Citation :

• Sage informe tout le monde des effets du code bleu
• Elle entre le code vert dans le panneau de commande (1ère action)
• Elle entre le code de l'anniversaire de Jose dans le panneau de commande (2ème action)

« Salut les gars, c'est moi ! »

Je me pointe à la salle des commandes, fière d'avoir dégoté l'homme de la situation. D'une voix forte et rauque, je m'adresse à tous mes acolytes :

« J'vous présente Diomède ! C'est lui qui est en charge de la salle des commandes. Il va nous aider !! »

Heureuse de voir des bouilles familières, je remarque également un minois inconnu : celui d'une fille faisant la tronche, ligotée et surveillée par le brun ténébreux qui nous accompagne. Vue sa posture, il est clair que cette nana n'est pas notre amie. En m'avançant avec Diomède, je pointe du doigt la gonzesse avant de lui demander :

« Eh m'sieur, c'est pas la p*tasse qui vous a victime t'à'l'heure ? »

En attendant sa réponse, mes yeux balayent la pièce jusqu'à trouver ma chère amie pendue au téléphone. Instinctivement, je carapate vers elle pour la serrer tendrement dans mes bras. Je ne l'admet que maintenant : j'ai eu peur de me séparer d'elle trop longtemps et de ne plus jamais la revoir.

« Ça va Astelle ? Comment ça s'passe ? »

Une fois déliée de ma copine, je quémande des nouvelles sur ce qui s'est passé en notre absence. Diomède sera tenu au courant et je l'espère, saura ce qu'il faut faire pour résoudre nos problèmes. Pour l'instant, je lui colle au cul avec PP tout en toisant la donzelle ficelée.

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Seules deux personnes avaient répondu à son appel. Elle avait été trop optimiste.
Son regard fusa d’un écran de surveillance à l’autre, cherchant à déterminer quelles salles bénéficiaient encore des communications. A en juger par l’absence de réaction de certaines personnes filmées, beaucoup d’entre eux ne l’avaient pas entendu.  

Les seuls à pouvoir encore communiquer étaient…
Un groupe (un garçon et une fille) au laboratoire.
Le dénommé Vincent, qui lui avait fait une réponse sommaire, et finalement…

« Ici Yukiya du groupe 2 de la salle des employés. Nous venons d’être confrontés à deux sbires de la Team Mistral. Mais ceux-ci se sont enfuis et nous nous sommes aperçut que l’une de nos camarades manque à l’appel. Nous supposons que ce sont les criminels qui l’ont enlevée. Nous nous trouvons actuellement dans un long couloir à l’arrière de la cafétéria. L’un des sbire semble être quelque part dans ce couloir, mais impossible de savoir où exactement. Et aucun signe de sa complice pour le moment. Aussi, nous avons pu entendre les sbires parler. Ils disaient chercher « la Kitsune ». Mais nous ignorons de quoi ou de qui il peut bien s’agir. »

Elle lui répondit aussitôt.
— Les caméras sont réactivées, Yukiya. Malheureusement, aucune trace de votre amie. Nous allons continuer d’ouvrir l’œil, et voir s’il est possible de consulter les enregistrements.
Prenant le temps d’observer les écrans de surveillance, tout en cherchant le moyen d’interagir avec eux… Astelle sentit son estomac se nouer. Ces mécanismes qu’elle distinguait… est-ce que c’était… ? Des explos…

— Salut les gars, c'est moi !
L’arrivée en fanfare de Manon balaya son début d’angoisse d’un grand coup de pied aux fesses !
Astelle pouffa discrètement dans son coin. Son amie débarquait dans la salle des opérations comme si toute sa bande de potes était en train de l’attendre au bar. Et elle avait bien raison. Le stress ne les rendrait pas plus efficaces. Un petit sourire courageux aux lèvres, la petite postière ralluma les systèmes de communication.

— En attendant, nous avons peut-être un problème. Sur certains écrans de surveillance, je vois de petits mécanismes bardés de fils. Si j’en crois mon téléfilm d’espionage du dimanche soir (Agent-phinobi : un espion à la langue bien pendue), ces machins-là, ce sont souvent des bom… oh ?!

Une étreinte toute pleine de tendresse lui enleva momentanément la voix. Se découvrant soudainement lovée dans les bras de sa meilleure amie, Astelle prit une inspiration paisible, qui acheva de la calmer.

(Détournons pudiquement les yeux de ce petit instant de complicité.
A la place, laissez-moi vous proposer une page de publicité.)

(C'est bon, elles ont fini.
J'espère vous voir devant la TV dès dimanche prochain !
Si Lumiris Centre n'explose pas avant.)

Le sourire d'Astelle ayant retrouvé toute sa douceur, la petite postière prit délicatement la main de Manon dans la sienne, puis termina de délivrer son message.

— …pardon. Je reprends. Ces machins-là, ce sont peut-être des bombes. Une assurance au cas où le réacteur n’exploserait pas ? Impossible d'en être sûrs d’ici, et la porte de la salle des opérations s’est refermée sur nous tout à l’heure.
S’il y en a parmi vous qui peuvent encore se déplacer librement, je pense qu’il est très urgent d’aller vérifier. Faites-moi signe si vous pouvez nous aider, je vous guiderai de mon mieux.
Elle coupa ensuite les communications, et dans l’attente d’une réponse d’un de leurs alliés, se tourna vers son amie.

— Ça va Astelle ? Comment ça s'passe ?

— Comme tu peux le constater, c’est compliqué. …mais nous n’avons pas encore perdu, répondit-elle avec aplomb. Et j’ai bien l’intention de me donner à fond… jusqu’au moment du Dernier Câlin.

La jeune fille eut un clin d’œil malicieux pour son amie...
...avant de diriger un regard déterminé sur le monsieur-du-casier.

— Monsieur Diomède. Est-ce que vous pouvez nous aider ? Je vois deux problèmes, expliqua la petite postière en se rapprochant du chercheur avec cette démarche naturellement sautillante et énergique qui la caractérisait. Premièrement : est-ce que vous sauriez identifier (et peut-être désactiver) les mécanismes qu’on observe sur les écrans de surveillance ?
Deuxièmement : on a saisi sur le panneau de commande la plupart des codes qu’on a trouvé sur ce post-it. Même le prix de la plante en pot et l’anniversaire de José, oui.

Elle récupéra le mémo pour le lui montrer.
— Il ne nous reste que le 9999 à entrer. Est-ce qu’on le fait ? Est-ce que vous connaissez d’autres codes susceptibles de nous aider ? Un qui dirait aux réacteurs de ne pas exploser, ça serait pas mal.

***

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Event central - Salle des opérations

Est-ce que ca irait pour les autres, en ayant le potentiel soutien de Pokémon à leur côtés ? Jenna ne peut s'empêcher de se le demander, alors qu’elle fixe les écrans de surveillance à la recherche de la personne demandé par Yukiya. Mais elle comme Astelle n’y parvienne pas, il faut dire que son regard est bien plus focalisé sur les mécanismes, peu rassuré, jette un coup d’oeil à la brune pour confirmer sa pensée devant son expression. C’est une chance, pour elle, que Manon revienne, si elle peut se concentrer quelques secondes sur autre chose. Jenna sourit un peu, et finalement fait demi-tour avant de vérifier ce que le mécanisme a déclenché ou non.

Mais elle se fige à l’entente de la voix de Léo, se retourne pour le regarder sans comprendre. “Un bruit chelou” ? Elle approche rapidement, tend l’oreille et entend alors le tic tic étrange. Sans un mot, elle se penche pour regarder en dessous de chacun des bureaux, pour voir si quelque chose ne s’y trouve pas. Espérant que l’objet en question ne soit pas dangereux...

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Danger à la centrale !

feat eux

théme Event

Rien le code que j’avais rentrer ne donnais strictement rien, pourquoi ce prix était là si c’était pas un code ? Cela m’agaçait franchement de mettre tromper et d’avoir fait perdre du temps à tout le monde, j’avais pas réussi non plus à me lier d'amitié avec l’étonnant pokémon acier, il fallait l’avouer, pour le coup, je me sentais particulièrement inutile en plus de ça tout un tas de chose commencer à nous arriver sur le coin de la tronche et je sentais la panique qui commençait à m’envahir de plus en plus. Manon avait débarquer avec un homme plutôt beau que j’aurais surement un peu plus regarder si nous n’étions pas en situation d’urgence. L’homme était apparemment en charge des lieux, cela me rassura un peu, on avait une chance de s’en sortir ! Une grande chance ! Bon, ça me stressais tout de même qu’il ai besoin de mon aide, je ne me sentais clairement pas à la hauteur de l’aider. Il nous donna aussi un code, je ne sais pas tellement pourquoi mais ça me semblait important. D’ailleurs quelqu’un dans la piéce donna la suite du code qu’il fallait apparemment entré ensemble.

Euh oui très bien j'arrive pour vous aider ! J’entre vos codes et j’arrive !

Après tout j’étais déjà vers l’endroit en tout cas, j’éspérais que les codes soient bon cette fois-ci, la centrale ne devait pas exploser. La peur au ventre, stresser j’entra donc les deux codes. Une fois que ce fut fait, je quitta l’écran presque à contre coeur pour aller voir le jeune homme qui nous avait dit travaillé pour la centrale, j’avais toujours du mal à comprendre pourquoi moi.. J’étais clairement pas celui qui avait le plus de capacité en la matière. C’était parce que je m’étais occupé de son natu? C’était vraiment surprenant mais j’y allat tout de même. Je lui précisa d’ailleurs que c’était rien pour son pokémon, j’allais quand même pas l’ignorer.

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Event central - Salle des opérations

Deux bruits l’un après l’autre viennent faire sursauter Jenna au moment où elle regarde sous un des bureaux, et elle se cogne bêtement avec un bruit de surprise et douleur. Elle se relève alors, se frottant le crâne en regardant l’origine du bruit. Visiblement, il s’agit du Terhal… Qui vient de se prendre au mur, mais surtout à l’écran de l’ordi. Elle regarde hébété, mais heureusement celui-ci semble marcher encore. Mieux, il y a quelque chose qui est maintenant affiché. Est-ce que c’est le résultat de ce qu’elle a fait ? Elle approche en tout cas, oubliant un instant la demande de Léo pour observer ce qu’il se montre sous ses yeux.

Si il semble vide après une rapide fouille qui ne mène à rien, une photo cependant en fond d’écran s’y trouve. Elle la regarde, un brin curieuse, en vient à la conclusion sans doute que ceux présent sur la photo sont des employés de la centrale. Tous, peut-être ? Mais si c’est le cas….

Elle se tourne vers Diomède, sourcils froncés.

“Dites-moi, pourq…”

Une musique se joue, brusquement. Et apparaît tout aussi soudainement des confettis et une boule à facette. Jenna cligne des yeux, prise au dépourvu, mais l’effet est là : Elle ne parvient pas à retenir un rire devant l’absurdité de la situation. Bien qu’il s’efface vite, regardant de nouveau l’homme qui vient à expliquer l’effet du code 9999 et qui vient donner un nouveau indice : 4387. A vrai dire, elle oublie d’y prêter attention, et pendant qu’il parle, elle approche de Léo qui a finalement quelque chose dans les mains.

“…… C’est une bombe ?! ”

Elle recule, effrayée. Mais au lieu de vraiment paniquer, et de façon étrange, son cerveau vient lui rappeler le timer sur lequel elle ne s’est pourtant pas attardée en regardant l’écran. Elle y retourne rapidement, lit les chiffres en rouges.

“Huit minutes cinquante six… ?”

Elle essaye de cliquer sur le timer, d'agrandir la potentiel fenêtre ou de voir si un clic droit y affiche quelque chose. Mais son attention se reporte une instant sur la fenêtre, se mord la lèvre peu sereine.

“Monsieur Diomède, je veux vous faire confiance, alors répondez-moi : Pourquoi ne vous trouvez pas sur une photo ou tout les membres travaillant à la centrale semble y être ?”

Il peut y avoir tellement d’explications plausibles, qu’elle ne croit qu’il donne une réponse pour laquelle elle serait incapable de trouver le vrai du faux. Pendant ce temps, elle tente d’ouvrir le gestionnaire de tâche, afin d’y trouver une quelconque application sur le timer. Mais elle regrette surtout de ne pas avoir de connaissance particulière sur un ordinateur et un tel affichage. Et si elle entend bien le message de Maxim, si l’idée de réussir à désamorcer les bombes aideraient peut-être à en faire de même pour celle que tient Léo en main, elle espère que ses actions aide à quoi que ce soit dans ce but.

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Les yeux d’Astelle étaient rivés sur la bombe qu’avait découverte Léo.
Un mécanisme à fil. Un détonateur. Et du liquide… explosif ?
La situation paraissait si irréelle. On se serait vraiment cru dans un épisode d’Agent-Phinobi… (L’épisode 54, plus précisément, quand il infiltre la SYLPH SARL et libère le PDG retenu en otage par la Team Rocket !)

La jeune fille aurait voulu s’intéresser davantage à l’ordinateur, et à toutes ces petites choses qui attiraient son attention, mais le téléphone la rappela à ses devoirs.
« Ici Maxim du groupe de sauvetage, je vais m’occuper des bombes. Veuillez seulement m’indiquer leur position et si vous voyez quelques choses en particulier qui pourraient m’aider à les désamorcer. »
Tant pis… elle devrait faire confiance à Jenna.
Et se concentrer sur un seul problème à la fois.
— Je vous vois sur les caméras, Maxim. Je vais me baser sur votre position et tenter de vous aider à retrouver les explosifs.
Et pour les désamorcer… voici ce que nous allons faire.
La jeune fille se mit à chuchoter au téléphone. Tout en parlant d’une voix pressante et concentrée, ses yeux fixaient intensément le dos de Diomède. Ayant expliqué son idée à Maxim, Astelle mit fin à la communication sur une note un peu légère.
— …d’ailleurs, je viens de m’en rendre compte, mais je crois que j’ai un poster de vous dans ma chambre. En sortant d’ici, il faudra vraiment que vous me signiez un autographe !

Raccrochant le combiné, la petite postière fit le tour de la Salle de Commande.
Les conseils de sa maman ne s’appliquaient pas qu’à la résolution d’énigmes.
D’abord, l’observation. Elle s'attarda sur chaque individu, essayant de comprendre ce qu'ils faisaient, ce qu'ils ressentaient. Ensuite, se forger une opinion de la situation… Astelle énuméra dans le secret de son esprit tout ce qui s'était passé jusqu'ici. ...avant de prendre ses décisions.

Epiant les faits et les gestes de chacun… ce fut finalement la voix de Jenna qui termina de la convaincre.
— Monsieur Diomède, je veux vous faire confiance, alors répondez-moi : Pourquoi ne vous trouvez pas sur une photo ou tout les membres travaillant à la centrale semble y être ?
Oui... c'était ce qu'elle se demandait, elle aussi.

L’air grave, la petite postière rejoignit Manon et la tira un peu à l’écart pour quelques instants.
Elle s’était finalement résolue à agir… mais que penserait son amie de ses conclusions ?

— Manon… voici ce que je vais faire, lui chuchota-t-elle à l’oreille. Tu peux encore m’en empêcher… si tu veux. Ou t’assurer qu’on ne me poignarde pas dans le dos pendant que je passe à l’action. Surveille particulièrement ceux que je vais t’indiquer.
Ah… et comme c’est un petit peu le dernier stop avant la fin du monde, et que tout pourrait dégénérer très vite…
Un « smack » discret résonna dans la Salle de Commande.
— …je prends un acompte, murmura Astelle d’un air malicieux, encore sur la pointe des pieds.

Maintenant, elle était prête à passer à l’action.

— Votre temps est écoulé. Vous auriez vraiment dû accepter de négocier, déclara la jeune fille en se rapprochant de la sbire Mistral pour lui déposer un petit dragon rose sur l’épaule.

Sans prévenir, le corps du Minidraco libéra une puissante décharge électrique ! Cage-Eclair. La mercenaire s’effondra dans un cri de surprise et de douleur.
Dans ce moment critique où tout pouvait basculer, Astelle refusait de devoir surveiller par-dessus son épaule. Qui sait si la sbire ne dissimulait pas un autre pokémon sur elle, attendant son heure ?

Astelle récupéra son Minidraco, qui se jucha sur le dos de sa main. Après quoi, elle le tendit en direction du dos de Diomède, comme s’il s’agissait d’une arme.
— Que ça soit pour le petit Métamorph dans l’incinérateur, ou pour la Madame Mistral… je préfère commencer par donner sa chance au dialogue… mais nous n’avons plus le temps d’être laxistes, asséna-t-elle d’une voix sèche. Monsieur Diomède, c’est votre unique chance de discuter.

Tous ces petits détails qui la tracassaient, qui s’accumulaient, et faisaient planer sur son cœur cette sensation de malaise, vague et indistincte… Astelle les énuméra à voix-haute.  
— Je trouve que ça commence à faire beaucoup de petites raisons de vous suspecter.
Déjà, alors que le petit Métamorph a été jeté aux ordures, votre Natu attendait ici tranquillement avec les sbires Mistral. Pourquoi cette différence de traitement ? Ensuite, cette femme a paru se détendre dès qu’elle vous a vu, et vous ne vous êtes pas caché d’être bien disposé à son égard. Moi, si on m’avait enfermée dans un casier, je me serais montrée un peu plus soupe-au-lait envers ma tortionnaire ! De plus, comme Jenna vient de le faire remarquer, vous n’êtes même pas sur la photo des employés.

Bien sûr qu’elle doutait.
Bien sûr qu’elle voulait croire.
Croire que leur sauveur était arrivé. Se décharger du fardeau de la responsabilité. Se dire qu’enfin, ils étaient sauvés. Qu’on prendrait pour eux les décisions difficiles.

Bien sûr qu’il était tentant de fermer les yeux sur ces petites anomalies. Peut-être juste des coïncidences malheureuses ! Parce que c’était si simple… d’arrêter de douter. De cesser de réfléchir par soi-même et de chercher des solutions. De confier béatement son sort à quelqu’un d’autre, quelqu’un de supposément mieux qualifié.
Oui. Croire, c’était tellement plus facile.

— Et maintenant… vous êtes en train d’indiquer à Sage comment modifier un mécanisme lié à l’ordinateur, sans nous expliquer pourquoi ou comment… alors que celui-ci affiche un minuteur qui semble connecté aux bombes ? Soit vous êtes aussi déphasé que vous en avez l’air… soit vous nous prenez vraiment pour des courgettes !

[Le système, modifié par Sage, sous les directives discrètes de Diomède.]

Mais Astelle n’avait pas l’intention de choisir le chemin le plus facile.
Elle ne resterait pas les bras ballants, à attendre qu’on se serve d’eux, ou qu’on leur fasse du mal.
S’il y avait de quoi douter, alors il y avait de quoi agir.

— Qu’est-ce que vous trafiquez ?
Comment sommes-nous supposés vous faire confiance ?
Osez seulement me répondre que c’est pour arrêter les bombes, comme si j’étais moi-aussi une gentille courgette…
Faites le malin. Jouez sur les mots.
Donnez-moi même l’ombre d’une preuve que vous avez installé ces pièges vous-même…
Et je vous casse la figure.

La gueule du Minidraco brillait de la lueur pourpre d’un tir de Draco-Rage.
Cette lueur résolue… enflammait également le regard d’Astelle.

— Soyez convainquant, s’il-vous-plaît, mais ne surestimez pas à quel point nous avons besoin de vous. Si nécessaire, Maxim et moi-même nous occuperons de ces bombes nous-mêmes.

Elle avait promis à son amie qu’elle ferait tout pour les sauver.
Et pour ça, Astelle n’avait pas peur de se salir les mains.

***

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En très peu de temps il s'est passé tellement de choses que mon cerveau préfère se focaliser sur le buffet garni de bouffe et d'alcool. Lorsque mes yeux rencontrent ce festin, il est inutile de lutter : la première chose à faire, c'est d'aller se servir du champagne.

« Oouh, j'm'en prendrai bien une p'tite ... »

Cet accueil digne d'une boîte de nuit me donne envie de danser et d'aller servir à mes compagnons une belle coupe de champagne avant de faire amples connaissances. Ceci dit, vu la gueule de mes camarades, ce n'est clairement pas l'heure de s'amuser. C'est à ce moment là que je reviens vers Diomède. Alors que je le suis, j'azimute la sbire ligotée. Cette dernière est belle et bien celle qui a enfermé le gaillard dans le casier, sauf que ce dernier se comporte de manière très étrange à son égard. En effet, il prétend vouloir la libérer sous prétexte qu'il ne faut pas attacher une meuf puis se rétracte, en disant d'un ton presque amusé qu'il n'a pas de quoi la détacher.

Mais c'est qui, ce gars..?

Le trouvant suspect, je ne le lâche pas d'une semelle comme mes mirettes fixant hostilement l'intruse. Cette dernière continue de se chamailler avec Isaac et, convaincue que la Haine amène à l'Amour, je perçois une drôle de tension sensuelle entre ces deux-là : je suis convaincue qu'à la fin de la soirée, ils iront se bécoter derrière le canapé de la Salle de Repos.

Manon, reprend toi ! C'est la binouze qui fait ça ? Malgré le décor festive de cette salle froide, il y a un foutu compte à rebours menaçant de nous exterminer. C'est clairement pas le moment de rigoler.

N'ayant pas vraiment prêté attention aux paroles de la fille, je me refocalise sur Diomède en me disant que cette pimbêche est, de toute façon, entre de bonnes mains. Le mec aux cheveux bicolores prend Kenan pour assistant avant de révéler une information capitale à ma meilleure amie :

« Concernant tes autres questions, ma jeune demoiselle, le code 9999 est un vieux code hors-service, qui aurait permit à la Centrale de cesser tout ses agissements, un peu comme ... Un cas d'Urgence. Mais aux dernières nouvelles, il ne marche plus, ou du moins, il serait peu prudent de l'utiliser. »

Dans cette marée de mot, un élément reste dans mon esprit : le code 9999. Pourquoi ne pas utiliser ce code si c'est celui qui permettrait de mettre un terme à tout ce brouhaha mécanique, à cette pression ambiante ? C'est bien louche de nous dissuader de l'utiliser alors qu'il peut résoudre le problème.

Alors que je sirrote l'air circonspect ma boisson, Jenna pose une question fatidique confirmant davantage mes doutes sur le soi-disant chef de la salle des opérations. Suite à ces révélations, j'agrippe le siège du monsieur en me courbant afin de me mettre à son niveau.

« Eh, mec. Si t'es l'chef des lieux, tu fois savoir comment désamorcer les bombes. Fais pas genre t'as rien entendu, on est pas teubé non plus. »

Plantant mes yeux bruns dans les siens, je tente de lui mettre la pression afin de lui faire cracher le morceau car le temps presse.

Soudain, Astelle surgit près de moi avant de m'isoler un peu plus loin. Devinant qu'elle a quelque chose d'important à me dire, je la mire avec sérieux et sans broncher. La demoiselle susurre à mon oreille :

«  Manon … voici ce que je vais faire. Tu peux encore m’en empêcher si tu veux. Ou t’assurer qu’on ne me poignarde pas dans le dos pendant que je passe à l’action. Surveille particulièrement ceux que je vais t’indiquer.
- O-Ok. »

M'attendant à ce qu'elle révèle ses intentions, la jeune fille ne dit mot, préférant agir tout en me prévenant que cela risque possiblement de mal tourner. De toute façon, tous les inconnus douteux sont cernés et la présence de PP assure notre protection, à moi et à Astelle.

«   Ah … et comme c’est un petit peu le dernier stop avant la fin du monde, et que tout pourrait dégénérer très vite … »

Pendant un instant, le monde s'arrête. Plus rien n'existe, seule cette douce sensation sur mes lèvres persiste. Ce moment est pourtant si bref mais il suffit à chambouler tout mon être. Mon coeur s'affole, mes joues brûlent et mes yeux voient flous. Pendant un instant, je suis redevenue une ado amoureuse.

«  … je prends un acompte. »

Impossible de répliquer, tous mes membres sont paralysés. Je mets bien trente secondes avant de me ressaisir, ce qui laisse le temps à la postière de s'en aller régler des comptes avec les deux zozos.

Bordel, et moi j'fais comment pour rester concentrée là ? J'ai failli lâcher mon verre ! Astelle ...

Alors que le contexte est plus oppressant et grave que jamais, je me sens aussi légère qu'une plume. Mon cœur a bien envie de disserter sur mes sentiments mais mon instinct m'alerte sur la dangerosité de la situation et la nécessitée de déminer cette foutue centrale. Définitivement remise sur patte, j'écoute attentivement l'exposition des faits par Astelle à Diomède. Durant cet énoncé de preuves accablantes, je reviens sur ce fameux code inutilisable. Si Diomède est un ennemi, c'est que ce mot de passe peut contrecarrer ses plans. Le panneau de contrôle à porté de main, j'exécute mon idée en saisissant trois chiffres "9" dans la grille. Un sourire sournois se dessine sur mon visage réalisant que nous avons mit l'homme au pied du mur. Prête à insérer le dernier "9" dans l'espace dédié, j'aborde l'individu suite à l'interrogatoire de ma copine.

« T'as intérêt à dire la vérité Diomède. Sinon, crois moi qu'j'vais activer le code 9999. »

Granbull, constatant que les choses s'enveniment, commence à grogner avant de se coller contre sa maîtresse, prêt à la défendre.

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• L'ambiance fait le yo-yo
• Et Sage ne fait rien
• Mais elle se tient (plus ou moins) prête au cas où

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Danger à  la centrale !

feat eux

théme Event

Je me sentais   totalement perdu, j’avais l’impression que tout ce que je savais était  faux et pour le coup,   ce qui n'arrange  rien c’est les paroles de l’homme… Comment osé  t’il ? Oui nous avions passé  un marché mais…  tout ça était beaucoup trop pour  moi et je ne  sûs  même pas comment  réagir quand  l’homme  me parla.   J’hésitais  entre la fureur la peur qui  revenais  me prendre dans tout mon corps, comme la fois  ou nous étions  sur le volcan, j’avais envie de vomir presque..  

Notre marché ? vous vous foutez  ma gueule ? Vous m’aviez  jamais parler que vous  comptiez   réellement faire  sauter  le bâtiment, je pensais  qu’il était question d'arrêter  la  central ! Pas de la faire exploser  ! Vous vous rendez  compte des dégât que vous allez faire sur l'environnement ? Vous pensez vraiment que je vais cautionner ça ? J’ai du mal à  croire qu’il soit avec vous et qu’il accepte  vos  actes !

Je pris une petite  pause,  candy  toujours à l’entré s’était un peu rapproché en entendant le ton de ma voix, visiblement inquiète  de ce qui se passé, elle se doutait  que  quelque chose n’allait pas forcément.   Je repris  mon souffle, j’avais l’impression que mes jambes tremblaient  légèrement, je ne savais pas comment l’homme aller  réagir à ma réaction, ça me  faisait peur… J’avais beau toujours vouloir  me montrer  courageux, c’était pas le cas. Je me déplacer  sûrement mais doucement vers  l’ordinateur de  dio.

J’ai accepté votre marché parce que ce que vous m’aviez  dit m’a toucher, oui, le doyen à  fait une chose affreuse,  ça doit se savoir, c’est pour ça  que je vous  ai  remis la  carte mémoire, là  dessus vous avez raison, les autorités et la ville passera ça sous  silence.  Je ne compte même pas vous la reprendre.

Mon objectif avait  claire, je voulais me mettre  entre l’ordi et  dio au cas  ou il referme les portes parce que j’avais  directement  rompu  notre  marché. Je regarda les autres de l’équipe, pas forcément fier  de moi.

Je sais que ce que j’ai fais… peut  vous semblez être de la trahison, il  m’a expliqué qu’ils cherchaient à rendre  les lieux  plus naturel, que c’est pour ça qu’il avaient fait revenir le volcan  de glace. Il m’ont expliquer que la central  prenait trop d’énergie et qu’elle était en train  d’appauvrir  la région, de la tuer. J’ai compris qu’il fallait effectivement agir  pour ça mais… pas à   ce prix  là clairement pas !

Je   restais là, quel idiot  j’avais été  encore… Ca m’aprendrais à  croire tout ce qu’on me disait !

Mon objectif à  toujours était le même depuis le début, empêché l’explosion. Je n’ai fait que lui  donner la carte mémoire.  Je ne sais pas si vous  pouvez prendre  mes paroles comme argent comptant, j’ai surement baissé  dans votre estime mais…  quand j’avais accepté de le rejoindre, il  m’avait promis qu’il  ouvrirait les portes pour que les gens puissent partir..

c’est sûrement à  ce moment là que j’aurais  du comprendre qu’il comptait  réellement faire tout exploser !  Quel idiot j’avais  été ! Ca ne servait pourtant à rien  de continuer à m’insulter moi même.

Alors peut être qu’ils est un minimum de paroles et que  si on le laisse partir  il  désactivera  les bombes.  

Je regarda l’homme.

Vous avez des objectifs  louable que je comprend,  si il en avait été autrement,  je serait peut être effectivement  des votres et j’en serais  peut être fier  même… mais  je ne veux pas  avoir a faire à  des terroristes de votre genre, vous  valez pas mieux  que le doyen, je ne serais jamais un des vôtres ! Vous pouvez allez  vous  faire  voir !  Je ne sais pas ce que vous avez prévu pour Dioméde mais,  je suis des vôtres.

Je restais totalement coller  à l’ordinateur pour pas qu’il puisse revenir dessus et nous bloquer, on sait jamais.

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— Heureusement, les excentriques sont de sacrés bavards. J’en sais quelque chose !
Si vous aviez continué de jouer les innocents, si vous n’aviez pas été si empressé de faire votre grande révélation… vous l’auriez peut-être emporté, vous savez ?

Mais non, tout à votre jubilation… vous nous avez donné de précieux renseignements.

Vous pouvez désamorcer les bombes, et…
…vous ne voulez pas vous battre.
…vous ne voulez pas mourir.
…vous avez une mission à accomplir.

Autrement dit, vous retenir ici avec nous… est notre meilleure chance de vous mettre des bâtons dans les roues. Et pourquoi s’en priver ? Votre monnaie d’échange ne nous sert à rien : vous désamorcerez vous-même les bombes pour ne pas exploser en notre compagnie, ou nous la neutraliserons par nos propres moyens avant le temps imparti. J’avais dit que je pensais pouvoir le faire, vous vous souvenez ?

La jeune fille affichait un sourire féroce.
Après toutes ces épreuves... sa colère, sa frustration et son chagrin trouvaient enfin leur exutoire.
Le coupable s’était révélé de lui-même. Trop fier. Trop impudent.
Certain de pouvoir les manipuler encore.

Diomède était celui qui avait conçu le piège de l’incinérateur.
Qui avait remplacé le système d’arrêt d’urgence… par une roulette russe.
Celui qui avait fait souffrir Léo et Jenna.
Celui qui avait tué Manon.

Le monstre qui l’avait plongée dans ce monde où sa meilleure amie n’était plus.
Qui l'avait faite hurler à s'en briser la voix, pleurer à s'en fendre l'âme.
Qui pour quelques secondes infernales, lui avait ôté le cœur de la poitrine.

Cependant, puisque vous avez avoué être l’auteur des pièges disposés dans la Salle de Repos…
Alors... Manon, Léo et Jenna, au moins, doivent réaliser à quel genre de monstre nous avons à faire.
Ecoutez-moi, dit-elle en se tournant vers ses camarades. ...laisser partir Diomède est la pire erreur que nous pourrions commettre.

Sage, Isaac, Hazel et Kenan ne pouvaient pas se douter de la cruauté de l’Admin Mistral.
Ils n’avaient pas vu. Ils n’avaient pas vécu cet épisode de désespoir.
Seulement une brève conversation téléphonique, interrompue. Et pressés par le temps, les explications n’étaient jamais venues.
Ils ne pouvaient pas savoir.

Le piège dans lequel nous sommes tombés… pour lequel Jenna vous a appelé à l’aide, plus tôt… était d’une cruauté sans bornes. La création d’un esprit malade, qui trouve son plaisir dans la souffrance d’autrui.
S’il quitte la Centrale aujourd’hui… pour sa distraction et ses intérêts déviants, Diomède sera la cause de nombreuses autres tragédies.
Sa place est au fond d’un trou. Dans l’obscurité. A moisir.

Le moment était venu...
La jeune fille serrait les poings. La peur lui était étrangère.
Son esprit fonctionnait à toute allure.
De tout son être, alors même qu'elle parlait... Astelle cherchait le moyen de vaincre.

Je refuse de le laisser s’échapper. Je refuse qu’il inflige ces souffrances à nouveau.
Et pour cette raison, je vais l’affronter.
Manon, Jenna, Léo, Sage, Isaac, Hazel, Kenan, Papa Jeoffrey…
Que ceux d’entre vous qui ne veulent pas se battre sortent au plus vite, et emmènent la sbire Mistral avec eux.
Et que ceux qui acceptent de me prêter main-forte se préparent… car ce ne sera pas une lutte facile.

Il n’y a aucune garantie de s’en sortir indemne.
Mais avec vous à mes côtés, je sais…

…qu’ensemble, nous donnerons une fin heureuse à cette histoire.

Elle tourna pour la dernière fois un regard flamboyant vers l’Admin Mistral.
— Remerciez vos intérêts pervers.
Sans ces inventions infâmes, nous aurions pu nous laisser convaincre de vous laisser partir. De sauver notre vie en premier lieu.
Une jubilation mauvaise dansait sur les lèvres d'Astelle.
Les plans du monstre étaient ruinés. Jusqu'alors, il s'était contenté de se tenir à distance, d'orchestrer et de se moquer de leurs épreuves. Mais désormais... il n'avait plus le choix. Diomède les rejoindrait, dans la boue. Il risquerait sa vie avec eux, dans un piège de sa création.
Et découvrirait de première-main les angoisses et les souffrances qu'il infligeait à autrui.
Alors… Félicitations, espèce de fumier. Vous avez torturé une poignée de jeunes gens innocents, et les avez fait souffrir au-delà du raisonnable : créant de toutes pièces les héros qui se dressent maintenant sur votre chemin.
Et ainsi, vos penchants abjects font de vous l’artisan de votre propre défaite.

La jeune fille inclina la visière de sa casquette sur son visage.
...dissimulant une expression complexe, mâtinée de rancœur et de malice.

…je ne me remettrai peut-être jamais de ce que vous m’avez fait vivre aujourd’hui.  
Et le simple fait de vous regarder fait monter en moi des sentiments tels que je n’aurais jamais cru éprouver un jour.

Vous allez payer. Vous devez payer.
Dussé-je y laisser la vie… votre route s’arrête ici.

Tout en écoutant les révélations de Diomède, tout en parlant… la petite postière avait fait le tour de la salle.
Ses petites mains agiles s’étaient activées, et sa besace était désormais bien remplie.
Un sourire aussi espiègle qu’impitoyable flottait ses lèvres.
…à quoi avait-elle touché ?
…qu’avait-elle bien pu fabriquer ?

Astelle, l’astucieuse. Astelle, la roublarde.
Astelle, dont le cœur se consumait d’un désir ardent de justice…
…et de vengeance.

La petite postière se tenait désormais face à la sortie. Comme prête à bloquer le passage de son petit corps frêle. Un sac-à-malice à son côté, une pokéball à la main et un Minidraco sous la casquette.
…et la bombe qui les menaçait tous n’était plus visible nulle part.

Event central - Salle des opérations

Son action s’avère inutile, Jenna comprend que le timer n’est qu’une blague de mauvais goût, un site internet qui n’a rien à voir avec les bombes. Elle se désespère, et puis, son attention se porte sur les images qui viennent absorbé toute son attention. Parce qu’il est là, lui, Diomède, accompagné de deux autres personnes, de la femme ligoté dans la pièce où ils se trouvent tous actuellement. Parce qu’elle le voit, ce système qu’il met lui même en place.

Les yeux écarquillés, elle sent sa main sur la souris trembler et son visage pâlit.
C’est lui, l’auteur de son acte. Lui, qui l’a contraint à ça.
Comment elle pourrait lui pardonner, encore pire, le laisser partir l’air de rien ?

Sa rage monte, elle entend Kenan et ses explications, et tout ne fait qu’augmenter un peu plus sa colère. Elle se tourne vers l’homme, le visage rempli de colère, les poings serrés. Tout le long, elle ne fait qu’écouter Astelle, mais tout ce qu’elle entend traduit sa propre pensée.

Hors de question de le laisser s’échapper.

“Live.”

Son ton ne montre aucune hésitation, et le Polichombr la dévisage. Elle ignore, cependant, qu’il ressent parfaitement bien la colère qui anime sa dresseuse et dont il se satisfait, vient à ses cotés lui tourner autour. Elle ne sait pas, l’idée qui l’anime, le regarde fixé sur la porte de laquelle Astelle s’approche. Lui a compris les intentions de la verte, et sans qu’elle en dise plus il fonce en direction de Diomède. Seulement, ce n’est pas une attaque qu’il prévoit, c’est son échappé soudaine vers la porte, passant à coté de la brune et fuyant la pièce sous les yeux d’une Jenna décontenancé par la désobeissance, la fuite, de son propre Pokémon.

“Live…. ?”

Parce que c’est à cela que ça ressemble, pour elle. Elle ne s’attendait pas à ça, quand ses souvenirs au Volcan Eneka lui reviennent en mémoire, qu’elle avait cru la bas avoir enfin établis une vraie relation de confiance entre eux. Quelle imbécile. Sa main, sous le coup de la colère, se saisit de la pokéball du Polichombr en envisageant de le faire revenir de force tant qu’il est encore temps, mais elle s’en abstient. Elle finit par sortir le Manternel, à la place, les yeux rivés sur Diomède.

“Je ne vous laisserais pas fuir, moi non plus.”

Qu’importe ce qui lui arrive, à elle.

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Je me sens humiliée, trahie, blessée. Diomède a certes un air douteux depuis le début, je lui ai tout de même laissé le bénéfice du doute. Quant à Kenan, jamais je ne l'aurai imaginé capable de nous duper. Ceci dit, le premier à réagir à ces multiples révélations, c'est Kenan. En écoutant ce dernier raconter son point de vue et à quel point la trahison de Diomède, j'arrive facilement à pardonner sa gueule d'ange. Quant au sale type aux cheveux bicolores, ma haine ne fait que s'agrandir à son égard. Ce gars manipule n'importe qui sans scrupule et a le culot de nous faire du chantage pour qu'on le laisse partir comme une fleur ? Ça, ça va pas. Vraiment pas.

Inutile de manifester ma rage, mes coéquipiers expriment parfaitement le fond de ma pensée à ma place, notamment ma brunette préférée : Astelle Dumas. Le discours de cette dernière fait brûler la Flamme de la Volonté dans mes mirettes et me motive de plus belle à défendre nos alliées. Pour moi, la décision est vite fait : on va défoncer Diomède.

Étant la plus proche de celui-ci, je lance un simple regard à mon Granbull réagissant aussitôt : le molosse, debout sur ses deux pattes, saisit l'homme sous les avants bras, prêt à lui lancer une Cage-Éclair.

« Ok mec. Maint'nant t'arrêtes de nous prendre pour des c#ns avec ton baratin et tu vas nous dire vit'fait bien fait comment désamorcer les bombes. »

Mon regard est à glacer le sang. Cet homme est loin d'être notre sauveur : c'est le commanditaire de toute cette panade qu'on subit depuis le début dans la salle d'opération. Ainsi, Léo et son Caninos, Jenna et son Polichombr – me rappelant le doux souvenir d'une baston à la gare –, Astelle et son Minidraco ainsi que Manon avec son fidèle PP sont prêts à mettre une bonne raclée à ce tordu excentrique au péril de leur vie.

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