Confortablement installée sur les jambes de son amie, les bras autour de sa taille, Astelle admirait le paysage du Parc Safari. Au loin, on voyait les dresseurs s'activer, cherchant à engranger encore quelques points avant la fin de la compétition.
— Si ça peut te permettre de moins culpabiliser quand tu manges de la glace ... j'suis prête à remettre ça ! *snif* Oh ! C'était sans doute le panorama romantique qui lui faisait cet effet, mais Manon avait cette lueur dans le regard. Celle qui préludait au bisou.
Les pommettes rosies, Astelle avança délicatement les lèvres et... *FRONTSH!* Sa bien-aimée se moucha dans un vrai bruit de trompette. Rougissant maintenant pour une toute autre raison, la petite postière détourna la tête pour prendre un air dégagé.
— Désolée, j'crois que j'ai chopé un p'tit rhume … — C-... c’est pas grave, n’amour. Son visage était en feu. La bouteille d’eau fraîche de Manon était la bienvenue.
Désaltérées, les deux amies s’inquiétèrent de l’absence de Pépé, puis rapatrièrent le Granbull resté en bas de l’éminence rocheuse. Le pokémon s’installa à leurs côtés. Frottant ses babines baveuses contre leurs jambes, il s’attira les gratouilles de pas moins de quatre mains différentes.
— Tu veux aller où après ? Ça t'dis on va manger que'que part ? Je pourrais te raccompagner chez toi, si tu veux. Sans cesser de tripoter les oreilles du pokéchien, de glisser les doigts entre ses replis de peau rêche, Astelle médita la question. S’étant privée toute la journée, elle commençait effectivement à avoir faim. — Quelque chose de pas trop riche, d’accord…? répondit-elle d’une petite voix timide, en se renfonçant dans le giron de son amie. On pourrait aller à “Nos Meilleures Baies Tiz”...? Ce bistrot, c’était l’endroit qu’elles avaient le plus fréquenté à Sunyra. Là où elles se donnaient rendez-vous, presque tous les jours, quand Astelle travaillait encore à la Dracoposte. Où elles avaient fêté ensemble l’anniversaire de Manon. C’était leur bistrot.Et sûrement qu’ils avaient des salades régime ! Elles n’y étaient encore jamais retournées depuis qu’elles étaient en couple.
— Et je veux bien que tu me raccompagnes après, minauda-t-elle en imaginant traverser la piste cyclable en rollers, en compagnie de Manon. Ensemble sous le soleil couchant, jusqu’au moment de se dire au revoir, dans une dernière étreinte, sur le pallier de sa petite maison de campagne. — ...mais pour le moment, je voudrais rester encore un petit peu comme ça. Les yeux clos, le visage niché au creux du cou de son amie, et un gros Pépé sur les genoux : Astelle goûtait au bonheur parfait.
Manon Dubell
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La demoiselle cherche quelque chose de pas trop riche à goûter. Je souffle du nez, captant qu'elle essaie d'entamer un régime. C'est cramé : je ne la sens pas très à l'aise dans son petit corps et elle tente de ne pas faire d'excès avec la nourriture. Pourtant, je ne la trouve pas grosse au contraire : elle est davantage féminine à mes yeux, moins enfantine. La brunette me propose donc d'aller à notre brasserie préféré : “Nos Meilleures Baies Tiz”. Mon visage s'illumine et je m'exclame :
« Tiens, ça m'dit bien ! Ça fait longtemps qu'j'y suis pas allée en tant que cliente ! »
Je gratouille la grosse caboche plissée de PP avant de tourner ma tête vers ma copine.
« Tu sais qu'j'y travaille à temps partiel en c'moment ? Je fais surtout les weekends, les jeudis soirs, les jours fériés et les vacances. C'est déjà pas mal. »
Je bombe le torse, fière d'avoir été embauché. Cela fait déjà deux trois mois que je bosse et je tiens le coup. Niveau financier, je suis nettement plus à l'aise : je peux vivre de façon confortable et mettre de côté pour mes matchs d'arène.
« Et je veux bien que tu me raccompagnes après. »
Je passe mon bras autour de sa taille, la blottissant contre moi.
« Avec plaisir ! - ... mais pour le moment, je voudrais rester encore un petit peu comme ça. »
Sa tête se repose sur mon épaule, les paupières fermées. Je caresse timidement sa joue du bout des doigts avant de contempler le ciel.
« T'as raison. Profitons un peu de ce moment ... »
Le vent souffle dans nos oreilles et les grognements d'aise de Granbull comble le silence. Les yeux clos à mon tour, je prends une grande inspiration en esquissant un sourire respirant la béatitude. Je me délecte de cet instant, jusqu'à rouvrir les paupière et tomber nez à nez avec un fantôme.
« BOUAH ! » je sursaute de manière ridicule.
En scrutant l'être d'un peu plus près, je comprends qu'il s'agit d'un Brocélôme aux couleurs fantômatique, voyeur sur les bords. Je m'excuse au près d'Astelle d'avoir bougé aussi abruptement, puis je chope une Pokéball que je lance sur le pokémon. Tout naturellement, je me colle contre Astelle en poursuivant mes papouilles sur la jeune fille et le toutou. J'espère qu'il ne va pas nous embêter très longtemps, ce Brocélôme.
Concours de captureTel un enfant ignorant, je cache un désir dans ma main gauche. Simple souhait ramassait au sol après avoir été impuissant face à la perte… Tandis que je demeure prisonnière de mon rêve, ce souvenir vide, inconnu de tous, est devenu brillant comme l’aube. Je suis la seule à voir ses couleurs alors qu’il continue d’éclairer mon chemin lorsqu’il fait sombre. Même si tout s’effondre, même si je ne tiens plus debout, il restera toujours cette lueur au loin. Qu’importe le sort du monde, quel chemin emploi la destinée, l'aube continuera de se lever, indifférente à la peine et à la joie... C’est cet idéal qui m’a permis de tenir le coup. Je veux continuer à m’en rapprocher… Jusqu’à pouvoir avancer seule.
- « Si tu essaies de m'insulter, essaie au moins d'employer des termes un peu plus crédibles que lascar. » Son rire avait été moqueur. Aurait-il préféré que je l’appelle foutriquet ou crapulard ?! Que mes cours d’histoire et leurs lexiques inutiles servent à quelque chose… - « Allez, montre-moi donc de quel bois tu t'chauffes, future pyromane. » Et beau comme il pensait l’être, il s’était armé d’une Ball pour s’adonner au braconnage.
- « Damien des ténèbres profondes se met en chasse ! La faune du parc va en trembler sur plusieurs générations ! » Lâchais-je, de mauvaise foi, une main sur la poitrine, une autre levée, avec toute la grâce de quelqu’un n'ayant jamais fait de cours de théâtre. - « Je doute brûler autre chose que ton arène… Mais je vais avoir besoin ton badge… Essaye de le faire en une matière inflammable ! »
En m’éloignant d’un pas mesuré, j’avais repéré quelque chose d’aussi dangereux que familier entre deux grosses pierres plates. La carapace piégée d’un Pokémon feu qui malgré son type, me provoquait plus de méfiance que d’intérêt… Prenant à mon avantage le fait qu’il attendait que son adversaire vienne à lui, j’avais attrapé une Pokéball avant de prendre mon élan et d’effectuer le plus beau lancé de ma carrière – au minimum – sur son bouclier aussi dur qu’explosif. Certes, le dernier mot n’était pas très rassurant...:copyright: 2981 12289 0
Ses yeux s’écarquillèrent. Le visage d’Astelle vira au pâle. “Blanc comme un linge”, disait l’expression.
...la petite postière n’avait jamais été très à l’aise avec les Spectres. ...plus encore depuis cette fois au manoir hanté, où un Spectrum s’était cruellement joué d’elle, la harcelant sans aucune pitié, avant de traîner son petit corps tétanisé sur le sol de la cave, en ricanant.
Bien entendu, le Brocelôme aux couleurs inhabituelles qui venait d’apparaître ne lui semblait pas aussi menaçant. Et Manon ayant hérité de la Fantominus la plus trouillarde et la plus adorable du monde, Astelle commençait petit à petit à surmonter son traumatisme. Et ses cauchemars. Néanmoins…
...elle ne restait pas très à l’aise. ...les bras serrés autour du cou de Manon, si fort qu’il n’aurait pas été étonnant que sa petite amie s’évanouisse en raison du manque d’oxygène, Astelle pressa son amoureuse de passer à l’action. — C-... capture-le vite, tu veux ? dit-elle avec un sourire, forcé et tendu, sur le visage.
...et c’était dans l’intérêt de Manon de s’exécuter au plus vite, car les petits bras musclés d’Astelle serraient de plus en plus fort.
Damien Delaunay
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À ses énièmes provocations, je m'étais contenté de lever les yeux au ciel, droit en direction des cimes qui nous surplombaient et qui faisaient danser sur le sol des milliers de tâches lumineuses au gré des brises dans les feuillages épais de la saison. Damien des ténèbres profondes... Sacré pedigree. J'espérais toutefois que personne, dans ce monde, n'avait réellement ne serait-ce que songé à nommer son élevage des ténèbres profondes. J'avais emboîté le pas à mes deux Pokémon – Rhapsodie avançant paisiblement au rythme de mes foulées, tandis qu'Athéna, elle, était déjà loin… Partie vers d'autres horizons en quête d'autres friandises, je rechignais à la rappeler à l'ordre, de crainte de pousser toute la faune proche à fuir l'endroit, rendant ainsi tout à fait obsolète notre (probable) dernière chance de capturer quoique ce soit. Silencieux, je m'étais donc contenté de la garder à l'œil, de loin, espérant qu'elle n'irait pas trop vite faire les poches d'un autre dresseur.
Sa proie, Reika Watanabe l'avait déjà trouvée. Une créature que je n'avais pas immédiatement reconnue… Et dont je m'étais empressé, l'air de rien, de m'écarter. J'ignorais la portée de l'explosion potentiellement d'une carapace de Boumata, mais j'en avais entendues, des histoires glaçantes… Impossible de savoir s'il s'agissait de réalités crues ou de récits exagérés – mais je ne désirais pas être celui qui témoignerait ou non de leur véracité. L'ignorance, à ce sujet, me convenait.
J'avais retenu mon souffle lorsque la Pokéball était entrée en contact avec la carapace du Pokémon mais, heureusement, si moindre dommage il y avait eu, ils avaient été contenus par le pouvoir dématérialisant de la capsule. « Ehhhh mais t'es complètement malade ?! Tu tiens vraiment à me mettre tes avocats sur le dos ?! » C'était quand même la deuxième fois, aujourd'hui, qu'elle essayait délibérément de mourir. « J'espère pour toi qu'il explose pas s'il ressort de cette 'tain de Pokéball. » Sinon… Compte pas sur moi pour te sauver. J'étais pas le genre de héros prêt à me prendre une balle perdue pour la jolie fille de la série.
une tentative de capture du Toxizap chromatique siouplé !
" malheureusement cher journal je n'ai pas grand chose d'autre à te raconté car on a point gagné et fini par faire le tour des café de Mirawen ... Encore ! "
Alors que j'allais lancer une nouvelle pokeball, et donc m'assurer une nouvelle capture et donc des nouveau points il y eu une alerte sonore dans le parc, signe que la chasse était maintenant finie ... Sérieusement ? j'ai mis tant de temps que ça à me préparer et à arriver ? j'avais effectivement gagné quelques point mais rien de bien ouf par rapport au leader du classement !
Bordel ! pourquoi il faut que j'ai pris cette habitude de me préparer autant pour une telle sortie ? Résultat on a pas engrangé beaucoup de points....
Les résultat son tombé, j'avais seulement 8 points, c'est ridicule, j'ai horreur de perdre et là je sais que j'ai perdu ... Cependant j'avais assez de point pour récupérer un prix, malgré tout, en effet j'avais assez de point pour un kit d'outil pour faire une fouille, un explorakit comme il l’appellent, mais bon en tout les cas j'allais garder un pokemon également, je sais pas trop quoi en faire, car je le vois mal travailler dans un café, mais je vais bien trouver ... En tout les cas il était temps de récupérer le kit et de repartir à Mirawen, je dirais pas non à une tournée des café pour penser à autre chose !
Mocha en route on rentre, on reviendra prendre notre revanche la prochaine fois, foi de Scino !
J'étais presque arrivée au portail à l'entrée lorsque mon pied droit, forcément, glissa sur un truc visqueux et se déroba sous moi. Je laissai échapper une floppée de jurons que je ravalai bien vite en voyant les oreilles d'un Feunnec chromatique s'agiter en tous sens, le petit pokemon étant visiblement un peu perdu. "C'était pas contre toi, Feunnec. C'est juste à cause de ma jambe." expliquai-je. Je remontai mon short sur ma jambe droite pour montrer la cicatrice qui défigurait le haut de ma cuisse. "J'ai eu un accident, si l'on peut dire, il y a quelques années et j'ai failli perdre ma jambe." continuai-je, comme s'il pouvait comprendre. "Depuis, elle n'est pas aussi fiable que l'autre, c'est tout." Quant au cadeau, même si, en soi, cela me dégoûtait un peu... "Merci pour le cadeau." lui dis-je avec un sourire en tendant la main vers lui.
HRP: demande de capture (1/3 - feunnec chromatique)
Dusk
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Alors que ma belle est pétrifiée contre moi, le fantôme persiste à vouloir nous faire peur. Il s'échappe de la Pokéball pour continuer à nous mater. Pendant ce temps, Astelle me serre le cou comme pas possible, limitant mes mouvements.
« Doucement Astelle, j'vais m'en débarrasser t'inquiètes ... » je lui murmure, à bout de souffle.
Il faut dire que je pourrais aisément en profiter pour la tripoter mais je n'aurai jamais imaginé ses bras aussi robustes que ceux de PP – bien qu'il ne se soit pas remit à la muscu. Pas le temps de jouer les dépravés, il faut que je me débarrasse de ce Brocélôme.
Je tente de me redresser tant bien que mal pour dévisager le spectre. Ma nuque porte le poids de la brunette mais cela ne m'empêche pas de cracher sur la bête.
« Tu vas rentrer oui ? 'spèce de pervers ! T'as pas d'autres choses à foutre qu'd'embêter des minettes, dis !? »
Puis, je balance mon avant-dernière Safariball sur sa tronche. Si il ne rentre pas cette fois-ci, le fantôme aura une dernière chance pour me rejoindre avant de prendre un coup de pied au popotin. Alors qu'il gigote dans la sphère, j'en profite pour détendre la demoiselle. Massant ses petites épaules – dans l'espoir qu'elle me lâche le cou pour me laisser respirer –, je tente de la rassurer.
« T'inquiètes ma belle, il va pas nous embêter très longtemps, je gère ça. »
Je lève les yeux au ciel, me remémorant les horribles expériences qu'a subi Astelle avec des pokémons spectres. Malgré Bibi le Fantominus qu'elle apprécie, la jeune fille semble avoir du mal à passer outre ses peurs. Ceci dit, peut-être qu'elle profite de ma présence pour se montrer plus sensible car je suis sûre qu'elle aurait été capable d'affronter ce Brocélôme de pacotille. Je joue donc le jeu, prenant mon rôle de copine protectrice très à cœur.
« T'façon, si il continue d'nous enquiquiner, j'lui fais un coup d'tête balayette ! » je montre mes maigres biscottaux à ma copine avant de rigoler, apaisant l'atmosphère.
Rien à voir mais depuis tout à l'heure, je crève d'envie de l'embrasser. Je me torture l'esprit pour savoir comment le faire sans la brusquer ni la mettre mal à aise. Mais plus j'effectue les pronostics dans ma tête, plus c'est difficile de se jeter à l'eau. Il faut que je me lance ! Lorsque je contemple ma mie, mon cœur se met à tambouriner et mes doigts deviennent moites. Malgré mon corps qui s'emballe, je me rapproche tout doucement de son visage, détournant le regard dès que je croise le sien. J'ai encore du mal à sauter le pas.
Concours de captureLa lueur du flash de la Pokéball aspirant l’être devenu temporairement lumière m’avait légèrement taquinée la rétine. Dans un petit bruit, l’objet de forme ovale était retombé, s’agitant dans un mélange de poussière et de touffes d’herbe. Les poings serrés, je surveillais ma prise, espérant qu’elle lâcherait bientôt l’affaire et se laisserait attrapé sans faire d’histoires. Je voulais juste gagner le défi de capture pour faire définitivement taire Delaunay…
- « Ehhhh mais t'es complètement malade ?! Tu tiens vraiment à me mettre tes avocats sur le dos ?! » C’était raté pour le faire taire… Était-il obligé de crier de la sorte ? Toute la faune des environs risquait de s’enfuir ! Je m’étais retournée dans sa direction, le regard mauvais, les lèvres serrées, mais prêtes à se délier. Le Solochi au type Ténèbres - plus que validé - avait prit ses distances, probablement conscient de la dangerosité d’un tel Pokémon. On ne l’appelle pas le Pokémon Tortue Boum pour rien… - « J'espère pour toi qu'il explose pas s'il ressort de cette 'tain de Pokéball. »
Mais quelle poule mouillée ! C’était un dresseur ça, vraiment ?! À croire qu’il chassait les Pokémons sauvages dans l’encadrement de son jardin ! Avait-il seulement un jardin… ? Je le voyais plutôt vivre dans un petit appartement, squattant l’entrée de sa tour comme s’il défendait son territoire, avec toute la bravoure propre au Hélionceau.
- « Mais occupe-toi de ta propre capture ! Je sais ce que je fais ! » Rétorquais-je, perdant un peu de mon sang-froid.
Le Boumata sauvage venait de réussir à s’échapper du piège, se mettant immédiatement dos à moi. Sa carapace s’était illuminée d’une vive lumière écarlate, laquelle quittait lentement le rouge pour aller vers un blanc, bien plus menaçant encore. Melly avait trouvé le moment parfait pour s’asseoir mollement à côté de moi. Elle est comme ça Melly, elle vit sa vie sans se soucier du cours des événements.
- « Oh… » Lâchais-je.
Baku avait immédiatement foncé sur notre adversaire, libérant son - devenu très célèbre – Brouillard. La confusion du Pokémon sauvage m’avait laissé assez de répit pour que je puisse attraper une autre Ball sans locataire à ma ceinture. Avec une force renouvelée, je l’avais envoyé sur la silhouette trapue qui commençait à quitter la fumée à petits pas, marchant à reculons, sa carapace toujours pointée vers nous, comme lorsqu'on pointe une arme à feu dans une tentative d’intimidation.:copyright: 2981 12289 0
J'avais laissé filer d'entre mes lèvres un sifflement agacé, la toisant d'un regard sans doute plus mauvais qu'elle ne le méritait. Sans doute ferai-je mieux de disparaître… M'éloigner de la scène de crime à venir ne serait probablement pas la pire des idées que j'aurais eues. Avec un peu de chance, une bourrasque de vent ferait passer des feuilles devant l'objectif des caméras au moment des faits, et l'on ne me retrouverait jamais. Avec encore un peu plus de chance, il ne resterait rien d'identifiable de Reika Watanabe. Ses avocats ne seraient donc plus un problème… Ce serait tout de même une bien triste fin pour une dresseuse avec autant de hargne et d'ambition.
Décidant que ses affaires n'étaient plus mon problème, je m'étais détourné. Athéna semblait s'être trouvé un nouvel intérêt, tout son corps tendu vers quelque chose qu'elle semblait tirer vers nous. Un quelque chose qui poussait des plaintes, agacé d'être si malmené. Haussant un sourcil perplexe, je m'étais approché, pour constater que le criard n'était qu'un d'autre qu'un… C'était quoi, déjà ? Un Toxi... Toxic... Truc. Un Pokémon qui échappait à ma pseudo encyclopédie mentale, sans doute venu d'une région à laquelle j'étais trop peu familier. « Athéna, laisse... » Une stupeur élevée dans mon dos avait de nouveau attiré mon attention en direction de l'adolescente, juste à temps pour voir un nouveau nuage cendré se disperser tout autour du Boumata qui s'était visiblement libéré. La Safari-ball avait de nouveau emprisonné la créature explosive, et j'avais songé, presque sans sarcasme, que Brouillard n'en avait pas fini d'allonger la liste de ses victimes.
« Tu veux pas m'filer le numéro de papa-maman ? Que j'les prévienne, quand même, que leur suicidaire de fille s'est jeté devant la carapace d'un Boumata… » Ce serait sans doute mauvais pour mon anonymat, soit dit en passant… Peut-être pas la meilleure façon de disparaître. Je ne pouvais nier, toutefois, qu'elle donnait l'air de réellement savoir ce qu'elle faisait. Stupéfiant.
Le temps de ma dispersion avait suffit à Athéna pour arracher une plainte stridente à son nouveau camarade de jeu peu consentant – suivi d'un râle monté des tréfonds de la gorge de la jeune Bébécaille. Stupéfait, j'avais observé la scène dans la comprendre tout de suite. Et puis, la peau crépitante du… Truc, m'avait finalement permis d'assembler les pièces du puzzle. J'imagine… qu'Athéna n'avait reçu que la monnaie de sa pièce.
Hell yes, il n'explosera pas à la figure de Reika. Y'aura donc pas besoin d'appeler papa-maman pour les prévenir du décès prématuré de leur gamine ! \o/
Points gagnés : 4
Tentative de capture !
Et c'est une réussite pour Manon !
Félicitations ! Brocélôme chromatique a été capturé !
Il est TOUT SHINEY. Si tu l'veux pas, moi j'le récupère. Si tu l'veux, eh ben prends-en soin :handspinner:
Points gagnés : 5
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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— T'façon, si il continue d'nous enquiquiner, j'lui fais un coup d'tête balayette !
Terrorisé par l’improbable technique de karaté de Manon Dubell, le petit spectre entra fissa dans la pokéball ! Qu’il ne quitta plus. Astelle se relaxa un petit peu. Débarrassée du Brocelôme, elle desserra son étreinte sur le cou de son chevalier servant, et récompensa sa bravoure d’un bisou sonore sur la joue.
— Mon héros ! roucoula la petite postière, qui profitait manifestement de la situation pour se faire dorloter. ...mais quand même, c’est un petit peu dommage. J’aurais payé cher pour voir ton coup d’tête balayette en action !
Quelques papouilles plus tard, équitablement distribuées à Manon comme à son pokéchien, et voilà qu'il était temps de plier bagage et de rentrer. Le petit trio descendit de son perchoir. Elles escaladèrent la pente, en prenant soin, cette fois, de tenir la papatte à Pépé pour que le Granbull ne se sente pas délaissé. Et ne se casse pas la binette.
Les deux jeunes femmes échangèrent leurs points au guichet et tandis qu’elles traversaient Sunyra pour se chercher quelque chose à manger, Astelle prit bien soin de rappeler à son amie qu’elle avait du pain sur la planche ! — Entraîne-toi bien avec le pokendama, d’accord ? Je veux me marier ! La promesse était scellée. Manon serait championne de capture au kendama, ou serait éternellement vieille fille. Ce qui était hors de question !
Et ainsi, les deux amies passèrent une douce soirée. D’abord, une petite salade régime (et un burger géant pour Manon) au bistrot de Sunyra, où leurs discussions furent jalonnées d'éclats de rire et de sourires tendres. Ensuite, une promenade romantique sur la Piste Cyclable, en rollers, à filer ensemble sous le vent et sous le soleil couchant. Et finalement, un baiser d’adieu sous les étoiles muettes de Kishika.
...et la promesse échangée de se retrouver très bientôt.
Na'Hyri Redbird
Dresseur·euse Nébuleuse
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J'avais tendu la main vers lui, sans savoir à quoi je m'attendais réellement. Une chose était sûre, je ne m'attendais pas à ce qu'il vienne toucher ma main du bout du nez avant de se mettre à côté de moi pour réclamer des caresses. Si je lui avais fait peur avec ma bordée de jurons, il ne semblait pas m'en tenir rigueur et je m'empressai de le caresser avant de sortir la dernière safariball en ma possession. Serait-ce suffisant? Apparemment, oui. Je l'actionnai, faisant entrer le pokemon à l'intérieur... Et il ne ressortit pas. Bon. Maintenant, il me restait à combler la distance et à choisir quel pokemon j'allais garder. "Je vais prendre les safariballs qu'il vous reste, Madame" me dit l'homme à l'entrée. "Je n'en ai plus, j'ai tout utilisé." "Très bien. Quels pokemon souhaitez-vous garder? Vous pouvez en garder un pour cent pokedollars, ou deux pour deux cents pokedollars." m'expliqua-t-il. Je le regardai avec surprise. "Je croyais que c'était un seul?" Après qu'il m'ait indiqué que cette règle avait changé, il me redemanda lesquels je souhaitais conserver. Un par un, je les fis sortir de leur pokeball. "Débugant, je te remercie de t'être laissé capturer pour le concours. Comme promis, je te rends ta liberté." commençai-je avant de faire sortir le Toxizap. "Tu seras mon grand regret, mais je ne pense pas pouvoir t'apporter ce dont tu as besoin." Maintenant, il restait les duos: les deux Marisson et les deux Feunnec. Le premier Marisson qui sortit de sa pokeball fut celui qui m'avait suivie en m'imitant, le deuxième: celui qui m'était tombé dessus. Le choix était facile. "Petit imitateur, si tu en as envie, c'est toi que je vais garder." Let petit pokemon plante sauta de joie avant de venir à moi lorsque l'agent d'accueil me tendit la pokeball concernée. Restait maintenant les deux Feunnec. Le choix était plus compliqué, mais: "Je vais garder le Feunnec chromatique. J'aurais aimé pouvoir garder les deux, mais ce n'est pas possible." Là aussi, je récupérai la safariball concernée avant de saluer l'agent du parc et de repartir. Je n'avais certes pas gagné, même si le ticket de loto que j'avais échangé contre mes gains m'avait permis de pouvoir prendre les deux pokemon, mais ç'avait été une bonne journée, en tout cas... Et j'espérais que mes deux nouveaux compagnons seraient heureux avec moi.
Concours de captureLa silhouette trapue, dont les couleurs rappelaient celles des montagnes ardentes dont elle était originaire, sa carapace luisant davantage dans l’obscurité provoquée par l’écran de fumée, se dessinait avec menace face à moi. J’avais serré un peu plus mes doigts autour d’une nouvelle Ball, comme si la force de mon lancer en serait décuplé. Les yeux noirs et colériques du dragon s’étaient jetés dans les flammes de mes prunelles. C’était comme…
- « Tu veux pas m'filer le numéro de papa-maman ? Que j'les prévienne, quand même, que leur suicidaire de fille s'est jetée devant la carapace d'un Boumata… » J’avais longuement soupiré, exaspéré, remarquant que le Pokémon sauvage en avait également fait de même. Il comptait me déconcentrer jusqu'à me tuer, peut-être ? S’il comptait devenir champion d’arène juste avec ce genre de techniques, il allait rester un petit gars qui passe ses journées devant les bahuts sociaux toute sa triste vie, c’est moi qui vous le dis !
- « Je suis en fugue ! » Lâchais-je dans une nouvelle tentative de lui clouer le bec.
La carapace du Boumata s’était illuminée jusqu’à en agresser mes rétines, avant que l’explosion ne nous emporte, moi et mes compagnons, ma Ball inoccupée avait frappée, aspirant une nouvelle fois la bombe à retardement vivante. Cette fois-ci, l’attaque n’allait pas être interrompue. Si le Pokémon se libère du piège, il sera accompagné d’une véritable déflagration ! Après quelques mouvements qui avaient - au moins - durée une éternité, un petit bruit mécanique avait confirmé le succès de la capture.
- « Dans les dents ! » Hurlais-je, serrant les poings de victoire, me retournant avec un regard impitoyable vers cette petite frappe de Damien Delaunay. Il en avait vraiment fait des caisses pour trois fois rien !:copyright: 2981 12289 0
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CN.JUNE, 
