C’est parti pour cet event de groupe un peu spéciale, puis qu’il s’agit de RP à défi. Vous posterez un RP à la suite de ce sujet, où votre personnage sera libre de faire ce que bon lui semble. MAIS en respectant les contraintes de l’épreuve.
Pour vous aider, voici un décor : vous êtes dans une petite ville (de votre choix, à l’heure que vous voulez). Il y a un vendeur de crêpes au bout de la rue, un garage à taxi 24/24 à votre gauche et une borne de location de vélo automatique.
Tout le reste ne dépend plus que de vous. Vous êtes libres de quitter la ville, d’aller prendre une glace. Il peut faire jour, il peut faire nuit. Il peut y avoir du monde, ou personne. Les autres personnages peuvent être là, ou pas. Il peut y avoir une attaque de Pokémon fou ou simplement l’apparition d’une star de cinéma.
Tout ce qui est demandé est que vous jouiez vos personnages.
Et voici votre défi n°1 : Dans votre RP, vous allez devoir placer le plus de mots et expressions de la liste.
Agent
Abri
Ami
Baver
Cadenas
Captif
Collier
Courant
Cuisine
Danser
Dénouement
Dévot
Deviner
Effrayer
Enclume
Flamber
Fracture
Goût
Goutte
Grotesque
Hamac
Hétéroclite
Impair
Immobile
Irriter
Joue
Jérémiades
Kiwi
Klaxon
Louche
Luxure
Matin
Morne
Muscles
Nain
Navigation
Nourrisson
Obsolescence
Octave
Parole
Patin
Plafond
Qualification
Quatre
Restaurant
Récréation
Salle
Spectacle
Tirer
Tunnel
Utopie
Urgence
Usuel
Vénérable
Vieillot
Visserie
Wagon
Xylophone
Yacht
Zélote
Zygomatique
Être né de la dernière pluie
Casser trois pattes à un Couaneton
Avoir d’autres Miaouss à fouetter
Trouver sous le sabot d’un Bourrinos
Être à la forge et au moulin
Avoir les dents du fond qui baignent
Chacripan échaudé craint l’eau froide
Les mots et adjectifs peuvent être accordés, les adverbes et participes reste des adverbes et des participes, et les verbes peuvent être conjugués.
Chaque mot placé vous rapporte 1 point, chaque expression vous rapporte 10 points. Et vous recevrez un bonus de style (si vous placez vos expressions et mots avec logique, style et qu’ils n’apparaissent pas au milieu d’une phrase sans raison).
Merci de mettre les mots et expression en gras (ou tout autre astuce pour les rendre visibles) pour qu’on ne les rate pas.
Cette épreuve se termine le Dimanche 9 janvier à 18h FR. Aucun délais ne sera accordé, aucune excuse non plus. Si vous ne répondez pas, vous ferez donc perdre des points à votre équipe.
Classement Et là, y a les points et les classements. Pour l’instant il est vide mais on va le remplir. Juste pour rappeler que ce n’est pas parce qu’un groupe a 20 participants qu’il est avantagé. On fera un savant calcul du type moyenne (mais en plus compliqué) pour égaliser tout le monde. Donc, si un de vos coéquipiers ne répond pas, il pénalise tout le groupe.
Pour rappel, vous avez jusqu'au Dimanche 9 janvier 18h FR pour répondre.
Dalia Lenart
Dresseur·euse Éclipse
Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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Ce matin, je me levais tôt, comme d’habitude. Ce n’est pas nouveau. Une autre terreur nocturne m’a tiré de mon sommeil. Je ne me souviens plus très bien encore de ce rêve, encore une fois, c’était en lien avec une des missions que j’ai fait au nom de l’organisation criminel pour laquelle j’ai travaillé. J’y étais bien dévot à l’époque.
Je me trouvais sur un Yatch, en mission d’infiltration avec d’autres agents de la mafia. Notre but était de voler le plus de pokémons aux personnes ce trouvant à bord de ce bateau de luxure. Des membres avait infiltré le personnel et d’autre se cachaient en attente du signal dans le plafond de la salle de spectacle, c’était pendant la représentation qu’on allait commettre notre larcin.
De ce que j’avais lu de l’événement, il s’agissait d’un spectacle de nains qui devaient danser et faire disparaitre des bijoux, comme un collier, un bracelet ou une bague en les faisant flamber, puis les faire réapparaitre. Un usuel spectacle de magie où il n’y a pas trois patte à cassé à un Couaneton. Je crois que j’aurai quand même aimé y assisté, mais je ne pouvais pas être à la forge et au moulin.
Il s’agissait d’une grande opération dont les méthodes étaient obsolescentes par moment. Comme celle d’utiliser cadenas et chaînes pour bloquer les issus et tenir captif tout ces pauvres gens. Probablement que c’est ce qui à mener en partie à la dérive le plan initiale qui a causé un aussi grand carnage. Des serrures vieillot qui on été fracasser aussi facilement qu’une enclume et un marteau peuvent fracturer des os.
En attendant les débuts de l’opération, je me promenais à mes aises à bord du bateau qui allait bientôt sombrer. C’était là, le peu de temps libre que j’avais, alors curieuse, j’en avais profité pour explorer un peu ce Yatch. Tant que je ne commettais pas d’impair et n’adressais pas la parole à personne avant le début des opérations, Octave, mon supérieur immédiat me laissa faire.
Avant même qu’il ne quitte le port j’avais eu le temps d’explorer le pont. Il y avait d’installer plusieurs hamacs, devant la piscine extérieure et des serveuses en patin à roulette apportaient des boissons fraiches provenant de la cuisine. Certain de ces breuvage était hétéroclite, les différentes couleurs dans les verres ne se mélangeait pas. Il y avait certainement de l’alcool aussi à l’intérieur, car plusieurs passagers avaient l’air d’avoir les dents du fond qui baignent. Je jouais à deviner à quoi étaient les boissons avec les fruits qui décorait les coupes, souvent des kiwis, des ananas ou des fraises. C’étais grotesque comme jeu, mais je n’avais pas d’ami, alors je m’occupais comme je le pouvais. Si certains buvaient d’autres lisaient, je lus le titre d’un livre sans vraiment m’arrêter dessus, ‘’Le Vénérable Zélote’’. Je ne connais pas ce mot, je me demande de quoi ça parle.
Je continuais ma marche silencieuse sur le pont, il y avait également des familles à bord. Une mère avec son nourrisson, il bavait comme pas possible au point où les gouttes de bave tombaient au sol. Un parent qui tirait son enfant dans une espèce de wagon sur roue pour mieux les trainer avec lui. Je les regardais irrité et jalouse, d’avoir une enfance normal, si pour eux ils étaient l’heure de la récréation et pouvaient jouer tout les jours sur leur petit xylophone de plastique, de mon côté j’avais d’autre Miaouss à fouetter. Je me consolais en me disant qu’ils allaient surement tous mourir. J’arborais un air morne à les regarder et lorsque les autres enfants me regardaient, je forçais les muscles zygomatiques de mon visage pour y afficher un faux sourire. Au fond de moi j’avais aussi le gout de vivre cette vie d’enfant innocente. Il ne s’agissait là que d’une utopie. Je ne trouverais rien sous le sabot d’un Bourrinos à rêver.
Le bateau quittais le port, je pris la direction de l’intérieur et passait devant plusieurs restaurants, certain était quotté cinq étoiles et d’autre quatre. Je devais me dépêcher, j’avais trop glandé sur le pont et dans l’urgence de ne pas être à ma position lorsque le signal sera donné, j’avais foncé dans un serveur, lui faisant renverser son plateau de boisson. J’ai continué mon chemin sans m’excuser, enfant mal élevé que j’étais j’ignorais les jérémiades de celui-ci.
Le klaxon du navire retenti, il s’agissait du signal. L’opération commença. Au début, certains pensait qu’il s’agissait du début de la mise en scène de la représentation sur scène, ils restèrent donc immobiles, mais des visages effrayer parurent rapidement. La salle fut mit à feu et à sang pour dérober ces bestioles appeler pokémon pour le compte de Giovanni.
Ma mission à moi, pendant la panique général, je devais me faufiler jusqu’au panneau de navigation et le trafiquer pour faire échouer le bateau contre les rochers. N’étant qu’une enfant à l’époque, j’avais les qualifications requises pour passer incognito, je n’avais qu’a démonté la visserie d’une des plaques métallique et de me faufiler dans les tunnels d’aération qui était un jeu d’enfant du haut de mes huit ans. Il n’y avait que ma présence dans les zones réserver au personnel qui était louche, mais tous étaient trop paniqué ou occuper à ce mettre à l’abri du carnage qui se passait à bord pour se soucier de moi.
J’ai accomplie ma mission avec succès et les commendes hors contrôle, c’est le courant qui dirigeait l’énorme embarcation contre des récifs. Je ne suis pas née de la dernière pluie, une fois ma mission exécuté, je devais me dépêcher d’évacuer au risque d’y passer et d’y avoir encore quelque fracture, je n’en suis pas à mes premières, mais Chacripan échaudé craint l’eau froide.
La mission pour moi eu un heureux dénouement. Pour une fois, j’avais accomplie ma mission à la perfection. Je ne voulais plus jamais échouer une mission, les conséquences de mes échecs étaient très douloureuses à encaisser. Le coté traumatisant là dedans qui me vaut ses terreurs nocturnes, c’est lorsque j’avais repassé devant la salle de spectacle, j’y avais vue plus d’une centaine de corps ensanglanté gisant au sol. C’est une scène qu’une enfant ne huit ans de devrait pas voir. C’est marqué dans mon esprit, alors lorsque je rêve encore de cette mission, j’en ai des sueurs froides.
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Azaël S. Ackerman
Dresseur·euse Nébuleuse & Sbire Mistral
Messages : 51 Née le : 17/02/2002 Age : 22 Région : Sinnoh Pokédollars : 1225 Stardust : 218 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon :
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Messages : 51 Née le : 17/02/2002 Age : 22 Région : Sinnoh Pokédollars : 1225 Stardust : 218 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon :
C’est un jour morne et froid de janvier. À l’occasion des fêtes de fin d’année, tu as décidé de retourner à Féli-Cité pour passer quelques jours avec ta famille même si cela t’irrite plus que de des piquants de Qwilfish. Tu n’as rien en commun avec tes parents ou même ta sœur, si ce n’est un visage et une voix similaire. Tu n’as pas les mêmes passions qu’eux, et encore moins leur envie de se retrouver sur les devants de la scène. Tu es bien dans ton laboratoire et tu as d’autres Miaouss a fouetter que d’écouter des ragots ou de la musique toute la journée. Tu as donc décidé de quitter les tiens un jour plus tôt, ne tenant plus de rester captifs de ces faux semblants et de cette famille qui ne t’apprécies pas réellement. Tu prends donc le chemin du port de Joliberge, et c’est comme ça que tu te retrouves coincé dans le petit village Sinnovien.
La pluie t’as pris par surprise. Après les premières gouttes, l’orage a rapidement suivi. Il a donc fallu que tu te trouves un abri, et une crêperie un peu vieillotte est la première option qui se présente à toi. La salle est vide et cela sent le brûlé, mais avec le temps qu’il fait dehors tu ne peux pas te permettre de faire le difficile. C’est ça, ou bien être trempé jusqu’aux os. Tu t’installes donc sur l’une des banquettes du restaurant dos à la fenêtre, tu ne veux pas voir le temps morne au risque d’être encore plus déprimé, et tu fais appelle à ton vieil ami. Prime. Il apparait à tes côtés, et commence immédiatement à parcourir le menu. Il ne comprend rien, mais les images sont belles. Le jeune Carapuce commence alors à baver sur les desserts et, dans un soupir, tu appelles la serveuse. Quitte à être coincé ici, autant commander.
Une dizaine de minutes plus tard, la vieille dame ressort des cuisines avec deux assiettes : une grande avec quatre crêpes fines recouvertes de sucre et de chantilly ainsi qu’une plus petites avec deux crêpes flambées. Tu t’empares alors de cette dernière et commence à manger distraitement tandis que ton Pokémon engouffre les déserts sans aucune retenue. C’est bien parce que c’était les fêtes que te laisse s’empiffrer ainsi. Cependant, les crêpes ne cassent pas trois pattes à un Couaneton à ton goût et tu ne comprends pas d’où peut venir son enthousiasme. Peut-être est-ce juste la présentation qui l’attire… Bref, tu reportes ton attention sur la salle et tu remarques quelque chose d’étrange. Un petit garçon est assis au bar. Pourtant personne n’est rentré depuis ton arrivée, et il n’était clairement pas quelques minutes plus tôt. Toutefois, tu ne poses pas plus de questions : il était peut-être tout simplement aux toilettes, ou bien tu ne l’as pas vu à cause de sa taille.
CROAAAAK
Tu tournes alors vivement la tête. Ton cœur bat à 100km/h. Tu repères immédiatement le Cornèbre sur le câble électrique de l’autre côté de la rue, mais tu ne comprends pas comment tu as pu l’entendre si clairement. Prime n’a même pas esquissé le moindre mouvement, et tu as sursauté. Cependant, tu dois arrêter tes jérémiades, ce n’est qu’un Pokémon… Bref, avec cette montée d’adrénaline, tu te rends compte que tu as besoin d’aller aux toilettes. Tu lèves et suis les panneaux jusqu’à une double portes battantes… Pour te rendre compte qu’elles sont fermées. Un cadenas y est apposé et empêche quiconque d’y entrer. Consterné, tu te diriges vers le comptoir où la serveuse est en train de nettoyer une vieille machine à café. Tu te racles alors la gorge avant de prendre la parole.
Excusez-moi, est-ce normale que les toilettes soient fermées ? J’aurais bien voulu m’y rendre mais il y a un cadenas sur les portes…
Tout en restant immobile, l’employée du restaurant tourna légèrement la tête pour observer son interlocuteur. Elle eut un petit rire aigu.
Oui. Le plafond fuit. Goutte après goutte, les toilettes inondées. Agent entretien vient bientôt. En attendant, elles restent fermées.
Très bien...
Tu allais faire demi-tour quand un autre détail attire ton attention… L’enfant n’est plus seul. Un siège pour enfant est posé sur le tabouret à sa droite. Un nourrisson est à l’intérieur. Il ne fait pas de bruit, mais tu entends sa faible respiration. Comment a-t-il pu arriver ici ? Cette fois-ci, tu étais sûr de ne pas l’avoir manqué, et…
CROAAAAK CROAAAAK
Tu te retournes aussi vite que la première fois. Il y a deux Cornèbre maintenant. Immobiles sur un câble électrique. Insensibles à la pluie, ils te fixent. Du moins, c’est l’impression que tu as. Une sensation de mal être grandit en toi, et tu n’as plus qu’une seule envie : partir de cet endroit louche. Alors que tu veux t’éloigner, quelque chose te retient par la manche. C’est le petit garçon.
Tu es sûr que tu ne veux pas rester ? J’aurais bien voulu m’amuser avec toi. J’aurais bien voulu danser. Tu sais, les danses macabres sont mes préférées. C’est toujours un très beau spectacle.
Ton malaise ne fait qu’augmenter, et tu ne te sens pas très bien. Tu dois partir d’ici. Cependant, tu n’oses pas contrarier le petit. Tu as un mauvais pressentiment à son propos.
À l’usuel je serais resté, mais on m’attend quelque part ce soir. Comme tu t’en doutes, je ne saurais pas être au four et au moulin. Je dois y aller.
NOOOOOOOOON ! s’écrie-t-il en montant dans les octaves.
Tu en profites de défaire de son emprise et pour t’éloigner. Quand tu te retournes, tu remarques quelques choses d’encore plus étrange. Des petites gouttes rouge écarlate perlent sur ses joues, et ses zygomatiques sont étirées d’une façon grotesque. Ce visage n’est humainement pas possible. Il commence ensuite à murmurer des paroles, d’abord inaudibles puis de plus en plus fort. Tu ne comprends rien de ce qu’il dit, mais cela te rappelle quelque chose. Des anciennes histoires, des comptes pour enfants. Des Dévots de Giratina qui attirent des passants pour s’emparer de leur âme pour la remettre à leur maître. De Zélotes qui sont prêts à tuer pour leur Dieu. Tu as peur de deviner ce qu’il va t’arriver si tu ne tire pas d’ici au plus vite. Tu n’es pas né de la dernière pluie, le dénouement t’apparait clairement : si tu restes, tu signes ta fin.
Tu es de plus en plus effrayé, et ce qu’il se passe ensuite n’arrange pas les choses. La vieille sort alors des cuisines, et commence à te fixer de ses yeux sombres. D’un pas lent, et de façon mécanique, elle se met en marche et se dirige vers toi. C’en est trop. Tu attrapes Prime en urgence, et te diriges vers la porte en courant. Tu ne veux plus passer une seconde de plus dans cet endroit flippant. Toujours sous la pluie, tu cours aussi vite que tu le peux.
CROAAAAK CROAAAAK CROAAAAK
Tu te retournes. Il y a trois Cornèbres maintenant. Toujours aussi immobiles. Devant la porte du restaurant, tu remarques que les trois individus sont sortis. Ils te fixent. Tu accélères. Puis tu entends un grand coup de klaxon. Tu a à peine le temps de te retourner, et de te jeter sur la droite, que tu remarques que tu as faillis de faire écraser. Dans précipitation, tu avais dévié sur la route. Juste devant une voiture. Cependant, tu n’as pas le temps d’y penser. Tu dois t’éloigner Quand le village fut assez loin, et que tes muscles te font souffrir, tu décides de t’arrêter pour reprendre ton souffle. Au même moment, ton gsm vibre. Tu sursautes. Toutefois, tu comprends rapidement de quoi il s’agit. Minuit venait de sonner, c’était la Nouvelle Année. Le matin ne se lèvera pas avant longtemps, mais au moins il est sûr de revoir le Soleil. Une autre chose est certaine : plus jamais il ne remettra les pieds dans ce village. Car, comme on dit, Chacripan échaudé craint l’eau froide.
Loin de là, dans l’ancienne crêperie, la vieille femme, l’enfant et le nourrisson riaient. Ils étaient contents de leur blague. Cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient plus amusés ainsi, et pourtant la farce n’était pas très élaborée. Cependant, la récréation est terminée. Les deux Fantominus, et le Spectrum, s’envolent hors de la crêperie. Abandonnée depuis presque dix ans.
C'était un lundi matin gris, morne et morose dans ses parures brumeuses que le soleil ne parvenait pas à percer. Un matin comme un autre - sept heures tapantes, le percolateur ronronnait déjà dans la cuisine, sept heures dix ton macchiato achevait d'être versé dans ton gobelet de voyage, et à sept heures vingt-cinq, tu fermais la porte dans ton dos, valise sur les talons et goût savoureux de café saupoudré de lait et de noisettes sur le palais.
Les rues, tu les connaissais par cœur aujourd'hui. L'alignement hétéroclite des boutiques dans l'avenue adjacente à celle où tes parents vivaient t'avait toujours amusée. Sur ta gauche, la crêperie à la devanture abîmée, l'air vieillotte, dont la peinture craquelée de la façade n'était que témoin de son ancienneté vénérable dans le quartier - entreprise familiale qu'on transmettait de parents en enfants depuis des années. Les effluves, elles, étaient sucrées et déjà alléchantes - capables de faire baver n'importe quel individu à l'estomac un peu creux. Un regard sur la carte, à défaut, aurait suffit : sucre, chocolat, fraises ou kiwis frais, morceaux de bananes, copeaux de coco. Rapidement, pour ne pas céder à l'appel du détour qui t'aurais mise en retard, tu détournais le regard et pressais le pas. Une bijouterie, sur ta droite - dans les vitres s'alignaient toujours de sublimes colliers, bracelets et autres boucles d'oreilles somptueuses qui ressemblaient à ceux que l'on te faisait porter lors des galas. Lorsque tu dansais encore, dans ces spectacles qui remplissaient les salles de la fosse au plafond. À l'époque où tu te sentais encore belle sur scène - mais les pierres précieuses ne suffisent pas, et il y a des trésors que l'on ne trouve pas sous le sabot d'un Bourrinos. Au mieux, rien du tout - au pire, des rêves piétinés.
Un soupir se dispersa au bord de tes lèvres. Tes prunelles accrochèrent celles d'un agent d'entretien surpris que tu saluas à voix basse pour te faire pardonner de la stupeur matinale. Tu dépassais sans t'arrêter une ruelle à la dérobée, un peu louche, qui indiquait discrètement la direction d'une de ces boutiques dédiées à la luxure à l'ancienne - par les hommes et pour les hommes. Quelqu'un, qui sortait de l'enseigne de literie à la traîne sur les saisons (ils n'avaient même pas retiré la mention des promotions sur les hamacs de leur vitrine ; pas plus que l'agence de voyages en faillite à côté n'avait retiré les propositions de croisières en yatch de ses annonces malgré l'hiver bien avancé) sur ta gauche, manqua te heurter, mais t'esquiva avec élégance et poursuivit sa route sans demander son reste. Au bout de la rue, qui faisait l'angle de ta trajectoire, une visserie que même ta mère n'avait connue que fermée. Barricadée par des grilles rouillées, des chaînes verrouillées de gros cadenas, encerclée de panneaux précisant l'état interdit des lieux - insensibles à dissuader les groupes d'amis de trépasser pour s'amuser à s'y effrayer à grands renforts d'histoires surnaturelles dans la nuit. Toi, parce que tu connaissais trop les Pokémon Spectre et leur tendance aux vilenies, tu ne te risquerais jamais sur les territoires qu'ils avaient probablement depuis longtemps investis.
Tu prenais ton temps dans les allées, sirotant un café auquel tu te brûlais encore, et c'était presque comme se traîner tant, tout autour, les gens pressés semblaient soumis à l'urgence d'un quotidien qu'ils ne rattraperaient jamais - hélant les chauffeurs de taxis fatigués, s'agaçant contre les bornes de la station de vélib' récemment installée. Jurant dans le paysage citadin grincheux, des adolescentes, montées sur patins, virevoltaient entre les passants depuis l'amont de la rue - taches que tu imaginais vives et colorées dans une allée grise ; même si toutes, pour tes yeux achromates, n'étaient qu'une infime variante de la précédente comme de la suivante. Ils maugréaient, leurs jetant des regards hostiles en biais ou des insultes zélées, faute d'avoir, malgré leur attitude précipitée, d'autres Miaouss à fouetter dans leur vie trop occupée. Toi, simple dévote, tu les admirais. Parce qu'elles étaient belles, libres et insoumises - les muscles de leurs jambes, fouettées par le froid matinal, les portaient dans la brise comme si elles ne touchaient plus terre. Il ne s'agissait pas d'une navigation hasardeuse sur les trottoirs - elles étaient reines du monde. Eblouissantes. Tu demeurais un instant immobile, sonnée tandis qu'elles te dépassaient en riant à gorge déployée, les joues rougies par l'hiver - insouciantes à s'en déchirer les zygomatiques.
Ce fut la sonnerie qui sonnait l'ouverture de l'école d'à-côté qui te tira de ta torpeur. Des cris d'enfants résonnèrent. Plusieurs, descendus d'un bus à la minute précédente, se précipitèrent en courant en direction de la cour de récréation où leurs amis les attendaient. Quatre d'en eux traversèrent la route sans prendre garde aux voiture - un coup de klaxon sonore retentit, t'arrachant un sursaut tandis que les cris des mioches grimpaient dans les octaves.
La pluie, qui menaçait depuis la veille, choisit ce moment pour se mettre à tomber à grosses gouttes. Pressant le pas, on jugea bon de s'interposer dans ta course. Un homme à la démarche maladroite, à l'haleine relent vodka, l'air d'avoir les dents du fond qui baigne - tout, chez lui, t'avait révulsée. Si tu t'étais souvent arrêtée, par le passé, aujourd'hui tu pressais le pas, contournant sans écouter - femme dans un monde de chiens et, comme Chacripan échaudé craint l'eau froide, tu avais juré qu'on ne t'y reprendrait plus à leur trouver des excuses pour justifier leurs insistances lourdes quand tu n'espérais qu'atteindre un point B à temps.
Tu parvins finalement - déjà trempée - à trouver refuge sous un abri des quais de la gare. Trois rangées de rails usitées s'alignaient à tes pieds puis, plus loin, ceux où l'on stockait les trains qui ne démarraient plus. On y avait entreposé des wagons oubliés, peinturlurés de motifs grotesques, tagués par des voyous à qui l'on accordait pourtant des murs dans la ville mais dont ils ne profitaient jamais - préférant dénaturer les biens publics. Ton soupir (c'était un lundi matin comme un autre, après tout) fut interrompu par quelques notes qui ressemblaient à celles qu'on aurait pu frapper sur un xylophone, et qui précédait l'annonce du prochain train - le tien. Ne te restaient que quelques instants à assassiner - tout juste assez pour que tes prunelles balaient l'endroit. Les restaurants, à l'intérieur de la gare, n'étaient pas encore ouverts. Une ampoule, au dessus de toi, clignotait, fatiguée. Les jérémiades d'un enfant, qui ne cessait de couper la parole à ses parents visiblement irrités, couvrait presque le bruit de la musique dans tes écouteurs - caprices traîtres d'un môme captif des décisions de ses parents, de leurs déplacements et de leurs réveils à l'aube sur lesquels il n'avait pas son mot à dire. La plupart des voyageurs sur les quais tiraient, comme toi, des valises lourdes comme des enclumes - la tienne, chargée pour tout le mois à venir.
Ton titre de transport validé - les prix avaient augmenté, la note mensuelle commençait à flamber -, tu rejoignis le couvert et la chaleur doucereuse du train. Soigneusement, tu choisis d'esquiver les rames où tu devinais la présence de nourrissons susceptibles de se réveiller - obsolescence programmée du calme (utopie trop souvent ravagée) que tu chérissais tant sur ton trajet usuel. Ton siège idéal trouvé, tu t'installais et, pour occuper l'heure et demie qu'il te fallait tuer, sortis quelques unes de tes affaires de cours.
Tu ne levas les yeux de tes notes - tri minutieux des dernières expertises par qualification des matériaux dans des tableaux déjà surchargés - que lorsque le train franchit un tunnel, pour ne pas commettre d'impair sous l'éclairage amoindri des néons faiblards du wagon - et parce que ce tunnel signifiait la fin proche de ton court voyage. Au grand jour, tu t'attardais toujours à observer le paysage. S'il n'y avait pas de quoi casser trois pattes à un Couaneton, tu n'y manquais pourtant jamais. Parce qu'ils étaient sublimes, qu'importait qu'ils ne soient qu'en nuances de gris ; et qu'ils t'évoquaient des libertés dont tu ne t'éprenais plus que rarement. Prisonnière du même quotidien qui t'ennuyait chez les autres - tu n'étais pourtant pas différente.
Il n'y aurait pas de dénouement surprenant à ce récit - rien qu'un peu de poésie ; rien qu'une fracture entre les rêveries évasives et la réalité ; rien qu'une journée effroyablement banale d'étudiante qui rêve à d'autres horizons tout en se passionnant pour les petites choses qu'elle accomplit jour après jour. Tout juste assez pour que ne pouvoir être à la forge et au moulin tout à la fois ne soit pas une fatalité - pas une condamnation malheureuse à l’ennui.
59 / 61 mots 6 / 7 expressions à vous de juger pour le style !
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Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Wouah, on a eu des participations incroyable. On est bien au-dessus de ce qu’on rencontre d’habitude sur ce genre de jeux. De l’aventure, du développement personnel et puis du background. Impeccable.
Avant de passer à la deuxième épreuve, je vais juste apporter une petite correction qui va peut-être surprendre des gens. Le nom Luxure n’a en réalité aucun rapport avec le luxe. Pas d’argent, pas de belles voitures ou de grande demeure. Il s’agit juste d’un péché capital, celui du seecsssssssssssse. Le plaisir de la chair à outrance, ce genre de choses. Alors ? Est-ce que certains regardent leur poste avec un regard différent ? De mon côté, ça m’a fait rire.
Allez, assez parlé de l’épreuve 1, le passé c’est le passé, ça empoisonne le présent.
L’épreuve 2 ! C’est parti !
Bah alors ? Vous écrivez pas ? Ah ! Vous voulez les règles de l’épreuve. Oui, c’est logique.
L’épreuve 2 est un A la manière de. Vous allez devoir écrire un post en imitant un style au choix parmi : A la manière d’un Streamer/Youtubeur de jeux vidéo A la manière d’un Documentaire animalier A la manière d’un Reportage choc A la manière d’un film d’auteur français (type : sélection du festival de Cannes)
La situation est imposée. La voici : Vous êtes dans un magasin. Et vous allez acheter quelque chose.
Vous serez noté sur : On reconnait la manière. (Respect des codes du reportage par exemple. Vous pouvez utiliser des didascalies par exemple). L’écriture est bonne (belle écriture classique ou au contraire, une écriture qui fait vivre le thème, mais reste lisible) Influenceur (Vous avez vu, c’est que des trucs internet ou télévision. On veut de l’audimat. Faîtes parler de vous, appeler des critiques parmi les autres joueurs. Il faut des retours constructifs pour qu’on vous mette 5 étoiles sur Allociné). (bis, ce ne sera pas la part la plus importante de la note mais voilà)
Vous avez jusqu’au dimanche 16 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Informations, règlement Le classement provisoire ! 1. Pléiade avec 5 points 2. Eclipse avec 4 points 3. Météore avec 3 points 4. Nova avec 2 points 5. Pulsar avec 1 point Et surtout, les récompenses de l’épreuve. Il s’agit de votre score individuel, divisé par quatre transformé en SD et doublé pour obtenir un gain en P$. L’exercice n’était pas facile, ça devrait aller mieux pour la suite. Et un petit bonus de gain est donné à ceux qui ont mis un max de mot et que ça coulait tellement de source que voilà.
Nous avons donc pour vous, cher Eclipse Dalia : 33 SDs + 261 p$ + 15 SDs (bonus coup de cœur) + 50 p$ (bonus coup de cœur) Azaël : 23 SDs + 182 p$ Mara : 30 SDs + 238 p$ + 15 SDs (bonus coup de cœur) + 50 p$ (bonus coup de cœur) Nyx : Merci d’avoir prévenu de ton incapacité à répondre. Aucun malus pour ton équipe et aucune sanction pour toi. <3
Pour rappel, vous avez jusqu’au dimanche 16 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Dalia Lenart
Dresseur·euse Éclipse
Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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Votre écran est noir sur la télévision ou votre portable ou peut-importe l’appareille que vous utiliser pour regarder vos émissions favoris. Cependant, vous pouvez entendre le narrateur du reportage/documentaire parler.
«Bien le bonjour, nous voici de retour pour un autre épisode VMGL, de la Vie des Membre des Groupes de Lumiris! Nous nous excusons pour la rediffusion du même épisode de la semaine passé. Nous avions un reportage intéressant sur la vie d’un membre du groupe Pulsar, mais notre sujet n’a pas été ravi que nous fassions intrusion dans sa vie. Tout notre matos à été geler et étaient inutilisable. »
À l’écran, vous voyez maintenant, une jolie maison, dont l’adresse à été floué par soucis de confidentialité. C’est une petite maison moderne situé dans le quartier de Nemerya.
«Aujourd’hui, nous allons suivre un membre du groupe Éclipse. Ceux qui aiment apprendre, faire des découvertes ; ce qui les pousse à explorer l’inconnu afin d’en savoir davantage sur le monde qui les entoure. Ils sont curieux, aventurer et on soif de connaissance. Beaucoup moins impulsif que les pulsars, on devrait pouvoir vous présenté quelque chose. Nous attendons en ce moment que Dalia Lenart sorte de chez elle. Selon nos sources, à cette heure, elle est revenue de son jogging matinal, mais elle ne reste jamais cloîtrer chez elle. Ah, la voila. »
Une jeune femme aux cheveux longs noirs onyx sort de chez elle. Très peu vêtu pour la saison et placer sur son ventre un œuf de pokémon bien au chaud dans un porte œuf.
«On est en hivers et pourtant elle n’est pas habiller selon la saison. Elle n’a pas froid? Elle semble assez mystérieuse. D’ailleurs, difficile de dire si elle est de bonne humeur ou de mauvaise humeur, elle n’arbore aucune émotions. Ce qui est étrange c’est qu’elle transporte un œuf avec elle. Ce sont normalement les Nova que l’on voit trimballer ces petites choses avec eux. Là voila qu’elle sort un pokémon de sa pokéball. Oh un Corvaillus, il a l’air bien vaillant…ah et la voila qui s’envole!... Vite, vite un Taxi Corvaillus, il faut la suivre.»
La caméra chambranle et coupe. Vous retrouver finalement un visuel sur une boutique de Nemerya qui ressemble à une Librairie.
«Nous avons réussi à la suivre dans les airs, sans qu’elle ne nous remarque. Et comme l’on peut s’y attendre d’une éclipse, elle se retrouve dans une librairie, un endroit parfais pour aller chercher tout type de connaissances. Nous allons la suivre à l’intérieur du magasin, en essayant qu’elle ne nous repère pas. »
Les portes automatisé du magasin s’ouvre et laisse entré notre reporteur/narrateur. Les visages des personnes présente dans le magasin s’on floué. Ils ne sont pas le centre d’intérêt dans cette émission ci.
«On a dissimulé la caméra parce qu’il est normalement interdit de filmé dans les magasins. Suivons notre sujet du jour. Alors où est-elle. Par ici! Je m’attendais à la voir allez vers les rayons de livres volumineux de documentation ou de recherche, mais non, on est dans le rayon pour enfant! Que vient-elle faire ici? C’est un comportement pour le moins étrange. Continuons d’observer!»
Sur votre écran vous pouvez voir la jeune femme parcourir les multiples titres de livres pour enfants.
«Elle est bien concentré et elle n’a pas remarqué notre présence. Elle est bien songeuse et si l’une de ses mains parcours les livres bien ranger, l’autre caresse l’œuf qu’elle porte au devant d’elle. Si on ne l’avait pas de profil, on aurait pu croire qu’elle caressait son ventre à la recherche d’un livre pour un futur enfant. Mais les éclipses sont bien trop soucieux d’en apprendre plus sur le monde et de l’explorer que de perdre leur temps en couple et de passez leur temps à la maison pour élever des enfants. L’œuf et les livres pour enfant aurait-il un lien? J’ai l’impression de suivre un Nova aujourd’hui et pas une éclipse!»
La jeune femme finit par prendre un livre et lire l’endos pour finalement le déposer et en prendre un autre. Le temps qu’elle choisisse le narrateur à terminer son monologue.
«Ah on dirait, qu’elle s’est décidé, elle n’a pas pris de temps à choisir finalement. Elle s’éloigne, allons-voir ce qu’elle à choisis rapidement avant de la suivre à nouveau. ‘’Les 1001 comptes pour enfants’’. Elle va peut-être faire la lecture à l’œuf. Elle a du demander conseille à un Nova, sa expliquerait choix et ce comportement pour le moins étonnant. Il faut dire que ce genre de personne ne se gêne jamais pour poser des questions, quelque soit le domaine. Sinon, je n’ai pas d’autre explication. Continuons de la suivre.»
Le décor de livre pour enfant change. Plus de couleur vive et pleine de vie. De dos vous voyer le sujet de l’émission de diriger vers une autre section de la librairie.
«Ouf, je suis soulager de voir qu’elle n’est pas partie dans la section d’éducation des enfants. Voilà qui est plus normal. On est dans la section destiner aux pokémons, la section médicale. Je crois savoir qu’elle étudie à l’Académie de Nemerya, c’est probablement pour un cours. Là ça ressemble beaucoup plus à une éclipse, studieux et qui n’on pas peur des gros ouvrage dur à comprendre. J’ai l’impressions qu’on va en avoir pour un bout à l’observer ici!»
Vous voyez bien qu’il y a eu un montage vidéo. Dalia Lenart est resté bien longtemps dans la librairie pour choisir un livre.
«On a du faire un montage, on est bien resté 2 heures à la voir prendre un livre, le feuilleté et ensuite le reposer et ce à pour facilement une vingtaine de livre. Ce qui est intéressant, c’est qu’elle est très expressive lorsqu’elle lit. Contrairement au début la journée où on ne voyait pas beaucoup d’expression sur son visage. Une chose est sur, c’est qu’elle prend son temps pour choisir. Moi-même, je ne passe que quelques minutes dans une librairie et encore! Ouf, elle va enfin payer! On va pouvoir la suivre et voir autre chose de son quotidien. »
Vous ressentez bien que le narrateur à trouver long de devoir l’observer faire la même chose pendant deux heures. Au point même que finalement, il ne s’est pas intéressé au livre aussi épais qu’un dictionnaire qu’elle a acheté. Le reste de la scène se déroule à l’extérieur du magasin.
-C’est bon vous avez fini de me suivre?!
«Oups, je crois que l’on s’est fait voir! On est l’émission VMGL, vous connaissez?»
-Non, pas du tout et je m’en fiche, arrêter de me suivre! Moi qui aurais cru que de vous faire poireauter pendant plus de deux heures aurais suffit à vous impatienter et faire partir. Arrêter de me suivre ou j’emploie la manière forte, je vous préviens!
«On a été démasque depuis le début on dirait! On ne peut accéder à votre requête, on va vous suivre toute la journée.»
-Bien dans ce cas, je vous aurais prévenue. Ryuki, Laser glace.
Dalia à sortie un énorme Léviator rouge qui ne s’est pas fait prié pour lancer son attaque contre le narrateur/caméraman. La dernière chose que vous voyez c’est l’écran remplis de cristaux de glace et entendez la voix du narrateur.
«C’est bon! On s’en va! Non, mais?! J’ai cru revoir l’autre pulsar de l’autre épisode pendant quelque seconde! J’espère que le matos n’est pas encore, gelé… non! Ouf! On aura quand même vue un aperçu de vie d’une éclipse, même si elle a des traits de caractère de d’autre groupe. La prochaine fois on va suivre une douce et timide Pléiade, apparemment elle ne parle pas! À la semaine prochaine!»
PHARAOH LEAP CREATES
Mara Lefebvre
Dresseur·euse Éclipse & Administrateur·rice
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avec nathalie van der green, présentatrice de lumiris inside sur lumiris channel two, et andreas roosevelt, reporter pour lumiris inside
lieu un plateau télé, et un centre commercial bondé de nemerya
date les 25 et 26 novembre
sous-titre le black friday : drame de la misère étudiante ?
(Fondu par le noir. L’image réapparaît sur un plateau de télévision. La présentatrice, en tailleur sévère, cartons à la main, fixe l’objectif. Sa voix est posée, mesurée. Professionnelle.)
« On se l’arrache, on en fait des folies, on l’attend avec impatience ou on l’appréhende, il est au plaisir des chineurs de bonnes affaires ce qu’il est à l’inquiétude des professionnels de la vente : le Black Friday, c’était hier, et ça a fait du bruit. Importée sur Lumiris par le tourisme et les vacanciers, cette démesurée quête au solde le plus profitable est désormais entrée dans les moeurs des locaux. On l’attend pour se refaire une garde-robe, pour acheter le dernier Motismart en vogue ou pour se plier au jeu du dropshipping dans les semaines qui suivent le déferlement des prix : peu importe ce qui motive la consommation, le Black Friday, c’est l’évènement phare de novembre. Pourtant, certains n’y trouvent pas leur compte. Tous les ans, à l’approche de la date fatidique, les plaintes se multiplient. Ils sont jeunes, ils sont étudiants, et ils sont en galère. Financière, sociale, estudiantine : les universités manquent de fond, les logements étudiants sont insalubres, et les bourses ne sont pas suffisantes pour vivre. Quid des loisirs, quid des nécessités ? Andreas Roosevelt, notre envoyé spécial, est allé à la rencontre de ces jeunes protestataires dont les publications sur les réseaux sociaux ont mis le feu au poudre ces derniers jours, sous le hashtag #NoBlackFriday. »
(Quelques secondes de flottement semblent s’étirer. Le sourire de la journaliste est figé, sa patience sans faille. Fond au noir. L’image réapparaît, sur un plan fixe qui encadre l’entrée du centre commercial que les connaisseurs reconnaîtront comme celui de Nemerya, illuminé des décorations de Noël déjà installées depuis trois semaines. Il y a foule et bruits. La voix off est celle d’un homme ; les intonations sont exagérées, captivantes - elles ressemblent à celles qui pourraient présenter un documentaire sur les affaires de meurtres en série non-résolus de la région d’à-côté.)
Ils sont des centaines, peut-être même des milliers, à franchir les portes coulissantes du centre commercial des Quatre Vents de Nemerya, depuis ce matin. Certains ont une idée précise en tête, un achat utile à effectuer, d’autres ont opté pour l’option du lèche-vitrines et de l’achat impulsif.
(Deux femmes apparaissent à l’écran, souriantes. Elles ont l’air d’une mère et sa fille, toutes les deux âgées aux alentours de trente et cinquante-cinq ans. Elles ont les bras chargés de sacs à l’effigie de nombreuses enseignes diverses de l’établissement. C’est la plus âgée des deux qui prend la parole.)
« Oh, bah, vous savez, nous, on se laisse porter ! On venait là pour deux t-shirt, une paire de jeans et quelques cadeaux, et, bon… C’est pas cher, vous savez, alors faut bien profiter, on a qu’une vie, hein ! »
(Elles rient, et le plan suivant montre une mère de famille, un enfant dans le siège du caddie, un autre à côté d’elle et qui tient un pan de son manteau. Elle a les cheveux ébouriffés, l’air pressé, fatigué.)
« C’est compliqué. Ouais… Ouais, c’est compliqué. On vient juste pour acheter un four, mais on trouve pas, et avec les enfants c’est compliqué. Y’a du monde, ça se bouscule dans certains rayons… Avec les enfants c’est très compliqué, ouais. »
(Sa mine déconfite reste à l’écran une seconde de plus, puis une prise en hauteur montre l’allée intérieure principale du centre commercial. Il y a foule - une masse informe et anonyme. La voix off reprend.)
Au milieu des acheteurs pragmatiques et des flâneurs, une catégorie de la population paraît absente des rayons. Ils sont jeunes, mais pas encore actifs, et peut-être le shopping sur internet leur a-t-il semblé moins contraignant. Pourtant, ces dernières semaines, on a vu fleurir un nouveau hashtag sur les réseaux sociaux, susceptible d’expliquer l’absence de ceux qui manquent à l’appel. Le #NoBlackFriday, ce mouvement de protestation à l’égard d’une tradition jugée comme obsolète et archaïque, dénonce l’engrenage du capitalisme à son paroxysme, les méthodes marketing frauduleuses employées par les enseignes et la façon dont ce sont toujours les mêmes laissés pour compte ou qu’on plonge dans la misère sous couvert de bonnes affaires nécessaires. Pour expliquer ce hashtag, monté en top tendances dans les dernières quarante-huit heures, nous sommes allés à la rencontre de l’une de ses promotrices.
(Les images semblent suivre une jeune femme dans un des rayons d’électronique d’une des enseignes des Quatre Vents. Elle est petite, rousse et à lunettes, semble réfléchir et répondre à des questions, sans qu’on entende le son de la prise, puisque la voix off n’a pas terminé.)
Elle s’appelle Mara, elle est étudiante en histoire et en cinéma, théâtre et danse à l’université de Nemerya, elle est photographe à ses heures perdues et suivie par plusieurs milliers de followers sur son compte Instagram.
(Défilent des captures du dit compte - série de clichés aux couleurs éclatantes qui capturent des paysages ou des passants qui semblent n’avoir pas l’air de poser.)
Micro-influenceuse, elle est une des voix qui ont porté ce hashtag, ce mouvement pour qu’il parvienne là où il se trouve aujourd’hui.
(Une courte séquence tirée d’une story apparaît.)
« Je crois qu’il est important qu’on ne perde pas de vue que c’est toujours aux mêmes que ces affaires profitent, que c’est toujours les mêmes qui s’engraissent pendant que nous on trime avec nos bourses de misère qui paient même pas un loyer à proximité de la fac. »
Elle a accepté de répondre à nos questions et, pour se faire, a choisi de nous emmener directement avec elle, au cœur du problème : dans les rayons même des Quatre Vents. Nous la suivons en caméra cachée, tandis qu'elle nous expose ses revendications.
(Mara pointe du doigt un ordinateur portable. Petit, compact, vendu pour ce qui semble être une bouchée de pain à côté des autres appareils des marques concurrentes.)
« Vous voyez, là, celui-là ? Avec sa grosse affiche bon plan, et dernière démarque faite pour appâter, ses trois chiffres de promotion ? Ben c’est du fake total. Ce qu’on s’est amusés à faire, c’est… Ouais, voilà, c’est prendre des captures d’écran des produits y’a quelques jours, avant que les promotions commencent. Et, attendez… Regardez. »
(Elle tourne son téléphone portable en direction des journalistes et de la caméra. Sur le petit écran, on reconnaît le modèle d’ordinateur devant lequel elle se tient. Le prix affiché en pixels est moins cher que celui du rayon.)
« Ils nous enflent totalement, en fait. Parce que c’est qui, qui va vouloir acheter un PC pas cher, au plus vite, pour du traitement de texte ? Les étudiants, voilà. L’étudiant dont l’ordinateur a rendu l’âme le mois dernier, celui qui commence tout juste ses études supérieures et qui a pas encore eu le temps ni les moyens d’investir là-dedans, tout ça. Parce que ça, ce budget-là, ben, c’est pas rien. Pour un étudiant, ça représente plus du tiers d’une bourse, c’est à dire que c’est parfois plusieurs mois d’économies pour un produit pas si fameux et dont, en prime, le prix a été gonflé pendant qu’on leur fait croire qu’il a baissé. »
(Son ton s’est agacé, à mesure qu’elle parlait. On devine qu’elle fulmine intérieurement.)
« Bon, moi je vais l'acheter, parce que j'en ai vraiment besoin, mais… Voilà, quoi. Le problème change pas. »
(Le plan suivant la montre la l’extérieur du centre commercial, carton de l'ordinateur dans une poche en plastique, les bras croisés dans un geste frileux tandis que la nuit tombe déjà.)
« C’est Mélina, une étudiante de dix-neuf, vingt ans, sur les réseaux sociaux, qui publie tous les trois jours des recettes et des tips pour les étudiants en galère, qui a alerté sur les arnaques du Black Friday. Même si on a l’air de les connaître, les gens continuent de donner l’impression que ça les touche pas. Du coup, ben, je sais pas, j’ai trouvé ça important de relayer, de faire porter notre voix plus haut, parce que c’est compliqué d’être entendu quand on est dans notre situation. J’ai pas envie de m’attribuer ses mérites, hein, mais je crois qu’on est tous dans le même bateau : faut faire réagir, que les gens prennent conscience de tout ça et qu’on apprenne tous à dépenser plus intelligemment, parce que je suis convaincue que tout ça, ça va de paire. La surconsommation, le capitalisme, le classisme, la précarité étudiante, tout ça c’est intimement lié et à nous tous seuls, rien qu’entre étudiants, on pourra pas s’en sortir si le reste du monde veut pas nous écouter, vous voyez ? Pourtant, je crois que ce qu’on a à dire est important, et puis c’est nous les adultes de demain, alors je crois que… Ouais, je crois que ça compte dans l’équation et qu’on mérite d’être écoutés, oui. »
(Son esquisse de sourire perdue, puis un bref fondu au noir ramène l’image sur le plateau de télévision. La présentatrice, toujours armée de son sourire, semble n’avoir pas bougé depuis la dernière prise.)
« La jeunesse s’active et s’investit dans cette guerre à l’arnaque dont profitent les multinationales : mais leurs armes sont moindres et ils déplorent les moyens qu’on leur laisse pour lutter contre les injustices et les spéculations. Mais de quoi parle-t-on exactement ? Qu’est-ce qui se cache, exactement, sous ce monument de la dépense qu’est le Black Friday ? C’est Marlot Rousseau, journaliste d’enquête qui, en caméra cachée, s’est infiltré dans l’équipe marketing de l’enseigne de prêt-à-porter Gloombury, pour tenter de comprendre les enjeux et les ficelles de ces liquidations qui n’en sont finalemnt pas. »
(Fondu au noir.)
PS : ce texte se veut, au moins en partie, parodique, tant dans la forme que dans le sujet abordé. Mara est une attention whore en puissance, qui aime être sous la lumière des projecteurs, et qui en fait des caisses quitte à manquer de crédibilité, juste pour qu’on s’intéresse à elle. La vérité, c'est qu'elle vient d'une famille plutôt aisée et qu'elle n'a jamais vécu la misère étudiante dont elle parle. Il y a donc beaucoup de ça, dans cet écrit : de l’exagération et beaucoup de dérision. J’espère que ça aura pu convaincre au moins certains d’entre vous. ~
Et sinon… Allez les violets on va cartonner !
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Nyx Rasphodos
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Documentaire animalier “Bataille pour la survie” ft. Éclipse, choc des Groupes
Plus un écosystème est riche et plus la biodiversité est abondante. Et, qui dit biodiversité abondante dit compétition.
Glaciers, toundras, volcans, déserts, forêts, plages et océans. Lumiris compte d'inestimables et d'innombrables trésors naturels. C’est l'une des régions les plus riches du monde en termes de biomes et de biodiversité. Les différentes espèces qui peuplent cette île - nombreuses et prospères - se disputent les ressources. C’est un combat acharné, une lutte de tous les jours entre proies et prédateurs.
Des paysages défilent à l’écran, imageant les dires de la voix-off. Il s’agit de plans panoramiques des paysages de Lumiris. Un gros plan sur le volcan Eneka, un panorama de la Mâchoire de Fer suivi de plans des plages de Lumiris et du désert. Quelques images de pokémons s’intercalent également. Un duo du Rhinocornes qui se battent, un Drakkarmin prenant son envol, d’adorables Obalies qui se dorent la pilule au soleil.
L’enjeu : la survie.
Contrée encore inconnue du reste du monde il y a moins de cent ans de cela, Lumiris est une région à l’écosystème extrêmement riche et diversifié. Il s’agit de la région classée numéro pour le plus grand nombre d'espèces de pokémons glace répertorié sur un même territoire et la seconde région ayant la plus grande biodiversité au monde, juste derrière l’archipel d’Alola. C’est le seul endroit du monde où il est possible de croiser des variants d’Alola et de Galar sur un même espace de vie. Bien évidemment, ces différentes espèces se battent avec verve pour défendre leur doit à vivre sur cette terre luxuriante et atypique.
Le décor change. C’est une carte qui apparaît cette fois-ci à l’écran. Celle de Lumiris. Zoom sur le centre de la carte, plus précisément sur Nemerya dont le nom apparaît en grand.
Située au centre du pays, la jungle urbaine de Nemerya s’étend sur xxxxxx km². C’est une zone grouillante de vie, peut-être la plus peuplée de Lumiris.
La carte laisse place à de nouvelles images. La nature laisse cette fois place à un milieu urbain que le téléspectateur peut deviner être Nemerya. D’abord un plan panoramique sur les grands buildings de la ville alors que le jour se lève en accéléré, vient ensuite des images des grandes artères principales de la capitale de Lumiris, elles aussi en accéléré pour faire ressentir au téléspectateur le bouillonnement urbain.
L’effervescence et l’agitation régnant dans la ville représente un danger constant, notamment en cette période si particulière du début d’année où les ressources abondent et sont laissées à moindre prix. Il s’agit là d’un étrange phénomène qui rend les individus ayant élu domicile dans cette mégalopole plus tendus que d’accoutumée. En cette période de l’année, la bataille pour obtenir les ressources se fait bien plus rude et fatigante. Les résidents de Nemerya n’ont d’autres choix que de développer des stratégies pour obtenir ces ressources nécessaires à leur survie.
Et parmi les êtres vivants ayant élu domicile à Nemerya, une espèce a développé des méthodes peu orthodoxes pour arriver à ses fins…
Nouveau changement de décor. Cette fois-ci les images montrent un appartement sobrement décoré mais parfaitement rangé. Un plan dans la chambre. L’énorme amas de couette laisse facilement deviner que le lit est actuellement occupé.
Le vétérinaire éthologue est une espèce des plus particulières. Son rythme circadien est tout à fait unique. Ni diurne, ni nocturne, le vétérinaire éthologue se contente simplement de trois ou quatre heures de sommeil. C’est un animal doté d’une hyperactivité peu commune. Toujours en activité, la paresse semble lui être mortelle. D’un naturel timide et solitaire, le vétérinaire n’est guère sociable avec ses semblables, ce qui ne l’empêche pas de coopérer avec d’autres espèces ! Cette jeune femelle - dans la force de l’âge adulte - semble, ainsi s’être créé une meute des plus hétéroclites.
Gros plan sur le lit d’où une tête grise émerge, encore un peu groggy. On remarque effectivement que la jeune femme n’est pas seule. Un Galekid traîne dans le pliant de ses jambes et semble se chamailler avec un Sonistrelle pour avoir le premier câlin. Un peu plus loin, un Sablaireau d’Alola est encore tranquillement endormi.
L’éthologue est un excellent chef de meute. A la fois ferme et affectueux, il sait se faire respecter et s’imposer en tant que leader. Attentif au mode de vie de chacun, il est très bon pour faire respecter la hiérarchie et se faire obéir. Ce qui n’empêche pas les membres de la meute de tester son autorité…
L’écran montre à présent la jeune femme dans la cuisine. Elle semble visiblement contrariée alors qu’elle montre ce qui ressemble à une cafetière en acier à moitié dévorée. Ses remontrances sont dirigées vers le Galekid qui ne semble guère vouloir se repentir de son méfait. La jeune femme reporte une nouvelle fois son attention son l’objet défectueux et soupire, visiblement dépitée.
Privée de son outil fétiche, cette vétérinaire éthologue se retrouve privée de sa principale source d’énergie : le café. C’est grâce à cet or noir que cette espèce peut tenir un rythme de vie aussi soutenu, sans cela, le vétérinaire éthologue devient bien moins performant. C’est sa survie et celle de toute sa meute qui est actuellement en danger.
Voyons donc un peu comment notre jeune femelle va pallier ce problème de taille !
Fondu noir. Le décor change, cette fois-ci on suit la jeune femme - emitoufflée dans son écharpe - dans les rues bondées de Nemerya. On la suit un bref instant tandis qu’elle s’aventure dans un centre commercial.
Le centre commercial. Le point de ralliement des habitants de Nemerya, surtout en cette période de soldes. L’endroit est bondé et dangereux, c’est un lieu que le vétérinaire éthologue évite généralement car peu en adéquation avec son tempérament et son mode de vie. Mais notre jeune amie sait que si elle veut survivre, il lui faudra affronter ce milieu hostile.
Cette fois-ci, ce sont les rayons d’un magasin au rabais qui apparaissent à l’écran. L’endroit est noir de monde et la jeune femme filmée depuis le début du documentaire peine à se frayer un chemin. Elle semble bougonner dans sa barbe.
Le magasin de rabais. Un territoire déjà bien hostile habituellement, sa dangerosité n’en est que plus accrue en période de soldes. Les prédateurs rôdent, à l'affût de la moindre opportunité pour fondre sur leur proie. Notre jeune vétérinaire éthologue semble d’ailleurs avoir trouvé la sienne mais… Elle n’est pas la seule à convoiter cette cafetière en acier…
On voit effectivement qu’une autre dame, un peu plus vieille, prend la même direction que la demoiselle à la chevelure claire. L’aînée n’hésite d’ailleurs pas à bousculer la vétérinaire éthologue pour lui dérober sa proie sous ses yeux.
Voilà notre vétérinaire éthologue dans une situation délicate. Sans la cafetière, pas de café et sans café, sa survie est compromise. Comment va-t-elle régler cela ? Elle semble opter pour le dialogue mais ça ne fonctionne pas et voilà que son adversaire s’en va avec son dû. Que va-t-elle faire ?
La vétérinaire éthologue paraît résignée alors que l’autre dame s’en va avec la cafetière dans son caddie. Les mains dans les poches, elle reste un instant dans le rayon avant de suivre la dame. Elle l’observe de loin avant de sortir une pokéballs de son sac.
Notre spécimen n’a visiblement pas encore dit son dernier mot et semble déterminer à contre-attaquer, avec l’appui de sa meute. Elle opte pour une technique de diversion, démontrant ainsi tout son savoir-faire en matière de coopération avec les pokémons.
La caméra semble, à présent, se concentrer sur le Sonistrelle fraîchement sorti de sa pokéball. La vétérinaire éthologue s’accroupit et lui donne des directives avant de s'écarter quelque peu du rayon et de faire mine de s’intéresser à d’autres articles. Retour caméra sur le Sonistrelle alors que ce dernier volette jusqu’à la rivale de la vétérinaire éthologue. Il voltige autour d’elle avant de se poser et de lui offrir des mimiques tout à fait adorable.
Le vétérinaire éthologue possède une connaissance parfaite des compétences de sa meute et elle sait les utiliser à son avantage pour obtenir les résultats les plus probants possible. La diversion a très bien fonctionné. La prédatrice semble complètement sous le charme et ne remarque même pas que la vétérinaire éthologue s’est glissé près de son caddy.
La caméra revient sur la jeune femme à la chevelure d’argent qui s’est glissé près du caddie à pas de Lougaroc. Un bref regard en direction de la Dame qui semble toujours absorbée par l’adorable spectacle du Sonistrelle et là voilà qui s’empare de la cafetière ! Elle repart aussi discrètement qu’elle est arrivée, cafetière en main.
La stratégie du vétérinaire éthologue semble porter ses fruits, la voilà désormais en possession de l’objet convoité !
Nouvelle transition. On retrouve la vétérinaire éthologue à l’extérieur du magasin au rabais, la boîte de la cafetière sous le bras et son Sonistrelle sur l’épaule. Elle est souriante et paraît satisfaite.
Et la revoici en possession de sa précieuse cafetière. Grâce à celle-ci, elle pourra continuer à consommer ce café si important à sa survie. Aujourd’hui cette vétérinaire éthologue nous a démontré à quel point son espèce est déterminée et prête à tout pour survivre. Et, si elle ne brille pas dans la confrontation directe, son ingéniosité et son sens de la coopération avec la meute en font un terrible adversaire.
(Plusieurs plans, de différentes rues de Nemerya, défilent rapidement tandis que la musique du générique s’efface doucement. Finalement les images ralentissent et ne montrent plus qu’un seul, très, grand bâtiment. On peut apercevoir l’édifice sous différents angles tandis qu’une voix se fait grave se fait entendre.)
__ Voix off : Depuis près d’un siècle maintenant, cette enseigne bien connue du grand public a su gagner le cœur, et le porte-feuille, des gens. Elle est devenue synonyme de luxe et de prestige, mais a également su toucher les plus modestes. Que ce soit à Lumiris, ou sur d’autres continent, tout le monde la connait. Je parle bien entendu des Galeries Larveyette. Cet immense bâtiment aux allures d’antan rassemble toutes les plus grandes marques du monde moderne. Des vêtements à la décoration d’intérieur et en passant par les bijouteries, il y en a pour tous les goûts.
(Un plan fixe de l’enseigne apparait à l’écran, avant de descendre doucement. On voit alors beaucoup de passant qui rentrent et sortent du magasin. Après plusieurs secondes, une silhouette se détache au milieu de la foule).
__ Voix off : Cependant, pour l’émission d’aujourd’hui, nous ne serons pas seuls. Nous suivrons un jeune chercheur, venu spécialement dans la capitale afin de faire ses courses de Noël. Voici Azaël.(Il se tient debout au milieu des passants, et dos à l’entrée. Ses bras son croisés. Son regard fixe un point derrière la caméra. Il a l’air concentré, et stressé).Originaire de Sinnoh, il s’est récemment installé à Windoria afin de poursuivre ses recherches avec les scientifiques les plus éminant de la région. Toutefois, le jeune chercheur ne pense pas qu’aux découvertes mais également à sa famille. C’est pourquoi, nous le retrouvons aujourd’hui dans ce temple de l’achat et de la dépense.
__ Azaël : Comme vous l’avez dit, je suis venu ici pour acheter des cadeaux de Noël. Je n’ai aucune idée de ce qu’il me faut. Je vais me contenter de flâner dans les rayons jusqu’à être bon. C’est aussi simple que cela.
(Tandis qu’il prend la parole, l’image fond pour changer d’angle de vue. Une fois qu’il a terminé, la caméra reste quelques instant quelques instants sur son visage, qui finit par afficher un léger sourire. Il se retourne alors pour rentrer dans la galerie. L’image change pour montrer plusieurs rayons du grand magasin en vue aérienne. On peut alors observer les stands des différentes marques. La caméra s’approche à nouveau d’Azaël. Une voix hors-champs s’adresse à lui).
__ Journaliste : Vous nous affirmiez vouloir « flâner » dans les rayons de ces magnifiques galeries. Toutefois les allées, comme les possibilités d’achat, sont immenses aux Galeries Larveyette. Avez-vous déjà des idées ? Des envies peut-être ?
__ Azaël : Je… Non. Je ne sais pas. Peut-être des vêtements, je trouverai bien quelque chose.
__ Journaliste : Pourtant, ils sont aux étages supérieurs. Ne serait-ce pas plus efficace de regarder parmi les bijoux et les cosmétiques qui se situent au rez-de-chaussée ? Comme nous, en l’occurrence.
__ Azaël : Vous avez raison, je suppose. Je voulais juste faire un petit tour avant de monter.
(Le plan change pour montrer de nouveaux plans des galeries, et termine sur l’immense sapin au milieu du grand lobby).
__ Voix-off : À l’occasion des fêtes de fin d’année, et pour le plus grand plaisir de ses clients, les Galeries Larveyette ont décidé d’installer un immense sapin. Ce géant d’épines a été décoré des plus belles boules de Noël et habillés de guirlandes époustouflantes. De quoi couper le souffle de quiconque passerait devant. Cependant, ce n’est pas tout. Les allées ont aussi été agrémentées de décorations plus subtiles, mais tout aussi agréables au regard ! Justement il semblerait que notre scientifique ait trouvé quelque chose.
(La caméra se déplace nouveau, et montre plusieurs plans des étages. L’image se fixe alors sur Azaël qui se déplace dans des allées de vêtements. Il en touche plusieurs, les regarde à la lumière, vérifie certains prix et en remet d’autres. Finalement, il tourne son regard vers la caméra).
__ Journaliste : Il semblerait que vous ayez, enfin, trouvé ce qu’il vous fallait. Pourriez-vous montrer à nos spectateurs sur quoi ce sont portés vos choix. Si cela ne vous dérange pas…
__ Azaël : Pas totalement, je n’ai que la moitié de ce qu’il me faut. Je comptais me diriger vers les autres étages… Par contre, j’ai trouvé une belle veste ainsi qu’un ensemble pour ma sœur.
__ Journaliste : Toutefois, il ne s’agirait pas de partir sans payer ! Comme je le rappelle, aux Galeries Larveyette, chaque marque possède sa propre caisse ce qui permet d’éviter les files interminables. (L’image bouge et on observe Azaël se diriger vers les caisses les plus proches. Il tente alors, tant bien que mal, de caché le terminal de payement tandis que la caméra est au-dessus de son épaule).Regardez, notre invité du jour a pu payer directement et est déjà libre pour continuer ses achats aux autres étages.
(On voit alors un plan en accéléré d’Azaël qui marche, puis dans l’ascenseur et enfin au bon étage jusqu’au bon rayon).
__ Azaël : Pour mon père, j’avais déjà plus ou moins une idée et donc je suis venu directement au rayon multimédia.
__ Journaliste : Si vous avez une idée, sans savoir quoi exactement, pourquoi ne pas demander à un employé ? Ils sont toujours prêts à répondre à vos questions et, selon mes informations, très compétants.
__ Azaël : Ce n’est p…
__ Journaliste : Monsieur ! Le jeune homme ici présent aurait besoin de vos conseils !
__ Vendeur 1 : Bien entendu. Je vous écoute ?
__ Azaël : En fait, je euh… cherche les casques audios. Bluetooth si possible.
__ Vendeur 1 : Et bien, nous sommes au bon rayon justement… Vous avez besoin d’autres conseils ?
__ Azaël : Je pensais prendre celui-là. Il me semblait très bien…
(Une fois la discussion terminée, et le vendeur parti, Azaël remercie le journaliste avant de se diriger vers les caisses pour finaliser ses derniers achats. Un autre homme apparait à l’écran et prend la parole).
__ Journaliste : C’est donc ainsi que ce termine notre émission spéciale Galeries Larveyette. Entre féérie et rêverie, le centre commercial inspire les plus petits et les plus grands lors de leurs achats de Noël. Depuis cent ans maintenant, il est là tout au long de l’année pour notre plus grand plaisir. J’espère pouvoir vous y retrouver très, et à bientôt sur Lumiris Channel One. Personnellement, je pense que je vais essayer de nouveaux parfums en attendant !
(L’homme sort alors de l’écran et l’image disparait dans un fondu au noir).
J'espère que vous vous êtes bien amusés dans la rédaction de cette situation un peu unique. J'avoue avoir été bluffé par certains au point que mon texte m'a paru fade et nul, moi qui en était si fier. On a beaucoup de Youtuber parmi nous, de ceux qui plaisent à l'algorithme. On a aussi ceux qui sont dans l'algorithme et qui apparaissent dès qu'on lance Discord. Même avec AdBlock, on les voit tout de même. Je vous jure.
Merci à ceux qui ont pris le temps de lire, de commenter, de lâcher des pouces bleus.
Voici quelques infos pour comprendre un peu comment j'ai noté (vous n'aurez pas vos notes, pas en public). Pour le critère A la manière de : on le reconnaît. Plus ou moins vite Le style est respecté, que ce soit dans la narration ou dans le rythme Le continu est présenté dans le bon format L'ambiance
Pour le critère Ecriture Les fautes d'orthographe Le rythme des phrases, le choix des mots Le plaisir de lecture.
Et pour le critère Influenceur, qui apportait un tout petit bonus (il est minime, le but de ce point était juste de voir comment vous allez faire vivre vos textes et pousser n'importe qui à venir lire vos épreuves) : Vos partages, votre façon de vous faire connaître Les commentaires que vous avez laissé aux autres.
Sachez que vous avez tous fait de très bon score, avec des différences minimum qui ont été complexe à départager. Et plus encore, vos retours ont été très touchant et pour certains très originaux. Le but était de voir comment vous vous feriez de la pub. Et comment vous réagiriez aux publications de vos concurrents. Y a eu du fair-play partout, et c'est super agréable. Au départ je voulais vous faire un florilège des meilleurs commentaires, mais pas le temps T.T si y a des gens motivés libre à vous.
Passons maintenant à la troisième épreuve. C'est un peu comme un à la manière de, mais cette fois c'est au travers de.
Il n'est plus questions cette fois d'écrire à la manière de, mais au travers des yeux de quelqu'un.
Ces personnes (qui nous appellerons PF, pour Personnage Fictif) seront au choix Un enfant Un adolescent en pleine crise (d'autorité ou de dépression trop dark) Une personne âgée
Vous êtes libre de la situation. Il peut s'agir d'un spectacle, d'une bousculade, d'un cours, d'un achat, d'une course en vélo, d'une balade en traineau. Il peut y avoir une interaction directe entre le PF et votre personnage (discussion ou autre) ou non. En revanche, votre personnage doit apparaître et ne pas juste être un élément de décor. Le PF voit et réagit à la présence de votre personnage.
Le texte devra être écrit à la première personne du singulier. Vous écrivez en étant le PF. Vous mangez PF, vous respirez PF !
Vous avez jusqu’au dimanche 23 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Le classement général : 1. Eclipse avec 9 points 2. Pléiade avec 8 points 3. Météore avec 5 points 3. Pulsar avec 5 points 5. Nova avec 3 points
Une petite pensée pour Bunji qui a eu la délicatesse de me signaler son incapacité à répondre cette semaine. Je te souhaite de revenir pour la nouvelle épreuve, mais ton absence annoncée ne pénalise pas ton équipe.
Une autre pensée pour Manon, qui ne se sent pas de continuer le tournoi. J'espère qu'en lisant cette péreuve, tu reviendras sur ta décision, sinon, c'est tout à ton honneur et merci à toi d'avoir prévenu.
Vous êtes des amours et plein de bisous wi-fi parce que covid oblige.
Et surtout la récompense ! Tous les participants reçoivent 2 Superbonbons XL. A mettre dans vos T-card.
Pour rappel, vous avez jusqu’au dimanche 23 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Dalia Lenart
Dresseur·euse Éclipse
Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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TW: Violence Aujourd’hui, je suis trop content! Mon frère est cloué au lit par une grosse fièvre!… Heu! Non! Ce n’est pas de ça que je suis content. J’adore mon frère. Ce que je veux dire c’est qu’il m’a confié son pokémon pour que je m’en occupe pendant qu’il se repose à la maison. C’est un Salamèche qu’il a reçu du professeur Chen. Le plus incroyable c’est qu’il n’est pas de la même couleur que les autres de son espèce. Il est tout noir, exactement comme un Dracaufeu sous forme chromatique qu’il m’a dit. Il a trop de la chance.
C’est pour ca que je suis content aujourd’hui, il m’a confié son pokémon, Blaze qu’il l’a appelé. J’ai que 8 ans, je dois encore attendre 2 ans avant de pouvoir avoir le mien. Je trouve ça vraiment long et injuste par moment qu’il soit l’aîné! C’est pour ça que je vais en profiter à fond aujourd’hui! Comme je vis à Jadielle, je peux aller dans la forêt de Jade entraîner le pokémon de mon frère à sa place. Je ne risque rien, il n’y a que des pokémons insecte dans la forêt. Bon okay! Parfois des Pichu et des Pikachu, mais ils sont trop peureux et aussi des Roucool et des Roucoops, mais ils n’attaquent pas les humains. Sauf si on les provoque. Ah et aussi je dois faire attention au Dardargnan, mais si je me tiens loin de leur nid, je ne risque rien! Alors, j’y suis et je fais la chasse aux insectes avec Blaze.
-Toi! Donne-moi ton pokémon.
Une voix de fille m’a appelé. Enfin, je crois qu’elle parle à moi, je suis tout seul. Je me suis retourné vers le son de la voix et j’aperçois une fille plus jeune, je crois. Elle a de long cheveux noir et de beaux yeux bleus. Elle est vêtue d’un drôle d’habit noir et une jupe noire avec un gros « R » rouge sur le chandail. Elle est plutôt jolie, mais…
-C’est à moi que tu parle?
-A qui d’autre? Idiot! Allez donne moi ton pokémon!
Elle est plutôt autoritaire et ça ne la rend pas mignonne du tout! Elle tend la main vers l’avant. Je la regarde les grands yeux ouverts! Pourquoi je lui donnerais le pokémon de mon frère.
-Je m’appelle Émile et le Salamèche c’est Blaze, mais ce n’est pas mon pokémon, c’est celui de mon frère. Je peux pas te le donner! Comment tu t’appelles? Que je demande innocemment. C’est peut-être une demande maladroite pour jouer!
-Mon nom ce n’est pas important et je me fiche qu’il soit à toi ou un autre. Je ne repartirais pas sans! Ne m’oblige pas à répéter ou j’emploie la manière forte!
Elle est vraiment entêtée! Je ne comprends pas pourquoi elle veut à ce point le pokémon de mon frère. Il me l’a confié et il me fait confiance, je ne peux pas le donner à une inconnue. Je ne suis plus sur que ça soit juste pour jouer. Je ne suis qu’un enfant et elle aussi, je ne la prend pas vraiment au sérieux.
-Si tu veux on peut jouer ensemble, Blaze aime bien jouer lui aussi!
-NON, ce n’est pas ça! Donne le moi, maintenant!
Je la regarde toujours incertain. Elle fait la moue et tape du pied impatiemment au sol. Je crois qu’elle a de petites larmes aux yeux. Ma maman m’a déjà expliqué qu’il existait plusieurs sortes de larme. Elle ne m’a pas l’air triste. Ce n’est pas des larmes de joies non plus. Des larmes de colère? Ça existe? C’est presque mignon et on m’a toujours dit de ne pas faire pleurer les filles.
-Pourquoi tu… ouahh!
Non, mais elle m’a sauté dessus et maintenant on est en train de se battre comme quand je me chicane avec mon frère. Pour une fille, elle frappe fort! Je peux retourner les coups? Mais c’est une fille? Mais j’ai le droit de me défendre non? Finalement, je suis un peu plus fort qu’elle, j’arrive à la plaquer dans l’herbe.
- Non, non, non, lâche-moi pervers! Tu n’a pas l’autorisation de me toucher!
-Hein? Non mais j’comprends rien à ce qu’elle raconte! Calme-toi!! Pourquoi tu veux a ce point ce pokémon?!
-Parce que je vais encore recevoir des coups si je ne le ramène pas! Donne le moi! Donne le moi!
Elle se débat toujours et je ne suis toujours pas sur de comprendre. Elle a encore les larmes aux yeux! Je me sens mal pour elle et j’ai pitié. Ma maman m’a toujours dit aussi que ce n’était pas bien de laisser une fille pleurer. Je la relâche et lui propose un truc.
-D’accord! On fait un combat et celui qui perd remporte le pokémon de l’autre!
Ses yeux s’emblent s’illuminé tout d’un coup! Je ne risque pas de perdre de toute façon. Mon frère à bien entraîné Blaze et c’est juste une petite fille. Elle n’a probablement pas de pokémons ou alors elle doit avoir un tout petit pokémon digne d’une fille tout faiblarde.
On se relève tout les deux et on s’eloigne pour laisser un espace pour nos pokémons. J’envoie Blaze, le Salamèche de mon frère, c’est le seul que j’ai, sinon je n’ai pas le droit d’aller dans la forêt.
-Ce sera pas facile, il est fort le pokémon de mon frère! Allez envoie le tient.
Ca doit être un truc comme un Évoli, un Melofée ou peut-être même un Papilusion! Alors quand elle libère le pokémons d’une pokéball noir, c’est la première fois que j’en vois une comme ça, je suis sous le choc!
-Allez Ptéra! T’a intérêt à m’obéir sinon tu sais ce qui va arriver! Je lance la première attaque! Pouvoir antiques!
-Hein! Ah... eu… Lance-flamme!
De gros rochers sont parti en direction de Blaze, je tente de la bloquer avec une attaque puissante de Salamèche, du feu sort de sa gueule et carbonise les roches! Enfin… c’est ce que je croyais qui se passerait. L’attaque ne fait rien et l’attaque du gros dino volant vient écraser le pokémon de mon frère! La fille part à rire.
-Hahaha, hihihi, hahaha, ce n’est pas une attaque lance-flammes ça, c’était trop faible! C’était juste flammèche! Je vais te montrer! Lance-flamme Ptéra!
Je… je suis dans la merde! Je n’aurais pas du, je n’aurais pas du! C’est donc ça un lance-flamme? Je regarde Blaze prendre l’attaque sans savoir quoi faire et il est mis K’O. La différence de niveau est trop grande! Comment elle a pu avoir un tel pokemon?!
-Blaze! Je cours vers le pokémon que m’a confié mon frère. Reviens dans la pokéball.
-Allez donne le moi maintenant!
Elle sautille sur place, contente de sa victoire, mais je ne peux toujours pas lui donner! Je n’aurais pas du lui proposer ça. Je secoue la tête de gauche à droite, j’ai peur. Je serre la pokéball de Blaze contre moi et recule de quelques pas, prêt à fuir.
-Moooh! Ptéra attrape le!
Le pokémon fonce sur moi et je n’ai pas le temps de rien faire que je suis pris entre ses griffes. La fille se rapproche et prend finalement la pokéball contenant Blaze, le Salamèche tout noir de mon frère.
-J’ai réussi! J’ai réussi!
Elle saute sur place contente d’elle. Un adulte sort ensuite de l’ombre des arbres. Je ne l’avais pas vue. La femme va peut-être m’aider! Je remarque vite que non. Elle aussi porte un truc semblable à la fillette. Je sursaute lorsque je vois l’adulte gifler la fille qui s’étale au sol face à la force du coup.
-Il n’y a pas de quoi s’exciter, il faudra revoir tes méthodes.
La femme ce pince le nez l’air désespéré, tandis que la fille se relève péniblement.
-Je suis désolé Trisha! Je ferais mieux la prochaine fois…
-Tu as intérêt Dalia ou je ferais un mauvais rapport à tes parents.
-Ne fais pas ça, ne fais pas ça, je ferais mieux et plus rapidement la prochaine fois.
J’écoutais la discussion entre la femme et la fille que j’ai finalement eu son nom. Je suis toujours pris sous les griffes du pokémon et je ne peux rien faire. J’ai pitié de la fille et j’ai peur pour moi. Qu’est-ce qui va m’arriver maintenant? Elles ont prit le pokémon de mon frère, jamais il me pardonnera. Mes larmes coulent toute seule. Je n’ose pas dire un mot. Je voudrais seulement qu’ils m’oublient et partent. La voix de la femme est glaciale et je n’ai pas eu le temps de rien dire… seulement d’entrouvrir grand les yeux…
-Avant qu’on parte, il en sait trop, Ptéra tue-le!
-Qu…
J’ai froid, il fait si froid et si noir…
J’espère que vous avez apprécier cet autre petite partie de son Background!
Azaël S. Ackerman
Dresseur·euse Nébuleuse & Sbire Mistral
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Je fermai les yeux quelques instants pour profiter des rayons matinaux du Soleil, de toute façon Leslie connaissait le chemin. Depuis le temps, elle pourrait se rendre au laboratoire les yeux fermés sans que je n’aie à dire quoi que ce soit. La route n’était pas très longue, ni compliquée, mais depuis plusieurs années maintenant, je préférais me reposer sur ma Camérupt pour me rendre au travail. Sa fourrure empêchait le froid windorien d’abîmer mes articulations, et surtout elle me permettait de me rendre plus rapidement au boulot. Le sport, ou même simplement la marche, n’était plus de mon âge. Loin de là. Je me fatiguais vite, et tout mon corps me faisait rapidement souffrir. Au contraire de mon esprit. Il était plus affûté que jamais, et justement je n’avais besoin que de lui. Pour le reste, Leslie ou même mes collègues étaient là pour m’assister.
Au bout de vingt minutes, un grand bâtiment de verre apparut au croisement d’une rue. Ma Camérupt me le fit savoir par une longue plainte grave, qui me tira de ma micro-sieste, que nous étions arrivés à destination. Avec des gestes lents et précautionneux, je descendis de son cou et la fis rentrer dans sa Pokéball. Malheureusement, les locaux n’étaient pas adaptés à sa morphologie et elle ne pouvait pas m’assister au cours de mes travaux.
Une fois dans le lobby, je saluai la secrétaire qui trouvait à l’accueil. Haruna, de son prénom. Elle a l’âge de mes petits-enfants, et c’est son premier job. D’un autre côté, elle semble très motivée et elle est très gentille. Je lui offris alors un grand sourire et me dirigeai vers les ascenseurs. Mon laboratoire se trouvait au cinquième étage, et je le partageais avec deux autres chercheurs. Azaël, un jeune Sinnovien du même âge que la secrétaire, et Hariel, une chercheuse d’une trentaine d’année. Tout deux assez sympathiques mais peu bavards. Si cela fait du bien de ne pas avoir un bruit de fond constant, quelques discussions ne feraient pas de mal pour autant. Je ne sais pratiquement rien d’eux, à défaut d’avoir pourtant bien essayer. Toutefois, à peine les portes s’entrouvrirent, que quelque chose d’insolite se produisit. Azaël m’interpella. Pas de sa voix fluette, mais bien d’une voix emplie de conviction. Cela faisait du bien à entendre, peut-être s’ouvrait-il enfin ?
Oui, mon garçon ? En quoi puis-je t’être utile ?
Tandis qu’il s’approchait, je me dirigeai vers la petite salle de repas pour y déposer mes affaires.
Et bien… En fouillant dans des archives, j’ai trouvé des enregistrements de l’énergie dégagée par des Pokémons qui Gigamaxaient. Il y a tout. Les longueurs d’onde, la puissance et même la vitesse de propagation dans plusieurs milieux. Il y a trop de détails pour que je te les cite tous…
Je me dirigeai ensuite vers mon casier pour en sortir un tablier, ainsi qu’une paire de lunette de protection. Si toutes mes années de laborantin m’ont appris quelque chose, c’est bien qu’on n’est jamais trop prudent. Je me tournai ensuite vers mon jeune collègue pour le fixer droit dans les yeux. Généralement il se décompose, mais pas aujourd’hui. Étrange, il doit bien être déterminé.
Viens-en aux faits. Tant que tu n’as pas de résultats concrets, cela ne sert à rien que tu me déballes tout.
Bien sûr, tu as raison. J’ai besoin de toi et de ta Camérupt. Plus exactement, j’ai besoin qu’elle méga-évolue. J’aimerais bien enregistrer tout un tas de données avec les appareils du labo, puis les comparer. Qui sait ce que je trouverai…
L’idée n’était pas mauvaise. Je ne connaissais pas son objectif final, nous avions tous des projets différents ici, mais une comparaison du gigamaxing et de la méga-évolution ? Il y a quelque chose d’intéressant là-dedans. Du moins, cela reste intéressant à creuser. De mémoire, il n’y a pas encore eu de travaux de recherche dessus. Encore moins, quelque chose d’approfondi et professionnel.
Si tu veux. Je suis sûr que Leslie sera ravie de t’aider dans tes recherches. Tu veux un affrontement, ou le simple fait de déclencher sa transformation te suffira ?
Juste observer l’évolution devrait suffire, du moins pour l’instant. Mais il faudra certainement quelqu’un qui possède un Pokémon qui peut gigamaxer… Bref, je vais chercher les appareils de mesure et je te retrouve en bas ?
À tout de suite, déclarai-je en inclinant la tête.
Je retournai alors au niveau des ascenseurs qui, heureusement, se trouvaient toujours à notre étage. Je montai dans l’un d’entre eux, et appuyer sur le bouton du « -1 » avant de badger. Notre société possédait plusieurs terrains de combat pour diverses raisons. Certains s’entrainaient, alors que d’autres en avait besoin pour mener diverses expérimentations. Je les avais moi-même utilisés à plusieurs reprises au cours de ma carrière. Quelques minutes après moi, Azaël me rejoignis avec un gros chariot rempli de divers appareils de mesure.
Je suis prêt, déclara-t-il, tu peux faire appel à ta Camérupt.
Très bien. Prépare-toi à être ébloui par ma vieille amie. Leslie, montre-nous de quoi tu es capable !
À peine fût-elle sortie de sa Pokéball qu’elle se mit à briller. Elle prit plusieurs centimètres et ces deux volcans fusionnèrent pour n’en former qu’un seul. À côté, Azaël semblait émerveiller. Il passait rapidement d’un appareil à l’autre pour enregistrer un maximum d’information. Son visage était fermé comme à son habitude, mais cette fois-ci c’était la détermination qui figeait son expression. Je l’avais rarement vu dans un état pareil. Il devait être sur une bonne piste, ou du moins sur une qui lui tenait fortement à cœur. Plusieurs bips sonores retentirent ensuite. Un sourire se plaqua sur son visage. Cela faisait du bien de voir que la nouvelle génération pouvait se passionner autant pour un sujet, qu’ils n’étaient pas tous accros à leur téléphone ou aux réseaux sociaux. J’avais de l’espoir.
Ce petit manège dura près d’une heure avant que je ne remarque que Leslie commençait à fatiguer. Elle contenait de plus en plus mal sa puissance, et elle ne tarderait pas à soit laisser libre cours à sa puissance soit à tomber de fatigue. La connaissant, ce serait très certainement le second choix.
Azaël, je pense qu’il va être temps de terminer des tests. Ma Leslie ne tiendra plus longtemps.
Bien sûr. J’ai terminé tout ce que je voulais voir en priorité, je n’ai plus qu’à remballer et à remonter au labo pour tout analyser. J’espère trouver quelque chose d’intéressant. Il marqua une pause avant de s’approcher un peu plus après avoir déposer ce qu’il tenait en main. Il s’inclina. Dans tous les cas, merci beaucoup pour ton aide et celle de ta Camérupt. Sans vous je n’y serais jamais arrivé !
Mais il n’y a pas de quoi, mon grand. Il faut bien que ma sagesse serve à quelque chose haha. Par contre, si ça ne te dérange pas, je vais déjà remonter. Il fait humide ici, et mes vieux n’apprécient pas vraiment ça…
Il n’y a pas de soucis, tu en as déjà fait assez. À tantôt.
J’hochai la tête avant de me diriger vers les ascenseurs. La porte de l’élévateur mécanique ne s’était pas fermée depuis plusieurs secondes que je sortis mon téléphone et composai un raccourci. Il n’y eut que deux sonneries avant qu’on ne décroche.
Ses recherches avancent, et semblent prometteuses… Oui, je le surveille… Bien entendu, je vous tiens au courant… À bientôt.
Aaalala, ce qu’on ne fait pas pour ses supérieurs, peu importe son âge.
On frappe doucement contre la porte. C’est léger, presque imperceptible mais ça suffit à me sortir de mon sommeil. Je cligne des yeux , m'habituant peu à peu à la lueur déjà vive du soleil. Le jour s’est à peine levé que ça tape déjà sec.
- Le déjeuner est prêt. - J’arrive, j’arrive.
Je me redresse alors que des bruits de pas se font entendre, signalant que la môme est partie. Je reste un instant assis sur le lit laissant le temps à la machine rouillée qu’est devenue mon corps de se mettre en marche. Ah ! Y’a pas à dire, elle est loin l’époque où je me levais d’un bond, d’un seul ! Aujourd’hui, je dois prendre mon temps, faire attention à mon dos et à mes genoux.
C’est moche la vieillesse…
Enfin, il n'y a pas que des désavantages ! Évidemment ! Avec l’âge, on apprend à apprécier les petits plaisirs simples de la vie, on prend en expérience et en sagesse et - mon avantage préféré - vous pouvez râlez et être cash sur tout et n’importe quoi sans que personne n’ose rien vous dire ! Les gens préfèrent remettre ça sur l’âge ou un soit-disant mauvais caractère, c’est assez comique à voir.
Mais le temps passe, c’est indéniable. Et cette constatation me saute aux yeux alors que j’arrive dans la cuisine et que je constate que tout est déjà prêt sur la table. Nyx est appuyée contre le plan de travail, mug de café en main et téléphone dans l’autre.
- Tout va bien, oui. Je commence à me faire au décalage horaire. M’enfin, le sommeil ça a jamais été un problème,tu sais bien… Oui, je dors assez, ne te tracasse pas avec ça. Et de ton côté ?
Le silence règne un instant alors que la personne à l’autre bout du fil répond. D’ici je n’entends pas grand chose, juste une voix étouffée. C’est sans doute sa mère qui prend de ses nouvelles. Je m’installe tranquillement alors qu’un drôle de sentiment de nostalgie m'étreint tandis que j’observe le copieux repas qui trône sur la surface de bois. Depuis quand c’est cette morveuse qui se lève la première et prépare le déjeuner ? Elle est loin l’époque où je devais la tirer de force de son lit pour la faire bouger. Mes yeux dérivent de la table à ma petite-fille. Je souris, attendri alors qu’elle semble toujours prise dans sa discussion et que son propre regard se perd dans l’étendue bleue qui entoure Myokara.
L’adolescente braillarde, renfermée au caractère de Férosinge a laissé place à une magnifique et brillante jeune femme.
- Mais non, je ne risque rien. Ça va faire dix ans que je viens passer mes étés ici, tu sais.
Dix ans déjà, par Arceus que le temps passe vite !
Nyx est toujours perdue dans sa conversation. Je continue de l’observer par-dessus ma tasse de café fumante. C’est fou. Plus le temps passe et plus elle ressemble à sa mère. J’ai même l’impression de revoir ma belle Hélène dans certaines de ses mimiques.
Ah… Hélène. Ce qu’elle peut me manquer. Elle est partie si tôt, si vite. J’ai parfois l’impression que ça fait une éternité et, parfois, que c’est arrivé hier. Elle aurait adoré Nyx et, je crois que cette morveuse se serait bien entendu avec sa grand-mère. Hélène était pleine de douceur et de patience. J’ai jamais compris ce qu’elle a pu trouver à bourru comme moi, à vrai dire. Notre fille a beaucoup hérité d’elle. Nyx en revanche… C’est le portrait craché de son père en terme de caractère. Fallait bien qu’elle hérite d’un truc de lui, je suppose…
- Tu devrais aller dormir, il est tard, voire tôt.
Tiens… C’est vrai ça. Il est quelle heure à Kalos ? Trois heures, quatre heures ? Ce n'est pas vraiment le créneau d’appel de Marianne. C’est qui alors ? Faisant mine de rien, je tends tout de même l’oreille, essayant de glaner quelques indices. Erf… Mon audition n’est plus que ce qu’elle était ! Autrefois, je pouvais vous pister un Pifeuil grâce à un simple craquement de branche et maintenant…
* Ouais… J’ai peut-être bien besoin d’appareils auditifs… *
J’entends quasiment rien. Impossible de savoir ce qu’il se dit de l’autre côté du combiné. Les mots sont trop lointains et étouffés. Vraiment, la vieillesse c’est moche par moment.
- Moi aussi…. Quoi ?... Non, je ne suis pas seule là… Je ne vais pas…
Oh ! Ça a l’air intéressant. Je fais mine de rien, j’attrape le journal, parcoure ce dernier mais je garde l’oreille - ou du moins ce qu’il en reste - tendue ! La morveuse semble être en plein dilemme. Elle devient rouge comme une tomate alors qu’elle jette une œillade dans ma direction.
- Moi aussi… Je…Je t’aime.
Je manque de m’étouffer. Merde celle-là je m’y attendais pas ! Et Nyx non plus à voir comment elle panique soudainement.
- Il.. Il faut vraiment que je te laisse. Mon grand-père a un souci. Repose-toi bien, je t’appelle ce soir, ok ?
Deux enjambées plus tard, la voilà à mes côtés en train de me frotter doucement le dos pour m’aider à reprendre mon souffle.
- T’as manqué de me tuer, gamine. Je plaisante, entre deux quinte de toux - Dé-desolée… C’est que… J’avais pas trop le choix sinon… - Je plaisante, ma grande. je plaisante. - Ça va ? - Mais oui ! Qu’est-ce que tu crois mini-crotte ? C’est pas une erreur de lieu qui va tuer ton vieux grand-père. Je lui réponds en chassant l’air de la main, signifiant tacitement que ce n’est pas très grave. Ca va déjà beaucoup mieux
Elle fait la moue. De tous les surnoms que je peux lui donner, celui-là est certainement celui qu’elle déteste le plus. Je l’ai fait exprès. C’est une façon détournée de lui faire oublier son embarras un instant et de la distraire avec autre chose.
- C’est qu’avec un débris de ton âge, on ne sait jamais ! - Hey ! Un peu de respect pour ton grand-père, tu veux.
Elle se contente de rire et va rechercher son mug avant de s’installer à mes côtés. Ça a toujours été ainsi entre nous. L’amour vache. Des boutades, des taquineries, des surnoms peu glorieux. Ce sont des vieux vestiges du premier été qu’elle a passés ici, les seules preuves que notre entente n’a pas été directe. Nyx fait partie de ces personnes dont il faut mériter la confiance, qui sont toujours sur la réserve. Et moi, je suis trop bourru, paraît. Ça a évidemment fait des étincelles, durant son premier été ici mais on s’en est relativement bien sorti ! Vraiment, si c’était à refaire, je ne changerai rien. C’est parfait ainsi.
Mince… Que le temps passe vite ! Je la revois, du haut de ses quinze ans, avec sa tignasse noire et son air boudeur. Et regardez-la maintenant. C’est une adulte, une jeune vétérinaire fraîchement diplômée avec un avenir prometteur devant elle. Elle a tellement changé en si peu de temps. Sauf l’air trop boudeur ! Ca… Je crois que ça changera jamais.
- Qu’est-ce que tu as à sourire bêtement en me regardant ? - Rien… Je me dis que le temps passe vite.
Elle arque un sourcils, ne comprenant visiblement pas ce qu’il se passe. Comment pourrait-elle comprendre ? Elle est jeune, sa vie commence à peine, l’avenir lui tend les bras. Difficile à son âge de comprendre la nostalgie qui envahit un vieux croûton comme moi alors qu’il constate que sa petite-fille chérie est définitivement devenue une adulte.
- Et qui est l’heureux élu.
C’est à son tour de s’étouffer avec son café. Je ris alors qu’elle vire à nouveau au rouge. C’était tellement prévisible. Eh quoi ? Tu croyais que j’allais te laisser après la bombe que tu viens de lâcher. Je veux savoir qui est celui qui a réussi à percer ta carapace, gamine. Non, je n’entends peut-être plus très bien mais je vois encore assez bien pour ne pas avoir raté la lueur qui brillait dans tes yeux tout à l’heure. Qui qu’il soit, tu tiens énormément à lui.
- C’est une élue, à vrai dire.
Elle a repris son air sérieux alors que son regard se perd dans son café mais elle ne me trompe pas. Je peux la sentir d’ici, son appréhension. Une femme ? Je ne sais pas pourquoi mais ça ne me surprend qu’à moitié.
- Quoi ? C’est tout ? T’es bien avare d’informations avec ton grand-père, Nyx ! Je lance d’un ton guilleret. Homme ou femme, peu m’importe à vrai dire. Tant qu’elle est heureuse et qu’on prend soin d’elle, ça me va. Où tu l’as rencontrée ? Elle est comment ? Et avec tes parents, le courant passe ?
Elle affiche une mine complètement déconfite face à cette dernière question. Je prends un air plus sérieux. Qu’est-ce que ce merdeux d’Adríel a encore dit ou fait ? Ce ne peut pas être Marianne. Ma fille est un modèle de tolérance et de douceur, elle ne ferait jamais rien qui pourrait entacher le bonheur de Nyx. Par contre mon gendre… C’est pas qu’il n’aime pas sa fille mais il est pragmatique… Bien trop pragmatique. Il a dû dire ou faire un truc de travers.
- Ils ne sont pas au courant… pas encore… - Ah ! C’est tout récent ? - N-non… Enfin peut-être…
C’est à mon tour d’afficher une mine déconfite. Qu’est-ce qu’elle me raconte. Elle a cette tête de ponchiot perdu qui n’annonce rien de bon…
- Ça fait presqu’une année… - Un an ?!
Sa mère va la tuer. Elle qui désespère de la voir un jour en couple et mariée, elle risque de faire un arrêt si elle apprend ça…
- C’est pas simple ! Se défend Nyx, un peu sur la défensive et visiblement consciente du fait que cacher une si longue relation à ses parents n’est pas une bonne chose. C’est… compliqué… Et si je dois la présenter à maman et papa… Je voudrais que les choses soient stables. Et ce n'est pas le cas… On se prend souvent la tête, trop souvent… - A propos ? - On a des caractères très différents. Trop différents, je crois. Elle me reproche de pas être assez démonstrative et d’être renfermée, voire bourrue. Et bon… Je sais pas trop comment aller contre ça.
Le silence règne un instant alors que Nyx se perd une nouvelle fois dans la contemplation de son café. Elle arbore son habituelle mine renfrognée et fronce les sourcils, signe que tout cela l’inquiète réellement. L’espace d’un instant, j’ai l’impression de le revoir alors qu’elle avait dix-sept ans et qu’elle pensait ne jamais trouver sa voie.
- Tu l’aimes vraiment hein.
Elle ne répond pas, évidemment, mais le rouge de ses joues est assez explicite à ce sujet. Je souris attendri. Les premières amours, c’est pas évident quel que soit l’âge.
- Aller, viens. On va discuter de tout ça en se rendant chez le vieux Marcus. Sa dernière portée de Medhyena a éclos hier, il veut qu’on aille vérifier s’ils sont tous en bonne santé. Je vais te filer quelques conseils qui m’ont permis de séduire ta grand-mère et de faire en sorte que ça fonctionne entre nous deux. Elle me reprochait les mêmes choses, au début de notre mariage. C’est rien de bien grave, tu verras. - Tu es certain ?
Je sens l’appréhension alors que son bras s’enroule autour du mien, m’offrant un appui bienvenu. Y’a pas que les oreilles qui sont défaillantes avec l’âge, les genoux et le dos aussi. Mais hors de question de me balader avec une canne et des appareils auditifs ! je suis encore trop jeune pour ça. Et puis, je préfère de loin les embrassades de ma petite-fille.
- Mais oui, ne te tracasse pas avec ça ! Je lance, dans une tentative de la rassurer alors que ma main toute ridée se serre contre son bras dans un geste de réconfort. J’étais pareil, j’te dis ! Et ca m’a pas empêcher d’épouser ta grand-mère. - Tu ne m’as jamais raconté comment grand-mère et toi vous vous êtes rencontrés ? - Ah bon ? Voilà qui est étrange. On va remédier à ça, alors. Ça remonte maintenant. J’avais dix-huit ans, autant dire que c’était il y a une éternité…
Oui… Le temps passe. Je me fais vieux, trop vieux, et Nyx est devenue une adulte. Beaucoup de choses ont changé mais certaines demeurent immuables. Quand elle a besoin de se confier, c'est toujours vers son vieux grand-père qu’elle se dirige et, quoiqu’il arrive, je lui prêterai toujours une oreille attentive et lui offrirai tout mon soutien.
Une main en visière par dessus mes sourcils froncés, j’observe la plage bondée. Maman avance à pas maladroits dans le sable, les bras chargés du poids de Nino - mon abruti de petit frère, qui continue de se comporter comme un bébé à dix ans passés. Ma tante nous précède de quelques mètres, encombrée des sacs et des serviettes qu’elle étale sous le premier parasol qui ne soit pas investi de touristes venus des quatre coins de Lumiris, tous attirés là comme des Aéromites par la lumière aveuglante d’un réverbère. L’absence de Charlie est omniprésente - cet abruti de grand frère qui m’abandonne aux traditions estivales débiles de ma famille parce qu’il préfère roucouler avec sa nouvelle copine. Le mari de ma tante nous rejoindra d’ici deux ou trois jours, qu’on m’a dit - Iekazu avec lui. Et Mara… Comme d’habitude, je me passe de questions à son sujet. Elle n’est jamais bien loin, de toute façon - toujours dans leur sillage.
Un bras en travers de mon buste, je baisse les yeux. Ma dégaine détonne au milieu des pilules dorées bien gaulées engoncées dans des bikinis minuscules. Ma mère et ma tante offrent leurs peaux au soleil sans broncher et, moi, je serre un peu plus fort mon propre poignet d’une main tremblante. Mes fringues, noires et déchirées, réclament qu’on me foute la paix. « Jodie ? Tu ne viens pas ? » Mon silence accuse le coup de cette scène mille fois répétées - d’une année sur l’autre, rien ne change. C’est la même guerre - leurs mêmes yeux levés au ciel, leurs mêmes soupirs consternés. « Non… Tu sais bien qu’j’aime pas ça, m’man. » Je n’ose pas affronter son regard. Qu’est-ce qu’elle sait du mal que ça me fait d’être ici, enfouie sous trois couches de fringues plus sombres que ma dernière coloration foireuse, alors que tout paraît toujours si simple pour elle ? Comme si elle se moquait du regard des gens - comme si elle n’avait jamais été adolescente.
« J’vais à la librairie du port. » Je tourne les talons, et poursuis ma fuite envers et contre tout - sourde à sa voix qui appelle mon nom. Elle ne comprend pas - j’abandonne. À quoi bon essayer de lui expliquer que je ne suis pas comme elle, pas comme ma tante, ou pas comme… « EH ! Mais tu regardes où tu vas des fois ?! » La sonnette résonne mollement dans l’air, troublées par les sursauts de la bicyclette, nos exclamations surprises et mes reproches agacés. « Jodie… ! Désolée… Mais t’as déboulé de nulle part, aussi… » Je fulmine. « C’est moi la piétonne ! » L’air confus, maladroitement perchée sur sa jolie bicyclette qui s’est presque écroulée avec elle, elle lève les mains dans un geste d’abandon. Que disais-je, plutôt ? Mara n’est jamais bien loin…
« T’es pas avec elles ? » Mon silence dessine une moue sur ses lèvres. Je crois qu’elle n’a jamais compris - l’origine de mon amertume, la source de mes colères ; et pourquoi de toutes mes ires, c’est toujours elle le coeur de cible. Pourquoi je semble la détester - qu’est-ce qu’elle m’a fait. Et je n’ai pas les mots non plus. Elle est belle et on lui tourne autour, on la regarde, elle n’a pas peur de son corps, pas peur de porter des jupes, des robes et des maquillages pailletés ; elle est souriante et polie, on dit toujours d’elle qu’elle est avenante, agréable et bien élevée. Elle est ambitieuse, et si elle n’excelle pas elle ne se plaint jamais, elle sourit, elle continue, elle dit que ce n’est pas grave d’échouer - et même quand elle ne réussit rien on dirait qu’elle réussit tout. Maman l’adore. Nino l’adore. Charlie l’adore. Elle fait tourner son petit monde autour d’elle par le biais de je ne sais trop quel maléfice ; et même ceux qui sont censés me voir un peu ne regardent toujours qu’elle. Mara par ci, et puis Mara par là, et quand elle passe à midi on s’empresse toujours de mettre les petits plats dans les grands, c’est presque si on lui déroulerait pas le tapis rouge. On ne me fait jamais de tels honneurs - et quand on s’exclame pour moi c’est toujours à mauvais escient, pour me faire des reproches et me demander de mieux me comporter. Pourquoi tu prends pas un peu l’exemple sur ton frère ou ta cousine ?
Leur déception creuse le fossé des rancoeurs qui m’éloignent de celle que j’admirais autrefois - comme un modèle, un idéal auquel il me pressait de ressembler. Jusqu’à ce que l’idée seule de lui courir après comme une dératée suffise à me rendre malade.
Dans cette alliance de femmes qui s’acharnent depuis toujours à garder leur nom et à ne pas le céder sous le joug du mariage, moi, je songe souvent que je voudrais ne plus être une Lefebvre. Partager un peu moins d’elle, un peu moins entacher son excellence qu’elle trimballe dans son sillage comme une innocente.
Sa main, qui se pose sur mon bras, m’arrache un sursaut. L’information ne me parvient pas tout de suite - je lève vers elle deux prunelles pleines d’une stupeur égarée (je me sens biche prise en pleins phares). « Tu veux qu’on aille faire un tour ? On n’est pas obligées d’aller faire semblant d’aimer traîner en maillot sur la plage, si t’as pas envie. » Sa voix est douce. Je ne lui offre que des orages et, elle, tout ce qu’elle trouve à m’opposer, ce sont des éclaircies insensées. Qu’est-ce qu’elle a de plus que moi ?
Je me dérobe à sa main. « Laisse-moi. » Je tourne les talons. Encore. Je tourne le dos à cette bienveillance ridicule - celle-là, mielleuse à en vomir, qui la rend si parfaite aux yeux de tout le monde et même des miens.
« … Pourquoi tu m’en veux ? » Sa voix tonne, dans le tumulte de la rue, et je m’arrête, malgré moi. Immobilisée nette dans mon élan. Ses intonations tremblaient - c’était presque une supplique. Par dessus mon épaule, je lui adresse un regard perdu. Ses prunelles à elle sont emplies d’une détresse que je ne lui connais pas, son visage d’une douleur ténue mais qui déforme pourtant ses traits fins et parfaits. Elle a l’air fatigué, les cheveux mal peignés et ébouriffés par le vent, les fringues mal ajustées. Sa peau est rougie, couverte d’une pellicule de sueur déposée par la brise chaude venue de l’océan brûlant. Perchée là, sur sa bicyclette rutilante, elle n’a plus l’air si jolie. Plus l’air si parfaite. Étrangement vulnérable - coupable d’un charme qui ne prend plus avec moi.
J’enfouis mes mains dans mes poches, tape dans un caillou à mes pieds. Je hausse les épaules, à défaut d’être capable de formuler le moindre mot. Je crois que je te déteste comme on déteste parfois nos parents. Je crois que je la déteste comme on finit toujours par détester les modèles dont on a vainement tenté d’être les copy pasta parfaits, parce qu’on se déteste soi-même d’échouer à ce grand projet que personne ne nous a imposé. Je la déteste comme on se déteste soi-même d’être qui on est, coincé dans un corps qui nous dégoûte et dans des carcans trop serrés dont on a soi-même noués les lacets. Je la déteste comme on déteste ces rivaux qui nous dépassent, et qui paraissent toujours trop loin devant pour qu’on s’imagine un jour les rattraper.
Elle ne comprendrait pas. Parce que personne ne comprend jamais, de toute façon - ils prétendent toujours tout savoir mieux que nous. Et ça les amuse de nous le rappeler - et de nous dire que ça finira par passer. Elle fait partie des adultes depuis longtemps - et je crois que c’est depuis qu’elle est passée de cet autre côté que je n’arrive plus à lui parler.
« C’est pas ça, Mara… » Je maugrée, mais je m’étouffe. Elle ne comprendrait pas. « Ça va, j’ai juste plus vraiment l’âge pour les vacances à la plage en famille. » Je hausse les épaules, encore. Je balaie les questions d’un geste qui n’invite pas à discuter.
Je tourne le dos. Je m’enfuis - les poings serrés dans l’ombre de mes poches ; la gorge nouée dans celle de mes silences désespérés.
Combien de temps devrais-je la détester encore, pour me rappeler ce que c’était que de l’aimer ?
Voilà voilà, j’aime toujours autant les familles dysfonctionnelles, déso pas déso. \o/
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Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Certains ont trouvé cette épreuve plus facile que la précédente, d'autres non. Franchement, j'ai aimé les deux. Même les trois épreuves. Vous vous en moquez pas mal et ce n'est pas ce qui vous intéresse. Je sais. Très bien.
Avant de passer à l'ultime épreuve, il faut saluer bien bas les performances de tous les participants. Et je dis bien tous. Pour ceux qui ne le savent pas encore, je ne fais pas de compliments gratuits. Je ne fais pas souvent de compliments tout court. De même, je ne lis pas les RPs des gens. Je n'aime pas ça.
Sauf que là, j'ai tout lu. Et tout est bon. Il n'y a rien à jeter. Il y a du bon, du très bon, et de l'excellent, dans cette ordre croissant de qualité et de quantité. Le niveau moyen de ce tournoi est Très bon. On est aux jeux olympiques ici. Même le dernier individuel du tournoi donne une leçon au reste du monde.
Soyez fiers de ce que vous avez produit. Et j'ajouterai : Waouh !
Maintenant que j'ai poncé vos modesties et gonflé vos ego, nous allons passé à la dernière épreuve.
Nous avons commencé avec une liste de mot et d'expression à utiliser. Nous allons donc conclure avec son opposé en quelque sorte.
Pour cette épreuve, vous allez devoir évoquer un sujet, par exemple : la télévision, sans jamais l'écrire, sans jamais en parler, sans parler de cinéma, écran, ou autre. Parler de quelque chose sans en parler. On évitera les synonymes bien sûr. On peut aussi imaginer que vous devez expliquer à une personne de l'antiquité ce qu'est une télévision. Ou alors que vous venez de l'inventer. Ou encore, parler du brossage de dent, sans parler de brosse, de dent, de dentifrice, de visage.
Parler de quelque chose, sans l'évoquer.
Poètes, comparateur, illusionniste des mots, bienvenu dans l'épreuve 4 : Un pays sans E.
Quelques contraintes (ou pas vraiment) : Evidemment, votre personnage est dans le RP Liberté d'écriture Vous pouvez à la fin du post indiqué l'objet non évoqué
Quelques critères de notation : L'objet non évoqué est reconnu (que ce soit sans lire la réponse ou sur un « bien sûr, maintenant que tu me le dis ») Aucun champ lexical lié à l'objet non évoqué est utilisé (ni proche ni lointain) L'ensemble cohérent (dans son style (très poétique, prose, langage courant...) et dans son histoire)
Ces critères sont des lignes directrices. Ne vous rendez pas malade parce que vous ne voulez pas du tout utiliser de forme géométrique dans votre RP et que vous avez dit le mot balle une fois.
J'espère que c'est assez clair dans les règles. J'essayerai d'être le plus réactif possible pour les questions.
Je peux aussi vous trouvez des thèmes ou vous proposez des situations si ça vous aide.
Vous avez jusqu’au dimanche 30 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai. Informations, règlement Classement d'épreuve : 1. Eclipse 5 points 2. Pléiade 4 points 3. Nova 3 points 4. Météore 2 points 5. Pulsar 1 points
Le classement général : 1. Eclipse avec 14 points 2. Pléiade avec 12 points 3. Météore avec 7 points 4. Pulsar avec 6 points 4. Nova avec 6 points
Ce classement me fend le cœur parce que vraiment, ça se joue à des grains de sables, à pas grand choses. Surtout qu'il y a des textes qui font baver très très fort. Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas premier que vous êtes mauvais. Sachez le.
Pour cette épreuve, vous méritez une récompense. Vous gagnez tous un Explorakit. (Oui, je ne sais pas quoi vous refilez). Pour rappel, vous avez jusqu’au dimanche 30 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Nyx Rasphodos
Dresseur·euse Éclipse
Messages : 325 Née le : 28/01/1993 Age : 31 Région : Illumis-Kalos Pokédollars : 1117 Stardust : 666 Stardust utilisés : 270 Equipe pokemon : Équipe Acier
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Messages : 325 Née le : 28/01/1993 Age : 31 Région : Illumis-Kalos Pokédollars : 1117 Stardust : 666 Stardust utilisés : 270 Equipe pokemon : Équipe Acier
Depuis combien de temps, je suis là, installée dans le lit à l'observer ? Je n'en sais trop rien. Assez longtemps pour commencer à cogiter sur tout et rien, assez longtemps pour me rendre compte que cette histoire de langage non-verbal avec lequel le prof de psycho nous a bassiné la semaine dernière, c'est peut-être pas tout à fait des tibouderies au final. Oui bon… Je sais que le langage non-verbal existe bel et bien ! Mais je ne pensais pas que ça pouvait être aussi poussé que ça…
Pourtant, je suis bien obligée de reconnaître que parfois les gestes en disent bien plus long que les mots. C'est le cas de Nyx ,en tout cas.
Regardez-la donc maintenant, par exemple. Penchée sur son kit de suture. Son visage est figé, sérieux, concentré et pourtant je peux aisément dire qu'elle est frustrée et agacée. Ça se voit à la tension dans ses épaules, à ses soupirs intermittents, à la façon dont se serre sa mâchoire par moment, trahissant qu'elle se mord la joue.
Elle ne parle pas beaucoup, elle a souvent une mine renfrognée, un air boudeur, elle n'est pas très tactile de nature et elle ne s'épanche jamais sur ses sentiments. Elle est douée, brillante même et pourtant les mots lui manquent toujours. C'est problématique, j'aimerais qu'elle soit parfois plus expressive. On se prend souvent la tête à ce sujet. Pour ça, et un tas d'autres trucs à vrai dire.
Mais dernièrement,je me suis rendue compte qu'elle parle beaucoup, en vérité. Nyx parle surtout à travers des gestes.
Et parmi tous les gestes qui constituent son non-verbal,il y en a un en particulier qu'elle arrive à décliner de mille façons pour ne parler qu'à moi...
Sur la main. C’était une boutade. Une taquinerie un peu déroutante qui a fait chavirer mon cœur. Élégant, extrêmement respectueux, délicat. Elle avait ce sourire charmeur, cette lueur rieuse dans le regard. Je crois que c’est celui qui m’a fait tomber amoureuse d’elle…
Sur le front quand elle se veut rassurante et protectrice. Elle est toujours pleine de douceur dans ces moments-là. Elle calme mes angoisses et les balaie au loin. Je me sens aussitôt apaisée, en sécurité dans un cocon de calme et de tendresse qu'elle crée inconsciemment tandis que par cet intermédiaire elle me promet tacitement d’être toujours là
Sur la joue, c’est le plus fréquent. Que nous soyons seules ou en public. Il est anodin pour beaucoup. C’est celui qu’on donne à la famille, aux amis, à toutes personnes que l’on considère comme proches et importantes. Mais la façon dont Nyx s’attarde sur cette partie de mon visage n’a jamais rien d’anodin. C’est toujours avec lenteur et douceur, emprunt d’un grand respect, presque d’une adoration. C’est par le biais cette attention particulière que notre relation à commencer à changer.
Nez contre nez, comme les tribus vivant dans les glaces de Lumiris, quand on se taquine ou que l’on se chamaille gentiment. Je crois que c’est la plus belle expression de notre complicité. C’est aussi la preuve que malgré ses airs sérieux et sa fâcheuse tendance à se noyer dans le travail, cette tignasse blanche a toujours une âme d’enfant. Je me sens privilégiée dans ces moments-là. C’est une facette qu’elle ne montre pas à tout le monde.
Sur les lèvres. Symbolique. Sa plus belle déclaration. La première fois que c’est arrivé restera sans doute à jamais gravé dans ma mémoire. C’est aller si vite, c’était si inattendu… Il est arrivé, aussi léger et fugace qu’un Papillusion, d’une infinie douceur. Et s’il fût aussi éphémère que le passage d’une étoile filante, il m’en a tant dit durant ce court laps de temps. Mille promesses ont été faites en l’espace d’une seconde. Tout est devenu si clair alors que cette femme que je trouvais insondable décidait enfin de se dévoiler avec une innocence et une maladresse presqu’enfantine et des plus touchantes.
Sur l'oreille quand elle se fait Léopardus et s’amuse à se jouer de mes sens. J’ai toujours cru que j’aurai été le Persian et elle le Rattata, force est de constater que je me suis bien trompée à ce sujet. Celui-là dérive souvent dans le cou alors que tel un chasseur à l’affût, elle guette mon plaisir pour mieux fondre sur la pauvre proie que je deviens alors. Il est alors tantôt aussi léger et suave que la toison d’un Farfaduvet, tantôt impétueux et exigeant alors qu’aux exploratrices charnues qui envahissent ce territoire se joignent leur compagnes d’ivoire.
A la Kalossienne. Un seul de ceux-là suffit à embraser complètement mon être. Je pensais que c’était une légende urbaine, ce qu’on racontait à propos des Kalossiens, ce pourquoi celui-ci leur était spécifiquement rattaché. Mais si tous les compatriotes de Nyx sont aussi doués qu’elle, je comprends. Je fonds bêtement et simplement dans ces moments-là. C’est un peu gnangnan je sais mais je n’y peux rien. Savoir que je suis la seule à jamais avoir goûté à ce délicieux privilège flatte énormément mon égo et me fait sentir particulière et unique.
Non. Nyx n’est pas douée pour dire avec des mots ce qu’elle a sur le cœur mais elle le fait par d’autres biais. Et, finalement, je crois que je préfère ça à mille je t’aime.
Le baiser ! Je crois que c'était facilement devinable ! Le baiser à la Kalossienne fait référence au French Kiss, du coup et le nez contre nez à la façon de Lumiris, c'est le baiser esquimau. Voilà voilà, c'eétait la minute explicative de Nyx. Merci pour cette belle épreuve, les copains Éclipses sachez que même si on gagne pas, pour moi vous êtes les meilleurs ! <3
Dalia Lenart
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Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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Des rencontres, il y en a beaucoup dans une vie. Certaine sont bonnes et d’autres mauvaise. On ne peut pas non plus les contrôler. La tienne était inattendu, trop inattendu.
La première fois que j’ai appris que tu allais pointer le bout de ton nez, je n’avais que 15 ans. C’est à coup de nausée et de vomissement soudain que j’ai eu un doute sur ta présence non voulu. Un test positif à confirmé mes doutes. Dire que dans quelques mois j’allais te rencontré, je n’étais pas prête. Je ne comprenais pas pourquoi je devais obligatoirement aller à ta rencontre. Surtout vue la façon où tu as imposé ta présence en moi par une relation non consentit. J’étais effrayé et déboussolé. Je me suis empresser de tout arrêter le processus. Je n’ai jamais permis notre rencontre.
Tu as laissé passer le temps et deux ans plus tard, tu es revenue à la charge. J’étais bien active, comme la plupart des adolescentes, pourtant je me protégeais avec mon copain de l’époque. Que je n’ai jamais aimé, il me servait seulement à calmer certaine pulsion et faire baisser la pression que je ressentais de la part de mes parents. Tu en as profité et décidé de t’incruster encore sans demander mon avis. Mon petit ami, lui en était étrangement ravie et mes parents indifférent. Moi j’étais complètement dégouté. Je n’étais toujours pas prête et si en colère contre toi, pourquoi est-ce que tu t’acharnais? Sous le sentiment de la peur, j’ai à nouveau mis fin à ta vie, puis rapidement celle de ton géniteur également, ayant appris par lui-même, qu’il avait intentionnellement bousillé ma contraception. La rage avait pris le dessus tassant le sang froid que je possédais. Heureusement que Trisha avait sous la main des pokémons dévoreur de corps. Pas de corps pas de crime…
La troisième fois que tu as fait ton apparition au creux de mon ventre, je n’étais plus dans ce milieu familial toxique. Ça ne faisait que quelque mois que je m’étais installé à Lumiris et rencontrer un homme qui avait su voler mon cœur endurci par le mode de vie malsain que je menais. Je n’ai jamais perçu les signes au départ que tu étais là. Peut-être voulais-tu te faire petit pour que j’accepte de te rencontrer? Puis quelques semaines après ma séparation avec cet homme que j’aimais sincèrement, tu as signalé ta présence encore avec des nausées et des vomissements. J’ai finalement compris que tu étais là.
J’ai encore voulu attenté à ta vie, mais le doute m’a assaillie. Contrairement au deux autres fois, j’avais un mode de vie plus sain et plus stable. J’ai pesé les pours et les contres et même si j’avais plus de contre, j’ai décidé de te laisser une chance. Tout simplement parce que cette fois tu avais pointé ton nez sous un sentiment d’amour.
On ne contrôle malheureusement pas toute nos rencontres. J’ai empêché à deux fois notre réunion, alors que cette fois, je voulais bien de toi, tu as décidé que toi tu ne voulais plus de moi. Tu t’es incrusté dans mon corps comme tu l’as quitté, sans demander mon avis.
C’est avec une grande tristesse et un énorme sentiment de solitude que j’ai accepté ton départ. Cependant, je ne suis pas en colère, comme je l’ai déjà dit plutôt, les rencontres, on ne peut pas les contrôler. Alors mon enfant, pars l’esprit tranquille.
C’était une journée tranquille. Tout était calme, aussi bien dans le bâtiment que dehors. Il tombait un léger crachin, mais les températures étaient douces. Il n’y avait pas le moindre souffle de vent. C’étaient les conditions idéales pour travailler de chez soi. Aucune distraction extérieure, et aucune obligation. Juste du temps pour faire des recherches, et personne pour nous observer. J’adorais travailler à distance, surtout le vendredi. Ce n’était pas pour autant que j’en profitais pour faire la grasse matinée. À 8 heure précise, j’avais déjeuné et j’étais prêt à poursuivre mes recherches. J’étais comme au laboratoire sauf qu’il n’y avait personne d’autre. Ou presque…
Je me dirigeais vers l’une de mes étagères, pour récupérer un livre sur la théorie des trions et autres particules subatomiques, quand je la vis. Nos regards se croisèrent. D’anciens souvenirs remontèrent à la surface. Je revis ma petite enfance. Je nous revis, ma sœur et moi, alors que nous n’étions pas plus haut que trois verpoms. Nous ne devions pas avoir plus de six ans. Nous étions très certainement toujours en maternelle, et tout était encore simple à cette époque. Du moins pour Ayla. Comme très souvent, j’étais seul dans la cour de récréation. Ma jumelle n’avait aucune difficulté à se faire des amis alors que moi, je peinais à m’adresser aux autres. Un jour, elle était venue me voir avec sa nouvelle meilleure amie. Depuis plusieurs jours, elles étaient inséparables. Partout où l’une allait, l’autre la suivait sans dire un mot. Cependant, je remarquai rapidement qu’elle était comme moi. Elle était renfermée sur elle-même, elle ne s’adressait pas aux autres. Ce jour-là, Ayla était venue me trouver dans un coin de la cour et tendit ses petits bras dans ma direction. « Prends-la, et elle sera une amie pour toujours. » J’osais à peine y croire. Du bout des doigts, j’attrapai ce qu’elle me donnait et la serrai contre moi. J’aimais bien sa chaleur. J’aimais bien la sensation de douceur à son contact. Depuis, elle ne m’a plus jamais quitté et le quelques mots de ma sœur se révélèrent d’une justesse étonnante. Je ne m’étais jamais séparé d’elle.
Depuis lors, je l’avais prise partout avec moi. De mon lit jusqu’aux voyages scolaires, et enfin jusqu’ici. J’avais joué avec elle, je lui avais inventé un passé pour qu’elle soit présente à mes côtés afin que nous vivions un meilleur futur. Je l’avais rendue réelle dans mon esprit pour combler les vides que je n’arrivais pas à remplir. Avec elle tout était si simple. Sans cette amie, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Sans son regard immobile et son écoute attentive, je ne sais pas si j’aurais été capable de partir de chez moi. Elle était pratiquement la seule chose que j’avais emporté en venant à Lumiris. Elle était le seule souvenir d’Ayla que j’avais.
Je l’attrapai alors sur la planche en bois, et la caressai quelques instants. Comme toujours, cela m’apaisait et m’aidait à me reconcentrer. Le temps qui avait passé se lisait aisément sur ma vieille amie, ses couleurs semblaient plus claires et elle était abîmé à plusieurs endroits. Pourtant je me refusais toujours de la laisser s’en aller, ou même de la réparer. Tout ce que nous avions vécu, tout son passé, se lisait dans ses traits. Elle me rappelait d’anciens souvenirs. Elle me rappelait ma famille. Je l’assis alors convenablement contre le mur, et dirigeai son regard vers mon bureau. Peut-être qu’avec elle à mes côtés, je trouverai l’inspiration pour mes recherches.
Tu la traînes dans tes silences. Depuis l’aube de tes douleurs ; dans l’ombre levée des aurores de tes détresses - tu la gardes muette parce qu’elle est amère (et que si les sages prétendent que tout amer est salutaire, toi, tu leur préfères encore des sourires qui font l’affaire). Tu joues au même jeu que les adultes : le spectre de tes terreurs, tu le déguises, tu le dissimules, tu le maquilles parce que c’est ainsi qu’on t’a appris. Ainsi qu’on t’a faite. Habile à bâtir des balivernes qui préservent pour s’éviter l’écorchure.
On te murmure pourtant qu’elle est un joyau sacré - qu’elle pèse plus lourd que le monde entier. Qu’elle est une arme à brandir en épée sacrée - le tranchant limé. Il n’y a qu’elle qui blesse - parce qu’elle porte à l’âme des tragédies inavouées, des silences dorés qu’on se satisfait de n’avoir pas rompus. Des secrets désoeuvrés qu’on se jure d’emporter avec soi - tout ce vague à l’âme qu’on s’inflige de crainte de murmurer ces quelques mots dont on ne t’a pas enseigné l’évidence.
C’est qu’on t’a souvent dit qu’elles ne sont de toute façon pas toutes bonnes à dire ; et qu’importe que celles qu’on aime le moins à apprendre soient celles qu’on a le plus d’intérêt à savoir - de la tienne, le monde s’en moque. Elle peut se taire et, à tous les aveux, tu peux préférer le silence - il n’y a de toute façon que toi qu’elle étouffe. Dans la pénombre de ta petite chambre étudiante (blocs de bétons empilés les uns sur les autres), il n’y a que toi qu’elle asphyxie - celle-là que tu refuses de dire.
Celle-là, cette crasse que tu vernis inlassablement pour qu’on ne l’aperçoive pas sous les parures dont tu t’habilles pour te donner l’air impavide de ceux qui n’ont jamais été blessés (de ceux qui se sont relevés).
Leurs questions t’ennuient - leur intérêt te terrifie. Ils veulent la connaître - cette chose-là que tu t’évertues à leur dérober. Ils veulent que tu la leur dises - cette horreur que tu leur soustrais. N’ont-ils dont pas idée - de combien il est difficile de la formuler ? De combien les mots s’étranglent quand, pour la dire, tu t’acharnes vainement à les aligner ?
Tu n’es plus une enfant. Quelle drôle d’idée, de croire que tu saurais la confesser, quand on rappelle sans cesse qu’il n’y a que leur bouche pour la prononcer - filtres perméables que la réflexion n’ampute pas de leurs idées. Toi, tu as grandi - fait voeu de silence quand tu as passé l’âge ; passé l’âge de croire qu’on te croirait.
Tu fermes les yeux, pour dissimuler à ton regard le plafond gris. Un soupir s’égare, un frisson parcourt ton corps en sueur. Ta gorge est nouée et, même si tu le voulais, tu ne pourrais pas l’avouer. Qu’importe, puisque ça aussi, on te l’a dit cent fois : qu’un jour tout se sait. Que le temps suffirait - à mettre au jour celle que tu tais.
Dernière ligne droite ! ♥
Et le mot était...:
La vérité !
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C'était la dernière épreuve de ce tournoi intergroupe. Ce ne fut pas facile. Mais chacun a su faire quelque chose d'incroyable. J'espère que vous avez apprécié ce format, ces conditions de jeux, et les épreuves.
Cette quatrième épreuve a l'air de vous avoir fait souffrir. Moi aussi. Elle était très large, elle pouvait aller dans tous les sens et était vraiment libre d'interprétation. Bref, on a eu de tout. Et ce ne fut pas facile. Bref...
N'hésitez pas à faire vos retours avec bienveillance et gentillesse. Et si vous en voulez d'autres des événements dans le style et cette phrase est un peu bizarre, mais je la continue, donc si vous voulez d'autres événements comme ça, suffit de le dire ou vous pouvez même les proposer vous-même et les organiser (avec tous les coups de main dont vous aurez besoin).
Mention spécial à tout le monde. Bravo. N'oubliez pas de lire tout le monde parce que c'est plein de beau texte et puis aimez-vous les uns et les autres, mangez équilibré et surtout, surtout, votez Ctuhlu. Informations, règlement Classement d'épreuve : 1. Pulsar 5 points 2. Eclipse 4 points 3. Pléiade 3 points 4. Météore 2 points 5. Nova 1 points
Le classement final : 1. Eclipse avec 18 points 2. Pléiade avec 15 points 3. Pulsar avec 11 points 4. Météore avec 9 points 4. Nova avec 7 points
Félicitation aux Eclipses pour avoir finir en première position. C'était serré même si le classement le montre pas (puisqu'il donne des points par épreuve, il ne cumule pas les points gagné dans l'épreuves. Il n'y a jamais eu plus de 5 points d'écart entre le premier et le dernier au sein des épreuves).
Pour les récompenses :
Chers Eclipses (Mara, Dalia, Nyx et Azaël) vous pouvez demander les paliers du groupe de votre choix pour le mois de février comme si vous en étiez un membre de palier 8.