Nohan Lenaël Macia
Feat. Julian Devorak (The Arcana)
30 ans
Spéléologue
25.03.91
Compagnie Hestia (membre)
Lumiris (Nemerya)
Habite à Feranium
Il/Lui
Éclipse
Charismatique
Habile
Cordial
Instable
Sibyllin
Délictuel
Nohan, que vois-tu, lorsque tu t'observes dans un miroir ?
Tu vois certainement un grand jeune homme, dans la trentaine ; un jeune homme plutôt bien coiffé, un jeune homme dont on aperçoit la rousseur dès le premier regard. Un grand oeil fatigué, cerné ; l'iris dépourvu de couleurs, aussi grise qu'un jour de pluie, et un bandeau noir t'empêchant d'observer son jumeau obscur. Tu vois sans doute une bouche asymétrique, et un nez proéminent - tu vois du charisme. Tu vois toutes tes particularités, ton visage atypique qui t'offre un certain charme, mais qui n'attire pas confiance. Oui Nohan, lorsqu'on t'observe, on ne te pense pas doux et calme, on te pense sombre et froid malgré ton sourire. Parce que c'est ce que tu dégages ; quelque chose qu'il est difficile de décrire, de toi émanes un mystère, une obscurité et quelque chose de chaleureux en même temps. Tu es étrange, et ça te convient bien. Tu n'es pas hanté par les complexes.
Avec toi, tout n'est pas noir ni blanc. Tu es une zone grise ; une zone inexplorée et inexplorable - du moins, c'est l'impression que tu donnes. Un homme intouchable, et ce n'est pas entièrement faux. Il est difficile d'attirer ton attention, et tu es davantage impressionné par la nature et les grottes que par l'être humain en général. Sans oublier que tu es l'instabilité incarnée ; sans cesse en mouvement, jamais au même endroit, tu bouges aussi vite que ton ombre et en un clignement de yeux, on ne te voit plus. Tu n'es jamais là où on l'attend, et tu as du mal avec la routine, tu as besoin de nouveauté.
Tu es un homme poli et cordial, ayant vécu dans une famille noble pendant une grande partie de ta vie avant de sombrer dans la misère, tu as retenu les leçons et les bonnes manières. Tu es un gentleman, un vrai. Tu tiens la porte aux demoiselles et tu récites les mots magiques comme un comédien raconte un script à son public.
Malgré ce bel extérieur, tu as des tendances un peu plus obscures, parfois. Accroc à la nicotine, tu n'es pas à ton premier essai pour cesser cette mauvaise habitude ; tu bois aussi beaucoup d'alcool, mais tu es plus responsable depuis que tu peux te prétendre spéléologue.
Parfois, tu prendras le chemin le plus sombre mais le plus simple pour atteindre un objectif ; sans être un criminel - parce que tu les exècres - les mensonges et les manipulations, ce n'est pas hors de ta portée. C'est en toi, parce que les Macia, ils ne sont ni tous noirs, ni tous blancs.
Comme ton simple iris, tu es un être grisonnant. Ironique pour un homme aux cheveux flamboyants.
Ton talon d'Achille, c'est l'amertume. Lorsqu'un goût amer est présent, il le restera. Longtemps. Il t'en faut beaucoup pour en arriver à la rancoeur et la haine, mais il t'en faut énormément pour parvenir à oublier ; tu ne pardonnes pas facilement. C'est le cas de tes parents ; tu ressens des émotions négatives lorsque tu penses à eux, et tu as du mal à tourner la page. Tu les juges responsable de beaucoup de mauvaises choses dans ta vie.
Tu crois au karma. Fort. Au destin, aussi. Ce sont des concepts qui créent en toi un certain sentiment de sécurité, mais tu ne saurais expliquer pourquoi. Tu as, ceci dit, plus de facilité à accepter certaines choses en te disant que rien n'arrive pour rien.
Tu es horrible concernant les relations, que ce soit amical ou en ce qui concerne l'amour, tu ne sait pas comment gérer tes émotions. Tantôt possessif, tantôt trop protecteur, parfois indifférent, tu ne sais pas ce que tu veux, tu as du mal à te situer. Ton instabilité va se refléter dans tes faits et gestes, même lorsqu'il s'agit de ton cercle social ; malgré tout, tu tentes de t'améliorer. Parce que tu n'es pas un mauvais gaillard, Nohan, tu essayes simplement de trouver un équilibre dans ta vie. On dit souvent qu'il faut s'occuper de soi avant de s'occuper des autres ; c'est un conseil que tu devrais sans doute suivre.
Ta curiosité te joue souvent des tours. Peu importe le domaine dont il est question, lorsque tu veux savoir quelque chose, lorsque tu sens que tu peux découvrir et apprendre, tu fonces. Souvent tête baissée, parce que tu es quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux - à l'oeil -, et tu te portes souvent volontaire pour tout et rien. Tu aimes beaucoup montrer tes connaissances, aussi, tu aimes transmettre ce que tu as appris. Tu es un être passionné.
Mais tu es un être qui, en dehors de ses intérêts, aura beaucoup de mal à parler de lui. Tes émotions, tu les gardes souvent pour toi ; tes maux, tes pensées, tout. Il faut du temps avant de te faire cracher le morceau. L'égo masculin ou simplement une difficulté à te confier ? Impossible de savoir la véritable cause. En dehors de tes deux soeurs, tu ne divagues que très peu sur tout ce qui est considéré comme personnel, intime.
Quoi qu'il en soit ; se rapprocher de toi est un pari risqué. On ne sait jamais dans quoi on s'embarque lorsqu'on te côtoie, mais une chose est sûre ; ça ne sera jamais barbant. Parce que c'est connu ; l'inconnu est fascinant.
Tu vois certainement un grand jeune homme, dans la trentaine ; un jeune homme plutôt bien coiffé, un jeune homme dont on aperçoit la rousseur dès le premier regard. Un grand oeil fatigué, cerné ; l'iris dépourvu de couleurs, aussi grise qu'un jour de pluie, et un bandeau noir t'empêchant d'observer son jumeau obscur. Tu vois sans doute une bouche asymétrique, et un nez proéminent - tu vois du charisme. Tu vois toutes tes particularités, ton visage atypique qui t'offre un certain charme, mais qui n'attire pas confiance. Oui Nohan, lorsqu'on t'observe, on ne te pense pas doux et calme, on te pense sombre et froid malgré ton sourire. Parce que c'est ce que tu dégages ; quelque chose qu'il est difficile de décrire, de toi émanes un mystère, une obscurité et quelque chose de chaleureux en même temps. Tu es étrange, et ça te convient bien. Tu n'es pas hanté par les complexes.
Avec toi, tout n'est pas noir ni blanc. Tu es une zone grise ; une zone inexplorée et inexplorable - du moins, c'est l'impression que tu donnes. Un homme intouchable, et ce n'est pas entièrement faux. Il est difficile d'attirer ton attention, et tu es davantage impressionné par la nature et les grottes que par l'être humain en général. Sans oublier que tu es l'instabilité incarnée ; sans cesse en mouvement, jamais au même endroit, tu bouges aussi vite que ton ombre et en un clignement de yeux, on ne te voit plus. Tu n'es jamais là où on l'attend, et tu as du mal avec la routine, tu as besoin de nouveauté.
Tu es un homme poli et cordial, ayant vécu dans une famille noble pendant une grande partie de ta vie avant de sombrer dans la misère, tu as retenu les leçons et les bonnes manières. Tu es un gentleman, un vrai. Tu tiens la porte aux demoiselles et tu récites les mots magiques comme un comédien raconte un script à son public.
Malgré ce bel extérieur, tu as des tendances un peu plus obscures, parfois. Accroc à la nicotine, tu n'es pas à ton premier essai pour cesser cette mauvaise habitude ; tu bois aussi beaucoup d'alcool, mais tu es plus responsable depuis que tu peux te prétendre spéléologue.
Parfois, tu prendras le chemin le plus sombre mais le plus simple pour atteindre un objectif ; sans être un criminel - parce que tu les exècres - les mensonges et les manipulations, ce n'est pas hors de ta portée. C'est en toi, parce que les Macia, ils ne sont ni tous noirs, ni tous blancs.
Comme ton simple iris, tu es un être grisonnant. Ironique pour un homme aux cheveux flamboyants.
Ton talon d'Achille, c'est l'amertume. Lorsqu'un goût amer est présent, il le restera. Longtemps. Il t'en faut beaucoup pour en arriver à la rancoeur et la haine, mais il t'en faut énormément pour parvenir à oublier ; tu ne pardonnes pas facilement. C'est le cas de tes parents ; tu ressens des émotions négatives lorsque tu penses à eux, et tu as du mal à tourner la page. Tu les juges responsable de beaucoup de mauvaises choses dans ta vie.
Tu crois au karma. Fort. Au destin, aussi. Ce sont des concepts qui créent en toi un certain sentiment de sécurité, mais tu ne saurais expliquer pourquoi. Tu as, ceci dit, plus de facilité à accepter certaines choses en te disant que rien n'arrive pour rien.
Tu es horrible concernant les relations, que ce soit amical ou en ce qui concerne l'amour, tu ne sait pas comment gérer tes émotions. Tantôt possessif, tantôt trop protecteur, parfois indifférent, tu ne sais pas ce que tu veux, tu as du mal à te situer. Ton instabilité va se refléter dans tes faits et gestes, même lorsqu'il s'agit de ton cercle social ; malgré tout, tu tentes de t'améliorer. Parce que tu n'es pas un mauvais gaillard, Nohan, tu essayes simplement de trouver un équilibre dans ta vie. On dit souvent qu'il faut s'occuper de soi avant de s'occuper des autres ; c'est un conseil que tu devrais sans doute suivre.
Ta curiosité te joue souvent des tours. Peu importe le domaine dont il est question, lorsque tu veux savoir quelque chose, lorsque tu sens que tu peux découvrir et apprendre, tu fonces. Souvent tête baissée, parce que tu es quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux - à l'oeil -, et tu te portes souvent volontaire pour tout et rien. Tu aimes beaucoup montrer tes connaissances, aussi, tu aimes transmettre ce que tu as appris. Tu es un être passionné.
Mais tu es un être qui, en dehors de ses intérêts, aura beaucoup de mal à parler de lui. Tes émotions, tu les gardes souvent pour toi ; tes maux, tes pensées, tout. Il faut du temps avant de te faire cracher le morceau. L'égo masculin ou simplement une difficulté à te confier ? Impossible de savoir la véritable cause. En dehors de tes deux soeurs, tu ne divagues que très peu sur tout ce qui est considéré comme personnel, intime.
Quoi qu'il en soit ; se rapprocher de toi est un pari risqué. On ne sait jamais dans quoi on s'embarque lorsqu'on te côtoie, mais une chose est sûre ; ça ne sera jamais barbant. Parce que c'est connu ; l'inconnu est fascinant.
❝ Taal est un Pokémon imprévisible. Elle aime attirer les regards, elle veut qu'on l'admire et qu'on la complimente. Elle veut briller, Taal. Regardez-moi...
Taal aime l'affection et l'attention. Mais Taal est un Pokémon immature, un Pokémon contraint à vivre par elle-même un peu trop tôt, dans le fond des cavernes.
Taal est un Pokémon enfantin. Taal, c'est celle qui t'a rendu aveugle à moitié ; Taal a rendu ta vie mi sombre mi lumineuse. Malgré tout tu l'aimes, et malgré tout tu continueras de l'aimer.
Taal est ton alliée.
Et Taal tient à se racheter. Taal ne pourra jamais se le pardonner.
Taal s'est promis qu'elle allait, désormais, te protéger.
Taal aime l'affection et l'attention. Mais Taal est un Pokémon immature, un Pokémon contraint à vivre par elle-même un peu trop tôt, dans le fond des cavernes.
Taal est un Pokémon enfantin. Taal, c'est celle qui t'a rendu aveugle à moitié ; Taal a rendu ta vie mi sombre mi lumineuse. Malgré tout tu l'aimes, et malgré tout tu continueras de l'aimer.
Taal est ton alliée.
Et Taal tient à se racheter. Taal ne pourra jamais se le pardonner.
Taal s'est promis qu'elle allait, désormais, te protéger.
Taal
Charbi
Femelle
Ignifugé
Enfant, tu n'as jamais été dans la misère, Nohan. Ni toi, ou tes deux soeurs, ta famille ; les Macia. Une famille noble vivant à Lumiris depuis longtemps, vous aviez la richesse, vous aviez le renom, vous aviez l'aise. Vous aviez tout, vous ne manquiez de rien. Vous étiez bien.
On t'a rapidement appris la politesse et les bonnes manières ; comment devenir un gentleman, on t'a appris qu'il fallait dire merci, et s'il-vous-plaît. Qu'il fallait vouvoyer ses aînés. Tu as toujours su comment te comporter à table, et dans une soirée bénéfice. Tu étais un jeune homme cordial, tu étais poli mais tu étais intenable, Nohan. Mouton noir de ta famille, tu as toujours fait à ta tête malgré tout, ce qui t'a coûté plusieurs réprimandes - les conséquences, tu les collectionnais. Les discours parentaux, ils étaient gravés dans ta mémoire et tu choisissais de les ignorer, parce que tu voulais vivre librement, tu voulais faire n'importe quoi, commettre des erreurs et apprendre. Tu étais un gosse.
Tu étais une tornade en costard. Le rouquin au complet noir qui faisait des bêtises. Pourtant en public, tu te gardais une certaine gêne ; tu ne voulais pas faire honte à ta famille. Tu étais discipliné lorsqu'il était nécessaire de l'être - mais tu ne l'étais pas bien longtemps. Tu étais un as des mauvaises surprises, et tes parents avaient peur pour ton avenir ; mais tu n'étais pas un mauvais gars, Nohan, bien au contraire. Mais tu n'étais jamais là où on l'espérait.
Et la vérité, c'est que tu continuais à agir ainsi, parce que la vie ne t'a jamais renvoyé la balle ; elle ne t'a jamais appris qu'être téméraire, ça pouvait te jouer des tours.
Tu étais l'aîné de ta famille. Ta plus jeune soeur était d'une tranquillité presque effrayante, mais tu faisais tout pour la protéger, parce qu'elle faisait trop facilement confiance. Ton autre soeur, ta soeur adoptive, c'était ta complice de méfaits. Vous étiez proches, enfants. Son adoption avait été source de confusion et de bonheur, tu n'avais pas su comment réagir. Tes parents avaient agrandi la famille lors de leur voyage à Unys. Vous étiez une famille unie, soudée, malgré les absences récurrents de tes parents, au moins tu n'étais pas seule. Tu avais Aisha et Neva à tes côtés.
Tes parents n'ont jamais été droits. Tu l'as toujours su, tu as toujours ce doute qui subsistait dans ton esprit jeune et allumé. Tu ne savais pas les détails, et tu n'essayais pas de les connaître ; tu étais un gamin qui ne manquait de rien, et c'était tout ce qui t'importait.
Mes lorsque tes parents ont eu les bracelets aux poignets, tu as tout perdu. Tu n'avais plus rien ; tu n'avais plus de famille, tu n'avais plus de chez toi, et tu n'avais plus d'argent.
Tu n'avais que tes yeux pour pleurer.
Tu n'avais que ton cerveau pour te questionner, te perdre dans l'incompréhension, ressentir de la haine et de la déception.
« Des preuves démontrent que vous avez été impliqués dans des activités illégales, auprès d'un groupe dont je tairai le nom. Avez-vous pensé à vos enfants ? »
Ces mots, ils résonnaient.
Ils tourbillonnaient.
Ils te faisaient mal.
Tu n'avais pas compris ce que l'officier essayait de dire, il avait gardé ses propos volontairement flous pour te préserver. Vous préserver.
Mais tu ne l'étais en rien.
Que tes parents aient commis des erreurs graves, tu pouvais l'encaisser, mais tu voulais savoir pourquoi. Les questions sans réponses, tu ne les supportais pas.
On dit que la fortune peut monter à la tête des âmes sombres. Est-ce que toi, Nohan, tu étais un fils de criminels ? Étais-tu destiné, toi aussi, à devenir une mauvaise personne ?
Tu avais été mis en famille d'accueil avec tes soeurs. Ils semblaient gentils, mais tu n'y étais jamais. Tu enchaînais fugue après fugue, tu te faufilais par les diverses portes et fenêtres qui pouvaient te permettre de ne pas te sentir en prison, comme tes géniteurs. Tu ne l'acceptais pas.
« Tu pourras les revoir dans deux ans, si tout va bien. »
Si tout va bien.
Qu'est-ce que ça signifie, si tout va bien ?
Tu ne voulais pas le savoir. En réalité, tu ne pensais pas avoir envie de les revoir.
elle était ta béquille ;
celle qui t'empêchait de flancher.
Alice. Ta meilleure amie d'enfance, mais aussi celle pour qui ton coeur sautait un bond, à chaque fois qu'elle t'adressait la parole. Sans savoir l'expliquer, ton chemin se frayait constamment jusqu'à chez elle ; elle te permettait de rester. Elle t'hébergeait, elle était là pour toi. Tu l'aimais.
Sa voix résonne encore dans ta tête.
« Monsieur Macia, je vous assure, vous avez votre place dans mes quartiers. »
Elle t'apaise.
Elle te réconforte. Elle te manque.
Tu avais épargné les détails. Tu ne voulais pas lui dire pourquoi ta noblesse avait été déchue, comme savait si bien le dire ; parce que tu avais honte. Parce que tu avais peur. Tu ne voulais pas être comme eux et ils t'avaient déçu.
Et pourtant, tu n'as pas fait les meilleurs choix, Nohan.
Et ton premier choix discutable a été de l'abandonner. Les parents d'Alice s'opposait fermement à ta venue en son domicile. Tu ne voulais pas lui nuire, tu ne voulais pas être la cause de conflits avec sa famille.
Parce qu'elle, elle avait toujours une famille, et elle devait la chérir.
Tu es parti. Tu n'es jamais revenu.
Elle te manque.
Mais tu te devais de l'oublier.
Dès ta majorité universelle, tu as quitté Nemerya.
Tu as erré dans le nord de la région, tentant de te débrouiller par toi-même. Tes parents étaient désormais libres, mais tu avais coupé les ponts avec eux. Tu n'étais pas prêt. Tu voulais des réponses mais tu avais besoin de temps. Parce que tu étais encore en colère, l'amertume t'envenimait.
Tu as fait des mauvais choix. Tu as fréquenté les mauvaises personnes. Mais aussi, tu as été influençable, Nohan.
Vente de substance illicites, délits, vols. Ce fut ton quotidien pendant près de deux ans.
Tu ne sais pas comment tu as fait pour t'en sortir. Et les mauvaises énergies te consumaient ; tu étais malheureux, tu étais misérable, tu te détestais.
Mais tu avais un toit.
Tu as rencontré ton premier véritable amour, lors de tes vingt-trois ans. Ça n'avait rien à voir avec les amourettes de jeunesse, c'était quelque chose de réel, quelque chose de fort.
Elle t'a aidé à t'en sortir, et tu lui dois énormément. Malheureusement, malgré toute ta bonne volonté, tu avais beaucoup de cheminement à faire, Nohan. Tu devais travailler sur toi-même, régler tes démons, réparer les pots cassés et te reconstruire.
Elle est partie, parce que c'était trop difficile à gérer. Tu n'étais pas quelqu'un de facile, Nohan. Tu n'étais pas stable, tu n'étais jamais là où on l'espérait ; et même si tu tirais ce vilain trait de ton enfance, tu n'avais pas changé pour le mieux.
Son départ, tu l'as mal vécu. Mais tu le comprenais. Malgré tout, tu as mis du temps à l'accepter.
Trois coups frappés plus tard à la porte des Macia, tes parents t'ont ouvert avec les yeux perlés. Ta mère t'a pris dans ses bras et tu es resté raide. Ton père n'osait pas te regarder dans les yeux. Puis tu as réalisé. Tu as compris que tu ne voulais pas qu'on te réponde. Ne pas savoir pourquoi, c'était une torture. Mais tu préférais te consoler dans l'idée que ce n'était peut-être pas si grave. Qu'ils avaient simplement fait une erreur. Et au fond de toi, tu le savais.
Que tu n'étais toujours pas prêt.
Après avoir échangé quelques formalités, et leur avoir assuré que tu allais bien, tu es reparti.
Tes parents ont toujours été incapables d'expliquer comment tu parvenais à rester en vie, malgré toutes tes bêtises. C'était encore le cas aujourd'hui ; tu étais peut-être simplement chanceux, parce qu'il fallait bien un certain équilibre dans la vie.
Cette rencontre t'avait paru inutile au début, mais plus tu y réfléchissais, et plus tu réalisais que tu avais tort. La rencontre avait été bénéfique, parce qu'elle t'aura permis de te reprendre en main ; de réfléchir à ce que tu voulais vraiment faire.
Tu devais montrer le bon exemple à Neva et Aisha. Tu devais te trouver une voie, quelque chose de mieux que de ressembler à tes géniteurs ; tu ne voulais pas être comme eux et pourtant, tes mauvaises émotions t'avaient menés vers un chemin semblable. Tu devais y remédier.
Dans ton esprit, tu as fait une liste de tout ce que tu aimais, tout ce qui te passionnais, et quelque chose revenait incessamment dans ta tête ; l'aventure, les découvertes, les explorations. Tu n'étais pas un homme sédentaire et tu aimais bouger, tu aimais voyager, découvrir de nouvelles choses, être surpris et tu aimais la sensation de te diriger vers quelque chose d'inconnu.
Tu as repris les études, et quelques années plus tard, voilà que tu étais dans le domaine de la spéléologie.
Et tu te sentais vivant, enfin.
l'obscurité et la lumière ;
peuvent parfois cohabiter.
Fasciné par l'inconnu, tu avais décidé de diriger ton attention vers Exilar ; ces terres qui renfermaient moult mystères et qui suscitaient ta curiosité. Pour ta première expédition en ces terres, tu avais pris l'initiative d'y aller seul ; sans repère, sans la moindre idée de ce à quoi tu pouvais t'attendre.
Ce n'était pas une bonne idée.
Tu avais peut-être du talent dans ce que tu faisais, pour un homme qui débutait, mais foncer tête baisser n'était jamais une bonne chose, et tu l'avais appris à la dure.
Dans l'une des grottes souterraines de la cité sacrée, tu avais égaré ton chemin, tournant en rond pendant plusieurs longues minutes avant d'arriver à une cavité creuse et serrée. Tu ne voyais presque rien malgré ton équipement et, à cet endroit, tu as fait la rencontre de Taal.
Cette rencontre, elle t'aura marqué à vie. Mentalement et physiquement.
Tu ne savais pas si ce Pokémon était confus, s'il avait perdu sa famille, s'il se sentait seul et qu'il avait eu une réaction démesurée lorsqu'il avait senti une présence humaine. Ce Charbi était, de toute évidence, très jeune et réactif. En sentant que tu t'approchais de lui, il a attaqué. Ce n'était pas dans le but de te blesser, sans doute qu'il n'avait pas eu conscience de ses propres gestes. Mais la pierre qui avait jaillit de son corps avait mal déviée, te privant à tout jamais de la moitié de ta lumière. Tu n'avais pas réalisé, pendant les premières secondes ; tu avais mal, tu avais crié, la douleur était invivable. Mais tu ne savais pas qu'à partir de maintenant, tu allais être privé d'une partie de ta vue. Parce qu'il faisait noir. Très noir, dans cette caverne. Et cette noirceur, jamais elle n'allait te quitter.
C'est à l'hôpital de Windoria que tu t'étais réveillé. Tu avais des bandages qui te couvraient le visage, tout te semblait flou. Et à tes côtés, il y avait un Charbi.
« Vous êtes enfin réveillés, Nohan. » La voix te paraissait inaudible, et tu ne pouvais détourner le regard de ce Pokémon qui te fixait, sur la table de chevet qui se trouvait à côté de ton lit. « C'est une femelle. Elle ne vous pas lâché depuis des heures... je n'ai jamais vu un Pokémon agir comme tel, elle s'en veut beaucoup. Elle regrette, vous savez. »
Tu ne comprenais pas tout, au début. Mais lorsqu'on t'avait appris la nouvelle, et lorsque tu avais passé l'état de choc et de terreur, tu ne parvenais pas à en vouloir à ce caillou ambulant. Tu ne savais pas pourquoi. Tu avais toutes les raisons du monde de la haïr, de lui souhaiter qu'elle crève dans sa grotte, seule. Mais pourquoi agirais-tu ainsi ? Tu savais qu'elle ne l'avait pas fait exprès. Et maintenant, elle était prête à tout pour se racheter. Elle et toi, vous étiez semblables ; vous n'aviez plus qu'un oeil, et dans cet oeil orangé qu'était le sien, tu pouvais ressentir la douleur. La douleur de t'avoir blessé à jamais. Cette blessure vous alliez la partager à deux. C'était peut-être le destin ?
Tu avais pris la décision de la garder avec toi. Officiellement, c'était devenu ton premier Pokémon. Votre relation était particulière. Au début, tu sursautais dès qu'elle faisait un geste un tant soit peu brusque, ou inattendu. Tu commençais tout juste à t'habituer à ton nouvel handicap, et même si parfois tu en souffrais, que tu avais envie de maudire le monde, tu avais accepté ton sort. Tu aurais pu perdre les deux yeux, un bras ou une jambe, et la vie avait été clémente avec toi sur ce coup. C'était peut-être le karma ; parce que tu étais imparfait Nohan, et tu avais fait des mauvais choix. C'était la première fois que quelque chose de grave t'arrivait, et encore, d'autres avaient connu pire. Tu allais en faire une force. Tu n'allais pas t'apitoyer. Comment le pourrais-tu ?
Tu avais déjà ta rancoeur contre tes parents à gérer. Taal, elle ne méritait pas ta haine.
Et cette expérience t'avait fait prendre conscience de quelque chose ; tu avais besoin d'alliés. Tu ne pouvais pas constamment agir seul, à l'aveuglette. Tu ne pouvais pas prendre autant de risques avec si peu de matériel et de ressources. C'est ce qui t'a poussé à rejoindre la compagnie Hestia. Leurs activités, tu les avais toujours encouragé, de loin, mais cette fois-ci, tu voulais faire plus. Tu voulais un échange de bons procédés. Tes capacités pouvaient leur être utiles, et leur aide serait grandement favorable en ce qui te concernait.
C'était le début d'une alliance. Tu avais toutes les cartes en mains pour retrouver le droit chemin, acquérir un peu de stabilité dans ta vie.
Mais comme tes yeux le démontrait, tu étais un homme hanté par une certaine obscurité. Il n'était pas impossible que tes tendances à faire de mauvais choix ne te rattrapent. Il n'était pas impossible que parfois, le temps d'une nuit ou d'un weekend, tu perdes tes repères ; parce que tu avais du mal à te situer dans ton propre environnement. Le monde était étrange, mystérieux, le monde n'était ni tout blanc ni tout noir. Il y avait des zones grises et tu étais bien placé pour le savoir.
On t'a rapidement appris la politesse et les bonnes manières ; comment devenir un gentleman, on t'a appris qu'il fallait dire merci, et s'il-vous-plaît. Qu'il fallait vouvoyer ses aînés. Tu as toujours su comment te comporter à table, et dans une soirée bénéfice. Tu étais un jeune homme cordial, tu étais poli mais tu étais intenable, Nohan. Mouton noir de ta famille, tu as toujours fait à ta tête malgré tout, ce qui t'a coûté plusieurs réprimandes - les conséquences, tu les collectionnais. Les discours parentaux, ils étaient gravés dans ta mémoire et tu choisissais de les ignorer, parce que tu voulais vivre librement, tu voulais faire n'importe quoi, commettre des erreurs et apprendre. Tu étais un gosse.
Tu étais une tornade en costard. Le rouquin au complet noir qui faisait des bêtises. Pourtant en public, tu te gardais une certaine gêne ; tu ne voulais pas faire honte à ta famille. Tu étais discipliné lorsqu'il était nécessaire de l'être - mais tu ne l'étais pas bien longtemps. Tu étais un as des mauvaises surprises, et tes parents avaient peur pour ton avenir ; mais tu n'étais pas un mauvais gars, Nohan, bien au contraire. Mais tu n'étais jamais là où on l'espérait.
Et la vérité, c'est que tu continuais à agir ainsi, parce que la vie ne t'a jamais renvoyé la balle ; elle ne t'a jamais appris qu'être téméraire, ça pouvait te jouer des tours.
Tu étais l'aîné de ta famille. Ta plus jeune soeur était d'une tranquillité presque effrayante, mais tu faisais tout pour la protéger, parce qu'elle faisait trop facilement confiance. Ton autre soeur, ta soeur adoptive, c'était ta complice de méfaits. Vous étiez proches, enfants. Son adoption avait été source de confusion et de bonheur, tu n'avais pas su comment réagir. Tes parents avaient agrandi la famille lors de leur voyage à Unys. Vous étiez une famille unie, soudée, malgré les absences récurrents de tes parents, au moins tu n'étais pas seule. Tu avais Aisha et Neva à tes côtés.
tu avais tout ;
et puis plus rien.
et puis plus rien.
Tes parents n'ont jamais été droits. Tu l'as toujours su, tu as toujours ce doute qui subsistait dans ton esprit jeune et allumé. Tu ne savais pas les détails, et tu n'essayais pas de les connaître ; tu étais un gamin qui ne manquait de rien, et c'était tout ce qui t'importait.
Mes lorsque tes parents ont eu les bracelets aux poignets, tu as tout perdu. Tu n'avais plus rien ; tu n'avais plus de famille, tu n'avais plus de chez toi, et tu n'avais plus d'argent.
Tu n'avais que tes yeux pour pleurer.
Tu n'avais que ton cerveau pour te questionner, te perdre dans l'incompréhension, ressentir de la haine et de la déception.
« Des preuves démontrent que vous avez été impliqués dans des activités illégales, auprès d'un groupe dont je tairai le nom. Avez-vous pensé à vos enfants ? »
Ces mots, ils résonnaient.
Ils tourbillonnaient.
Ils te faisaient mal.
Tu n'avais pas compris ce que l'officier essayait de dire, il avait gardé ses propos volontairement flous pour te préserver. Vous préserver.
Mais tu ne l'étais en rien.
Que tes parents aient commis des erreurs graves, tu pouvais l'encaisser, mais tu voulais savoir pourquoi. Les questions sans réponses, tu ne les supportais pas.
On dit que la fortune peut monter à la tête des âmes sombres. Est-ce que toi, Nohan, tu étais un fils de criminels ? Étais-tu destiné, toi aussi, à devenir une mauvaise personne ?
Tu avais été mis en famille d'accueil avec tes soeurs. Ils semblaient gentils, mais tu n'y étais jamais. Tu enchaînais fugue après fugue, tu te faufilais par les diverses portes et fenêtres qui pouvaient te permettre de ne pas te sentir en prison, comme tes géniteurs. Tu ne l'acceptais pas.
« Tu pourras les revoir dans deux ans, si tout va bien. »
Si tout va bien.
Qu'est-ce que ça signifie, si tout va bien ?
Tu ne voulais pas le savoir. En réalité, tu ne pensais pas avoir envie de les revoir.
elle était ta béquille ;
celle qui t'empêchait de flancher.
Alice. Ta meilleure amie d'enfance, mais aussi celle pour qui ton coeur sautait un bond, à chaque fois qu'elle t'adressait la parole. Sans savoir l'expliquer, ton chemin se frayait constamment jusqu'à chez elle ; elle te permettait de rester. Elle t'hébergeait, elle était là pour toi. Tu l'aimais.
Sa voix résonne encore dans ta tête.
« Monsieur Macia, je vous assure, vous avez votre place dans mes quartiers. »
Elle t'apaise.
Elle te réconforte. Elle te manque.
Tu avais épargné les détails. Tu ne voulais pas lui dire pourquoi ta noblesse avait été déchue, comme savait si bien le dire ; parce que tu avais honte. Parce que tu avais peur. Tu ne voulais pas être comme eux et ils t'avaient déçu.
Et pourtant, tu n'as pas fait les meilleurs choix, Nohan.
Et ton premier choix discutable a été de l'abandonner. Les parents d'Alice s'opposait fermement à ta venue en son domicile. Tu ne voulais pas lui nuire, tu ne voulais pas être la cause de conflits avec sa famille.
Parce qu'elle, elle avait toujours une famille, et elle devait la chérir.
Tu es parti. Tu n'es jamais revenu.
Elle te manque.
Mais tu te devais de l'oublier.
Dès ta majorité universelle, tu as quitté Nemerya.
Tu as erré dans le nord de la région, tentant de te débrouiller par toi-même. Tes parents étaient désormais libres, mais tu avais coupé les ponts avec eux. Tu n'étais pas prêt. Tu voulais des réponses mais tu avais besoin de temps. Parce que tu étais encore en colère, l'amertume t'envenimait.
Tu as fait des mauvais choix. Tu as fréquenté les mauvaises personnes. Mais aussi, tu as été influençable, Nohan.
Vente de substance illicites, délits, vols. Ce fut ton quotidien pendant près de deux ans.
Tu ne sais pas comment tu as fait pour t'en sortir. Et les mauvaises énergies te consumaient ; tu étais malheureux, tu étais misérable, tu te détestais.
Mais tu avais un toit.
Tu as rencontré ton premier véritable amour, lors de tes vingt-trois ans. Ça n'avait rien à voir avec les amourettes de jeunesse, c'était quelque chose de réel, quelque chose de fort.
Elle t'a aidé à t'en sortir, et tu lui dois énormément. Malheureusement, malgré toute ta bonne volonté, tu avais beaucoup de cheminement à faire, Nohan. Tu devais travailler sur toi-même, régler tes démons, réparer les pots cassés et te reconstruire.
Elle est partie, parce que c'était trop difficile à gérer. Tu n'étais pas quelqu'un de facile, Nohan. Tu n'étais pas stable, tu n'étais jamais là où on l'espérait ; et même si tu tirais ce vilain trait de ton enfance, tu n'avais pas changé pour le mieux.
Son départ, tu l'as mal vécu. Mais tu le comprenais. Malgré tout, tu as mis du temps à l'accepter.
t'approchant de la destruction ;
tu as choisis la reconstruction.
tu as choisis la reconstruction.
Trois coups frappés plus tard à la porte des Macia, tes parents t'ont ouvert avec les yeux perlés. Ta mère t'a pris dans ses bras et tu es resté raide. Ton père n'osait pas te regarder dans les yeux. Puis tu as réalisé. Tu as compris que tu ne voulais pas qu'on te réponde. Ne pas savoir pourquoi, c'était une torture. Mais tu préférais te consoler dans l'idée que ce n'était peut-être pas si grave. Qu'ils avaient simplement fait une erreur. Et au fond de toi, tu le savais.
Que tu n'étais toujours pas prêt.
Après avoir échangé quelques formalités, et leur avoir assuré que tu allais bien, tu es reparti.
Tes parents ont toujours été incapables d'expliquer comment tu parvenais à rester en vie, malgré toutes tes bêtises. C'était encore le cas aujourd'hui ; tu étais peut-être simplement chanceux, parce qu'il fallait bien un certain équilibre dans la vie.
Cette rencontre t'avait paru inutile au début, mais plus tu y réfléchissais, et plus tu réalisais que tu avais tort. La rencontre avait été bénéfique, parce qu'elle t'aura permis de te reprendre en main ; de réfléchir à ce que tu voulais vraiment faire.
Tu devais montrer le bon exemple à Neva et Aisha. Tu devais te trouver une voie, quelque chose de mieux que de ressembler à tes géniteurs ; tu ne voulais pas être comme eux et pourtant, tes mauvaises émotions t'avaient menés vers un chemin semblable. Tu devais y remédier.
Dans ton esprit, tu as fait une liste de tout ce que tu aimais, tout ce qui te passionnais, et quelque chose revenait incessamment dans ta tête ; l'aventure, les découvertes, les explorations. Tu n'étais pas un homme sédentaire et tu aimais bouger, tu aimais voyager, découvrir de nouvelles choses, être surpris et tu aimais la sensation de te diriger vers quelque chose d'inconnu.
Tu as repris les études, et quelques années plus tard, voilà que tu étais dans le domaine de la spéléologie.
Et tu te sentais vivant, enfin.
l'obscurité et la lumière ;
peuvent parfois cohabiter.
Fasciné par l'inconnu, tu avais décidé de diriger ton attention vers Exilar ; ces terres qui renfermaient moult mystères et qui suscitaient ta curiosité. Pour ta première expédition en ces terres, tu avais pris l'initiative d'y aller seul ; sans repère, sans la moindre idée de ce à quoi tu pouvais t'attendre.
Ce n'était pas une bonne idée.
Tu avais peut-être du talent dans ce que tu faisais, pour un homme qui débutait, mais foncer tête baisser n'était jamais une bonne chose, et tu l'avais appris à la dure.
Dans l'une des grottes souterraines de la cité sacrée, tu avais égaré ton chemin, tournant en rond pendant plusieurs longues minutes avant d'arriver à une cavité creuse et serrée. Tu ne voyais presque rien malgré ton équipement et, à cet endroit, tu as fait la rencontre de Taal.
Cette rencontre, elle t'aura marqué à vie. Mentalement et physiquement.
Tu ne savais pas si ce Pokémon était confus, s'il avait perdu sa famille, s'il se sentait seul et qu'il avait eu une réaction démesurée lorsqu'il avait senti une présence humaine. Ce Charbi était, de toute évidence, très jeune et réactif. En sentant que tu t'approchais de lui, il a attaqué. Ce n'était pas dans le but de te blesser, sans doute qu'il n'avait pas eu conscience de ses propres gestes. Mais la pierre qui avait jaillit de son corps avait mal déviée, te privant à tout jamais de la moitié de ta lumière. Tu n'avais pas réalisé, pendant les premières secondes ; tu avais mal, tu avais crié, la douleur était invivable. Mais tu ne savais pas qu'à partir de maintenant, tu allais être privé d'une partie de ta vue. Parce qu'il faisait noir. Très noir, dans cette caverne. Et cette noirceur, jamais elle n'allait te quitter.
C'est à l'hôpital de Windoria que tu t'étais réveillé. Tu avais des bandages qui te couvraient le visage, tout te semblait flou. Et à tes côtés, il y avait un Charbi.
« Vous êtes enfin réveillés, Nohan. » La voix te paraissait inaudible, et tu ne pouvais détourner le regard de ce Pokémon qui te fixait, sur la table de chevet qui se trouvait à côté de ton lit. « C'est une femelle. Elle ne vous pas lâché depuis des heures... je n'ai jamais vu un Pokémon agir comme tel, elle s'en veut beaucoup. Elle regrette, vous savez. »
Tu ne comprenais pas tout, au début. Mais lorsqu'on t'avait appris la nouvelle, et lorsque tu avais passé l'état de choc et de terreur, tu ne parvenais pas à en vouloir à ce caillou ambulant. Tu ne savais pas pourquoi. Tu avais toutes les raisons du monde de la haïr, de lui souhaiter qu'elle crève dans sa grotte, seule. Mais pourquoi agirais-tu ainsi ? Tu savais qu'elle ne l'avait pas fait exprès. Et maintenant, elle était prête à tout pour se racheter. Elle et toi, vous étiez semblables ; vous n'aviez plus qu'un oeil, et dans cet oeil orangé qu'était le sien, tu pouvais ressentir la douleur. La douleur de t'avoir blessé à jamais. Cette blessure vous alliez la partager à deux. C'était peut-être le destin ?
Tu avais pris la décision de la garder avec toi. Officiellement, c'était devenu ton premier Pokémon. Votre relation était particulière. Au début, tu sursautais dès qu'elle faisait un geste un tant soit peu brusque, ou inattendu. Tu commençais tout juste à t'habituer à ton nouvel handicap, et même si parfois tu en souffrais, que tu avais envie de maudire le monde, tu avais accepté ton sort. Tu aurais pu perdre les deux yeux, un bras ou une jambe, et la vie avait été clémente avec toi sur ce coup. C'était peut-être le karma ; parce que tu étais imparfait Nohan, et tu avais fait des mauvais choix. C'était la première fois que quelque chose de grave t'arrivait, et encore, d'autres avaient connu pire. Tu allais en faire une force. Tu n'allais pas t'apitoyer. Comment le pourrais-tu ?
Tu avais déjà ta rancoeur contre tes parents à gérer. Taal, elle ne méritait pas ta haine.
Et cette expérience t'avait fait prendre conscience de quelque chose ; tu avais besoin d'alliés. Tu ne pouvais pas constamment agir seul, à l'aveuglette. Tu ne pouvais pas prendre autant de risques avec si peu de matériel et de ressources. C'est ce qui t'a poussé à rejoindre la compagnie Hestia. Leurs activités, tu les avais toujours encouragé, de loin, mais cette fois-ci, tu voulais faire plus. Tu voulais un échange de bons procédés. Tes capacités pouvaient leur être utiles, et leur aide serait grandement favorable en ce qui te concernait.
C'était le début d'une alliance. Tu avais toutes les cartes en mains pour retrouver le droit chemin, acquérir un peu de stabilité dans ta vie.
Mais comme tes yeux le démontrait, tu étais un homme hanté par une certaine obscurité. Il n'était pas impossible que tes tendances à faire de mauvais choix ne te rattrapent. Il n'était pas impossible que parfois, le temps d'une nuit ou d'un weekend, tu perdes tes repères ; parce que tu avais du mal à te situer dans ton propre environnement. Le monde était étrange, mystérieux, le monde n'était ni tout blanc ni tout noir. Il y avait des zones grises et tu étais bien placé pour le savoir.
Pourquoi les Éclipses ?
Friand d'aventure et de découvertes, tu as toujours eu cette manie à te retrouver dans des endroits impossibles. Jamais là où on l'espère, tu as soif de l'inconnu, tu as ce désir d'apprendre, de faire des erreurs et d'en tirer des leçons. Les recoins secrets de la région te fascinent, et tu comptes explorer Lumiris de fond en comble, histoire d'en connaître toutes les facettes. Ta région, c'était ta maison, et tu voulais avoir la prétention de dire haut et fort que tu la connaissais comme le fond de ta poche ; et si cela devait te prendre des années, tu en serais heureux. Stagner et rester au même endroit, ce n'était pas ta tasse de thé.
Pseudo(s): Ellumya / Helia
Âge: 25 ans
Localisation: Rive-Sud de Montréal
Pronom(s): Elle
Âge: 25 ans
Localisation: Rive-Sud de Montréal
Pronom(s): Elle
Comment nous as-tu trouvé ? // Oui.
Ton Pokémon préféré ? // Mimikyu, toujours !
As-tu un parrain ? // Oui, c'est le père de ma cousine, mais sachant qu'il a abandonné sa propre fille, je doute que... Oh, vous voulez dire sur le forum? Ah, euh, non.
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Un café. Un sucre, deux laits, merci.
Un dernier mot ? // Je joue un bg ténébreux... that was unexpected. J'espère que Nohan vous plaira !
Ton Pokémon préféré ? // Mimikyu, toujours !
As-tu un parrain ? // Oui, c'est le père de ma cousine, mais sachant qu'il a abandonné sa propre fille, je doute que... Oh, vous voulez dire sur le forum? Ah, euh, non.
Qu'attends-tu de Dusk Lumiris ? // Un café. Un sucre, deux laits, merci.
Un dernier mot ? // Je joue un bg ténébreux... that was unexpected. J'espère que Nohan vous plaira !