C’est parti pour cet event de groupe un peu spéciale, puis qu’il s’agit de RP à défi. Vous posterez un RP à la suite de ce sujet, où votre personnage sera libre de faire ce que bon lui semble. MAIS en respectant les contraintes de l’épreuve.
Pour vous aider, voici un décor : vous êtes dans une petite ville (de votre choix, à l’heure que vous voulez). Il y a un vendeur de crêpes au bout de la rue, un garage à taxi 24/24 à votre gauche et une borne de location de vélo automatique.
Tout le reste ne dépend plus que de vous. Vous êtes libres de quitter la ville, d’aller prendre une glace. Il peut faire jour, il peut faire nuit. Il peut y avoir du monde, ou personne. Les autres personnages peuvent être là, ou pas. Il peut y avoir une attaque de Pokémon fou ou simplement l’apparition d’une star de cinéma.
Tout ce qui est demandé est que vous jouiez vos personnages.
Et voici votre défi n°1 : Dans votre RP, vous allez devoir placer le plus de mots et expressions de la liste.
Agent
Abri
Ami
Baver
Cadenas
Captif
Collier
Courant
Cuisine
Danser
Dénouement
Dévot
Deviner
Effrayer
Enclume
Flamber
Fracture
Goût
Goutte
Grotesque
Hamac
Hétéroclite
Impair
Immobile
Irriter
Joue
Jérémiades
Kiwi
Klaxon
Louche
Luxure
Matin
Morne
Muscles
Nain
Navigation
Nourrisson
Obsolescence
Octave
Parole
Patin
Plafond
Qualification
Quatre
Restaurant
Récréation
Salle
Spectacle
Tirer
Tunnel
Utopie
Urgence
Usuel
Vénérable
Vieillot
Visserie
Wagon
Xylophone
Yacht
Zélote
Zygomatique
Être né de la dernière pluie
Casser trois pattes à un Couaneton
Avoir d’autres Miaouss à fouetter
Trouver sous le sabot d’un Bourrinos
Être à la forge et au moulin
Avoir les dents du fond qui baignent
Chacripan échaudé craint l’eau froide
Les mots et adjectifs peuvent être accordés, les adverbes et participes reste des adverbes et des participes, et les verbes peuvent être conjugués.
Chaque mot placé vous rapporte 1 point, chaque expression vous rapporte 10 points. Et vous recevrez un bonus de style (si vous placez vos expressions et mots avec logique, style et qu’ils n’apparaissent pas au milieu d’une phrase sans raison).
Merci de mettre les mots et expression en gras (ou tout autre astuce pour les rendre visibles) pour qu’on ne les rate pas.
Cette épreuve se termine le Dimanche 9 janvier à 18h FR. Aucun délais ne sera accordé, aucune excuse non plus. Si vous ne répondez pas, vous ferez donc perdre des points à votre équipe.
Classement Et là, y a les points et les classements. Pour l’instant il est vide mais on va le remplir. Juste pour rappeler que ce n’est pas parce qu’un groupe a 20 participants qu’il est avantagé. On fera un savant calcul du type moyenne (mais en plus compliqué) pour égaliser tout le monde. Donc, si un de vos coéquipiers ne répond pas, il pénalise tout le groupe.
Pour rappel, vous avez jusqu'au Dimanche 9 janvier 18h FR pour répondre.
Madelyn Lodge
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 25 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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Il était rare que tu sois loin de ta Nemerya adorée, comme si tu essayais encore de fuir quelque chose de plus grand, de plus puissant que toi. Tu avais presque l’impression de te sentir captive, tant que tu n’étais pas dans ta zone de confort mais pourtant, tu savais, au fond de ta personne, que tu étais à l’abri, avec ton Burton.
Ce matin encore, tu te réveillais à une heure pire que matinale, toi qui avais l’habitude de te réveiller dans les environs de 8-10h du matin, te voilà parfaitement réveillée à même pas 7h encore, tes mirettes fixées sur le plafond de ta chambre. Tu pouvais entendre ton petit ami ronfler, peu habituel, mais cela te poussait à tourner la tête vers lui. Il était rare, tellement rare que tu puisses le voir s’assoupir à ce point. Tu pouvais même remarquer que ses muscles n’étaient pas aussi tendus qu’à son habitude. Et tu ne manquais pas de glousser de rire en le voyant baver dans son sommeil.
Comme quoi qu’être un criminel ou pas ne changeait pas grand-chose, ce n’était qu’un humain comme les autres. Oh tu ne pouvais que deviner les démons qui l’habitaient. Tu avais tellement de question face à lui, sa personne, son passé. Mais tu n’arrivais tout simplement pas à trouver la clé à son cadenas. Il était scellé. Et franchement? Tu ne voulais pas l’irriter avec ta sale curiosité. D’ailleurs, tu ne pouvais rester immobile encore longtemps, puisque tu étirais lentement le bras pour venir lui caresser la joue, d’une extrême douceur. Tu pourrais passer des heures à l’admirer. Mais tu ne voulais pas avoir l’air louche. Tu n’étais pas une sale perverse qui regardait son partenaire dormir, ce serait grotesque.
Ce pourquoi, téléphone en main, tu sortais du lit pour attaquer cette nouvelle journée au chalet Naturellement, tu te dirigeais dans la chambre de Chubby Doll. Car oui, ton nourrisson se méritait sa propre chambre. Vous traitiez vraiment cette petite naine de glace comme un enfant. S’en était à la fois mignon et terriblement effrayant. Était-ce une façon pour toi de combler ton manque d’une famille normal? Pourtant, vous saviez tout les deux que c’était une chose impossible. Tu étais trop mentalement instable et que dire de Burton? Ce n’était pas le dénouement que tu voulais. Mais tu savais au fond de toi que cette petite utopie ne verrait jamais le jour. Alors s’occuper de Chubby Doll de la sorte n’était peut-être pas si louche que ça au final. Surtout si elle pouvait t’apporter un sentiment de réconfort, comme en ce moment, alors que tu la tirais de son sommeil pour la prendre dans tes bras. SI cela avait tendance à l’irriter à la base, voilà que la petite blonde s’empressait de venir se lover contre toi. Elle en pressait même sa joue joufflue contre la tienne, t’accueillant de son petit rire usuel. Et rien que ça? Ça te faisait tellement de bien à ton petit cœur brisé.
« On va passer la journée ensemble, ça te va? »
Tu devinais derrière ses grands yeux turquoise que tes paroles lui faisaient du bien. Elle qui avait tellement l’habitude de te partager avec Burton et sa vieille folle de Chaglam, tu lui offrais actuellement une luxure qu’elle ne connaissait que trop peu dernièrement. Mais d’abord et avant toute chose, tu te dirigeais à la cuisine, après un passage bref à la salle de bain. Tu t’occuperais de ton apparence plus tard. Ce n’est pas comme si on allait envahir ton intimité à même ton chalet perdu au nord de Windoria. Si le ciel était relativement morne, ce matin, tu semblais d’un air nettement plus doux, alors que tu déposais Chubby Doll sur le comptoir, le temps de sortir les ingrédients usuels pour faire le repas préféré de ton Pokémon, soit des crêpes aux kiwis, couvertes d’un coulis de chocolat et d’amandes.
Ah mais je vous vois vous indigner, oui Madelyn Lodge donne du chocolat à son Lippouti. Elle le mérite. Même si elle agit comme tel, ce n’est pas un véritable nourrisson pour autant. Et puis, tu n’es pas née de la dernière pluie, tu sais bien ce que tu fais, malgré ton jeune âge. Après tout, tu as passé tellement de temps seule, à t’occuper de toi-même. Papa et Maman Lodge étaient tellement occupés avec le boulot.
Et si tes talents de cuisinière ne pourrait rivaliser avec la nourriture des restaurants que tu avais pour habitude de fréquenter, tu avais tout de même les qualifications pour satisfaire ta Lippouti, qui t’observait mélanger tes œufs avec ta farine, après l’ajout du lait. Et même si ce n’était pas un mélange un gâteau, mais bien un mélange à crêpe, Chubby se devait absolument de faire un test de goût. Mais à voir comment elle se dandinait sur elle-même, tu passais visiblement le test, une fois du plus. Et avec ce résultat concluant, tu passais à la cuisson des crêpes, non sans remettre Chubby Doll au sol cette fois, tu ne voudrais pas qu’elle se blesse une seconde fois en étant trop près du feu. Ce qui lui convenait parfaitement, après tout Chacripan échaudé craint l’eau froide. Et d’un pas un peu empoté, elle en profitait pour si diriger au salon et grimper sur le hamac, installé par Lestat pour sa vieille folle de Chaglam. Mais celle-ci n’étant aucunement dans les environs, elle réclamait donc ce siège de choix, armée de sa télécommande pour regarder le nouvel épisode de Mon Petit Ponyta.
Ce moment de calme te laissait tout le temps nécessaire pour cuire tes crêpes, nettoyer les quelques gouttes de mélange ici et là, monter tes assiettes, après tout, tu avais fait une portion assez grande pour combler quatre estomacs. Même si ta douce moitié dormait encore, tu n’allais tout de même pas l’ignorer. Et même si tu ne tenais pas spécialement Prada dans ton cœur, ce n’était pas une raison pour l’exclure dans vos repas. Et puis, ça offrirait un moment à Lestat seul avec son vénérable Pokémon, alors que tu serais en ville avec ta Lippouti.
Repas terminé, cuisine rangée, tu terminais de te préparer dans la salle de bain, évidemment imitée par ta Lippouti, qui brossait pour la énième fois sa crinière blonde. Avant de dérober les clés de voiture de ton petit ami encore endormi. Il ne pourrait t’en vouloir de voir un peu de liberté aussi. Et puis, même si tu n’avais pas ta propre voiture, tu possédais tes licences. Tu étais complètement apte à prendre la route. Et si tu n’avais pas le meilleur sens de navigation, tu parvins à atteindre la ville sans trop de mal avec l’aide de ton fidèle gps. Même si cela ne t’avait guère épargnée des jérémiadesusuelles de Chubby Doll. Alors le problème ne serait guère Prada mais bien la voiture? Cela te poussait à réfléchir. Aurait-elle le mal du transport? Tu ne saurais dire, tu importunerais Lestat à ce propos à ton retour. Tu ne pouvais tout de même pas être à la forge et au moulin en même temps. Et puis, maintenant que le moteur était éteint et que tu la maintenais dans tes bras, cela ne pouvait être une urgence.
Sitôt arrivée à la place centrale de Windoria, tu repoussais tes longues mèches de ton visage pour remonter tes lunettes fumées au sommet de ta crinière de blé. Tes mirettes parcouraient les environs que tu aimais tant redécouvrir, comme si la ville de Windoria changeait à chacune de tes visites? Si tu n’aimais guère ce sport à la base, voir que la ville mettait l’accent sur le déplacement en vélo t’arrachait un sourire. Une borne de vélo automatique? Pourquoi pas? Le changement ne pouvait être constamment une mauvaise chose. Bien que cela nuisait sans doute maintenant au stand de taxi un peu plus loin? Après tout, toi-même tu avais dû marquer un arrêt en voiture pour continuer tes déplacements à pied. Et justement, tes pieds te guidèrent vers un théâtre qui n’était pas là lors de ta dernière visite. Ils tenaient maintenant des spectacles? Et alors que tu allais tourner le coin de la rue, pour atteindre le parc de la ville, tu ne manquais pas de soupirer en voyant un marchand de crêpes. Of all things? Cela aurait pu t’éviter de cuisiner. Mais à bien y penser, cela t’avait aussi offert un moment doux avec ta Lippouti. Lippouti qui tu serrais doucement contre toi, alors que tu traversais à l’intersection.
Malgré le froid hivernal, encore plus mordant considérant que vous étiez en Windoria, le parc semblait fort bien animé. Entre les enfants qui couraient et se lançaient dans la neige, les gens qui foulaient la glace de leurs patins, leurs mouvements envoutant donnaient presque l’impression qu’ils dansaient. Cette vision te faisait presque rêver, alors que tu étais là, immobile, au cœur de cette foule. Tu enviais tellement leur facilité à vivre. Mais qu’en était-il de la réalité? Étaient-ils tous plus heureux que toi?
Un soudain bruit de klaxon vint néanmoins te ramener à la réalité, et t’effrayer aussi au passage. Alors que tu te crispais et regardais nerveusement autour de toi. Serait-ce le signal de départ de Cendrillon? Pourtant, tu venais à peine d’arriver. Et si tu n’étais pas sensée être ici? Tu sentais ton petit cœur se serrer, alors que tu voyais des agents de polices au loin. Oui, il était temps de rentrer. Tu ne devrais pas être là. Tu n’avais aucune raison d’être ici. Tu n’avais pas ta place ici Madelyn.
Tu avais le cœur lourd, tu avais envie de chialer, de hurler. Alors qu’en réalité, rien. Il ne se passait rien. Mais ta délusion était plus forte que ta raison. Tu devais rentrer. Tu n’étais pas en sécurité. Tu ne l’as jamais été.
Ton souffle s’alourdissait, alors que tu revenais nerveusement sur tes pas, avec cette constante sensation d’être à bout de souffle. Tu te sentais tellement mal. C’était comme avoir les dents du fond qui baignent. Pourtant tu n’avais pas bu. Pas encore. Mais tu avais tellement cette vile sensation que tu allais vomir, que tu allais être malade. Et sitôt à l’abri dans ta voiture, tu te sentais craquer sous la panique. Ce n’était pas encore le moment de prendre le volant Madelyn, tu devais te calmer, tu devais te composer proprement. Les larmes coulaient lentement contre tes joues, le tout sous le regard confus de Chubby Doll qui t’observait, confuse, impuissante. Que c’était-il passé pour renverser votre journée de la sorte?
(c) TakeItEzy & Ellumya
Sixtine Noirestoile
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Le matin, c'était le matin. Et tu te réveillais, encore captive du long sommeil que tu venais de faire. Tu avais du mal à ouvrir les yeux, tu ne voulais sortir des bras de Morphée, bien trop installée dans ce confort. À tes côtés, ton rocabot tente de te faire lever, léchant et bavant sur ton visage avec entrain, espérant que cela te fasse réagir. Tu t'irrites par le comportement de ton ami à quatre pattes et tente de le repousser.
- Euuurk. Dégage !
Tu passes une manche sur ton visage, afin d'essuyer toute cette bave alors que tu grimaçais. Tu crois même en avoir dans la bouche, te donnant un goût horrible sur la langue. Puis, finalement, clignes des yeux. Tu remarques alors que ce n'est pas le plafond de ta chambre. Ni même celle de la base de la petite mafia auquelle tu appartenais. En fait, tu te retrouvais même pas dans les bas quartiers. Un grognement sort de ton gosier, devinant que tu avais trop bu la veille, dans un bar et que t'avais fini par dormir dehors, dans une rue toute vieillote. Enfin, pas si vieille que ça puisqu'il y avait quand même du monde et qu'il y avait un beau garage à taxi, un crêpier... Et du monde. T'as vraiment l'impression d'avoir reçu une enclume sur la tête. T'as du mal à remettre les idées en place.
- Merde. Merde. Merde. Qu'est-c'que j'fous ici ?
Tu restes immobile, assise sur un carton près des poubelles. On va sérieusement te prendre pour un sdf, ou une prostituée. C'était grotesque de te penser comme ça, tu n'étais pas du tout comme ça. Choupinou finit par aboyer puis remuer la queue en te fixant. T'as encore la tête dans le cul mais tu fais un effort pour rester éveillée.
- Bah, c'pas tout, mais j'ai d'autres miaouss à fouetter, moi.
Tu bailles encore, comme pour essayer de rester debout. Puis, t'as vachement la dalle et ces crêpes, elle te donnent envi. C'était donc uneurgence de te remplir l'estomac, avant qu'il se mette à gargouiller. Et t'avais qu'une parole, toi avant tout ! Ainsi donc, tu te mets à avancer dans la ruelle, titibuant un peu. T'avais l'impression d'être dans une cour de récréation, avec tout ces gens qui parlent et courent dans tout les sens. Ah, qu'est-ce que tu détestais l'école, quand t'étais encore qu'une gamine. Quoique, niveau taille, t'étais restée la même, une naine.
Tu finis par arriver vers le crêpier, tombant à moitié sur sa cuisine. Le mec face à toi était en train de flamber quelques crêpes et l'hauteur était vraiment alléchante. Puis, ta main s'étire pour attraper un des mets et le mit dans la bouche.
- Mmmh. Encore mieux que ceux du restaurant.
Avant que l'autre pousse un cri puis attrape ton bras. Quoi ? T'étais aussi louche que ça ? T'es un voleur, c'est ça ? Peut-être en fait, t'avais même pas payer la crêpe. T'étais pas si riche que ça, t'habitais même pas dans la grande luxure de la ville. Eux, ils vivaient dans l'utopie de la richesse, sur un yacht ou leur appartemment en haut d'un gratte-ciel avec piscine intérieur. Il t'engueules pendant que tu passes un doigt dans ta bouche, t'as l'impression d'avoir les dents du fond qui baignent. Sûrement les restes de la crêpe, puis tu rottes.
- T'façon, c'était dégueulasse, ta crêpe.
Tes yeux s'enfoncent dans ceux du cuisinier. Puis tu souris et te mets à rire. Ce qui semble encore plus énerver le gars qui te gifle la joue. Mais aussi ton rocabot, roulant alors des muscles pour se jeter sur celui qui te maintenait fortement au dessus du sol. Effrayé, celui-ci te lâche et tu finis par retomber sur le gravier. Les crocs de Choupinou s'enfoncent dans la chair du monsieur qui se met à hurler. Avec ça, il aura sûrement une fracture. À cause des cris, une assemblée s'était faite, fixant le spectacle avec des yeux incrédules. Y'a même des gens qui se sont approcher, tirant sur le collier de ton chiot pour déloger le bras blessé.
Un nouveau rire sort de ta gorge alors que tu recules avant de te secouer. Mais avec tout ça, un agent débarqua sur la scène. T'étais pas née de la dernière pluie, tu savais que si tu te barrais pas, t'allais te faire coffrer et hors de question de passer sous le cadenas. Alors, un appel se fait.
- Choup'nou ! On joue plus ! Viiite !
Puis, tu t'enfuis, courant en zigzagant pour éviter que les gens te choppent, vite suivi par le rocabot, ricanant de la bêtise que vous venez de faire. Tu finis par traverser la route, alors que les voitures se mirent à freiner pour éviter de te shooter dedans, finissant par des klaxons pour t'avertir de faire attention. Mais qu'est-ce que tu t'en fous ! C'était drôle, ce début de journée. C'était pas ça qui allait t'arrêter, pas cette expérience du chacripan échaudé craint l'eau froide. Alors que tu continues de courir, tu remarques que tu es proche des voix d'une gare. Super ! Un moyen de s'en sortir. Tu sautes alors dans un wagon ayant la porte ouverte. Vite suivi par Choupinou. Cette fois, tu te lèves et danses devant le flic qui t'ordonne de descendre, courant après le train. Tu n'écoutes pas ses jérémiades lorsqu'il comprend qu'il ne t'attrapera pas.
- Vénérable compagnon, voici le dénouement de ce matin. On a réussi à faire un carnage dans Voltapolis !
Maintenant que vous étiez à l'abri de la police, tu ne savais pas où allait te déposer le train. Tu n'étais pas très douée, niveau navigation. Mais peu importe, c'était une nouvelle aventure, aujourd'hui. Elle avait bien commencé, elle ne finirait pas morne, ça c'est sûr.
- Qualification pour devenir aventurière, réussie !
Finis-tu par dire en te posant près du rocabot, avant que le train passe dans un tunnel.
Son entretien au restaurant avait été catastrophique. Manifestement, Astelle n’était pas faite pour écoper d’un job en cuisine. Bon sang, c’était à se demander pourquoi elle s’était levée ce matin... Elle aurait pu deviner quel serait le résultat. Elle n’avait pas le niveau, les qualifications lui manquaient, et quand bien même la propriétaire s’était montrée suffisamment généreuse pour lui proposer de faire le service en salle : Astelle avait refusé de se donner en spectacle.
Chacripan échaudé craint l’eau froide, comme on dit. Rien qu’à l’idée de travailler au contact des clients, voilà qu’elle avait les dents du fond qui baignent. Elle était pratiquement traumatisée : trop souvent, ses employeurs décidaient de lui faire enfiler un uniforme mignon et grotesque. Et la manière dont les gens se pâmaient sur son passage l’irritait plus que de raison. Un emploi où elle serait captive de son image, forcée de sourire à s’en luxer les zygomatiques et d’écouter les jérémiades incessantes de la clientèle, n’avait rien d’une utopie (et en plus, dans cet établissement en particulier : il aurait fallu supporter les abominables concerts de xylophone du vendredi soir, qui attiraient une véritable foule de hipsters venus danser. Non, vraiment, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase).
Enfilant ses patins à roulettes, la jeune fille reprit la route pour se changer les idées. Parvenue au stand tout au bout de la rue, elle acheta une crêpe à la confiture de kiwi. Mais s’en voulut aussitôt de flamber bêtement ses économies ainsi. D’ici la fin du mois, elle risquait fort d’en baver. …les pokédollars ne se trouvaient pas sous le sabot d’un Bourrinos (dommage, car son oncle Wallace élevait des chevaux…). Elle était pauvre, et ces derniers temps, elle s’effrayait même de consulter son compte en banque.
Mâchonnant son dessert, qui n’avait de goût que celui de la culpabilité (la confiture de kiwi, ça ne cassait pas trois pattes à un Couaneton…), Astelle patina à l’intérieur du tunnel qui menait vers l’extérieur de la ville. L’ombre y était rafraîchissante, l’ambiance quiète et morne, et le plafond si bas par endroits qu’elle aurait pu tendre une main pour le toucher. C’était une construction un peu louche, qui datait d’un autre âge. Une vieille société d’industrie ferroviaire y fabriquait autrefois des wagons. Si on savait où regarder, on pouvait encore y retrouver les rails d’une voie ferrée vénérable, qui menait autrefois jusqu’au cœur de Nemerya. Bien entendu, la circulation en train tombait de plus en plus en obsolescence, et n’intéressait plus personnes, sinon quelques rares esprits zélotes et nostalgiques. Astelle, de son côté, les trouvait plutôt cool. C’est plus d’une fois – lassée de ces entretiens interminables qu’elle passait dans l’urgence – qu’elle était rentrée à l’intérieur de ces vieilles voitures de voyage désaffectées. Qu’elle avait dépoussiéré (et testé) les hamacs et les couchettes des wagons privés. Qu’elle avait crocheté les cadenas posés sur de gros containers de marchandises vieillottes et hétéroclites. Et parfois même, en passant faire un tour à la visserie du coin, qu’elle s’était même lancée le défi de réparer les vieux mécanismes de la voiture de locomotive (et elle avait d’ailleurs réussi à faire fonctionner le klaxon, qui faisait un bruit affreux, et qui avait eu tôt fait de rameuter les agents de police en patrouille dans les parages). Heureusement, en dépit de cet impair, les forces de l’ordre ne l’avaient jamais débusquée. Ils ne l’avaient d’ailleurs pas cherché longtemps dans les tunnels enténébrés… sans doute avaient-ils d’autres Miaouss à fouetter.
Cette vieille (et bruyante) locomotive, d’ailleurs, servait également d’abri à plusieurs de ses amis. Quatre Charbis vivaient ici. Et les y retrouver entre deux entretiens faisait souvent office de récréation bienvenue pour la jeune fille. Débordant d’énergie, ces pokémons étaient incapables de rester immobiles, et leurs jeux empressés ne lui laissaient que rarement l’occasion de penser. Astelle ne crachait pas sur cette occasion de se dégourdir les muscles. De faire une pause. Dieu sait qu’elle en avait besoin. A courir partout, à ne jamais prendre le temps de respirer, à toujours être sans cesse à la forge et au moulin… elle commençait à y laisser sa santé. …mais quel autre choix avait-elle ? Celui de manger tous les jours des pâtes au beurre ? Soyons honnêtes : elle commençait même à utiliser de la margarine premier prix.
Assise sur une caisse de marchandises, la jeune fille soupira bruyamment. Ces problèmes d'argent ne sortaient pas de nulle part. Depuis ce voyage à Unys avec Manon, leurs ressources financières avaient fondu comme neige au soleil. La balade en yacht à Port-Yoneuve avait vraiment fait du mal à leur porte-monnaie. …même s’il faut bien avouer que ce séjour avait été enrichissant à d’autres points de vue. Astelle en avait profité pour étendre ses horizons, se rapprocher de Manon et de sa famille, mais aussi, pendant la croisière, pour extorquer au capitaine tout un tas d’astuces de navigation. Une leçon particulière qu’avait accepté de lui donner le vieux loup-de-mer, et qu’elle avait suivi avec un intérêt tout à fait dévot. Cartographie, astronomie et histoire de la marine ? Miam-miam ! Pour une petite érudite comme Astelle Dumas, recevoir un enseignement théorique et pratique sur de tels sujets lui procurait un sentiment de décadence... et un plaisir qui confinait à la luxure ! Mais pour préférer la science aux petits-fours, il faut bien avouer qu'elle était un petit peu tordue.... La croisière elle-même avait été une expérience à part entière. Elle y avait même eu l’occasion de s’improviser maître-nageuse, tandis qu’un passager (...une véritable enclume) passait malencontreusement par-dessus bord (et pas du tout parce que Manon, une fois ivre, l’avait poussé). Et puis il avait fallu poursuivre cette même Manon en courant à travers tout le navire, tandis qu’elle terrorisait les nourrissons, faisait un croche-pied à un homme de petite taille (“UN NAIN !” beugla-t-elle), puis terminait la croisière en s’effondrant douloureusement sur la table du banquet. S’infligeant d’une fracture du coude, avec luxation additionnelle du poignet. …blessure qui sonna la fin de ce voyage certes rocambolesque, mais au dénouement heureux (si on évitait de regarder de trop près leur situation fiscale après que ce passage aux urgences eût terminé de drainer leurs ressources).
Sacrée Manon. Sa maladresse et ses élans malicieux la rendaient tellement mignonne ! Effaçant difficilement le sourire idiot (qui lui venait naturellement dès lors qu’elle pensait à son amoureuse) sur son visage, Astelle décida qu’il était temps de se reprendre. Comme pour se remotiver : la jeune fille se pinça les joues, puis tira jusqu’à en avoir les larmes aux yeux. Allez ! En rentrant à la maison, elle mettrait un bon coup de collier ! Après tout, elle n’était pas née de la dernière pluie. Loin de là. Sociable et cultivée, il n’y avait pas de raison qu’on se refuse à l’engager. Peut-être, au prochain entretien, qu’elle pourrait prendre la parole avec un peu plus de conviction ? D’initiative ? Gommer sa timidité usuelle et parler… disons un octave plus fort ? — Engagez-moi, bon sang ! commença-t-elle à s’entraîner (ou plus franchement : à crier) dans le tunnel, tandis qu’elle faisait ses adieux aux Charbis pour finalement rentrer à la maison. …ce n’était toujours pas ce soir qu’elle préparerait autre chose que des pâtes au "beurre" pour le dîner de Manon.
Modération:
Tous les mots et toutes les expressions ont été utilisées au cours de ce texte. Il se situe un peu dans le futur (et prend quelques libertés), après que Manon et Astelle soient rentrées de leur voyage à Unys (et aient emménagées ensemble).
Edit : Fail sur la luxure du poignet, on dirait. Le terme exact serait luxation, mais je ne le savais pas en écrivant. >> Je vais laisser comme ça, même si ça fait -1 mot.
Edit2 : Comme Capucine m'a dit de le rajouter, ben, j'ai rajouté luxure, et corrigé luxation >>
Lilith Fair
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Messages : 50 Née le : 31/10/1999 Age : 25 Région : Lumiris Pokédollars : 712 Stardust : 220 Stardust utilisés : 99 Equipe pokemon : Icone :
Elle n’avait pas tout à fait décidé de se retrouver autant dans les embrouilles que ça, Lilith. Pas pour une connerie comme ça. Tout ça parce que cet enfoiré de Jules est incapable de tenir sa langue. Si seulement elle pouvait lui envoyer son poing dans la figure, elle lui redessinerait les zygomatiques bien comme il faut. C’est tout ce qu’il mérite cet enfoiré. Enfin, techniquement elle pourrait, lui refaire le portrait sans que quiconque lui cherche des problèmes après. Elle pourrait, s’il ne s’était pas retrouvé mêlé à des histoires pas nettes. Depuis qu’il l’a croisée à la centrale avec un œuf dans le sac à dos, il ne fait que des débilités grotesques allant de tags contre les murs des Cercles à des vols de marchandises, qui pourtant ne les avaient jamais entraînés jusque là. Maintenant il se retrouve entre elle, Mademoiselle Fair ; et un micro gang d’une petite ville presque collée à Voltapolis. Ils demandent de l’argent en échange de sa vie. Pourquoi aurait-elle peur d’un groupuscule comme celui-ci, direz-vous ? Parce que ce sont des drogués compulsifs. Parce qu’ils sont capables de tout et de n’importe quoi, de cambriolages, de casse… mais ce qui l’effraie le plus, c’est qu’ils ont déjà été impliqués dans des meurtres. Et elle ne doute pas qu’ils seraient prêts à réitérer l’expérience avec son connard de Jules. Ils se retrouvent tous dans une ruelle, pas très large mais longue, au bout de laquelle on aperçoit les lumières d’un marchand de crêpes qui ferme ses portes. Au mois de janvier il fait nuit tôt. Mais la météo, c’est le cadet de ses soucis, à Lilith. Elle a d’autres chats à fouetter, ce soir. Parce que devant elle, à la gauche d’une maison carbonisée dont les poutres se sont abattues sur les murs fragilisés et dépassent maintenant sur leur rue, dont la visserie dangereuse est alors à nue ; et à la droite d’un garage à taxi en étonnement bon état ; se trouve Julius, recroquevillé contre le mur en pierre, les mains ligotées et les poignets rouges, preuves d’une lutte entre les cordes et sa peau. Lilith ne lui accorde qu’un regard en coin. Celui qui l’intéresse, tout de suite, c’est le nain chauve à bonnet droit devant, et ses trois acolytes qui le suivent. Parmi eux un teigneux qu’elle a déjà vu plusieurs fois aux Cercles et un roux barbu qui ferait mieux de changer de lunettes. Ils s’arrêtent tous à quelques mètres de leur opposante. “On a décidé de sortir du ring, ma belle ?” C’est du troisième degré qu’elle n’apprécie pas, mais qu’elle n’aura pas non plus à supporter longtemps. Sa mâchoire travaille alors qu’elle condense sa colère grandissante en une boule à reverser sur lui plus tard. Elle ne dit rien, se contente de faire un pas en plus. “J’aurais dû deviner que tu viendrais pas tout seul.” C’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’a pas respecté cette partie de leur échange, elle non plus. Elle n’est pas folle, Abaddon est juste au coin de la rue, alerte et prêt à intervenir au signal désigné comme signal d’urgence extrème.
“Si tu veux récupérer ton pote, ma douce, j’espère que t’as l’argent.” Elle lui sourit, et son regard descend spontanément vers l’encolure de son tee-shirt déformé par les différentes agressions auxquelles il a participé, pour tomber sur une chaîne en or de laquelle un pendentif en forme de cadenas déverrouillé repose, immobile, entre ses pectoraux. La jeune femme ne s’attarde pas sur les muscles, le collier étant bien plus intéressant à ses yeux. Avec bien plus de valeur, et bien plus agréable à regarder que n’importe quoi d’autre dans cette rue. Leurs regards se recroisent enfin, et elle lui sourit un peu sèchement. “Lui, là ? C’est pas mon ami. C’est mon agent. Il est chargé de repérer les merdeux comme vous, pour bien vous faire comprendre que si je vous dis de courir, vous courez. Si je vous dis de danser, vous dansez, si je vous dis de vous incliner… vous vous inclinez.” Alors un rire mauvais s’échappe des lèvres de l’autre qui s’avance encore, écarte les bras et descend en courbette, le regard pourtant toujours tourné vers son visage. “Ô vénérable déesse des cercles des enfers… Je te ferais tout de même remarquer, petit génie, qu’en plus d’avoir des références nazes et vieillottes… tu t’es plantée. T’as que quatre cercles dans ton bordel. Les enfers ils en ont neuf. T’as encore du boulot ma poule.” Il y a un petit blanc, il ne dit plus rien, trop fier de lui avoir lancé ça, comme si c’était un ultimatum. Mais elle tourne autour de lui, à l’opposé de Jules, pour étouffer son attention, porter les huit paires d’yeux sur elle pendant que le captif tente de défaire ses liens, ou de trouver un endroit où se mettre à l’abri avant qu’ils ne se battent. Parce qu’elle ne laissera pas ça passer, Lilith. Si elle les laisse faire aujourd’hui, demain matin ils reviendront déterminés à foutre encore plus la merde que ce n’est déjà. Elle se battra, oui, mais pas avec les quatre abrutis en même temps. Alors il faudra bien que Julius trouve un moyen de se libérer tout seul, mais à priori il n’arrivera à rien de cette manière, tirer comme le malade qu’il est sur les nœuds ne fait que les renforcer, personne ne lui a appris ça ? Elle essaye de ne pas le regarder directement, mais sa bêtise est agaçante. Presque autant que les jérémiades lointaines d’un nourrisson malheureux, sans doute réveillé par le son désagréable répété deux fois qui se répand à travers les rues sinueuses de la ville. Un klaxon de train, qui prévient de son entrée dans le petit tunnel qui permet aux habitations de la colline qu’il traverse de rester debout. Ce sont toujours des trains de marchandises dont les wagons bruyants cachent des produits illicites et, parfois, quand ils ont un peu de chance, de quoi soigner les blessures des pokémons combattants.
“Je sais pas si t’es au courant, Jim.” Elle fait un pas vers lui, l’air charmeur, puisqu’il l’appelle avec des petits noms, il faut bien qu’elle lui donne raison de temps en temps, le pauvre. “Mais l’école, c’est terminé. C’est fini depuis longtemps, les disputes aux récréations.” C’est la vraie vie, maintenant. L’école n’en était qu’un avant goût.
La jeune femme fait un dernier pas en avant et envoie son poing dans la figure de l’autre, juste avant de bloquer son épaule et son coude gauches entre ses deux mains pour venir fracasser son genou contre sa vessie. La dame le regarde s'effondrer avant de jeter un coup d'œil à Jules qui s'enfuit le plus discrètement possible, se glissant tant bien que mal entre les débris de mur et les restes de plafond suspendus dans leur hamacs de béton armé. Lilith se recule, un petit sourire arrogant aux lèvres. “Déjà à terre ? Dans mon souvenir t’en bavais moins quand on se battait.” Le concerné se redresse péniblement en frottant du revers de la main la salive que le coup à fait s’échouer sur sa joue. En garde, la jeune femme est prête à le voir attaquer... ou sortir sa pokéball, c'est au choix. Pourtant il n'en fait rien, se relève simplement sans lever les poings.
“Tu crois que t’arriveras toute seule à faire revivre Voltapolis ? Les Cercles… des enfers… ? C’est parce que tu penses ta ville maudite ? Tu te prends pour la reine ? Une utopie, zélote. C’est une utopie que tu nourris. Toi et tes dévots n’arriveront à rien sans lumière !” Alors c’est à son tour de rire, d’un rire sincère. Elle n’avait pas conscience des associations possibles avec tout ça, et même si elle-même n’a pas compris la moitié des mots qu’il a employés, elle rétorque, comme si elle s’adressait à un enfant de cinq ans. “Ta maman t’a jamais dit de pas utiliser les mots que tu comprends pas ? Il suffit pas de lire pour être intelligent. Mais pour ça il faudrait déjà que tu connaisses ton alphabet, hm ?” Et elle se sent adolescente, là, à chercher les embrouilles comme si ça n’avait aucune importance, que de toute façon ça n’engageait qu’elle.
Le visage de l’homme se tord alors, passe d’un amusement sérieux à une rage habituelle. Ou usuelle, plus semblablement. S’il avait grandi différemment, ce garçon aurait été un autre. Bien plus enclin à la plaisanterie, et sûrement cultivé. Mais aucun d’entre eux n’agirait de la même manière si les choses s’étaient passées autrement. Jim fait craquer ses doigts et glisse une main dans sa poche pour en sortir une pokéball. C’est maintenant, que ça commence vraiment. A ça, elle est sûre de gagner. Elle appelle donc calmement Abaddon, mais c’est Jules qui apparait et se place à côté d’elle. “Qu’est ce que tu fous ? C’est pas ton combat.” “Ca va, on est des adultes, on règle nos différends grâce aux pokémons…. Si c’est de ça que t’as peur, ma belle, de finir par terre comme avant, tu te souviens, quand tes petits copains te ramassaient plus à la cuillère, mais à la louche pour aller plus vite… Et bah laisse moi faire.” “Ta gueule Julius, et défonce-les si t’en as la force.” Après ça, elle se contente de réchauffer ses mains dans les poches de sa veste et de se retourner en lui disant que Abaddon restait en dernier recours, mais qu’elle allait l’attendre dans le restaurant du pavillon à côté de la voie ferrée. “Qu’est ce que tu crois ? Que je mérite pas le poste ?” “T’es pas qualifié, non.” “Tu déconnes, j’ai toutes les qualifications que tu peux imaginer.” “Oh parfait alors, tu laveras la cuisine en rentrant. Et la vaisselle, pendant que t’y seras.” Il ronchonne, mais c’est le moment d’y aller, les autres, trop sûrs de gagner prennent leur temps, mais leur patience à des limites. Alors Lilith les laissent se débrouiller entre hommes. Jim contre Jules. Chacun est sûr de gagner contre l’autre, mais un seul repartira honteux.
La salle du pavillon… disons qu’elle casse pas trois pattes à un couaneton… pas très à la mode et de styles différents, parce que dans ce pays, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on trouve, même si c’est trouvé sous le sabot d’un bourrinos… mais c’est sans doute ce qui fait le charme du lieu, cet aspect hétéroclite. Elle n’attend pas trop longtemps, Jules la rejoint à la table avec simplement un bleu à la tempe et la lèvre inférieure fendue. Il lui assure que tout s’est bien passé et qu’Abaddon est dehors. “Je suis sûr qu’il reviendra pas tout de suite cet enfoiré. Faudrait déjà qu’il rapprenne à marcher héhé” Elle n’est pas particulièrement pour la violence, Lilith, mais une simple fissure dans leur autorité pourrait se transformer en fracture qui finirait par les réduire en poussière. Et pour le propre bien de Voltapolis… Il ne faut pas que ça arrive. “Je pense que c’était nécessaire.” Elle savait bien que Jim n’accepterait pas sa défaite, c’est pour ça qu’elle lui a laissé Abaddon, avec le code secret. "Ça l'était. Ah merde c’est chiant ça.” Ses poignets qu’il frotte par mal aise jusqu'à les irriter encore plus qu’ils ne le sont déjà. “Et d’ailleurs, pourquoi ‘Lôfe’ comme code secret ?”
Le repas arrive à ce moment, un mélange de viandes crues et d’agréments divers qu’elle ne saurait nommer, avec une coupe de fruits. “Ca fait longtemps, Jules, il fallait qu’on trouve un mot qu’on était sûrs de jamais dire, et donc je réfléchissais, ‘Guitare’ : trop courant, ‘Piano’ :pareil, 'Harmonica' : trop long, ‘Xylophone’ : trop chiant à prononcer, alors on a rétréci à ‘Lôfe’. Comme ça c’est un mot qu'existe pas…” ... Il se fout de sa gueule. C’est très clair. Il se fout d’elle. Alors elle attrape un morceau de viande et mange sans lui accorder plus d’attention, alors même qu’il lui raconte les combats, la manière dont une petite foule s’est rassemblée autour d’eux, dont il a fait le show, joué l’acteur, la victime pour que d’autres viennent l’aider, parce que Jim ne s'est pas satisfait de la défaite de son Abo et a utilisé la seule chose qui lui restait : le combat de rue. Et bien sûr Jules, trop fier pour appeler Abaddon et les effrayer jusqu'à l'os, les a battus. Mais c'était peut-être la bonne chose à faire, pour leur montrer que sans pokémons, ils tiennent toujours debout. Il s'est senti comme sur la scène d’un théâtre, et cette sensation l’a rempli d’une chaleur… comme si un brasier flambait en lui-même et lui permettait de se relever encore, même si au final tout ça n’a duré que quelques minutes. Alors quand il était gosse, il voulait devenir artiste. C’est pour ça qu’il demandait de l’attention partout où il allait. Elle comprend mieux maintenant. “Et puisque tout arrivait à sa fin, je me suis tourné vers eux et j’ai dit… ‘Le spectacle est terminé messieurs dames, j’espère que son dénouement vous aura plu.’ et ils sont partis.” Elle sourit encore en le regardant s’asseoir et jongler joyeusement avec une orange, un kiwi et une pomme pris dans la corbeille. Il arrête ses singeries quand elle sort un dé de sa poche et le jeta sur la table. 5 au résultat. Elle le voit alors jurer entre ses dents et un sourire suffisant se dessine sur ses lèvres. Il lui accorde la formidable vision de son majeur en gros plan. “Arrête j’ai peur.” “Rien ne t’effraie, Lilith Fair, je le sais.” “En attendant c’est un 5, donc c’est toi qui paie... Et te plains pas, c’est toi qu’as choisi impair.” Il grogne malgré tout, attrape le verre sur la table et le termine d’une traite sans casser le contact visuel avec sa supérieure, puis se lève en essuyant les quelques gouttes toujours accrochées à sa peau. "Quand je serai riche, je m'acheterai un bateau, et le personnel qui va avec. Ce seront mes esclaves, et je payerai que ce que je consomme, parce que toi tu bouffes beaucoup trop." Elle rit un peu. "Oublie pas de te trouver un capitaine, ce serait con d'avoir un yacht toujours amarré parce que tu sais pas conduire..." "Ca s'appelle 'Système de navigation automatique', ma chère. JE serai le capitaine du navire. "
Alex Kairapulin
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Captive de mes propres cauchemars j’ai l’impression de ne jamais me réveiller , toujours la même chose l’ancienne Windoria , l’autre époque , celle de la petite Bénédicte pas plus haute qu’un nain , je revois mon père encore et encore , ce jour ou tout c’est arrêté , mais ou tout à recommencer comme chaque matin , je me réveille encore et encore après ces cauchemars incessants toujours hantée par des souvenirs et des fantômes effrayants du passé qui viennent se glisser en moi augmentant la tailles des fissures dans mon être . La goutte au front toujours pas habituée des ces courtes nuits infernales je me regarde dans le miroir miteux qui est dans la pièce qui me sert de salle de bain , une pièce si désuète qui n’a rien de normal et qui aurait besoin d’être réparée elle aussi . Et si seulement c’était si facile de se réparer soi-même que de réparer deux trois murs dans une maison . Le regard vide rivé sur mon reflet morne dans le miroir je voyais les fissures sur mon visage apparaître tellement elles étaient ancrées en moi . Shiva me rejoint enfin après son sommeil de plomb mais elle est en forme prête à affronter la journée , qui plus est aujourd'hui entraînement , certainement à la salle de sport que tu réserve pour toi une heure tout les deux jours , l’argent payé tout ,et ça , tu en à à revendre tu ne l’utilise presque jamais ce que tu gagne tu le garde , l’abri qui te sers de maison , tu ne le paye pas personne ne vient embêter quelqu’un qui vit dans les hauteurs d’une montagne qui n’épargne même pas la mort . Alors tu descends vers Windoria a peine arrivé l’après midi pointe le bout de son nez , les taxis qui attendent et qui te semblent si familier à force de les croiser , certaines personnes que tu trouves louches comme toujours qui attendent dans les ruelles sombres de la ville sur les cotées de ton endroit de “repos” , à peine entrée dans la salle tu vois directement ce que tu veux attaquer et aujourd’hui c’est les bras et épaules tu veux y arriver , avoir des muscles de plus en plus forts et puissants mais tu as l’impression de toucher un plafond de verre depuis peu … Plus rien ne marche peut être que cet objectif n’était qu’une utopie au final ? Une illusion de ce corps que tu voulais .. Mais tu continues tes entraînements dans l’espoir que tout ceci ne soit pas qu’un mirage et que tu puisses avoir un contrôle sur ton propre corps , que celui-ci puisse se modeler comme tu le veux . Et si tu ne peux pas exercer ton propre pouvoir sur ton corps comment peux tu élever des pokémons et espérer un contrôle sur les autres êtres humains ? Shiva tire la grimace après quelques heures elle aussi est épuisée tu décides d’en rester la pour la journée et de sortir te balader un peu durant quelques instant , les gouttes de sueur perlant sur ton corps tu te sèches rapidement avec ta serviette la remettant dans ton sac aussitôt pour ne pas perdre plus de temps que ça ,à peine sortit de la salle de sport tu te rends compte qu’une délicieuse odeur caresse tes narines Shiva te regarde la immobile comme si elle savez déjà ce qu’il y avait , comme un Caninos attendant sa friandise , tu n’es pas née de la dernière pluie et tu sais très bien ce qu’elle attends , elle en veut … Cette délicieuse odeur de crêpes qui flotte dans l’air un doux parfum chatouillant les narines , son regard rivé et fixé en attendant ton approbation en devenait presque grotesque à tes yeux si elle le voulait vraiment elle irait chercher enfin chercher voler cette crêpe toute seule alors pourquoi voulait elle t’attendre à ce point ? Peut être voulait elle apprécié ta compagnie un peu plus longtemps , et même si tu aime pas ça et si elle à sa liberté la plupart du temps , tu te dis que finalement c’est aussi ça d’être une amie même si ce n’est vraiment pas courant pour toi , alors à deux vous vous dirigez vers ce marchand de crêpes au bout de la rue c’est alors que l’image de Shiva bavant devant les crêpes te fit rire légèrement , les rires à t’en exploser les zygomatiques , eux étaient enfouis depuis des années et ils ne reviendraient peut être jamais à la surface , à part si quelqu’un pouvais tirer tout ce qui avait sombré de moi hors de ces ténèbres grandissantes .
" - Je me demande si Il allait pouvoir y arriver …. "
Revenons-en à nos crêpes et au présent , tomber comme ça dans ses pensées n’étais jamais bon approchant l'échoppe de ce vendeur ouverte côté rue et ayant un petit air vieillot, je décidais de prendre une crêpe flambée pour moi et une avec une boule de glace vanille pour Shiva . On décide de se poser sur une petite table à côté de deux vieilles dames qui parlent sur les dos des autres , les commérages une des choses que je déteste le plus au monde avec l’hypocrisie même d’un vénérable âge je n’éprouve aucun respect envers elles , espérant qu’elles se prennent un retour de karma et que je puisse être présente lors de ce spectacle qui promet un dénouement excitant malgré une séparation et une douleur profonde parmi ces protagonistes , j’ai tellement envie de tirer les ficelles derrière cela pour pouvoir les voir s’entre déchirer et se fracturer le cœur juste pour des broutilles et me régaler de leurs tristesse perdre ses amies proches est affligeant et juste deviner les expressions que ces femmes pourraient arborer si elles savaient la vérité ,cela me remplit de joie … Mais bon j’ai d’autres Miaouss à fouetter que de m’imaginer le sort des vieilles peaux comme elles , je tenais à annoncer à Shiva aussi que cette sortie ne serait en tout point usuelle et qu’il ne faudrait pas s’y habituer bien que cela ne casse pas trois pattes à un Couaneton Je ne mange quasiment rien d’habitude et je sens bien qu’avec le repas de ce soir après l'entraînement je vais probablement avoir les dents du fond qui baignent , enfin vomir toute la nuit m'empêchera de faire des cauchemars ça c’est sûr , et heureusement que ce n’est pas dû à l’alcool car avoir en plus l’impression d’avoir la tête écrasée par un Yatch si je devais vomir à en pleurer je pense passer la pire nuit de ma vie bien que m’ayant accordé une pause parmi les peurs de mon esprit .
une modération si besoin
Yukiya Shiramine
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Messages : 796 Née le : 07/06/2000 Age : 24 Région : Hoenn Pokédollars : 2723 Stardust : 3865 Stardust utilisés : 3263 Equipe pokemon : Aventure
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Kiara était une adolescente de dix ans. Et Yukiya avait pour mission de l’accompagner jusqu’à chez son grand-père, qui habitait à Voltapolis. D’habitude, c’était sa mère qui l’emmenait. Mais aujourd’hui, elle devait remplacer un collègue qui souffrait d’une fracture du poignet et ne pouvait pas quitter sa cuisine sous peine de devoir fermer son restaurant. Et avec toutes les factures qu’elle avait à payer, elle ne pouvait pas se permettre de perdre une journée de travail.
C’était la première fois qu’il exécutait ce type de mission, mais il pensait tout de même avoir les qualifications nécessaires pour la mener à bien. Yukiya et Kiara étaient donc partis de Némérya, le lieu de résidence de cette dernière, pour rejoindre la ville qui était autrefois la plus grande puissance énergétique de Lumiris. Et quand il songeait à la grande Voltapolis, le ranger se demandais souvent si cette ville retrouverait un jour sa splendeur d’auturrefois ou si ce n’était qu’une utopie.
Mais bon. En attendant, une agréable odeur provenant d’une crêperie non loin de leur position vint titiller leur narines et ils s’y arrêtèrent donc, à la demande de Kiara.
Cette crêperie devait être assez populaire, car il y avait du monde. Des jeunes, des moins jeunes, des femmes, des hommes, seuls ou en groupe. Une clientèle assez hétéroclite, visiblement. Malgré tout, Yukiya et la fille de sa cliente étaient parvenus à trouver une table sans trop de difficultés.
Si elle ne leur faisait pas gagner du temps, cette petite pause sucrée eu le mérite de faire cesser les jérémiades de l’adolescente. Il fallait dire que Kiara était assez irritée que sa mère lui ait imposé quelqu’un pour l’accompagner. Du coup, elle s’était plainte pendant une bonne partie du trajet et les tentatives de Yukiya de la raisonner en lui rappelant que c’était pour sa sécurité n’y avaient rien changé.
A la table d’à côté, un groupe de jeunes discutait de façon plutôt animée au sujet d’un film qu’ils venaient de voir au cinéma. Le Pulsar n’était pas du genre à épier les conversations des autres. Mais les jeunes parlaient si forts qu’il n’avait aucun mal à entendre ce qu’ils disaient.
Ce film racontait l’histoire d’un intermittent du spectacle qui devait endosser le rôle d’un agent double afin de libérer son Pokémon retenu captif par un dévot appartenant à une secte mystérieuse. D’après ce que Yukiya pouvait entendre de la conversation du groupe de la table d’à côté, ce film ne cassait pas trois pattes à un Couaneton.
Plus loin dans l’établissement, des pleurs de nourrisson se firent entendre, puis, malgré le bruit ambiant, les oreilles de Yukiya perçurent quelques notes de musique, qui ressemblaient à celles d’un xylophone. Il reconnu ce bruit comme l’alerte sonore de son téléphone portable, qui lui signifiait qu’il avait reçu un texto.
Cependant, même pour simplement consulter le texto sur son portable, il hésitait à quitter Kiara du regard, parce que la jeune adolescente avait tenter de lui fausser compagnie à quelques reprises.
Comme cette fois, peu après avoir quitté Nemerya, où elle avait essayé de lui faire croire qu’un Papillusion chromatique passait derrière lui. Le coup classique, quoi. Mais Yukiya n’était pas né de la dernière pluie et n’était bien sûr pas tombé dans le piège.
Mais comme on dit, Chacripan échaudé craint l’eau froide. Le Ranger ne voulait pas commettre d’impair et prendre le risque qu’elle tire parti de la situation et profite de son manque d’attention pour se faire la malle. Mais c’était peut-être un message important. Alors il tenta sa chance pendant qu’elle mangeait. Il ne pensait pas qu’elle abandonnerait sa crêpe pour s’enfuir, car elle avait vraiment insister pour en avoir une. Et puis bon, au pire, Kibo, l’un de ses amis à quatre pattes était là pour l’aider à veiller sur l’adolescente.
Et effectivement, il avait reçu un message de l’un de ses collègues ranger qui lui demandait s’il pouvait venir lui donner un petit coup de main avec l’entraînement de l’un de ses Pokémon. Yukiya était un peu embêter de devoir répondre avec une réponse négative, mais il n’avait pas le choix. Il aurait bien aimé aller aider son collègue, mais il ne pouvait pas être à la forge et au moulin.
Le nom d’un autre ranger disponible lui vint à l’esprit. Mais il savait que cela était inutile de le proposer à son correspondant. Si ce dernier était plutôt nonchalant, l’autre ranger était au contraire un zélote. Opposés comme le jour et la nuit, les deux ne s’entendaient pas. Yukiya se souvenait d’ailleurs d’une dispute que ses deux-là avaient eu un jour. Et lui, au milieu, avait eu l’impression de se retrouver entre le marteau et l’enclume.
Au moment ou il envoya sa réponse, Kiara avait fini de manger. Sa petite collation terminée et après avoir payer, ils purent donc reprendre leur route.
Le trajet se passa sans encombres, jusqu’à ce qu’ils atteigne un quartier que le ranger n’aimait pas vraiment, car il le trouvait trop mal fréquenté à son goût. Ce n’était pas très loin d’ici qu’il avait eu un problème avec une bande de voleurs qui avait pris son Aquali en otage, une fois. Donc, méfiant et sur ses gardes, il fit appel à son Gallame. Avec Kibo, Yashiro ne serait pas de trop pour assurer leurs arrières en cas de besoin.
A l’entrée d’une ruelle crasseuse, Yukiya remarqua un stand tenu par un homme qui vendait visiblement quelques bibelots. On pouvait y voir des porte-clés en forme de fruits, comme des pommes, des bananes et même des kiwis. Des colliers de perles en bois ou en plastiques et de petits nains de jardin décoratifs en résine. Mais Yukiya ne laissa pas son regard s’attarder, car il n’avait pas l’intention d’acheter quoi que se soit et puis, ce vendeur avait l’air louche avec son long manteau noir et sa capuche qui cachait une partie de son visage, ne laissant apercevoir que son sourire à l’air sournois.
Un peu plus loin, à moitié affalé sur un banc en bois, un homme visiblement ivre, qui tenait une cannette dans une main, avait vraiment l’air d’avoir les dents du fond qui baignent. Un Démolosse qui bavait était allongé à ses pieds. Mais au moment ou Yukiya et Kiara passèrent devant, le Pokémon se leva en un bond, aboyant et grognant, la bave dégoulinant de ses babines. Cependant, une chaîne le reliant au banc l’empêcha d’aller bien loin.
Malgré tout, étant le Pokémon Protecteur qu’il était, Yashiro s’était immédiatement positionné entre le Démolosse et les deux jeunes. Cela n’empêcha pas Kiara de pousser un cri de terreur et de se jeter sur le ranger tandis que l’homme sur le banc éclata de rire si fort qu’il devait s’en faire mal aux zygomatiques.
Yukiya choisit de l’ignorer et gardant son calme usuel, il tenta de guider Kiara plus loin. Mais voilà qu’Un jeune homme en patins à roulettes qui devait avoir plus ou moins l’âge de Yukiya déboula du coin de la rue. Et en les voyant, il se mit à rouler de droite à gauche, de sorte à leur bloquer le passage. Se faisant, il fanfaronnait en montrant ses muscles, cherchant probablement à les impressionner ou à les intimider.
Mais comme on dit, qui fait le malin tombe dans le ravin. Le jeune fanfaron perdit soudainement son équilibre. Avec la façon dont il vacillait de gauche à droite en remuant les bras et en zigzagant, on aurait presque dit qu’il dansait. Même si c’était plus ridicule qu’autre chose. Et finalement, il se rétama sur le sol de façon grotesque. Bon, il fallait avouer que Kibo avait aider en faisant un croche-patte discret. Et si Yukiya l’avait vu, il n’avait rien dit à son Pokémon. Il ne cherchait qu’à les protéger, après tout. Bref, le jeune se releva en jurant, avant de s’en aller, honteux.
Cela donna l’opportunité à Yukiya et Kiara d’enfin pouvoir s’éloigner du Démolosse, qui avait continué d’aboyer pendant toute la scène.
Une fois à bonne distance, lorsqu’elle se sentit un peu plus en sécurité, Kiara nia farouchement avoir été effrayée et en voyant le Pulsar lui lancer un regard perplexe, sa voix monta de quelques octaves, vexée qu’il ne la croyait vraisemblablement pas. Yukiya tenta alors d’apaiser la situation, avant de sentir une goutte d’eau tomber sur son nez. Il leva alors les yeux vers le ciel qui était bien morne.
Pourtant, ce matin encore, le temps était au beau fixe. Mais cela s’était dégradé progressivement au fil des heures et la fine pluie qui tombait à présent se changea vite en averse.
Alors qu’ils couraient à la recherche d’un endroit pour s’abriter, ils passèrent non loin d’une voiture stationnée dans un coin, près d’un lampadaire. De légers coups de klaxon pouvaient se faire entendre. Et à l’intérieur du véhicule, insensible à ce qu’il se passait autour d’eux, un jeune couple s’abandonnait à la luxure. La scène passa complètement inaperçue pour Yukiya et Kiara, qui avaient d’autres Miaouss à fouetter. Avec cette pluie froide et intense, trouver un abri devenait une urgence.
Soudain, l’adolescente s’arrêta devant un établissement. Yukiya se demanda pourquoi, car celui-ci était fermé. Le rideau de fer était baissé et sur la devanture, il y avait une pancarte stylisée en forme de cadenas avec le mot « fermé » écrit en gros caractère et en rouge. Mais avant qu’il pose la question, Kiara expliqua qu’il s’agissait d’une visserie et elle prétendait que la maison de son grand-père n’était pas loin de celle-ci.
Suite à ses quelques paroles, Kiara repartit en courant de plus belle et Yukiya ne tarda pas à la suivre sans protester.
Heureusement, il verrait bientôt la lumière au bout du tunnel.
Après quelques minutes de courses, Kiara pointa une maison du doigt. Leur destination était bel et bien en vue. Cela signifiait aussi que le dénouement de leur petite aventure à travers Voltapolis était proche. En arrivant devant la maison, l’adolescente frappa à la porte et quelques secondes plus tard, un homme d’un certain âge vint ouvrir. Yukiya devina qu’il s’agissait certainement du grand-père de Kiara. Heureux de voir sa petite fille, il se pencha pour que cette dernière puisse le saluer en lui faisant une bise sur les deux joues.
Yukiya observait la scène, immobile à quelques pas derrière Kiara. Jusqu’à ce que le vénérable homme le remarque et propose à tout ce petit monde d’entrer à l’intérieur.
Le ranger suivit Kiara et son grand-père dans la pièce qui servait de salle à manger. L’endroit était éclairé par les trois petites ampoules du ventilateur de plafond. Ses hélices blanches étaient à l’arrêt, car nous étions en hiver et donc, aucune raison de chercher à se rafraichir.
Un grand tapis rectangle pourpre recouvrait le sol. Contre un mur, il y avait un petit hamac un peu vieillot dans lequel somnolait un Chaglam. Sur une étagère, on pouvait apercevoir un poste de radio dont l’obsolescence était évidente. Et dans un grand meuble, derrière une vitrine, on pouvait admirer deux jolies petites maquettes en bois. La première était celle d’un grand yacht à l’apparence luxueuse et la deuxième représentait un train marchand comprenant une locomotive et trois wagons.
Tandis que Kiara s’amusait avec Kibo, Yukiya écouta le grand-père de l’adolescente lui parler de sa jeunesse, expliquant que dans le temps, il voyageait beaucoup et avait travaillé dans la programmation de systèmes de navigations.
Les heures défilèrent ainsi et dehors, la pluie finissait par se calmer doucement.
En regardant son Absol jouer avec Kiara, Yukiya se sentit un peu désolé de devoir siffler la fin de la récréation pour son Pokémon. Mais il était désormais temps pour lui et ses compagnons d’y aller. Quand le Pulsar remercia une nouvelle fois le vieil homme pour son hospitalité, celui-ci rit chaleureusement en secouant la tête et en répondant que c’était lui qui remerciait le Ranger pour avoir accompagner sa petite fille jusqu’à chez lui et ajouta qu’un brave gars dévoué comme lui, ça ne se trouvait pas sous le sabot d’un Bourrinos. Et finalement ce fut après avoir salué Kiara et son grand-père que Yukiya prit congé.
Une fois dehors, il remarqua que le jour s’achevait et laisserait bientôt sa place à la nuit. Le soleil disparaissait lentement à l’horizon et le ciel arborait une chaude couleur rouge orangée, qui donnait l’impression qu’il flambait doucement.
Sa mission était terminée, à présent. Il ne lui restait plus qu’à faire son rapport à ses supérieurs.
Alix L. Vanhove
Dresseur·euse Pulsar & Administrateur·rice
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Tu étais immobile ; captif de tes pensées alors que tu hésitais à prendre un taxi ou à faire un peu d'exercice en rentrant à vélo. Même si tu ne manquais pas de moyens, tu ne désirais pas flamber ta fortune dans un trajet que tu pourrais faire toi-même – tu n'étais pas riche au point de t'acheter un yacht et de te baigner dans les billets. Ceci dit, le réveil n'avait pas été facile ce matin. Le spectacle que tu avais vu hier soir était divertissant, mais tu avais quitté la salle bien trop tard et le dénouement de la soirée qui, pour certains, pourrait sembler illogique, t'avait paru comme une évidence lorsque tu avais terminé la dite soirée dans ce bar. Tu avais dansé tu avais roulé des patins à des jolies personnes dont tu avais complètement oublié le nom aujourd'hui ; franchement, tu n'avais que très peu de souvenirs de ce qui s'était passé. Ce fameux bar... Autant dire que tu avais eu les dents du fond qui baignaient à la fin ; mais tu n'étais pas né de la dernière pluie et tu n'étais pas un imbécile. Enfin... pas complètement. Tu avais appelé un taxi pour éviter de faire des conneries en rentrant chez toi – tu étais parfois agressif avec les inconnus, et tu n'avais pas envie qu'un agent de police ne t'arrête parce que ta frimousse de jeune homme alcoolisé ne paraisse trop louche, ou parce que tu étais en train de fracturer les jambes d'un pauvre innocent t'ayant un peu trop mal regardé. Tu doutais que cela se soit réellement produit, mais tu étais dans un état pitoyable, si bien que tu tenais à peine debout. Bref, ce matin, tu tirais une de ces tronches... Et tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même. Alix, parfois tu agissais comme un adolescent sans retenue – souvent, tu menaçais ta propre existence de devenir chaos, et pourtant tu t'en sortais. Tu te jouais de cette vie dans laquelle tu n'avais jamais demandé à naître. Tu te moquais de ces personnes qui osaient encore croire à un monde meilleur. C'était une utopie. Les humains étaient guidés par les vices ; contrôlés par des fils comme des marionnettes – certains ne résistaient à la luxure – d'autres avaient des soucis avec l'argent. Ce n'était pas ton cas, toi tu avais d'autres problèmes. Tu ne réfléchissais pas avant de prendre la parole, et tu étais rancunier. Tu ne croyais pas en la bonne foi. Hypocrisie douce-amère, tu repensais à tes années sombres et ta chevelure incarnadine volait au vent pendant que tu faisais quelques pas vers ce vendeur de crêpes pour réfléchir. Tu n'avais pas toute ta tête, malgré tes quelques heures à avoir enlacé Morphée dans l'obscurité. Tu entendais ce vendeur te faire les éloges de sa pâte sucrée, il voulait te proposer un encas – tu grognais. Tu souriais tout en étant irrité. Tu ne doutais pas de ses capacités en cuisine, mais ses jérémiades ne t'atteignaient point. Avançant de trois ou quatre pas de plus en sa direction, tu observais de bas en haut son allure grotesque et ses vêtements terriblement vieillots. « Merci, mais non merci. J'ai d'autres Miaouss à fouetter ! » Et ton premier objectif était de quitter cet endroit. Le son des klaxons, les pleurs des nourrissons dans leurs carosses et les bruits de pas des habitants courant dans les rues te donnaient l'impression qu'une enclume te tombait sur la tête. Tu avais même cru entendre les chants religieux d'un groupe de dévots au loin, ou alors tu étais victime d'hallucinations. Les fonds sonores de cette rue achalandée résonnaient encore plus fort que les notes de cet insupportable xylophone auquel on te forçait à jouer en primaire. Tu avais besoin de calme, et vite. Ce n'était pas ta journée, Alix. Pas aujourd'hui. Tu avais même pris la peine d'annuler ton live prévu dans trois heures, via tes réseaux sociaux usuels. Tu allais en décevoir plus d'un, mais l'urgence était plutôt de te reposer avant de te mettre à insulter tout ce qui croisait ton champ de vision.
Tu allais prendre un taxi. Alors que tu avais l'habitude d'avoir des crampes à l'os zygomatique par tes excès de rires, par moments tu en avais même mal aux muscles de la mâchoire, dans l'actualité tu étais presque morne. Tu avais ouvert la portière du véhicule sans trop porter attention à ce qu'il en était réellement. Tu t'en fichais, et ta concentration était à l'inverse de son apogée. « J'aimerais me rendre à... » Tu entendais une respiration saccadée et en levant les yeux, tu apercevais le visage d'une jeune femme ; des gouttes d'eau salée s'écoulaient sur ses joues – tu voyais dans son regard que tu n'avais rien à faire là. Cette fois tu avais ris de nervosité. Comment pouvais-tu réagir autrement ? Tu n'aimais pas démontrer tes malaises – ton égo ne te le permettait pas. Et pourtant... et pourtant. « Ah... nickel, je me suis trompé de voiture. ... Euh, ça va ? » Tu n'étais pas son ami. Cette personne t'était totalement inconnue. Mais même si tu n'étais pas forcément une bonne personne Alix, tu n'étais pas sans coeur. Tu voulais juste t'assurer qu'elle n'était pas en danger, et après... juste après, tu t'en irais. Cette action ne te rendait pas vénérable – elle faisait peut-être de toi un humain. Et bordel, il fallait avouer que ça ne te faisait pas vraiment plaisir. Assis sur cette banquette, tu avais les mains liées. Tu étais pris au piège entre la morale et ton envie de foutre le camp. La vie ne venait pas avec un mode d'emploi et tu n'avais pas les qualifications pour prendre la meilleure décision. Tu attendais une réponse, parce que c'était sans doute la meilleure chose que tu pouvais faire.
Rester chez toi. Il ne fallait pas casser trois pattes à un Couaneton pour prendre la sage décision de rester chez toi après une soirée arrosée, sans franchir une seule fois ta porte pour aller explorer le monde dans toute sa splendeur. C'était ça, la véritable meilleure chose que tu aurais pu faire. Mais c'était trop facile, hein Alix ? Quel enfer, cette journée. Tu aurais mieux fait d'ouvrir ton application de navigation et de te rendre dans un quelconque abri, par toi-même, malgré la distance qu'il y avait à parcourir.
Evelyn Nox
Dresseur·euse Pulsar
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Lumiris cache de nombreux mystères et Evelyn est déterminée à tous les découvrir. Chaque jour est une opportunité de dérober l’un de ces secrets. C’est pourquoi elle est encore là à se promener, malgré l’heure tardive et l’air frisquet. Elle s’arrête un instant manger une crêpe avec Hotman, son Poussifeu, qui lui fait des jolis yeux depuis plusieurs minutes en lançant des regards peu subtils à la cuisine mobile. Quand elle cède enfin, il fonce sans hésitation avec sa dresseuse sur ses pas.
-Une crêpe à la baie Ceriz, s’il vous plait, demande-t-elle une fois arrivée devant un grand homme au ventre imposant.
Il est tout sourire à l’arrivée de nouveaux clients. C’est leur première visite et il veut faire bonne impression. De là où ils sont, ils peuvent le voir se mettre au travail alors qu’il tente de leur offrir un spectacle. Il commence par faire tourner sa louche entre ses mains expertes, puis il la plonge dans un liquide crémeux qu’il mélange à quatre fois. De quoi en faire baver plus d’un! La prochaine étape consiste à verser la pâte sur la poêle et de l’étendre. Pas une goutte ne tombe au mauvais endroit. Evelyn et Hotman sont hypnotisé par les mouvements du cuisinier, tant qu’ls ne remarquent même pas le temps passé qu’on leur tend déjà la crêpe terminée.
C’est une belle découverte. Dès la première bouchée, les deux sont ravis par le résultat. Les baies Ceriz ont un goût qui ne plait pas à tous, mais Evelyn et son compagnon en sont de vrais fans. C’est la première fois qu’ils en mangent dans des crêpes et ils doivent avouer que c’est une belle réussite, même si elles sont encore meilleures lorsqu’on les fait flamber. Quand ils repartent pour continuer à découvrir la ville, Evelyn prend en photo le lien qui pourra leur permettre de retrouver le camion peu importe où il se trouve.
Et les voilà déjà repartie à l’aventure. Les longues rues d’Artiesta sont peuplés de passants en quête d’excitation. Les vélos qui s’entassent à la station sont peu utilisés dans ce secteur, mais on peut voir pleins de taxis reconduire des gens intoxiqués en toute heure de la journée. C’est sans doute pourquoi elle croise plusieurs agents de police. Un lieu de fête comme ça amène son lot de risques… C’est fou à quel point on y trouve des gens qui boivent à en avoir les dents du fond qui baignent! Bon, il ne faudrait quand même pas qu’Evelyn se mette à juger. Elle a peut-être un tant soit peu de contrôle sur sa boisson, mais quand on parle de casino… C’est une autre histoire!
Il est encore tôt dans la soirée, assez pour que les boutiques soient encore ouvertes. La jeune femme originaire d’Hoenn a bien envie de profiter de sa soirée pour trouver de nouvelles fringues. C’est avec ça en tête qu’elle flâne dans les rues de la grande ville. Elle en profite bien sûr pour observer et prendre en note tout ce qu’elle peut croiser. Ce sont principalement des discothèques, des restaurants ou des salles de spectacle, mais à force de chercher, Evelyn commence à croiser des petites boutiques ci et là. Rien ne l’intéresse cependant. Elle marche suffisamment longtemps pour se retrouver dans un lieu éloigné où peu de gens se promènent, ce qui lui rend la navigation plus facile. Au moins, ici, elle n’a pas à bousculer des passants pour marcher sur le trottoir. Et la vue n’en est pas moins resplendissante. Les bâtiments ont eu air beaucoup plus vieillot, comme s’il s’agit-là des premières structures d’Artiesta. C’est le genre qui plait beaucoup à la brunette et qui semble-t-il plait aussi à son compagnon.
On ne leur laisse malheureusement pas le temps d’apprécier leur découverte. Le ciel s’assombrit et ils se retrouvent bientôt sous le coup de la pluie. L’ambiance tantôt joyeuse devient soudainement morne. C’est au pas de course qu’ils cherchent un abri et se précipitent en direction de la première porte qu’ils voient, le vieux bois laissant lire l’enseigne gravé d’un magasin d’occasion. À quelques mètres au-dessus de leur tête, ils peuvent entendre d’une fenêtre les jérémiades d’un nourrisson terrifié par le tonnerre, les sanglots bientôt captifs derrière une vitre épaisse. Evelyn et Hotman s’engouffrent dans l’une des rares boutiques du quartier résidentiel de la ville. Dès leurs premiers pas à l’intérieur, l’odeur qui empreignent leurs narines rappellent à Evelyn des souvenirs d’enfance, de ceux qu’elle a d’avoir visiter ses grands-parents. Pour Hotman, ce n’est bien sûr pas quelque chose de familier. Après tout, il n’a que quelques semaines.
Il n’y a personne à l’entrée. Pendant un instant, Evelyn se sent comme ailleurs. Comme si elle n’est pas dans la même réalité qu’un instant auparavant. Elle n’entend presque plus la tempête qui prend forme à l’extérieur, seule une douce mélodie s’échappant d’une vieille radio pour accompagner leur arrivée.
-Secret tunnel, chante la voix rocailleuse d’un homme accompagné de sa guitare, Through the mountain…
Elle ignore la musique pour se concentrer sur ce qui se présente à elle : on dirait le fouillis qu’on retrouverait dans un vieux grenier. Le plafond bas en est presque étouffant dans une telle ambiance. Des livres s’entassent par dizaines, des vieux objets à l’allure négligée en cachent d’autres, quelques bouts de vêtements sont jetés dans l’amas d’articles hétéroclites. À première vue, rien qu’on ne puisse pas trouver sous le sabot d’un Bourrinos. Et pourtant, plus Evelyn prend la peine de regarder de plus près, plus elle y trouve des perles rares.
Ses doigts dansent d’abord sur la couverture d’un vieux livre de contes. Lorsqu’elle ouvre ce dernier, la poussière qui l’habille s’envole et fait éternuer Hotman, perché sur une montagne d’objets en équilibre précaire. Evelyn est surprise de ne pas voir la tour s’écrouler et décide d’attraper le Poussifeu et de le poser sur son épaule avant qu’il ne se blesse. S’il n’est pas surpris du geste, il semble un peu irrité de ne plus jouer de ses muscles pour garder la juste balance. Il suffit cependant d’une caresse pour qu’il se colle déjà à la joue gauche de sa dresseuse. Une fois satisfait, il tire de son bec le col du chandail d’Evelyn pour lui faire signe de poursuivre son exploration. Elle continue donc de tourner les pages pour y lire les histoires de son enfance, dont elle connait bien sûr déjà le dénouement. Les images, quant à elles, sont extraordinaires. C’est une édition limitée qui doit bien valoir son lot d’argent. Si elle avait été d’humeur un peu plus nostalgique, elle aurait sans doute ajouté sa trouvaille à son arsenal. Peut-être pourrait-elle en faire cadeau à sa mère?
Elle décide de continuer à découvrir ce qui se cache dans les recoins de la pièce, partiellement dû à sa propre curiosité, mais aussi parce que Hotman se fait de plus en plus pressant sur son épaule. La boutique est grande, du moins en longueur. Il y a bien de quoi y rester jusqu’au petit matin! C’est un vrai labyrinthe qui les attend, mais ni l’un, ni l’autre n’en est découragé. Ils suivent les rangées en observant tout ce qui les entoure, laissant leur regard être capturé par autant de merveilles que de vieilles épaves. Lorsqu’elle passe devant une série de bijoux, Evelyn s’arrête et Hotman saute de son perchoir. C’est là l’une de ces faiblesses, comme n’importe quel accessoire de mode. Il y en a pour tous les goûts : des bracelets en cordes tissés comme elle en faisait dans la cour de récréation au collier de perles, en passant par les breloques en tout genre, du cadenas à l’enclume. Elle trouve un pendentif qui lui plait et décide de le garder avec elle, satisfaite du prix affiché sur la petite étiquette. Une fois l’article en main, ils repartent à la chasse aux trésors. C’est bien beau de ne pas avoir d’autres Miaouss à fouetter, si elle reste trop longtemps devant les accessoires, elle va se ruiner!
Ils vendent vraiment de tout ici. Quand elle passe devant un baume pour les lèvres à saveur de kiwi, Evelyn grimace. Ce n’est pas sensé être des objets usagés qu’ils vendent ici? Son attention détournée, elle s’enfarge presque dans une paire de patins qui traînent au sol. Quand elle les regarde, elle remarque qu’ils sont dépareillés. C’est le cas d’ailleurs de beaucoup de choses, ici, qui se trouvent en nombre impair. Plus ils s’enfoncent dans la boutique, moins tout ça fait de sens. On dirait vraiment plus un vide-greniers qu’un véritable magasin, le tout tombant peu à peu en obsolescence. Pendant un instant, elle se demande même si elle n’est pas rentrée chez quelqu’un par erreur, mais les petits collants qu’elle trouve sur tous les objets lui indiquent bien un prix. Curieux.
La lumière flanche le temps d’une seconde, puis elle revient. La pluie et le vent sont assez forts pour perturber le courant. Evelyn se distrait avec les objets qu’elle trouve, s’amusant à les tourner entre ses doigts agiles. Hotman, quant à lui, s’amuse à se faufiler entre des objets posés au sol, disparaissant parfois sous un tas formant une sorte de galerie assez grande pour qu’il s’y glisse. Sa dresseuse le rappelle plusieurs fois à l’ordre, mais elle est elle-même occupée à se perdre dans tout le débarras.
-Bien le bonsoir, mademoiselle, annonce une voix derrière elle, la faisant sursauter.
Evelyn échappe la visserie avec laquelle elle jouait un instant plus tôt, plongée dans ses pensées. Elle n’a même pas entendu l’homme se faufiler derrière elle. Depuis combien de temps les regarde-t-il? À ses pieds, Hotman ramasse les vis et les boulons tombés au sol puis les donne à sa dresseuse, qui les replace à l’intérieur d’une boîte ouverte posée sur la table, pleine à craquer. Il n’y en a aucune qui semble vraiment s’agencer, plus de la moitié couverte de rouille.
-Il faudrait faire attention avec ça, jeune ami, dit l’homme à l’attention de Poussifeu. On ne voudrait pas se blesser.
L’homme doit bien avoir dans la quarantaine. Il est grand et mince, habillé d’une chemise et d’un jean salis par la poussière. Ses lunettes posées sur son nez crochu forment deux cercles parfaits autour de ses yeux, deux orbes d’un vert émeraude. Quelque chose chez lui cri « chercheur » dans la tête d’Evelyn. C’est peut-être le fait d’en avoir rencontré à tous les recoins du monde qu’elle a bien pu explorer jusqu’alors, mais elle en est certaine. Il dégage de chez lui la soif de connaissance, celle qui ne pourra jamais être satisfaite. Evelyn a toujours trouvé vénérable cette passion du savoir chez les chercheurs. C’est quelque chose qu’elle ne partage pas tant, à l’exception d’en apprendre plus sur le dressage des Pokémons.
-Je vois que vous avez trouvé quelque chose. Voulez-vous continuer à regarder? Demande-t-il et Evelyn réalise qu’elle n’a toujours pas pris la parole.
-Oh, oui, je vais acheter le pendentif, commence-t-elle l’esprit toujours un peu dans le flou. Je pense continuer à regarder, merci.
Aussitôt qu’elle fini de dire sa phrase que l’homme repart vers l’arrière de la boutique. Il disparait derrière une montagne d’objets, mais la porte qui s’ouvre laisse savoir à Evelyn et Hotman qu’il a changé de pièce. Elle n’imagine même pas ce à quoi doit ressembler l’arrière du magasin. Elle a à faire à un zélote, pense-t-elle. Personne ne peut passer ses journées enfermées dans un tel endroit sans avoir un grain de folie et une grande dévotion pour son travail. Surtout qu’à en voir les prix, il n’y a pas de quoi s’acheter un yacht. Ce n’est certainement pas pour l’argent qu’il fait ce boulot… Bien plus par inébranlable passion, tel un dévot qui n’a de penser que pour Arceus.
La poursuite de leur exploration est cette fois-ci un peu plus prudente. Autant l’homme a l’air amical, autant elle n’a pas envie de se faire effrayer à nouveau. Que disait sa mère, déjà? Chacripan échaudé craint l’eau froide? Elle ne s’y ferait pas prendre à deux fois! Surveillant du coin de l’œil l’arrière de la boutique, elle se dirige en direction d’une énième pile de livres, quand la clochette de la porte avant s’ouvre. Elle peut entendre à l’extérieur le bruit de la pluie qui frappe le pavé, étouffant presque le klaxon éloigné d’un conducteur en colère. De là où Evelyn se tient, elle voit une vieille dame au chapeau grotesque entrer dans la boutique et se diriger vers la caisse. Derrière elle, la porte se referme en un claquement que la brunette n’a pas remarqué plus tôt, un coup de vent refroidissant assez la salle pour faire frissonner un instant le petit Poussifeu. Les cheveux de la dame sont immobiles sur ses épaules, indifférés par le courant d’air qui ne peut les traverser tant elle les a bourrés de fixatif. Elle a un air mécontent sur le visage, pour rester politiquement correcte.
La voilà à peine à l’intérieur qu’elle se met déjà à insister sur la clochette pour attirer l’attention du vendeur. Evelyn la toise et reçoit un regard haineux en retour, la faisant simplement sourire de façon moqueuse. Avant que la dame ne puisse lui adresser la parole, le vendeur sort de la salle cachée pour les rejoindre.
-Quelle est l’urgence, madame Blanchette? Demande-t-il avec familiarité. On voit là que c’est un échange usuel entre eux. Quand elle lui répond, Evelyn entend un accent familier.
-Je veux me faire rembourrer, exige-t-elle, manquant de faire s’étouffer de rire la brunette.
-Rembourser, madame, corrige-t-il sans changer d’expression. Il a l’air impassible devant sa colère.
-I don’t care!
Elle ne dit rien d’autre et se contente de claquer contre le comptoir la copie d’un livre qu’Evelyn pense reconnaître pour l’avoir vu -avec regret- dans la collection de sa grand-mère. Elle qui a pensé à l’époque trouver un livre sur les nuances de gris, elle a été bien surprise d’apprendre que la matriarche des Nox s’adonnait à la luxure. Pas le genre d’informations qu’on veut de ses grands-parents.
-Quel est le problème…
-Le problème, l’interrompt-elle, sa voix montant d’un -ou dix- octaves, c’est ce livre! It’s… It’s… It’s blasphemy!
Evelyn continue de jouer avec les objets qu’elle trouve, tapant le bout de ses ongles contre une mallette, puis glissant son index sur les touches d’un xylophone. Le son suffit à lui valoir un second regard venimeux, qu’elle ignore une fois de plus. Le vendeur, quant à lui, devine qu’elle ne quittera pas les lieux sans être remboursé et préfère donc céder maintenant. S’il souhaite l’utopie dans sa boutique, il vaut mieux la faire partir le plus vite possible!
-Mamade, la prochaine fois, faites plus attention. Je ne peux pas casser trois pattes à un Couaneton. Si vous ne vérifiez pas ce que contient le livre, je ne peux pas deviner s’il vous conviendra!
-Fais juste me donner la, hum… la, la fracture!
-Facture, madame!
Une fois de plus, elle s’offusque, arrachant brusquement des mains le bout de papier qu’on lui tend. Aussi vite arrivée qu’elle est déjà repartie, au grand bonheur des autres personnes présentes dans la pièce.
-Cette dame, elle pense toujours que je suis né de la dernière pluie! Comme si elle allait me faire croire qu’elle ne l’a pas lu, dit-il plus pour lui que pour Evelyn.
-Hum, répond-elle malgré tout.
Elle dépose à plat sur la table le livre de médecine qu’elle feuillait l’instant d’avant, le laissant ouvert à la page sur l’anatomie du crâne et de son os zygomatique. Hotman, lui, s’est confortablement installé sur le wagon d’un train miniature. Si miniature on peut dire, considérant qu’il fait presque la taille du petit Poussifeu.
-Bon, ce n’est pas tout jeune demoiselle, mais comme on dit, on ne peut pas être à la forge et au moulin. Et comme j’ai des réparations à faire… dit-il à Evelyn en indiquant la caisse.
Elle se dirige donc vers celle-ci pour payer, Hotman sur ses pas. Pendant qu’Evelyn sort son potre-monnaie, on peut voir le Poussifeu à ses pieds rendre la grimace à la statue d’un nain trainant sur le sol. Ils sont tous les deux fatigués, mais l’idée de sortir fait soupirer la jeune femme. Elle jette un œil en direction de la porte, l’air ennuyé, avant qu’on ne la sorte de ses pensées.
-Si vous voulez, j’ai une chambre à l’arrière que je peux vous louer, propose le vendeur. Enfin, plutôt un hamac, mais ça devrait suffire pour la nuit.
-Ce serait bien apprécié, oui. Seriez-vous prêts à faire un échange de service? Je pourrais vous aider dans la journée, demain, en échange de la chambre, propose-t-elle.
-Vous lisez justement dans mes pensées, lui répond-elle, un sourire mesquin sur le visage de l’homme. J’ai une bonne idée de ce que vous pourriez faire pour moi. Il y a bien du ménage à faire, ici. Je me doute bien que vous avez les qualifications pour une telle tâche, n’est-ce pas?
Evelyn soupire à nouveau. Elle va y passer sa journée, c’est certain!
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Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
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Ce soir, c'est la soirée cailloux ! Régulièrement avec ma team roche, nous nous retrouvons au Poképark. Le soir, personne n'est là pour les déranger ce qui permet à mes compagnons de ne pas se dissiper et d'apprendre à se connaître. Comme d'habitude, je me pose sur le banc la bibine à la main, puis je libère toute mon équipe.
« Allez les loulous, détendez vous ! »
En attendant de vaincre Bunji mon prochain adversaire, il est important de nouer des liens avec mon équipe mono-type. Difficile encore de passer du temps avec eux puisque je passe mon temps avec ma team principale ; c'est comme être à la forge et au moulin, je peux pas m'investir dans les deux groupes à la fois. Jetant mes pokéballs dans les airs, mes bestioles surgissent dans un éclair lumineux, leur bouille illuminée par la joie. C'est enfin l'heure de la récréation !
Voilà Lilia qui surgit la première, s'accrochant immédiatement à mon bras. Elle est encore très timide et dépendante de sa maman, il est difficile pour elle de se faire des amis. Ensuite vient Embrylex tentant immédiate de s'échapper avant d'être renvoyée dans sa Pokéball. Bon sang, cette fugueuse mériterait un collier autour du cou ! Elle ne tient pas en place et Charby non plus d'ailleurs. Ce dernier tape son meilleur sprint en espérant battre son record de la dernière fois. Et dire qu'un jour il deviendra un fabuleux wagon, dommage qu'il soit impossible de grimper dessus sans se brûler les fesses. Quant à Roger, il exhibe ses gros muscles à Rataxès qui ne semble absolument pas intimidé. Désintéressé, il s'en va brouter des pousses de kiwis. Ammonita, lui, fait connaissance avec ses compères en prenant soin de baver sur leur face pour marquer son territoire. Heureusement que le courant passe bien entre lui et Rhinocorne. Enfin, Tarinor me colle au basque en me suppliant de lui donner à boire. Ma bière a beau avoir le goût de pisse, elle est très convoitée par Nigel le nain. Décidément, mes pokémons sont très hétéroclites : il n'y en a pas un qui ressemble à un autre.
Quant à moi, je matte la lune, le sourire béat aux lèvres, admirant ce spectacle nocturne. Il me manque plus que le hamac pour passer une jolie nuit à la belle étoile. Franchement, pas besoin de payer un restaurant ou un yatch pour se mettre bien : la simplicité suffit à nous rendre heureux. Seulement, j'admets que l'absence de ma copine me pèse sur le cœur. Je saisis immédiatement mon portable avant de lui envoyer un selfie avec Ivy sur la tête et le pif de Nigel sur ma cuisse. Après avoir prit de ses nouvelles, je me grille une cigarette. Alors que nous profitons tous de cette délicieuse nuit, une voix grave et irritante nous surprend.
« [...]LA PLACE DE LA FEMME C'EST À LA COUISINE. »
Malgré la pénombre, je distingue deux individus louches marchant dans notre direction. Une dispute éclate dans le couple : ils se coupent sans cesse la parole et lorsqu'ils stoppent leurs jérémiades ils se réconcilient en se roulant des patins immondes. Je connais bien ce genre de zélote qui insulte en permanence sa copine pour après lui dire tout le contraire. Je suis comme un Chacripan échaudé craignant l'eau froide : je me méfie de ce genre de personne. Ma sœur a eu un mari exactement comme ça. Ils sont détestable. De toute façon, j'ai d'autres Miaouss à fouetter. Ne voulant pas me mêler de leurs histoires, je décide de rapatrier tous mes pokémons.
« Allez v'nez on se casse ! »
Marcel et Embrylex, les plus intenables, rentrent immédiatement dans leur Pokéball. Nous baladant à deux à l'heure – c'est fou comme les pokémons roches sont lents et patauds –, nous admirons la faune et la flore nocturne pendant que je tire sur ma clope. Malheureusement, la pluie vient compromettre notre promenade : il va falloir nous trouver un abri. Après avoir parcouru la forêt boueuse, nous parvenons à trouver une cabane semblable à une visserie désaffectée. Comment se fait-il qu'il soit ici ? Je ne l'ai jamais vu auparavant mais pas le temps de réfléchir, il pleut des cordes et je vais finir par tomber malade à force de traîner. Alors que nous nous précipitons dans la bâtisse vieillotte, mon pied rencontre une racine d'arbre ruinant littéralement mon petit doigt de pied.
« AAAAAAAAAAAAAAAAH P #*€+ SA MÈRE LA :#"-& »
Obligé, j'ai une fracture à l'orteil droit. Je me roule dans la boue, prise d'une douleur insupportable dans mon pied. Mes pokémons se retournent avant de venir à mon chevet. Il y a urgence : Maman est blessée, il faut l'aider ! Miraculeusement, mes nourrissons en roc sont passés à 2 de QI à 100. C'est Ivy qui planifie un plan : tandis que Roger brise le cadenas verrouillant la porte, les quatres autres se chargent de me porter jusqu'à la cabane. Fière de leur initiative, j'en oublie la douleur.
Une fois au chaud, nous poussons un long soupir. Mes bestioles enlèvent l'eau sur leur peau tandis que mon corps grelotte comme pas possible. Je décide de libérer mes deux bébés enfermés, demandant à Charby de tous nous réchauffer. Malheureusement, celui-ci n'a aucune attaque feu pour créer un coin chaud. Il regarde les alentours en commençant à paniquer.
« T'inquiètes, oublie c'que j'ai dis. C'est vrai qu't'as pas encore ce qu'il faut pour nous réchauffer. »
Le pauvre, il commence à culpabiliser. Pour décompenser ses émotions mauvaises, la petite roue fait le tour du bâtiment. C'est pas grave, l'alcool va me réchauffer. Mais la bouteille ayant subi ma chute, je me retrouve avec un fond sale de bibine. Pour le coup, j'en ai rien à fiche : je la termine jusqu'à la dernière goutte. J'ai les dents du fond qui baignent à force de picoler et pourtant, impossible d'arrêter.
Ivy, effrayée par ce coin sombre et lugubre, se colle contre moi. Puis, pendant un moment, je reste immobile en fixant le plafond?, attendant que la pluie passe avant de rentrer au chaud. Je fantasme sur mon lit douillet en compagnie d'Astelle. Ne voulant pas rester captive plus longtemps, je décide de sortir de cette salle remplie de poussière pour retrouver l'air frais.
Les nuages gris se dissipent, laissant les éclats de la lune illuminer le terrain. Un peu ivre, je commence à danser pour célébrer cette nuit avec mes bébés de roche. Ces derniers commencent à me mimer, prenant du plaisir à gigoter leur popotin. Doucement, nous rejoignons le chemin goudronné. Par manque de vigilance, je me cogne à une poubelle. N'étant pas dans mon état normal, je commence à l'embrouiller avant de lui taper dessus. Alors que mes pokémons me suivent, nous mettons la misère à cette pauvre poubelle qui n'a rien demandé.
« Eh ! Qu'est-ce que vous faites, là !? »
Comme par hasard, un agent d'entretien fait irruption. Alors qu'il fait son job, il croise la route d'une folle avec ses pokémons délinquants. Oups, j'ai commis un impair. Sans même donner d'explication à l'homme, nous prenons la poudre d'escampette en direction de la sortie du parc. Après l'avoir semé, je reprends ma respiration avec le feu aux joues. Là maintenant, j'aurai bien envie de manger une Banana flambée. Cette fin de soirée a l'air éprouvante mais en me remémorant les évènements, j'en ris jusqu'à en avoir mal aux zygomatiques . J'ai vraiment un comportement grotesque parfois.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Wouah, on a eu des participations incroyable. On est bien au-dessus de ce qu’on rencontre d’habitude sur ce genre de jeux. De l’aventure, du développement personnel et puis du background. Impeccable.
Avant de passer à la deuxième épreuve, je vais juste apporter une petite correction qui va peut-être surprendre des gens. Le nom Luxure n’a en réalité aucun rapport avec le luxe. Pas d’argent, pas de belles voitures ou de grande demeure. Il s’agit juste d’un péché capital, celui du seecsssssssssssse. Le plaisir de la chair à outrance, ce genre de choses. Alors ? Est-ce que certains regardent leur poste avec un regard différent ? De mon côté, ça m’a fait rire.
Allez, assez parlé de l’épreuve 1, le passé c’est le passé, ça empoisonne le présent.
L’épreuve 2 ! C’est parti !
Bah alors ? Vous écrivez pas ? Ah ! Vous voulez les règles de l’épreuve. Oui, c’est logique.
L’épreuve 2 est un A la manière de. Vous allez devoir écrire un post en imitant un style au choix parmi : A la manière d’un Streamer/Youtubeur de jeux vidéo A la manière d’un Documentaire animalier A la manière d’un Reportage choc A la manière d’un film d’auteur français (type : sélection du festival de Cannes)
La situation est imposée. La voici : Vous êtes dans un magasin. Et vous allez acheter quelque chose.
Vous serez noté sur : On reconnait la manière. (Respect des codes du reportage par exemple. Vous pouvez utiliser des didascalies par exemple). L’écriture est bonne (belle écriture classique ou au contraire, une écriture qui fait vivre le thème, mais reste lisible) Influenceur (Vous avez vu, c’est que des trucs internet ou télévision. On veut de l’audimat. Faîtes parler de vous, appeler des critiques parmi les autres joueurs. Il faut des retours constructifs pour qu’on vous mette 5 étoiles sur Allociné). (bis, ce ne sera pas la part la plus importante de la note mais voilà)
Vous avez jusqu’au dimanche 16 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Informations, règlement Le classement provisoire ! 1. Pléiade avec 5 points 2. Eclipse avec 4 points 3. Météore avec 3 points 4. Nova avec 2 points 5. Pulsar avec 1 point Et surtout, les récompenses de l’épreuve. Il s’agit de votre score individuel, divisé par quatre transformé en SD et doublé pour obtenir un gain en P$. L’exercice n’était pas facile, ça devrait aller mieux pour la suite. Et un petit bonus de gain est donné à ceux qui ont mis un max de mot et que ça coulait tellement de source que voilà.
HEY ! Salut les amis et bienvenue dans ma petite vie palpitante et parsemée de paillettes ! Aujourd'hui, pas de vandalisme et de chaos. En fait, si, un peu. Mais juste un peu rien que pour vos p'tits yeux et vos oreilles. Bref, bienvenue dans la vie de Sixtine, l'adorable girl accompagnée de son plus beau pokémon. Que dis-je ? Du plus beau pokémon de Voltapolis, CHOUPINOU ! Alors, mon p'tit rocabot tout mignon qu'il est, tu sais ce qu'on va faire, aujourd'hui ? hein ? HEIN ? HEEEIIIIN ?
ET BAH ON VA FAIRE DU SHOPPING ! TOI, MOI, ET EUX DERRIERE LEUR ECRAN. ET OUAIS.
Alors, les amis, mes p'tits amours de laporeille, je vais vous montrer comment bien prendre soin de son adorable pokémon pour qu'il soit heureux et toujours pinpan comme une fleur qui s'ouvre au levé du soleil. T'es pas d'accord, bébounet ? Moh oui qu'il est content le petit Choupinou à sa maman !! Gouzigouzi !
Bref, avant de nous rendre au grand centre commercial de Voltapolis, il faut d'abord que je prépare mon Rocabot pour la sortie, ainsi que moi. Allez, mes laporeilles, qu'est-ce que vous préférez ? Cette petite jupe noir et ce débardeur blanc ? Ou bien cette salopette avec le t-shirt rose pêche ? Mmmh ? Mettez un coeur pour la jupe ou bien un pouce pour la salopette. Ah, on dirait que ce sera la petite jupe noire et ce magnifique débardeur. Et pour bien aller avec, je détache mes cheveux et rajoute quelques barettes pour laisser mon beau visage respirer.
Maintenant, Choupinou aura le droit à un collier rose ainsi qu'un petit ruban sur la tête. N'est-il donc pas adorable ? Oui, oui, je sais, merci pour tout vos compliments, on vous aime aussi ! Allez, petite pause le temps de ce rendre au centre commercial et je vous montrerai comment rendre votre pokémon le dieu de votre vie !
Et nous revoilà, chers amis, pour la suite de notre petite vie palpitante ! Comme vous pouvez le voir, je suis au grand centre commercial de Voltapolis, en compagnie de notre mascotte, Choupinou. Dis coucou, p'tit coeur, s'teuplé. Voilààà. Bien, pour commencer je me rends dans ce petit shop pour canins. Ils ont toute une gamme de colliers aussi beaux les uns que les autres. Et aussi des laisses, pour ceux qui ont peur de perdre leur toutou. Mais Choupinou en a pas besoin, c'est un très bon Rocabot, comme vous pouvez le voir. Il me suit à la perfection avec une grace remarquable.
Bonjour, madame ! Je viens ici pour trouver un joli accessoire pour mon adorable pokémon ! Cela ne vous dérange pas que je filme ? J'ai des abonnés qui me suivent, et on se fait un petit live rien qu'eux et nous. Oh, bien sûr, vous pouvez aussi saluer ! Je m'appelle Sixtine, l'adorable fille de Voltapolis et de Choupinou, le plus beau rocabot du monde !
Bon, comme vous pouvez le voir, il y a plusieurs types de colliers, avec des harnais. Personnellement, je préfère le rose, ou ce bleu pastel très clair. Il me rappelle la barbapapa du parc. Hihi, tout sucré, comme vous, mes chéris. Bien, essayons. Je mets celui-ci, le rose avec des perles incrustées. Vous trouvez ça comment ? Trop princesse quiquiche ? Mmmh, je vois. Et ce vert avec plein de fleurs ? Mmmh, non, vous êtes bien d'accord qu'il fait trop faible comme pokémon ? Oh, merci, toi, très bonne idée d'essayer ce ruban noir, simple mais efficace. Je le trouve totalement ad-o-rable !
Passons maintenant au deuxième article, après que notre cher Louis ait choisi ce petit ruban autour du coup de Choupinou. Personnellement, j'aime bien ces petites chaussettes d'hiver, de couleur bleu et blanc afin de lui tenir chaud dans la neige. Qu'en pensez-vous ? On valide ? Super !
Après avoir habillé votre pokémon, et sachez, chers amis, qu'il existe autant d'accessoires pour tout type de pokémon que ce que vous venez de voir... nous allons maintenant passer au bien-être de votre petit chéri. Et pour Choupinou, je propose donc des jouets parfait pour le salon. Le mieux, c'est cette balle qui couine, les pokémons canins comme mon rocabot adorent le bruit que font ces jouets. Cela permet de garder leur instinct de chasseur en éveille. Bien entendu, ne prenez pas ce genre de jouet si vous avez un cabriolaine ou un pandespiègle, ils risquent de ne pas trop apprécier ce genre de jeu.
Et voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! J'espère que vous avez pris du plaisir à me suivre et que mes conseils de mode pour pokémon vous a plu. je vous dis à la prochaine, prenez soin de vous et bye bye !!
Un soupire s’échappe de tes lèvres, alors que tu repousses une mèche blonde de devant ton visage, alors que pianote sur ton téléphone. D’un mouvement lent, tu sembles ajuster quelque chose… ta lentille? Ton zoom? Et ton focus.
« Tu n’as pas idée à quel point je t’aime pour faire une telle con… Prada descend franchement! »
La voilà, la fameuse Chaglam de Lestat Burton. Plus communément connue sous le nom de Prada, ou la vieille folle dans ton livre à toi. Elle est assise sur l’ilot de cuisine, à faire sa toilette l’air de rien, ce qui résultat en un soupire de ta part… Ah et une pantoufle qui vole vers le chat diabolique de ton petit ami? Cette dernière feule avant de bondir au sol et marcher devant toi, non sans relever le nez, l’air de bien te bouder.
Ce qui résulte en un énième roulement de yeux, alors que tu croises les bras, téléphone toujours en main.
« Comme je disais donc… »
Tu te racles la voix avant de prendre la féline en angle de haut.
« Aujourd’hui nous allons découvrir la vie trépidante de Prada, la Chaglam légendaire du mystérieux millionnaire Lestat Burton. Comme dans beaucoup d’espèces de Pokémon, il y a toujours un rejeton qui est plus faible et qui va cacher ses faiblesses derrière une fausse attitude hautaine. Eh bien, il semblerait que Monsieur Burton ce soit pris d’affection pour le rejeton de la portée. À voir dans sa démarche forcée mais méfiante, nous pouvons sans mal supposer que la pauvre Chaglam a eu du mal à se nourrir proprement lors de ses premiers jours sur terre.
Oh. Que va-t-elle faire? Va-t-elle tentée de sauter sur le rebord de la fenêtre? Avec grâce et élégance, elle prend doucement appuie sur son arrière train, ses oreilles se positionnent dans un angle aérodynamique. Elle remue légèrement le postérieur. Un pas avant, un en arrière, un en avant. Elle saut… Ah pas encore. Elle se recule, elle semble hésitante. Remet-elle ses aptitudes félines en doute? Oh. Elle regarde en notre direction. Aurait-elle remarquée la présence de notre équipe de tournage.
La voilà qui feule. Ah nous reconnaissons bien ici les signes d’insécurité du rejeton de la portée. C’est d’une tristesse de voir un être aussi gracieux, aussi peu confiant. Serait-elle apte à corriger cela un jo… Oh! Elle repose son attention sur la fenêtre. La voilà qui presse doucement son poitrail vers le sol, recouvert de marbre. Un mouvement de recul se fait remarquer, aurait-elle été surprise par la fraicheur du carrelage?
Après une longue attente, voilà que la Prada s’élance enfin. Tel un Tylton, elle déploie ses membres avants et arrières, déterminée à atteindre son perchoir de choix. Mais voilà que, malédiction, elle semble avoir mal calculée son élan, alors qu’elle plante ses griffes frontales dans la moulure de chêne qui entoure la fenêtre. Serait-ce une reprise du film Le Roi Némélios? Nous pouvons apercevoir une lueur de détermination secouer son échine, alors qu’elle utilise de sa force pour se relever, tant bien que mal, en hauteur. Et enfin pouvoir enfin poser son délicat petit corps contre son perchoir de choix.
D’un air mélancolique elle balaie le tapis de neige de ses mirettes azurées. Comme si elle cherchait quelque chose. Quelqu’un? Il ne faudrait pas oublier que cette Chaglam n’est pas sauvage, malgré son comportement peu enviable. Oh. On me souffle à l’oreille que nos choix de mots doivent être un peu plus réfléchis. Nous nous excusons pour cette petite boutade, nous allons retirer ce morceau en production…. »
Un léger rire se fit entendre, alors que la féline te regarde d’un air sévère. Elle ne semble pas amuser par ton petit jeu mais bon, tu n’allais tout de même pas oublier l’essentiel. Ce pourquoi tu marquais une petite pose dans ton ‘documentaire’ improvisé pour remuer les clés de voiture que t’avait laissé ta moitié.
« On va en ville? Que son Altesse puisse se délecter d’un repas Royal. »
Tu devines une certaine hésitation en la féline, après tout, elle n’a pas pour habitude d’être seule avec toi. Mais Mr Burton avait d’autres Miaouss à fouetter. Alors elle n’avait que d’autres choix que de faire avec.
À ta grande surprise, la féline semblait calme et même curieuse en voiture? Ça te changeait de son attitude pire que désagréable qu’elle te réservait en temps normal. Heureusement pour vous, la route n’était que peu longue et cela te permettait de reprendre ton petit documentaire amateur.
« La Prada en captivité semble être privilégiée, son familier à décider de la conduire au Truffaut de Nemerya, suite aux chaudes recommandations d’une certaine ‘Maya Wayne’, connue dans le domaine pour ses prestations à couper le souffle.
N’oubliez pas de regarder le prochain épisode pour suivre la vie trépidante de Macha, la Mimiqui.
D’un pas plus allumé et confiant, la Chaglam se dirige vers l’entrée principale de la bannière alimentaire. Il est important de respecter l’alimentation primaire des Pokémon et Prada semble le savoir mieux que quelconque Chaglam.
Peu impressionnée par le coulissement sur la droite de la porte automatique, la féline se presse d’entrer à l’intérieur de la boutique. Un regard à droite. Un regard à gauche et la voilà qui décolle à vive allure. Vite, pressons nous pour ne pas perdre sa trace. »
Tu presses le pas en essayant de rattraper la vieille folle en manque de son addiction salée.
« Huff, huff…! Nous nous excusons, l’équipe d’enregistrement n’a pas le meilleur cardio. »
Remarquant la féline tourner le coin de l’allée, tu t’empresses de brandir ton téléphone pour capturer cette séquence mémorable.
« De ses petites pattes agiles, elle tourne aisément à l’allée de droite, nous pouvons voir la détermination dans son regard d’océan. Ce même regard profond qu’elle utilise pour regarder de haut en bas, de bas en haut. De gauche à droite. De droite à gauche. Que recherche-t-elle? D’un pas lent, le caméraman s’avance. Un pas, deux pas. Puis le choc. La Chaglam réalise à cet instant que l’étagère brille de son absence de produit. Est-ce que les conserves de nourritures humides Royal Caninos seraient encore en rupture de stock?! Le dénie se lit sans mal dans le regard troublé de la Chaglam. Elle regarde à gauche, puis à droite. Avant de faire un bond vers le caméraman! Ah! Nous l’avons échappés de bel.
Un miaulement désespéré s’échappe de ses cordes vocales. C’est comme si… Elle sanglotait? Mais le tout sonne plutôt telle une… Cacophonie! Anéantie, la Chaglam se laisse retomber sur son arrière tra… »
Soudainement, ton écran s’éteint, comme si… Tu n’avais plus de batterie? Tu sentais la rougeur te prendre, alors que tu réalises qu’en effet, tu n’as pas rechargée ton téléphone avant de t’improviser reporter de documentaire Pokémon. Un soupire s’échappe de tes lèvres, alors que Prada ne cesse ne miauler, sans doute pour partager son mécontentement? Tu forces un sourire, non sans incliner la tête.
« Ne fais pas cette tête Pradoune, vois cela comme un signe de la vie, tu peux enfin cesser de manger des sous-produits de viandes avariés! »
Ce à quoi la féline ne fait que feuler avant de te tourner la tête.
« Ou tu peux mourir de faim aussi, au choix. Vieille ingrate. »
(c) TakeItEzy & Ellumya
Lilith Fair
Dresseur·euse Pulsar
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Salut les fleurs ! On se retrouve ce soir pour la suite de notre petit trip sur Les Pokésims ! Oui, la dernière fois on était arrêtés sur le fait qu'elle n'arrive pas à réparer sa gazinière sans se faire cramer la gueule. BON. On va refaire un petit tour de la situation, pour les nouveaux qui nous rejoignent… J’ai acheté la dernière extension qui s’appelle heuu… voilà la boite : Sortie en ville, vous avez le lien en description si vous voulez. Et donc notre magnifique SIms que vous voyez là, oui elle, c’est Lilith. Bon le nom est pas très original, mais c’est un générateur qui me l’a donné. Son pokémon a côté, il est vachement plus original, il a les yeux vérons…. Voilà là on voit bien. Vous rigolez mais j’ai galéré avec ça on croirait pas comme ça… Et donc, lui, c’est Abaddon. C’est un connard, il peut pas être propre et il fout la merde dans la maison. En plus il a évolué hier et c’est encore pire, parce que dans sa tête il fait encore 20cm de haut, donc il se cogne partout et… Il a déjà défoncé trois portes. Sauf que Lilith, elle est loin d’être riche et dépenser 150 pokéflouz par porte ça fait beaucoup, tout en sachant que le robinet est cassé et qu’on paye l’eau courante.
Bref ! L’enjeu aujourd’hui, c’est qu’on a décidé d’essayer l’extension, qu’on a pas trop eu le temps encore de tester, et donc on va sortir en ville. On va aller faire les courses. Et acheter une laisse à ce putain de Lougaroc de merde incapable de rester bien sagement derrière elle quand ils se baladent. Donc c’est parti.
Ah et aussi, soit y a un problème dans le jeu, soit j’ai fait un pokésim beaucoup trop têtu, mais la plupart du temps elle fait jamais rien comme je veux. Par exemple, là je veux qu’elle… Une commande simple pourtant : je veux qu’elle fasse rentrer Abaddon en ball. Im-possible. C’est quand même incroyable. Bon allez on y entre dans ce magasin. Les graphismes sont pas mal, pour un Pokésims 5 c’est pas mal, nettement mieux que ce qu’on avait vu sur le précédent, mais y a encore du boulot niveau jouabilité. Genre là, le Lougaroc est encore bloqué par la porte du magasin. Je sais pas si ça arriverait en vrai, ça, mais qu’est ce que c’est chiant. Vous pensez que c’est trop dur, de développer un jeu ou c’est facile de communiquer avec les autres joueurs ? Par ce que là c’est laborieux. Ils parlent tellement vite. Mais c’est sympa la boite de dialogue, pour communiquer directement avec les autres joueurs, ça évite que les pokésims disent de la merde quand on voulait faire un truc sérieux. Mais j’ai quand même l’impression que ça va finir par se transformer en remix de GTP. Pas besoin de faire un point sur GTP (Grand Theft Pokémons) n’est ce pas ? J’ai jamais vraiment aimé, enfin j’ai du jouer au premier sur la PokéStation 1, y avait pas d’analog là… donc… Bref revenons sur Lilith qui essaye a priori de se repérer dans le supermarché. Ils ont vachement amélioré le truc je sais pas si vous vous rendez compte que là, à gauche de l’écran on voit ses émotions, y a des jauges, et là, ce qui se remplit vraiment très très vite, c’est la colère. Et ce qui est un peu embêtant… disons la comme ça… c’est qu’une fois qu’elle est remplie, cette jauge, j’ai beaucoup moins de contrôle sur elle. C’est à dire que si elle continue à ne pas trouver ou se trouve la farine, elle va péter un câble et je sais pas de quoi elle est capable. Alors je vais vous laissez choisir, dites moi dans le chat si vous préférez que je la laisse galérer et on voit ce qu’il passe en gérant que les interactions sociales s’il y en a, ou si vous préférez pas prendre de risque et je la contrôle de bout en bout de la découverte du magasin. Parce qu’on peut faire ça, ça peut être intéressant de voir comment sa colère engendre de la colère, etc etc… Je vous laisse choisir moi je vais lui écrire la liste de courses…
D’accord, donc je sauvegarde maintenant et on la laisse se débrouiller toute seule. Je suis hypé les fleurs, on regarde ça touuut de suite !
Okay on est au stade 3 de l’énervement, elle tourne en rond, elle a seulement trouvé la farine, mais il lui reste les oeufs (qui soi dit en passant étaient dans le même rayon), l’eau, le jambon, le fromage, le pain, les pâtes et le riz. Regardez la tête qu’elle fait, elle est totalement crispée par l’agacement, et Abaddon derrière qui fait le con… les petits regards qu’elle jette là, ça aussi ça participe au truc, c’est génial !! Elle va péter un câble… Ahh le jambon… Y a beaucoup trop de monde la-dedans elle va défoncer tout le monde je le sens ! Elle s’est déjà battue devant chez elle avec le voisin parce qu’il avait fait pisser son chien sur son trottoir… Elle part un peu au quart de tour, mais je crois pas qu’elle serait comme ça dans la vraie vie, Lilith… Si c’était une vraie personne. Nan, elle serait beaucoup moins extrême, mais comme c’est un jeu c’est exagéré… Bon, le jambon : checked. Ensuite…. les légumes. Yes. Ahh ouais mais là elle vient à peine de séparer un sac du rouleau et on a déjà monté de 3 niveaux de colère, on est presque au max. Il faut qu’elle parle à quelqu’un parce que si elle trouve pas ses carottes elle va tout exploser. “Bonjour, elles sont où vos carottes ?” Il faut jouer rp les amis, parce que si on lui demande très poliment ça sert à rien de l’avoir laissée s’énerver pour rien. “Juste là, là vous voyez pas ? Une carotte c’est orange, on les voit de loin normalement.” Ah ouais. D’accord. Bon bah écoutez, si tous les employés de ce magasin sont comme ça on va peut-être s’en aller, hein, parce que là… Il est vénère le joueur pour me répondre comme ça franchement. Oh attendez j’ai une idée. “Très bien, il m’en faut 4 moyennes. Et quand tu les auras pesées tu me prendras 2 patates pas trop grosses et une boite de champignon, et pour le reste je te donne la liste et on se retrouve aux caisses. Et si ça te convient pas je te laisse gérer ça avec mon Lougaroc.” Bim. Voilà ça s’est fait. On ajoute un petit sourire sur le tas, on se retourne et on s’en va. Ca c’est posé.
…
Bon ben écoutez, cette petite intimidation a… fonctionné. J’avoue que je m’y attendais pas, mais le gars avait pas de pokémon pour lui, Abaddon est plutôt imposant, alors il a fait ce qu’on a demandé, et il a apporté le sac rempli, donc c’est parfait, on refera sans doute haha c’était incroyable ! Et puis c’est la fin de cette vidéo, c’était un petit test mais là elle est trop énervée pour continuer à faire les boutiques donc on va rentrer et aller se détendre sur la punching ball, hein ! Allez salut les fleurs, et oubliez pas d’écouter la Pokéradio le samedi matin pour plus de Pokéfun !
Alex Kairapulin
Dresseur·euse Pulsar
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Aujourd’hui nous nous retrouvons dans les tréfonds de la plus grande ville de Lumiris : Nemerya, ville abritant un nombre d'habitants assez élevé par rapport au reste de la région ! Nous nous retrouvons aux abords d’un magasin de bricolage où notre Alex se rend aujourd’hui … Mais pourquoi faire ? Pour le savoir nous allons devoir s’approcher lentement de notre créature , mais attention , si cet animal féroce nous remarque nous risquons de très lourds dommages en effet un coup de poing de cette bête peut causer des fractures si elle se déchaîne sur vous , c’est pourquoi nous allons être très prudent et effectuer le moins de bruits possible , car n’oublions surtout pas son oreille fine qui lui permet de repérer sa proie avec facilitée dans la neige . Et en parlant de neige c’est justement ce pourquoi nous sommes ici , l’Alex ne vit que dans les endroits enneigés notamment les montagnes arborant la route quatre proche de Windoria privilégiant les climats froids aux températures tempérées comme le montre certains rapport qui indique ne l’avoir vu que dans la région nord de Lumiris .
Alors la question que l’on peut se poser aujourd’hui est : Pourquoi l’Alex migre vers le centre de Lumiris et qu’est-ce qui à provoqué ce déplacement ?
Pour le savoir, plusieurs sources qui désirent rester anonymes nous indiquent l’avoir repéré aux abords de ce magasin au cœur de Nemerya : Kébrico , un magasin de bricolage tout à fait banal , alors pourquoi se réfugie-t-elle ici ? Nous avons demandé aux directeur dudit bâtiment si nous pouvions avoir accès au caméras car avec tout notre équipement dans le magasin nous avions de fortes chances de faire fuir ce spécimen rarissime alors nous avons divisé notre équipe en deux parties Jean-hubert et moi aux écrans des caméras du magasin , Edouard et Philippe dehors à l'affût pour attraper l’Alex à la sortie du magasin .
Si vous regardez bien les caméras vous pouvez voir l’Alex qui se dirige d’un rayon à l’autre du magasin à la recherche de produits ? Mais son air perdu montre bien qu’elle ne se retrouve pas dans son environnement naturel , Ha ! La voici qui arbore une position de défense lorsqu'un employé du magasin vient lui proposer de l’aide … Et oui regardez bien son dos droit et ses poings serrés la mâchoire crispée beaucoup de signes qui montre qu’elle est agacé par ce comportement de son congénère , et ceci s’explique par une incapacité à accepter la moindre aide venant d’autres personnes , comme cité dans des documents de 2010 “ L’Alex se voit réticente à accepter l’aide d'autrui et sa nature violente peut se dévoiler si son congénère peut se montrer insistant.” Mais aujourd’hui nous n’aurons pas cette chance le vendeur s’en est retourné à ses occupations avant de finir traumatisé , mais pour vous voici une reconstitution en images de synthèse pour vous décrire ce qui aurait pu se passer dans ce magasin si l’Alex n’avait pas retenu sa colère.
“Voyez sur ces images la propulsion du poing de l’Alex dans la figure de ce jeune homme qui n’a pourtant rien demandé . Regardez la vitesse de ce poing qui passe à treize mètres par seconde ? L’impact créé par celui-ci délivre une énergie d’environ cent trente kilos-joules . Ce qui permet de sonner l’adversaire si celui-ci est de taille moyenne . “
Mince après quelques secondes d'inattention nous ne retrouvons plus notre cible sur les caméras ! et notre deuxième équipe nous informe qu’elle à déjà pris la fuite après les avoir repérés … Peut être à t’elle fuit rapidement dû au stress ? nous ne le seront pas . Alors allons sur place pour demander aux personnes présentes dans le magasin de nous éclairer sur ce qu’elle faisait ici .
Nous avons ici Coline 28 ans qui à aperçue l’Alex alors qu’elle s'achetait une nouvelle brosse pour les toilettes .
“- Et bien c’est très simple j’étais en train de regarder les différents produits et voir celui qui se marierait le mieux dans mon intérieur et à un moment j’ai senti comme un frisson , et surtout comme si la température avait baissée de quelques degrés autour de moi et la je la vois , le regard gris vide et me regardant j’ai pris peur et ait fuis avec la première brosse venue à la caisse .”
Un témoignage qui nous informe d’une chose importante sur notre sujet , elle est venue ici pour quelque chose qui à un rapport avec des toilettes .. Mais ce n’est pas tout , elle sait exercer une pression incroyable sur les autres . Ce qui nous servira pour étayer des études à son sujet ! Mais désormais nous passons au deuxième témoignage, celle qui fut en premier contact avec Alex la caissière de ce magasin ! Camilla .
“Il est vrai qu’elle est un peu froide , pas un bonjour ni même un bonne journée son regard était si froid je me sentais comme si elle regardait mon âme … Ce qu’elle à acheté ? … j’ai tellement de clients .. mais elle à pris une lunette de toilette ça c’est sur ! Mais c’est tout ce que je peux vous dire …” e Quand on colle ces deux éléments bout à bout, nous savons désormais qu’elle a un souci avec ses toilettes . Est-ce parce qu’aucun Magasin ne propose de tels articles proches de Windoria ? Ou peut-être est-ce la qualité de la cuvette qui l'intéresse ? Hélas comme notre équipe à l'extérieur du bâtiment l’a perdue de vue , c’est une réponse que nous aurons pour une prochaine fois …
Le secret de ces lunettes de toilette , la suite de votre documentaire disponible lundi à 15h30 sur Arto.
une modération si besoin
Yukiya Shiramine
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Messages : 796 Née le : 07/06/2000 Age : 24 Région : Hoenn Pokédollars : 2723 Stardust : 3865 Stardust utilisés : 3263 Equipe pokemon : Aventure
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A l’écran, on peut voir une vue panoramique de la ville de Port-Corail. Des Goélise Volent dans le ciel et les rues sont animées. Le tout accompagné par une petite musique joyeuse et entraînante. Après quelques secondes, une voix peut se faire entendre.
« Port-Corail. Petite ville portuaire du sud de Lumiris. Une ville qui sent bon les vacances et donne envie de se relaxer et se reposer. C’est ici que vit un certain nombre d’une espèce fascinante, l’Homme. »
La voix qui se fait entendre est indubitablement féminine. Une voix calme, posée. On peut même dire monocorde, sans émotion. Mais la personne qui parle n’apparait pas à l’écran.
« Cette espèce est composée d’individus uniques et variés. »
A l’écran, on peut voir plusieurs plans montrant différentes personnes. Des enfants s’amusant dans une cour de récréation, un jeune couple marchant main dans la main, une vieille dame assise sur un banc au soleil.
« Et comme pour les autres espèces, la vie de l’Homme est parsemée de combats quotidien. Aujourd’hui, nous allons suivre un jeune humain dans l’un de ses combat. »
Changement d’ambiance sonore. La musique joyeuse et entrainante s’atténue dans un fondu pour laisser sa place aux bruits ambiants de la ville.
Cette fois, c’est un jeune homme aux cheveux clairs qui apparait à l’écran.
« Ce jeune Homme semble avoir environ une vingtaine d’année. Nous pouvons apercevoir trois Poké Ball à sa ceinture. Trois membre de son clan de Pokémon doivent se reposer à l’intérieur. La démarche de l’humain est assuré. Il sait où il va. »
Le jeune homme qui s’avère être Yukiya marche calmement mais sans hésité vers sa destination, qui ne tarde pas à apparaitre à l’écran. Un magasin, dont on peut lire le nom sur la devanture, « L’Aqua-Brèche »
« Pour les Hommes, les magasins sont des endroits idéaux pour se procurer tout ce dont ils ont besoin. De la nourriture aux vêtements, en passant par les produits d’hygiène et bien d’autres choses encore. Mais parfois, il peut s’avérer compliqué d’obtenir ce que l’on souhaite. Il est facile de se faire chaparder sa proie sous le nez si l’on n’est pas assez rapide. Certains Hommes sont impitoyables, prêts à tout pour avoir ce qu’ils convoitent. De véritables prédateurs. »
La caméra continue de suivre Yukiya et cette fois, on peut voir l’intérieur du magasin.
« Sur un étalage bien en évidence à l’entrée du magasin, un peigne bleu lagon est accroché, solitaire. »
La caméra passe en gros plan sur l’article. On peut apercevoir une petite étiquette accrochée à la poignet de celui-ci. Et sur cette étiquette figure en gros caractère le mot « promotion », le prix de base en plus petit et le prix de vente actuel, mis plus en évidence.
Puis la caméra recule, jusqu’à ce que l’on aperçoive Yukiya dans le coin gauche de l’écran, à quelques pas du peigne.
« Le jeune homme a repéré une proie. Ce peigne, vendu moins cher qu’à l’ordinaire est une belle opportunité pour lui. Cet article serait parfait pour brosser la fourrure de son compagnon à poils blancs. »
Mais voilà qu’une autre silhouette se profile à droite de l’écran. Il s’agit d’une jeune femme, qui fixe le peigne avec des yeux brillants.
« mais il n’est pas seul à convoiter le peigne. Une jeune femme, qui semble avoir plus ou moins le même âge que lui, s’intéresse grandement à l’article. Cette terrible prédatrice est déterminé. Arrivée quinze minutes avant l’ouverture du magasin, elle a repéré le peigne depuis quelques temps déjà. »
Le brouhaha ambiant, les bruits de pas et des chariots qui roule sur le sol carrelé devient plus sourd. A la place, on peut entendre quelques notes inquiétantes de piano, accompagnées de bruits semblable à des battements de cœurs.
L’espace d’une seconde, le regard de Yukiya et de la jeune femme se croisent, puis…
Vive comme l’éclair, celle-ci fond sur le peigne tel un Gueriaigle et se saisie de l’article d’un geste vif et souple. Et alors qu’elle serre de façon possessive le peigne contre sa poitrine, on peut voir à l’écran que Yukiya n’a pas bougé.
A partir de ce moment-là, les notes de piano ainsi que les bruits de battements de cœur s’estompent et l’ambiance sonore revient à la normale.
« Tout s’est passé très vite. L’impitoyable chasseuse s’est saisie de sa proie si vite que le jeune homme n’a eu aucune chance. C’est le plus rapide qui l’emporte, tel est la loi dans un magasin. »
Malgré la scène d’action qui vient de se dérouler et le triste dénouement pour Yukiya, la voix de la narratrice est toujours calme, posée. Aucune émotion ne s’en dégage.
« Pacifique, le jeune homme ne cherche pas le conflit et continue son périple à travers les rayons du magasin. »
Comme le décrit la narratrice, on peut voir Yukiya reprendre sa route, esquivant les personnes sur son chemin. A un moment donné, il a dû contourner un chariot à moitié rempli, solitaire et temporairement abandonné par son propriétaire.
« Entre ses congénères humains et les chariots, les obstacles sur le chemin sont nombreux. Mais il poursuit sa progression, toujours plus loin. »
Heureusement pour lui, le reste des courses se passe plutôt bien. Bon, une fois, il est tombé sur un rayon vide. Mais à part un article manquant, sans compter le peigne qui n’était pas prévu à la base, il est parvenu à tout trouver.
Du coup, il se dirige vers la caisse, maintenant.
« La caisse. Passage obligatoire pour tout humain qui prend un article dans un magasin. C’est à cet endroit que le jeune homme va pouvoir donner de l’argent en échange des articles qu’il a récupéré. »
Mais avant de pouvoir payer, Yukiya va devoir patienter un peu, car il y a déjà trois personnes qui attendent. Il se place donc en bout de file. Puis il remarque une dame enceinte qui arrive derrière lui. On peut alors le voir interagir avec elle, puis avec les personnes devant lui pour que les gens laisse passer la dame enceinte. On n’entend rien de se qu’il se dit, mais on peut voir à l’expression d’un homme en costume cravate qui regarde sa montre toutes les cinq minutes qu’il n’est pas ravi de ce contretemps. La dame à la caisse n’intervient pas, déjà occupée avec un client.
« Chez les humains, dans certaines circonstances, certain sont autorisés à passer devant tous les autres. »
La scène passe ensuite en accéléré jusqu’à ce que ce soit au tour de Yukiya de déposer ses articles sur le tapis roulant de la caisse.
« C’est à présent au tour du jeune homme. Il dépose maintenant ses articles sur la caisse. Ensuite, il doit passer l’étape du règlement, avant d’emballer toutes ses affaires. »
Pendant l’explication de la narratrice, on peut voir Yukiya effectué toutes les étapes décrites par celle-ci. On peut ensuite voir Yukiya échanger quelques derniers mots avec la caissière avant de prendre le chemin de la sortie.
« Le jeune Homme sort de ce lieu bien pratique, le porte-monnaie plus léger, mais les sacs pleins. Dans quelques temps, il devra revenir au magasin pour livrer un autre combat, mais en attendant, il va ramener tout ce qu’il a acheter chez lui. »
On peut voir Yukiya s’éloigner, jusqu’à ce qu’il disparaisse au coin d’une rue.
Quelques secondes plus tard, les images disparaisses à leurs tours dans un fondu au noir. Puis d’autres reviennent, accompagnées par une musique douce. Elles montrent plusieurs scènes du documentaire qui vient d’être diffusé, tandis qu’une voix, masculine cette fois, se fait entendre. On ne voit pas la personne qui parle à l’écran, mais on sent que cette voix est plus vivante que celle de la narratrice, plus enthousiaste et chaleureuse.
« Vous avez rater une partie de ce documentaire ? Ou vous voulez simplement le voir à Nouveau ? Vous souhaitez laisser un commentaire ? Pour tout cela, rien de plus simple ! Vous pouvez retrouver ce documentaire en visitant le site internet de notre chaîne, dont l’adresse s’affiche au bas de votre écran, ou en téléchargeant l’appli sur votre smartphone ! »
La musique s’atténue doucement, puis les images disparaissent à nouveau dans un fondu au noir.
Evelyn Nox
Dresseur·euse Pulsar
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Dans le Nord de Lumiris, la chaleur joue un rôle important. Elle garde les gens qui vivent dans la région froide en sécurité et a longtemps été au cœur du grand volcan. Un vieil homme traverse les portes automatiques d’un supermarché. Un client pousse son panier vide dans l’allée trois. À la première caisse, le panneau lumineux est ouvert et une jeune fille scan des articles, puis les range dans des sacs de papier bruns. Elle est aussi cruciale pour les Pokémons. Son absence attire ceux de type glace, alors que lorsqu’elle est très présente, ce sont ceux de types feu qui sont abondants. Les changements climatiques récents ont mis à rude épreuve la vie courante. Mais ce n’est pas tout le monde qui a connu la vie du Nord comme elle l’était. C’est le cas d’Evelyn Nox, arrivée depuis peu à Lumiris. Dans le magasin, une femme aux cheveux bruns marche le long d’une allée. À ses côtés se tient un Poussifeu. Quelques allées plus loin, une vieille dame à l’air aigri lâche un panier qui contient déjà plusieurs articles.
Il y a beaucoup de visiteurs dans la région, mais contrairement à la majorité, Evelyn est nomade. Quand on voit un panoramique de la région de Lumiris, la région est colorée. Les lumières d’Artiesta brillent de milles feus. Quand on atteint le Nord, c’est un paysage blanc qui nous accueil. Sur une petite route menant à Feranium, une jeune femme aux cheveux bruns marche, un Poussifeu à ses côtés. C’est la femme qui se retrouvera un peu plus tard à l’épercie. Commençons malgré tout ici son histoire.
La vie dans la région est très active. Là où on trouve des habitants dévoués, on en trouve aussi des un peu moins futés. Dans le supermarché Goinfr’Extra, une activité commune prend place. Le panneau du magasin est énorme. De nombreuses voitures sont stationnées dans le parking. Les habitants de la ville sont occupés à diverses activités : certains préparent le souper, d’autres s’entraînent avec leurs Pokémons et quelques-uns font des achats au supermarché. Evelyn comme bien d’autres fait son épicerie. Ils achètent parfois un grand panier, parfois quelques marchandises seules. Evelyn fait partie du deuxième groupe. Comme elle est nomade, elle n’a pas de quoi garder plusieurs jours de nourriture. C’est aussi pourquoi elle regarde les conserves. Derrière elle s’impatiente une femme qui n’est là que depuis quelques secondes. Cette femme s’appelle Karen.
Evelyn a beau être une femme patiente, elle n’en est pas plus complaisante pour autant. Ses proches la connaissent avec un fort caractère. La jeune dresseuse a rencontré de nombreuses personnes au cours de ses voyages. C’est comme ça qu’elle a appris à gérer toute sorte de personnalité. Ses rencontres sont pour la plupart amicale. Mais ça ne signifie pas qu’elles le sont toute pour autant. Karen tape du doigt sur le manche du panier. Ses sourcils sont levés, montrant son énervement. Evelyn, elle, lit les ingrédients sur une canne qu’elle tient. Karen laisse finalement entendre un soupir d’exaspération.
Evelyn remarque enfin la personne derrière elle. Elle n’a pas le temps de parler qu’on se met à lui crier dessus. Un jeune garçon dépose la marchandise qu’il doit replacer et laisse le panier plein de trucs à retourner là où il se trouve. Il entreprend le chemin vers la quatrième rangée du magasin. Son superviseur, quant à lui, se pince le nez, les yeux fermés et froncés, clairement embêté. À l’insu de Karen, un employé entend au loin les cris aigues de la femme et décide donc de venir vérifier la situation. Il n’a cependant pas besoin d’intervenir, car Evelyn sait gérer la situation.
-Ce n’est pas en gueulant que tu vas me donner envie de t’aider.
Evelyn montre une expression calme, mais ennuyée. Quelques mois plus tôt, elle a eu à faire à une situation très similaire, avec une femme plus près de son âge, mais tout aussi insolente. Le tout s’est terminé avec cette dernière escortée par la police. La jeune femme d’Hoenn est une experte en confrontation. Elle lève la main pour faire signe à la femme de se taire quand celle-ci se réessaie à lui crier dessus. Le geste, pourtant simple, est efficace. Karen a un si haut niveau de rage qu’elle n’arrive même plus à parler. Elle bafouille pendant qu’Evelyn termine de prendre ce dont elle a besoin. Par le temps qu’elle parvienne à retrouver ses mots, Evelyn est déjà partie dans la prochaine rangée. La bouche de la femme est ouverte en un geste indigné. Le jeune travailleur, lui, se tient à un mètre d’eux et les observe. D’habitude, les gens auraient plus d’hésitation à répondre, mais pas la dresseuse. Elle est déterminée à finir ses achats en toute tranquillité. Evelyn continue son parcours, indifférée par ce qui vient de se passer. Le Poussifeu est tout aussi calme qu’elle. Ils marchent le long d’une nouvelle allée.
Des nouveaux choix s’offrent à la dresseuse. C’est la dernière rangée pour la jeune femme. Jusqu’ici, tous les ingrédients dont elle a besoin ont été trouvé. La liste, même si courte, est maintenant complète. Evelyn peut enfin partir pour se faire à manger. La jeune femme s’est arrêtée devant le surgelé. Elle a son téléphone de sortie, une liste de choses à acheter ouverte. Tous les éléments sont barrés. Elle va donc à la caisse pour payer sa marchandise. Quelque chose de délicieux. De rapides. De simples. Quelque chose…qui correspond à la vie d’une nomade. Karen continue son épicerie en marmonnant des plaintes que personne n’écoute. Evelyn, quant à elle, sort du marché, un sac à la main et son Poussifeu sur les talons. Le soleil est fort, mais la température est froide. La neige tombe doucement sur la cheveux de la femme et fond sous les pieds du Pokémon feu.
Alix L. Vanhove
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L O A D I N G . . . Le stream va commencer dans quelques minutes !
...
...
...
« Salut ? Salut salut ? Vous m'entendez bien les allies ? »
L'écran de chargement se dissipe ; Le visage d'Alix est désormais visible en haut à gauche, dans un petit rectangle. Il vous salue de la main et fait un signe de peace, suivi de son éternel tirage de langue.
« Vous avez vu ça ? J'ai changé mes assets. Et maintenant, l'écran de chargement, c'est Haribo en HD. »
AFFICHER LE CHAT Tu appuies.
PikachUwU : HEYOOOOOOO !!! xXD4RK4MPH1N0B1Xx : Toujours aussi beau Alix
Haribo_official : Il est trop mignon Haribo !!! Je veux trop lui faire des câlins !!! AlixNumberOneFan :
ichinisanyarigato : épouse-moi stp
MASQUER LE CHAT Tu appuies.
« Wow haha ! Vous êtes encore plus cringe que d'habitude, vous avez manger quoi ? »
Il fallait dire que... tu étais plutôt d'accord avec lui. Tu n'étais pas un.e viewer très social.e, Invité. Tu ne parlais que très rarement dans le chat, et tu n'interagissais pas vraiment avec la communauté. Les allies - autrement dit la communauté d'Alix - étaient... particuliers. Certains étaient normaux, et d'autres... semblaient soit très jeunes, soit très limités mentalement. Tu préférais observer ses streams dans ton coin, tranquillement - souvent, tu faisais autre chose en même temps. Alix te faisait rire, sa personnalité était frénétique et ça te faisait un fond sonore divertissant pendant que tu cuisinais tes pâtes dans ton petit studio d'étudiant.e.
« Du coup aujourd'hui, on va jouer à League of Pokémons ! Mais avant, faut que je vous raconte ce qui m'est arrivé aujourd'hui. Vraiment, c'est l'anecdote de l'année... »
L'anecdote de l'année un quinze janvier - tu avais souri. Tu étais maintenant curieux.se de savoir quelle était cette fameuse anecdote. Tu avais délaissé ta casserole de macaroni pour porter ton attention à ton écran de téléphone.
« Essayez d'imaginer la scène... Je suis devant un magasin de jeux vidéos. Ouais, je sais, pas étonnant pour un streamer de jeux vidéos, quoi. Il faut bien que j'achète des trucs si je veux vous divertir avec des nouvelles sorties de temps en temps. Mais bref. Je suis entré dans le magasin, et... »
Un bruit sourd s'était fait entendre. Le coupable était Haribo, le Dedenne d'Alix, qui venait de foncer tête première sur la caméra. Tu avais sursauté, pour finalement lâché un petit rire nerveux... Inutile pour le jeune homme de jouer à des jeux d'horreur, son Pokémon faisait très bien les screamers tout seul.
« Haha ! T'es mignon Haribo, mais laisse-moi raconter mon anecdote. Bon. Désolé pour le petit problème technique... J'en étais où ? Ah oui, j'entrais dans le magasin. Il y avait un paquet de télévisions, dans ce magasin. Bizarre pour une boutique de jeux, mais bon... Je me souviens qu'à la télé, ils parlaient de Prada, la Chaglam du millionnaire Lestat Burton. Je sais pas c'est qui, mais c'est pas grave. Vous le connaissez vous ? Enfin bref... Ils parlaient aussi de Royal Caninos, j'ai pas tout compris. Mais j'ai eu peur que les gens commencent à parler davantage de ce félin que de mon petit Haribo adoré ! Vous imaginez le drame, si Haribo devait se faire voler la vedette par un chat... Enfin. J'avoue que la vidéo était plutôt intéressante, pour le peu que j'ai vu. Peut-être qu'un jour, je vous ferai une vidéo spéciale Dans la vie de Haribo, ça vous dirait ? »
Tes pâtes étaient presque en train de brûler, et tout ça pour qu'il se soit égaré dans sa propre anecdote. Merde... te disais-tu, avant d'aller égoutter tes macaroni. Tu tendais l'oreille, afin de voir si Alix avait continué à dire quelque chose d'intéressant... sait-on jamais.
« Pouah ! Merci beaucoup à toi xXD4RK4MPH1N0B1Xx... bordel c'est quoi ce pseudo pour le sub ! Tu fais officiellement parti des allies haha ! »
Bon... visiblement, tu avais encore le temps de faire ton macaroni au fromage. Les pâtes étaient un peu molles, mais au moins, tu ne les avais pas cramé. Tu n'avais pas envie de les refaire, tu voulais te poser tranquillement, et manger en écoutant le stream. Était-ce trop demandé ? Ton déficit de l'attention ne t'aidait en rien - Alix avait repris son anecdote alors que tu remuais le fromage et le lait dans tes pâtes. La texture promettait d'être... particulière.
« Je sais plus où j'en étais... Ah oui ! Alors, à la base, j'entrais dans le magasin pour acheter la nouvelle version des Pokésims. C'est Lilith Fair qui m'a donné envie de m'y mettre ! Je sais, je sais... C'est pas mon style de jeu, mais il faut essayer des nouvelles choses, dans la vie. OUI, je sais, on peut télécharger le jeu en ligne, mais... laissez-moi tranquille et écoutez-moi, sinon je demande à Haribo de venir vous observer la nuit et de vous mordre les pieds. C'est bon ? »
Tu frémissais de peur... Ou pas. Enfin, si, mais pas pour Haribo. Tu avais reçu une pâte brûlante sur le bras en essayant de remuer trop fort. Quelle misère... Et surtout quelle idée de regarder un stream alors que tu es en train de faire à manger. Et, par la même occasion, tu avais malencontreusement appuyé sur AFFICHER LE CHAT et ce qui se déroulait sous tes yeux était... intéressant, mais surtout effrayant.
AlixNumberOneFan :
PikachUwU : J'ai trop hâte de te voir jouer aux Pokésims mon petit Alixounet !
JeanMichelDu14 : Bonjour mesdames... Je me cherche une concubine, des intéressées ?
Mimicute66 : Ewwwww Alix y a un vieux dégueulasse dans le chat ! Ban le !!!
AlixNumberOneFan :
MASQUER LE CHAT Tu avais appuyé aussi vite qu'un Raikou cherchant à fuir un dresseur.
Vraiment... tu ne te sentais pas à ta place dans ce chat. Heureusement que tu n'avais pas l'obligation de parler à qui que ce soit. Évidemment, tu aimerais bien pouvoir parler avec Alix, parce que tu le trouvais marrant et divertissant, mais... non. Tu préférais rester discret.e, tu étais ainsi, et ça te convenait bien.
« AlixNumberOneFan arrête de spam les emojis de Pikachu dans le chat s'il-te-plaît, j'arrive plus à lire ! Quant à toi Jean-Michel... calme toi, t'es archi chelou mec. Bon. LAISSEZ-MOI PARLER. Donc... Arrivé à la caisse, je demande Pokésims au vendeur... normal, quoi. Et vous savez ce qu'il me répond, le vendeur ? Il me dit que le jeu est en rupture de stock, et que j'aurais dû le précommander... Olalalalalalalalalala... il savait pas à qui il parlait, celui-là. Ouuuuuuh qu'il savait pas à qui il parlait. Mais j'avais la flemme de m'embrouiller, alors je lui ai proposé un échange. S'il me trouvait un exemplaire des Pokésims, je lui offrais un mois de sub gratuit à ma chaîne. Et il m'a ri au nez, l'enfoiré ! Il savait vraiment pas à qui il parlait, en fait. Donc je suis parti, parce qu'il était hors de question que je reste une minute de plus dans ce magasin d'ignorants. Au final, j'ai acheté le jeu en ligne. »
Tu... ne savais pas si tu devais rire, ou être découragé.e par cette soit disante anecdote de l'année. Quoi qu'il en soit, les mimiques d'Alix et sa façon de raconter l'histoire t'avait amusé. Tes pâtes étaient désormais terminées, et tu pouvais les manger confortablement dans ton canapé. Elles étaient un peu ratées, mais... au moins, elles étaient comestibles.
« C'est bon ! La mise à jour est terminée. On peut commencer une partie de League of Pokémons. »
La soirée s'annonçait tranquille et divertissante. Oh, mais Alix venait de te rappeler quelque chose en racontant son histoire... Tu devais te rendre au magasin, demain. Il fallait que tu te rendes en ville pour récupérer ta copie précommandée des Pokésims.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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J'espère que vous vous êtes bien amusés dans la rédaction de cette situation un peu unique. J'avoue avoir été bluffé par certains au point que mon texte m'a paru fade et nul, moi qui en était si fier. On a beaucoup de Youtuber parmi nous, de ceux qui plaisent à l'algorithme. On a aussi ceux qui sont dans l'algorithme et qui apparaissent dès qu'on lance Discord. Même avec AdBlock, on les voit tout de même. Je vous jure.
Merci à ceux qui ont pris le temps de lire, de commenter, de lâcher des pouces bleus.
Voici quelques infos pour comprendre un peu comment j'ai noté (vous n'aurez pas vos notes, pas en public). Pour le critère A la manière de : on le reconnaît. Plus ou moins vite Le style est respecté, que ce soit dans la narration ou dans le rythme Le continu est présenté dans le bon format L'ambiance
Pour le critère Ecriture Les fautes d'orthographe Le rythme des phrases, le choix des mots Le plaisir de lecture.
Et pour le critère Influenceur, qui apportait un tout petit bonus (il est minime, le but de ce point était juste de voir comment vous allez faire vivre vos textes et pousser n'importe qui à venir lire vos épreuves) : Vos partages, votre façon de vous faire connaître Les commentaires que vous avez laissé aux autres.
Sachez que vous avez tous fait de très bon score, avec des différences minimum qui ont été complexe à départager. Et plus encore, vos retours ont été très touchant et pour certains très originaux. Le but était de voir comment vous vous feriez de la pub. Et comment vous réagiriez aux publications de vos concurrents. Y a eu du fair-play partout, et c'est super agréable. Au départ je voulais vous faire un florilège des meilleurs commentaires, mais pas le temps T.T si y a des gens motivés libre à vous.
Passons maintenant à la troisième épreuve. C'est un peu comme un à la manière de, mais cette fois c'est au travers de.
Il n'est plus questions cette fois d'écrire à la manière de, mais au travers des yeux de quelqu'un.
Ces personnes (qui nous appellerons PF, pour Personnage Fictif) seront au choix Un enfant Un adolescent en pleine crise (d'autorité ou de dépression trop dark) Une personne âgée
Vous êtes libre de la situation. Il peut s'agir d'un spectacle, d'une bousculade, d'un cours, d'un achat, d'une course en vélo, d'une balade en traineau. Il peut y avoir une interaction directe entre le PF et votre personnage (discussion ou autre) ou non. En revanche, votre personnage doit apparaître et ne pas juste être un élément de décor. Le PF voit et réagit à la présence de votre personnage.
Le texte devra être écrit à la première personne du singulier. Vous écrivez en étant le PF. Vous mangez PF, vous respirez PF !
Vous avez jusqu’au dimanche 23 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Le classement général : 1. Eclipse avec 9 points 2. Pléiade avec 8 points 3. Météore avec 5 points 3. Pulsar avec 5 points 5. Nova avec 3 points
Une petite pensée pour Bunji qui a eu la délicatesse de me signaler son incapacité à répondre cette semaine. Je te souhaite de revenir pour la nouvelle épreuve, mais ton absence annoncée ne pénalise pas ton équipe.
Une autre pensée pour Manon, qui ne se sent pas de continuer le tournoi. J'espère qu'en lisant cette péreuve, tu reviendras sur ta décision, sinon, c'est tout à ton honneur et merci à toi d'avoir prévenu.
Vous êtes des amours et plein de bisous wi-fi parce que covid oblige.
Et surtout la récompense ! Tous les participants reçoivent 2 Superbonbons XL. A mettre dans vos T-card.
Pour rappel, vous avez jusqu’au dimanche 23 janvier 2022 à 18h FR pour répondre. Pas de délai.
Astelle Dumas
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Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon :
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Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon :
Mes rollers claquent sur la Piste Cyclable. C’est l’heure de montrer qui est le patron. Bien échauffé, je m’élance sur un petit Entrechat-du-Couaneton. Une-deux, une-deux ! Les roues crissent, je zigzague sur la pente douce – la mèche au vent – et voilà qu'après une série de slaloms entre les barres parallèles, je pile sur un powerslide de malade. Zwiiiiiiiik ! ...bon sang, vous entendez ce bruit ? J’ai tellement de puissance dans les mollets, je crois que j’ai rayé le béton. Un petit sourire en coin, je me positionne de trois-quart vers la foule qui patiente sur l’aire de repos. Volte-face élégante et je repousse ma mèche. Alors, c’est pas moi le roi de la piste ? …mais personne ne me regarde.
Ils sont tous obnubilés par cette greluche. Okay, c’est clair qu’elle est jolie Astelle, son rire est doux et elle sent bon le printemps, on voit un peu ses cuisses quand elle roule vite. Mais c’est pas parce qu’elle sait un peu patiner qu’il faut lui faire des ronds-de-jambe comme ça. Ah ! Je me gausse. Comme si on pouvait réussir un bon powerslide avec des petits mollets de poképoulet comme les siens. Il est temps de lui donner une bonne leçon. Le roi de la piste, c’est bibi. Et par bibi, je veux dire Modestie. Momo pour les intimes. …mais personne n’est assez cool pour m’appeler Momo.
Je siffle Dark Ranger, mon noble serviteur. L’Archéduc est planqué au sommet d’un arbre sur l’aire de repos. En pleine mission de contre-espionnage et de surveillance. Je compte sur sa présence pour faire respecter la justice, et déjouer les complots mesquins qu’on pourrait fomenter à mon endroit. Et puis, peut-être que les filles parlent de moi.
En réponse à mon signal, le justicier de l’ombre ulule discrètement. Parfait. Voyons voir si cette greluche sait patiner correctement. Que la danse de la mort commence.
— …gwap ! jappe la pauvrette tandis que d’un Coup Bas, Dark Ranger l’extirpe de son cercle d’admirateur pour la précipiter sur le circuit expert ! J’ai nommé : El Descente de la Muerte. Pour mieux l’observer, je pars à sa suite.
Et l’espace d’un instant, nous devenons le vent.
Je vis la scène comme au ralenti. Sa courte chevelure noire folâtre dans la vitesse. Patinant à reculons, la coqueluche de la Piste Cyclable m’observe de ces grands yeux noisettes qui paraissent boire mon âme. Il se passe un truc entre nous : à la fois accident et miracle alchimique, il y a cette attraction presqu’animale qui nous lie, cette inexpugnable fatalité. Je lui décoche mon sourire de bogoss. — Hey. Bon sang, le monde n’est pas prêt pour le Modastelle.
Trop timide pour répondre, la jeune fille pivote dans un tourbillon d’écharpe rose. Elle accélère, et je fonce à sa suite. Elle veut sûrement faire la course.
Ma rivale patine bas. Penchée vers l’avant, centre de gravité abaissé, elle dévale le bitume comme une vraie petite fusée. Les rampes frémissent à peine sous ses slides de poids plume, et zoum ! Elle s’envole au-dessus des escaliers comme le Rapasdepic en Piqué. Hah, elle cherche vraiment à m’impressionner. Mais elle ne fait pas que de la vitesse, ses virages en toupie esquissent plusieurs fois un Dunaja-inversé. Vive et mystérieuse comme un brin d'herbe qui s'égaie dans la brise, la meuf virevolte sur la piste. Pas mal, j’avoue. Mais ce n’est rien comparé à ma botte secrète. Mon petit Momo, c’est le moment de mettre le paquet : j’accumule un maximum d’élan en ligne droite pour la rattraper…
…et je déclenche le poweeeeeeeeeeeeeerslide ! Mes roues raclent le sol tout-en-puissance, c'est du délire, je ressens un tiraillement intense sur chacun des muscles de mon fessier. Et vlam ! Après un freinage digne d’une BMW, je m’immobilise parfaitement à ses côtés. A l’arrêt, je repousse ma mèche. — Tu peux m’appeler Momo, je lui propose en tendant la main, grand prince. — Euh… non merci. Et elle s’en va.
Madelyn Lodge
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Messages : 302 Née le : 09/09/1999 Age : 25 Région : Unys Pokédollars : 3600 Stardust : 1035 Stardust utilisés : 790 Equipe pokemon :
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Trigger Warning Mention de Trouble Alimentaire & Trouble Obsessif,
Tu as déjà entendu parler de Madelyn Lodge? Cela fait plusieurs mois que je la suis activement sur les réseaux sociaux. J’ai encore du mal à déterminer si je ressens de l’admiration, de l’obsession ou du dégout pour cette femme. Chaque fois qu’elle poste, elle upload une story, qu’elle envoie un snap, c’est plus fort que moi, je DOIS aller voir et analyser chacun de ses faits et geste. D’ailleurs en disant cela, je fixe longuement mon écran de téléphone intelligent, alors que Mademoiselle Boucle d’Or à rajoutée une photo sur sa story du jour. Et c’est plus fort que moi, je dois faire une capture d’écran, j’ai besoin de zoom sur sa photo pour essayer de voir quel outil de blur elle a utilisée aujourd’hui. Ses lignes du visage sont assez moindre aujourd’hui, on peut même apercevoir ses tâches de rousseurs couvrir son visage? Elles sont vraies ou c’est du fake comme sa personnalité?
Elle m’énerve avec sa perfection quasi naturelle. Je suis prête à parier que c’est du faux ça aussi.
Je soupire, non sans me masser entre les deux yeux. Pourquoi est-ce que je m’inflige ça? Quel but? Quelle satisfaction puis-je ressentir en agissant ainsi? C’est plus fort que moi. C’est comme si une force autre prenait contrôle de mon corps.
Pourquoi est-ce que je ressens le besoin de me comparer à une enfant de riche qui n’a jamais connue la misère? Elle à l’air tellement heureuse. Ça fait quoi, d’avoir une vie parfaite?
J’ai envie de chialer, alors que je relève les yeux vers mon reflet dans le miroir. J’aimerais tellement être blonde, avoir les cheveux long comme elle. Pourquoi les miens ne sont-ils pas capable de tenir le bleach? J’aimerais tellement qu’ils soient plus long plutôt qu’être coincé aux épaules. Je soulève mon t-shirt, 3 tailles trop grand, pour découvrir ma silhouette déjà si frêle. Peut-être que si je rentre le ventre, ça pourrait le faire? Peut-être que je serais enfin satisfaite? Quel est le secret à son corps de rêve? J’aimerais tellement connaitre sa diète, je suis sûre qu’elle mange bien! Elle work out pendant combien de temps? Elle doit tellement avoir un mode de vie hyper sain!
Alors que moi? Bah j’ai mangé du McDo l y a deux jours. Je devrais pouvoir avaler un truc ou deux demain avec un peu de chance. Une salade d’épinard? Quoi que j’ai vu cette super diète de une Pomme et une Patate Douce par jour. Est-ce que ça fonctionne vraiment?! J’aimerais tellement ressembler à Madelyn.
Je soupire, encore une fois, non sans me passer un peu d’eau au visage. Je devrais peut-être sortir des toilettes, ce n’est pas très normal que passer une heure aux toilettes du Café Velvet. D’ailleurs, mon Nidoran Mâle me le fait remarquer en tirant le bas de mon pantalon pour attirer mon attention.
« Oui, excuse-moi Envy. »
Mais sitôt ai-je ouvert la porte des toilettes que mon cœur s’arrête. Que fait-elle ici?! Serait-elle en train de me suivre?! Non, c’est moi qui la suis. Je sais pertinemment qu’elle est actuellement en Mirawen en ce moment.
J’inspire longuement alors que je sors enfin de ma cachette. J’avance d’un pas confiant en sa direction, elle est au comptoir, elle parle avec la barista et elle glousse de rire. Ark même son rire sonne tellement fake! Je fronce les sourcils, je réfléchis à quel venin je vais lui balancer. Mais voilà qu’elle tourne les yeux vers moi. Je parie un café qu’elle porte des lentilles. Personne ne peut avoir des yeux d’un vert aussi profond que ça!
Qu’est-ce que tu regardes fake ass?!
« Oh! Mais quel adorable Nidoran! Il est encore jeune ? »
Je fronce les sourcils. Pourquoi elle parle de Envy?
« Euh… »
Je tourne la tête vers lui, il semble curieux face à la blondasse. Alors ça fait quoi de revoir un Pokémon que tu as cruellement abandonné, Lodge? Il y a tellement de rumeurs dégueulasse quant à son Nidoking, certaines disent même qu’il aurait été abandonné en montagne en Unova, quel genre de monstre ferait ça?! Je me crispe, alors que la blonde me regarde, elle attend quoi?!
« O-oui..! » Mais secoues-toi Beth! Elle sourit, alors que moi, j’ai envie de rager. « Eh bien, j’espère qu’il deviendra un grand et puisse Nidoking un jour, ils sont superbes à voir. ~ »
Je tilt, alors qu’elle me sourit. Elle est sérieuse?! J’ai envie de lui fracasser le visage contre la vitre qui renferme les viennoiseries. D’ailleurs, c’est moi où elle a une brioche à la cannelle dans la main?! Elle a une idée du nombre de calories que ce truc contient?!
« Mad-Madelyn?! »
Elle s’arrête nette, comme surprise. Bah oui, sombre idiote, tout le monde te connait ici. Tu vas faire quoi maintenant que tu n’as pas ton anonymat?! À quel point vas-tu être fake?!
« Comment puis-je t’être agréable? »
Agréable?! Toi?! Ah! Si tu savais à quel point je te déteste. Ça fait quoi d’être une grosse fake ass qui ment comme elle respire?! Je force un sourire, alors qu’elle incline la tête sur le côté. Elle a tellement l’air… Conne.
« Me-merci! » Non, j’voulais pas dire ça…!
« Pourquoi? »
Eh merde. Pense Beth, pense!! « Je… J’voulais savoir… Si on pouvait prendre un selfie…? » … Quoi?
Elle cligne les yeux à quelques reprises avant de sourire.
« Ya sure mais je dois vraiment y aller après. ~ »
Tu dois aller où? T’enfermer dans les toilettes pour faire sortir cette brioche que tu vas engloutir bien…. Je force un sourire, alors que je prends mon téléphone, j’active l’application de la caméra, switch à la caméra frontale. Il n’y a aucun filtre d’activer, je veux pouvoir zoom sur ses défauts au naturel. Elle prend la pose à côté de moi. Mais elle reste éloignée de quelques pas. Elle a un truc à cacher? Pour une raison qui m’échappe, j’obéis et je prends le fichu selfie, alors que la blonde me remercie pour mon temps. Attend, quoi?
Lodge me remercie MOI? Mais pourtant…
« Merci…! Bon séjour en Mirawen…! »
Elle s’arrête, pour me regarder par-dessus son épaule, sourire en coin.
« Merci, à toi aussi, Beth. ~ »
Je souris, elle m’a appelée Beth. Elle connait mon surnom? … Wait. Elle connait mon surnom?! Comment peut-elle savoir quelque chose affiché que sur ma bio sur mon proflle?! Pourtant, aux dernières nouvelles, nous ne sommes pas mutuals… Serait-elle au courant que je la stalk?!
Le rouge me ronge les joues, alors que mes noisettes caramélisées chutent lentement vers le sol. Un soupire s’échappe de mes lèvres, alors que je dévie le regard vers mon NIdoran. Je me sens tellement bête en ce moment.
(c) TakeItEzy & Ellumya
Alex Kairapulin
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Messages : 145 Née le : 23/08/1996 Age : 28 Région : Lumiris Pokédollars : 1223 Stardust : 446 Stardust utilisés : 325 Equipe pokemon : Icone :
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J’ai grandi ici depuis si longtemps tu sais ? Si longtemps que j'ai vu cette ville grandir , être détruite , reconstruite et je l’ai vue renaître de ses cendres . Mais il y a une chose que je ne saurais oublier c’est le sourire de cette jeune fille peut de jours après la destruction de cette ville , elle n’en avait rien à faire de ces personnes sans maison et elle nous regardait tous de haut …
Pourquoi je te raconte ça aujourd’hui tu me diras ? Par ce que je l’ai revue aujourd’hui , j’ai beau ne plus avoir toute ma tête , mais je saurais reconnaître ce doux visage blanc … Elle à un visage , que tu ne peux oublier … On était en train de boire un thé avec Yassmina quand je l’ai vu , sa posture droite imposante et tout de blanc vêtu , elle dégageais quelque chose , elle ne prenais même pas la peine de regarder qui que se soit , elle marchait le regard droit ,tout est carré chez elle , “ La pauvre … “ me disais Yass au début je n’avais pas très bien compris pourquoi , et quand je lui ai demandé pourquoi elle me disais ça , elle me répondait juste que son teint et ses cheveux si blanc était provoqué certainement par une maladie auto immune , tu as déjà entendu parler du vitiligo ? C’est quand certaines parties de ta peau se dépigmentent ainsi que les poils parfois , mais moi je ne vois pas pourquoi tout ses cheveux en serait atteint j’pense juste qu’elle fait ça par style tu sais ? Tous ces jeunes qui se donnent des airs en se colorant les cheveux de telle ou telle couleur , de notre temps ça n'existait pas tout ça .
Alors je lui dis à Yass que ce n’est rien qu’elle fait ça juste pour se démarquer des autre , qu’elle n’a pas à se préoccuper des autres qui s’invente une vie comme cela , et puis quelle drôle d’idée tu me dira que de se teindre les cheveux en blanc avant d’être vieux , elle est pressée d’atteindre l'âge celle là , sauf qu’a ce moment là j’avais complétement oublié qui elle était , et ce n’est que quand elle se retourna vers moi et me faisant se large sourire tout en me fixant dans les yeux que je compris … Qui elle était vraiment , Yass à vécu autant que moi dans ce village elle devrait s’en souvenir pourtant , mais quand je lui expliquait qui elle était elle me disait qu’elle s’en souvenait pas d’avoir vu quelqu’un pareil lors de la destruction … Alors peut-être m’étais-je fais des illusions ?
En même temps , cette fille était jeune , qu’est-ce qu’elle aurait fait à ce moment-là ? Elle devrait être une jeune fille quand cela c’est produit , elle ne peut pas être si âgée que ça , et pourtant elle à gardé le même visage si .. parfait …. Tu verrais mon fils , son visage n’a aucun défaut , à mon âge je payerais cher pour en avoir un comme le sien , elle me rend presque jalouse … Allez je fais court car je pense que mes lettres deviennent longues tu dois tellement travailler que tu ne me réponds presque plus . Puis j’espère que le travail se passe bien , prends soin de toi .
J'espère que tu répondras bientôt à cette lettre , je t’aime . Maman PS: je me fais du souci pour toi ..
Sixtine Noirestoile
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 161 Née le : 27/06/2000 Age : 24 Région : Lumiris Pokédollars : 1489 Stardust : 480 Stardust utilisés : 315 Equipe pokemon :
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Messages : 161 Née le : 27/06/2000 Age : 24 Région : Lumiris Pokédollars : 1489 Stardust : 480 Stardust utilisés : 315 Equipe pokemon :
J'avais pris la peine d'appeler mes parents, aujourd'hui, pour avoir des nouvelles de ma petite soeur. Cela faisait plus de cinq ans que j'avais décidé de couper les ponts, à cause de leur travail acharné. Mais à cet instant, je le regrette amèrement. Sixtine n'était plus à la maison et cela peu après mon départ. Ce qui voulait dire qu'elle est à la rue... enfin, avec tant d'années, non. À moins qu'elle soit morte. Dès que j'ai appris tout cela, je n'ai pas pu m'empêcher de partir à sa recherche. Sixtine aura sûrement changée avec le temps, une belle et jolie femme. Mais je sais que je la reconnaîtrai entre mille, c'est ma petite soeur, vous voyez ?
Je fixe mon Arcanin renifler les airs, alors que je m'approche vers les bas quartiers de Voltapolis. Je sais que Sixtine n'a jamais été une enfant modèle, vite délaissée par nos parents dès son plus jeune âge. Alors, je pense que c'est dans ce genre d'endroit qu'elle irait traîner.
En marchant dans les ruelles, j'ai demandé plusieurs fois à des gens qui sentaient mauvais et me donnaient mauvaise impression s'il connaissait une jeune femme blonde.
- Et beh, t'sais, les blondes, y'en a partout sur terre, p'tit gars. Par contre, dans ces quartiers, y'en a une que tu loup'ras pas. J'te l'jure. Et elle est ben informée, ah ça ouais, ben informée. S'ra facile d'la trouvée, l'gamine. Elle gueule plus fort qu'un brouhabam.
Sur ces mots, je repartis à la recherche de cette fille que je ne tardas pas à entendre. Et faut dire que pour l'entendre, je l'entendais très bien. Je venais à peine de tourner dans une ruelle que plusieurs passants vinrent me bousculer en me disant de fuir. Mais moi, je devais la voir, lui demander où était Sixtine.
Alors, quand j'arrivas sur place, je pus la voir. Cette fille aux traits si familiers, une ressemblance frappante avec moi. Hormis le fait qu'elle semblait complètement folle niveau caractère, surtout à s'agiter ainsi. Je fûs même choqué de sa tenue, courte, avec un décolleté où je pus que rougir. De gêne ou autre, je ne sais pas. Elle était très jolie... en tant que femme. Mais horrible d'une autre façon.
Sixtine... Qu'est-ce que tu fais dans cette tenue ?
Dis-je, gêné alors que ma main passe devant mes yeux, détournant le regard de cette fille qui était sans nul doute ma petite soeur. Je l'entends s'exclamer avant que des bras viennent m'entourer, sentant alors une poitrine sur moi. Je pense désormais être rouge comme une tomate.
Oh ! OOOH !! GRAND FRERE !! C'est toi ?! OUH, Qu'tas pas changéééé
Je tente de me défaire mais son étreinte est trop forte. Et... Sans vraiment réfléchir, je la gifle, la faisant tomber par terre. J'étais en colère.
Et toi ? Tu t'es vu ? Non mais qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête ? Tu veux te faire sauter par tout le monde ou quoi ?
Je gronde, fixant alors ma petite soeur étendue sur le sol. Mais elle ne pleurait pas. Elle riait juste mais je sentais dans sa voix qu'elle était choquée.
Hihi, désolée, frérot. Je ne pensais pas que tu allais me voir dans cette tenue... Mais on respire mieux ainsi !
Et pour couronner le tout, je la vois qu'elle essaye d'enlever son haut. Un détail me frappa et je lui retins les bras, pour empêcher qu'elle se dénude. Oui, elle n'avait rien en dessous.
STOP ! ça suffit, Sixtine. Tu vas pas bien. Vraiment. Arrête.
Son regard se fige sur moi, je vois des larmes lui monter aux yeux. Oh, non, non. Ne fais pas ça petite soeur. Non... Alors je la prends dans mes bras, sans oublier de retirer mon sweat et de lui mettre par dessus.
Chut, doucement. Ne pleurs pas s'il te plait. Je suis désolé de t'avoir abandonné. C'est de ma faute si tu es comme ça. Allez, viens. J'te ramène à la maison.
Sans rien dire de plus, je la porte alors que mon arcanin s'approche pour dire bonjour à un rocabot qui essaye de me mordre la jambe. Sûrement son pokémon. Ah, si seulement je savais ce qu'il allait m'attendre après... Si seulement. Mais pour l'instant, il y avait plus urgent. Il fallait que je m'occupe de ma petite soeur, de comprendre pourquoi elle est ici. Et je sens les larmes de Sixtine mouiller ma peau.
Le parc d’attraction, il est super grand ! Et en plus, il y a beaucoup de monde ! Avec maman, on a arrêter de faire du manège pour aller acheter à manger. Je tiens la main de maman, parce que maman veut tout le temps que je lui tienne la main. Elle dit que je suis un grand garçon, mais pas assez grand et elle a tout le temps peur que je me perde.
Avec maman, on marche, on marche et on marche. Puis, au moment où je commence à m’impatienter, on arrive devant un stand où ils vendent des crêpes. Mais je soupire. Pourquoi ? Parce qu’il y a une mamie devant nous. Bon, c’est pas ça le problème. Le problème, c’est que cette mamie, elle n’a pas l’air de savoir ce qu’elle veut ! Puis maman me lâche la main pour répondre à un appel sur son portable.
Bon !
Pour m’occuper, je regarde autour de moi. Et puis… Oh ! C’est quoi ce truc bleu ? Un ballon ? Ou un Pokémon ? Il faut que je m’approche pour voir !
Maman est toujours occupée au téléphone et la mamie n’a pas encore choisi. Allez, j’en ai pas pour longtemps ! Je vais voir ce que c’est et je reviens !
Le truc bleu bouge, alors, il faut que je cours pour pas le perdre de vue ! Avec tout ce monde, c’est pas facile et parfois, je bouscule quelqu’un sans le faire exprès. Comme maman m’a appris que quand cela arrivais, je devais m’excuser, je crie des « pardon » et des « désolé », mais sans regarder les gens que je bouscule.
Je cours, je cours. Mais je fatigue et au bout d’un moment, je fini par perdre la trace du truc bleu. Je veux pas abandonner maintenant, parce que papa, il m’a dit que dans la vie, il faut persévérer. Mais j’ai beau chercher, je ne vois pas le truc bleu. Et en plus, mon ventre gronde. J’ai vraiment faim. En plus, si je ne reviens pas, maman va s’inquiéter.
Mais j’ai un problème. Je ne sais pas où je suis. Je regarde autour de moi, mais je ne sais plus où est maman ! Je me suis perdu !
« Maman ! Maman ! »
Je l’appelle, mais maman ne répond pas ! Je commence à sangloter. J’ai peur ! Papa et maman ne m’ont pas dit quoi faire si je me perdais ! C’est trop grand, ici et il y a trop de monde ! Comment je vais faire pour retrouver maman ?
« Qu’est-ce qu’il se passe, mon grand ? Tu t’es perdu ? »
Quand j’entends la voix, je lève les yeux pour voir qu’il y a un monsieur accroupit devant moi. Puis je hoche la tête, pour répondre à sa question.
« Je sais plus où est ma maman… »
Je regarde le monsieur. Là, je remarque qu’il porte les même vêtements que les Ranger que j’ai vu à la télé !
« Elle ne doit pas être très loin. Je vais t’aider à la chercher. »
Savoir que le monsieur va m’aider me rassure et je sèche mes larmes.
« Merci ! »
Oh ! Il y a un Pokémon avec lui, aussi ! Bon, en vrai, il y en a deux, mais celui qui attire le plus mon attention, c’est le Pokémon avec la fourrure toute blanche. Je sais comment il s’appelle !
« Oh, un Absol ! »
Je suis trop content d’en voir un en vrai !
« Mon papa, il m’a dit que les Absol, ils ont un super pouvoir spécial. Les Absol, il peuvent sentir quand il va y avoir une chata… casta… euh, un danger causé par la nature ! Et comme se sont de gentils Pokémon, eh ben ils viennent prévenir les gens du danger ! »
Monsieur le Ranger sourit gentiment.
« Oui, c’est vrai. Lui, il s’appelle Kibo. Tu peux le caresser, si tu veux. »
Maman m’a dit que je n’ai pas le droit de toucher les Pokémon des inconnus sans leur demandé. Mais puisque monsieur le Ranger a dit que j’ai le droit, je fais un pas vers l’Absol et tends la main pour le caresser. Sa fourrure est toute douce !
Puis après avoir caresser Kibo, il est temps de partir à la recherche de maman ! Monsieur le Ranger me laisse même grimper sur le dos de son Absol ! Alors, ne t’inquiète pas, maman ! Avec l’aide de monsieur le Ranger et son gentil Absol, je vais te retrouver !
Sur le chemin, monsieur le Ranger me demande à quoi ressemble maman. Je lui dit que se sera facile de la reconnaitre, parce que maman, c’est la plus belle des mamans du monde ! Je lui parle un peu de maman et je lui explique qu’on était devant un stand où ils vendent des crêpes.
Ensuite, c’est à mon tour de lui poser des questions sur son Absol. Comment ils se sont rencontrés, Comment il fait pour que sa fourrure soit toute douce, ce qu’il mange, est-ce qu’il a déjà sauvé des gens…
Et puis…
« Justin ! »
Oh, ça, c’est la voix de maman !
« Maman ! »
Je commence à m’agiter. Alors, Kibo se couche pour que je puisse descendre de son dos sans me faire mal. Et une fois que j’ai les deux pieds par terre, je cours dans les bras de maman.
« Oh, mon chéri ! maman était si inquiète ! »
Je me sens un peu triste d’avoir inquiéter maman.
« Pardon maman. Mais j’ai vu ce truc bleu et je voulais savoir ce que c’était et je me suis perdu. Et puis j’ai rencontré monsieur le Ranger et Kibo et ils m’ont aidé à te trouver ! »
Ma tristesse s’en va rapidement alors que j’ai soudain une idée.
« Oh, maman, tu veux bien me prendre en photo avec Kibo, hein, tu veux bien, dis ? »
Maman rit, amusée.
« Seulement si son dresseur est d’accord, mon chéri. »
Alors, je me retourne vers monsieur le Ranger et le regarde avec des yeux de Ponchiot.
« Bien sûr, il n’y a aucun problème. »
Oui !
Tout content, je cours vers Kibo, tandis que maman sort son portable et que monsieur le Ranger et son autre Pokémon s’éloignent de quelques pas.
Kibo est assit face à maman. Moi, je suis à côté de lui, main gauche enfouie dans la touffe de fourrure qui entoure son cou et face à maman aussi. Et je sourit.
Evelyn Nox
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Messages : 81 Née le : 01/04/1999 Age : 25 Région : Hoenn Pokédollars : 3002 Stardust : 313 Stardust utilisés : 90 Equipe pokemon : Icone :
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J’ai vu beaucoup de choses dans la vie. Perdus tant de gens qui avaient la vie devant eux. Même si j’ai choisi cette voie, elle est loin d’être facile à suivre. Après toutes ces années, j’ai la conscience lourde, les souvenirs déchirants. Ce monde est cruel. C’est la seule chose que je sais certaine.
On nous envoie encore dans une mission dangereuse. Aujourd’hui, on a une nouvelle recrue. C’est sa première fois avec nous, mais elle m’a l’air d’avoir du caractère. Et de l’espoir plein les yeux. Elle n’a pas vue les mêmes atrocités que nous. C’est mieux comme ça. Espérons que ça reste ainsi! C’est mon travail, de les protéger. Après tout, c’est moi le chef de cette équipe. Si quelqu’un ne rentre pas ce soir, je préfère que ce soit moi.
-Prenez vos choses, on part maintenant, dis-je à l’attention du groupe.
On est quatre en tout. J’ai l’habitude de travailler avec Mikael et Jason, mais Evelyn est encore un mystère pour moi. On m’a dit de bonnes choses d’elle et je m’attends à ce que tout se passe bien. J’essais d’éviter de penser au pire. Je leur faire signe de prendre la direction de l’avion, où Jason prends la tête avec son Pokémon. Moi, je me place derrière, avec le reste de l’équipe et j’explique une fois de plus la mission.
Il y a eu une nouvelle attaque au Nord de la région. Selon les rapports, un quartier est entrain d’être ravagé par les flammes. On ne sait pas si les responsables sont encore sur place, mais notre priorité, c’est de sauver les citoyens et les Pokémons. Avec moi, j’ai mon fidèle Carapuce. Il pourra m’aider à éteindre le feu pendant qu’Evelyn m’accompagne et évacue les gens à l’aide de son fidèle Poussifeu. Mikael et Jason, eux, formeront l’équipe B, accompagnés d’un Sabelette pour éteindre le feu et Mélofée pour aider les blesser.
-Soyez prêts et sur vos gardes! La situation risque de ne pas être belle. Attendez-vous au pire, préparé-je mon équipe, les mains derrière le dos, bien droit.
Evelyn, Mikael et leur Pokémons acquiescent. À mes côtés, Carapuce se tient les bras croisés, fier. Jason, lui, nous fait signe de son siège conducteur.
-On arrive bientôt, chef!
La vision qui nous accueille est affreuse. Je pose ma main sur l’épaule de Mikael pour le soutenir et lui fait signe de la tête que je comprends à quel point ce ne sera jamais une vue facile à regarder. Quand on descend de l’avion, on ne prend pas le temps de s’attarder pour regarder plus en profondeur ce qu’il se passe. Devant nous, l’un des bâtiments est en feu et on peut entendre les pleurs désespérés de deux Pokémons. Je fais signe à l’équipe de B d’aller vers l’avant du bâtiment alors qu’Evelyn et moi prenons le chemin vers l’arrière où l’on se retrouve face à l’échelle de secours
-Passe en premier, donné-je l’ordre à ma nouvelle recrue.
-Oui, chef, répond-elle simplement.
Le Poussifeu, nommé Hotman, monte sur son épaule et ils entament l’ascension avec rapidité. Quand ils arrivent en haut, le Pokémon saute pour de là où il est perché et nous regarde, moi et Splash, mon Carapuce. Elle monte par-dessus le rebord de la fenêtre et Splash commence à son tour son ascension. Je le suis rapidement, mais je suis plus lent que je le voudrais. J’aimerais faire signe à Evelyn de partir en premier aider les civiles, mais je ne veux pas la laisser seule non plus. Et heureusement, car quand j’arrive en haut, ma main glisse et elle me rattrape de justesse en me faisant un clin d’œil et un sourire confiant. Elle n’a pas encore été brisé, à l’inverse de moi.
-Mer, merci, dis-je un peu embêté.
-Pas de quoi, je suis là pour ça, me rassure-t-elle.
L’échange est rapide et on poursuit notre mission. Elle me laisse passer devant elle. Je mets les mains devant mon visage pour empêcher la chaleur de flamme de l’atteindre et je peine à me diriger avec ma vision ainsi bloquée. Plus loin, des débris bloquent notre chemin, mais quand on observe bien, on peut voir un trou formé par la façon dont ils sont tombés. Evelyn remarque la même chose que moi.
-Il faudra ramper si on veut se rendre de l’autre côté, explique-t-elle son plan.
-Tu lis dans mes pensées, je lui réponds.
Je passe le premier. Le trou est assez grand pour que Splash se joigne à mes côtés. Tous les deux, nous passons dans l’espèce de tunnel instable. On y va lentement, de peur d’accrocher quelque chose et que le tout s’écroule, comme un château de cartes. Evelyn est derrière nous. J’ai l’impression que de longues minutes passent, alors qu’on vient à peine d’arriver. L’air manque et la chaleur est insupportable. Je me mets à tousser, mais j’essais malgré tout de faire passer un message à ma cadette.
-Il faut faire vite si on ne veut pas finir par manquer d’air, dis-je entre deux toux.
Evelyn, Hotman et Splash toussent aussi. On se dépêche et on arrive enfin de l’autre côté. Devant nous, un escalier. Il est tout aussi instable que le reste. Des marches manquent. Je dois sauter pour me rendre de l’autre côté.
-Fais attention, Nox, dis-je.
Pendant un instant, je pense à lui tendre la main, mais comme moi, elle est capable de sauter par-dessus. J’ai pris la peine de monter une marche plus haut pour qu’elle puisse se rendre de mon côté.
-Je vais te tenir, aide les Pokémons à traverser, dit Evelyn.
On change de place et elle m’attrape par le bras. Avec l’autre, je me penche en direction des Pokémons et les fait passer un à un. Heureusement qu’ils sont assez petits pour ne pas m’écraser. Evelyn et Hotman sont réunis et elle me demande si je veux passer devant elle, ce que je fais.
On atteint vite le dernier étage où se trouvent les Pokémons à secourir. Espérons que personne d’autres n’ait été coincé dans le bâtiment. L’équipe B va s’en assurer, donc je n’ai pas à y penser pour l’instant. Non, je dois me concentrer sur ma propre tâche. Et c’est une bonne chose que j’arrive à me concentrer, car quand on réussit à retrouver les Pokémons, l’immeuble se met à trembler.
-Attention, je cris en me tenant sur l’un des murs. Tous mes compagnons en font de même, mais je remarque que le plafond bouge. J’ai juste le temps de sauter pour couvrir de mes bras les pauvres petits Pokémons qu’un gros morceau me tombe dessus. Si je ne les avais pas sauvés, ils auraient été écrasés. Evelyn, Splash et Hotman courent à mes côtés. Mon compagnon de toujours est bouleversé. Il m’attrape la main, l’air détruit, alors qu’Evelyn se met à genoux de l’autre côté.
-Non, tu ne peux pas mourir ici. Pas comme ça. Pas maintenant. Relève-toi, me supplie-elle.
Elle a les larmes aux yeux. D’apparence fière et confiante, elle est beaucoup plus fragile qu’elle ne le laisse montrer. Je lui attrape la main, comme je le fais avec Splash.
-Evelyn, tu dois continuer. Sauves-les Pokémons. C’est notre priorité. J’ai assez vécu. Vos vies sont plus importantes. Continuez sans moi. Splash, aide-la à sortir d’ici. Tu es fort, tu vas être capable. Je te confis à Evelyn. Toi, elle et Hotman, vous ferez une merveilleuse équipe, je n’ai aucun doute.
Evelyn sert des poings, alors que Splash s’obstine et refuse l’ordre de son dresseur. Derrière nous, les pauvres petits Pokémons pleurent, apeurés. Je lâche la main d’Evelyn pour en tapoter un sur la tête afin de le rassurer, puis je fais de même avec l’autre, un faible sourire sur mon visage.
-Non, je refuse, me répond Evelyn.
Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle me relève et me soutient. Elle fait signe à Hotman et Splash de la tête et chacun d’eux encouragent l’un des petits Pokémons à les suivre, les protégeant en chemin. Je peine à tenir debout. Sans ma nouvelle recrue, je serais incapable de marcher. On réussit malgré tout à atteindre une sortie et on se glisse à l’extérieur. C’est une descente difficile, mais parvient tous seins et saufs à l’extérieur, où Mikael et Jason attendent déjà avec un autre Pokémon qu’ils ont sauvé. Quand ils nous voient, ils accourent pour nous aider.
-Christopher, c’est l’heure de rentrer, me cri une voix à l’autre bout du parc.
-Oh maman, s’il te plait, encore quelques minutes.
-On doit vraiment y aller. Vous continuerez votre jeu demain, me répond-elle. Dommage. Mikael et Jason sont aussi déçus que moi. Je me tourne vers Evelyn.
-Tu vas revenir demain? Je demande avec espoir, même si j’essais de le cacher. Elle me sourit et me passe la main dans les cheveux pour les secouer.
-Bien sûr que je vais revenir. On ne peut quand même pas arrêter notre histoire-là. Il faut sauver notre capitaine, me répond-t-elle.
J’ai un gros sourire sur le visage quand je cours rejoindre ma mère en leur faisant signe de la main en guise d’aurevoir. Demain, ce sera une nouvelle mission pour notre équipe!