La luminosité diminue alors que le soleil se couche. Une brume surnaturelle navigue entre les tombes. La pénombre s’installe sur le cimetière des âmes. Les derniers passants ont fini de se recueillir quand vous arrivez sur les lieux.
Les tombes ont l’air d’avoir mille ans dans cette sinistre ambiance.
Vous errez dans les allées, cherchant ce qui hurle dans votre esprit. Vous ne remarquez la présence d’autres personnes jusqu’à ce que vous arriviez devant le monument qui vous hante. C’est un genre de chapelle. Elle est de pierre grise. La porte est dominée d’une petite tour, en forme de clocher.
De la porte entrebâillée, vous entendez le vent souffler, comme un long soupir.
Vous remarquez alors la présence d’autres personnes. Rien de bien sombre, juste d’autres personnes attiraient comme vous par ce mystérieux bâtiment. Dans les souvenirs de ceux qui sont déjà venus, cette chapelle n’était pas là avant. Sinon, vous l’auriez remarqué.
Modération:
Bonjour, c’est le début. Il n’y a pas grand-chose. C’est pour vous permettre d’arriver.
Il se fait tard dans la journée et la nuit va bientôt tomber.
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Le chemin éclairé par les dernières lueurs du jour, nos pas viennent doucement troubler le repos des âmes errant en ces lieux. La pénombre se glisse lentement entre les tombes au fil de notre marche, se muant dans nos esprits imaginatifs et fatigués par la journée en sombres silhouettes venues d’une autre époque.
De temps à autre, Oplyn émerge d’entre deux pierres tombales, réaparait derrière un caveau, escalade un mémorial afin de nous signaler sa présence. L’ombre étant son domaine, et la nuit son royaume, la Ténéfix n’éprouverait aucune difficulté à échapper à notre vigilance s’il en était sa volonté, et elle ne manque pas d’en jouer.
Un mouvement du regard et mes pupilles se posent sur le visage de Damien. Il est des choses qu’on explique pas. Ces visions, ces sentiments qui m’assaillent depuis des mois sans être les miens. Ces souvenirs, ces connaissances que je n’ai jamais acquis. En dépit de l’impact de Dialga sur ma vie et ma mémoire, de la part de moi qu’il a métamorphosé probablement à jamais, le temps m’apprend à en avoir l’habitude. L’habitude de ne plus avoir le contrôle sur qui je suis.
Mais la présence de Damien est un détail qui ne manque pas d’importance. Si à mes yeux cette vision n’était au début qu’un fragment d’une autre vie, un débris solitaire résultant de ma rencontre avec le légendaire, je ne peut à présent qu’être perplexe quand à l’implication de mon colocataire dans cet étrange évènement. Ce phénomène peut difficilement être lié à l’été dernier, lorsque l’on sait qu’une personne qui n’y était pas impliquée et sujette aux mêmes mirages.
Et il y a aussi cette voix. Cet appel à l’aide sorti d’outre monde. Mon corps frisonne au souvenir de ses maigres paroles.
-Ça va ? Demandé-je au jeune homme à mes côtés, tant par inquiétude que par besoin de briser les murmures du cimetière.
Dans l’obscurité tombante, au bout du chemin bordé de sépultures, finit par se dessiner un bâtiment. Un édifice dont la présence ici m’était inconnue.
C’est là.
D’un échange de regard, Damien et moi nous comprenons. Nous sommes arrivés là où nous devions nous rendre. Seuls, devant la porte de cette chapelle de pierres grises, je prend une nouvelle fois la parole, vérifiant que lui et moi sommes sur la même longueur d’onde.
-On entre ?
(c) TakeItEzy
Lyanora M. Caelum
Dresseur·euse Pléiade
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J’ai cru cesser de l’entendre. Un instant, j’ai cru que le murmure s’en était allé. Un instant, j’avais accepté de croire que je ne devenais pas folle, que la solitude ne me tuait pas petit à petit et que ce trait de crayon n’était qu’un mauvais tour de mon esprit. J’essayais d’être rationnelle. J’essayais de me convaincre qu’un Pokémon spectre me jouait un mauvais tour. J’essayais de me convaincre qu’il n’y avait dans cette vision aucun message subliminal. J’attendais depuis si longtemps des nouvelles des forces de l’ordre au sujet d’Alaric. J’attendais depuis si longtemps que l’on me soulage de la pression qui me prenait à l’estomac. J’attendais depuis si longtemps de pouvoir cesser de retenir mon souffle, j’avais trop longtemps été en apnée. Et si c’était lui ? Si c’était Alaric qui, par je-ne-sais-quel force avait réussi à m’envoyer ce message, que j’avais pu le décrypté parce qu’il voulait que je sache la vérité. Et si… et si… et si… je cessais de me tourmenter, de grogner la hargne qui m’arrachait les tripes et que je jetais par-dessus bord mes doutes… Et si je confirmais, pour une fois, les faits plutôt que de supposer.
Un habit noir ajusté. Un legging ajusté. Une jupe noire sobre bien loin des jupettes amples d’écolière que je portais usuellement. Une tresse descendant jusqu’à mes hanches. J’étais ainsi partie en avance vers Fort-des-songes, vers ce cimetière que j’avais pu visiter une seule fois dans le passé, dans cet effroyable endroit qui, continuellement, me faisait frissonner. Et juste là, alors que je posais les pieds dans l’herbe humide, alors que les arômes des fleurs se mélangeaient dans mon nez, alors que j’avançais à reculons vers quelque endroit qu’eut pu m’indiquer cet incessant murmure à mon oreille, je croisais les bras devant mon corps, priant pour que personne ne surgisse de nulle part, priant pour qu’Altesse, à mes côtés, soient aussi à l’affût que moi, priant qu’elle me protège si quoique ce soit devait se produire. « Vous croyez que c’est lui ? » chuchotais-je à bas volume comme si j’eus peur de réveiller les morts, jetant des regards effrayés à la moindre tombe que je croisais, espérant ne pas voir son nom, espérant ne pas trouver celle que j’avais vu quand mon crayon avait écrit de lui-même sur mon croquis.
J’étais frigorifiée.
Une croix. Une épitaphe effritée. Une pierre ronde. Un granit rosé. Une finition lustrée. Je détaillais la moindre pierre tombale, continuant d’avancer, méfiante, alors que les éclaircis de la lune valsait sur ma peau à travers le peu de place que les feuillages imposants des arbres lui laissaient. Je grelotais tant l’air se refroidissait. J’inventais une brume imaginaire pour rendre encore plus macabre l’exploration du lieu et je m’arrêtai nette quand je vis avant ce que j’aurais pu confondre avec un mausolée.
J’étais terrorisée.
Bâtiment ouvert, défraîchi, au clocher imposant, à la porte qui me répète sans cesse « Viens » dans son grincement alors que le vent la caresse avec justesse, comme un prolongement du murmure qui hante mon esprit. Je ne bouge plus. Je suis pétrifiée. Incapable de jeter ne serait-ce qu’un œil vers Altesse que j’entends respirer avec force… et sans assurance. Elle a peur. Mon garde-du-corps à peur. Mon regard s’humecte. Je suis terrorisée. Je tremble. J’ai envie de partir. J’ai envie de cogner des talons trois fois pour que mes bottes noires me ramènent dans mon penthouse. Ma peau se blanchit. Mon poil s’hérisse. Je sens mon sang circuler dans mes veines. Mais je ne geins pas. C’est important. Je ne chignerai pas. Je ne suis plus cette fille-là.
« Allô ? » s’enquit ma voix, aussi tremblante que le reste de mon corps, illustrant la fragilité de mon état. C’est tout ce que je trouvais à dire. Ni formule de politesse ni je suis venue. Juste « allô ». Comme si depuis toujours j’eus connu cet endroit, comme si j’étais familière avec les – feus – habitants des lieux. Mais l’émotion dans ce mot. La charge de peur, de terreur dans mon intonation laissait tout entendre. Je n’avais aucune idée de l’endroit où j’étais. Je n’avais aucune de ce à quoi je devais m’attendre. Et la plainte d’Altesse derrière ne vint pas me rassurer.
Et dans cette brume que j’avais imaginé, je vis enfin les silhouettes de ces autres personnes qui, comme moi, cernaient le bâtiment chantant. Je ne parvins pas à voir leur trait. Je ne parvins même pas à leur parler. Je ne parvins même pas à les entendre. Le chant de la porte empêchait tout autre son de gagner mon oreille.
Le souvenir était aussi flou qu’il lui paraissait impossible. Nerveuse, Maelle s’avance entre les tombes aux noms effacés et aux mémoires oubliées…
Elle avait résolument crû que la fatigue l’avait aussi bien gagnée que la folie l’avait sans doute un peu gangrenée… Mais le déroulé des événements l’avaient laissée perplexe. Il avait suffit d’un clignement d’oeil pour que les lignes se réécrivent d’elles-mêmes, pour que sa vision s’évapore et, soudain, elle n’avait plus su. Si tout ceci était vrai, si le manque d’action ne l’avait pas rendue un peu cinglée… Depuis la découverte des épaves jonchant le sable des plages non loin de Mirawen, Maelle trouvait son quotidien fade et insipide. Malgré le souvenir des corps recouvrant la crique et ses secrets, elle se sentait appelée par une soif d’aventure qu’elle n’avait jamais connue. Et cela l’effrayait. Se laissait-elle tentée au point de s’imaginer quelque bêtise absurde? Une histoire dont elle serait le héros, qui comblerait le calme reprit de sa vie?
Elle ne savait pas. Et il n’y avait qu’une manière d’en avoir le cœur nette.
Les pierres tombales ne l’effrayaient plus comme autrefois. Même lorsque ses yeux caressaient les gravures maltraitées, Maelle ne se sentait plus intimidée. À croire que toute cette histoire d’explorateurs morts l’avait peut-être définitivement vaccinée contre la peur légitime que l’on nourrissait à l’égard des défunts. À cette idée, un sourire déchire doucement son visage enfantin. D’un geste tendre, ses doigts caressent la pierre éraillée d’une tombe alors qu’elle prend une grande inspiration. Tu imagines, Zuko? Te damner pour avoir le luxe d’exister… Pour qu’au final, ton souvenir se résume à quelques lettres illisibles., soupire-t-elle. Cet endroit était étouffé sous les larmes et les tristesses de ceux qui avaient eu la malchance de rester… Et même si Maelle n’était pas naturellement edgy, elle avait du mal à ne pas remettre son existence en question lorsque ses prunelles balayaient tant d’identités noyées sous l’anonymat.
Heureusement, l’attention qu’elle consacre à ses macabres réflexions n’est pas monopolisée très longtemps. Il lui suffit d’avancer pendant quelques minutes, de glisser entre les rangées interminables de frères, sœurs, femmes, amis et enfants oubliés, pour réaliser la présence d’un bâtiment à l’allure bien plus lugubre que ses propres réflexions. Doucement, elle déglutit. C’est exactement comme sur la couverture… Cessant sa progression, elle baisse son regard vers Zuko que ses inquiétudes dévorent silencieusement. Elle s’était toujours prétendue aussi forte et courageuse qu’une femme devait l’être… Mais jamais encore son esprit ne l’avait amené dans des chemins aussi sombres.
Et même si Maelle ne redoutait pas l’humanité, elle gardait difficilement la tête haute lorsque c’était elle-même dont elle doutait…
Il faut qu’on y aille…, elle n’en avait aucune certitude. Maelle n’était pas chasseuse de fantômes, elle n’avait que faire des problèmes et phénomènes spirituels qui tenaient les hommes en haleine… Comme bien d’autres avant elle, la jeune femme avait besoin de faits concret, pas de mensonges inspirés par la fragilité de certains esprits. Mais si, pendant tout ce temps, c’était elle qui s’était trompée? À cette idée, un frisson la traverse. Doucement, ses doigts se crispent sur le tissu d’une robe qu’elle regrette déjà de porter. Non. Tout ceci avait forcément une explication… Une explication logique. Et elle ne tarderait pas à le prouver. Il lui manquait seulement une opportunité.
Flanquée par le courage, elle franchit la porte entrebâillée de la chapelle. Elle s’y sent invitée. Désirée. Attendue, même. Ça ne suffit pas à la calmer, mais ça lui permet de contrôler suffisamment son souffle pour ne pas céder à l’envie de déguerpir en vitesse. C’est déjà pas mal. Reste près de moi... Elle n’est pas seule… Et elle n’a pas envie, là tout de suite, de savoir qui sont ces autres âmes égarées.
(c) TakeItEzy
Damien Delaunay
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Les dernières lueurs du jour font danser entre les tombes des vagues sanglantes ; violences paisibles, écarlate tamisé par la chaleur des nuances brûlantes du crépuscule. Le silence, seulement rompu par le bruit de nos pas dans les graviers qui dessinent des allées sinueuses entre les sépultures, a un quelque chose de solennel qui force un malaise entre mes côtes. Je ne déteste pourtant pas les cimetières – j'aime l'étrange sérénité qui y règne et qui oblige au murmure tandis qu'on sillonne les allées. J'ai souvent traversé les champs du repos des villes, sans jamais bien saisir si leur charme déconcertant éveillait en moi trouble, apaisement ou mélancolie.
Mes prunelles effleuraient la roche lisse et le marbre des stèles, et mon cœur se serrait irrémédiablement dès lors qu'elles s'attardaient sur une un peu plus grise, un peu plus abîmée, à moitié effondrée et sans fleurs pour la décorer. Le dernier asile des oubliés… Je ne parvenais pas à détourner tout de suite, non plus, le regard des concessions les plus petites, aux dates inscrites les plus rapprochées.
À mes côtés, Rhapsodie semblait plus serein encore que je ne l'étais. Lui, peu troublé par les tourments humains et ces tombeaux qui n'existaient finalement que pour les vivants. Moi, dérangé par l'idée que je n'étais pas tout à fait là par choix. Moi, hanté par une voix qui m'appelait dans l'obscurité depuis des heures, des jours… J'avais tenté de l'ignorer, mais comment ? Comment, quand je n'étais pas seul à être réveillé par cet appel lugubre ? La voix de Lauriane, à mes côtés, avait forcé mon attention à quitter les tombes pour se reporter sur elle. « Ça va… » Je n'aurais su quoi dire d'autre. Je n'avais pas tout à fait peur, mais je n'étais pas non plus tout à fait placide. Mué par l'appréhension, dérangé par cette angoisse sourde qui nouait ma gorge au souvenir de cette voix qui m'avait attiré ici.
Ici.
La certitude m'avait frappé, comme un coup de poing dans le ventre. Je m'étais immobilisé, sonné… Confus, même, à l'idée d'avoir trouvé cet endroit que j'aurais peut-être préféré phantasme de mon esprit malade et médicamenté. Je connaissais ce cimetière. Je le connaissais. Mais je n'avais jamais vu cette chapelle – qui n'avait pourtant pas l'air si récemment construite. Elle semblait simplement se tenir là, inaltérée et inaltérable depuis la nuit des temps. Je ne l'avais jamais vue, et pourtant, elle m'était étrangement familière. Je savais sans l'ombre du moindre doute que c'était ici. Ici que l'appel nous avait conduits.
« On entre ? » Silencieux, j'avais balayé les alentours du regard. Parmi les ombres étirées par les rayons d'un soleil en fuite, certaines semblaient se mouvoir. Silhouettes découpées en contre-jour sur les paysages incendiaires, des anonymes que j'imaginais portés par les mêmes instincts que nous, sans bien savoir si la pensée me rassurait ou m'effrayait. « On n'est pas seuls… » Qu'est-ce que ça signifiait ? Mes idées s'épuisaient à tenter de dessiner les contours du rationnel indéchiffrable.
L'une des silhouettes s'était finalement avancée vers la chapelle, avant que nous n'ayons nous-mêmes eu le temps d'effectuer le moindre geste. Inquiet, peut-être, du sort d'une inconnue qui s'effaçait sous nos yeux, plus que de ce à quoi nous pourrions nous-mêmes être confrontés en avançant, j'avais désigné l'entrée d'un geste de tête. « Suivons-la. » J'avais emboîté le pas de la jeune femme, précédé de peu par un Rhapsodie prudent, et n'avais jeté qu'un dernier coup d'œil en direction de Lauriane – pour vérifier qu'elle me suivait – et de l'extérieur – vers ces inconnus inquiétants – avant de m'enfoncer dans l'obscurité du tombeau.
i have a name, but i've changed and now i can't stay the same
Le vide - le corps qui pourrait; À tout moment, s’écraser - sur un sol qui attendait, sur un sol qui appréhendait; et les regards curieux, craintifs, leurs coeurs battants dans leur angoisse montante à chaque pas, eux-mêmes appréhendant, mais - Leur effroi n’était rien à tes yeux; ton coeur suivant le rythme de l’adrénaline pulsant dans tes veines en sachant qu’à tout moment, qu’à tout instant, un faux pas et les jumeaux ne te voyaient plus jamais entrer. Tu avais fait, refait, les basiques - dans le noir, dans l’inconnu - dans l’obscurité qui t’accompagnait et Pillar, flottant tout près, autour de toi, alors que le silence vous entourait. Il était rare - rare de ne pas entendre tes paroles, mais plus octobre s’avançait, plus la voix se scellait.
[De ses mots t’assurant que ce n’était pas de ta faute, de sa colère et de l’eau reçu sur le visage - douloureux souvenirs, et pourtant - profonds souvenirs que tu ne souhaiterais jamais oublié] Arrêt ; quelques secondes, le pied qui s’était suspendu au-dessus du fil, équilibre débalancé ; le précipice qui se rapproche. Ton nom avait été vu sous une pancarte - tu n’avais pas compris ce que ton nom faisait là, conscient que ça ne pouvait que t’être entièrement destiné.
Et aujourd’hui, te voilà, présent, dans le cimetière. Yeux assombris, yeux grisâtres - nuageux. Les mémoires orageuses qui menaçaient de déferler et, l’angoisse, à quelques centimètres de toi. Tu avais essayé, continuellement, de chasse le lieu de ton esprit - tu avais essayé de l’endormir, de le faire taire - mais le sommeil avait refusé de satisfaire tes exigences et attentes et alors que le froid provoquait un désagréable frisson sur ton corps, tu acceptas la fatalité. L’enchantement ne cesserait qu’au moment où tu comprendrais d’où il venait. Alors il te fallait trouver, naviguer entre les pierres tombales et entendre ton coeur se fendre lorsque tes yeux accrochèrent Atkins et les épithètes. Reviendra toujours vers toi les papillons de tes songes
Pillar servait de guide, d’ampoule - la lumière qui l’entourait et sa chaleur apaisaient ton esprit en ébullition. Tu n’étais pas seul - tu parvins à cette conclusion devant la porte entrebâillée de la chapelle qui patientait, attendait ta venue. On savait que tu devais venir, on savait que tu étais arrivé ; qu’est-ce qui allait arriver ? Le danger t’envoûtait. « Bonjour.. ? » Tes yeux se plissèrent pour essayer d’appercevoir plus en détails les silhouettes se détachant. « Vous aussi, votre nom est apparu étrangement, quelque part ? Je m’appelle Oyaris… et vous ? » Tu ne t’éloignais pas de la flamme réconfortante et réchauffant l’atmosphère autour, Pillar ne s’éloignait pas de toi. Vous étiez deux contre… Tu ne savais pas quoi. L’excitation et l’adrénaline se mêlaient aux sentiments négatifs que tu n’aimais pas ressentir. Mais tu ne pouvais tout de même pas les chasser; oublier que tu te trouvais tout près de tes parents, que leurs tombes n’étaient qu’à quelques lieux de vous. Oublier que tu avais failli tomber, cette fois, à cause de cette situation - toi qui avais toujours représenté le papillon social de la place, tu étais intimidé par les possibilités multiples s’ouvrant à vos présences.
Qui est-ce qui était à l’origine de cette sorcellerie pas très positive, de ces songes qui revenaient, cette chapelle refusant de s’en aller de ton esprit ? Tu attendais des réponses, alors que tes questions étaient tant floues.
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Helia L. Ellore
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Messages : 3035 Née le : 09/03/2001 Age : 23 Région : Alto Mare Pokédollars : 1640 Stardust : 795 Stardust utilisés : 672 Equipe pokemon : ARÈNE EAU
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Messages : 3035 Née le : 09/03/2001 Age : 23 Région : Alto Mare Pokédollars : 1640 Stardust : 795 Stardust utilisés : 672 Equipe pokemon : ARÈNE EAU
Ta journée avait été longue et épuisante aujourd'hui ; l'aquarium était bondé de familles, de couples et de groupes en sorties scolaires. Tu étais exténuée, et tu n'attendais qu'une seule chose ; arriver chez toi et te poser dans ton canapé. Tu avais pour habitude d'arriver devant ton appartement, vérifier ta boîte aux lettres constamment vide, rentrer, te préparer un repas relativement santé - ou pas, selon le degré d'importance que tu accordais à cette dite santé - et passer du temps avec tes Pokémons. Mais aujourd'hui, quelque chose n'allait pas ; quelque chose était différent. Tu ne commandais pas en ligne par manque de moyens, tu payais tes factures à temps, alors tu n'avais jamais de courrier ; tu vérifiais par principe. Tes amis ne t'écrivaient pas, il y avait la technologie pour ce genre de choses, de nos jours. Naal était ta seule famille et vous viviez ensemble. Alors pourquoi avais-tu reçu une lettre ? Sous l'emprise de la curiosité, tu avais pris le bout de papier entre tes mains, t'attendant à y lire le nom de ton frère ; mais ce n'était pas le cas. Cette lettre t'était destinée, et le plus étrange, c'est qu'il n'y avait que ton nom ; tu ne savais pas qui te l'avait envoyé, ni pourquoi. Tu ne savais rien. Tu n'aimais pas ne pas savoir. Viens. C'était le seul mot que ton esprit fatigué avait retenu. Il résonnait dans ta tête ; il tourbillonnait - il te donnait mal au crâne - il te rendait confuse. Tu dois y aller. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu t'y sentais obligée. Quelque chose t'appelait. Quelque chose avait besoin de ta présence. Était-ce un piège ? Peut-être. Te voulait-on du mal ? Sans doute ; tu y étais habituée ; mais il y avait un faible pourcentage de chance que ça ne soit pas le cas - que quelqu'un ait besoin de ton aide - tu devais savoir. Tu ne pouvais pas rester dans l'ignorance ; tu ne pouvais tourner en boucle ces pensées, ces questionnements dans ton esprit. « Dis Iara, tu me suivras peu importe où j'irai ? » La question ne se posait plus. C'est donc avec ta bonne étoile que tu es partie à la recherche de cet endroit. Cet endroit qu'était le cimetière ; peut-être ta destination finale. Mais tu n'y réfléchissais plus.
Mélancolie amère ; fragment d'une tristesse non passagère ; le cimetière faisait ressurgir en toi des émotions négatives. Dans un endroit où la mort n'était plus qu'un concept abstrait et flou, comment pouvais-tu ne pas penser à Ciara ? La disparition des âmes était bien réelle et, tu aimais penser que ta soeur était toujours là, près de toi. Mais n'étaient-ce là que de belles images dont tu essayais de t'imprégner ? Une sorte d'échappatoire, une manière de fuir la réalité ? Il n'y avait aucun réel moyen de s'assurer de l'existence des esprits ; des âmes humaines errantes dans le monde des vivants. Mais tu essayais de t'accrocher à cet espoir. Ciara, est-ce toi qui m'a tendu la main ? Est-ce toi qui m'a appelé ? Non, bien sûr que non. Même si les fantômes existaient, ils ne pouvait pas écrire. Et si elle avait passé le message à quelqu'un ? Tu secouais la tête. Violemment. Éviter de te torturer paraissait plus agréable comme option ; tu avançais dans la pénombre, parcourant le champ de pierres tombales aux multiples noms ; tu regardais droit devant toi, tu ne perdais pas de vue ton objectif. Puis il y avait cette forme familière - forme que tu n'avais pourtant jamais aperçu de tes yeux bleus ; elle te criait de la suivre. Cette chapelle où tout pouvait enfin s'entamer.
Tu n'étais pas seule et Iara n'était pas ton unique accompagnateur. Tu le constatais bien trop tardivement, alors que tes pieds frôlaient le sol de cette entrée inconnue ; tu remarquais ces silhouettes égarées, ces silhouettes qui n'étaient pas des âmes. Elles étaient bien réelles, vivantes. Elles étaient humaines. Et ces sons qui résonnaient dans ton esprit ; ces voix, elles n'étaient pas un cauchemar, tu les entendais. « Bonjour.. ? »
Désirante de te mêler à la foule ; tu n'étais plus une ombre et tu démontrait ton existence. Tu étais là, toi aussi. Il y avait beaucoup de questions sans réponses ; ton coeur battait la chamade et tes mains étaient moites ; ton étoile bleutée faisait office de gardien - elle te protégeait et scrutait les environs de son joyau. Mais toi, tu cherchais un visage familier ; tu cherchais quelque chose pour te réconforter. « Je m'appelle Helia... J'ai reçu une étrange lettre et... maintenant je me retrouve parmi vous. » Oyaris. Oyaris. Non, ce nom ne te disait rien, mais il avait entamé la conversation alors, tu pensais que c'était la moindre des choses de lui répondre. Il semblait sincère dans son questionnement ; mais peut-être étais-tu trop naïve, Helia ? Peut-être ces personnes cherchaient-elles à te faire du tort ? Ton esprit s'embrouillait ; tu sentais que tu allais t'effrondrer. Combien étiez-vous au total ? Pourquoi étiez-vous tous réunis ici, au même moment ? Tu voulais comprendre ; si ces gens avaient besoin d'aide, alors vous pourriez vous entraider, mais s'ils étaient mauvais, tu allais devoir te sortir de là. Tu avais reculé de quelques pas, avant de heurter une personne. Tu avais sursauté, et tu t'étais excusé. Tu t'étais figée. Puis tu avais souris. Ton sourire était nerveux, sincère, chaleureux, inquiet. Ton sourire voulait tout et rien dire à la fois. « Maelle.. ? » Cette intonation hurlait ; Je ne rêve pas ? Dis-moi que je ne rêve pas. Dis-moi que tu n'es pas une simple illusion cherchant à me réconforter. Dis-moi que je ne suis pas seule. La découverte de cette tignasse blonde ; elle te murmurait que peut-être. Peut-être tous ces gens ne te voulaient pas de mal, au fond. Peut-être qu'ils étaient tous dans la même situation ; qu'ils cherchaient un sens à cet événement, qu'on les avait mené jusqu'ici et maintenant... ... Et maintenant ?
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Capucine Alambra
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Cet appel constant. C'est un enfer. Je ne dors plus la nuit. Encore moins qu'avant. Alors qu'Ange dort parfaitement, je me lève tout le temps pour aller dans sa chambre car cette voix m'appelle constamment. Elle me dit de venir. Je n'en ai pas parlé à Leonard. J'ai trop peur qu'il s'inquiète. Et je n'ai pas envie qu'il me prenne pour une folle. La dernière fois que je lui ai dit que j'avais mal au ventre, il m'a forcé à aller voir un médecin. Sérieusement. J'ai pas envie d'aller voir un inconnu parce que j'entends des voix.
Je suis certaine que c'est un spectre qui fait le malin. Mais Incubus ne réagit pas, il ne chasse pas non plus. Ma Momartik non plus ne fait rien. Et si j'ai tort ? Et si ces voix dans le babyphone était une hallucination. Pourtant, pourquoi toujours ses mêmes rêves de ce bâtiment bizarre. Il y a forcément un spectre dans tout ça. Et si ce n'est pas dans la maison, c'est dehors.
Je me suis donc décidée. J'ai confié Ange à... J'ai confié... J'ai... Okay, j'ai confié volontairement Ange à la mère de Léonard. Même en ayant quelque chose à faire ça m'a bien pris une heure à réussir à quitter la maison et trente minutes supplémentaires pour m'éloigner. Pourvu qu'il ne m'arrive rien. Je veux revenir. Je vais revenir. Tout va bien se passer. Avec Vulca à mes côtés, je ne crains rien du tout.
Je file à l'instant. Littéralement. Je suis guidée par une intuition mais je ne sais pas du tout où je vais jusqu'à ce que j'arrive au cimetière des âmes. Je connais cet endroit. J'y suis déjà allé. Je n'ai pas souvenir d'avoir vu un bâtiment comme dans ma tête. Je pénètre le royaume des morts.
Mes pas se dirigent vers un petit hôtel anonyme. Je connais cet endroit, c'est là que j'ai prié maman pour la première fois. C'est là qu'elle m'a répondu en m'envoyant Incubus. Je me recueille un moment à genou. J'ai bien envie de lui raconter ma vie, mais j'aurai l'air d'une folle. Et puis je le fais déjà, à ma manière. Elle veille sur moi dans l'arène.
Puis finalement, je réponds à l'appel dans ma tête. Je me dirige à travers les allées, puis je le vois. Il domine la zone et la dernière fois que je suis venue, il n'était pas là. Et il paraît si ancien. Sans oublier qu'iil y a beaucoup de monde autour. C'est... bizarre. Mais je n'en ai rien à faire.
Il y a quelque chose dans qui me casse les pieds et menace ma fille. Je ne m'arrête même pas pour saluer les gens. Ils sont certainement là pour autre chose et je pénètre dans la construction en poussant la porte.
Et merde, y a déjà des gens à l'intérieur. Sérieusement... C'est quoi ce délire.
Iekazu Lefebvre
Dresseur·euse Pulsar & Modérateur·rice
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Tu viens devaler à toute vitesse les escaliers, avançant en direction du salon dans laquelle tes parents regardant la télévision, et tu ne leur laisse même pas le temps de réaliser ta présence quand tu prends la parole. Ta voix est un peu confuse, essoufflée par le manque de temps que tu lui accordes pour t’exprimer correctement.
« J’ai besoin de prendre l’air, à toute.. »
Et tu ne leur laisse pas plus le temps de réagir que déjà te voilà dehors, avançant à l'arrêt de bus la plus proche t'emmenant dans une autre ville. Tu devrais, voudrais, ignorer cette voix dans ta tête qui te hurle de te rendre là-bas, et pourtant ton corps réagit de lui-même. Seul Naraku a eu le temps de remarquer ton attitude soudaine, te suivant sans même que tu t’en rendes tout de suite compte. Tu es certain que tu ferais mieux de rebrousser chemin, que tu aurais du rester sur ton ordi à continuer ton jeu ou te lancer dans un autre, mais tu n’en fais rien : Pire, tu montes dans le bus à l’instant où celui ouvre ses portes, paie et va t’asseoir tout au fond. La voix encore là, tu essayes de l’ignorer en mettant tes écouteurs et en lançant une musique au hasard sur ton portable. Le bus démarre, et tu es encore certains que ce n’est pas une bonne idée.
Pourtant, tu arrives à Fort-des-songes, et tes pas te guident au cimetière alors que tu réalises que le soleil est en train de se coucher. Tu y entre, passé devant les tombes en n’adressant aucun regard à celles-ci, jusqu’à arriver devant une chapelle, ne prêtant pas plus attention aux gens qui se trouvent aux alentours. Quand tu approches la porte, tu entends le vent qui souffle par la porte. T’hésites, croit entendre des bruits de pas au moment où finalement tu décides d’ouvrir et ton regard accroche immédiatement les premières personnes que tu peux entrapercevoir. Tu es autant rassuré de réaliser que tu n’es pas seul ici, que de constater qu’il y a déjà légère foule avant toi. Tu soupires légèrement, ne dis pas un mot et regarde les alentours.
Tu ignores si eux aussi, ils entendent cette voix, ou si ils sont à l’origine de tes problèmes, alors tu préfères rester dans ton coin pour l’instant.
Arbitre
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Certains entrent. D'autres restent dehors. La température baisse comme la luminosité à l'extérieur. Et très vite la nuit tombe.
L'intérieur du tombeau est d'un noir profond. La lumière ne parvient pas à transpercer ce rideau noir. Ce que vous pourrez distinguer est un escalier qui plonge dans les ténèbres. Un long souffle exhale des profondeurs. Le chapelle respire et vous êtes dans sa gorge.
La descente se fait sur des pierres de plus en plus humide. Elle dure longtemps. Puis finalement, une vaste salle. Quatre braseros sont allumés et éclairent la salle de leurs flammes bleues.
Trois portes se tiennent sur les murs. Une sur chaque mur. Une porte est d'ébène. Une porte d'acier. Une porte de pierre. Au centre se tient un bénitier de pierre sculpter. Sur le bord du bassin, une statuette d'une trentaine de centimètre tend une main. A ses pieds, dans le bassin, il y a une lampe, une épée et un marteau. Tous de petites tailles. Ils peuvent s'imbriquer dans la main tendue.
En vous penchant sur le bassin, le bord s'illumine et des mots apparaissent. L'alphabet vous est inconnu mais une voix résonne dans vos tête.
Chasse les Ténèbres Tranche la Nuit Bâti l'Obscurité
Un profond soupir se fait entendre. Derrière vous, il n'y a plus qu'un mur. Pas la moindre trace du chemin que vous avez emprunter.
Modération:
La nuit tombe brutalement. Les ténèbres dans le sépulcre sont oppressants et résiste à la lumière.
En bas des escaliers il y a trois portes, un bénitier avec une statue et très objets. Il vous faut en choisir un.
Le chemin derrière vous s'est refermé sans laisser de traces.
Capucine Alambra
Dresseuse Pulsar, Championne d'Arène, Membre Mistral & Modérateur
Messages : 2133 Née le : 10/07/1999 Age : 24 Région : Kanto - Celadopole Pokédollars : 6624 Stardust : 9611 Stardust utilisés : 9241 Equipe pokemon : Vulca
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A l’intérieur, il y a des gens. C’est quoi ce bordel. Je les regarde froidement, les fusille même de mon regard violet. Ce n’est plus un cimetière, mais un centre commercial. Sérieusement, est-ce qu’ils ont aussi été appelé par le truc dans le babyphone ? Ouai, le truc, parce que qu’est-ce que ça pourrait être sinon. Un Pokémon spectre supra intelligent qui veut… je ne sais pas quoi de ma part et il a appeler plein de monde pour être sûr d’en avoir. A part des vies, qu’il devrait arracher de ses propres mains et en morflant sa race, je vois difficilement ce qu’il peut obtenir de nous, alors qu’il n’a rien demandé d’autre que de venir.
Qu’est-ce que vous foutez ici ?
Je reconnais l’un des inconnus.
Lauriane? Mais qu’est-ce que tu fous ici ? C’est qui tout ces gens et c’est quoi ce bordel. Si c’est une blague et de ta part, ça va mal se passer. Je te jure que ça va mal se passer pour toi.
Je n’aime pas ne pas savoir les trucs. Surtout quand les gens savent. Je me sens alors encore plus idiote et incapable. Et j’ai envie de retirer leurs sourires narquois à grand coup de poing. Mais manifestement, tous ces gens ne savent pas pourquoi ils sont là aussi.
Mais c’est le rendez-vous des glandus ou quoi ?
Ouai, faudrait faire les présentations et tout. Mais moi, j’ai pas le temps. Y a un spectre qui hante le babyphone de ma fille et elle a bien assez de ce maudit Funécire pour lui tenir compagnie. Pas plus de un monstre incontrôlable dans les parages de ma fille. J’avise l’escalier et m’engage dedans sans attendre les autres, Vulca sur mes pas.
Je suis sur mes gardes car l’endroit et sombre. L’humidité augmente à mesure que je descends et les marche commence à être glissante. La lumière de mon téléphone éclaire la descente qui se met à luire dangereusement. Même toucher les murs n’est pas agréable. J’ai l’impression de toucher des algues gluantes. Et il est interminables cet escalier. Quand on devra le remonter, ça ne sera pas facile et je sens que certains vont mourir d’épuisement avant le sommet.
J’aperçois la dernière marche et de la lumière. Attends de la lumière ? Je m’arrête brutalement.
Vous aviez vu quelqu’un d’autre entrer avant vous ? Demande-je aux suiveurs.
Oh! Y a quelqu’un? C’est toi qui nous a appelé ?
Je me glisse jusqu’à l’entrée de la salle, en essayant de rester dans les ombres après avoir éteint mon téléphone. La sale est vide et la lumière vient de quatre braseros monstrueux. C’est super bizarre. En plus de l’entrée, il y a trois portes et… non, c’est complètement débile. On dirait une énigme ou cette connerie qu’il y avait sous le volcan. Est-ce qu’on vient de se faire inviter dans un espace de piège pour tester un truc de sécurité débile ?
Une statue se tient sur un piédestal. La curiosité me pousse à pénétrer la salle et à regarder la statue. Elle se dresse au-dessus d’un bassin et tend la main. Des objets miniatures se tiennent au fond. Une épée, une lampe et un marteau. C’est débile. On dirait un Playmobil. Il y a aussi un truc d’écrit dessus. Je viens bien que mon niveau de lecture n’est pas le meilleur. Mais là, y a de l’abus. Je sais reconnaitre les lettres et lire correctement aujourd’hui. Là, c’est illisible. C’est même pas des vraies lettres et…oh. Encore cette voix qui parle. Je regarde autour de moi avec méfiance avant de comprendre que c’est dans ma tête et que ça dit ce qui est écrit.
Et c’est inutile. Je ne vais pas hésiter longtemps, c’est moi qui vous le dit. Je prend la petite épée, comme mue par une force nouvelle et la place dans la main de la statue.
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
Toutes ces personnes venues avec un but similaire au notre m’inquiète de plus en plus. Damien et moi ne sommes pas fous. Ou alors, nous le sommes tous. Oplyn se faufile entre mes jambes quand je passe la porte de la petite chapelle. A l’intérieur, il n’y a rien, si ce n’est un escalier emplit de ténèbres que la lumière de mon téléphone ne semble que peu effrayer.
Des voix s’élèvent doucement. Les inconnus prennent la parole, s’interrogent, se présentent. Je ne reconnais personne, si ce n’est Lyanora Caelum donc le visage est très médiatisé.
-Je m’appelle Lauriane. En ce qui me concerne, j’ai juste… Entendu une voix, dans ma tête. Comme un rêve.
Avouer cela à haute voix me fait me sentir barge. Mais au vu de la situation, je crois que nous ne sommes plus à ça près. Je note cependant que les autres ont reçu leur “invitation” ici de façon plus conventionnelle, comme une lettre ou un quelconque message écrit. Bientôt, un autre visage connu s’approche. Mon regard croise, avec surprise, celui de Capucine.
-Toi aussi, tu… Non, c’est pas… On…
Je laisse échapper un soupire bruyant, dans l’attente qu’elle termine sa tirade colérique. Le regard fermement planté dans le sien, les bras croisés sous ma poitrine, je rétorque, agacée par son comportement :
-… C’est bon, t’as finit ? Bonsoir Capucine. Non, j’ai rien à voir avec ça. Personne ici ne sait ce qu’il se passe... Je suppose que t’as reçu un… appel, ou quelque chose, toi aussi ?
Sans attendre, démontrant l’impatience et l’impulsivité que je lui connais bien, la championne glace entame sa descente des marches. Reconnaissant que, quitte à être ici, il s’agit là de la meilleure chose à faire, je lui emboîte le pas. Oplyn me fait sursauter en bondissant sur mon épaule alors que nous nous enfonçons dans la crypte. Arrivé en bas des escaliers, Capucine reprend la parole.
-Personne qui ne soit pas de ce groupe. Lui assuré-je.
La pièce dans laquelle nous débouchons me laisse un certain sentiment de malaise. Une lumière bleue, froide malgré sa provenance de divers brasiers, une statue, et un croisement donnant sur plusieurs portes alors que celle par laquelle nous venons de passer disparaît en me donnant quelques sueurs froides. De moins en moins sereine, je m’avance vers le bassin central avec Capucine.
-Ne touche à rien. Soufflé-je à ma Ténéfix, qui me lance un regard plein d’innocence, comme si elle ignorait tout ce à quoi je pourrais faire allusion.
Au fond du bénitier, trois objets miniatures. Une lampe, un marteau et une épée. Et sur son rebord, des mots dans une langue inconnue. Cette situation m’évoque bien trop les divers épisodes où la Team Mistral a pu sévir. Des invitations étranges, un piège qui se referme sur nous, ce qui ressemble à une énigme dont ils ont l’habitude et maintenant ces écrits qui pourraient tout aussi bien être de l’ancien Lumirien, pour ce que j’en sais.
Une langue qui m’est inconnue et que pourtant je parviens à déchiffrer. Instinctivement, comme placés dans ma tête sans que j’ai eu à les apprendre, des mots que je comprend me viennent lorsque mes yeux se posent sur cet étrange message.
L’énigme fait rapidement sens. Trois objets suffisamment petits pour être placés dans la main tendue de la statue. Trois portes à traverser, et une énigme de trois vers. La main de Capucine se tend pour se saisir de l’épée. Comprenant ce qu’elle compte faire, je lui retient le poignet au dernier moment.
-Attends ! “Chasse les Ténèbres, Tranche la nuit”. L’épée vient en deuxième. D’abord la lampe.
Sans lâcher la main de la jeune femme, je me tourne vers les autres personnes présentes, essayant de croiser leurs regards, cherchant leur approbation. Mon raisonnement se tient probablement, mais je veux m’assurer que je ne suis pas la seule à voir les choses de cette façon.
Rejoins la famille !
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