Après avoir vu son visage se changer en véritable sorbet à la vanille, Suh-joon s'était vu tiré d'affaire avant de se transformer, au mieux, en un bonhomme de neige et s'escompter à être confondu avec le Darumacho.
Entraîné par le reste du groupe -- et plus précisément, par Wallace -- Johnny était de retour dans la tranchée à l'abri des projectiles ; du moins selon lui. Alors que le jeune homme s'apprêtait à se relever pour interpeller son ami du village qui venait de quitter la cavité qu'un authentique boulet de canon vint s'enfoncer dans son flanc gauche.
Son corps tombe, bien évidemment, et s'écrase contre la paroi. Il souffre, tâte l'objet qui venait de le renverser et reconnaît quelque chose de bien familier à la forme de celui-ci : des cornes et un aileron. Le jeune homme baisse les yeux, ce n'était nul autre que Minki. Le Griknot l'avait sans aucun doute repéré ,lui aussi, à travers la brume un peu plus tôt.
Suh-joon était bien content de retrouver cette petite bouille -- bien qu'il aurait préféré éviter de s'entrechoquer avec -- le voilà plus ou moins seul. Le groupe s'était quelque peu dispersé, avait quitté cette tranchée et le duo allait en faire de même.
Johnny avait un reportage à terminer. Ainsi, caméra déployée dans une main et Minki dans l'autre : les deux compères se mirent en quête d'une autre cachette, le plus discrètement possible, en rasant les murs de l'arène.
Une tranchée un peu plus petite en largeur que la précédente les accueillit. Le riverain dépose Minki, s'allonge, s'installe confortablement et se remet à filmer la bataille qui faisait toujours rage. Le Terrequin s'était niché dans le sac du dresseur à la recherche d'un moyen de se réchauffer, de fuir le froid -- cet environnement ne le réussissait pas -- et ce n'était qu'après une quinzaine de minutes passées à capturer un Dracofeu dans les airs qu'il réalisa l'état de son pokémon.
— Oh ! Tu as froid ?
Suh-joon enroule son écharpe autour du petit Griknot. Il récupère ses affaires, range son appareil dans son sac après l'avoir éteint, et tente de se diriger vers la sortie de l'arène ; son pokémon hissé sur ses épaules en tant que guetteur.
entre autres — Suh-joon retrouve Minki, filme la bataille et accessoirement le Dracofeu de Sayo-hee virevolter dans les airs et commetre son espièglerie. Il décide ensuite d'essayer de quitter l'arène avec son pokémon.
Ah bon sang... Deux fois de suite. Mais c'était le soucis d'avoir un format crevette. Rapide, agile, mais sans force et sans résistance. Alors autant dire qu'il avait l'habitude. Surtout à l'époque où il se battait à l'école pour divers raison -donc non, il n'a jamais gagné le moindre combat à l'époque... En tout cas, a la première "claque" reçue, le gris c'était réveillé en sursaut. Les yeux ronds alors que son regard c'était posé sur Angelo. Il mit d'ailleurs un moment avant de percuter. Mais... Si le visage de son oncle n'arrivait toujours pas à lui revenir, le chapeau lui... Et puis la voie aussi. Même s'il n'avait fait que l'entendre à moitié puisqu'il avait été mit KO durant un instant.
- Ah ! Angelo ?! - Il regarda rapidement autour de lui, se remémorant donc vite fait où ils étaient et ce qu'il était partie faire à la base - Ah ! les Baran* ! Encore un peu et je serais passé sans problème ! J'y étais presque !
En tout cas, il ne manquait pas d'énergie. Jamais. Il voulut se remettre rapidement debout, mais en eut la tête qui tourne. Et heureusement. Il se retrouva donc adossé à la tranché, bien à l'abri des tires extérieur.
- J'aurais ptête pas dut me lever si vite. Ils m'ont eut deux fois ! Et... C'est encore plus le bordel qu'au Parc Aquatique, ils sont cinglé ! - S'il était choqué ? Non. En vérité ça le faisait rire. Même si bon, s'être prit la boule de neige n'avait pas été une sinécure. Mais soit. C'était de bonne guerre... - Mais qu'est-ce que tu fais là dedans en faites ?... - Il laissa passer un blanc, puis regarda de nouveau rapidement autour de lui - ... C'est Maman qui t'a trainé ici ?...
Et soudainement, l'idée que l'un des projectiles viennent de sa génitrice parut fortement probable...
A côté de ça, Voda avait vite rejoint le Grahyena, lorsqu'il lui avait désigné les boules de neige à lancer. Après avoir jeté un coup d'oeil au duo, elle c'était vite rendu compte qu'ils allaient devoir assurer leurs arrières. Aussitôt, elle avait attrapé une boule de neige et... Et bien, se rendit compte que ce n'était pas qu'une boule de neige, puisque de nombreux morceau de glace semblait la composer.... Sur le coup, elle regarda le projectile perplexe, avant de poser le regard sur le pokemon ténèbres qui les avait formé... Après coup, un sourire plutôt mauvais glissa sur ses lèvres, alors que l'idée de vengeance devenait de plus en plus agréable dans son esprit... Aussitôt elle entreprit de lancer les projectiles dans tout ce bazar, essayant de viser juste, les pauvres âmes qui passaient dans son champ de vision...
HRP : - Mikhail Est réveillé par Angelo. Il est d'ailleurs assez surprit de le voir là. - Il s'imagine ensuite que ça mère est possiblement planqué dans la zone, et s'en retrouve persuadé que l'un des projectiles reçue vient forcément d'elle... - Voda, la Mateloutre, s'allie à Gévaudan, le Grahyena dans la lutte. Pendant qu'il forme des boules de neige avec des morceaux de glace, Voda vise les gens et les pokemons qu'elle peut voir de la tranchée...
Déluge implacable venu du ciel. Les boules de neiges tomberaient pendant sept jours et sept nuits. Sans interruption. Sans compassion. Ni les femmes ni les enfants ne seraient épargnés. Il n’existait plus d’amitié. Plus de sentiment. Seulement le froid et la neige, sculptés en boulettes meurtrières, puis projetées à travers l’azur, à coups d’Ouragans, dans une ode à la destruction.
Dites au revoir aux gens que vous aimez. Prenez dans vos bras ceux qui vous sont chers. Aujourd'hui, c'est la dernière fois que vous les voyez.
Alors que la destruction blanche s'engouffre sur le champ de bataille. Pouvez-vous entendre, la supplique des innocents ? Regardez autour de vous. Alliés et ennemis, succombant pareillement aux balles perdues. Ce chaos. Toutes ces vies, perdues. Et pour quoi...?
Pouvez-vous les entendre ? Les voix par milliers vous supplier… « Que quelqu’un arrête ce démon… »
Elle se tient au sommet de la plus haute butte du champ de bataille. Ses yeux, rouges comme du sang, se baissent sur vous, comme si vous n'étiez rien. Rien de plus qu'un insecte, qu'elle écrasera bientôt sous son talon.
Derrière elle, les enfants du Coquiperl Vénère poursuivent leurs œuvres de destruction. La pluie annihilatrice ne cessera pas. Pas avant que vous ne la terrassiez.
— Mouhahahahaaa ! Vous vivez vos derniers instants, vermines !
*il est envisageable que cette description se produise surtout, et principalement, dans la tête d’Astelle.
Team Coquiperl Vénère:
Nos munitions préparées, nous lançons un défi au mooooonde ! Vous êtes touuuuuus nos cibles ! Venez nous défiiiier !
Astelle sera mise hors de combat, et cessera toute œuvre de destruction, à condition d’encaisser Trois Boules de Neige dans la bouche. Vous savez quoi faire, braves héros. Sauver le monde est à votre portée.
Oeufs distribués
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 24 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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L’heure de la destruction est venue. Après environ cent-soixante-six heures, et quarante minutes de préparation, nous voilà. Prêtes à dominer le monde, en commençant par ce champ enneigé. Toutes ces batailles. Ces coups portés. Ces pertes. Nos adversaires se redent-ils compte de la futilité de tout cela? Tout ce qu’ils ont entrepris jusqu’ici a toujours été vain. Il est temps de le leur apprendre.
Alors qu’Astelle, mon unique coéquipière humaine, prend position, je sors également de ma cachette. Telle une mégalomane, je veux observer notre oeuvre. Je veux les voir tomber en croisant leur regard dans lequel l’espoir s’éteint un peu plus à chaque boule de neige. Alors que je lève lentement les bras sur les côtés, une sphère, blanche et froide comme la mort, s’élève par dessus mon épaule. Elle est suivie par une seconde. Puis une troisième. Ce sont au final des dizaines de balles, cernées d’une aura pourpre, qui suspendent leur mouvement dans les airs tout autour de moi.
Les yeux brillants d’excitations et de détermination, je vois une ou deux boules de neige me viser et s’arrêter. Stoppées par les pouvoirs psychiques de ma Ténéfix, elles rejoignent les rangs déjà bien garnis de nos armes.
-Commençons.
Un simple mot. Trois syllabes perdues dans le vent. Des sons, faibles et insignifiants dans l’immensité de l’univers. Et pourtant, annonciateurs d’un cataclisme sans nul autre pareil. Et un simple claquement de doigts, vient déchaîner le fléau.
D’un même esprit, en un mouvement uniforme, les projectiles s’animent soudainement. Des dizaines, peut être des centaines de boules de neiges volent simultanément à travers le champ de bataille. Mais elles ont toutes une cible. Des projectiles à tête chercheuse, soutenus par un vent glacial, ne s’arrêtant qu’au contact d’une cible.
Non, Astelle. Tout n’est pas dans ta tête. Tu n’es pas folle. C’est le monde qui l’est, pour oser nous défier.
Après un long moment dans la tranchée, je décide d'enfin en sortir un peu. Mes munitions prêtes à être lancée sur qui voudra me défier, sont empilées les unes sur les autres à côté de moi. Mikado est toujours là, il guette les mouvements.
Au bout de quelques minutes, Mikado couine. Je regarde dans sa direction, une boule de neige avait atterrie juste devant lui.
Je vois la silhouette du coupable, ma victime désormais. Je prend deux boules de neige et les lance sur la silhouette, que je vois maintenant s'éloigner.
J'esquisse un sourire. "Pas mal tout ça !"
Bientôt, je me leva, je ne devait pas rentrer trop tard, ma mère serait inquiète Pour le plaisir, je lance une dernière boule de neige vers une des tranchées espérant toucher quelqu'un.
Ensuite, je prend la route pour rentrer, c'était bien cool !
Il paraît que la fin du monde a commencé, tout à l’instant.
Gareth est de cet avis-là depuis diablement plus longtemps que la prophétesse à casquette sur sa dune blanche de sang. Il l’aurait pu dire plus tôt, s’il n’avait pas le ciboulot congelé par sa convergence vers le singe en rage alolien. Cela fait une éternité qu’il déambule lentement vers le colosse trop véloce pour être jamais rattrapé par un mort-vivant sclérosé, mais il en est enfin tout près.
… Assez loin du champ de bataille. Il n’y a plus personne d’autre pour le distraire de Gareth, qui ressent enfin la douleur de ses lésions réfrigérées en même temps qu’il se rend compte qu’après avoir fui la guéguerre, le Darumacho s’était mis à nouveau en son Mode Zen. Sans carotte pour le bisquer, il ignore le blessé grave, lequel s’écrase contre lui, car incapable d’équilibre, lui perd connaissance dessus, un cri de douleur étouffé par le gel qu’il a sur les bronches. Qui vit de coupables manèges, meurt sur un bonhomme de neige, comme dit le fameux proverbe. Il songe plusieurs minutes à Sierra, qui l’attend, là-bas, au chaud, dans son camp, sur la plage. Sa toute dernière pensée va à son nouveau Pokémon, ce Moustillon amant des Muses de faubourg (lire : de banlieue), responsable indirectement du triste destin qu’est le sien ; à qui il pardonne, pourtant, et n’a pour lui qu’un seul regret : de ne pouvoir le voir grandir comme il l’aurait tant désiré.
Revenons au champ de bataille.
Mike se gratte l’oreille gauche. C’est qu’elle doit penser à moi, la Prinploufette, se dit-il, et pas seulement parce que je suis tout juste à côté d’elle. J’ai une touche, ça, c’est sûr. Heureusement qu’il n’est pas là pour aboyer d’absurdes ordres, le père Gareth, dans tout ça. Et qu’importe où il est parti. Pas de maître dans le secteur, c’est pour lui la gloire assurée, sans partage avec son dresseur.
Et cette gloire, pour l’instant, consiste à approvisionner dame Dubell en munitions, tandis que celle-ci s’empresse de livrer un combat féroce avec cette fille curieuse aux cheveux roses que Gareth voulait qu’il approchât tantôt, comme il lui avait demandé de faire avec plus de personne que Mike n’en aurait pu atteindre, même sans compter la contrainte de la mitraille impitoyable qu’il lui a fallu esquiver.
C’est alors qu’un cri retentit. Non, pas un cri. Un rire atroce. Celui de l’annonciatrice de la victoire du Démon sur un monde qu’il va miner. Une seconde ambassadrice du Malin incarné sur terre vient confirmer la première, par ce seul mot, concis, perçant : « Commençons. » n’a-t-elle qu’à dire, et l’univers tout entier tremble de savoir ce que ça présage.
Le soleil noir d’un Coquiperl dépourvu du rose classique de cette espèce pacifique est le totem de destruction de la secte catastrophiste qui se rassemble autour de lui. Tels des prêtres de Thanatos, ses fidèles dressés, terribles, lancent un assaut d’un seul geste sur le monde qui n’y croit pas. Le ciel blanc surtout de nuages le devient de boules de neige, qui fusent comme des missiles à l’heure du conflit mondial, ou, à échelle plus réduite, ainsi que la Myria-Flèches du Zygarde de la légende dessus ces trois cents Hexadrons qui défendirent jusqu’au bout un défilé au nom perdu.
La peste de cette industrie des munitions qui fit que Mike ne vit pas les préparatifs de cette poudreuse implacable qui point sur lui et tous les autres sur ce maudit champ de bataille.
C’est l’heure de rendre les armes.
C’est l’heure d’apprêter ses larmes.
C’est l’heure d’imiter le maître, lorsque, sur sa branche perchée, il observait, mais sans en être, ce drame qui est l’existence de la vie de tout guerrier.
D’une patte, il lâche la neige qu’il confectionnait, et de l’autre, Mike prend la palme d’Ophélie et ne se fond pas en discours pour cette situation claire : « Moust’. » dit-il sans un ornement, pour un mélange de « courons », de « ta cheffe s’en sortira » et d’« au fait, t’habit’s où, poupée ? Nan, paske, on pourrait y aller, enfin, s’y diriger, tu vois, dans notre fuite en désordre. Oui, non, courons, tout simplement. T’as raison. Allez, hop. Suis-moi. »
Je semblais enfin rentrer dans le jeux, même si la plupart des gens à qui j’avais lancer semblait trop concentré pour faire attention à moi , encore une fois, ça m’arrangeais pas mal, j’évitais le trop de risque, il y avait quand même une demoiselle qui semblait m’avoir pris pour cible, je souris, si elle croyais que j’allais me laisser faire, elle allait vite se rendre compte qu’elle avait fait une grave erreur. Tuuwa trop petit pour viser bien les gens et surtout en hauteur s’était contentais de me faire tout un stock de munitio, il me les passait à la chaîne ce qui me permettais de bombardais les gens sans prendre de pause. La jeune fille elle aussi gérer pas mal en face de moi, elle envoyais des sorte de boulet de canon. Je réussi à esquivé plusieurs mais, il faut l’avouer que j’en prenais plein la tête, mes vêtement commençais à être bien trempé. Je ne sais pas d’ou venais le boule mais je finis par me recevoir une boule de neige en pleine tête, ce qui manqua bien de tout détruire sur son passage, j’étais tout de travers et un peu perturber. Je me rendis compte avec étonnement que je tremblais de froid, même mes chaussures semblaient trempé. Je remarqua aussi que mon pokémon semblait lui aussi transi de froid. Je me baissa, j’entendis d’ailleurs siffler une nouvelle boule de neige juste au dessus de ma tête.. j’avais eu chaud. Je souris à mon pokémon :
je suis désolé, j’ai pas vu que tu avais si froid ! Nous allons rentrer ! Je fis rentrer le petit pokémon pour qu’il puisse avoir plus chaud, puis, avec précaution, je me redressa. Je regarda la demoiselle avant , de tout simplement prendre la fuite. Je me mis à courir pour tenter de me prendre le moins de boule possible en partant, j’espérais que les gens comprendrait que je partais et qu’il ne me tirerais pas dans le dos. J’avais tout de même saluer au passage ma rivale dans cette bataille. C’est ainsi que pris fin pour moi la bataille. j’avais passé un bon moment, dans ce festival mais, il était plus que temps de rentrer chez moi prendre un bon bain avec du sel de bain pour bien me détendre.
Citation :
Alois continue d'envoyé des boule de neige à manon tuuwa fais des reserves Alois et Tuuwa prennent la fuite
La bataille avait fait rage pendant de longues heures durant. Les boules de neige volaient dans tous les sens à tel point qu’il était bientôt difficile d’y voir clair à 5 mètres. Ombline en avait pas mal mangé, en plein dans la face, dans le dos et un peu partout ailleurs. Milusia quant à elle s’en était pris plein le museau aussi mais ça c’était parce qu’elle passait son temps à essayer d’attraper les boules de neige en plein vol et à foncer dans les amas de neige, créant un trou dedans et ressortant toute enneigée.
Un long moment après, Ombline s’arrête essoufflée et un brin fatiguée par la journée et les émotions fortes de celle-ci. De plus, la nuit commence doucement à tomber sur Windoria. La jeune femme fait donc un signe de la main à ceux avec qui elle a bataillé toute la journée et d’un signe de la tête intime sa petite Goupix à la suivre pour quitter l’hécatombe qu’est le champ de bataille de boules de neige. Avant de le quitter, une dernière boule de neige touche Ombline qui se retourne pour voir de qui elle en est l’origine, cependant elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus et finit par hausser les épaules simplement et de s’éloigner.
Le petit duo remonte donc jusqu’à Windoria pour rejoindre le reste de la famille Fheri dans un chalet de la ville qui fait office d’auberge. Après une telle journée rien de mieux qu’un bon repas bien chaud entouré des gens qu’on aime. Une fois le repas terminé, l’herboriste ira prendre un bon bain chaud pour se détendre avant d’aller se coucher avec une petite Milusia toute chaude en guise de bouillotte. Les deux compagnes ne tarderont sans doute pas à s’endormir, fatiguées et heureuses de leur journée pour le moins mouvementée.
Oeufs distribués
Manon Dubell
Dresseur·euse Pulsar
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La demoiselle m’a repéré. S’en suit une longue série de tir de missiles glacés, nous laissant toutes les deux dans un sale état. Je ris aux éclats à chaque boules prises et envoyées : cela fait longtemps que je ne me suis pas autant amusée. Malheureusement, notre petit jeu aboutit. Mon adversaire prend la fuite et je m’attribue la victoire. Je n’ai pas voulu la harceler puisque je sais reconnaître la fin d’un match, d’autant plus qu’une terrible tempête se prépare et que je dois moi aussi déguerpir.
Le terrain n’est même plus visible, devenu un champ de guerre où chaque pas est un risque de passer l’arme à gauche. Le nuage au-dessus de nous noirci jusqu’à ce que la première pluie de glace s’abat. Au même moment, je fonce vers le mur où m’attend mon pingouin. Je tente tant bien que mal d’esquiver les sphères gelées, ma tête est accablée. Heureusement que le crâne est solide mais l’attaque me fait sacrément douiller. C’est autorisé, ça ?
Je n’ai plus de temps à perdre. Je finis par rejoindre les deux pokémons, fidèlement restés au poste.
« À vous êtes l – »
Alors là, je m’en suis pris des belles. La pluie de glace meurtri le haut de mon corps et je m'effondre sur le sol.
C’est le calme autour de moi. Je n’entends que les bruits lointains et les flocons qui volent. Je ferme les yeux un instant, appréciant la douceur du manteau de neige recouvrant la terre. Je me sens traînée par le pied mais impossible de me retourner pour savoir qui c'est. Je me contente alors de manger la glace et d’encaisser les glissades.
***
« at-atATCHIOOU »
L’eau du bain éclabousse la salle, ce qui me fait râler. Je me plonge un peu plus dans ce liquide bien chaud en étendant les gambettes.
« J’suis quand même bien mieux ici ... »
Ophélia squatte la baignoire, en vain. Je pouffe avant de finalement rétracter mes jambes pour lui laisser de la place.
« T’as bien grandi ma belle ! »
J’arrose avec le pommeau ses nageoires, lui faisant échapper roucoulement. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas gloussé comme ça.
« Merci de m’avoir secouru ! C’était une sacrée bataille. »
Je ferme le robinet avant de prendre l’air pensive.
« Je me demande si Gareth et le Moustillon s’en sont sortis … D’ailleurs, comment Mike s’en est sorti ? Tu l’as laissé en plan ? »
Mon pingouin siffle comme si de rien est. Elle ne veut pas me dire qu’elle l’a délaissé sur l’esplanade chaotique. Sacrée Ophélia. En tout cas, nous méritons toutes les deux une soirée détente et une nuit de repos : ça été la plus belle bataille de boule de neige de toute ma courte vie.
La bataille avait donc bel et bien débutée, Et Sayo-Hee avançait comme son corps le lui indiquait. A ceci prêt qu'elle avait un poids supplémentaire, ce jeune enfant qui l'avait poussé à "s'engager". Fort heureusement, elle était expérimentée. Peu importe ce qu'on lui faisait faire à cette autre époque, elle avait apprit à agir avec la vie en jeu d'autrui. Chacun de ses faits et gestes étaient calculés, réfléchis, un peu comme lors de la bataille d'eau au parc aquatique.
Toutefois, la situation était tout autre, car là où elle avait été calme, silencieuse tel un fantôme. Elle devait travailler avec les rires continues du petit garnement qui la suivait de partout. Heureusement, Dracofeu était aussi présent, et intervenait dès que quelqu'un les prenait à revers. Plusieurs minutes passèrent ainsi, alors que le petit duo ou plutôt trio mettait hors course chacun de leur adversaire. C'était une bataille à priori à sens unique et bientôt, les participants les évitèrent et le garnement commençait à s'ennuyer.
-Pas cool! Plus personne veut jouer. En faites tu es trop forte, ils ont peur. Tu as pas compris le but c'est de se faire avoir aussi, c'est trop marrant de recevoir de la neige.
La phrase avait touché en plein cœur, la guerrière. Qui agissait comme si elle était en pleine mission. En effet, elle avait oublié que chacun était ici pour s'amuser et que leurs vies n'étaient pas en jeu. Elle avait encore échoué...Échouée à se détendre. Mais ceci était plus fort qu'elle comme si un tel comportement était programmé en elle.
A peine la phrase était sortie, qu'elle s'immobilisa. Mais aussitôt, elle reçu un projectile gelée, alors qu'une poudre blanche se déversa sur tout son corps. La faisant revenir à la réalité. Elle se tourna vers la source de cette attaque et aperçut le jeune garçon, un large sourire enfantin sur le visage. Il lui avait envoyé une boule de neige droit dans le dos et se mit à rire aux éclats.
Aussitôt, elle se mit à écarquiller les yeux, sous la surprise, alors que Dracofeu vint à faire tomber de la neige sur l'enfant, qui ressorti du tombeau de glace, en riant de plus belle. Elle se mit à ouvrir les yeux sur les alentours. Et tout ce qu'elle voyait été des personnes de tout âge et de tout horizon s'envoyer de la neige avec grand plaisir et bonheur. Chacun souriait ou riait. Certains même prenant plus de plaisir à être touché que de toucher quelqu'un. Était-ce ça le sens de profiter et de s'amuser. Une nouvelle vérité s'ouvrit alors à elle. Le changement ne serait pas instantané, mais une graine avait été plantée dans son âme. Les prémices de possible changements. En tout cas, une nouvelle boule de neige vint la frôler, alors qu'elle se mit à éviter la seconde, mais se prit une troisième qui arrivait de son angle mort. Prête à rétorquer, elle se mit à son tour à envoyer différents projectiles gelés, un léger sourire sur le visage. Peut être que finalement, cette journée allait parvenir à légèrement changer notre belle Amnésique.
La Guerre Froide- V'la la belle au bois dormant qui nous revient !
Angelo s'écarta de son neveu dès ses premières paroles, cherchant à lui laisser de l'espace et jetant un rapide regard aux deux pokémons qui défendaient leur position. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils faisaient un étonnamment bon travail d'équipe... Redoutablement bon.
- Vas-y mollo tu veux ?
Et disant cela, n'écoutant que d'une oreille les exclamations de son neveu, l'inspecteur de Kanto se redressa légèrement dans la tranchée, passant la tête au dessus de leur abri pour voir dans quel état lamentable se trouvait le champ de bataille. Une tempête semblait s'être levée sur le terrain, accompagnée par le hurlement des pokemons et des hommes mêlés, tandis que tout autour d'eux pleuvaient les balles adverses. Ça et là, humain et créature apparaissaient dans un chaos mêlé, et malgré lui, Angelo laissa échapper un juron. Quelques instants plus tard, il était de retour aux côtés du fils de sa sœur.
- Je suis ici pour t'sortir de là, Mikhail. Allez debout !
Et disant cela, accompagnant son geste d'un sourire, l'inspecteur tendit une main gantée au jeune homme pour l'aider à se relever. Ce n'était pas son but à l'origine, certes, mais c'était désormais sa seule et unique mission.
- On va remonter la tranchée pour s'tirer de là – hors de question qu'on r'passe là-haut avec ces barjos de premier ordre. Viens !
Sifflant entre ses dents pour rappeler le grahyena et sa sœur de tranchée, le vieil homme rajusta son pardessus et se mit en route, légèrement accroupi à l'abri des projectiles, ouvrant la voie qui les mèneraient, si le destin le voulait, loin d'ici. Aux côtés de Mikhail, Gévaudan reniflait l'humain qui suivait le sien, la fourrure hérissée et la posture dominante. Puis, reconnaissant le dresseur comme un petit de la famille, il emboîta le pas au policier, avançant prudemment et insensible aux boules de neige s'écrasait non loin d'eux, le regard pourpre parcourut d'un mécontentement mal contenu; la menace constante pesait sur ses nerfs autant que son humeur.
Jetant un dernier regard en arrière, Angelo fit signe à Mikhail d'avancer, arborant toujours ce sourire confiant et rassurant. Ils seraient bientôt en sécurité, loin de ce merdier. (c) 2981 12289 0
Citation :
- Angelo et Mikhail se tirent de là et quittent le champ de bataille en passant par les tranchées.
Pour le sortir de là ? Le gris observa son oncle en haussant un sourcil, se demandant s'il avait vraiment fait toute cette route et combattu la folie ambiante pour venir le chercher... ? Envoyé par sa mère ?... Nan... Abby aurait prit plaisir à venir le chercher elle-même, plutôt que d'envoyer son frère. Elle aurait d'ailleurs bien prit soin de le mettre KO à coup de boule de neige avant de le ramasser. Bon. Du coup il était sûre que l'inspecteur n'était pas en voyage avec elle.
- Ah... heu. Merci ? - Il attrapa sa main pour pouvoir mieux se redresser du coup - Mais tu sais, j'ai vue pire qu'une tempête de boule de neige... Une tempête de... - Son regard observait ce bordel qui c'était levé d'un coup. Enfin, lui qui pensait que ça ne pouvait pas être pire se rendait bien compte qu'ils avaient réussi à faire pire. Bon sang !.... C'était qui déjà, qui avait eut l'idée d'accepter les pokemons là dedans ? - Ouai. j'ai survécu à une avalanche, ça devrait aller. Mais jveux bien te suivre, spas vraiment mon truc, la neige en faites...
Un spécialiste du feu au milieu de la neige et la glace. Oui, pour sûr qu'il ne devait pas bien se trouver à sa place, même si au final, la neige, il connaissait. Vivre pendant toutes ses années à Feranium, ça ne laissait pas indifférent. Mais bon. Il s'en sortait beaucoup mieux lors de combat pokemon que de bagarre du genre. Même avec les pistolet à O il c'était fait maitriser. Enfin...
Il se risqua un coup d'oeil sur le champ de bataille, alors que l'inspecteur lui expliquait le plan pour fuir les lieux. Il finit par acquiescer, et jeta un coup d'oeil vers Voda qui était vite revenue vers eux, après qu'Angelo ait sifflé.
- Nan j'ai eut mon lot de glace haha ! Quoi que je dirais pas non à un sorbet.... A la poire !
Avec un coulis de chocolat noir. Hmph. Une fois sortie de là, il savait exactement où aller du coup... Enfin. Il posa le regard sur le grahyena qui était venue le renifler avec une certaine... Méfiance ?... Mais n'ayant aucune crainte au sujet du pokemon -il n'avait pas spécialement peur des pokemons en général, tant qu'ils n'arboraient pas le type insecte- il offrit un sourire qui se voulait rassurant à la créature, avant de suivre mieux son ainé du coup. Voda elle, restait sur ses gardes. Si Gévaudan se montrait insensible, elle, sursautait dès qu'un projectile tombait trop près d'elle... Surtout depuis qu'elle avait vue qu'elle effet ça avait sur son dresseur.
Par contre, avant d'arrivé vers la sortie, le gris n'avait pas pu s'empêcher de se retourner une dernière fois, se demandant s'il n'avait pas rêvé la voie de Lise. En tout cas, il espérait qu'elle ait put sortir de là si c'était le cas... La suite n'allait pas être bien jolie.
HRP : - Mikhail s'éclipse avec Angelo pour survivre à cette guerre Apocalyptique...
Je ne sais pas d'où surgit la pluie de boules de neige qui nous arrose soudainement et sans discontinuer – mais, pour sûr, l'armée est organisée. Plus moyen de lancer la moindre boule de neige sans qu'elle vole en éclats contre une autre. Pas faute d'essayer, pourtant – même si je suis peut-être plus occupé encore à me marrer des sursauts de Rhapsodie qui s'active à éviter les projectiles alors qu'il est déjà couvert de neige et trempé.
Dans le tumulte, des silhouettes appellent à l'aide, se dispersent et fuient le champ de bataille – c'est en toute lâcheté que je décide qu'ils seront mes cibles privilégiées. Qu'ils ne rentrent pas chez eux sans un dernier souvenir de neige qui mord leur nuque.
Enfin, je fais le matin, mais je redescends vite d'un cran ou deux quand c'est dans mon cou que la neige fondue se glisse – sans. aucune. pitié.
La bataille fait rage – longtemps. Jusqu'à ce qu'on s'épuise et qu'on se sente doucement s'enrhumer. J'éternue, Rhapsodie sursaute et tourne l'une de ses oreilles dans ma direction tandis que l'autre cherche à entendre les craquements sous les pas de nos adversaires qui trahiraient leur position.
« Rhaps, repli stratégique ! »
Il jappe et j'interprète ça comme une approbation. Alors, je lance mes dernières armes et puis je me lève.
« COURS ! »
Et on s'enfuit, aussi vite que nos jambes peuvent nous porter – et je ris en esquivant les boules de neige qui fusent dans notre direction (j'en mange quand même quelques unes, faut pas déconner). Nous ne nous arrêtons pour reprendre souffle qu'une fois suffisamment éloignés du champ de bataille pour n'être plus pris pour cibles. Les mains sur les genoux, j'inspire entre mes ricanements essoufflés – Rhapsdie s'ébroue, comme s'il réalisait soudainement comme sa fourrure est trempée.
« Allez... Viens, on va rentrer se sécher. »
Et s'enfiler deux-trois tisanes, même s'il est déjà trop tard. Le rhume, on n'y échappera pas..
damdam parle en #878FE0 & la guerre !!
Oeufs distribués
Jenna Lloyd
Dresseur·euse Nova & Modérateur·rice
Messages : 996 Née le : 31/07/2000 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 1210 Stardust : 2745 Stardust utilisés : 2440 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 996 Née le : 31/07/2000 Age : 23 Région : Sinnoh Pokédollars : 1210 Stardust : 2745 Stardust utilisés : 2440 Equipe pokemon : Icone :
C’est l’instant du dernier assaut ! Jenna, avec son coéquipier Panpan, et cinq boules de neiges chacun préparé soigneusement, se décident à lancer une dernière bataille. Oh, ca ressemble plus à un lancage de boules de neige à l’aveuglette, et à s’en prendre également plusieurs sans être capable de voir d’où elles viennent, mais cet instant la fait bien rire ! Malheureusement, les munitions manquent rapidement, alors il se faut agir au plus vite !
“Panpan, on fuit, maintenant !”
Les deux se mettent à courir pour rejoindre l’extérieur du champ de batailles, non sans se reprendre quelques boules supplémentaires. Une fois éloignée, Jenna prend la peine de faire une pause, riant de bon coeur.
“ Sacré journée, hein Panpan ! En rentrant je vais préparer un bon chocolat chaud. Et j’ai hâte de raconter nos exploits à Live !”
C’est qu’il y en aura des choses, à dire. Et des souvenirs merveilleux plein la tête.
La bataille continuait de se poursuivre, les projectiles volaient dans tout les sens. Plusieurs personnes avaient déjà fuit le terrain de guerre, préférant se réfugier. Tu commences à te demander si tu ne vas pas faire de même, tu commences a être trempé avec cette neige fondu, ça sent le gros rhume demain ça ! Tu te redresses en regardant autour de toi, un moment de calme ? Non, une nouvelle salve commençait a arriver. Tu te baissais avant de regarder ton équipe, puis Flora.
- Je crois que c'est l'heure de fuir haha !
Tu te redresses, regardant Flora en lui tendant la main. Ruby assurait vos arrières, prêt à repousser la moindre offensive ennemie. Un bon chocolat chaud ne ferait pas de mal je pense après tout ça !
Tu commences alors à entamer ta fuite vers la sortie, te prenant un ou deux projectiles dans la manœuvre. Tu riais en regardant Ruby se prendre également une boule de neige qu'elle n'avait pas vu arriver. Attrapant ton pokémon dans tes bras, tu te mettais à accélérer le pas, encourageant tes coéquipiers à aller plus vite pour fuir ce chaos.
Prenons la fuite !
BY LANDSYKES
Oeufs distribués
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
Les cris et les éclats de joie comme rire résonnent contre les arbres et les murs des maisons nouvellement construites. Le champ de bataille se voit piétiner et la neige se durcit sous le passage des groupes. Des canons à neige en projette de la fraîche pour permettre aux combattants de se refaire des munitions.
Si certains groupes se contentent de lancer quelques boules sur leur voisins et amis, d'autres ont transformé la zone en véritable reconstitution de bataille: la Somme, le Gondor, Bir Hakeim, Austerlitz ou encore Azincourt. Le temps passe et la journée s'enfuit rapidement, aussi vite que les boules volent.
La lumière du soleil est peu à peu remplacer par celles des spots et des lampadaires. Le froid s'installe et les visiteurs commencent à déserter les rues.
L'évènement est terminé. Vous pouvez continuer à poster sur ce sujet, mais vous n'y gagnerez plus d'oeufs, seulement des SDs. Puisse le sort vous être favorable.
PS : Tous les oeufs sont distribués.
Astelle Dumas
Dresseur·euse Pulsar
Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 1040 Née le : 29/11/2003 Age : 20 Région : Lumiris (Kishika) Pokédollars : 3639 Stardust : 4161 Stardust utilisés : 2291 Equipe pokemon : Icone :
Astelle se sentait comme au sommet du monde. Sous ses yeux. Sous le déluge. Ils avaient fui.
Les autres participants avaient fui devant elle. Ou devant Lauriane et le Coquiperl, plutôt... Se réfugiant dans les tranchées, pris de panique. ...qui étaient juste derrière-elle et cent fois plus effrayants qu'une petite postière aux joues roses et à l'uniforme débraillé. Renonçant à poursuivre le combat. Ben oui, c'était devenu l’Armageddon... y sont pas fous, les gens.
Astelle se laissa doucement tomber sur les fesses, épuisée. Le menton entre ses mains, elle contemplait le champ de bataille qui se vidait. Le soleil qui se couchait sur leur victoire.
C'avait été une journée pleine de rebondissements, mais là tout de suite, elle se sentait heureuse. Apaisée. Remettant sa petite casquette de postière (et le Minidraco qu'elle contenait)sur sa tête, la jeune fille se retourna vers ses complices du jour, et leur adressa un sourire rayonnant.
— Y sont tous morts ! Donc je crois qu'on a gagnés.
Un vilain éternuement la pris par surprise, et Astelle se moucha dans sa moufle. Avec plus ou moins de succès. Heureusement que sa maman n'était pas là pour voir ça. Elle avait le nez tout rouge, et c'était un sacré rhume qui l'attendait pour la journée de demain.
Tout s'est passé si vite ici, je n'ai pas vraiment le temps de suivre et en soit je n'en n'avais pas vraiment envie. Je n'ai pas réussi à rejoindre Mikhail donc cette partie n'a pas vraiment d'intérêt. Nymphali quant à elle continue de se démener en tirant des boules de neige aux premiers qui sont trop découverts. Au moins elle semble bien s'amuser et c'est le principal.
« C'est bientôt fini ? »
Dis-je, particulièrement détachée de tout ce qui se passe derrière la protection où je campe depuis une bonne heure maintenant. Il a dû se passer beaucoup de choses, et en effet, lorsque mon pokémon tourne lentement sa tête vers moi elle est remplie de neige et grogne légèrement. Je ne peux pas m'empêcher de rigoler en voyant cette scène.
« Ahahah ! Je suis vraiment désolée Nylia, mais tu es si ridicule ! Mais au moins, ahahah, tu t'es donnée à fond j'imagine. »
Je prend Nymphali sur mes genoux pour la nettoyer un peu, elle se calme en même temps et commence même à s'endormir, eh bien, au moins elle a dû très bien se surpasser. Je la caresse ensuite avant d'apercevoir Mikhail qui fuit avec un homme ? Euh c'est quoi cette histoire ? Je me lève de ma place, Nylia ne comprenant pas vraiment elle décide de me suivre.
« Couvre mes arrières ! »
Et me voilà traversant à nouveau le terrain en évitant les quelques boules de neiges qui fusent encore et je file rejoindre Mikhail.
Rejoins la famille !
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