vous arrivez au lieu d’inscription et de début du parcours. Ceci et votre tour d’introduction et de mise en route. Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche) et le mercredi si possible. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me voir en pv .
Un grognement, un étirement. N'importe qui à cet instant aurait pu se penser dans un parc pour pokémon. Le réveil était dur et sans ménagement. Audra avait beau être une grande sportive, qui plus est anciennement professionnelle, se lever de son lit ne faisait pas partie de ses points forts. Ses yeux, irrités et séchés par la nuit, s'ouvraient non par choix avec douleur. La dresseuse passa ses mains aux doigts repliés sur ses paupières pour tenter de les humidifier un peu. Il était tôt. Trop tôt pour son corps, toujours sous l’influence du sommeil encore si proche. On aurait pu dire avec le temps, que se lever aux aurores était devenue une habitude et qu’elle avait fini par s’y faire. Pourtant, aujourd’hui de faisait pas exception à la règle, ni même il y a de cela plusieurs années. Devoir se réveiller par obligation, était toujours aussi difficile pour la jeune femme et ça ne semblait pas vouloir changer.
S’extirpant difficilement de ses draps, elle resta assise sur le bord de son lit quelques minutes, les coudes sur les genoux et le visage plongé dans les paumes de ses mains. Chaque réveil ressemblait au précédent. Une personne qui ne la connaissait pas, aurait pu s’imaginer le pire en constatant la difficulté qu’elle avait à se sortir du lit. C’était aussi pour ça, qu’elle se levait si tôt, pour prendre le temps. Aujourd’hui allait être une longue journée en perspective, alors autant la commencer du bon pied et en douceur. Audra attrapa sa pokéball pour en faire émerger le pokémon insecte certainement tout aussi endormi. Elle regarda son pokémon apparaître, constatant une nouvelle fois qu’il ne laissait rien paraître sur son visage. La dresseuse ricana et avec ce court instant intime, trouva enfin la force se lever.
S'ensuivit le rituel matinal, douche, habillage, petit déjeuner. Même si cette douche n’allait pas être la seule de la journée, celle-ci était là bien plus pour finaliser le réveil que pour l'hygiène corporelle. La journée allait être salissante et certainement très éprouvante. Depuis qu’elle était arrivée, Audra se concentrait exclusivement sur sa recherche de logement et sur le renforcement de Noyau en plus de capturer des pokémon. Le Psystigri qu’elle avait pu obtenir au Safari avait lui trouvé un dresseur peu de temps après sa capture, ce qui avait ravis la jeune femme. Ce n’était pas un mauvais pokémon, mais à ses yeux pas un excellent non plus. Quoi qu’il en soit, elle ne passait pas vraiment de temps à flâner ou à entretenir son corps. La bonne nouvelle était qu’aujourd’hui, ça ne se passerait pas comme ça. Aujourd’hui allait être un jour d'activité, de sueur et de dépassement de soi. En somme, une bonne journée.
Une fois les petites habitudes effectuées, il était temps pour la dresseuse de se rendre au lieu qui ferait de sa journée, une merveilleuse journée. Par chance, l'hôtel dans lequel elle passait ses nuits se trouvait dans la ville voisine. Elle s’arrangea pour prendre le bus jusqu’à la sortie de la capitale et entrepris de faire le reste du chemin en trottinant, histoire de s’échauffer. Noyau, qui avait dû retourner dans sa pokeball le temps du trajet, était également de la partie. Il avait beau être un petit venipatte, il était bien assez endurant pour un tel échauffement. Après tout, sa dresseuse était Audra.
Il ne leur fallut pas longtemps pour arriver au lieu de rendez-vous. Un endroit bondé de sportifs, plus ou moins amateurs. Il faisait beau par chance, même si dans ce genre d'événement un temps neutre était plus apprécié. L’ambiance était énergique mais principalement amicale. Tout le monde semblait s’amuser et c’était une bonne chose. Audra ne connaissait que trop bien les évènements sportifs où la victoire des uns, faisait la jalousie des autres et elle n’avait aucune envie de revivre ça. La compétition lui manquait de toute évidence, mais elle ne souhaitait pas les à côté.
Elle chassa les vilains souvenirs qui étaient apparus dans son esprit tel un troupeau de tauros et se concentra sur ce qui allait suivre. Distinguant la tente d’accueil non loin de sa position, elle s’y dirigea, Noyau déjà installé dans son dos comme il en avait l’habitude. Une femme lui confia son dossard et l’homme à ses côtés fit de même avec un numéro d’équipe, le deux. Audra remercia les deux personnes et se déplaça un peu plus loin pour ne pas risquer de déranger les autres participants. Elle accrocha le numéro qui permettrait à ses partenaires de la reconnaître en haut à gauche de son maillot pour qu’il soit bien visible et commença à patienter. Elle était arrivée tôt et comprenait totalement qu’il n’en soit pas de même pour les autres.
Audra avait hâte que l'événement commence pour elle et si elle pouvait se créer des liens durant cette journée, alors ça ne pouvait être qu’une belle journée.
Megumi Kurotsuki
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 832 Née le : 01/01/1996 Age : 28 Région : Kalos Pokédollars : 1243 Stardust : 3208 Stardust utilisés : 2895 Equipe pokemon :
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À m'admirer devant le miroir, les vêtements idéaux pour cette journée à côté de moi, un sourire aux lèvres.
« Shokushu, devine quel jour nous sommes. »
Ma Sepiatroce imita le fait de courir, je ricanai agréablement en hochant la tête.
Pour cela, j'allais devoir abandonner mes caprices de mannequin, mes vêtements habituels pour une tenue idéale afin de courir dans les meilleures conditions possibles. Tout en prenant soin de mes cheveux, je les pris pour les attacher au-dessus de ma tête, avec un chouchou qui avait une petite Chovsourir -aux couleurs gothiques- dessus, en ananas, soigneusement, il ne fallait pas que ma boucle touchât mes épaules pour fourcher les pointes.
Et ironiquement, je portais un croc-top rouge, une veste en jogging noire ainsi qu'un leggings noir et des baskets rouges et noirs pour être en harmonie ; tout à la mode, bien évidemment, pour qui me preniez-vous ? Aucun maquillage mais ma beauté naturelle avait besoin de liberté quelques fois. Oh.
Un dernier regard vers le miroir, puis vers mon pokémon. « Allons-y, montrons que la grande Megumi Kurotsuki allie beauté et sport ! »
Dis-je dans une posture se voulant charismatique. Nous sortîmes finalement pour marcher, faisant de petites gestuelles aux bras et jambes, de petits sauts, remuages d'épaules ; je me préparais. Ma Sepiatroce roulait des yeux tout en marchant derrière moi, dévisageant le moindre regard sur moi.
J'avais laissé mes pokémons à la maison pour qu'ils s'amusassent entre eux. Je savais qu'ils ne causeraient aucun problème. Et il valait mieux pour eux.
La cible en approche, nous pouvions apercevoir le stand dédié qui devait donner nos numéros, d'un rapide coup d'oeil pour regarder les autres participants, je me rassurais vivement de me dire que j'étais celle qui avait certainement soigné son apparence. Je pris mon numéro et me tournai avant d'apercevoir... une femme ! Quelle belle chance.
Je m'approchai vivement d'elle en ayant accroché le numéro dans le dos, aidée de ma Sepiatroce.
« Coucou, il semblerait que nous soyons dans la même équipe. Megumi Kurotsuki, mannequin réputée, enchantée de voir qu'il y a d'autres femmes au moins dans notre équipe. »
Sous-entendu : J'espérais qu'il n'y avait pas d'homme. Ou alors une majorité de femmes, pour remettre en place les hommes, s'il y en avait.
« Je salue bien sûr ton compagnon, un Venipatte, je crois ? »
J'avais dû apprendre à les reconnaître pour ne pas paraître stupide.
Audrey R. Davis
Dresseur·euse Pulsar & Administrateur·rice
Messages : 439 Née le : 03/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Mirawen) Pokédollars : 2259 Stardust : 866 Stardust utilisés : 595 Equipe pokemon :
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Penchée sur mes lacets, écouteurs dans les oreilles, je balance la tête d'un côté et puis de l'autre au rythme des basses. Les bruits du monde sont étouffés – ne restent que les ombres des silhouettes des Pokémon et de leurs dresseurs qui hantent les recoins de mon champ de vision. Baskets fermement nouées, je jette un coup d'œil aux aiguilles sur ma montre et me redresse, en laissant filer d'entre mes lèvres un soupir. Qu'est-ce que je fais là ? Tout autour, le monde est agité. Les gens bavardent, les gens rient, encore fringants ou épuisés. J'observe, sans y prendre part, cet étrange manège tandis que je me redresse.
En prenant soin de ne pas troubler de trop la sérénité de l'Emolga sur mon épaule, je tire mes cheveux en arrière et laisse glisser l'élastique de mon poignet à la tresse maladroite que je noue en une poignée de secondes. Dossard enfilé, j'avance au milieu de la foule, à la recherche de coéquipiers aux numéros similaires au mien – qu'on se rejoigne sous le même étendard. J'aurais probablement dû rester aux alentours du stand des inscriptions – mais il y avait trop de monde, trop de bruit, trop d'ennuis. C'est pas vraiment pour moi que je suis là. C'est elle qui adorait ces jeux idiots, ces après-midi au grand air au milieu d'inconnus – elle avait le contact facile et le rire plus encore.
Elle m'aurait forcée à l'accompagner – forcément. Alors, au lieu de quoi, c'est aux caprices de son fantôme que j'ai cédé.
Wifi pose l'une de ses petites pattes sur ma joue, et je lui lance un regard en coin. « Qu'est-ce qui t'arrive, toi ? » je souffle en caressant doucement sa petite tête. Et puis, non loin du stand des inscriptions, mon regard accroche le numéro d'équipe sur deux autres dossards – par doute, je jette un coup d'œil au mien. Identique. Deux nanas qui discutent déjà – deux jolies brunes qui, vues d'ici, ont déjà tout pour elles. Grandes, belles, élégantes – et je me sens ridicule, petite et trop fine dans ma paire de short et emmitouflée dans une veste un peu trop large. J'ouvre la fermeture éclair, retire mes écouteurs et glisse mon téléphone dans mon sac à dos (qui sera plus tard confiée au stand prévu à la sauvegarde des biens personnels) et mes mains dans les poches de ma veste. J'avance, mais je ne suis pas sereine – pourtant j'ai la tête haute, mais le cœur qui bat trop fort.
« Salut, je lâche, sans paraître m'inquiéter d'interrompre un échange, en indiquant de l'index mon numéro d'équipe. J'm'appelle Audrey. Et elle, c'est Wifi. » L'intéressée se redresse sur mon épaule, pour attirer l'attention sur elle. Sereine et enjouée. C'est fair, d'envier l'aisance sociale d'un Pokémon ?
PulsaraceJe m’avançais d’une démarche dédaigneuse, presque insolant d’arriver à moins d’une dizaine de minutes de la fin des inscriptions. Qu’importe, si des regards de vautours souhaitaient pointer quelqu’un de leur tranchant, je n’étais pas le seul retardataire, tout en étant, au premier coup d’œil, le dernier auquel on irait chercher des noises. Les bouts de mes doigts touchaient les deux barrettes dans mes cheveux, lesquelles formaient un « X », sans les sentir malgré leur pression. Ces derniers mois, j’avais passé tant de temps sur les routes de rocailles, sur les chemins de terre, sur les passages sinueux, et dans des endroits souvent très loin de toute civilisation, que je ne m’étais souvenu de l'existence des coiffeurs qu'en passant récemment, par hasard, devant le salon de l’un d’eux. En attendant de trouver une bonne paire de ciseaux et un peu de courage – parce que le coiffeur coutait trop cher pour un vagabond comme moi - afin d'ajuster la longueur devenue taquine de mes mèches de cheveux, j’avais foi en mes deux barrettes. Force à elles.
Dans ma trajectoire jusqu’au poste des inscriptions, tout le monde s’était écarté, comme pour m'ouvrir la voie. Non pas qu’on s’inquiétait du jeune homme en vêtements de sport foncé qui semblait être plus préoccupé par ses cheveux que la vie bruyante piaffant autour de lui, mais le Roi était de sortie. Ses pas faisaient résonner tout son poids à chaque fois qu’ils heurtaient le sol. Sa crinière de plumes blanches venait clarifier son noble rang. Son immensité en armure de roche et ses yeux noirs, petites billes perdues dans les ténèbres, faisaient taire la foule. Le Rexillius, Roi d’un autre temps, monstre ayant régné en maitre sur un ancien royaume hostile et impitoyable, s'imposait. Il surveillait les gens autour de lui de ses petits yeux, et si ses babines se soulevaient parfois pour offrir un aperçu de sa puissante dentition, c’était uniquement par stress. Le monstre rocheux n’avait pas pour habitude d’être au milieu d’autant d'humains à la fois, et il savait, qu’à la moindre maladresse, il pouvait en renverser ou en piétiner un par mégarde. J’avais effectué mon inscription pendant que mon copain du crétacé m’attendait à la sortie de la tente, récupérant mon brassard que j’avais aussitôt équipé.
Ayant déjà assez de retard comme ça, j’avais bondi pour prendre appui sur le sommet d’un des genoux de Kingu, profitant du même élan pour grimper sur son dos. Une main au-dessus des yeux pour protéger mes orbes fragiles du soleil, j’avais rapidement repéré mon numéro de groupe sur le brassard d’une jeune femme. Rejoignant le sol en un bref saut, je m’étais rendu tranquillement jusqu’au groupe, suivi du Rexillius qui continuait de provoquer un mélange de fascination et de crainte sur son royal passage. J’avais expiré par les narines en jugeant rapidement le groupe, j’allais courir avec…
- « Ah, cool, j’ai un harem maintenant... » Soupirais-je tout bas, sans aucune once de fierté ou de joie.
En guise de salutation, j’avais gardé le silence, levant simplement une main pour saluer les trois filles en affichant les couleurs flamboyantes de mon brassard. Kingu, quant à lui, c’était avancé vers l'une de mes coéquipière, se couchant presque au sol dans l’espoir de se faire plus petit. Effort en vain, la taille du grand carnivore était beaucoup trop écrasante. Face au bout du museau du Roi, lequel serrait la mâchoire pour éviter de dévoiler ses terribles dents, un petit Emolga était la cible de l'intérêt de Kingu. Il espérait pouvoir se faire un nouvel ami durant, ce qui était pour lui, une toute nouvelle aventure.:copyright:️ 2981 12289 0
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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On va a remis le même dossard, avec un grand numéro dessus, que l’on retrouve sur chacun et un plus petit, pour vous identifier individuellement. On vous invite à sortir par une autre porte et vous découvrez le début et la fin du parcours. Quelques groupes discutent avant de partir. Certains semblent se connaitre depuis longtemps, certainement des bandes de potes qui se lancent des défis. Vous entendez quelques cris de guerre, certains prennent des photos collectives quand ils sont encore propres. Un photographe vient d’ailleurs vous proposer ses services.
Vous voyez aussi revenir les finissant. Certains courent, l’œil sur le chrono, d’autres marchent, épuisés ou riant, mais tous sont couverts de boue. Des Pokémons Eau les attendent pour un décrassage léger, avec de petits Pokémons Eau comme des Carapuces, ou plus lourd, avec des Tortank. Une odeur de nourriture frite vous parvient d’une casemate.
Il est l’heure pour vous de commencer votre parcours. Vous pouvez vous rendre près du juge chronomètre si vous souhaitez le faire vite. Mais le parcours sert essentiellement à créer des liens entre Pokémons et dresseurs et mettre en collaboration plusieurs esprits.
Vous vous mettez en route en direction de la forêt, où se déroule plusieurs épreuves. Des gradins sont visibles sur votre droite et des visiteurs regardent la course. Certains sont des amis venus en voir d’autres, certains sont de la famille, ou des curieux. Il y a quelques futurs et anciens participants, encore sales de la course qui encouragent ou non les participants actuels.
Sur la route de la forêt, vous arrivez à votre première épreuve, un petit échauffement. Simple, c’est un parcours de pneus, posés au sol, il vous suffit de bondir d’un pneu à l’autre. Rien de bien difficile en dehors de l’écartement, de la taille variable des pneus et de la hauteur de leur bord. Soulevez bien vos pieds, si vous ne voulez pas trébucher dessus. D’ailleurs, vous voyez un jeune homme bondir avec légèreté et son pied se prend dans le bord de son pneu de départ, il s’écroule dans le sol boueux, se relevant honteux, les mains et les genoux couvert de boue.
Vous êtes les Groupe 2 : - Audrey - Megumi - Akari - Audra
Vous pouvez choisir de chronométrer votre parcours. Votre première étape est un parcours d’agilité. Des pneus sont posés au sol. Ils sont plus ou moins grands, plus ou moins espacés et plus ou moins haut. Vous devez passer dedans, que ce soit en portant vos Pokémons (qui peuvent voler au-dessus pour cette étape) ou compagnons humains ou en faisant tous le parcours. Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche) et le mercredi si possible. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me voir en pv .
Au vu de son arrivée précoce, Audra dut attendre quelque temps avant d’être rejoint par une inconnue aux cheveux noirs surélevés. Les présentations rapidement faites, elle fit la connaissance de sa première coéquipière pour l'événement ainsi que de son sepiatroce. Elle semblait plutôt coquette, mais toutefois polie. Elle salua également Noyau, tentant de confirmer son espèce par une insinuation. Audra la soutint alors dans ses mots et complimenta la prestance de son pokémon psy, aux allures de méchant de contes de fées.
Les deux femmes furent rapidement rejointes par une troisième. Plus jeune, pensa Audra à son arrivée. La sportive était ravie de constater que ce genre d’activitées puisse attirer d’autres profils que des adultes. Après tout, les adultes de demain étaient les jeunes d’aujourd’hui. L’esprit de coach de la jeune femme refis surface un instant. Elle allait pouvoir indiquer à cette nouvelle venue comment s’y prendre sur certains passages de l'activité, même s' il y avait peu de chance qu’elle en ai le temps. La demoiselle se présenta sous le nom d’Audrey, ce qui fit sourire intérieurement la coach. La emolga qui l'accompagnait avait aussi eu droit à une brève présentation et semblait bien plus à l’aise que sa dresseuse. Quoi qu’il en soit, elles furent accueillies dans une ambiance simple et amicale.
Ensuite, ce fut au tour du quatrième membre de l’équipe nouvellement formé de faire son apparition. Quelle entrée. Ce n’était pas le dresseur qui était le premier remarqué, mais plutôt son pokémon. Là où les trois femmes avaient avec elles des pokémons relativement passe partout, en dehors du Sepiatroce qui prenait un peu plus de place, le nouvel arrivant, lui, avait à ses côtés un impressionnant Rexillius. Un pokémon préhistorique que la jeune femme n’avait encore jamais eu l’ocation de croiser dans ses voyages. Une fois passé le choc et la captation, c’est le dresseur qui rejoignit ses trois camarades. Son attitude était nonchalante, comme si sa présence n’était pas souhaitée. Audra balaya ses pensées, se voulant positive. Si il était là aujourd'hui, c’est que d’une façon ou d’une autre il l’avait voulu.
Durant les présentations, la sportive était restée en retrait. Elle était là, mais se contentait de répondre aux questions ou sympathiser avec ses coéquipiers. A vrais dire, elle n’attendait vraiment qu’une chose, le début des épreuves. Le Rexillius du jeune dresseur batifolait pour attirer l’attention de Wifi, quand ils furent tous dirigés vers le départ des épreuves. Audra hésita à tenter le chronomètre, mais il était certainement préférable d’être attentive aux besoins d’aide des trois autres. Elle renonça donc à le demander. Il ne fallut pas plus de temps pour qu’ils soient tous les quatre mis au courant de leur départ et première épreuve. Un parcours de pneus. Rien de bien difficile si on exécutait ses mouvements avec attention. L’inverse même de la démonstration dont ils eurent le droit de la part d’un coureur. Être régulier et bien lever les genoux. Les genoux oui, mais Noyau n’en avait pas vraiment.
Avant de commencer le parcours, la sportive voulut s’assurer que tout le monde était prêt. Elle avait beau prendre des initiatives, elle se devait d’être attentive aux besoins des autres et à leurs rythmes.
- Tout le monde a bien compris ?
Elle passa le regard sur chacun des participants se voulant encourageante et motivante.
- Je suis sûr que nous sommes tous capables d’aller très loin, très fort. Penser surtout à bien lever les genoux pour ne pas risquer un sort peu glorieux, dit-elle en regardant de nouveau le participant plein de boue qui n’avait pas encore repris sa course, sûrement blessé dans sa fierté. Si vous n’êtes pas sûr de vous, prenez votre temps.
Son attention passa ensuite sur le grand pokémon bipède. Sur ce coup là, elle ne savait pas trop quoi dire. Que dire à une montagne de muscles. Lever les genoux ne devrait pas être une complication pour lui.
- J’imagine qu’il saura se débrouiller, reprit Audra en penchant légèrement la tête.
Une fois ses recommandations effectuées, la dresseuse installa son venipatte sur la ligne de départ pour entamer la course. Une fois le top départ donné, le pokémon fit un bond sur le premier pneu, pour disparaître en son centre. Il réapparut ensuite en se hissant sur le rebord, aidé par ses nombreuses petites pattes et enchaîna avec le suivant. Cette épreuve n’allait pas mettre en avant sa rapidité, mais son agilité pouvait être remarquable par moment. Audra suivi son pokémon dans l’épreuve. Sa condition physique lui était d’une grande aide et elle était également dotée d’un bon cardio alors ce genre de parcours n’était qu’une promenade de santé pour son corps entraîné. Il ne lui fallut pas longtemps pour arriver à la fin et constater que Noyau n’en était qu’au troisième pneu. Oui, cette épreuve n’était pas la plus adaptée pour le pokemon insecte qui s’accrochait à chaque obstacle comme à sa vie.
Le laissant faire ses preuves, la coach entrepris d’encourager ses coéquipiers dans leur efforts, qui pour certains était bien présent. Une fois tout le monde bien arrivé, il avait fallu attendre Noyau, que sa dresseuse n’avait pas fait le choix d’assister. La prochaine épreuve serait différente et elle aviserait à ce moment-là, mais celle-ci était un bon entrainement pour le pokemon. dès son arrivée, sa dresseuse l'attrapa dans ses bras pour ne pas perdre plus de temps pour la suite.
Megumi Kurotsuki
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J'étais heureuse, la première était une femme, et oh, la deuxième l'était aussi. Enfin, troisième dans les arrivées mais une deuxième femme !
Je saluai brièvement avec un sourire, ma Sepiatroce de même malgré son regard méchant. Elle était ainsi, et je n'allais pas lui dire de changer. Elle ne les attaquait pas donc bon. J'en haussai les épaules. Nous avions une équipe très diversifiée, c'était un bon point si nous avions une épreuve de pokémons particulièrement. Je regardai les deux jeunes femmes et mon sourire ne me quittait pas.
Jusqu'au moment où un homme arriva pour juste nous saluer de la main, je grognai légèrement.
« Vous pourriez avoir le respect de nous saluer convenablement. »
Sepiatroce lâcha un grondement sonore d'énervement. Je claquai de la langue avant de me tourner vers le parcours, et un léger ricanement sortit de mes lèvres. Bien fait pour cet homme, pensai-je. Si c'était une femme, peut-être que de la pitié aurait pu s'emparer de moi.
Sauf que j'avais pensé à moi, oh non, il était hors de question que de la boue me touchât, non, ne m'effleurât. Je hochai la tête vers Audra.
« Je pense que oui, nous l'avons tous bien compris. »
Sinon ils étaient stupides, très stupides.
Je vis le Venipatte tomber avant de le voir grimper, j'eus un petit soupir avant d'attendre que les deux n'arrivassent au bout.
« Bien, si vous me le permettez, gardons l'ordre de notre arrivée dans notre groupe. »
J'arrivai devant le parcours avant de prendre une grande inspiration, j'avais fait du surplace avec mes jambes pour me préparer à faire de grandes enjambées.
Je me tournai vers Sepiatroce et je hochai la tête pour donner notre signal. Je levai bien mes jambes pour traverser ce parcours d'un pas plus lent que ma précédente coéquipière mais assuré. Sepiatroce me suivit alors en levant ses deux pattes aussi -si on pouvait appeler cela des pattes-.
Nous fîmes bien évidemment attention au pokémon insecte qui n'était qu'au quatrième pneu à notre passage.
Arrivées au bout, nous nous tournâmes.
« S'il y a bien une chose qu'on ne pourra pas lui retirer, à Noyau, c'est sa détermination. Félicitations. »
J'applaudissais avec sincérité, Sepiatroce se mit derrière moi.
Audrey R. Davis
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L'agitation, autour de nous, a ce quelque chose de vertigineux. Un type, appareil photo pendu au cou, passe d'un groupe à l'autre – les équipes tirent la grimace en dessinant un V victorieux avec leurs doigts. La plupart ressemblent à des groupes d'amis – sans doute que certains en sont. J'imagine que c'est ce pourquoi ces journées-là sont faites ; pour profiter aux amis et aux familles. Pas un délire d'inconnus. Les bras croisés, le regard perdu, je ne relève la tête que lorsqu'une rumeur sourde monte des groupes environnants. Le sol tremble – rien qu'un peu, et puis de plus en plus – et tous les yeux se lèvent dans une même direction. Les sourcils froncés, je les imite – et, sous la stupeur, je me contente de hausser un sourcil. Un rictus en suivant quand, en baissant les yeux, mes prunelles accrochent la silhouette de ce qui semble être le dresseur du Rexilius – sacrée bestiole, et c'est peu dire. (Quelque chose à compenser, peut-être ?)
Je le dévisage, le temps d'une poignée de secondes, avant que l'ex-fossile n'attire mon attention – des airs vagues de Rocabot en quémande d'attention, je devine son regard avide captivé par mon Emolga. Wifi, l'air pas impressionnée pour deux sous, relève ses pattes en l'air – comme pour se rendre plus grande et plus imposante. Et puis, elle lève les yeux vers moi et les miens filent d'elle au Rexilius. C'est face à leurs minois que je cède, un soupir et Wifi n'en est allée se percher sur le nez du T-Rex pour se prêter à un quelconque jeu démesuré.
Je me coule dans le mouvement de foule enjoué lorsque dans les hauts parleurs résonne l'annonce de la première épreuve de notre groupe, me contente de suite les indications en automate silencieuse. Pneus alignés à la diagonale, gauche, droite, gauche, droite, et l'exercice m'arrache un sourire. Je me rappelle du terrain de basket et de nos entraînements semblables – un jeu d'enfants. (Pas pour tout le monde, visiblement.) J'observe le parcours (bien moins chaotique) de la première de mes coéquipiers – ses gestes ont ce quelque chose qui trahit sa qualité sportive. Celle-là n'est pas une amatrice – et, brusquement, je réalise que son visage a quelque chose de familier. Je la connais ? Non, impossible. Si ? Est-ce qu'elle a dit son nom ? Sûrement. Je ne sais pas. Je réalise que je n'ai entendu ou retenu le prénom d'aucun des membres de mon équipe. Je serre les dents, j'étouffe un ricanement ténu tandis que c'est au tour de la seconde de filer au milieu des pneus – alors même que le pauvre Venipatte n'en a pas fini d'escalader les monts de caoutchouc.
Comme ma précédente parvient presque au bout du parcours, je lève les yeux à la recherche de Wifi – je tarde à la trouver, toujours perchée tout à haut, au sommet du Rexilius. « Faudra penser à les marier... » Marmonnement étouffé, suivi d'un soupir – ponctué de l'ombre d'un sourire. « Wifi ! Reviens par là ! » Elle ne se fait pas prier – dans un cri elle déploie ses ailes et se jette au vide, pour mieux atterrir sur ma tête. Je grimace sous l'assaut soudain, mais je n'ai pas le temps de m'attarder – le départ est donné, alors je m'élance.
Droite, gauche, droite, gauche, droite, gauche. Régularité – dans la foulée, comme dans la montée des genoux. Brise le rythme, brise ton pied ; casse la cadence, casse-toi la hanche – retenons de cette histoire que notre entraîneur avait des mantras bien à lui. Je sens Wifi quitter ma tête, tandis que je franchis l'avant-avant-avant dernier pneu – revenue sur la terre ferme, au bout du parcours, je me retourne vivement, cherchant la petite souris électrique des yeux. Elle est là – perchée au bord d'un pneu, au côté du Venipatte. Ses petits cris paraissent l'encourager à venir à bout du parcours avant que son copain T-Rex ne s'y engage.
Je soupire et ricane. « Purée de de Venipatte sur son lit de bouillie d'Emolga au dîner, ça tente quelqu'un ? » ... Pas sûre que mon humour passe, ici, par contre.
(Morale de l'histoire : tout le monde, ici, dans ce monde ou dans un autre, préfèrera sans doute que je me taise.)
PulsaraceMon regard, teinté à la fois d'une curiosité indigo et d'un jugement turquoise glacial, avait discrètement détaillé chaque individu composant mon groupe de parcours. N'ayant pas d'identité, ou plutôt l'ayant perdu, je n'avais que faire des noms et autres formalités. Nous n'étions que des inconnus dont les vies n'allaient même pas oser s'effleurer, de simples piétons traversant le même passage piéton, dans le même carrefour, sous le même ciel. Des étrangers qui resteraient des étrangers, des visages qu'on oublierait autant que les noms associés. Ce qui m'intéressait, c'était leur silhouette. Non, pas dans ce sens... Je me demandais, laquelle d'entre elle allait s'avérer être un poids, et qui au contraire, allait se révéler être un atout incontestable.
La femme, aux allures de meneuse et à l'insecte, semblait relativement confiante et sérieuse. Il se dégageait d'elle une maîtrise du cours des événements, elle m'avait l'air plutôt du genre à encadrer qu'à se faire ramasser. La seconde... Miss Lolita hargneuse des ténèbres, allait probablement me faire exploser mon record de soupirs et de haussement d'épaule. C'était d'ailleurs la seule politesse qu'elle avait eu de moi, un haussement d'épaule désobligeant. La dernière fille, quant à elle, attisait ma méfiance. Je n'ai jamais aimé composer avec les personnes trop calmes, leur silence cache toujours quelque dérangeants secrets.
La première épreuve était simplement une course d'obstacles composés de pneus, de différentes tailles, posés sur un chemin boueux. Un exercice simple au premier coup d'œil, qui demandait toute fois une bonne et contrôlée agilité. J'avais eu un peu de mal à arracher Kingu à son nouvel ami. Le Roi du crétacé s'amusait à lever le museau vers le ciel, offrant une jolie vue à un animal pourtant habitué aux hauteurs. Je ne craignais pas vraiment qu'il puisse arriver malheur au Pokémon de la trop silencieuse jeune femme, pour la simple raison qu'un Emolga savait planer. En cas de maladresse et de chute, le petit Pokémon trouvera toujours un moyen d'éviter un mauvais atterrissage. C'était, pour ainsi dire, le meilleur copain que Kingu pouvait se faire.
Avant de dessiner mon propre parcours du regard, j'avais expliqué à Kingu quel chemin il devait prendre, dans quels cercles, il devait avancer. Compte tenu de sa taille impressionnante et de ses pattes arrière massives, le Rexillius n'avait pas énormément de choix de parcourir. Ainsi, il était vital qu'il suive celui que je lui avais indiqué, car c'était le seul chemin comportant des pneus assez grands pour lui. Ceci fait, j'avais dessiné mon propre parcours du regard, visant de manière astucieuse le chemin le plus rapide. La différence de taille des pneus ne m'importait pas vraiment, s'il y avait un endroit en moi où placer ma confiance, ça serait inévitablement dans mon agilité et mes réflexes.
La femme aux allures de meneuse, athlète inespérée du jour, avait été la première à se lancer. Sa façon de procéder semblait être une fausse improvisation. J'avais l'impression qu'elle y allait au feeling, mais sa façon de se mouver trahissait une certaine aisance, de l'expérience. Tout le contraire... De son Pokémon. Le petit être avançait à sa façon, mais son parcours à lui demandait bien plus d'efforts. Miss Lolita hargneuse des ténèbres s'était élancée après l'athlète, suivi de son Pokémon aux allures de grand super méchant. Ah, comme j'aurais aimé qu'elle se ramasse dans la boue... Sauf qu'elle ne s'avérait pas être le boulet que j'avais espéré. Loin de se hâter au point de perdre sa concentration, elle s'agrippait à un rythme rapide mais fiable. Son Pokémon, malgré son apparence, s'était montré plutôt agile. L'insecte quant à lui... Bon, disons qu'il était toujours dans l'effort. La fille brune un peu trop calme à mon goût s'était élancée à son tour. Débrouillarde, ce parcours s'était avéré pour elle comme quelque chose de banal, quelque chose qu'elle ne pouvait que réussir avec un peu de bonne volonté. Cependant, son Pokémon avait, quant à lui, fait demi-tour pour rejoindre le retardataire.
Au dernier moment, j'avais modifié quelque peu ma trajectoire, décidant de ne pas choisir les pneus où mes coéquipières avaient marché avant moi. Le sol de terre était boueux, et après quelques passages de baskets de sport pressées, certainement glissant. Étant le dernier de mon groupe à passer, je me devais d'être un peu plus prudent. D'une habileté souple et domptée, je m'étais élancé à mon tour, avançant en sautillant, prenant appui sur un pied léger puis sur l'autre, rejoignant les trois filles de mon harem avant même que je ne puisse réellement prendre goût au jeu et m'amuser. Je regrettais presque de ne pas avoir volontairement choisi un chemin plus long. Enfin, c'était une course... Pas un terrain de jeu. Mon passage aurait pu être parfait si, au loin derrière le parcours de pneus, un Rexillius ne me regardait pas d'un air complètement abattu.
- « Attends mon gros, t’es censé avoir régné en maître absolu sur toute une ère… Et un simple parcours de pneus t’inquiète ? » Lançais-je, un peu dépité. Kingu avait poussé une plainte, laquelle sembla rouler dans sa gorge, avant de finalement avancer, pas par pas, suivant lentement le chemin que je lui avais indiqué.
Je n’étais pas inquiet de son retard, après tout, le pari qui m’avait amené à participer à cette course collective ne visait que le fait que j’y participe, pas que je gagne une quelconque place ou un quelconque record de vitesse. Ainsi, si mon Pokémon avait besoin de temps, je lui en accordais volontiers. Du moment qu’il faisait preuve d’un peu de bonne volonté... Tout se passait bien, jusqu’à ce que Kingu pose la patte dans le mauvais pneu. Qu’est-ce qu’il… En repérant l’insecte et l’Emolga, j’avais immédiatement compris… Kingu avait dévié de son parcours afin d’aller secourir ses deux petits coéquipiers. Le boulet !
Les petits Pokémons étaient une véritable faiblesse pour le Rexillius. Il se refusait toujours à les voir dans un semblant de faiblesse quand lui, avait le luxe de la facilité, de par sa force d’un autre temps comme par sa carrure massive. Cela aurait pu être noble et admirable, si la très grande majorité des Pokémons qu’on croisait n’était pas naturellement plus petits que lui… Si les premiers pneus du hors-parcours étaient assez larges pour ses pattes, le Rexillius avait fini par se coincer la patte droite dans un obstacle plus petit. Il avait porté un regard désespéré à sa pauvre patte prisonnière, avant d’ignorer le pneu accroché à lui et de continuer sa progression, se rapprochant de l’insecte et de l’écureuil volant.
- « Purée de Venipatte sur son lit de bouillie d'Emolga au dîner, ça tente quelqu'un ? » S’amusa celle qui aurait, finalement, peut-être due rester dans le silence.
- « Arrête, tu me donnes faim... » Répondis-je, tristement franc.
Une fois qu’il eut rejoint ses nouveaux copains, après un petit mouvement de tête vers la gauche soulignant sa réflexion, le Rexillius avait courbé l’échine, ouvrant sa terrible gueule pour doucement la refermer sur le pneu sur lequel les deux Pokémons étaient. Loin de se soucier des règles, car en étant un Roi, il était la loi, Kingu avait embarqué les deux Pokémon et l’élément du parcours jusqu’à nous, déposant fièrement, non sans une douceur étonnante, le pneu au sol pour que ses deux amis puissent retrouver le plancher des Ecrémeuhs. Même s’il n’avait réellement sauvé que quelques pauvres minutes, le Rexillius semblait assez fier de son détour disons… héroïque, juste pour la forme. Car avec un pneu autour d'une patte, Kingu avait l'air de tout, sauf d'un super-héros...:copyright:️ 2981 12289 0
Dusk
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Des conseils, de l’un, des remarques d’une autre, votre équipe semblent pour le moins étrange et mal assortie. C’’est tant mieux, car c’est dans l’adversité et le regard atterré de l’équipe encadrante qu’on s’en sort le mieux. Le regard atterré à pour origine, le Pokémon Fossile qui détruit le parcours. Quelle idée d’amener pareille monstruosité dans un évènement tout public.
Le parcours est ensuite indiqué par de la rubalise. Les premières épreuves semblent mettre essentiellement votre force à l’épreuve, ainsi que votre capacité à travailler ensemble car se dresse maintenant devant vous un grand mur de plaque de bois. Il s’élève à quatre ou cinq mètres du sol et sa paroi montre les traces boueuses de nombreux pas. Être grand ne suffira pas à passer cet obstacle. Et puis, il est impossible de savoir ce qu’il se dresse derrière.
La réponse est simple. Rien. Vous montez, puis vous devez redescendre. Avant de faire face à un nouveau mur identique au premier. A la différence près que celui-ci à une plateforme à son sommet, une plateforme que vous devrez atteindre pour terminer cette deuxième épreuve.
Vous êtes les Groupe 2 : - Audrey - Megumi - Akari - Audra
Votre première épreuve a été passée avec plus ou moins de brio. Il est temps pour un peu de travail d’équipe. Un mur de quatre-cinq mètre se dresse sur votre chemin. Un autre lui succède et se termine par une plateforme.
Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche) et le mercredi si possible. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me voir en pv .
La première épreuve effectuée avec brio, du moins en partie, les quatre participants et nouveaux coéquipiers allaient devoir passer à l’étape suivante. Audra ne sut pas quoi penser en apercevant ce qui n’était que la phase intermédiaire entre les deux épreuves. Un mur, immensément haut, que même le pokémon préhistorique n’arriverait pas à franchir seul.
Devant cet obstacle et ayant toutes les recommandations en mains, le moment était aux réflexions. Passer par dessus ce mur n’allait pas êtr une mince affaire, même pour le corp sportivment entretenue de la jeune femme. De toute évidence, ils allaient avoir besoin de l’aide du gros bipède et de sa force démesurée. Il fallut quelques questionnements pour qu’Audrey puisse proposer une alternative. Elle était jeune, mince et légère, des qualités indéniable pour la faire monter sur le mur avec un peu d’aide. En soit, si le pokémon était capable de supporter le poids des deux femmes, Audra proposa de monter avec elle pour lui faire la courte échelle. Ainsi, une fois Audrey en haut, elle aiderait Audra à se hisser a son tour à ses côtés. Deux paires de bras valant mieux qu’une il suffirait ensuite de faire monter les deux personnes restantes de la même manière. Encore fallait-il qu’ils soient tous pour cette idée.
Sans attendre de top départ ni même d’explication, Noyau avait entamé en bon insecte qu’il était, l'ascension de la muraille. Sur cette épreuve il pouvait montrer à quel point ses nombreuses petites pattes pouvaient se montrer efficaces. Dommage qu’il n’ai pas la possibilité de tisser une toile pour les aider à grimper, mais il y avait au moins un pokémon capable de se débrouiller et cette fois-ci ce ne serait pas le dernier arrivé.
Une fois presque tout le monde mis d'accord, ils purent mettre leur plan à exécution. Akira semblait comme à son habitude sans grand intérêt pour ce qui se passait. Avec l’accord plus ou moins affirmé et surtout consenti de son dresseur, Audra et Audrey furent surélevés le plus haut possible par Rexillius. Audra ne manqua pas de lui donner une accolade amicale pour le remercier de son aide avant de commencer à faire monter sa partenaire en lui agrippant la cheville.
Il fallut plusieurs tentatives avant de réussir à s'élever assez haut, afin qu’elle puisse attraper le sommet et s’y installer. Une fois fait, Audrey put avec un peu d’effort faire monter son support à son tour. La vue de la hauteur était très jolie à contempler, mais le temps n’était pas une ressource infini pour cet évènement.
La suivante à monter étant Megumi, il fallut un peu plus de temps. La perspective de se salir avec la boue qui faisait partie intégrante de cette épreuve, ne semblait pas lui faire plaisir ni même la motiver. Elle finit tout de même par se hisser à cotée des deux autres femme et la dernière personne à devoir monter était le seul qui le fit à sa manière en escaladant pour terminer au sommet. L’aide d’une fille pourrait bien lui porter malheur qui sait.
Quoi qu’il en soit, tout le monde finit par arriver au sommet avant que la question principale ne revienne finalement. Faire monter des humains c’était bien, mais comment on faisait monter un rexillius ? Le haut du mur n’étant pas le meilleur endroit pour réfléchir, tout le monde se laissa descendre de l’autre côté avant de trouver une solution au problème. C’était sans compter sur la bête, toujours de l’autre côté et visiblement inquiet qu’on puisse oublier une masse pareille.
Comme à l’instar du parcours de pneus, le mur qui n’était finalement qu’un obstacle dans leur épreuve, fut quelque peu aménagé par les bon soins du bipède.
- Aïe. J’espère que le mur n’avait pas grande valeur, dit Audra dans un élan de spontanéité.
Maintenant le premier obstacle passé pour tout le monde, il fallait se rendre sur la plateforme au sommet du deuxième. Oui, parce qu’il y en avait un deuxième. En soit, pour ce mur-ci, la technique pouvait être la même, mais la problématique principale restait la même pour la pokémon géant.
Finalement le deuxième obstacle fut finalement atteint et franchi et non sans mal. De tout le trajet, Noyau n’avait même pas montré une patte, simplement parce qu’il attendait patiemment que tout le monde arrive au terminus, qu’il avait atteint en un temps inconnu, mais certainement bien assez rapide.
A la fin, Audra était fatigué, ses muscles avaient bien forcé, mais elle était satisfaite de tous ces efforts. Ils étaient bien arrivés ou il fallait et même si ça avait encore une fois été quelque peu chaotique, c’en était presque amusant. Elle espérait juste que les organisateurs ne leur tiendraient pas rigueur de toutes les destructions. Maintenant elle avait le sentiment de pouvoir enfin profiter de la vue en haut de cette plateforme.
Audrey R. Davis
Dresseur·euse Pulsar & Administrateur·rice
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Catastrophe ambulante – j'entends d'ici les rires de la foule tandis que le Rexilius, la patte dans un pneu, avance clopin clopant en direction des deux petites bestioles encore sur le parcours. J'observe le Venipatte et l'Emolga, surpris d'être ainsi chavirés – ça tient quelque chose du Rocabot qui ramène la baballe, cette façon qu'a le dinosaure de trimballer le pneu dans sa gueule. On s'attendrait à peu de délicatesse de la part d'une créature si imposante – pourtant, c'est comme s'il prenait réellement soin des créatures ballottées par son trajet. Le sourcil haussé, j'observe la tête – sursaute brièvement quand, à mi-hauteur, mon petit écureuil saute de son moyen de transport improvisé pour atterrir quelque part sur mon t-shirt, auquel elle se retient de ses petites griffes jusqu'à ce que je glisse mes mains sous elle pour rétablir son équilibre. Rapide et efficace, ma foi…
On se détourne enfin, pour contempler l'obstacle qui se dresse devant nous. Je lève les yeux et, comme le soleil m'éblouit par delà-le sommet du mur, je suis obligée de glisser ma main en visière pour protéger mes yeux. Réflexions murmurées, stratégies avortées, œillade brève sur les carrures de mes camarades, je finis par hausser les épaules. « Faites-moi grimper, je peux vous aider de là-haut. » Ça finit en pyramide plus ou moins bien assurée ; la sportive et moi perchées sur le Rexilius, la courte échelle de ma coéquipière qui me propulse au sommet et moi, à califourchon sur l'obstacle, qui l'aide à grimper. Vient le tour de l'autre – Megumi je saisis à un moment donné, ce doit être elle, plus précieuse et moins emprunte à piétiner dans la boue qui entoure le mur. On la hisse à nos côtés, et le type silencieux nous rejoint – je l'avise une seconde, un rictus au bord des lèvres. Sous certains aspect, il me rappelle un autre brun pseudo-ténébreux de mon entourage. Solitaire et réservé, silencieux et toujours distant.
Wifi bondit de mon épaule, et s'en va planer jusqu'à s'accrocher au mur suivant, qu'elle escalade sans peine, habituée à bondir sur les troncs et les branches. La descente est plus compliquée – à cette hauteur, faudrait pas se péter un tibia ou une cheville. La glissade est minutieuse et on se réceptionne les unes les autres en bas pour s'épargner les mauvaises chutes – la boue amortit mais on s'enlise. En marmonnant on avance, tant pis pour nos baskets chéries.
Trois pas plus loin, un craquement sinistre retentit – j'ai tout juste le temps de me retourner pour apercevoir le bois céder sous l'impulsion du Rexilius. Stupeur soudaine, mon regard défile du Pokémon à son dresseur, du dresseur à son Pokémon. « J'espère pour toi que t'as une bonne responsabilité civile... » Risette appuyée, rebelotte au pied du second mur – escalade sereine à la courte échelle, on se perche au sommet de la plateforme en balayant la poussière sur nos shorts. Second craquement, tout aussi sinistre que le premier. Un regard en bas me laisse en interrogation – le dresseur et sa créature préhistorique paraissent avoir une idée derrière la tête, mais...?
hrp | rip petit grand mur ; on va tous mourir
Megumi Kurotsuki
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Messages : 832 Née le : 01/01/1996 Age : 28 Région : Kalos Pokédollars : 1243 Stardust : 3208 Stardust utilisés : 2895 Equipe pokemon :
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Messages : 832 Née le : 01/01/1996 Age : 28 Région : Kalos Pokédollars : 1243 Stardust : 3208 Stardust utilisés : 2895 Equipe pokemon :
Sérieusement ? Mon... Non. Non non non, il devait y avoir une corde, quelque chose ?!
Rien ?! Quel parcours misérable ! Grrr !! Ça m'énervait ! Mais je restai calme. Je ne devais rien montrer, alors je regardai Shokushu, ma Sepiatroce.
« Dis-moi, tes capacités psychiques ne peuvent pas nous envoyer en haut ? »
Elle secoua la tête, je déglutis légèrement.
« Alors que moi ? Ou que toi ? »
Un nouveau secouage, j'eus un long soupir en frottant mon front.
« Quelle indignation... »
Nous avions au préalable discuter, et la logique était vite prise : Rexilius allait être le principal pilier.
Bref, je n'allais pas perdre la face avant de me rapprocher du mur et de regarder de haut en bas. J'eus un petit bruit de dégoût.
« De la... boue ? »
Je pris une grande respiration avant de mettre ma chaussure dans les mains d'Audra dans un petit « Désolée et merci » mélangés puis de me hisser comme je pouvais pour rejoindre les hauteurs dans un soupir de soulagement, je regardai mon haut et lâchai un petit cri.
« De la boue !! »
Horrible... Sepiatroce s'approcha aussi, étant dans les mêmes poids que nous si ce n'est pas plus légère, elle se hissa avec ses membranes pour atteindre le haut.
Finalement nous voici les quatre, l'insecte rampant et l'écureuil électrique avec nous aussi. Bien, juste... Rexilius. Je le regardai alors dans un haussement de sourcils.
« C'est autorisé ? »
Demandai-je, j'aimerais me moquer puisque le propriétaire était un homme, mais on était dans la même équipe alors je ne voulais pas être éliminée après tous les efforts escomptés.
PulsaraceJ’avais courbé l’échine pour observer le pneu autour de la patte du Roi du crétacé, sans réellement réussir à comprendre comment il avait procédé pour se la coincer dedans… Cela relevait presque de la fantaisie. Pendant que tout le monde était occupé à observer le nouvel obstacle, cherchant comment faire franchir toute l’équipe, Kingu avait simplement porté sa mâchoire au pneu, le coupant net d’un seul coup de dents. Il avait une si grande aisance avec sa mâchoire, un peu comme si, il était en mesure de résoudre tous les problèmes en l’employant… Fort à parier, que dans des temps reculés, c’était effectivement le cas.
J’aurai bien évidemment pu proposer mon aide, mais les filles ne semblaient n’avoir besoin que de la carrure de Kingu. Effectivement, en lui montant dessus, l’obstacle était subitement moins haut… Enfin, même si j’avais déjà fait la démonstration, prouvant qu’on pouvait lui grimper dessus sans qu’il ne grogne, c’était tout de même pas spécialement recommandé… De grimper sur le dos d’un Rexillius. Pour être honnête, je ne dresse pas mes Pokémons à vivre avec la société humaine. La sympathie de Kingu envers les autres, est de sa propre volonté. Taisant néanmoins la possibilité que le Pokémon préhistorique perde patience et menace la vie de trois filles, trois Pokémons et d’un certain garçon un peu trop détaché, je m’étais donné pour mission de surveiller le comportement de mon Pokémon, le temps que les filles l’utilisent comme support. Je passais encore pour un gars qui s’en bat les steaks du monde entier… En réalité, j’évitais juste que Kingu croque quelqu’un par accident… Le revers de la médaille, je présume ?
Les deux premières filles étaient montées sur le dos de l’ancien Pokémon sans trop de difficultés, étant assez sportives et débrouillardes pour y arriver sans encombre. Kingu était stressé, mais j’avais levé mes mains vers sa tête, de sorte à ce qu’il approche son museau, qu’il se focalise sur mes attentions plutôt que sur les filles. Le pauvre grand pépère semblait complètement perdu, ne comprenant pas plus pourquoi on lui grimpait dessus, plutôt que de faire un détour pour contourner l’obstacle, que le pourquoi j’avais besoin qu’il me regarde… Heureusement, il était resté calme, jusqu’à ce que les trois filles soient en haut du mur de bois. Ceci fait, j’avais indiqué à mon Pokémon de resté collé contre à l’obstacle, grimpant sur son dos à mon tour, prenant un pas d’élan avant de bondir, j’avais atterri contre la paroi inégale de bois, bien méchamment, avant d’utiliser la force de mes bras pour me hisser jusqu’au sommet. Exercice un peu plus difficile que je l’avais imaginé… Une fois en haut, j’avais pris quelques instants pour reposer mes bras, observant les filles qui s’entraidaient et avancer sans mal.
Soudainement, alors que j’étais toujours sur le mur, ce dernier fut violemment secoué… Agrippé comme un Dodoala à son tronc, j’avais jeté un regard furieux au coupable, mon propre Pokémon !
- « Tu veux me tuer ? » Lui demandais-je franco, agrippé au tronc de bois se trouvant au sommet de la pile.
Évidemment, après avoir aidé tout le monde à passer, Kingu ne comprenait pas pourquoi on l’abandonnait derrière… Enfin, ce n’était pas vraiment le cas. Nous n’avions juste pas encore trouvé une solution efficace pour faire passer un Pokémon aussi massif et d’une carrure non adaptée à l’escalade de l’autre côté des obstacles… Des, car il y en avait bien un second. Kingu avait poussé une petite plainte, laquelle était assez sinistre pour faire pâlir les petits Pokémons sauvages des environs. Ok… J’avais alors trouvé l’idée de descendre le plus rapidement possible, plutôt brillante. Une nouvelle secousse de l’obstacle m’avait contraint à abandonner l’idée d’y aller avec prudence, et face à un long bruit de craquement, j’avais finalement sauté d’un peu plus haut que prévu. J’avais atterri en catastrophe, les mains et les genoux dans la boue, mais sans dégâts. Se salir faisait un peu parti du jeu… Tout en essuyant un peu mes mains contre mon pantalon de sport, j’avais levé la voix pour que Kingu m’entende.
- « Hey, Kingu… Je pense que pour un pneu, les organisateurs ne diront rien, mais pour un mur de bois… »
Pour toute réponse, le mur avait de nouveau était secoué, avec une violence renouvelée, et un autre craquement m’avait pressé le pas. Je n'allais pas rester juste derrière le mur, quoi… J’avais rejoint les trois filles d’un pas pressé. Cette fois-ci, j’avais coopéré sans froncement de sourcils afin de venir à bout du deuxième obstacle. J’avais à peine atteint son sommet, que le premier mur céda sous mes yeux et mon sourire embarrassé. Kingu avait utilisé ses capacités Mâchouilles et Écrasement jusqu’à que les troncs au centre de l'obstacle se fragilises, avant de simplement imposer son poids, pour faire céder et basculer la partie haute du mur vers l'arrière. Subitement de taille, le Rexillius avait simplement levé les pattes pour piétiner l’obstacle de bois détruit, marchant vers nous, perchés, dans le plus grand des calmes. Je voyais déjà dans quoi irait l’argent gagné grâce au pari… Dans une saloperie de mur !
- « J'espère pour toi que t'as une bonne responsabilité civile... » S’éclata Miss trop calme, devenue Miss sarcasme.
- « J’ai un certain don pour me faire oublier… » Soupirais-je, avant de passer une main encore sale de boue sur le vêtement de la jeune femme.
Ça faisait déjà un petit moment qu’elle crushait un peu trop sur moi, elle et ses satanés sourires moqueurs, de ceux qui veulent la bagarre, avec ou sans les poings. C’est un peu fatiguant à la longue, d’être attirant…
Loin de n’être qu’une brute épaisse, mais plutôt une brute épaisse avec un semblant de cervelles, Kingu avait refermé sa gueule sur un bout de l'obstacle détruit, terminant de l’arracher en deux, le traînant sur quelques mètres afin d’en faire une petite plateforme. Tristement… Elle n’était pas assez haute. Même en prenant de l’élan et en bondissant, le Roi du crétacé n’allait pas parvenir à nous rejoindre… Certes, j’étais plus préoccupé par "comment" faire monter le T-Rex sur la plateforme, afin de finir l’épreuve, plutôt que par le danger que représentait un atterrissage en catastrophe d'un Rexillius sur une petite plateforme, là où, un gars insouciant et son harem de jolies filles l’attendait… Néanmoins, la solution était toute trouvée. Il suffisait d'adapter un peu le terrain !
- « Kingu, utilise Lame de Roc ! » Criais-je.
La patte du monstre avait tonné contre le sol, et dans un hurlement rappelant une peur ancestrale, le Roi avait ordonné aux roches de quitter le sol et de heurter la pauvre plateforme de bois, vraie victime du jour. Les piliers de pierre avaient transpercé qu’à moitié la plateforme, surélevant l'une de ses extrémités. Kingu avait alors vu la solution à tous ses problèmes. Ainsi élevée et en pente, la plateforme était assez haute pour qu’il puisse parvenir à bondir pour nous rejoindre. Dans une fureur qui nous reléguait tous au rang de proies, le monstre des temps anciens avait foncé, déployant une vitesse étonnante pour son gabarit, marchant sur la plateforme et bondissant subitement avant que les piliers de roches ne cèdent. On s’était tous écartés comme on l’avait pu. À cause du cruel manque de place, j’avais failli passer par-dessus bord, mais le grand prédateur avait réussi… Enfin… Sa queue et ses pattes arrière pendaient pitoyablement dans le vide, sur le devant de l'obstacle, tandis que sa tête pointant derrière le mur de bois. Kingu avait simplement l’avant du corps couché sur la plateforme...
- « Moi j’dis, c’est bon. Il est dessus. » Balançais-je, allant tapoter l’épaule du Rexillius pour le consoler de sa très mauvaise journée.:copyright:️ 2981 12289 0
Dusk
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Un coup de sifflet résonne. L’origine est un jeune homme aussi surpris que vous par le bruit de l’objet. Une femme à casquette est à ses côtés et vous regarde sévèrement.
Faites descendre ce Rexilus de la plateforme avant qu’il ne vous tue et ne fasse plus de dégâts. Il fera les épreuves aériennes au sol.
Elle s’apprête à ajouter quelque chose, certaine une parole méchante mais son collègue au sifflet pose une main apaisante sur son épaule. Elle pousse un soupir et marmonne à son collègue. On a pas idée de venir faire un parcours avec pareil monstre et en plus de vouloir le faire grimper sur la plateforme. Un peu de bon sens.
Une équipe de volontaire vient remplacer la barrière détruite et retirer les débris. Ils ont l’air bien rodé, manifestement, ce n’est pas la première fois que ce mur de bois est cassé.
En revanche, les équipes bloquaient derrière s’impatiente le temps de la réparation qui prend quelques minutes. Vous ne vous êtes pas fait que des amis. Mais vous devez continuer votre parcours.
Vous vous souvenez certainement des pneus de toute à l’heure. Si non, allez consulter au plus vite parce que c’est peut-être grave.
Vous êtes maintenant devant quelque chose de proche. De grandes perches de bois, plantées dans le sol, forment un parcours de saut. Devant vous un jeune homme mal dégourdi (le même que tout à l’heure) bondit sous les encouragements de son équipe. Tel un moine shaolin vous allez devoir bondir ou au moins faire de grand pas de perches en perches.
Un seul faux pas et… Et bah tiens, il vous montre l’exemple. Il glisse sur le poteau et tombe pour atterrir dans une piscine boueuse. Plus de peur que de mal, surtout que les poteaux sont matelassés, au cas où vous devez vous cogner dedans.
Il rejoint ses partenaires au bout de l’épreuve et rejoins la plateforme d’arrivée sous les rires de ses amis. De là, ils prennent une tyrolienne (il y en a quatre, côte à côte, c’est tout de même bien fait ce parcours) qui disparait dans les arbres sous les cris de joie des participant. L’arrivée de la tyrolienne se fait en douceur sur la terre ferme.
Vous êtes les Groupe 2 : - Audrey - Megumi - Akari - Audra
On continue avec un parcours de saut. Il va falloir aller de perche en perche, ou tomber dans la gadoue. A la fin, une tyrolienne vous attend pour vous mener à la suite.
Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche) et le mercredi si possible. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me voir en pv .
Megumi Kurotsuki
Dresseur·euse Pulsar
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J'eus un petit ricanement sur le pokémon de l'homme. Même s'ils nous avaient assurément servis, et que sans lui, nous n'aurions probablement pas réussi -ou avec une extrême difficulté-, j'étais heureuse de voir l'homme réprimandé. Je ricanai même encore.
Tous les déplacements et manœuvres à faire juste pour lui... J'appréciais d'être sous les projecteurs en soi mais pas quand un coéquipier avait fait une erreur. Et m'y connaissant fièrement sur le sujet, cette dame comptait l'insulter, et pas juste de "mécréant". Quel dommage qu'elle ne pût pas le faire.
Mais bref, nous descendions pour continuer notre parcours. Hormis un peu de sueur, nous n'avions tous rien -oui même l'homme était inclus-. Nous pûmes voir un parcours de saut, je haussai un sourcil. Je n'étais pas si sportive que ça... Et les hésitations se voyaient, je m'avançai.
« Bien, Sepiatroce et moi d'abord. J'avoue que je me demande comment un Rexilius aurait pu procéder, mais bon. »
Je pris un élan et sautai alors sur le premier pilier avant de sauter encore et encore mais sur le quatrième, j'eus un léger glissement et je remuai les bras et mon corps pour vivement me stabiliser sur le pilier avant de lâcher un long soupir de soulagement. J'aurais aimé ne pas tomber, surtout pas devant plusieurs regards.
Je repris alors mes sauts avec une difficulté au début, devant reprendre une grande enjambée mais je glissai directement sur le dernier dans un cri... « Non ! »
… et tombai sur le ventre dans la boue. Je me relevai vivement avant de crier de frustration en serrant les poings.
« Pourquoi me faire ça sur le dernier ?! »
Je tapai du pied avant de me lever et rejoindre alors la plate-forme par la petite échelle. Je me tournai vers Sepiatroce qui elle -oui c'est une femelle- glissa sur le deuxième. Les Sepiatroces n'étaient pas réellement connues pour leurs capacités physiques. Elle me rejoignit dans des grognements propres à son espèce puis nous attendîmes les autres. Une fois cela fait, boueux ou non, Sepiatroce et moi prîmes une tyrolienne pour nous élancer.
Ce n’était que le début. Le début et pourtant Audra avait l’impression d'avoir passé la journée à solliciter tous les muscles de son corps qu’il était possible de torturer. En plus d’être physique, le parcours était aussi technique. La simple participation suffisait à mettre les corps et les esprits dans des états parfois reconnaissables. En plus de devoir faire tous ces efforts, ils étaient accompagnés par leurs pokemon. Certains étaient petits et agiles, ce qui était bien pratique, il fallait l’avouer. Pour les autres, un en particulier, c’était plus compliqué. Le rexillius du seul participant masculin de l’équipe, était loin d’être petit et était encore moins agile.
Les responsables des épreuves et surtout de celle qu’ils venaient de passer, commençaient à très mal vivre le passage de ce pokémon d’un autre âge. Il fallait avouer que détruire les épreuves les unes après les autres pour passer à la suivante ne devait pas être une technique courante dans ce genre d’évènements.
L’épreuve suivante allait être moins conflictuelle puisque le pokemon problématique, eu la permission, ou plutôt l’ordre de garder les pieds au sol. Enfin ici la demande n’était pas très claire puisqu'ils avaient parlé d’épreuves aériennes. La il allait falloir passer de poteaux en poteaux jusqu'à l'arrivée et encore une fois, l’épreuve ne semblait pas très adaptée à ce genre de spécimen. Bref. Audra se posait trop de question au sujet de la créature dont elle n’était en rien responsable, mais elle était coach alors se contenter d’avancer en laissant les autres derrière ne faisait pas parti de ses principes.
Sans attendre Megumi se lança sur le terrain. Décidément elle ne semblait pas très à l’aise avec l'événement et semblait vouloir en finir au plus vite. Malheureusement, la précipitation allait rarement bien avec ce genre d’épreuve. Ce qui du arriver arriva alors, précipitant la jeune femme au coeur de son pire cauchemare. C’est presque hystérique qu’elle finit l’épreuve.
Audra décida d’être la seconde à passer. Elle effectua le parcours non sans mal. Une partie du parcours était désormais glissante à cause de la boue dirigée sur les poteaux après la chute de la première à passer. Son passage fut malgré tout réussi et la petit compagnon de la sportive s’était contenté de copier son passage sur la première. Arrivé sur la partie boueuse, ses petites pattes ne purent malheureusement pas s’accrocher comme il aurait fallu au bois et il plongea dans la flaque au sol. Durant un court instant il n’y eut aucun mouvement, laissant penser que l’insecte avait disparu, mais des antennes transpercèrent la substance et on put suivre à la trace, le cheminement du pokémon jusqu'à la fin. Audra n’oublia pas de le féliciter pour sa tentative et avant de partir pour la suite voulu attendre les derniers à passer pour ne pas les laisser sans encouragement. Après tout, ils faisaient partie de la même équipe.
Audrey R. Davis
Dresseur·euse Pulsar & Administrateur·rice
Messages : 439 Née le : 03/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Mirawen) Pokédollars : 2259 Stardust : 866 Stardust utilisés : 595 Equipe pokemon :
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« J’ai un certain don pour me faire oublier… » J’ouvre la bouche, intonations mielleuses prêtes à dégainer, seulement les mots s’étranglent dans ma gorge de par la stupeur quand je réalise, une seconde trop tard, son geste à mon égard. C’est innocent paraît-il – vague empreinte de main boueuse sur des fringues qui étaient de toute façon promis à la machine à laver ; juste un peu con, juste un peu provocant mais c’est mon cœur qui s’est affolé dans l’instant et pas pour les bonnes raisons.
Je ne réalise qu’une seconde trop tard que ma main s’est agrippée à son poignet pour retenir son geste – mes ongles presque enfoncés dans sa peau, mâchoire serrée, prunelles brûlantes plongées dans les siennes. « Ne t’avise même plus de poser la main sur moi. » J’ai soufflé à voix basse, le ton acide et les syllabes soigneusement détachées (en non-dit sinon j'te la pète en trois) – j’ai dans la tête mille images d’une bousculade qui le précipiterait au pied des trois ou quatre mètres de la plateforme mais, si tête brûlée que je sois par moment, j’admets que l’idée des crocs puissants du Rexilius si près de moi qu’ils le sont ont un pouvoir étrangement dissuasif sur mes intentions.
Un coup de sifflet résonne, une voix qui tonne et reporte notre attention en contrebas. Petit minois au visage sévère et aux bras croisés, qui nous toise comme elle aviserait des enfants pris en faute. Mes doigts relâchent leur emprise et je m’écarte d’un pas – tant que faire se peut sur cette foutue plateforme étroite. Remontrances évidentes, je baisse les yeux au sol sans parvenir à réprimer le sourire qui s’étire au bord de mes lèvres tandis que je caresse le pelage fin de l’Emolga sur ma clavicule – aucune règle, après tout, ne précisait la moindre limitation quant au format de nos compagnons. Je me trompe ?
En levant les yeux au ciel – sacré ciel, d’ailleurs, un peu éblouissant même – je me tourne en direction du prochain obstacle. Perches de bois plantées dans le sol au dessus d’une piscine de boue, parfaite fusion entre l’épreuve des pneus et celle d’équilibre de l’émission de télévision qui met en scène des survivants dans les îles oranges – à la fin il n’en restera qu’un et toutes ces conneries. Sous nos yeux spectateur, le même énergumène que tout à l’heure nous précède – volontaire mais maladroit, c’est une démonstration vaguement tragi-comique qu’il nous fait.
Soupir au bord des lèvres, je jette un coup d’oeil à mes coéquipières – et à l’autre – prête à me dévouer, mais la goth lolita me précède et je m’écarte pour lui libérer l’espace nécessaire à son élan. J’observe son parcours, les sourcils froncés. Un, deux, trois… C’est maladroit, hésitant, mais son envie de vaincre l’emporte sur les tâtonnements fébriles. Quat– Oh ? Non. Elle tient debout. Mais son élan vient d’être avalé par son immobilité soudaine – difficile de retrouver la même impulsion, sitôt qu’on s’arrête. Ça ne manque pas : elle loupe le coche et, sous les cris de stupeurs et les rires de la foule, elle trébuche et s’en va embrasser la boue. Tête inclinée, mon rictus est plus conciliant que moqueur en vérité – parce que c’était franchement pas si mal pour un premier essai.
Lentement, j’étire ma nuque et mes épaules, mes chevilles en suivant – je les sais fragiles, si facile à briser, déjà trop sollicitées par le passé. Je ne compte plus les entorses, les foulures, les cassures – j’ai dans les os des arabesques de soudures colmatées par le temps. Un faux pas et je sentirai l’énième craquement sinistre qui signifiera la fin des épreuves pour moi – même les jeux les plus innocents mettent mon corps à rude épreuve. Et si les hauteurs ne sont pas si inquiétantes, je sais aussi que trébucher d’un trottoir suffirait à m’abîmer une enième fois. L’heure est aux précautions.
Notre seconde équipière s’élance – bien plus agile, j’acquiesce malgré moi de la tête dans un geste d’approbation à peine étouffé. Cette fille sait y faire, rien n’est plus sûre. Définitivement athlétique, elle a le savoir faire, la force et l’endurance de l’habitude forgé par l’entraînement classique des sportifs de haut niveau. (Peut-être qu’un jour, je comprendrai enfin pourquoi son visage m’est définitivement familier). Si elle parvient au bout sans encombres, on ne peut pas en dire autant de son Pokémon – le rampant disparaît sous la couche de boue, et l’on n’aperçoit bientôt plus que ses antennes, radar orientée vers la fin du parcours.
Je m’avance à mon tour, sautillant sur place dans une tentative de dessiner dans le vide, d’un pas à l’autre, l’écart entre les poteaux. J’avise, d’un coup d’oeil, le type dans mon dos – je songe sans le dire fais-moi le plaisir de tomber. Coéquipiers sur le papier, son audace me force à voir en lui le semblant d’un défi à relever. Le genre devant qui on ne s’autorise pas à échouer. Une inspiration plus tard, je m’élance – Wifi secouée par les bons mais vaillamment accrochée à mon haut et emmêlée dans ma queue de cheval balayée sur mon épaule. Un, deux, trois… Je la sens qui glisse – ses petites griffes qui m’éraflent la peau dans une vaine tentative de se rattraper. Les mains tendue, j’essaie d’intercepter sa chute – et c’est mon équilibre qui est mis à mal.
Je la perds de vue à l’instant où je trébuche tout à fait – je me débats dans le vide et mes mains, par une sorcellerie que je n’explique pas, parviennent à s’accrocher au pilier. Mon coeur bat la chamade – sensation de chute angoissante qui m’a prise aux tripes – mais, au moins, je ne suis pas tombée. Pas encore, du moins. Mes chevilles et mes genoux resserrent le poteau – et la couche matelassée m’aide à m’agripper plus sûrement tandis que je soumets tout mon corps à un effort difficile pour me hisser de nouveau sur la minuscule plateforme. Les gestes lents, minutieux – chaque erreur me propulserait au sol sans seconde chance. Je suis accroupie au sommet, un pied enfin fermement posé sur le pilier, l’autre en frôler sur le rebord, une main non loin. Essoufflée, et tous les muscles en feu, je cherche Wifi du regard – elle couine à mon attention, bien accrochée au pilier suivant. Elle n’aura qu’à se laisser planer jusqu’au prochain, et ainsi de suite…
J’inspire, et je m’élance – frôle de près l’énième catastrophe ; mais je ne laisse pas le temps à mon équilibre d’être une nouvelle fois brisé que je m’élance sur le dernier pilier, et enfin sur la plateforme. Penchée en avant, les mains sur les genoux, je tousse puis me redresse en secouant les mains dans le vide, dans l’espoir de désengourdir mes bras tandis qu’on m’équipe pour la tyrolienne. « Putain… » je souffle, avant de me tourner pour aviser le parcours du dernier de nos camarades – c’est l’histoire, aussi, de gagner un temps précieux avant de m’offrir au vide.
Non pas que ça m’effraie. Non. (J’ai dit quoi, déjà, sur la sensation de chute ?)
PulsaraceLa foule est une solitude. Elle a beaucoup de têtes et pourtant pas de cervelle. Ses pensées partent dans tous les sens, transformant cette masse de gens en une bête hideuse et peu soucieuse. C’est ainsi que je vois les autres, une foule en éternel mouvement, toujours intérieurement trop agité pour l’être paresseux que je suis. Que je le veuille ou non, je suis condamné à frôler cette masse, à me fondre en elle, à adopter ce même air plat, indifférent et hypocrite que tout le monde. Ceux qui se démarquent de la foule sont des anomalies, ceux marqués au fer rouge par la vie, mais aussi les seuls dignes d’intérêt. Plaire à la foule, c’est plaire à un seul. Le regard brûlant de cette fille m’avait quelque peu captivé, parce que j'avais déjà vu cette lueur féroce quelque part, parce que le sentiment qui s’y reflétait m’était atrocement familier.
- « Ne t’avise même plus de poser la main sur moi. »
J’avais alors remarqué que ses ongles étaient presque enfoncés dans ma chair, le bout de ses doigts fins colorant ma peau d’un blanc pâle. Mon regard n’avait pas vraiment quitté le sien, trop curieux pour se perdre à une quelconque émotion. La menace que trahissait sa voix était une prophétie, car j’étais voué à recommencer. L’ombre de la tête du Rexillius, s’inquiétant des événements, nous avait néanmoins rappeler quelques formalités.
- « Finissons la course, avant tout rencard... » Soufflais-je pour seule réponse.
Un coup de sifflet, un homme aux allures de coupable et une femme à casquette. Effectivement, qu’un Pokémon disparu depuis quelques petits milliers d’années revienne à la vie juste pour saccager une course d’obstacles, ça ne devait pas être inclus dans le programme de la journée, du moins pour certains. Seulement, je m’en fichais un peu… Il était un peu tard pour se rendre compte que l’animal faisait sa taille et son poids. Dans le pire des cas, âme charitable que j’étais, je pouvais toujours leur arranger une entrevue privée avec le Roi du crétacé, de sorte à ce qu’ils puissent lui faire part de leur mécontentement. Quelque chose venant casser l’ambiance, à l’intérieur de mes pensées, me chuchotait que ça n’intéresserait étrangement personne…
La suite du parcours allait se faire au sol pour le Rexillius. Même s’il était simplement inquiet pour nous, le fait d’être constamment la cible des billes noires du grand Pokémon, rôdant sur le plancher des vaches aux abords du parcours, était quelque peu perturbant. J’en étais presque à plaindre ses proies, désormais disparues depuis bien longtemps.
L’épreuve suivante était un parcours de sauts, constitué de plateformes faites de piliers de bois plantés dans le sol. Pour progresser, il fallait avancer en sautant de plateforme en plateforme. Je m’étais alors demandé si la piscine de boue, qui attendait les plus maladroits d’entre nous en bas, n’avait pas été installé là volontairement… Je soupçonnais la personne ayant imaginé ce parcours avoir un certain penchant pour les bains de boue.
Miss Lolita hargneuse des ténèbres s’était élancée la première. J’étais assez surpris que ce soit elle qui prenne les devants, m’étant attendu que ce soit la sportive qui ouvre la voie. De nous quatre, la fille aux vêtements sombres était probablement la moins dans son élément. Malheureusement, à la toute fin de l’épreuve, le pied de la Miss avait glissé sur le sommet du dernier obstacle, et c’est dans la boue que sa course s’était achevée. Sourire moqueur sur les lèvres, mais je l’avais vite chassé. Quelque part, je ne pouvais pas me moquer d’elle. C’était probablement celle qui devait faire le plus efforts dans notre groupe, en excluant les Pokémons. Depuis le début de la course, je m’étais attendu à ce qu’elle soit un poids toujours à la traîne, qu’on aurait voulu porter à bout de bras pour avancer plus vite, mais il n’en était rien. J’avais bon avoir une moralité discutable, je ne pouvais que m’incliner devant sa détermination. L’étrange Pokémon de la Miss Lolita n’avait pas eu plus de chance, étant presque solidaire avec sa propriétaire.
L’athlète avait été la deuxième personne à affronter l’épreuve des poteaux de bois. Faisant honneur à une réputation que je lui attribuais volontiers, elle n’avait eu aucun mal à rejoindre la plateforme se trouvant derrière le parcours d'obstacles. Son Pokémon, quant à lui, avait une fois de plus était confronté à un parcours inadapté à ses capacités… D’insecte. Gardant son éternel air stoïque, il était venu tranquillement à bout de l’épreuve à l’aide de la technique… Du sous-marin.
Ah, c’était maintenant le tour de mon grand coup de cœur de la journée, que dis-je ? De l'amour de toute ma très courte existence, la Miss aux prunelles cassantes et aux doigts menaçants. Je m’étais mordu la lèvre inférieure, parce que j’étais déçu. Tristement déçu de ne pas pouvoir y aller en même temps qu’elle, juste au cas où elle tomberait, pour avoir une meilleure vue sur sa chute. En bas de la plateforme de départ, les pattes dans la boue, Kingu avait poussé un petit grognement, manifestement inquiet pour son ami l’écureuil volant… Soit le seul d’entre nous pour qui un parcours aérien ne représentait qu’une simple promenade de santé. D’un bond incertain, la jeune femme s’était élancée, passant le premier pilier de bois, sautant avec plus de certitude sur le second, progressant jusqu’à… Ce que le petit Pokémon lui fasse perdre le rythme. L’animal ne craignait rien, mais l’instinct avait agi avant la tête. J’aurais aimé que ce soit simple, que la Miss au regard qui en-avait-trop-dit tombe dans la boue, que je puisse sourire méchamment et qu’elle finisse, la tête basse, par marcher jusqu’à l’échelle des perdants, mais elle avait refusé d’abandonner lorsqu’on son corps avait basculé. Elle s'était accrochée avec acharnement au poteau de bois. Jetant tout espoir de la voir lamentablement échouée, j’avais soupiré par les narines, la regardant se hissait à nouveau sur la plateforme puis terminer son parcours.
Sans entrain, sans réel élan, je m’étais confronté à mon tour à l’épreuve. Me sachant bon dans ce genre d’exercices, j’avais fait un petit détour, évidant ainsi les sommets trop sales et glissants pour être fiables, choisissant des piliers un peu plus espacés, mais tout aussi faciles à enchaîner. Tout se serait passé sans encombre, si subitement, le Rexillius n’avait pas refermé sa mâchoire préhistorique sur le milieu du poteau de bois sur lequel, à son sommet, j'étais perché. J’avais failli chuter vers l’avant, puis vers l’arrière, avant de retrouver un tant soit peu d’équilibre en tendant les bras sur les côtés. Immédiatement, j’avais bondi sur un autre pilier, me retournant avec précaution vers mon idiot de Pokémon qui avait arraché l’autre poteau du sol, le tenant horizontalement dans sa gueule. Il semblait… Très content de sa plaisanterie.
- « Hey le disparu, ça t’embêterait de trouver un meilleur moment pour me taquiner ? » Grognais-je.
Un bruit sourd de roulement dans la gorge du grand Pokémon m’avait suggéré de me hâter. Qui aimerait jouer à chat avec un T-Rex, en ayant le rôle de la souris ? Ben, pas moi. Sans jeter un seul regard en arrière, j’avais foncé, enchaînant avec habileté les piliers à l’aide de grandes enjambés. Le Rexillius et son tempérament taquin aidant, j’avais rejoint les trois filles sur la plateforme de la prochaine épreuve en un temps record. Me sachant en sécurité, je m’étais doucement retourné pour contempler le futur massacre. Deux obstacles bloquaient l’avancement du Rexillius. En effet, les extrémités du poteau qu’avait volé Kingu se retrouvaient bloquées contre deux autres poteaux, trop proche l’un de l’autre. Hors de question de simplement plier la tête pour faire passer le pilier tenu… Ce serait, probablement, trop facile. Le Roi avait décidé qu’il allait passer avec son poteau tenu horizontalement. Il ne pouvait donc en être autrement. Enfonçant ses puissantes pattes arrières dans la boue, il avait poussé, usant de sa puissance carrure, jusqu’à ce que les deux obstacles se courbent légèrement, et que le poteau dans sa gueule puisse reprendre sa progression jusqu’à la prochaine épreuve aérienne…
Et c’est un nouveau coup de sifflet qui résonne. Et le nouveau duo qui fait son apparition, l’air bien moins détendu et beaucoup plus mécontent.
A qui est ce Pokémon ? C’est la deuxième fois sur une même épreuve. Si son dresseur n’est pas capable de le gérer, qu’il le remette dans sa Pokéball ! C’est le dernier avertissement. Crie la femme dans votre direction.
Etrangement, voir le parcours détruit par un Pokémon ne lui fait pas plaisir. Son collègue a porté la main à sa ceinture où se trouve une série de Pokéball. Il n’a pas l’air inquiet de faire face au Rexilus, et peut-être faudrait-il éviter pour le grand Pokémon une confrontation. Le service de sécurité du parcours semble bien connaitre leur métier.
Vous descendez la tyrolienne. Megumi couverte de boue, Audrey un peu salit par son aventure contre le poteau de bois, avec un petit bleu sur le genou qui va certainement grandir. Le vent sur votre visage est agréable. Et ce n’est pas si difficile. Juste se laisser glisser.
L’arrivée, un peu glissante à cause de l’humidité des bois, se fait sans problème.
En trottinant entre les arbres sur le chemin forestier, l’air un peu frais fait frissonner les vêtements trempés. Et ceux qui sont dedans.
Vous arrivez à une bascule. Longue perche de bois sur un pivot qui se balance d’un côté ou de l’autre selon la répartition des poids. elle est très grosse et résistante, prévu pour accueillir des Pokémons de gros gabarit. Vous allez donc devoir la mettre à terre d’un côté pour permettre de monter par la pente ainsi formée jusqu’à une nouvelle plateforme toujours renforcé pour les gros Pokémons, avec un toboggan tout aussi gigantesque qui en redescend.
Un jeu de poids, si j’ose dire. Et je l’ose.
Vous êtes les Groupe 2 : - Audrey - Megumi - Akari - Audra
Vient encore un numéro d’équilibriste. Une bascule se tient devant vous. Mettez du poids d’un côté pour permettre à d’autre de monter, mais comment le dernier pourra rejoindre son équipe ? Ensuite, vous glisserez vers l’épreuve suivante. Les modérations se feront au moins une fois par semaine (le dimanche) et le mercredi si possible. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me voir en pv .
Megumi Kurotsuki
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Je me secouai encore dans un gémissement de gêne évidente. Horrible, abominable ; gênant. Me voir ainsi, et me présenter ainsi...
Sauf que là où je donnais beaucoup de points à mes coéquipiers qui semblaient s'en moquer royalement, et donc, ne se moquèrent guère. Bien.
Sauf que la nouvelle épreuve me fit lever un sourcil. Avec Sepiatroce, nous hochâmes la tête en nous avançant.
« Je vais débuter encore, en espérant ne pas finir dans un piège quelconque. »
Je soupirai à ma propre moquerie avant d'aller à l'autre bout directement.
« Ton Rexilius a un rondin de bois... assez conséquent. Alors je propose que nous le tenions tous, avec difficulté, mais on peut essayer, Sepiatroce peut nous aider avec Ligotage pour faire un poids supplémentaire et mieux maintenir le rondin. Quand Rexilius passe, les trois pokémons et moi passerons. Sepiatroce maintiendra Ligotage, je compte sur toi ! »
Elle hocha la tête.
« Ensuite, vous venez rapidement et Sepiatroce lâchera le rondin pendant qu'il monte. Il saute, on le rattrape au cas où et on est tous en haut. Cela vous va ? »
Je souris bêtement avant d'aller me placer avec Sepiatroce et appliquer le plan.
PulsaraceJe n’étais pas très confiant vis-à-vis de la tyrolienne. Si j’étais dans mon élément sur les terrains compliqués, accidentés ou les parcours à obstacles comme celui-ci, je n’oubliais pas la faiblesse de mon épaule droite… Elle était très loin d’être en mesure de supporter toute une partie de mon poids, pas sans que la déchirure s’éveille et me terrasse. J’allais devoir forcer sur le bras gauche, avec l’aide de l’attache de l’équipement de sécurité. Si cette vieille cicatrice s’ouvrait encore, j’allais me retrouver hors course… Hors de question d’être éjecté de l’équipe et, au passage, de faire plaisir à cette fille, celle qui crushait de façon sévère sur moi.
En parlant de cette fille… J’avais remarqué son hésitation. Elle aussi, n’était pas en paix avec l’idée d’utiliser une tyrolienne pour rejoindre la suite du parcours. Avait-elle peur du vide ? Peur de manquer de force ou d’équilibre ? Oh… Qu’importe. C’était juste pour moi une l’occasion de plus de l’embêter.
- « Je passe devant... » Soufflais-je, juste avant de la doubler.
Elle n’avait qu’à simplement jeter un regard dans ma direction pour percevoir mon sourire moqueur, tirant tous mes traits pour l’enfoncer un peu plus encore, de croiser le fer avec mon regard bleu pour comprendre toute l’intensité de ma provocation. Pour sûr, elle allait mordre. Ou… Me mordre ? Aucune idée.
Une fois équipé, je m’étais élancé dans le vide, prenant bien soin de laisser mon bras droit au repos, me contentant uniquement de m’accrocher à l’aide de ma main gauche. Mon équilibre était bancal, mais l’essentiel était là, j’avais rejoint à la suite du parcours en un seul morceau. Sans prêter attention à l’épreuve suivante, j’avais généreusement veillé sur la brune aux yeux verts, de sorte à voir si ma petite provocation l’avait motivé ou non à traverser… Et éventuellement, au cas où elle viendrait à crier… Confidence, je n’aimerais rater ça pour rien au monde.
Une fois toute l’équipe devant l’épreuve suivante, Kingu nous ayant rejoint entre temps, j’avais analysé le prochain obstacle tout en écoutant à peine les remontrances des organisateurs, pour la simple raison que ce qu’ils racontaient n’était plus en rien inédit. Le Rexillius s’était contenté de bâiller, son rondin de bois en équilibre sur la partie inférieure de sa mâchoire, offrant une belle vue sur sa terrible dentition. L’épreuve suivante était composée d’une immense bascule. Pour la traverser, il fallait soit taper le sprint de sa vie, soit imposer un poids plus lourd sur le début de l’obstacle, afin qu'un candidat, au poids plus léger, puisse avancer et atteindre la plateforme au bout de l'obstacle, laquelle était située en hauteur. Inévitablement, le poids considérable du Roi du crétacé pouvait poser problème, du moins, il aurait posé problème, si nous n’avions pas eu le lourd poteau de bois...
- « On dirait que ton rondin va être utile, Kingu... » Avais-je dis à mon Pokémon, lequel avait simplement penché la tête sur un côté, tenant toujours l’objet dérobé dans la gueule.
Forcément, il ne l’avait pas fait exprès… Mais ce rondin confisqué était probablement notre seul atout pour passer la nouvelle épreuve. Il était probable que le poids de toute l’équipe et du tronc de bois soit suffisamment lourd - ou équitable - pour que Kingu puisse passer l'obstacle. La stratégie était donc de faire passer le Rexillius en premier, puis les trois filles une à une… Hum… Comment faire passer le Pokémon de Miss Lolita hargneuse des ténèbres ? Pouvait-il tenir le rondin seul ? Courir vite ? Même dans ce dernier cas, qui tiendrait alors le rondin ? L’obstacle volé à l’épreuve précédente semble horriblement lourd et difficile à transporter…
La Miss Lolita avait avancé un début d’idée. Son Sepiatroce pouvait utiliser la capacité Ligotage afin de maintenir le rondin et ainsi, pouvoir le garder sur place tout en ayant la liberté d’avancer à reculons. C’était franchement bien trouvé… De plus, j’étais convaincu que ce Pokémon possédait assez de force pour ne pas finir totalement en difficulté face au poids du rondin.
- « Faisons ainsi. L’idée ne m’a pas l’air mauvaise... » Soufflais-je.
Je n’avais pas mieux à proposer, de toute évidence. C'était un peu compliqué d’expliquer à Kingu qu’il devait partir devant, tant il n’aimait pas laisser les autres derrière, mais il avait fini par comprendre et accepter le pourquoi. Quelque part, le Roi semblait content de pouvoir participer à nouveau aux épreuves, plutôt que pleurnicher dans son coin, à cause de sa trop grande taille… Après une petite bataille pour qu’il accepte de lâcher le poteau de bois, laquelle j’avais gagné en sautant et en imposant mon poids sur un seul des côté de la poutre, nous étions prêts à débuter l'épreuve de la bascule.
- « Si quelqu’un se sent faiblir sous le poids du rondin, qu’il nous le dise… » Murmurais-je à mon harem de jolies filles.
Si j’avais confiance en la fille sportive pour tenir le coup sans même froncer les sourcils, je n’étais pas certain que mon crush puisse réellement tenir longtemps… De même pour la Lolita des ténèbres, qui n’était pas taillée pour transporter un tel objet, qui avait plus sa place dans un chantier de construction que tenu à bout de bras par trois filles et un bel inconnu au bataillon. Dans cette optique, il était préférable que les deux filles passent, l'une après l'autre, juste après le Rexillius… Avec l’aide du curieux Pokémon ténèbres et de l’athlète, on avait réussi à soulever le rondin de bois, laissant les deux autres filles se joindre à l’effort. Le plus difficile n’était pas vraiment le poids, nous étions cinq à le porter, alors il n’était pas bien lourd, du moins pour l’instant… Non, le plus difficile, était de garder une bonne prise sur le poteau de bois. J’avais néanmoins fini par correctement le saisir, de sorte à être certain que même si l'une des filles venait à subitement lâcher prise, l’objet affreusement lourd ne terminera pas sur nos pieds…
Comme nous l’avions convenu, Kingu fut le premier à passer, et alors qu’il s’avançait rapidement vers la plateforme située au bout de la bascule, on avait eu la mauvaise surprise de sentir le sol sous nos pieds se soulever légèrement… Heureusement, le contre-poids semblait suffisant. Le Pokémon préhistorique était passé sans problème. Une fois en hauteur, il avait poussé un long grondement, comme pour nous encourager. Drôle de pompon girl, je vous l’accorde...:copyright:️ 2981 12289 0
Le temps continuait d’avancer et de faire durer cet évènement, qui pour Audra tournait plus en corvée scolaire qu’en partie de sport amusante. Même si il ne se passait rien d’ouvertement dérangeant, la tension qui pouvait régner entre deux de ses coéquipiers commençait sérieusement, en plus de la fatigue musculaire, à l’importuner.
Arrivés à ce qui n’était autre que l’épreuve suivante, il fallut de nouveau réfléchir au problème. Une balance, des personnes à faire passer de l’autre côté. Un énorme pokémon à faire passer de l’autre côté. Ça n'allait de nouveau pas être de tout repos, surtout s' il allait encore falloir tout casser pour passer enfin cette nouvelle épreuve.
Ce fut Megumi qui proposa une idée cette fois. Peut être un peu optimiste il est vrai. Audra, même doté d’une condition physique excellente, n’était pas inépuisable. En plus de devoir passer ses épreuves les unes après les autres, elle devait faire avec l’ambiance particulière de son équipe, ce qui n’était pas de tout repos. Le Rexilius, baveux, avait emporté un jouet quelque peu encombrant, mais qui n’allait pas les encombrer.
Audra profita du moment de calme dut à l'approbation de tout le monde pour y passer un bref message.
- Moi ça me va, après tout ce gros Kingu est un handicape depuis le début alors ce n’est pas maintenant qu’on va s’en outrer. De plus, j'aimerais mettre quelque chose au clair, dit-elle, visant du regard l’unique homme et Audrey. Si ça ne vous dérange pas, j’aimerais que vous prévoyez votre mariage après l'événement. Pas que de voir un amour si fort et rapide me donne la nausée, mais vos regards profonds et vos mots d’amours perturbent sans aucun doute le bon déroulement de notre parcours. Sans compter l'inautorité de la personne qui a amené avec lui un pokémon quelque peu encombrant et perturbateur.
Son intervention manquait peut-être d’un peu de tacte, mais ce n’était pas un adjectifs souvent utilisé pour parler de la jeune femme. Tout ce qu’elle voulait, c’était finir ce qui avait été commencé. Elle s’était résignée à passer un moment amusant et à se faire de belles et durables relations. Alors autant en finir rapidement.
C’était les muscles douloureux et la sueur dégoulinante qu’elle s’était attelé au passage de cet obstacle encore bien difficile pour une bête de cette envergure. Noyau, fidèle à lui-même, s’était contenté de regarder les dresseurs faire leur travail, fixant son regard sur leurs muscles bandés. S’ils n’étaient pas trop concentrés à ne rien lâcher, peut-être auraient-ils aperçu la fine bave couler de sa bouche. Décidément, ce pokémon était un véritable mystère.
Ça n'avait pas été une partie de plaisir intense de passer cette épreuve-ci. Si Audra devait de nouveau se servir des ses muscles pour la suite, il risquait de se passer des choses bien plus chaotiques que prévu. Une chose était sûre, elle se souviendrait de cette journée, particulière.
Audrey R. Davis
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Il a franchi les piliers sans encombres, serein, comme naturellement doué – à mon plus grand désarroi. Comprenant qui ne tomberait pas sur cette épreuve, j'ai préféré me détourner pour me confronter au vide qui m'attend – jusqu'à ce qu'un nouveau fracas dans mon dos force mon attention dans la direction du fossile un peu trop vif, qui s'est visiblement trouvé un nouveau jouet. Grimace légère et rire au fond de la gorge – du coin de l'œil, j'aperçois sans vraiment leur prêter attention le duo comique s'en revenir une fois de plus dans notre direction. Comprenant que son grand ami est victime de remontrances, Wifi se laisse planer de mon épaule au sol, puis court jusqu'au bord de la plateforme pour, finalement, l'encourager à grands renforts de couinements enjoués. Au moins une qui ne s'ennuyait pas.
Le reste ? Echange quasi-silencieux de provocations aussi sourdes qu'aveugles – et mon souhait le plus cher de voir les sécurités de son harnais céder. Rien ne vient – sa glissade dans les airs est aussi fluide que de l'eau sur des rochers lisses. Plus vraiment le choix, je me laisse harnacher et je… saute au vide, j'imagine – les poings crispés sur le mousqueton, et les dents serrées à m'en faire mal (faut bien ça pour retenir mon cœur que j'ai au bord des lèvres à l'instant où mes pieds quittent la terre ferme). Mon silence est religieux – je voudrais fermer les yeux mais ils sont grand ouvert parce que ma raison est plus forte que ma terreur. À vrai dire, les dernières secondes sont presque agréables – c'est sans doute la sensation la plus proche de voler que je connaîtrai jamais. L'atterrissage, lui, est un peu plus chaotique – et je ne dois le fait d'être digne et debout que grâce au harnais qui m'empêche de tomber. Je m'autorise quelques secondes pour souffler, le regard déjà porté sur l'obstacle suivant, avant de défaire les boucles pour me libérer.
Déjà, miss loligoth expose un plan pas déconnant. Bras croisés, jambes encore un peu tremblantes mais trop fière pour me laisser aller, je me contente d'acquiescer. Brusquement, un poids tombe sur ma tête – il ne me faut qu'une seconde pour réaliser que Wifi vient de nous rejoindre en planant d'arbre en arbre, de branche en branche. Elle couine, offusquée d'avoir été laissée en arrière. Un soupir au bord des lèvres, je lève la main pour la caresser, et elle mordille mes doigts d'un air agacé. Capricieuse.
« …Hm ? » Je fronce les sourcils en direction de l'athlète, sans comprendre tout de suite. Mais son regard à elle coule de moi au propriétaire du Rexilius, et je saisis, mais une seconde trop tard. Je me contente d'un haussement d'épaules désintéressé, les yeux portés plus loin sur la bascule que j'observe sans trop la voir. Le silence me sied mieux qu'une remarque acerbe que cette fille n'aurait pas mérité – nos pseudo-querelles ne concernent que lui et moi, je le concède. Soit...
Le top départ est donné, et nous nous attelons – aux premières secondes, sous le poids du rondin, je sens déjà mes muscles qui protestent. Mes jambes fatiguées par les sauts, mes bras tiraillés d'avoir été trop crispés sur la tyrolienne. J'ai mal et je me sens faiblir, bien malgré moi – rien dans l'estomac que du vide depuis trop longtemps, mes mains tremblent et ma tête tourne. Chaque inspiration est laborieuse, mais je sens contre ma nuque Wifi qui s'y blottit comme en réconfort. Je ne dois pas lâcher et c'est la seule idée fixe. Le sol se soulève sous nos pieds et mon équilibre est mis à mal. Inspire. Le poids vacille d'un côté à l'autre. Expire. Finalement, nous touchons de nouveau la terre ferme. Le géant est passé. C'est à nous. Rondin posé, il faut s'élancer, ne pas faillir – la bascule, doucement, s'incline sous notre poids. L'élan est pris, la distance franchie d'un bond – il n'y a que mes bras qui me soutiennent au bord de la plateforme que j'essaie d'atteindre. « Quelqu'un peut…? » Le souffle trop court pour finir ma phrase, je saisis la première main qu'on me tend pour me hisser sur la terre ferme.
Je demeure à genoux, nauséeuse et la vue trouble. Si l'on s'inquiète, je balaie d'un revers de la main, je prétends que c'est autre chose que la réalité – je refuse d'abandonner maintenant, et je refuse de ralentir mon équipe, si proche de la fin que j'espère que l'on est. Alors, lentement, je me redresse – maladroite mais peu encline à laisser tomber.
Soigneusement, j'esquive tous les regards que je pourrais croiser. Seul le prochain obstacle en ligne de mire, droit devant.
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