Il n’y avait plus rien à dire ni a faire de plus sur le sujet. Je suis contente aussi qu’elle ne relève pas d’autre question à mon propos. Simplement lui dire sans rien expliquer de plus, c’est déjà une énorme marque de confiance envers elle. De même que de la laisser emménager chez moi et la laisser un peu plus rentrer dans ma vie.
Je reporte ensuite l’attention sur nos pokémons et propose de lui faire visiter. La brune accepte tentant une blague. Je souris chaleureusement devant celle-ci.
-Tu sais déjà où elle est et tu n’as eu aucun mal non plus à trouver ta chambre sans moi. Que je réplique gentiment en riant légèrement.
Elle n’aura aucun mal à se retrouver pour le reste. Déjà dès que l’on rentre on peut voir directement l’escalier qui mène au sous-sol, le salon, la cuisine et la salle à manger à air ouverte. Après, il ne reste pas grand chose à découvrir. A droite de la cuisine, il y a un couloir et quatre portes. Les deux premières une en face de l’autre sont la salle de bain et mon bureau/bibliothèque. Il a des étagères tout le long des murs, remplis de livre et un bureau placer devant la fenêtre qui à vue sur le devant de la maison. Il y a quelque papier qui traîne et des livres empilés sur le sol. C’est mon « petit côté » bordélique, mais sans plus et moins intense que mon amie. Les deux autres portes sont respectivement ma chambre et celle qui appartient désormais à ma nouvelle coloc ou je dois dire locataire?! Elle a la même dimension que le bureau et aussi vue sur le devant de la maison. La pièce doit simplement paraître plus grande en l’absence des bibliothèques imposantes. Bien sur, ma chambre est plus grande, mais c’est celle des ‘’maîtres’’, alors rien de plus normal.
Lorsqu’on arrive au sous-sol, c’est beaucoup moins meublé et aussi très air ouverte. J’explique que c’est principalement l’espace pour nos compagnons à pattes, à plume et à écailles. Le sol est couvert de tapis moelleux et confortable. Il y a même un tapis avec espace réservé pour Ryuki. Il peut rester à l’intérieur de la maison et a l’extérieur de sa pokéball pour passer du temps avec les autres. À condition de rester tranquille. Au fond, il y a également une cheminée. À droite des escaliers, une autre salle de bain avec un énorme bain tourbillon où l’on pourrait facilement rentrer à trois adultes dedans. Elle a une ambiance plus relaxation que l’autre a l’étage. Pour finir, a côté de la salle de bain, la buanderie. Rien d’exceptionnel, mais pratique pour quand elle voudra faire son lavage.
Je m’amuse de ses expressions de surprise devant la taille de la maison. Pourtant, il n’y a pas tant de pièces, c’est juste que les dimensions sont grandes. Si elle voyait celle dans laquelle j’ai grandis, elle comprendrait que celle-ci n’est rien comparativement. Pour moi, il s’agit d’une modeste maison.
On remonte à l’étage, il ne reste plus qu’à voir la cours. L’espace est aussi grande que la maison, on pourrait facilement y faire un combat pokémons. Tout n’est que verdure et aucun objet, encore une fois, c’est plus pour que les pokémons puissent en profiter. Je n’aime pas les avoir toujours dans leur pokéball. Ils ont aussi droit d’être libre, a l’exception de quelques uns.
La visite terminée, Tsukiyomi me remercie à nouveau de l’héberger. J’avais levé le bras pour finalement le laisser tomber le long de mon corps. J’avais eu envi de lui ébouriffé les cheveux et de lui dire de ne pas être aussi formelle, mais je refreine cette envie. Je lui affichais plutôt un sourire chaleureux.
-C’est normal d’aider une amie dans le besoin. Je vais te laisser déballer tes choses maintenant. Tu dois sûrement avoir envie de rester un peu seule dans tes affaires. N’hésite pas si tu as besoins de quelques choses. Je serais dans la bibliothèque à étudier.
Je la laissais alors, allant me réfugier dans le bureau. J’étais sortie hier soir, il fallait que je rattrape mon temps perdu. Et aussi, il fallait que je souffle un peu de toutes ses émotions, positives comme négatives.
Durant la visite guidée de la maison, la jeune femme était impressionnée par la grandeur des pièces. Elle avait toujours vécu dans une petite maison ou un appartement alors pour elle, cette demeure était un palais ou du moins quelque chose de très cher! Son amie était beaucoup trop généreuse de la laisser payer un prix si bas, mais inutile de discuter, elle ne voulait rien entendre.
Lorsque la visite guidée fut terminée, Dalia laissa Tsukiyomi seule pour la laisser vider ses boites tandis qu’elle irait étudier à côté. La brune hocha de la tête positivement avant de s’enfermer dans sa chambre. Pour ne pas replonger dans des pensées négatives, la jeune femme commença à vider ses boites et sa valise de ses objets personnels. Alors qu’elle vidait une boite contenant divers objets, sa peluche de Porygon tomba sur le sol et émit le bruit distinctif de cette espèce de pokémon. La jeune femme s’agenouilla pour récupérer la peluche qu’elle serra contre sa poitrine.
- J’aurai besoin de toi en ce moment Légion. Dit-elle alors que des larmes se mettent à couler sur ses joues.
Tali, qui n’était pas avec les autres pokémons, s’approcha de Tsukiyomi pour tenter de la rassurer. Après Légion, c’était sans doute la pokémon pour qui la déesse avait le plus d’attachement. Pendant de longue minute, elle pleura en silence toutes les larmes de son corps. Elle s’ennuyait de son meilleur ami qu’elle ne reverra jamais. Elle souffrait physiquement et mentalement suite à l’agression qu’elle avait subit. Elle se sentait laide, misérable, faible… Même si elle avait travaillé sur elle-même durant la mort de Légion, elle se sentait toujours vulnérable face à la vie.
Après un moment, il n’y avait plus aucune larme qui coulait sur ses joues. La jeune femme les essuya avec un mouchoir et inspira profondément pour se redonner du courage. Elle avait encore beaucoup à faire et si elle voulait avoir terminé de vider ses boites avant la fin de la journée, elle devait s’y remettre. Elle passa le reste de l’après-midi dans sa chambre à ranger ses vêtements / objets personnels et à rebrancher son ordinateur à son bureau. Elle déposa sa peluche de Légion sur son lit bien en vue et elle se coucha juste à côté. Épuisée, la jeune femme tomba dans les bras de Morphée.
dandy ♫
Dalia Lenart
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Après la visite guidée, j’ai laissé mon amie déballer ses choses. J’aurais pu proposer d’aider, mais je crois qu’elle avait sûrement envi de se retrouver seule un peu, mais qu’elle n’osait pas le dire. Beaucoup d’émotions en une journée et d’éléments négatifs dans sa soirée, je vais la laisser évacuer cette mauvaise énergie, même si je me doute que cela soit en pleurant. C’est ce que j’aurais fait, pleurer et m’isoler, ce n’est pas forcément une mauvaise chose. Je m’enferme à mon tour dans le bureau.
-Luna, tu veux bien me rendre un service s’il-te-plaît.
Je ne la vois pas, mais je me doute qu’elle n’était pas très loin. Elle sort de mon ombre lorsque je l’appelle. Je lui demande de rester dans l’ombre de Tsuki quelques jours, je ne voudrais pas qu’elle tente quelques chose de malheureux. C’est seulement pour prévenir. Elle disparaît sans rien dire. J’ignore si elle a accédé à ma requête, mais elle est assez sage pour savoir sur qui veiller en priorité en ce moment.
Je m’installe finalement à mon bureau et commence à lire, étudier, travailler. Je ne vois pas le temps passer. C’est quand Hélios vient me souhaiter une bonne nuit que je capte l’heure qu’il est rendu. J’ai totalement passé tout droit de l’heure du souper. Il faut dire qu’avec le déménagement, j’avais dîné plus tard. Tsuki a du manger sans moi ou elle a peut-être elle même perdu un peu la notion du temps.
Je sors du bureau et me dirige vers la chambre de mon amie. Je cogne deux petits coups, mais rien. J’hésite un instant avant d’ouvrir la porte et quand je me décide à le faire, je la vois endormie sur son lit, ses boites presque tous défaites. Je referme doucement la porte puis me dirige vers le salon et en prends une douillette. Je retourne ensuite la posé doucement sur elle, sans la réveiller pour ne pas qu’elle attrape froid.
-Bonne nuit. Que je murmure tout bas.
Un dernier regard bienveillant avant de fermer la lumière et de refermer la porte. Je vais me faire a manger, nourrit notre petite armée de pokémon et laisse un plat dans le frigo pour elle plus tard.
Rei et Alizia sont devant la porte d’entré. C’est vrai que je n’ai pas été courir à matin. Je n’ai pas beaucoup dépensé mon énergie non plus, j’ai passé le reste de la journée à étudier. À leur plus grande joie, je vais m’habiller pour courir et on part.
Je reviens plus tard, les étoiles sont illuminées dans le ciel depuis un bon moment déjà. Je vais sous la douche et comme a mon habitude, je suis au lit vers 2 heures du matin.
5 heures…
-AAAAAAAAAAAHHHHHH!! JE SERAIS SAGE! JE SERAIS SAGE! Arrêter… *sanglot* Arrêter de me taper, mère… je serais sage, je serais sage, je vais obéir, arrêter.
Encore un cauchemar, je me débâtis en hurlant et tombant du lit dans un énorme vacarme. Toujours endormi je m’étais rouler en boule sur le ventre en me protégeant la tête, toujours en demandant d’arrêter. Je serais sage, je vais obéir, en espérant que les coups arrêtent de pleuvoir.
Tranquillement, je reviens peut à peut à la réalité. Les larmes aux yeux et toujours en sanglots. J’ai l’impression que mon corps est toujours endolori face aux coups que j’ai reçus. Pourtant c’était un cauchemar, pas la réalité. Je reste un moment assis au sol la tête posé sur mon lit, à reprendre ma respiration et calmer mes sanglots.
J’espère que je n’ai pas réveillé mon amie, mais vue les cris… Je suis désolé pour elle. Heureusement, mes terreurs nocturnes ne sont pas toujours aussi violente, même si j’en ai déjà eu des plus violentes encore. Au point où il a fallut que Rei m’immobilise, j’étais un danger pour moi-même.
Suite à la nuit dernière qui n’avait pas été reposante en plus de la journée à devoir encaisser le choc d’apprendre qu’elle avait été violée en plus de déménagement de dernière minute, la jeune femme avait succombé à Morphée. Par contre, même ses rêves ne se voulaient pas agréables et reposants. Une ombre oppressante l’écrasait de tout son poids. Son corps lui faisait mal et plus particulièrement le bas du corps et elle avait l’impression d’entendre un râle rauque ainsi que des mots incompréhensibles. Elle avait l’impression qu’on lui plantait un couteau à l’intérieur du corps et qu’on la poignardait sans arrêt jusqu’à ce qu’un cri de mort la sorte de son cauchemar.
Elle figea dans son lit en tenant contre sa poitrine la peluche de Porygon. Une couverte recouvrait ses épaules, mais elle ne se souvenait pas s’être recouverte d’une couverture avant de se coucher. Les cris se faisaient toujours entendre. Ce n’était pas un rêve. Elle reconnue la voix, c’était celle de Dalia, mais elle n’était pas certaine de ce que son amie racontait. Apeurée, la jeune femme n’osa pas sortir de son lit. Elle serra contre sa poitrine la peluche de Porygon et elle attendit. Les cris de son amie s’atténuèrent avant qu’il n’y ait que le silence.
Devait-elle se lever et s’assurer qu’elle allait bien? Elle se souvint que Dalia lui avait dit faire des terreurs nocturnes. Elle avait même déjà assisté à l’une d’elle, mais cette fois, la terreur nocturne semblait avoir été violente. Elle regarda l’heure sur son téléphone, cinq heures du matin. Son cœur battait fort dans sa poitrine, encore paralysée par la peur des cris de son amie ainsi que du cauchemar qu’elle venait de faire où elle avait assisté à nouveau à son viol sans être capable de mettre une image claire sur son agresseur. N’arrivant plus à dormir, la jeune femme sortie de sa chambre et décida d’aller s’assurer que son amie allait bien.
Elle s’arrêta devant la porte de chambre de Dalia et alors qu’elle s’apprêtait à cogner, elle entendit des sanglots de l’autre côté de a porte. Tsukiyomi hésita à frapper, elle ne savait pas comment agir avec son amie dans ces moments là. Sans doute que ses pokémons lui seront d’un plus grand réconfort qu’elle. La jeune femme rebroussa chemin et décida d’aller dans la cuisine pour prendre un petit quelque chose à manger. Mis à part l’omelette que lui avait faite Dalia, elle n’avait rien avalé d’autre et son estomac criait famine. Elle essaya de ne pas faire de bruit, mais c’est toujours dans ces moments que l’on en fait le plus!
Sans doute parce qu’elle était inquiète pour sa dresseuse, Liara, qui était la plupart du temps sagement dans sa pokéball, était sortie discrètement pour tenir compagnie à Tsukiyomi. Elle avait reçu l’ordre de ne pas approché de Dalia, Tsukiyomi savait que son amie en avait peur, mais comme elles n’étaient que toutes les deux dans la cuisine, la jeune femme décida de profiter de ce moment avec la renarde qui quémandait des caresses en collant sa tête contre le ventre de sa dresseuse.
dandy ♫
Dalia Lenart
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La crise avait été violente, pourtant, ce n’est pas l’un des pires traumatismes que j’ai subis. Surtout que les coups de ma mère, je les méritais. Je devais calmer mes sanglots avant de commencer ma journée. J’espérais ne pas avoir réveillé mon amie qui avait autant besoin de repos. Sauf que du bruit provenait de la cuisine. Merde!
Je pris une grosse inspiration, séchait mes dernières larmes et sortie de ma chambre. Je ressentais une légère douleur plus intense à mon bras, mais je me disais qu’Alizia était simplement monté pour le déjeuner et se préparais pour m’accompagner à mon jogging matinal habituel.
Je marchais tranquillement vers la cuisine, frottant un de mes yeux rougis, les cheveux encore en bataille et légèrement vêtus d’un chandail long et trop grand, laissant une épaule a découvert. Mon look du matin en soi. Ça devait être la première fois qu’elle me voyait ainsi. La première fois j’avais dormi habiller et j’étais partie avant qu’elle se réveille et la seconde fois, je m’étais lever et habillée longtemps avant son réveil également.
-Tsuki, désolé si je t’ai…
En voyant la renarde de feu, je m’étais figé. Je frottais à nouveau mes yeux, je devais rêver… mais non. La douleur aussi était toujours là. Je fini par reculer d’un geste lent avant de prendre la fuite vers ma chambre, comme une enfant apeurée. Je réveillais Noëla qui s’était rendormie après mon réveille brutal. Quelques minutes après, je revenais dans la cuisine accompagnée.
Enjoué de voir un autre pokémon de son espèce, elle alla immédiatement voir sa congénère. Elle me servait de leurre pour détourner l’attention du pokémon feu et ainsi me faufiler jusqu’à la cafetière.
-Tu aurais dû me dire que tu avais un Feunard, je ne m’y attendais pas. Que je dis en partant la machine à café.
J’ai eu la trouille de ma vie, enfin presque. Une chance, je réagis beaucoup moins intensément qu’avant. Je lui aurais proposé d’emménager même si j’avais su avant. Ça m’aurait surtout évité une autre frayeur.
-Désolé si je t’ai réveillée, tu aurais pu te recoucher aussi. Tu as bien dormi? Je t’ai gardé une assiette de mon souper d’hier soir, mais vue l’heure, tu préférais peut-être déjeuner?
Je suis dans ma routine habituelle du matin et faire à manger pour deux, ce n’est pas plus compliqué. Je sors les œufs, le bacon et des fruits pré coupé du frigidaire et une canne de fèves au lard du placard. A défaut de bien dormir, le déjeuner me donnait l’énergie nécessaire, sans oublier le café et mon jogging du matin pour énergisé mon corps.
-J’ai prévu de sortir toute la journée avec mon équipe. Tu travaillais aujourd’hui ou Laurent? T’a donné congé? Tu avais prévu quelque chose? Alors que j’entame la préparation du petit-déjeuner pour moi ou nous deux.
Je tente de faire la conversation, je m’intéresse à ce qu’elle va faire de sa journée. Est-ce que j’ai le droit ou je vais avoir l’air envahissante, trop soucieuse de sa personne? C’est mal que j’ai envie d’en profiter pour passer du temps avec elle ou je devrais la laisser tranquille?
La déesse se tourna vers la voix qui s’adressait à elle. Liara quant à elle balayait le sol de ses neufs queues en voyant Dalia apparaître dans le portique. Tsukiyomi n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit que son amie disparue en courant. La brune poussa un soupir. La renarde pencha la tête en se sentant désolée d’avoir fait peur à Dalia, mais Tsukiyomi la rassura en la caressant.
En moins de quelques minutes, une renarde des glaces apparue. Liara sembla aussitôt intriguée par la Feunard d’Alola. Tsukiyomi la laissa aller jouer avec sa fausse jumelle. Les deux pokémons s’éloignèrent suffisamment pour laisser Dalia revenir dans la cuisine sans avoir peur de Liara. Son amie la gronda presque de ne pas l’avoir averti qu’elle possédait un type feu. Tsukiyomi baissa les yeux et s’excusa.
- Je n’ai pas eu l’occasion et la plupart du temps elle est dans sa pokéball, car je sais que tu as peur des pokémons feu. Désolé, je ne voulais pas te faire peur.
La tension se dissipa rapidement et Dalia redevint calme au grand soulagement de Tsukiyomi. D’ailleurs, son amie entra dans de longue excuse au fait de l’avoir réveillé et qu’elle aurait pu aller dormir, mais Tsukiyomi hocha la tête de gauche à droite. Elle n’était plus fatiguée de toute façon en évitant de parler de ses cauchemars. Son amie poursuivie avec de nombreuses questions comme si elle voulait déjeuner ou encore si elle était occupée aujourd’hui. C’était beaucoup trop de question si tôt le matin surtout que Tsukiyomi n’avait pas pris son café!
- Avant de répondre à son interrogatoire, je vais me faire un café. Dit-elle en préparant la machine à café tandis que son amie préparait des œufs, bacons et tout ce qui constituait un vrai déjeuner. Elle alla ensuite s’asseoir à la table où elle dégusta son café jusqu’à ce que son amie la rejoigne avec les deux assiettes remplis à ras bord de fruit, œuf, bacon, pain grillé, fèves au lard. De quoi à se faire exploser l’estomac!
Entre temps, Tsukiyomi réfléchi à ce qu’elle allait répondre à son amie. En fait, elle ne travaillait pas aujourd’hui, car s’était sa journée de congé, mais elle avait envisagé de « gamer » toute la journée. Elle avait peur de la réaction de son amie si elle lui avouait vouloir rester enfermer dans sa chambre tranquille… Peut-être que Dalia pensait qu’elle pourrait passer tout son temps libre avec Tsuki, mais il semblerait qu’elle n’était pas au courant de la « vie de gamer » que menait la déesse. Après un moment, la brune décida d’être franche avec son amie…
- J’avais pensé « gamer » toute la journée à vrai dire… Dit-elle en baissant les yeux sur son assiette. J’espère que tu ne m’en veux pas.
dandy ♫
Dalia Lenart
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Bien que la peur eût pris le dessus quand j’avais aperçue le pokémons feu de mon amie, je revins avec ma Feunard de glace. Je grondais légèrement Tsukiyomi de ne m’avoir rien dit, mais je me radoucis rapidement suite à ses excuses. Elle n'en avait simplement pas eu l’occasion ou plutôt, elle ne l’avait pas saisie. Hier en dînant, ça aurait été le temps, mais ne voulant pas envenimer la situation pour si peu, je ne dis rien.
-Je sais que tu ne voulais mal faire. Je ne contrôle pas toujours mes réactions. Heureusement, elles sont moins pires quand il s’agit d’un pokémons feu appartenant à un dresseur que je respecte beaucoup.
La dernière phrase était accompagnée d’un clin d’œil. Depuis Alizia, c’était surtout les pokémons sauvage ou ceux de dresseur malveillant qui me terrifiait le plus. Pendant la préparation je lui expliquais que sa Feunard serait soumise au même règle qu’Alizia. Elle pouvait être sortie de sa pokéball, mais qu’elle devait rester au sous-sol, espace réservé aux pokémons, la plupart du temps. Elle n’avait droit qu’à quelques heures par jours d’être à l’étage ou quand je n’étais pas là. C’était les conditions, même s’ils semblaient sévères, pour qu’elle puisse être libre à l’intérieur et pour moi, ça m’évitait d’avoir des piques de fièvre.
Je m’excusais ensuite de l’avoir réveillé, mais ça ne semblait pas l’avoir dérangé. Puis, lui demandais ce qu’elle prévoyait faire de sa journée. Je partie à rire lorsqu’elle qualifia mes questions d’interrogatoire et qu’elle ne répondrait qu’une fois qu’elle aurait son café. Je ne pensais pas qu’elle était du genre dépendante de son café le matin. Ça faisait longtemps que je n’avais pas ris si légèrement de si bon matin. Sa présence à quelque chose de rassurant, je ne reste pas pris dans la boucle infernale du ruminage sur mes cauchemars.
La préparation du repas terminée, je vais poser nos assiettes pour commencer à manger et savourer mon café. Pour moi aussi, c’est indispensable le matin. Ça fait un peu étrange de discuter en tête à tête, comme hier. J’imagine que je vais m’habituer en quelque sorte.
Mon planning à moi c’est d’être de sortie, mais c’est tout l’inverse de mon amie. Elle ne travaille pas aujourd’hui et elle avait prévu de passer la journée à se détendre et à « gamer ».
-Mh? Pourquoi je t’en voudrais, tu fais ce que tu veux. Si c’est ce qui te permet de décompresser, je ne vois pas le mal. Ça veut dire que tu as réussi à tout défaire tes boites hier et que tu es bien installé. C’est plutôt rassurant. Que je dis en tentant du rassuré avec le sourire.
On va vivre ensemble et je sais très bien que ça ne veut pas dire que l’on va passer tout notre temps ensemble. J’avais déjà quelques trucs de prévu de mon côté, mais j’aurais très bien pu en changer si elle avait voulu qu’on passe du temps ensemble.
Alors après déjeuner, on va chacun de notre côté à nos propres occupations. Le matin, on ne se croise pas toujours et parfois le soir non plus, soit, elle travail ou elle "Game", alors que moi, j’étudie dans le bureau ou je suis sortie avec mes pokémons. Le temps où l’on se voie fréquemment c’est sur le chemin d’aller pour l’école. C’est quand même sympa de marcher accompagner, avec des discussions légères de tout et de rien.
Mes nuits sont toujours accompagnées de cauchemars, au moins, je ne me réveille pas toujours en hurlant, laissant le sommeil de mon amie en paix. Après plusieurs semaines, j’ignore toujours si elle fait des cauchemars sur ce qui s’est passé durant cette horrible nuit. Elle me répond toujours à l’affirmatif lorsque je lui demande si elle a bien dormi. Je me doute qu’elle ne veut peut-être juste pas en parler. Je ne sais pas non plus si elle a fini par prendre rendez-vous dans une clinique. Je n’ose pas en reparler, de peur qu’elle me trouve trop protectrice ou je ne sais quoi, comme quand elle m’avait hurlé dessus une fois: que je ne suis pas sa sœur et qu’elle se demandait pourquoi j’agissais comme « si ».
Cette nuit, par contre, était différente. Ce n’est pas moi qui me suis réveillé en hurlant et en pleurant. Ça venait de la chambre se Tsuki… Ça m’avait réveillée en sursaut et je m’étais empresser de me lever, mais je figeais devant la porte de sa chambre. J’ignorais si elle était comme moi là-dessus, si elle préférait s’arranger seule ou comme moi, elle a aussi ses pokémons.
-Tsuki? Je peux entrer ou tu préfères gérer seule?
J’avais fini par toquer légèrement contre la porte et demander d’une voix incertaine et craintive.
Comme d’habitude, Tsukiyomi rougit suite au commentaire de son amie plus particulièrement qu’elle l’appréciait. Même si elle devait être habituée depuis le temps, elle n’arrivait jamais à s’y faire.
Tandis qu’elles mangeaient tranquillement, son amie lui proposa de passer la journée ensemble si elle n’avait rien de prévu. Tsuki préféra être franche en lui avouant qu’elle avait l’intention de « gamer » toute la journée. Heureusement, son amie ne le prit pas mal ce qui rassura la brune. Après avoir déjeuné, les deux jeunes femmes se séparèrent pour vaquer à leur occupation. Plonger dans un jeu en ligne permis à la jeune femme de décompresser et d’oublier momentanément ce qui lui était arrivé 48h plus tôt.
Les jours suivants se ressemblèrent tous. Tsukiyomi passait parfois du temps avec Dalia ou elles allaient ensemble à l’académie. Le soir, Tsukiyomi travaillait la plupart du temps ou elle passait la soirée avec son amie ou à gamer seule dans sa chambre. La jeune femme se tenait toujours occupée pour ne pas que son esprit s’emballe à se rappeler la soirée elle fut violée. Malgré tout, lorsqu’elle se couchait le soir, elle ne pouvait empêcher son cerveau de repenser à tout ça se qui faisait grimper son anxiété. Il lui arrivait souvent de pleurer, mais elle atténuait ses sanglots en se cachant la tête sous les couvertures.
Par contre, lors une nuit forte agitée, la jeune femme revécue clairement cette soirée comme si son cerveau avait enfin décidé de lui révéler le coupable! Son corps se crispa dans son lit alors qu’elle devait à nouveau revivre cet enfer, puis le visage de son agresseur apparu alors qu’il lui murmura des mots qu’elle ne comprit pas. Elle ne pu s’empêcher de pousser un cri, ce qui n’était pourtant pas dans ses habitudes. Elle tremblait de peur, son corps était en sueur et elle ressentait une chaleur désagréable dans le bas du ventre. Son bébé pokémon, Jaal, qui dormait toujours avec elle, s’était redressé aussitôt pour tenter de venir rassurer la jeune femme, mais celle-ci pleurait à chaud de larmes. Elle entendit la voix de son amie derrière la porte, mais elle n’osait pas répondre. Dalia s’invita dans sa chambre en catimini. La jeune femme continuait de pleurer et alors qu’elle sentait la présence de son amie près d’elle, elle leva la tête pour croiser le regard de Dalia et elle ne pu s’empêcher de crier :
- C’est mon voisin de chambre!
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Dalia Lenart
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Ça fait étrange de se faire réveiller par les cris de mon amie. C’est apeurant et ça surprend. C’est comme ça qu’elle se sent à chaque fois que je la réveille à cause de mes cauchemars? Je me sens mal un peu. Et contrairement à elle, ça m’inquiète. Je n’ai pas réussi à rester dans ma chambre à attendre qu’elle gère d’elle-même. Je me suis levé et je me suis arrêté devant la porte hésitante. J’ai cogné, mais aucune réponse.
J’ai hésité à rentrer, mais je n’arrivais pas à faire abstraction de ses sanglots. C’est à cause des sentiments que j’éprouve pour elle? Je n’aurais été qu’une amie, je n’en aurais rien fait? C’est pénible de ressentir ça par moment. Alors j’entre silencieusement. Elle aura tous les droits de me crier dessus si elle le veut.
En rentrant, je la voie qui tremble et pleure à chaude larme. Il y a ce Minidraco à côté d’elle qui ne semble pas trop savoir quoi faire. A l’entrée de la chambre, je me tends lorsqu’elle relève la tête et que nos regards se croisent. Je pensais qu’elle me crierait dessus pour être entrée sans son accord, mais ça ressemble plus à un hurlement de douleur, de peur et de dégoût.
Mes yeux s’écarquillent lorsque je comprends qu’elle se souvient finalement de son agresseur. Elle faisait belle et bien de cauchemar encore là-dessus. Sans trop savoir quoi faire, comment réagir, j’agrippe le bas de mon chandail et m’avance tranquillement vers elle pour finalement m’assoir sur le côté du lit à côté d’elle, me tournant légèrement vers elle. Je voudrais lui prendre la main, la serrer dans mes bras, appuyer ma main sur sa joue pour sécher ses larmes ou simplement la laisser pleurer sur mon épaule, sauf que je ne fais rien, je m’arrête dans mon geste.
-Je suis vraiment soulagé que tu ne vives plus là-bas. Ça va te paraître étrange, mais je suis soulagé que tu t’en sois souvenue. À quelque part, ça veut dire que tu te sens en sécurité ici. Alors que j’affiche un demi-sourire incertain, mais bienveillant.
Dans mon cas, j’avais recommencé à retrouver la mémoire et me rappeler de certains événements traumatiques que mon cerveau avait effacé pour ma protection. Mais c’était seulement depuis que j’étais à Lumiris. Loin du danger, je me sentais plus en sécurité alors ça me revenait sous forme de cauchemars. C’était peut-être aussi le cas de Tsuki, un nouveau sentiment de sécurité avait permis à son cerveau de lui dévoiler l’information qu’elle voulait. Enfin, je crois qu’elle avait envie de savoir qui lui avait fait ça. Personnellement, dans mon cas, parfois j’aurais préféré ne jamais me souvenir.
-Tu va pouvoir porter plainte aussi, seulement si tu veux. Que je dis tout bas, alors que je bouillonne à l’intérieur de moi. Cette ordure ne mériterait qu’une mort lente et douloureuse, mais sa laisserait trop de preuves. Il faudrait que je fasse comme avec les deux sbires dans les catacombes. Par contre si je fais ça, je ne suis pas mieux que mon moi d’avant et je me dégoûterais. Cela ne permettrait pas non plus à mon amie de porter plainte, admettons qu’elle le voudrait.
Après avoir crié le « nom du coupable », la jeune femme s’attendait innocemment à ce que son amie vienne la serrer dans ses bras et lui murmurer que tout irait bien comme elle avait tendance à le faire, mais cette fois rien. Dalia vint uniquement s’asseoir à côté de Tsukiyomi en tentant de la rassurer que si elle se souvenait enfin de son agresseur c’était parce qu’elle se sentait en sécurité. Sans savoir pourquoi, la jeune femme sentit un pincement au cœur suite à la distance que mettait inconsciemment ou non Dalia avec elle. C’était uniquement maintenant qu’elle le remarquait après tout ce temps. Les larmes se mirent à couler de plus belles, non pas uniquement à cause de son traumatisme, mais bien parce qu’elle semblait ressentir un attachement plus fort que la simple amitié, peut-être la considérait-elle presque comme une sœur? Une sœur qu’elle n’avait plus réellement même si Amaterasu était revenue dans le droit chemin.
Elle sécha ses larmes avec ses mains, mais ses joues étaient toujours mouillées et celles-ci avaient rougis à cause de la salinité dans ses larmes. Entre temps, son amie lui proposa d’aller porter plainte si elle le voulait vraiment. La jeune femme baissa la tête. Aurait-elle la force physique et mentale de traverser cette épreuve. Tout ce que cela allait engendrer si elle portait plainte, la police, les interrogatoires. Et si tout ceci se rendait jusqu’au juge, elle devrait aussi raconter ce qui lui était arrivé devant plusieurs personnes.
- Je vais y penser… Dit-elle sans pour autant fermer la porte à la possibilité qu’elle porte plainte. Elle voulait d’abord faire des recherches à savoir le fonctionnement lorsqu’une personne porte plainte contre un agresseur. Elle ne voulait pas se lancer dans l’inconnu sans savoir à quoi s’attendre un minimum.
La jeune renifla et s’essuya à nouveau les yeux et les joues. Elle sentit sa tête devenir lourde ainsi qu’un gros coup de fatigue la submerger.
- Merci pour ton soutien… Je ne sais pas ce que j’aurais fait sinon. Dit-elle en se recouchant sous ses draps. Épuisé, Jaal s’est déjà rendormi en boule à côté de son oreiller. Je vais me recoucher… Je pense que ça devrait aller mieux… Désolé de t’avoir réveiller, j’espère que tu pourras te rendormir.
dandy ♫
Dalia Lenart
Dresseur·euse Éclipse
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Si seulement elle savait a quel point j’ai envi de la serrer dans mes bras. Elle sursaute toujours lorsque j’initie un contact avec elle. J’ai peur de la dégouté à présent alors qu’elle a été touché sans consentement. Je dois encore me retenir alors qu’elle se remet à pleurer. Je tentais simplement de la rassuré. Ça aurait eu l’effet inverse? Je me mords la lèvre inférieure d’embarras.
J’attends en silence qu’elle sèche ses larmes, je ne sais pas quoi dire d’autre et lui propose de porter plainte si elle le veut, maintenant qu’elle connait son agresseur. Elle doit sans doute me trouver énervante à lui parler de ça, dès que l’occasion se présente. Elle pourrait s’énerver, mais comme quand je suis rentrée dans sa chambre sans attendre son accord, elle reste tranquille. Elle va y penser, sa réponse me suffit. Je ne le mentionnerais plus.
Quelques larmes coulent encore de ses yeux et elle renifle bruyamment. Des larmes de fatigue, puisqu’elle se recouche en me remerciant pour mon soutiens. Tsuki va tenter de se rendormir, qu’elle se sent mieux et elle s’excuse de m’avoir réveillé. Elle espère même, naïvement, que je puisse me rendormir.
Je n’ai pas le temps de rien répondre qu’elle s’est déjà assoupie. Spontanément, d’une main, je saisie une mèche de ses cheveux, presque aussi long que les miens et les portes à mes lèvres, y déposant un baisé. À défaut de pouvoir lui démontré mon affection, c’est tout ce que je trouve à faire. Je ne crois pas avoir jamais éprouvé de sentiment aussi fort envers quelqu’un, surtout de cette manière.
-N’importe quoi pour toi… que je murmure doucement, tout en remontant la couverture sur ses épaules pour ensuite quitté la chambre tout en refermant la lumière et la porte derrière moi.
J’irais jusqu'à tuer sans remord l’homme qui a osé s’en prendre à elle. Or, comme elle vas y penser pour la plainte. Je ne ferai rien. Je veux éviter de lui couper l’herbe sous le pied, si elle parvient à se faire justice elle-même. Je veux aussi éviter de faire ce que mes parents attendent de moi, tuer sans scrupule et sans remords. Après tout, je n’ai encore jamais tué de sang froid non plus. Est-ce que c’est mal de vouloir venger celle que l’on aime?
Elle a tout juste le temps de voir Dalia s’approcher d’elle, mais ses paupières sont lourdes et elle succombe au sommeil. Les jours suivants, la jeune femme fit des recherches sur le fonctionnement d’une plainte et où cela allait la mener si jamais la plainte était tenue et que l’accusé allait être mené devant un juge ou non. Les étapes étaient bien détaillées et elle s’en doutait que le cheminement avant d’en arrivé à une accusation directe par la police, le temps d’attente pouvait être très long. Évidemment, si l’accusé allait devant la cours, sans doute allait-elle devoir raconter devant un juge ce qui s’est passé ou du moins tenter de se rappeler ce qui s’est passé, car sa mémoire lui jouait parfois des tours.
Elle était encore anxieuse à l’idée d’aller devant la police pour porter plainte, mais si cela pouvait empêcher d’autre personne de se faire agresser, c’était son devoir d’y aller pour éviter que cela ne se reproduise. La jeune femme se prépara d’abord en inscrivant sur une feuille ce que son cerveau lui permettait de ce souvenir de l’agression, car elle savait qu’elle pouvait bloquer devant les policiers une fois le moment venu.
Soirée d’anniversaire, est revenue saoul à la fin de sa soirée.
Ce souvient brièvement avoir croisé son voisin de chambre qui lui proposa de l’aider à ouvrir sa porte.
Elle entre dans sa chambre… Ce souvient brièvement de le voir entrée à son tour…
Elle se souvient se coucher dans son lit… Elle peut entendre la voix de son voisin et le voir par-dessus elle, mais c’est le noir total : elle s’est endormie.
Le lendemain, elle trouve un condom user dans ses draps et elle est nue (ne se souvient pas s’être changé et elle ne dort jamais nue). Elle a des douleurs au bassin et du sang tache ses draps.
La jeune femme se souvint qu’elle avait gardé le sac poubelle contenant le condom usé ainsi que les draps tachés de sang. Les spermatozoïdes sont sûrement morts, mais la police pourra sûrement trouver des traces d’ADN. Même si son « plan » était bien ficelé, elle avait toujours peur de faire le premier pas. Elle n’en parla pas à son amie, elle voulait faire le tout sans pression extérieure… Pour une fois, elle voulait prendre la décision par elle-même!
D’autres jours plus tard, alors que la jeune femme écoutait les nouvelles à la télévision, il parlait de l’augmentation de la circulation du GHB (drogue du viol) dans les bars. Tsukiyomi se souvint de sa fin de soirée et ses amis étaient là au besoin et elle n’avait jamais laissé son verre sans surveillance, mais le fait qu’il parlait des cas de viol dans les bars, la jeune femme sentit un malaise. La plupart des violeurs n’étaient jamais accusés, car les victimes n’allaient pas porter plaintes. Dalia avait raison, elle devait faire ce qu’elle avait à faire pour éviter que quelqu’un d’autre subisse ce qu’elle a vécu! Tandis que son amie était de sortit, Tsukiyomi récupéra son sac poubelle contenant les preuves ainsi que ses notes avant de se rendre au poste de police le plus proche.
Contre toute attente, la police prit sa plainte au sérieux même si elle disait ne pas se souvenir parfaitement de sa fin de soirée. Une policière l’amena dans une salle pour prendre sa déposition en note et elle récupéra les preuves que la jeune femme avait gardé depuis tout ce temps. Elle lui expliqua les démarches qui allaient s’ensuivre et qu’elle recevrait des nouvelles plus tard à savoir si le dossier était fermé ou non. Durant sa plainte, la jeune femme avait éclaté en sanglot, mais la policière était gentille et d’une bonne écoute. Une heure trente plus tard, la jeune femme sortait du poste de police. Elle prit son téléphone et composa le numéro de Dalia, elle n’eut pas à attendre longtemps que celle-ci répondit :
- Je viens d’aller porter plainte… Je suis au poste de police de Nemerya. Dit-elle alors que des larmes silencieuses recommençaient à couler sur ses joues.
dandy ♫
Dalia Lenart
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Les jours et semaines suivantes se ressemblent. Je ne parle plus de porter plainte à mon amie. Je ne veux pas lui mettre de pression. Surtout que je n’ai jamais moi-même eu le courage de le faire, bien que mes circonstances sont bien différentes de la sienne.
Aujourd’hui, elle m’avait dit travailler, alors je suis sortie, mais pas très loin. J’avais décidé que c’était entraînement pour mes pokémons, surtout les plus faibles d’entre eux. Somalie et Lazuli avaient bien besoin de gagner en force. Surtout avec les récents événements où des sbires, plutôt que des recrues, en avait après moi. C’était donc sans pour autant négliger ma protection que j’avais Ryuki et d’autre bien entraîné avec moi. Luna aussi avait réélue domicile dans mon ombre et Shayik surveillait depuis le ciel. C’est un peu de la triche avec mes six autres pokéballs, j’ai huit de mes amis avec moi. Je ne suis jamais trop prudente, et puis c’est assez rare qu’ils arrivent à bout de plus de deux de mes pokémons.
Alors que tous s’entraîne sous ma supervision, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche. Je vois sur l’afficheur le nom de Tsukiyomi Snow. Je croyais qu’elle travaillait. J’espère que rien de grave ne lui est arrivé, surtout que c’est plutôt rare qu’elle m’appelle.
-Tsuki? Ça va? C’est rare que tu m’appelle, mais ça fait toujours plaisir.
Je suis surprise qu’elle me dit qu’elle vient de porter plainte et qu’elle est au poste de police.
-Au poste? Je croyais… ça s’est bien passer? Je… reste où tu es, je viens te rejoindre, tu me raconteras.
J’étais un peu déçu qu’elle ne m’est pas dit qu’elle allait le faire. Je le suis aussi alors qu’elle m’avait dit travaillé. Pourquoi me le cacher? Je l’aurais soutenu, je le fais depuis le début, mais j’avais pensé qu’elle aurait aimé la présence d’une amie lorsqu’elle irait tout raconter. Elle est plus forte et courageuse que moi.
Je rappelle mes pokémons, changement de plan. De toute façon trop d’entraînement n’est pas une bonne chose. Deux heures à s’entraîner aujourd’hui, c’est déjà très bien. Je siffle pour appeler Shayik pour qu’il me transporte jusqu’au poste de police. J’aperçois la jeune femme et il me dépose juste devant, puis s’envole de nouveau. Ça me rend nerveuse d’être devant ce genre de bâtiment.
-Tu n’as pas entendu trop longtemps?
J’ouvre la marche en même temps pour nous éloigner du poste. Nos pas nous mènent à un petit café où nous nous installons à une table pour discuter. Je commende un café et un croissant aux amandes, laisse mon amie commander également. Une fois que le serveur nous amène notre « repas », seulement là, je retourne sur le sujet de la plainte. Pas besoins que le serveur entende notre discussion.
-Alors? C’était… bien? Soulagé? Comment ça va se passer?
J’ai plein de questions, notamment comment elle se sent après ça? Ils l’ont prise au sérieux? Il va se passer quoi ensuite?
Tsukiyomi entendit la surprise dans la voix de son amie, mais elle ne dit rien sauf la raison de son appel : elle avait finalement porté plainte à la police. Encore une fois, son amie semblait surprise au téléphone, mais la jeune femme n’ajouta rien d’autre. Son amie lui dit de l’attendre, la jeune femme lui répondit qu’elle ne bougeait pas et raccrocha. Elle sécha rapidement les larmes sur ses joues. Avant de sortir du poste de police, elle s’était arrêtée pour se nettoyer le visage et refaire son maquillage. Elle ne voulait pas inquiéter davantage son amie avec un air de zombie sur le visage.
D’ailleurs, Dalia arriva quelques minutes après qu’elle ait raccroché. Tsukiyomi redoutait un peu la réaction de son amie. La brune lui avait mentit concernant son planning du jour, mais elle ne voulait pas mêler davantage sa meilleure amie. De plus, la déesse avait ses raisons, mais elle savait qu’elle devrait s’excuser et que son amie lui demanderait sûrement des explications.
Elles décident d’aller marcher un peu pour se diriger vers un café et discuter de la situation. En chemin, la jeune femme ressent un certain malaise. L’atmosphère est lourde et son amie est étrangement silencieuse. Ne pouvant pas le supporter plus longtemps, la jeune femme décide de révéler ses raisons derrière son geste :
- J’espère que tu ne m’en veux pas de ne t’avoir rien dit. Je voulais… Je voulais seulement prendre cette décision par moi-même… Je voulais sûrement me prouver que j’étais capable de faire quelque chose sans devoir être poussé par les autres. J’espère que tu me pardonneras de t’avoir menti. Dit-elle en fourrant ses mains dans ses poches.
Les deux jeunes femmes arrivent à un petit café où elles décident de s’arrêter. Tsukiyomi se commande un café et un muffin. Avec tous ces événements, elle n’a pas pris le temps de manger. Son amie serait frustrée si elle venait à l’apprendre. Hésitante, Dalia lui demande comment elle va et comment ça s’est déroulé au poste de police et ce qui va suivre sa plainte. La jeune femme s’en doutait que son amie lui poserait plein de questions, mais c’était normal. Elle lui répondit franchement :
- Ça n’a pas été facile, mais je suis parvenue à raconter ce que je me souvenais. La policière m’a prise au sérieux et elle m’a écouté jusqu’au bout. Elle a aussi récupéré le sac avec le drap et le condom souillés. Elle m’a expliqué ensuite que les policiers allaient faire une enquête, mais que cela pourrait prendre plusieurs semaines voir plusieurs mois. Ils vont me contacter si le dossier ferme ou si cela va aller jusqu’en cours.
Alors qu’elle termine sa phrase, le serveur revient avec leurs commandes. La jeune femme voit bien le regard étrange que dépose le serveur sur elle. Peut-être pense-t-il qu’elle a commis quelque chose de grave. Tsukiyomi baisse les yeux. Elle le sait qu’elle n’a rien fait, mais elle ne peut pas s’empêcher de baisser le regard. Le serveur repart sans dire un mot. La jeune femme se sent soudainement mal à l’aise.
dandy ♫
Dalia Lenart
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Je ne lui en voulais pas, je n’ai pas vraiment le droit de me mettre en colère pour si peu. Je suis simplement surprise et un peu déçue. D’ailleurs, en chemin, l’atmosphère est un peu tendue et lourde. La brune le remarque et tente d’apaiser la tension en excusant et me donnant une explication. Je comprends mieux, il aurait suffi qu’elle me le dire tout simplement. Alors pour la rassurer, je ne suis pas en colère et je me retourne et lui affiche un sourire bienveillant.
-Je ne suis pas fâché ou autre. J’avais juste cru que si tu décidais d’y aller, je pensais que tu aurais aimé être soutenu et accompagné, un peu comme j’ai tenté de faire quand tu m'as dit… quand… ce qui s’est passé à la résidence. Que tu es eu envie d’y aller seule aussi je peux comprendre, enfin, je crois, me connaissant j’y aurais aussi été seule. Je ne t’aurais jamais poussé non plus, pour ce genre de truc, je ne suis pas une référence. Tu es plus forte que moi.
Sur ces derniers mots je restais silencieuse. J’avais envie de lui prendre la main, un peu pour me réconforter et vouloir lui assurer que je ne suis pas fâché. Encore une fois, je me retiens. Il y a aussi la dernière fois que j’ai essayée, elle l’avait tout de suite retiré. On ne se connaissait pas autant à l’époque, mais je crois que cette fois, je me sentirais blessée si elle devait la retirer à nouveau. Alors je ne fais rien.
Heureusement qu’on arrive rapidement à un café, on s’assoit et commande quelque chose à boire et à manger. J’ai milles et un truc en tête. Alors hésitante les questions sortent un peu maladroitement, mais semble compréhensible à mon amie qui me répond un peu plus en détail.
Le serveur arrive à la fin de sa phrase et y dépose ce que nous avons choisis. Il a un regard plutôt jugeant et je vois mon amie de nouveau mal à l’aise.
-Ne fais pas attention au serveur, il n’aime pas servir des jeunes, à cause du mauvais tip! Que je tente de blaguer pour détendre l’atmosphère. Sinon, je suis contente que ça aie bien été. J’espère que la police ne fermera pas le dossier et que cette pourriture ira en prison.
Sinon, je m’en occuperais personnellement. Encore heureuse de m’être retenue d’avoir été le rayer de la carte. Si la justice peut faire les bonnes choses de la bonne façon pour une fois, je serais contente.
-Ils vont te contacter comment? Par téléphone, courrier ou courriel? Si tu as envie que je sois avec toi, si ça se rend jusqu’en cours, dit le moi. Et même si c’est l’inverse, que tu veux faire ça seule, dit le moi aussi. Je respecterais ta volonté.
Je suis là pour elle et je crois qu’elle le sait. J’espère juste que je ne suis pas en train de me trahir, qu’elle ne comprendra pas les sentiments que j’ai pour elle en voulant autant la soutenir. Ce n’est pas réciproque alors, sa créeraient une drôle d’atmosphère à la maison et j’oserais encore moins l’approchée.
Malgré les excuses de Tsukiyomi, son amie voulu la rassurer qu’elle n’était pas fâchée. Heureusement! La brune ne voulait pas décevoir sa seule amie. De plus, elle avait expliqué ses raisons de ne pas l’avoir averti plus tôt : elle voulait se prouver à elle-même qu’elle était capable d’accomplir quelque chose sans l’aide de quelqu’un.
Après avoir passé commande et que le serveur soit revenu avec ce qu’elles avaient commandé, Tsukiyomi se sentit aussitôt jugée par le serveur qui avait entendu la fin de la conversation. Peut-être était-ce tout simplement son imagination? Elle ne pouvait pas s’empêcher de baisser le regard. Encore une fois, Dalia tenta de la rassurer. Tsukiyomi était un peu perplexe, mais elle lui sourit pour la remercier avant de prendre une bouchée de son muffin.
Son amie était encore curieuse de savoir ce qui allait se passer maintenant que Tsukiyomi avait porté plainte. Celle-ci hocha des épaules, ignorant un peu ce qui allait suivre, on ne lui avait pas vraiment donné de directive là-dessus.
- Ils ne m’ont rien dit. Je suppose que je recevrais un appel ou une lettre? Ils m’ont expliqué que cela pouvait prendre plusieurs mois voir années avant qu’il y ait des résultats. Je verrais en temps et lieu si jamais cela va jusqu’en cours, mais pour le moment, je ne peux rien faire de plus qu’attendre. Dit-elle avant de prendre une gorgée de sa boisson chaude.
La jeune femme préférait changer de sujet. Elle aborda donc une discussion sur ce que faisait Dalia. Elle ne la connaissait pas beaucoup, c’était le bon moment de lui poser des questions.
- Tu sembles apprécier la nature et sortir au grand air. Ce n’est pas trop mon truc personnellement, mais je suis curieuse de savoir ce que tu fais. Si ça ne t’embête pas!
Tsukiyomi était un peu maladroite pour poser des questions. Elle n’avait jamais vraiment eu d’amie mis à part ses collègues de travail qu’elle avait appris à connaître en les côtoyant presque tous les jours!
dandy ♫
Dalia Lenart
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Après excuse et explications, nous arrivons à un café où nous commandons. Le serveur laisse mon amie mal à l’aise pour avoir entendu la fin de la phrase. Quand on ne connait pas toute l’histoire on se tait et garde ses commentaires pour soi. Heureusement, c’est ce qu’il fait, mais il semble fortement jugé. Je tente de la rassurer, mais ça ne semble pas vraiment fonctionner. Au moins j’aurais tenté.
Je pose d’autres questions à laquelle elle n’a pas de réponse. Il ne reste plus qu’à attendre. Ce que ça doit être énervant! Tu ne sais pas si ça va aboutir ou non et pendant ce temps l’agresseur est toujours dehors à faire ce qu’il veut! Il pourrait facilement faire d’autres victimes…
-Ça peut être vachement long…
Malheureusement, il n’y a rien à y faire. Ça doit être assez anxiogène comme situation. Je prends un gorgé de mon café noir pour éviter de rajouter de quoi de désagréable qui ne changerais rien à sa situation. Et pour faire disparaître cette ambiance qui devient un peu malaisant, Tsuki rebondit sur un autre sujet. Ça me surprend un peu qu’elle me pose des questions, mais ça ne me gêne pas.
-Non ça ne m’embête pas. Que je réponds en riant légèrement. Ce que je fais… mhm, ça dépend des jours. Certaines fois, j’entraîne mes pokémons ou joues avec eux. D’autres fois, ça peut être la mer ou encore l’exploration différent endroit sauvage de la région. Il arrive toujours plein de truc intéressant et je fais parfois de petite découverte. Comme la semaine passer par exemple. Je suis partie explorer la grotte givrée dans le nord. J’ai beaucoup marché et je suis tombée par hasard sur une peinture au plafond. Elle était si réaliste que j’ai cru que c’était réellement le ciel. Jusqu’à que je me souvienne que j’étais dans une grotte et qu’on était encore en pleine journée! J’en ai profité pour la prendre en photo et prendre une pause avec mon équipe pour leur montrer. Mais ce n’est pas tout! Il y a euh…
Je m’arrête un moment. Je me rends compte que j’étais complètement partie dans mon récit, sans savoir si ça l’intéressait d’entendre mes histoires d’exploration.
-Je. Je me suis emballée. Tu ne trouves peut-être pas ça intéressant. Tu veux la suite?
J’explore souvent et je tombe toujours sur des trucs inusités. Sauf que je n’ai pas souvent l’occasion d’en parler avec d’autres personnes. Alors du coup quand elle a posé la question, ça commence à sortir tout seul.
En effet, les démarches policières étaient parfois longues, mais Tsukiyomi ne pouvait rien faire. Heureusement, les démarches étaient lancées c’était mieux que rien du tout! Mal à l’aise de continuer à parler de ce sujet délicat surtout en public, la jeune femme changea de sujet et posa une question à son amie pour en apprendre un peu plus sur elle.
Heureusement, cela ne dérangea pas son amie qui lui répondit franchement ce qu’elle faisait : s’entrainer avec ses pokémons, jouer avec eux, profiter de la mer ou tout simplement partir en expédition. Emportée par ses récits, Dalia raconta l’une de ses expéditions dans les grottes givrées. Tsukiyomi l’écoutait en silence en essayant de s’imaginer les péripéties de son amie. Tout à coup, celle-ci se tue et s’excusa de s’être emportée. Tsukiyomi ne pu s’empêcher de rire légèrement devant l’expression affichée sur le visage de Dalia.
- Continue ton histoire, ce serait dommage d’arrêter avant le « punch ».
En effet, Tsukiyomi voulait savoir la fin de son histoire! Elle n’avait pas grand-chose à raconter de son côté, elle n’était pas aussi aventureuse que son amie. Elle se demandait même comment elle faisait pour ne pas avoir peur. S’enfoncer dans la nature sans savoir sur quoi on va tomber, la jeune femme en eut des frissons. Elle préférait le vie « calme » de la ville et son monde virtuel où elle pouvait y vivre des aventures sans risquer sa vie autre que celle de son avatar.
dandy ♫
Dalia Lenart
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Mes explorations, je pourrais en parler longtemps. J’ai eu beaucoup d’aventure depuis mon arrivée ici. Certaine dangereuse et pas nécessairement agréable, d’autre comme celle que je raconte, surprenante et riche en découverte. J’étais partie dans mon élan, mais comme mon amie est plus du genre à rester enfermé à l’intérieur, j’ai cru que ça ne l’intéressait peut-être pas.
Finalement, je suis bien surprise qu’elle ait envie d’entendre la suite. Mon embarras de m’être emporté dans mon récit semble l’amuser, mais je ne suis pas offusqué. C’est plutôt rare que je sois un moulin à parole. Je me sens presque gêné tout de même. Alors je mords dans mon croissant lorsqu’elle rit.
-C’est vrai? Ça ne t’embête pas !? Je continue alors. J’étais rendu… ah oui! Alors qu’on je m’apprêtais à partir, un Golemastoc est apparue et il dégageait une aura à faire peur. Il avait l’air en colère. Il bloquait la sortie et j’avais l’impression que si j’engageais le combat, ça allait mal finir.
Je lui laisse le temps de regarder dans son pokédex à quoi ressemble le pokémons golem. Alors j’en profite pour prendre une gorgée de mon café.
-J’ai plutôt opté pour la fuite, mais comme il bloquait le seul chemin du retour, tu te doutes que ça n’allait pas être facile. Mais, il y avait un pokémon qui semblait vouloir m’aider. Un Mime Jr. Il me faisait des petits signes d’un passage plus petit, mais assez grand pour que je puisse m’y glisser. Alors j’ai pris mon élan, je me suis laissé glisser entre les jambes du géant pour finir dans le petit tunnel que m’avait montré le bébé pokémons. Ça ne s’arrête pas là! Le plus surprenant reste encore à venir. Je n’étais vraiment pas au bout de mes surprises!
Je laisse en suspens et prends une nouvelle bouchée de mon croissant. Je la laisse aussi regarder au besoin, la fiche de Mime Jr. dans son pokédex.
-Je suis tombé face à un Mr. Mime et le petit. Il essayait de me dire quelque chose, mais je ne parle pas vraiment pokémons. Alors j’ai sortie Hélios. Il m’a traduit plus ou moins ce qu’il me disait, mais en image. Ce n’est pas toujours clair. Le petit à dessiner un X et un O et me demandais d’en choisir un. J’ai pris le O. Il m’a alors indiqué de le suivre. En le suivant, il m’a mené au même Golemastoc. Je ne te cacherais pas que j’ai eu un peu peur. En plus, le plus jeune avait piqué mon sac sans que je m’en rende compte, avec toute mes pokéball dedans. Il a fallu que je me laisse faire. Ils m’ont ramené dans la pièce étoilée. Et cette fois, il y avait plein d’autres pokémons en plus des pokémons gardien. On aurait dit que j’allais me faire juger. Comme s’ils avaient leurs propres règles.
Oui, comme les humains, ils ont leurs propres règles à suivre. Ils vivent en communauté. C’était quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas. J’aurais appris quelque chose de nouveau ce jour-là.
-Ça jasait beaucoup entre eux et j’avais compris avoir fait quelque chose pour les contrarier, sans savoir quoi réellement. C’est mon Solaroc qui m’a traduit par images. Encore, ce n’était pas très clair, mais j’ai fini par comprendre que la peinture sur le plafond, ils ne veulent pas que ça soit connue. Un peu comme leur havre de paix. J’ai supprimé les photos de mon appareil photo, mais pas ceux sur mon téléphone devant eux.
Je fais un petit clin d’œil malicieux à mon amie tout en sortant mon téléphone et en lui montrant la peinture étoilée au plafond de la grotte.
-C’est joli pas vrai? Ils n’ont pas fait la différence entre les deux appareils et ils ont eues l’air apaisé après. Je crois que j’ai évité le pire, mais j’ai quand même eu droit à une sentence. Un genre de travaux forcés. Alors après le « jugement ». Le Golemastoc m’a pris comme une poche de patates et m’a amené dans une autre salle. Au moins, il m’a rendu mes pokéballs. Ça m’a soulagé je t’avoue de retrouver mes pokémons. Il a plié devant moi une plaque de fer en quatre et il s’attendait à ce que je fasse de même. Il y en avait une douzaine !! J’ai dû sortir Alizia pour qu’elle chauffe les plaques et avec un tissu épais et son aide, je suis parvenue à les plier. Ça m’avait pris beaucoup de temps et j’étais épuisé. Et comme tu sais ce qui se passe quand je suis trop longtemps avec elle, tu te doutes que j’étais très faible après…
Je reprends une bouchée de mon croissant et une gorgée de mon café. Il va falloir que je m’en commende un autre. Je l’ai presque fini.
-Enfin, j’ai fait un mini somme avec Noëla pour me faire baisser ma température et quand je me suis réveillée, il y avait plein de jeune pokémons qui me regardait avec curiosité. Ils ont voulu jouer. À croire qu’ils ne me considéraient plus du tout comme une menace. Ils ont commencé par se lancer des cailloux un contre les autres et quand un était touché sans le rattraper il était hors-jeu. J’avais un peu de mal à comprendre le concept. Hélios m’a dit que c’était euh… la balle au prisonnier? Je ne connais pas. Après, j’ai rejoint leur second jeu. 1, 2, 3 soleil. C’est Hélios qui comptait le 1, 2, 3. Parce que c’est un pokémons soleil.
Je riais légèrement. Je finissais en expliquant les règles du second jeu. Et comme quoi, j’ai vite été mis hors-jeu.
-C’était la première fois que je jouais à ça. Je ne savais même pas que ça existait! C’était amusant, même si je perdais. La fin de la journée est arrivée, le Mr. Mime et Mime Jr. m'ont raccompagné et j’ai pu rentrer.
Voilà, c’était la fin de mon récit. J’espère que je ne l’ai pas trop ennuyée. Il s’en était passé des choses cette journée-là. J’ai même pu jouer pour la première fois à un jeu! Je ne pouvais pas jouer plus jeune, à mon regret. J’ai beaucoup aimé pouvoir m’amuser et me détendre avec les pokémons.
Son amie reprit son histoire où elle l’avait laissé. Tsukiyomi l’écoutait sans l’interrompre. La surprise devait se lire dans ses pupilles argentés : subir un procès de pokémons? C’était à la limite difficile à croire. Bien qu’elle les sache capable de travailler en équipe, jamais elle n’aurait pu imaginer qu’ils pouvaient avoir l’intelligence de procéder à un « procès ». La brune se demandait même si on amie n’exagérait pas un peu les choses, mais elle ne voulait pas la décevoir en remettant en cause son histoire.
Heureusement, son histoire se termina bien. Tsukiyomi jeta un coup d’œil sur les photos de la grotte. C’est vrai que cet endroit était magnifique et sans doute qu’ils le seraient encore plus si elle pouvait le voir en vraie, mais les pokémons qui habitaient ce lieu ne voulaient pas que cet endroit soit connu de la population : c’était compréhensible, les humains viendraient saccager leur habitat…
- Tu n’avais jamais joué à 1, 2, 3 soleil avant ce jour? Demanda-t-elle-même si son amie le lui avait confirmé un peu plus tôt. Elle trouvait bien étrange qu’elle ne connaissait pas ce genre d’enfant : tous les enfants y avaient joué au moins une fois dans leur vie! La brune constata avec tristesse qu’elle ne connaissait vraiment rien de passé de son amie ni de sa famille même si elle avait découvert quelque information lorsqu’elle avait piraté le téléphone de Dalia quelques mois plus tôt.
Les heures s’écoulèrent rapidement en bonne compagnie. Après avoir passé plus d’une heure au café, Tsukiyomi laissa son amie à ses occupations tandis qu’elle allait rentrer pour « gamer » un peu. Les jours se succédèrent rapidement jusqu’à ce que la déesse reçoive une lettre provenant du poste de police :
Des accusations avaient été portées contre son agresseur suite aux preuves qu’elle lui avait transmises. Cet événement fit scandale à la résidence étudiante et d’autres jeunes femmes décidèrent de porter plainte à leur tour. Coincé, l’agresseur avait finalement décidé de plaider coupable suite aux nombreuses accusations évitant ainsi un procès. La jeune femme pleurait de joie après avoir lu la lettre. Elle s’écrasa sur le sofa et pleura à chaud de larme. Tout le stress qu’elle avait accumulé suite à cet événement traumatisant sortit d’un coup la libérant de ce fardeau qu’elle avait porté sur ses épaules trop longtemps. Dalia devait sans doute se demander le contenu de la lettre. La jeune femme la laissa à sa disposition, elle n’était pas capable de dire un mot.
dandy ♫
Dalia Lenart
Dresseur·euse Éclipse
Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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Mon amie écoute mon récit avec attention. Elle semble surprise par certains de mes propos, mais qui ne le serait pas! Pourtant, je n’exagère rien. Les pokémons sont dotés d’intelligence et probablement très fortement sous estimé. Les Mr. Mime on tendance à mimer les gens. Peut-être on t’il imiter les humains. Il a peut-être eu un dresseur aussi auparavant. Peut-être était-ce une façon à eux de me faire comprendre que j’avais fait un truc de mal.
Ce qui semble le plus la surprendre, c’est lorsque je mentionne que je n’avais jamais joué à un jeu pour enfant pourtant très connue. Je me rends compte que j’ai encore dit un truc anormal sans le vouloir. Elle doit me trouver étrange par moment. C’est avec un petit malaise que j’hoche la tête de gauche à droite. Je n’y avais jamais joué avant, même que je ne connaissais pas ce jeu avant ce jour. Je suis loin d’avoir eu une enfance normale.
Le temps passa rapidement, nous quittions le café après y être resté un certains temps, puis retournons à nos activités respective. Quelques semaines plus tard. Je constatais que Tsukiyomi avait reçu du courrier. Je n’avais pas demander, mais j’étais contente qu’elle ai bien changé son adresse. J’allais lui porter son courrier et retourna à la cuisine, question de me faire à manger.
Sans trop savoir ce qui se passait, j’entendis mon amie pleurer à chaude larme et s’écraser sur le sofa. Je me demandais bien ce qui causait sa peine et ça m’inquiétait. Pour finalement me rendre compte qu’il s’agissait plutôt de larme de joie. La brune me désigna la lettre qu’elle me laissait lire. Mes yeux s’agrandissent sous la surprise. Elle n’avait pas été la seule et d’autres avaient finit par porter plainte. Si bien que ce déchet à du plaider coupable directement. Il n’y aurait pas de procès. Mon amie n’aura pas a subir le stresse de tout ça.
Je suis infiniment soulagé et contente pour elle. Tout ça doit être un poids de moins. Ca aura aussi prit si peu de temps, alors que je m’attendais à la voir attendre plusieurs mois.
-C’est super! C’est une bonne nouvelle! Que je lui dit suite à la lecture de la lettre, tout en essuyant une larme de soulagement qui commençait a perler sous mon œil. J’aurais voulu la serré dans mes bras pour partager ma joie de cette bonne nouvelle, mais je n’osais toujours pas. D’un coup que je n’arrive pas à me contenter d’une étreinte d’une durée convenable!