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Sempiternelles platitudes [Séréna]
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Séréna G. FitzBurgess
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Séréna G. FitzBurgess
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Sempiternelles platitudes

Ce n’est pas qu’Auguste lui était transparent. Simplement il n’avait jamais eu besoin de jouer la comédie, n’avait pas été éduqué à surveiller chacune de ses paroles. Séréna avait appris à déceler la vérité derrière les mensonges opaques d’une partie de poker géante. Elle était douée pour déceler les petits signes, d’autant plus chez une personne qui n’avait rien à cacher - après avoir passé un peu de temps avec.
A vrai dire, la sincérité du brun lui faisait du bien. C’était reposant de ne pas avoir à rester sur ses gardes, à douter chaque geste, chaque mot. La soirée n’en était que plus agréable.

Il se figea brusquement, Séréna en fit autant après s’être placée face à lui. Ses billes de bronze détaillèrent le faciès d’Auguste, transformé en estrade de sa surprise, tandis qu’elle attendait.
Son endurance paya : muni d’un sourire mitigé, l’ancien champion finit par lui parler de son ancienne colocataire, de leur premier baiser échangé deux ans plus tôt - ce n’était pas plutôt sa petite amie, alors ? -, s’interrompit pour les mettre face à un reflet absolument terrible. N’importe quel extraterrestre serait beau à côté, même avec une peau verte toute fripée. Un rire incrédule échappa à la belle.

Puis la narration continua, dans un imparfait que Séréna nota mais décida de ne pas relever. Elle sentait que ce serait outrepasser les limites de leur relation, déjà bien repoussées par son indiscrétion. A la place elle hésita entre deux réactions : s’offusquer qu’il la compare à une autre femme, ou prendre le parti de cette inconnue qui appréciait aussi l’hygiène. Pourquoi pas un peu des deux ? D’un mouvement de poignet parfaitement maîtrisé, la pléiade balaya ses cheveux derrière son épaule en soulevant le menton. « C’était sans doute une personne de goût alors, mais pas autant que moi. »

Blague à part, elle comprenait effectivement mieux sa réaction. Plusieurs autres questions lui vinrent, cependant Auguste choisit ce moment pour prendre une photo.
Une photo ?
Séréna regarda l’écran tactile qu’il lui montrait. Dessus s’affichaient bien leurs silhouettes déformées. Sa réaction ne se fit pas attendre : elle lui arracha le portable des mains, et son pouce ne s’arrêta qu’à un micron de l’icône poubelle. Là, pour une raison qui lui échappait, elle hésita. « Si mes followers voyaient ça, ils seraient déçus. » Commentaire agrémenté d’une pointe d’humour. Ne l’oublions pas, la demoiselle était active sur les réseaux sociaux - on pouvait même la qualifier d'influenceuse.
Seulement pour une fois, elle n’était pas cette fille-là.

Par quelques tapotements vifs, Séréna envoya le cliché à son propre numéro avant de faire un pas vers le jeune homme. Ils étaient désormais si proches qu’elle eut à peine la place de plaquer le téléphone contre son torse, iris voilés de ses longs cils noirs, attitude volontairement enjôleuse. « N’oublie pas de m’enregistrer dans tes contacts. »
Elle recula avec une lenteur excessive en laissant ses doigts glisser un peu sur sa veste, sans le lâcher du regard - pourquoi faire ? Ce n’était pas comme si son vis à vis était désagréable à regarder. Il dégageait une certaine élégance, en fait. Et c’était étrange comme des yeux aussi sombres pouvaient s’illuminer autant quand Auguste parlait de ce qu’il aimait, ou qu’il s’amusait.

Cela dit, son premier objectif était de le provoquer un peu pour jauger sa réaction. Si Séréna attendait en général ses virées en bar ou en boîte pour séduire, parfois elle employait son savoir-faire dans d’autres circonstances pour s’amuser - ou parce qu’un homme lui plaisait bien.
Quand son bras retomba, la tête rose redevint une innocente enfant arborant un large sourire. Elle remonta sa peluche contre sa poitrine et se remit en route, cette fois sans demander d’appui. « Tu viens ? On a pas fini de se créer de nouveaux souvenirs. » Clin d’œil à ce qui s’était dit : c’était la première fois qu’elle mettait les pieds dans une fête foraine, et pour lui certains souvenirs remontaient trop pour être nets.
Autant remplacer les plus endommagés par de flambants neufs.

♡♡

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« Je ne prévoyais pas de montrer ça à tes followers. » répondit-il aussitôt.

C'était le genre de photographie prise pour immortaliser l'instant. La montrer au monde entier n'était pas dans ses projet et les risques que cette photo se retrouve un jour sur la toile étaient quasiment inexistant. Auguste respectait la vie privée des gens alors si, en prime, la jeune femme s'était montrée défavorable à ce que le cliché devienne public, il n'y avait aucune chance pour que le brun montre cela à quelqu'un d'autre. Si cela pouvait la rassurer, il aurait même supprimé cette photo. C'était à peu près ce à quoi il s'attendait lorsque Séréna lui prit son téléphone des mains. Il la laissa faire, curieux de savoir pourquoi elle tapotait l'écran de façon frénétique.

La seconde d'après, elle lui avait plaqué son portable contre le torse, en lui laissant l'instruction d'enregistrer son numéro. Il répondit par un hochement de tête. Maintenant que le visage de Séréna n'était qu'à quelques centimètres du sien, le danger de sombrer était plus présent que jamais. Comment résister à ces yeux rieurs mais capable de lire dans les tréfonds de son être. Elle était une femme dangereuse pour lui, il le savait mais au fond, il savait qu'à tout moment, il risquait se jeter lui-même dans la gueule du lougaroc. Il fit de son mieux pour garder sa contenance alors que la jeune femme reculait et lui offrir un sourire troublé. Il n'était pas indifférent à ses charmes et cela se voyait.


« Je fais ça tout de suite. »

Tôt ou tard, il envisageait de lui demander son numéro. Sa compagnie était agréable et après une soirée comme celle-ci, il était inconcevable qu'il laisse le hasard décider de leur prochaine rencontre. Qui sait quand ils auraient été en mesure de se revoir ? Non, impossible qu'il laisse cette occasion lui filer entre les pattes. Hors de question de la revoir uniquement dans le cadre d'un soirée huppée… S'il devait la revoir, il préférait avoir le choix de l'emmener dans un endroit plus détendu. Séréna lui avait en un sens facilité la tâche puisqu'elle avait pris l'initiative de lui donner directement son numéro là où le pulsar avait prévu de le lui demander en fin de soirée, lorsque l'heure de se dire au revoir aurait sonné. Séréna Fitzburgess. C'est sous ce nom qu'elle rejoignit sa liste de contact.

« J’arrive. Un instant. »

De nouveaux souvenirs. C'étaient pour cela qu'ils étaient ici. Pour s'amuser, pour ne penser à rien d'autre qu'au moment présent, il ne l'avait pas oublié. Il n'avait pas emmené Séréna au palais des glaces dans le but de raviver ce qu'il s'y était autrefois passé entre Bambi et lui, mais bien pour ajouter un chapitre plein de joie et de bonne humeur à sa mémoire. Il la regardait s'éloigner de quelques pas tout en s'interrogeant sur l'attitude à adopter pour la suite lorsqu'une idée lui vint.

Il attrapa de nouveau son téléphone et sélectionna le contact le plus récent. L'historique montrait toujours la photo que Séréna s'était envoyée plus tôt, et l'ancien champion ajouta un nouveau message à la suite. « Je te laisse deux minutes d'avance. Fais en sorte que je ne te trouve pas trop vite, ça servira à nous départager pour ce soir. » Il faisait bien évidemment référence au point qu'ils avaient chacun remporté lors de la pêche aux couanetons et au lancer d'anneaux. Auguste fit alors signe à la jeune femme de jeter un œil à son portable et une fois certain qu'elle eut compris ce qu'il lui indiquait, il lui adressa un sourire complice et disparut au détour d'un couloir, laissant Séréna seule avec ses innombrables reflets, tous plus déformés les uns que les autres.

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Sempiternelles platitudes

Encore heureux qu'il ne comptait pas divulguer cette image, au mieux Auguste aurait fini avec un procès aux fesses. Mais pourquoi Séréna avait l'impression qu'il répondait trop sérieusement ? Ça ne lui plaisait pas. Alors elle allait changer cela. « Je sais. » syllabes rythmées d'un rire « Après tout ce moment ne leur appartient pas. » et ses talons claquèrent légèrement quand elle s'approcha de lui.
De là commença un autre jeu.

Le trouble qui naquit sur ses traits fins la satisfit. C'était narcissique au possible, mais Séréna aimait savoir qu'elle faisait de l'effet - du moins aux hommes qui savaient capter son attention. Pour la belle seule une partie de la population existait réellement, cette portion minoritaire qu'elle estimait digne d'intérêt. Cela ne la rendait pas méchante, simplement peu attirée par les autres. Réaliste, aussi : se préoccuper de tout un chacun est impossible. Ceux qui s'en disaient capables n'étaient que des hypocrites. Par là même, son empathie était naturellement limitée.

Séréna n'était pas une sainte non, au mieux elle s'en faisait la parodie afin de dorer son image. Mais elle aimait croire que cela faisait partie de des charmes, cette ascendance moins Eve que Lilith.

Cependant, cette fois la jeune femme fût peut-être trop sûre de sa réussite. Elle n'avait même pas vérifié si Auguste la suivait - c'était une évidence. Pourquoi ne la suivrait-il pas ?
Séréna ne savait pas encore à quel point le brun était plein de ressources, prêtes à l'exploitation pour la surprendre. Dans le bon sens du terme.

Au bout de quelques mètres à ne pas l'entendre la rejoindre, elle finit par se retourner en gonflant une joue - juste à temps pour le voir relever la tête de son téléphone. Un signe d'Auguste l'incita à sortir le sien de sa pochette, perplexe.
Le message décrypté c'est un échange silencieux qui eut lieu, dont les guillemets étaient leurs sourires gémellés. Ensuite l'ancien champion s'éclipsa au profit des miroirs, coup de départ de la partie.

La demoiselle s'éloigna rapidement du point d'origine, du moins autant que des escarpins hauts de dix centimètres le permettent. Quand elle s'estima assez enfoncée dans le labyrinthe, elle les ôta d'ailleurs puis réfléchit.
Auguste avait certes proposé ce cache-cache, mais Séréna ne comptait pas se laisser mener. Ce serait mal la connaitre d'imaginer qu'elle ne mettrait pas son grain de sel dans les règles.

Après courte réflexion, elle envoya Prends garde que je ne te trouve pas la première.. Premier pari, le garçon sentirait son portable vibrer ou sonner.
Coup d'œil vers ses escarpins, avant de les laisser derrière pour continuer pieds nus - encore une nouveauté pour Séréna, depuis combien d'années n'avait-elle pas couru à même le sol ? Bah, avec un peu de chance Auguste les ramasserait pour elle. Second pari, celui qui lui importait le moins.

Pour mettre son plan au point, la tête rose trouva l'endroit parfait. Elle posa sa peluche contre un miroir, au sortir d'un virage, de manière à ce qu'un visiteur aperçoive d'abord son reflet. Puis au-dessus de son cadeau elle écrivit au rouge à lèvres Hug me ♡ avec une flèche descendante.
Troisième pari, Auguste allait recueillir le nounourson abandonné.
Ses préparatifs achevés, la FitzBurgess se cacha un peu plus loin pour guetter l'arrivée de sa proie.

Le pulsar apparut finalement. Comme elle l'avait envisagé, il ne put abandonner un adorable pokémon en mousse à un triste sort ou ignorer son appel au câlin. Séréna attendit qu'il soit assez penché, se faufila aussi lestement que possible jusqu'à lui et plaça délicatement les mains sur ses épaules. Dans leur position, elle n'eut pas trop de mal à atteindre son oreille.
« Trouvéeeee… » Y glissa-t-elle doucement.

Quand ils furent tous les deux redressés, Séréna mains jointes derrière son dos et rayonnante de fierté, elle demanda « Alors, tu as prévu quoi comme récompense pour moi ? À moins que tu ne préfères parler de pénalité, comme j'ai manqué aux règles ? »
C'était elle : arbitraire, injuste, frustrante.
Terriblement attachiante.

♡♡

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Auguste n’était pas allé loin. Il s’était contenté de sortir du champ de vision de Séréna pour s’adosser contre un miroir et prendre une longue inspiration. Si elle avait besoin de ces deux minutes pour se cacher, lui en avait besoin pour retrouver son calme. Était-ce une si mauvaise chose pour lui de prêter une oreille à ses désirs ? Assurément pas mais la soirée se passait trop bien, il avait envie de continuer à réfléchir avec sa tête. Pour le moment. Ces petits jeux l’amusaient beaucoup, il n’avait pas envie de s’arrêter.

Il avait entendu les talons de la jeune femme claquer lorsqu’elle s’était mise en route. Pas longtemps car la distance et la configuration des lieux masquèrent rapidement ses bruits de pas. Son portable vibra peu après. Un message de Séréna qu’il ouvrit aussitôt avant qu’un sourire en coin ne prenne place sur son visage. Être la proie ne lui convenait pas, elle voulait aussi chasser. Intéressant. Le pulsar ne répondit pas mais il avait déjà accepté cette nouvelle règle. Le premier à surprendre l’autre aurait gagné.

Deux minutes s’écoulèrent, pendant lesquelles il réfléchit à la meilleure façon de procéder. S’orienter dans ce labyrinthe n’était pas si difficile. Prévu pour les plus jeunes, les « mauvais chemins » n’allaient jamais trop loin de sorte qu’il suffisait de revenir au croisement précédent pour revenir sur la bonne route. Il était probable que Séréna l’attende dans l’un de ces culs-de-sac. Selon les règles initialement prévues, où elle devait le fuir, il était très probable que les choses se passent ainsi mais maintenant… Auguste aurait à surveiller ses arrières. Vive d’esprit, elle était parfaitement en mesure de lui tendre un piège.

« Prête ou pas prête, j’arrive ! » Ces mots prononcés au début de chaque partie de cache-cache résonnèrent dans sa tête. Eh. Il était l’heure de voir qui serait le grand vainqueur de la soirée. Le pas léger, il s’enfonça dans le labyrinthe en veillant à ne pas faire trop de bruit. Il aurait été bête d’annoncer haut et fort sa présence. Dans ces couloirs éclairés de rouge et de mauve, il avançait sur ce qu’il pensait être le bon chemin, supposition qui lui fut confirmé quand il tomba nez-à-nez avec une paire d’escarpins. Ceux qui Séréna avait aux pieds ce soir. Il ignorait comment inviter cela. Avait-elle fait cela dans l’unique but d’étouffer ses bruits de pas ? Non. Si la petite fortune qu’ils coûtaient indifférait la jeune femme, elle les aurait tout de même emportés avec elle. Une invitation, alors ? Ou une provocation. « Tu es sur la bonne route, attrape-moi si tu peux. » Cela attisait encore plus son envie de gagner. Il prit les escarpins et, mordant à l’hameçon, continua dans ce couloir-là.

En vérité, qui gagnait ce soir n’avait aucune espèce d’importance pour lui. Mis à part le plaisir de gagner malgré les provocations de Séréna, il n’était pas mauvais perdant et le plaisir du jeu lui suffisait. Il ne lui fallait rien de plus mais il envisageait quand même de tout donner pour l’emporter. C’est à ce moment qu’il vit un nounourson en peluche, un peu plus loin. Nouveau message. Auguste était content qu’il n’y ait personne d’autre dans le palais des glaces, il aurait été embêté de voir ce cadeau finir dans d’autres mains que celles auxquelles il était destiné. Les instructions laissées au rouge à lèvre sur le miroir suffirent à convaincre le Pulsar. Elle se jouait de lui et devait bien s’amuser en l’imaginant ramasser toutes ses affaires. Mais la chasse touchait à sa fin car, à part son sac à main, Séréna n’avait plus rien dont elle pouvait se délester.

Il s’accroupit pour ramasser la peluche de sa main libre mais, lorsqu’il releva la tête, il comprit. La silhouette déformée qu’il voyait se mouvoir dans son dos lui confirmait qu’il avait perdu. Sacrée Séréna. Elle avait tout prévu. La jeune femme posa ses mains sur l’épaule du brun avant de lui susurrer à l’oreille qu’elle avait trouvée. Il balaya aussitôt l’agréable sentiment apporté par ce murmure, puis il rit de bon cœur. Il acceptait sa défaite.


« Beaucoup trop forte pour moi. »
souffla-t-il, l’air faussement indigné, en se relevant.

La fierté d’avoir gagné se lisait sur son visage. Même un enfant n’aurait pas été aussi heureux de remporter une partie de cache-cache et juste pour cette joie extatique dont elle faisait preuve, Auguste abandonna l’idée de contester le résultat. Il n’avait pas le cœur à lui dire que ce n’étaient pas les règles prévues à la base. Ça n’avait pas d’importance.


« J’avais prévu une récompense pour moi puisque je pensais gagner mais puisque j’ai perdu… »

Il avait l’air mutin. Signe qu’il ne fallait plus prendre au premier degré ce qu’il allait dire. S’il ne contestait pas la victoire de Séréna, cela ne l’empêcherait pas de la taquiner un peu.


« Tu penses mériter une récompense, après avoir changé les règles à la dernière minute ? Tu devrais déjà être contente que j’aie ramassé tes escarpins sur le chemin. » dit-il en feignant la sévérité. Il soupira et se rapprocha d’elle, une étrange expression sur le visage.  « Pour cela tu mérites une pénalité mais je suis magnanime et te laisse quand même une récompense, alors choisis ton prix. Demande ce que tu veux et ce sera à toi. »

Il fit un pas de plus, de sorte qu’elle se retrouve coincé entre le miroir dans son dos et lui. Presque collée à elle, il tendit le cou et se pencha vers elle afin de lui murmurer quelques mots au creux de l’oreille.

« … ce que tu veux, Séréna. »

Il se redressa et se mordilla la lèvre en guettant la réaction de la gagnante. Le sous-entendu était évident et dans les yeux du garçon pétillaient, comme s’il attendait quelque chose. Ces mots, guère plus qu’un soupir, lui étaient destinés à elle et à elle seule. Ils étaient deux à pouvoir jouer au jeu de la séduction. Il recula encore d’un pas, de manière à ce qu’elle ne se sente plus pris au piège entre le mur et lui. La jeune femme n’avait plus qu’à formuler ce qu’elle souhaitait avoir comme récompense mais attention à ne pas se montrer trop gourmande, Auguste avait encore une pénalité à lui donner…


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Séréna G. FitzBurgess
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Sempiternelles platitudes

Qu'Auguste se rassure, elle veillait sur la peluche depuis sa cachette grâce aux miroirs. En revanche Séréna avait effectivement pris un malin plaisir à créer cette piste talonnée pour lui, tant pour le provoquer que pour le conforter dans l'idée qu'il ne risquait rien à ramasser ses affaires, et à l'imaginer face à ses chaussures.

La victoire était si douce dans ce palais en kit, elle-même s'en étonnait. Qu'est-ce qui pouvait bien rendre la palme si précieuse, outre son intarissable esprit de compétition ?
Rien. Et c'était justement là sa valeur.
Il n'y avait aucun réel enjeu dans leur partie, à part ce qu'ils étaient prêts à donner volontairement. Ce n'était pas une course au pouvoir - au mieux une course à un ascendant éphémère -, ni à la gloire.
C'était un jeu, tout simplement.

Le brun sembla capituler, seulement Séréna savait reconnaître un sacripant quand elle en voyait un. Elle resta donc sur ses gardes, paupières plissés, tandis qu'il la sermonnait faussement sur l'abandon de ses chaussures. « Merci ?  » casa-t-elle entre deux phrases, sans quitter l'état d'alerte.
Cependant Auguste était doué. Plutôt que de l'inciter à couper les sirènes, il jugea bon de les affoler encore plus en la rejoignant sur le terrain de la séduction.

Son cœur battit un peu plus vite quand son dos heurta la glace. Instinctivement ses doigts se crispèrent sur la surface froide, tandis que ses iris embrasés de défi restaient rivés sur ceux du jeune homme. La demoiselle se tenait fièrement contre lui, tandis que dans ses entrailles naissait un brasier qui menaçait de la consumer de l'intérieur.
Il se pencha pour lui susurrer quelques mots à l'oreille, et le frisson qui remonta son échine manqua de provoquer l'explosion.

Tant bien que mal, Séréna garda contenance. Elle avait assez d'expérience pour ne pas agir en animal, aussi tentante puisse être l'avance d'Auguste - ce qu'elle voulait ne pouvait pas être plus clair en cet instant : lui.
En dépit de cette évidence, quelque chose la titillait. C'était trop facile. Pourquoi ? Difficile à dire quand il se tenait si près. La pléiade ne parvint à réunir ses idées - et à prendre une grande inspiration - que lorsqu'il s'éloigna

Auguste ne cherchait pas à s'attribuer le titre de vainqueur mais ne comptait pas le laisser si facilement non plus, pas sans l'avoir d'abord remboursée pour sa taquinerie de tantôt ou le changement abrupt de règles.
En clair, il voulait lui montrer qu'ils jouaient dans la même cour. Alors si elle cédait maintenant à la tentation, ce serait s'avouer vaincue malgré tout.
Et ça, hors de question.

Séréna prit le temps de s'éclaircir la gorge et passer une main dans ses cheveux, avant de répliquer. « Dans un premier temps j'aimerais récupérer mes chaussures, s'il te plaît. » Ensuite, tout en prenant appui sur lui pour ne pas tomber, elle enfila ses échasses - heureusement qu'elles n'avaient pas de sangle - et prononça « Alors juste parce que tu n'as aucune idée de récompense, tu me laisses choisir ? Je m'attendais à plus créatif. »

Hop, la voilà de nouveau plus haute - plus à la hauteur de son interlocuteur. La jeune femme resta un peu près de lui - davantage que le voudrait la bienséance mais pas pas trop suggestif non plus, juste ce qu'il fallait pour aiguiller les sens. « Je suis curieuse de savoir ce que tu m'aurais demandé. Mais voici ce que moi, je veux. » Mordillement de la lèvre inférieure - était-ce une bonne idée ? En même temps si Séréna révélait ce qu'elle souhaitait vraiment, quelle garantie avait-elle qu'il dirait oui ?

Son choix était fait. « Je veux quitter cet endroit. Emmène-moi ailleurs, n'importe où. Loin, de préférence. »
Tant que ce serait avec lui.
(Ferais-tu ça pour elle, la kidnapper pour la nuit ?)

♡♡

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Imperturbable. Ou presque. Si Séréna avait fait preuve d’une grande maîtrise de soi, il y avait des signes qui ne trompaient pas. Bien qu’elle ait aussitôt retrouvé sa contenance, ce bref instant de faiblesse n’échappa pas au pulsar. Oh, il ne s’y trompait pas, il savait que l’intérêt se lisait sur son propre visage également. S’ils jouaient leurs cartes correctement, ils bénéficieraient tous les deux de la récompense. La séduction était un jeu intéressant lorsque tout le monde y gagnait. Auguste était curieux – et impatient – de savoir comment les choses allaient se dérouler à partir de maintenant.

Il lui rendit avant tout ses escarpins, comme elle le lui avait demandé. Habile manière de changer le sujet tout en les ancrant à nouveau dans la réalité. À partir de là, le brun n’avait plus d’autre choix que de s’exécuter. Il la soutint pour veiller à ce qu’elle ne tombe pas. En la voyant faire, il se répéta à nouveau que ça ne devait pas être facile de marcher avec des talons de dix centimètres – et pas très confortable non plus. C’était une question d’habitude, il était au courant mais il avait mal aux pieds juste en imaginant devoir marcher avec ça.


« Ce n’est plus une récompense si je te l’impose. »

Séréna, désormais un peu plus haute qu’avant, ne manquait pas une occasion de lui lancer une pique. Elle marquait un point, cependant, il n’avait jamais vraiment décidé de la récompense. Pour lui, ce petit jeu se suffisait à lui-même et il n’avait pas invité la jeune femme dans le but d’y gagner autre chose que le plaisir de la victoire. Du moins, c’est ce qu’il se disait au début. Maintenant… Bref.

La jeune femme avait ce don pour s’exprimer sur un ton qui n’exigeait aucune contradiction. À s’y méprendre, le pulsar aurait pu croire qu’elle était fatiguée d’être ici mais cela ne collait pas à cette délicieuse expression qu’elle affichait. Elle souhaitait prolonger les festivités ailleurs, voilà tout. Elle voulait qu’il l’emmène loin d’ici. Loin comment ? Une question qu’il ne formula pas. Il trouverait seul quelque chose d’assez loin pour la satisfaire. Auguste utilisa les rares neurones qui ne lui criaient pas de lui sauter dessus afin de trouver réponse satisfaisante à cette requête. Vu l’heure, il allait devoir se montrer créatif.


« Sortons d’ici, dans ce cas. »


Un regard entendu et il lui rendit sa peluche nounourson avant de lui offrir à nouveau son bras – sa manière à lui. Sortir du labyrinthe n’avait rien de compliqué mais cela lui offrait de précieuses minutes pour réfléchir. Cette demande était la récompense de Séréna, hors de question de quitter la fête foraine pour finalement hausser les épaules et l’inviter chez lui. Ce n’était même pas envisageable. Il se jura de trouver une destination adaptée au souhait de la tête rose. Plusieurs idées lui vinrent mais la plupart furent balayées dans la foulée. Trop près, trop loin, déjà fermé, … C’était un exercice bien plus difficile que ça n’en avait l’air. Heureusement qu’il avait de la ressource car le garçon avait déjà trouvé plusieurs solutions potentielles quand ils trouvèrent la sortie.

« J’espère que tu n’es pas fatiguée. »

L’ancien champion était occupé sur son téléphone, veillant à l’incliner de sorte que sa compagne ne puisse pas voir ce qu’il y avait à l’écran. Ce serait une surprise. Il avait l’air très sérieux tandis que son doigt faisait des va-et-vient sur la surface tactile en le tapotant de temps à autre pour naviguer entre les pages. Il afficha soudainement un sourire triomphant. Oui ! Il restait de la place. Il se refusait à crier victoire trop vite mais il jubilait déjà à l’intérieur. Il restait à espérer que le site soit à jour. Avec son petit air satisfait, Auguste remit son téléphone dans sa poche et guida la jeune femme jusqu’à sa voiture.


« Installe-toi, je dois passer un appel. »

Il avait décidé de jouer la carte du secret jusqu’au bout. Une fois qu’il entendit la portière se refermer, le garçon s’éloigna de quelques pas pour être absolument certain qu’elle n’entende rien. Puis, il composa le numéro trouvé sur le site internet. De là où elle était, Séréna el vit discuter et gesticuler pendant cinq bonnes minutes en faisant les mille pas. Forcément, à une heure si tardive, il ne s’attendait pas à être accueilli avec des mièvreries. Pourtant, quand il déclina son identité, le ton se fit tout de suite plus doux de l’autre côté du fil. Tiens, il aurait dû commencer par là. Avoir été champion d’arène lui facilitait la vie, quelquefois.

« Prête à ce que je t’emmène loin d’ici ? » demanda-t-il en s’installant sur son siège.

Il était content et ne cherchait pas à le cacher. Que tout se soit passé sans encombre sans qu’il ne perde trop de temps à chercher un endroit où aller le mettait de bonne humeur. Il mit sa ceinture, démarra le véhicule et prit la route. Il faisait encore bon et mettre le chauffage était inutile mais en cas de besoin, Séréna était libre de se rendre le trajet le plus confortable possible pour elle. Pareil pour la musique, qu’il avait comme souvent laissé sur une playlist jouant aléatoirement des morceaux qu’il aimait bien. Le trafic inexistant lui permit de coller de près la limite de vitesse, ce qui réduisit de façon non-négligeable le temps de route. Une fois sortit de Nemerya, il mit davantage l’accélérateur à contribution.

Ils se parlèrent beaucoup. Tous les sujets n’étaient pas aussi importants les uns que les autres mais c’était là ce qui faisait vivre une conversation, discuter de la pluie et du beau temps sans forcément chercher à amener des réflexions profondes. Auguste n’en démordait cependant pas, il ne cracherait pas le morceau quant à l’endroit où il l’emmenait. Elle pouvait bien le cuisiner comme elle le souhaitait, il ne piperait mot. Séréna dût se contenter de ce qu’elle voyait à travers le carreau. Des panneaux de signalisation lui indiquant qu’ils avaient emprunté la route 6 jusqu’à contourner Sunyra et enfin arriver dans une zone boisée. Le brun était chanceux qu’elle lui fasse un minimum confiance car d’aucunes auraient été mal à l’aise de se retrouver seuls en forêt alors qu’il faisait nuit. La voiture s’arrêta finalement sur un petit parking, près d’un grand portail où était lisible « Hôtel des Sylves ». Un hôtel. Forcément. Mais pas n’importe lequel !

Auguste sonna. On lui répondit via l’interphone en lui demandant qui il était. Une fois les présentations faites, le portail s’ouvrit et un homme dans la quarantaine vint les accueillir, tout sourire. Il faisait noir dans la forêt. Les seules lumières étaient la lampe de poche tenue par cet homme, quelques lampes au sol situées de part et d’autre d’un sentier et enfin ce qui filtrait à travers les fenêtres du bureau de réception. C’est là qu’ils entrèrent. C’était une petite construction de bois dans laquelle il aurait été impossible de faire rentrer dix personnes. Il n’y avait pas grand-chose à l’intérieur : deux sièges, un tapis, et un grand bureau derrière lequel se posta l’homme. Et les chambres ?


« Bienvenue à l’Hôtel des Sylves. Je vois que le paiement a déjà été effectué. Voici votre clé, ce sera la chambre « nid d’oiseau ». J’ai simplement besoin de votre signature ici. »

« Nid d’oiseau ». Drôle de nom. Auguste jetait régulièrement un œil à la jeune femme, curieux de voir ses réactions face à cet endroit atypique. Il n’était ici pas question d’un hôtel luxueux où la nuit coûtait plus cher qu’un salaire moyen mais d’un endroit où les clients logeaient dans des chambres construites dans les arbres. Le réceptionniste leur donna les dernières instructions. Ils étaient libres de se balader dans les bois la nuit et eurent même droit à une lampe de poche pour cela mais la prudence leur était recommandée. L’homme leur proposa de les accompagner jusqu’à leur chambre, avançant qu’elle pouvait être difficile à trouver mais Auguste refusa l’offre. Il préférait rester seul avec Séréna et remonter le sentier jusqu’à arriver à ce fameux « Nid d’oiseau ».

Aidés de la lampe de poche, les deux compères marchèrent tranquillement sur ce chemin de terre battue. Bien qu’il ait déjà vu les photos sur le site de l’hôtel, il restait curieux de voir à quoi cela ressemblait en vrai. Ils passèrent devant « Nouveau Printemps » et « Séquoia » jusqu’à enfin arriver devant un écriteau illuminé où était écrit « Nid d’oiseau ». C’était ici. Auguste dirigea la lampe vers une série de petits ponts suspendus qui menaient jusqu’à l’entrée de la chambre, située à une dizaine de mètres au-dessus du niveau du sol. La chambre en question était plus grande qu’attendue, vue de l’extérieur. N’arrivant plus à contenir son impatience, il posa un pied sur le premier pont suspendu, étonnamment stable, et se tourna vers la jeune femme.


« Alors, tu viens ? » lâcha-t-il, jovial.

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Séréna G. FitzBurgess
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Maintenant qu'ils avaient tous les deux réussi à éveiller l'envie de l'autre, qu'est-ce qui les empêchait de brûler les étapes ? Oh, mais le plaisir ne se résumait pas à la finalité. Il était aussi dans les chastes provocations, la recherche des points névralgiques, les efforts pour surprendre l'autre - ou le pousser à bout. Cette parade dans laquelle ils se tournaient autour faisait aussi partie des joies de la séduction, elle nourrissait l'imagination et faisait grimper le désir.

En prime, dans le cas de Séréna, sa fierté lui interdisait d'être la première à céder. Surtout après la perche qu'avait tendu Auguste. S'il pensait qu'elle allait se jeter dans ses bras juste parce qu'il avait proposé de lui offrir tout ce qu'elle demanderait, il allait être déçu. Non pas qu'il soit si naïf. Impatient sans doute un peu, mais dans ce panier ils étaient deux - et c'était étonnant que seuls leurs souffles se caressent pour le moment si sagement car une chose s'avérait certaine
sage ils ne l'étaient pas.

Alors non la jeune femme ne rentrerait pas à la maison ce soir, et elle s'assurerait que le brun non plus. Si elle avait renoncé à la voie rapide, sa détermination n'avait pas failli. Séréna obtenait toujours ce qu'elle voulait, même en prenant des détours - la valeur n'en serait que plus grande.
Ainsi, bien que sa requête ait des airs d'étape inutile quand ils étaient prêts à sauter le pas, elle y voyait surtout une contre-mesure au trop facile et une occasion d'apprendre à Auguste qu'une FitzBurgess dans son lit, ça se mérite.

Sur les quelques mètres qui les séparaient de la sortie du labyrinthe, Séréna sentit le jeune homme en réflexion intense. Tant mieux, cela prouvait qu'il prenait sa récompense au sérieux. Et puisque cela devait aussi servir de leçon, il était évidemment hors de question qu'elle lui souffle la moindre idée - en revanche elle se réservait le droit d'abréger précocement la nuit si la destination ne lui plaisait pas, mais ça la demoiselle se garda bien de le préciser. Pourquoi les torturer inutilement tous les deux ?

« Ça dépend pour quoi. » Réplique pleine de sous-entendus lorsqu'il s'enquiert de son état - Séréna comptait bien lui faire croire que tout reposait sur lui même si elle aussi avait hâte de goûter à ses lèvres, sentir sa peau, savoir comment ils s'aimeraient si le plaisir était proportionnel à la tentation ou non.
Elle s'installa sans protester sur le siège passager, puis l'observa faire les cent pas pendant cinq minutes à discuter au téléphone - laps de temps qui lui servit à envoyer un sms à sa femme de chambre pour lui indiquer que le petit-déjeuner ne serait pas nécessaire, demain.

La suffisance d'Auguste lorsqu'il prit place devant le volant n'échappa pas à la pléiade. Visiblement tout se déroulait selon son plan. « Ne serait-ce que pour savoir quelle idée t'enthousiasme tant. »

La route ne fût pas si longue, même s'ils dépassèrent Sunyra ; il fallait remercier pour cela les conditions de circulation idéales et leur conversation incessante, ponctuée de coups d'œil éloquents. Plus pour agrémenter que par réel désir qu'il lui en dise plus, elle tenta de soutirer quelques informations au conducteur - en vain, il savait garder un secret. Bah, de toute façon la réponse lui viendrait bien assez tôt.

Ils s'arrêtèrent finalement dans ce qui, pour Séréna, s'apparentait à une jungle. De son point de vue, les seuls éléments indiquant qu'ils n'étaient pas perdus en pleine nature étaient le parking et l'immense portail. Hôtel des Sylves ? Un nom sympathique, mais s'il s'agissait d'un hôtel pourquoi n'y avait-il que des arbres derrière ? L'intimité ? Est-ce que l'établissement accueillait des célébrités en mal de vie privée ? Impossible, elle aurait été au fait de son existence. Les interrogations se succédaient sous ses boucles églantines.

De plus en plus intriguée, Séréna observa les alentours plongés dans la pénombre tandis qu'Auguste et elle suivaient l'employé jusqu'à…. La réception ? Ce n'était pas plutôt le placard à balai ? Travailler dans un espace si exigu ne devait pas être simple, surtout s'il fallait faire attendre des clients. D'ailleurs vu la taille, il ne pouvait certainement pas y avoir de chambre ici - sauf à être aussi réduite que le nom Nid d'oiseau pouvait l'indiquer. Décidément, le mystère s'épaississait.

Ils finirent par ressortir de la petite remise pour crapahuter dans les bois, et la tête rose se tint fermement à l'ancien champion par crainte de poser le pied au mauvais endroit - sans appui ce serait la chute garantie. Heureusement qu'ils n'étaient pas pressés.
Cet étrange parcours s'acheva devant un écriteau lumineux sur lequel était écrit le nom de leur logement. Derrière se trouvait une série de ponts suspendus, qui montaient jusqu'à…
Une sorte de cabane perchée près des cimes.

Séréna haussa les sourcils. Alors c'est là qu'Auguste voulait passer la nuit ? En tout cas lui paraissait très excité. Il faut dire qu'une chambre suspendue à plusieurs mètres au-dessus du sol, entre des troncs d'arbres, avec à priori un balcon et une baie vitrée pour profiter de la vue… C'était fichtrement pittoresque, elle devait bien l'admettre. Le jeune homme s'était creusé la tête. S'il y a une chose qui l'empêcha de le suivre avec le même entrain, ce fût « Tu es sûr qu'il n'y a pas de petite bête, au moins ? »

Finalement Séréna se laissa porter par l'instant, la présence d'Auguste et l'attrait de l'inédit. Une fois dans le Nid, elle prit l'initiative de la visite - en le tenant par la main pour qu'ils explorent ensemble. C'était le retour de l'enfant curieuse, surtout qu'il suffisait d'un regard pour savoir que les lieux étaient très propres. Les murs en bois apportaient une certaine chaleur, et la décoration était épurée mais soignée et parfaitement dans le thème - avec des rappels aux oiseaux un peu partout, par exemple un porte-savon en forme d'aile.

Ils terminèrent de la même manière qu'ils avaient commencé : sur le balcon. Là, tout en longeant lentement le bord pour détailler ce que l'obscurité voulait bien dévoiler, Séréna lâcha « Décidément tu es déterminé à me dépayser, aujourd'hui. » et ça aurait presque pu sonner comme un reproche s'il n'y avait pas eu cette vibration amusée dans son ton, ou que son visage n'irradiait pas - que toutes ces nouveautés, être si loin de ses acquis, ne la tiraient d'une longue torpeur.

Elle s'appuya dos contre la rambarde, avant-bras étalés dessus, et se tourna vers Auguste avec un sourire en coin appuyé. « Vous vous êtes surpassé pour honorer ma victoire, très cher. Ça n'a rien à voir avec les palaces que je fréquente d'habitude mais je pense m'y plaire. » Les lumières de la chambre qui se reflétaient dans ses iris n'étaient alors que des accessoires, des diamants qui la mettaient en valeur - et inversement.

Quant à Auguste, il ne lui avait jamais paru plus séduisant ni mystérieux que dans cette zone entre l'ombre et la lumière. « Je pourrais bien faire une exception et t'accorder un vœu, pour saluer tes efforts. » Souffla-t-elle en le dévorant déjà mille fois sans le toucher.
Ensuite la demoiselle glissa doucement vers l'intérieur, un masque énigmatique sur le visage. « Mais avant tout, tu permettras que je me douche la première ? » Elle ne proposerait pas qu'il l'accompagne - trop cliché.

Une fois sortie, couverte uniquement d'une serviette, ses cheveux encore humides rabattus par-dessus son épaule,  Séréna s'accouda contre le chambranle de la pièce où se trouvait le garçon. « La salle de bain est libre. »
Ne lui restait plus qu'à la frôler s'il voulait en profiter.

♡♡

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L’ascension, via ces ponts suspendus plus stables qu’espéré, s’avéra facile. Là où Auguste s’attendait à ce que cela tangue d’un côté à l’autre, même Séréna put y monter avec ses escarpins sans trop de mal.

« Les petites bêtes auront plus peur de toi qu’inversement. » avait-il répondu avec un rire.

Et en cas de grosses bestioles, elle n’avait pas à s’inquiéter. Son compagnon savait y faire avec ce genre de problème et les insectes ne lui posaient pas le moindre souci. Il avait même tendance à les trouver fascinants mais il se garda bien de le dire à ce moment. La jeune femme ne semblait pas rassurée alors inutile de lui annoncer qu’Auguste s’extasierait d’abord sur la taille de la bête avant de la chasser.

Main dans la main, ils visitèrent les lieux avec la pointe d’excitation accompagnant la découverte de l’inconnu. Si la plupart des chambres d’hôtel se ressemblaient, il fallait reconnaître que celle-ci était particulière. Cela faisait partie de son charme et Auguste fut soulagé de voir que l’endroit plaisait à Séréna. Trouver quelque chose qui lui convienne était un sacré défi mais le brun semblait avoir saisi les conditions principales pour éviter de faire de grossières erreurs. Un endroit trop luxueux était à proscrire. Déjà parce que cela n’arriverait pas à la cheville de ce qu’elle avait déjà connu par le passé mais aussi parce qu’il s’agissait là de son quotidien. Il ne la surprendrait pas en lui offrant ce dont elle avait l’habitude. Fort heureusement, c’était une femme curieuse et assez ouverte d’esprit pour tenter de nouvelles expériences et donc, en partant de ce principe, le pulsar avait peu de chance de se tromper en la sortant de sa zone de confort, en lui faisant découvrir de nouvelles choses. Sur ce point, ils s’entendraient très bien car lui aussi adorait le frisson procuré par l’inconnu.


« Je n’avais aucun intérêt à vous emmener dans un palais. Vous m’avez demandé de vous emmenez loin, il aurait été peu avisé que je vous ramène dans le monde que vous côtoyez chaque jour. »

Il accompagna sa tirade exagérément soutenue par une courbette. Cela lui confirmait à nouveau que cette chambre convenait à Séréna. Tant mieux. Il aurait été très déçu qu’elle lui annonce vouloir rentrer en arrivant ici. Après tout le mal qu’il s’était donné, il espérait au moins continuer la partie jusqu’au bout. L’endroit était propre et la décoration, jolie mais discrète, donnait du cachet. C’était en somme une belle chambre d’hôtel, équipée avec tout ce dont un jeune couple aurait besoin pour passer la soirée.

« Un vœu ? » répéta-t-il en soutenant son regard qui débordait tout autant de désir. « Je vais y réfléchir. »

Il avait le sentiment que s’il formulait sa demande maintenant, cette dernière manquerait de délicatesse. De plus en plus à mesure que la soirée avançait, les pensées du garçon se tournaient vers la finalité de celle-ci. Le chemin pour y arriver était incroyablement plaisant mais maintenant que la scène finale était de plus en plus envisageable, il lui était difficile de ne pas y penser. À ce moment précis, Auguste était incapable de déterminer lequel de deux avait le plus envie de l’autre. En tout cas, ils ne faisaient plus aucun effort pour le cacher. Ils se déshabillaient du regard mutuellement. La tension sexuelle était palpable, tant et si bien qu’un toucher, une simple caresse, aurait suffi à franchir la dernière étape.


« Je t’en prie. »


Elle voulait prendre une douche. L’instinct exacerbé d’Auguste lui avait fait oublier qu'en effet, c’était toujours une bonne idée de se décrasser. Après avoir passé la soirée à marcher, un passage sous la douche serait bienvenu pour se détendre. Le brun quitta le balcon et rentra à l’intérieur. Il ôta sa veste, puis sa cravate et s’assit sur le bord du lit où il se laissa bercer par le bruit de l’eau qui coulait dans la pièce d’à-côté. Lui qui comptait profiter de se moment de répit pour retrouver son calme, son esprit se tournait immanquablement vers ce qu’il se passait dans la salle de bains. Son imagination en ébullition, Auguste décida de se lever pour se rafraîchir avec une bouteille d’eau trouvée dans le réfrigérateur. Il inspira et expira longuement pour retrouver sa sérénité, avec des résultats… mitigés.

La porte de la salle de bains s’ouvrit pour révéler une jolie silhouette dont l’intimité n’était protégée que d’une serviette. Elle lui annonça que la douche était libre mais ne parut pas décidée à s'écarter du passage. Un sourire sur le coin des lèvres, Auguste s’approcha et se glissa dans l’autre pièce bien qu’il dût effleurer Séréna au passage – acte involontaire ou délibéré ?


« Mmh… Tu sens bon. »
lui avait-il glissé au passage, le nez agréablement chatouillé par cette odeur de propreté émanant d’elle.

Il avait soutenu son regard durant toute cette scène. Ses yeux sombres glissèrent de temps à autre sur d’autres choses tout aussi agréables à regarder que les beaux yeux de Séréna. Il ne se cachait plus. La porte de la salle de bain était restée ouverte, puisqu’elle y était, et il se regardaient toujours. Qu’importe. Auguste eut soudainement l’air amusé et entreprit de déboutonner sa chemise avec lenteur, un bouton à la fois. Il n’avait jamais été pudique mais là, savoir que la jeune femme le regardait lui donnait envie de prendre tout son temps. Il retira ses vêtements un à un, en laissant le plaisir à la spectatrice d’admirer chaque centimètre de peau nue qu’il lui offrait. Il lui tournait le dos lorsqu’il fit enfin glisser son caleçon le long de sa jambe et offrit une dernière œillade à sa compagne avant d’entrer sous la douche.

Il n’y reste pas longtemps. Une petite dizaine de minutes. Juste le temps de faire sa toilette et de laisser l’eau chaude procurer ses effets bienfaiteurs à ses muscles. En sortant, il constata que Séréna était repartie dans la chambre. Dommage pour elle, le spectacle n’était pas terminé, s’amusait-il à penser en se regardant dans le miroir. Après avoir vu son reflet déformé de mille façons dans le palais des glaces, cela lui faisait presque bizarre de voir son corps avec des proportions normales. Il se sécha et quitta la salle de bains après avoir noué une serviette autour de sa taille. Séréna avait déjà presque tout vu. Presque. La serviette avait encore son utilité.


« J’y serais bien resté toute la soirée. » avoua-t-il en arrivant dans la chambre, « Séréna ? Je compte me faire un thé. Je t’en sers un aussi ? »

Rien de mieux qu’un thé ou un café après une bonne douche. Sans même y penser, il la chercha des yeux sitôt entré dans la pièce. Il n’avait pas fini de la dévorer du regard…


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Séréna G. FitzBurgess
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Elle s'esclaffa joyeusement lorsque Auguste improvisa une révérence. « Vous êtes fort prévenant, et avisé. » et il n'y avait aucun sarcasme dans ces compliments.
Séréna en avait connu, des hommes qui réservaient les plus belles tables de la région dans l'espoir vain de l'éblouir. Ceux-là n'avaient pas compris que son quotidien était déjà assez luxueux pour lui donner envie d'autre chose - ou bien ils voulaient juste se montrer dans les lieux les plus prestigieux avec une femme comme elle.

Cela dit, Auguste n'était pas de ces prétendants inintéressants. Et à ce stade, Séréna ne s'étonnait plus qu'il parvienne à l'étonner. Elle se contentait d'explorer ces décors inédits qu'il lui faisait visiter, avec l'exaltation que devaient éprouver les explorateurs en posant pied sur un nouveau continent - ainsi qu'une certaine gratitude envers celui qui l'avait fait sortir de son univers. Si le désir engloutissait actuellement ses sens, la jeune femme savait qu'il mériterait un geste en retour.

Ce n'était pour le moment qu'un embryon au genre non défini et à la viabilité encore incertaine, cependant elle commençait à ressentir une réelle affection pour ce brun plein de ressources qui savait aussi bien prendre soin des autres que mettre à sac ses ardeurs.
Enfin pour le moment, ils se séduisaient sans se toucher - uniquement avec des sous-entendus et des attitudes. Séréna ne savait pas combien de temps ils tiendraient ce jeu des prudes lascivetés - quand est-ce que l'instinct reprendrait le dessus sur ces simulacres de décence -, mais elle en tirait un plaisir certain.

La pléiade s'était retirée pour une douche bienfaitrice, histoire que son compagnon ait le temps de méditer sur son vœu et se languisse un peu d'elle - et puis être propre c'est plus agréable, preuve étant qu'Auguste apprécia son parfum de shampooing. Séréna se fendit d'un sourire railleur. « Merci, raison de plus pour te doucher aussi. »
Elle sentait bien le regard de l'ancien champion suivre ses courbes encore dissimulées derrière une serviette. Sa tenue était faite pour cela, autant ne pas l'en priver.

Non pas qu'il fut le seul à se rincer l'œil. Quand Auguste commença à se dévêtir, Séréna fit mine de se cacher le visage en poussant un cri indigné, mais si ses paumes dissimulèrent son large sourire, ses yeux s'en firent écho à travers ses doigts écartés. Elle caressa chaque centimètre carré de corps qui s'offrait à sa contemplation, en imagina la température, le toucher, la fermeté - encore une fois ses entrailles qui la déchirent d'un besoin pressant de lui et sa patience qui hurle au supplice.
Pour ne rien arranger, le jeune homme prenait un malin plaisir à se déshabiller le plus lentement possible.

Quand il eut disparu sous le jet d'eau, la demoiselle souffla un bon coup en s'éventant le visage de la main. Plus ça allait, plus s'en tenir à sa décision de ne pas céder la première s'avérait ardu. Surtout après cet avant-goût des plus alléchants. Pour se changer un peu les idées - ne pas trop ressasser ce qu'elle venait de voir -, Séréna passa rapidement en revue les fils d'actualité de des amis les plus proches. Rien de bien intéressant pour eux ce soir, selon les réseaux sociaux, mais elle était bien placée pour savoir que ce n'était pas révélateur. Personne n'était au courant pour son escapade nocturne.

Au bout d'une dizaine de minutes, la voix d'Auguste la tira de son zapping sur le lit. Séréna releva instinctivement le menton vers lui et en l'espace d'une seconde, le peu de sang-froid accumulé pendant la douche du garçon s'envola.
Oh boy cette serviette était pire qu'un cliffhanger. Elle déglutit silencieusement avant de répondre « Volontiers, avec un nuage de lait s'il te plaît. »

Auguste commença à s'affairer, et il ne fallut pas attendre des lustres pour que la tête rose s'approche en silence. Elle se plaça d'abord près de lui en étudiant ses faits et gestes, avec pour prétexte « Je suis curieuse de savoir comment le commun des mortels se prépare un thé. », seulement son attention se reporta automatiquement vers le pulsar et ses muscles finement ciselés qui se mouvaient sous son épiderme.
Finalement elle grimpa sur le plan de travail pour s'asseoir dessus, jambes croisées, et continua à le dévorer de loin.

« Alors… Je sais déjà qu'emmener les femmes à la fête foraine est une habitude chez toi, pour ce qui est de l'hôtel il faudrait que tu m'éclaires. Qu'ai-je ignoré d'autre sur toi tout ce temps, Auguste ? » Elle le regardait avec un mélange de malice et d'intérêt. Séréna se demandait ce qu'il aurait à raconter sur son compte - et si ce genre de nuit était courante pour lui -, et puisqu'ils semblaient tous les deux décidés à prendre leur temps pour passer à l'acte, autant en profiter.

Ce qu'elle ne savait pas, c'est que juste derrière ses mollets se trouvait le tiroir à couverts. Si Auguste avait besoin d'une cuillère, ça pourrait devenir gênant.

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Auguste s’attela aussitôt à la tâche. Il ouvrit les placards jusqu’à trouver deux tasses dont le motif s’accordait au thème de la chambre puisqu’on y voyait deux Etourmis en plein vol. Décidément, rien n’avait été laissé au hasard. Il s’assura qu’elles étaient bien propres et le posa à côté d’une bouilloire électrique comme on en trouvait dans la plupart des chambres d’hôtel. Il ne fallut pas longtemps avant qu’il ne sente un regard peser sur lui. Il avait entendu Séréna bouger et un regard par-dessus son épaule lui confirma qu’elle s’était rapprochée. Elle prétexta être curieuse de savoir comment il préparait le thé.

« Regarde bien, alors. Le prochain est pour toi. Tu me montreras comment la crème de la société s’y prend. »

Il y avait une pointe d’ironie dans sa voix, ayant choisi ses termes en réaction à « commun des mortels ». Auguste n’était particulièrement adepte du thé. Il l’appréciait comme presque tout le monde mais il ne maîtrisait pas les arts ancestraux pour la préparation de ce breuvage. Il avait les bases, à savoir faire chauffer l’eau juste en-dessous du point d’ébullition et faire infuser plus ou moins longtemps en fonction du type de thé mais au-delà de ça… Séréna était assurément plus calée que lui sur le sujet.

Elle s’assit sur le plan de travail et le brun se tourna vers elle pour l’écouter. Maintenant que l’eau était en train de chauffer, il n’avait plus grand-chose à faire sinon mettre un sachet dans chaque tasse. La façon dont elle tourna sa phrase le fit sourire. Lui avait-il laissé penser qu’il faisait le tour des fêtes foraines de Lumiris accompagné d’une fille différente à chaque fois ? Ah ! Si seulement c’était vrai.


« Beaucoup de choses. Tu t’ennuierais de moi si tu savais déjà tout. » répondit-il en cherchant à se donner un air mystérieux – bien que son air amusé le trahisse. « Je te rassure, tu es la première à avoir eu droit au combo fête foraine plus hôtel. Et c’est même la première fois que je loge dans une chambre perchée dans les arbres. C’est une nouvelle expérience pour nous deux. »

Ce genre d’hôtel était une nouveauté pour lui. Ce soir était un test. Il avait choisi l’endroit pour son originalité, espérant perturber les habitudes de Séréna – et les siennes aussi, par la même occasion. Il n’était pas rare pour lui de tester de nouvelles choses sur un coup de tête, ce soir n’était qu’un exemple parmi tant d’autres. Il était le genre de personne à goûter de nouveaux plats au restaurant, à prendre part à des activités jusqu’alors inconnues, … S’il appréciait avoir sa zone de confort, il aimait tout autant plonger en dehors de celle-ci quand cela lui chantait.

« Tu m’intrigues aussi. La Séréna que tu montres aux autres et celle que je vois ce soir me paraissent être deux personnes différentes. Je dois avouer que plus je découvre celle face à moi, plus elle me plait. Utilisons cette soirée pour apprendre à nous connaître. »

La bouilloire émit ce bruit caractéristique indiquant qu’elle avait fait son office. Cela amena le Pulsar à tourner le dos à la jeune femme. Il plaça un sachet de thé dans chaque tasse et y versa l’eau frémissante. Plus que quelques minutes et c’était prêt.

« Retiens juste que j’adore la nouveauté. Pas besoin de luxe ou de destinations exotiques, juste l’idée de voir, de goûter ou d’apprendre quelque chose de nouveau suffit en général à me séduire. Et toi, qu’est-ce qui te fait vibrer, en général ? Après la fête foraine et le « nid d’oiseau », j’ai bien le droit de savoir quelle erreur ne pas faire pour la prochaine fois, non ? »


Il n’y avait pas de plus belle rencontre que lorsqu’il en sortait grandi. Une femme bête l’ennuyait terriblement mais ce n’était bien entendu pas le cas de Séréna. Futée et cultivée c’était le genre de personne avec qui il était capable de passer des jours à parler de tout et de rien sans s’ennuyer. Aimer à ce point l’inconnu avait ses avantages mais aussi ses défauts. Il détestait la routine par exemple et n’hésitait pas à briser celle-ci. Changer d’horizon, voir d’autres gens, partir barouder un week-end avec juste son sac à dos sur les épaules, … Il n’était pas un homme à se laisser enchaîner dans la dynamique métro-boulot-dodo.

« Le thé est bientôt prêt. Je crois que les cuillères sont dans le tiroir sur lequel tu es assises. Tu peux lever les jambes, s’il te plait ? »


Il se tenait désormais près d’elle. La main posée sur le plan de travail tout en soutenant son regard, comme s’il attendait qu’elle bouge pour accéder au tiroir situé sous ses fesses.


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Séréna G. FitzBurgess
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Chez Séréna, le tea time était sacré. Il suivait des règles qui ne souffraient d’aucune entorse, selon d’anciennes coutumes qui représentaient une forme de distinction pour la noblesse de sa région. Alors non, elle n’avait jamais vu la couleur d’un sachet de thé.
Cela dit, si elle connaissait la théorie, la demoiselle n’avait jamais eu l’occasion de préparer ce breuvage en personne. Elle avait grandi entourée de chambrières prêtes à se précipiter en cuisine pour satisfaire ses envies. En préparer pour Auguste ici et maintenant risquait donc d’être compliqué.

Fort heureusement, elle avait de quoi décliner sans passer pour une potiche incapable de se servir de ses dix doigts. « Cela risque d’être compliqué, il n’y a ni véritables feuilles de thé ni théière ici. » En effet ces deux éléments étaient indispensables, tout comme le lait et les gâteaux - la variante macarons lui allait aussi.

La conversation continua tranquillement avec le brun répondant à ses interrogations. La première, hein ? Ces mots plaisaient bien à Séréna. Sourire sibyllin dessiné sur ses lèvres pulpeuses, elle commenta « Contente de savoir que je fais partie de tes premières fois. » Lui s’était approprié plusieurs des siennes : la première fête foraine, le premier cache-cache dans un palais des glaces, la première nuit dans un hôtel sylvestre, la première pulsion de vie depuis - combien de temps ? une éternité peut-être. Ce n’était donc que justesse.

Auguste confia ensuite que la Séréna de ce soir lui plaisait davantage que celle des interminables réceptions auxquelles ils se croisaient d’habitude. Elle tenta un rire, mais son essai ne se transforma qu’en acre parodie. « Il se peut que la vraie Séréna soit celle que je montre aux autres, tu sais. As-tu déjà vu une reine pieds nus dans une attraction pour enfants ? » et parce que reine on attendait qu’elle le soit,
qu’elle se laissait docilement formater,
il aurait été logique que la Séréna de ce soir soit l’imposteur.

L’ancien champion parla ensuite de son goût pour la nouveauté, et notre pléiade l’imagina parfaitement arpenter tous les décors possibles ou hésiter longuement entre les deux plats les plus loufoques d’une carte. Ces images la firent pouffer légèrement - rêver un peu, aussi. Elle avait beau adorer le confort de sa naissance, s’il lui fallait être honnête, Séréna dirait qu’elle était les deux : la tête couronnée et l’intrépide exploratrice, l’égérie des convenances et la sirène de la nuit. Difficile de trouver le bon équilibre entre ces opposés, ou de répondre aux questions du jeune homme.

« Je vais répondre parce que l’idée d’une prochaine fois me plaît bien. Mmmmh... » la tête rose inclina la tête sur le côté. « J’ai toujours aimé la danse, la mode et la lecture. Les voyages aussi, mais pour les vacances nous allons toujours aux mêmes endroits. » Elle termina sur une note désinvolte avec « J’avoue que je t’envie un peu de ce côté. »
Parce qu’elle n’avait pas le cran de suivre son cœur.

Auguste s’approcha alors pour lui demander de lever les jambes, afin qu’il accède au tiroir derrière. Séréna haussa les sourcils, amorça le mouvement par réflexe,
le stoppa presque aussitôt quand l’inspiration la frappa.
Facétie peinte sur ses traits, elle se pencha doucement vers lui en le détaillant à travers ses cils. « Et si tu les levais, toi ? » Aucune contrainte formulée car il n'y en avait pas : tous les coups sont permis.
Tiens, ça faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas gentiment cherchés.


♡♡

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Elle l’enviait. L’inverse était aussi vrai, d’une certaine façon. Chacun désirait ce qu’il ne possédait pas et pour eux qui avaient un mode de vie radicalement différent, l’autre représentait l’inconnu, la découverte. Auguste ne se leurrait pas, le quotidien de la jeune femme, aussi confortable et luxueux soit-il, venait avec son lot de désavantages. Elle devait entre autres répondre à des attentes qu’il n’était même pas capable d’imaginer. Séréna ne devait pas non plus imaginer que la vie du pulsar n’était que batifolages insouciants. Ils avaient tous les deux quelque chose que l’autre n’avait pas et en ce sens, il était normal qu’ils s’envient mutuellement.

Séréna arrêta net son mouvement après que le brun lui eut demandé de bouger ses jambes. L’homme la regarda, curieux de connaître la raison de cette réaction. Il eut sa réponse une fois que ces yeux croisèrent ceux de la jeune femme. Cet air mutin était clair : elle préparait quelque chose. C’était avec ce regard qu’elle aimait attiser ses désirs ou tout simplement voir l’effet qu’elle avait sur lui. Auguste savait à quoi s’attendre mais n’envisagea pas une seconde de ne pas entrer dans son jeu. Cela l’amusait, pourquoi s’en priver ?


« C’est dans mes cordes. » répondit-il simplement en posant une main sur la cuisse de Séréna.

Elle lui proposa de les lever lui-même, décidée à ne pas lui faciliter la tâche jusqu’au bout. Elle voulait jouer et lui aussi. Sans un mot, Auguste fit glisser sa main le long de cette jambe. Un toucher délicat sur cette peau douce qui semblait être faite pour les caresses. Il ne la quittait pas des yeux. Il cherchait une réaction. Une œillade, un sourire ou même un soupir. Il souhaitait que cette réaction lui en demande plus car il voulait en donner davantage. Leurs jeux n’avaient été que provocations verbales et effleurements timides. Il était celui qui en voulait plus. Il voulait la toucher, la serrer contre lui, l’embrasser, sentir sa peau contre la sienne et plus encore.

La main chaude du pulsar était arrivée à destination, sur les chevilles de Séréna qui avait toujours les jambes croisées. En la prenant ainsi, il était en mesure de soulever ses deux jambes d’une seule main – ce qu’il fit, d’ailleurs. Avec son autre main, libre, il ouvrit le tiroir et en retira deux petites cuillères. Il reposa avec douceur les jambes de la belle et les libéra. Il avait déjà hâte de pouvoir les toucher à nouveau.

Il s’écarta. Il sentait qu’il était à deux doigts de céder à la tentation. Tout est dans le regard, lui avait-on un jour dit, et c’était vrai. La manière dont une femme le regardait en disait beaucoup sur son état d’esprit et sa disposition à aller plus loin. Dans le cas de Séréna, elle avait à plusieurs reprises donné de manière plus ou moins détournées son feu vert. Au fond, la partie était gagnée, il le savait. Leurs petits jeux ne servaient qu’à trouver lequel des deux cèderait en premier. Mais était-ce si mal que cela de s’abandonner à ses instincts ?

Le couvercle qu’il avait tant bien que mal essayé de mettre pour couvrir ses désirs menaçait de sauter, et il s’en fichait. Il avait déjà perdu. Séréna était plus forte que lui et il n’avait pas d’autre choix que de s’incliner. Auguste n’était plus certain d’être tout à fait maître de ses mouvements. Avait-il un jour décidé de poser une main sur la hanche de Séréna ? Pourtant elle y était. Oh. Et puis, tant pis. Elle n’avait peut-être pas idée d’à quel point il avait envie d’elle à cet instant mais douée comme elle était, elle n’aurait aucun mal à le lire sur le visage de son compagnon. Il l’embrassa la seconde d’après. Un baiser tout en douceur qui traduisait tout l’appétit du pulsar. Les cuillères tintèrent lorsqu’il les lâcha pour prendre appui sur sa main et se pencher davantage vers elle. Le baiser se fit plus insistant. Plus passionné.



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La main d’Auguste provoqua une série de picotements agréables le long de son parcours. Séréna rejeta légèrement le menton en arrière, sa poitrine se gonfla et ses lippes s’entrouvrirent sous l’effet du plaisir que lui procurait ce contact - le premier à briser la distance entre leurs corps, à signer la fin de leur jeu. Il faudrait être naïf pour penser qu'ils s'arrêteraient là, qu'ils sauraient retrouver le contrôle. Pas quand l'envie se faisait si pressante, que leurs yeux insistaient oui je te veux sans se quitter un instant.

La pléiade était prête à céder, à se coller toute entière contre lui pour le sentir partout sur - et en - elle, satisfaire cette soif qui la taraudait tant, calmer ses appétences
Et peut-être, un peu, voulait-elle combler son vide avec cette tendresse qui se dégageait de lui même au travers d'un désir épais.
(Le jeune homme était aussi doux qu'intelligent que surprenant que désirable, ce mélange ne pouvait la laisser indifférente)

Mais voilà qu'il la lâche, recule - trop tard déjà toute lucidité envolée et la suite se joua à la seconde ou au geste près
Quand Séréna tendit la main pour le retenir, et qu'Auguste revint avant qu'elle ne l'y force en posant sur elle des yeux assombris par des pulsions incontrôlables - elles ont au moins le mérite d'être partagées. Ce regard arracha à la demoiselle le peu d'emprise qu'elle avait encore sur sa personne.
(Finalement ils avaient gagné tous les deux)

Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, presque timidement - comme pour demander une dernière fois la permission de s'approprier tout ce qu'elles toucheraient en le ravageant, saccager pour mieux aduler
Pourquoi dire non à une telle passion ?
Rien ne valait qu'ils s'en privent.

La douceur céda ensuite à des élans plus instinctifs ; le baiser s'approfondit, Séréna y mit plus de fougue en se sentant basculer vers l'arrière, l'une de ses mains rejoint celle que le garçon avait placée sur sa hanche pendant que l'autre passa autour de son cou pour y trouver un appui et le ramener un peu plus près. N'y tenant plus, elle enroula les jambes autour du bassin du jeune homme ; ce geste la fit glisser sur le plan de travail jusqu'à lui, et le mouvement dénoua sa serviette.

Séréna aurait fini totalement nue, si le bout de tissu ne s'était pas coincé entre leurs peaux fébriles. Elle s'était complètement laissée aller contre Auguste en comptant sur lui pour la porter tandis que ses doigts encerclaient désormais les oreilles et la mâchoire de l'ancien champion et que sa langue réclamait l'accès à sa bouche. A ce moment la jeune femme n'était plus que besoins et pulsions, toutes dirigées vers une seule personne.

Leurs souffles brûlants se mélangèrent quand ils mirent fin au baiser, et Séréna crut presque être soûle tant sa tête tournait - mais c'était une ivresse agréable,
que de l'être de lui.

Elle posa son front contre celui d'Auguste, en plongeant ses iris illuminés d'un feu de vie dans les siens. Séréna souhaitait prendre quelques secondes pour le regarder avant qu'ils ne continuent, afin de graver ses traits fins et son expression dans sa mémoire.
Ceci fait, un sourire naquit sur son propre visage. Elle traîna délicatement ses ongles sur la nuque de son compagnon.

« Aime-moi. » Deux mots qui échappèrent à sa vigilance, prononcés tout bas tel un secret honteux. Ordre ou supplique, personne ne saurait dire.
Et sans lui laisser le temps de répondre, Séréna repartit à l'assaut des lèvres d'Auguste.

♡♡

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Face à la fougue de la jeune femme, Auguste dût poser une main contre le mur afin de ne pas perdre l’équilibre. Elle avait accepté ce baiser sans discuter et le lui avait rendu avec dix fois plus d’intensité. Il n’avait pas imaginé un autre scénario. Depuis un moment, ils savaient tous les deux que les choses se termineraient ainsi. Elle était à présent à moitié allongée sur le plan de travail, retenue seulement par le bras qu’elle avait passé autour du coup de son amant du jour. Ce n’était pas l’endroit le plus confortable du monde où céder à ses désirs mais il s’en fichait. Il avait envie d’elle. Ici ou ailleurs, cela n’avait plus la moindre importance.

La serviette de Séréna s’était dénouée, offrant la délicieuse sensation de sa peau contre la sienne lorsqu’elle se collait à lui à chaque fois qu’elle repartait à l’assaut de ses lèvres. Il aurait voulu s’arrêter, reculer d’un pas et graver à jamais cette vision dans sa mémoire, mais il n’en avait pas la force. Il était l’heureux prisonnier d’un baiser qui n’en finissait pas et qui éveillait ses ardeurs à mesure que le ballet de leurs langues se prolongeait et se complexifiait. Un instant qui lui sembla durer une éternité mais en même temps lui parut si court une fois leurs lèvres décollées.

La poitrine de l’ancien champion se soulevait rapidement alors qu’il reprenait son souffle. Tout son corps lui paraissait brûlant, enflammé par la passion inextinguible qu’il ressentait pour cella qui avait enroulé ses jambes autour de son bassin. Il profita de cette seconde de répit pour couler un regard vers la nudité nouvellement révélée de Séréna. Cela exacerba davantage ses désirs. Ses iris brillèrent, satisfaits par ce qu’ils voyaient. Auguste avait envie de toucher, de caresser, d’embrasser, de sucer tout ce qui n’avait été qu’un fantasme pour lui jusqu’à présent. Il ne pouvait pas. Un bras appuyé contre le mur et l’autre passé dans le dos de la belle pour la soutenir, il était condamné à toucher avec les yeux pour le moment. Connaissant Séréna, c’était à se demander si elle n’avait pas prévu tout cela. Cela ne l’aurait même pas étonné.

Elle posa son front contre le sien et leurs regards se croisèrent à nouveau. Le brun sonda sa partenaire et se dit qu’à ce moment précis, Séréna était la plus belle femme ayant jamais foulé cette terre. Il aurait pu se perdre des heures dans ces yeux de bronze mais l’envie qu’il y lut le renvoya à son propre désir. Il frissonna quand il sentit les ongles de la jeune femme sur sa nuque. Un toucher qui ne le laissait pas indifférent alors qu’elle lui fit part de son dernier vœu. Ce n’étaient que deux mots. Échappés par ces lèvres entrouvertes, ils avaient été prononcés si bas qu’ils auraient pu échapper à Auguste s’il n’était pas à l’écoute de sa compagne.

Deux mots.

Quelque chose se passa en lui. Entendre cela lui provoqua un choc en lui, comme si elle venait de faire disparaître ses dernières inhibitions. Il n’y avait plus rien pour arrêter la passion débordante du Pulsar. Il l’aimerait. Il voulait désacraliser ce corps, le faire sien. Il voulait lui faire crier son prénom avant l’ultime soupir alors qu’il lui faisait passer la meilleure nuit de sa vie. Il la voulait elle, juste elle. Un sourire plein d’appétence et de tendresse fut la seule réponse qu’elle reçut alors qu’il glissa une main sous les fesses de la demoiselle pour la soulever et la déposer dans le lit. La serviette de Séréna, dont un pan était resté coincé entre eux, fut jetée au loin alors qu’il avait l’impression de perdre la raison face à cette sirène exacerbant tous ses sens. Il laissa le soin à cette dernière d’ôter la serviette qu’il avait toujours autour de la taille – qu’elle ait tenu jusqu’ici tenait presque du miracle – et il posa un genou sur le lit pour se pencher vers elle. Ils reprirent leur baiser interrompu lorsqu’il l’avait déplacée sauf qu’à présent, Auguste n’était plus soumis aux règles imposées par l’autre parti. Il n’avait plus à la soutenir ou à s’assurer qu’elle ne se cogne pas la tête contre le mur, ce qu’il démontra lorsqu’il pinça avec délicatesse un téton entre son pouce et son index. Ses lèvres quittèrent celles de Séréna et, maintenant libérées, Auguste entreprit d’embrasser chaque centimètre de peau dont il avait rêvé sans avoir l’occasion d’y toucher. D’abord le long du cou et des épaules sa bouche continua son chemin, rejoignant de temps à autres les lèvres de Séréna, comme puis la rassurer qu’il ne les avait pas oubliées.

Ses mains se joignirent à la fête. Il entrelaça les doigts de la première entre ceux de la tête rose tandis que la seconde, plus aventureuse, partait à la découverte de cette merveille de la nature. Toute de douceur et de caresse, elle savait où se poser et quelle pression exercer pour faire plaisir à une femme. Auguste était un amant à l’écoute, intimement convaincu que l’amour – même s’il n’était que charnel – se vivait à deux. Il prenait autant de plaisir à entendre les soupirs satisfaits d’une partenaire qu’à les pousser lui-même. C’était un moment de partage, où il donnait autant qu’il recevait, sinon plus. « Aime-moi ». Ces mots résonnaient encore dans un coin de sa tête alors qu’il se jurai de satisfaire cette requête. Les prochaines minutent furent consacrées à cela.

Auguste se redressa. À genoux sur le lit, entre les jambes de la belle, il la dominait de toute sa hauteur, elle qui demeurait allongée sur le dos. Leur dernier baiser venait de prendre fin. Il plaqua ses cheveux encore humides en arrière et posa ces yeux pétillants de mille et une émotions sur Séréna. Cette phase préliminaire avait été aussi longue qu’agréable mais désormais, ils en voulaient plus. Toujours plus. Et ils étaient prêts. Un sourire complice se dessina sur le visage du garçon, content de voir qu’ils étaient sur la même longueur d’onde sans même avoir besoin de se parler, puis il passa ses bras autour des cuisses de Séréna et la fit glisser doucement vers lui. Il l’emmenait vers des choses plus sérieuses.

Il n’avait pas fini de l’aimer.

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Sempiternelles platitudes

Une fois sur le lit la jeune femme s’attaqua à la dernière barrière de tissu, encore nouée autour des hanches de son compagnon. Ils reprirent alors leurs échanges langoureux, elle mordillant plusieurs fois la lèvre inférieure d’Auguste pour l’embrasser tendrement juste après - la plaie et le remède -, lui explorant avec dévotion - et chaque flatterie, chaque lutinage était un véritable régal.

Un gémissement ténu lui échappa lorsqu’il s’attaqua à son téton, suivi de plusieurs autres plus sonores pendant qu’il faisait pleuvoir les baisers sans n’épargner aucune parcelle. Séréna fondait lentement sous la suavité de cette averse, aussi sûrement que le toucher de velours d’Auguste lui faisait perdre tous ses repères au fur et à mesure qu’il l’explorait.

Elle se laissa faire un temps afin de profiter pleinement de cette manière qu’il avait de la traiter - comme si elle était la créature la plus sacrée qui soit, un temple à profaner avec toute la révérence qui s’impose. Même dans la hâte de leurs désirs, malgré les pulsations douloureuses dans leurs veines, le brun restait attentif à ses attentes. S’il s’appropriait son corps, il veillait à ce que son amante y trouve autant de plaisir que lui.

Histoire de lui rendre cet égard, la demoiselle se mit à caresser par ici ou titiller par là avec ses ongles, sa bouche, ses doigts, ses dents. Elle parcourut minutieusement sa peau à la recherche du moindre frisson, de la moindre inspiration laissant présager que réclamait un peu plus d’attention que le reste - lui procurant à son tour un peu d’affection, un peu moins malgré tout. Et ils se découvrirent mutuellement à la lumière des sensations les plus pures, pour ne s’arrêter qu’une fois satisfaits de leurs trouvailles.

Aucun mot ne fut nécessaire quand ils passèrent à la suite. Seulement un regard, une complicité, une alchimie. Séréna le ramena vers elle pour étouffer son premier cri entre les lèvres d’Auguste.
Finalement, l’évidence accomplie.
Ils s’aimèrent toute la nuit.

☆☆☆

Séréna se réveilla au chant des oiseaux. Elle serra les paupières plus fort en plaçant un avant-bras par-dessus, la chambre étant un peu trop lumineuse pour ses pauvres yeux. La pléiade aurait aimé se rendormir, cependant son esprit en décida autrement : ses rouages étaient déjà en marche.

Une fois assez alerte, elle se tourna sur le flanc et cligna plusieurs fois.
Juste face à elle, en zootrope paisible à travers ses battements de cils, somnolait Auguste.

Inéluctablement, plusieurs souvenirs lui revinrent - boomerangs dont les coups ravivèrent de doux fourmillements le long de ses membres. Avec un sourire dissipé, Séréna resta immobile quelques instants pour étudier le visage paisible de l’ancien champion. Ou la manière dont son souffle apaisé soulevait la couette. Ou la mèche qui barrait son front. Elle suivit celle-ci du bout de l’index, le plus légèrement possible pour ne pas troubler son repos.

Ensuite, Séréna se glissa lentement hors des draps - contre les protestations de ses muscles encore endoloris par la veille et alourdis de sommeil. Après un détour rapide par la salle de bains elle erra un peu dans leur nid d’un soir, et finit par remarquer les tasses abandonnées sur le plan de travail. Encore pleines. Dans un soupir, la tête rose les vida dans l’évier puis en fit de même avec la bouilloire.

Sur un coup de tête, elle décida alors de préparer le thé comme Auguste lui avait montré. L’eau frémit doucement, les cuillères tintèrent délicatement, Séréna s’affairait tranquillement.
« Ouch ! »
Ou presque. Voilà qui lui apprendrait à manipuler une bouilloire quand elle n’y était pas habituée et n’était pas encore tout à fait alerte. La phalange victime dans la bouche pour calmer la brûlure, elle se tourna vers le lit pour s’assurer que son amant dormait encore.

♡♡

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Délivrés, les deux amants s’étaient endormis, épuisés mais ivres de plaisir. Pour Auguste, la nuit fut peuplée de rêves intenses qu’il n’aurait pour rien au monde décrits à haute voix. Après une soirée comme celle-ci, il était normal que son cerveau endormi prolonge l’expérience à sa manière. Cette soirée, il n’était pas près de l’oublier.

Depuis leur chambre d’hôtel si particulière, ils étaient aux premières loges pour le concert matinal des oiseaux. Auguste aurait aimé assister au lever du soleil mais il avait aimé Séréna trop longuement pour sacrifier les quelques heures de sommeil qu’ils s’étaient ensuite accordés. Habitué au camping, les bruits de la nature qui s’éveille le perturbaient plus depuis des années, seule la lumière du jour, qu’il avait en pleine figure, le réveilla. Juste le temps pour lui de se tourner sur le côté, face à une Séréna toujours assoupie, pour ensuite se rendormir. Il n’avait pas eu le courage de se lever pour fermer les rideaux. Il se sentait capable de dormir encore cinq ou six heures.

Ce fut Séréna qui le tira à nouveau hors de sa torpeur. Aussi gracieuse fut-elle en sortant du lit, les mouvements du matelas l’amenèrent à ouvrir un œil alors qu’elle prenait la direction de la salle de bain. Encore cinq minutes. Mais le sommeil le fuyait pour de bon. À mi-chemin entre l’éveil et les bras de Morphée, le brun ressassait les yeux fermés ce qu’il s’était passé la veille – ou le matin, s’il voulait être tout à fait exact. Un sourire satisfait naquit sur ses lèvres. Il était content. Les courbatures dans ses membres lui rappelaient qu’il ne s’était pas ménagé et le doux picotement dans son dos, où se trouvaient les marques rougeâtres laissées par les ongles de sa belle, lui confirma qu’il avait eu raison de le faire.

La sirène revint dans la chambre. Le pas léger, elle ne faisait presque aucun bruit en se déplaçant. Auguste fut presque déçu de ne pas la voir le rejoindre à nouveau sous les couvertures mais à l’entendre s’affairer, elle était déjà bien réveillée. Il n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour deviner qu’elle venait de vider le thé de la veille dans l’évier. Ils n’y avaient même pas touché, trop occupés à se laisser emporter par leur instinct animal. Le bruit des tasses et des cuillères était caractéristique, et encore plus celui de la bouilloire électrique. Auguste se tourna avec toute la précaution du monde, de sorte à ne pas faire grincer le sommier, pour regarder la scène. Il papillonna des paupières, le temps que ses yeux s’habituent à la lumière et détailla la sublime créature qui lui tournait le dos. Elle avait quitté sa tenue d’Eve pour enfiler un body – du satin ? – qui collait magnifiquement bien à ses courbes. Il admira ces dernières, la délicatesse de ses gestes, la cambrure de son dos, la fermeté de ses fesses et encore ses longues jambes qui devaient faire des jalouses. Ainsi auréolée par la lumière du jour, Auguste se dit qu’il était difficile de lui offrir une plus belle vision dès le réveil. Ce tableau paisible fut interrompu par le cri de douleur de la jeune femme alors qu’elle reposait aussitôt la bouilloire qui claqua contre la table.


« Séréna ? » s’enquit-il aussitôt en se redressant dans le lit. « Tu t’es brûlée ? »

Il y avait une pointe d’inquiétude dans sa voix. C’était de l’eau presque bouillante et il était facile de s’infliger de vilaines brûlures en cas de maladresse. Un doigt dans la bouche, elle croisa son regard et il comprit avant même qu’elle n’ait le temps de répondre. Il sortit du lit d’un coup et manqua de perdre l’équilibre tant ses jambes avaient été rendues fébriles après qu’ils se soient aimés.

« Viens mettre de l’eau froide dessus. »

Le ton était doux mais ferme. Il ne plaisantait pas avec ce genre de bobos. Auguste la prit par la main et la guida jusqu’à salle de bain où il ouvrir le robinet d’eau froide. Ce n’était sans doute rien de sérieux mais on ne savait jamais. Il bailla, comme si son corps lui soufflait qu’il était sorti du lit bien trop tôt.

« Ça va ? Laisse ton doigt en dessous une dizaine de minutes, ou jusqu’à ce que la douleur s’en aille. »

Si besoin, il avait de la pommade et des pansements dans la voiture. Auguste était toujours équipé. D’aucuns diraient qu’il en faisait trop mais après avoir vu et vécu autant d’événements en pleine nature, il savait qu’une trousse de soin bien fournie était une obligation. Il n’en démordrait pas.



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Séréna G. FitzBurgess
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Sempiternelles platitudes

Tout de même, quelle empotée. Elle avait quel âge pour se blesser de la sorte? Il faut croire que leur nuit de voluptés l'avait plus fatiguée qu'elle ne le pensait. Ils s'étaient donnés jusqu'à ce que leurs muscles crient au martyr, heureusement qu'ils n'avaient aucun voisin de chambre susceptible d'être dérangé.
L'hôtel était vraiment bien choisi.

Alerté par le glapissement de Séréna, Auguste s'était promptement redressé sur le lit en s'inquiétant de son état - minute, pour réagir aussi vite il ne dormait certainement plus. Heureusement ce n'était rien de grave, son cri résultait plus de la surprise que de la douleur ; cependant l'attitude du jeune homme la dissuada de protester. Il avait rapidement traversé la chambre pour l'amener dans la salle de bains et mettre sa main sous l'eau froide.

La demoiselle l'avait observé tout du long, du moment où l'inquiétude avait troublé voix jusqu’à son bâillement léthargique. Elle ne se soucia pas de l'eau qui coulait sur sa main,
rien n’était plus digne d’intérêt que lui en cet instant.
Ses traits séduisants encore froissés par le sommeil, les petites étiquettes qu’elle avait laissées sur sa peau, l’attention qu’il lui portait - et tout la rappelait aux sensations qui les avaient tenus éveillés si longtemps, en particulier la vue de son amant dévêtu.

Auguste avait un physique avantageux et étrangement, maintenant que Séréna en avait goûté les délicieuses subtilités, elle y était encore plus sensible. Mais surtout il s’occupait d’elle sans qu’on ne l’y ait forcé par un contrat, sans chercher ses faveurs. La pléiade avait l’habitude qu’on prenne soin d’elle, qu’on se plie à ses souhaits ; quelle était la différence ?
C’est plus agréable lorsque c’est sincère.

Ses lèvres ourlées du plaisir que lui offrait l’instant, le doigt échaudé sous l’eau froide, elle plaça sa main valide dans le dos du brun et cala le menton sur son bras solide, nuque pliée vers l’arrière pour le regarder. « Et toi, ça va ? » L’un de ses ongles glissa tout doucement sur l’une des traces dont elle était coupable, pour lui faire comprendre qu’il était aussi question de cela. « Je ne suis pas toujours aussi féline, si ça peut te rassurer. » Plaisanterie légère sur la rareté de ses propres élans .

Non pas qu’Auguste se soit montré plus clément, Séréna sentait certaines parties de son corps engourdies et d’autres, au contraire, quelque peu douloureuses - savoureusement. Sans oublier les marques qu’elle garderait aussi plusieurs jours, notamment près de ses clavicules. S’il lui faudrait les cacher, elle ne regrettait pas ces heures passionnelles qui lui avaient permis de découvrir une autre facette de l’ancien champion. Sous son calme dormait l’orage.

Soudain d’humeur joueuse, Séréna aspergea son compagnon au visage avant de rire un coup de sa bêtise. Puis elle se hissa sur la pointe des pieds en s’appuyant sur son épaule solide pour déposer brièvement les lèvres sur sa joue, dans l’espoir de se faire pardonner. « Mon doigt va déjà mieux, par contre si tu n’enfiles pas quelque chose très vite, tu auras encore plus de marques et l’eau va refroidir. » C’était plus taquin que sérieux. Enfin sans doute. Les membres de la belle n'étaient pas entièrement remis, mais le tableau de sa nudité avait de quoi ouvrir l’appétit.

Sa mise en garde lancée, elle s’était détournée pour retourner à son objectif premier : préparer le thé. Tout en reprenant là où elle s’était arrêtée, Séréna demanda « Il y a un room service, ici ? Je commence à avoir faim. »

Sans doute qu’ils devraient aussi discuter de ce qu’ils avaient partagé, en temps voulu.
Mais avant elle voulait profiter de cet après où tout paraissait plus simple.

♡♡

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Le garçon pencha la tête pour regarder ce petit bout de femme qui venait de coller sa tête contre son bras. Cette dernière fit glisser une main dans le dos marqué d’Auguste en lui demandant si, de son côté, tout allait bien avant d’ajouter qu’il lui arrivait d’être plus douce. Il eut l’air de plus en plus satisfait en repensant à la manière dont ces traces étaient arrivées là.

« Ce n’est pas douloureux, ne t’en fais pas. Puis, c’est la preuve que je ne m’en suis pas trop mal sorti. Je m’assurerai que tu gardes tes mains là où je peux les voir, à l’avenir. »

Il avait répondu sur un ton léger. Il ne voyait pas ces griffes comme un problème, loin de là. Auguste savait très bien qu’il n’était pas toujours aisé de se contrôler lorsque les ébats étaient aussi sulfureux. Ce n’était qu’une histoire de quelques jours avant que cela ne disparaisse. Un bien faible prix à payer pour avoir eu l’occasion de profiter de l’étreinte de Séréna. Lui-même n’avait pas été irréprochable avec elle. Emporté par un élan de passion, il lui avait vraisemblablement laissé quelques souvenirs çà et là.


« Il m’arrive d’être plus délicat aussi… parfois. »
ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie.

Ce n’était pas tout à fait faux. L’ancien champion reconnaissait volontiers qu’ils y étaient allés particulièrement fort cette nuit. Sans vouloir s’avancer sur ce qu’en pensait Séréna, il s’interrogea plutôt sur son propre cas. Il ne s’expliquait pas cette passion débordante dont il avait fait preuve au lit. Était-ce parce que son amante était parvenue à le maintenir en haleine si longtemps avant de céder ? Peut-être. Ce dont il était sûr, c’est qu’il y avait longtemps qu’il n’avait pas ressenti autant de désir pour quelqu’un, une telle envie de s’approprier le corps d’une femme le temps d’une nuit. Il était compliqué pour lui d’expliquer ce sentiment. Le doute s’installa quand même lorsqu’il détailla l’étudiante dans le miroir. Il n’était pas certain d’être beaucoup plus doux la prochaine fois – si prochaine fois il y avait, bien entendu.

Séréna décida de l’éclabousser. Surpris, il eut un mouvement de recul en tentant de se protéger avec son bras. En vain. L’eau froide manqua de lui arracher un cri, à lui qui était encore enroulé dans les couvertures cinq minutes plus tôt. Avait-elle remarqué le regard plein de convoitise qu’il lui lançait dans le miroir ? Cela expliquerait qu’elle l’ait éclaboussé pour le calmer aussitôt. Cela ne manqua pas de la faire rire, en tout cas. Un rire agréable à l’oreille, communicatif. Le pulsar pouffa à son tour et eut même droit à un baiser sur la joue en guise d’excuse.


« C’est bien parce que j’ai envie de pouvoir boire ce thé, cette fois. »
répondit-il en appuyant sur les derniers mots pour rappeler ce thé qu’ils avaient laissé infuser toute la nuit. « Fais quand même attention à tes doigts. »

Il avait sondé son regard, à la recherche d’un signe qui lui confirmerait si elle plaisantait ou non. L’idée d’avoir quelques marques en plus était alléchante mais Auguste comprendrait aussi que la remarque soit sérieuse. Sa nudité pouvait la déranger ou tout du moins, la distraire. Il pouvait bien faire l’effort d’enfiler un caleçon. Ou un peignoir, se dit-il en posant les yeux sur les vêtements accrochés au mur. Habituellement blancs dans les hôtels, ceux-ci étaient marrons, sans doute pour coller au thème. Auguste se glissa donc là-dedans. Désormais couvert, Séréna devrait être en mesure de tempérer ses ardeurs le temps de finir la préparation du thé, et de prendre son petit-déjeuner, s’il se fiait à sa dernière remarque. En revanche, il ne garantissait rien si elle restait habillée de la sorte.


« D’après le réceptionniste, il y a une carte sur la table avec tout ce qu’ils offrent comme petit-déjeuner ici. »

Il était retourné dans la chambre où il trouva la carte là où on le lui avait dit la veille. Étant donné que cet hôtel était assez conceptuel, le brun ne s’attendait pas à avoir beaucoup de choix. Il semblait toutefois y avoir un petit restaurant sur le domaine. Il ouvrit la carte et s’assit sur une chaise, juste à côté de sa compagne, et entreprit de lui lire ce qu’il y avait au menu. Il y avait les grands classiques mais aussi du choix pour ceux qui souhaitaient un peu de consistance pour le premier repas de la journée.

« Je me laisserais bien tenter par les œufs et le bacon, pour ma part. Quelque chose te plait là-dedans ? »

Le peignoir lâchement noué autour de la taille, Auguste attendait sa réponse. Elle avait été bien gentille de lui préparer le thé, il s’engageait de son côté à lui amener de quoi briser le jeun. Lui aussi avait faim. Les beignets de la veille n’étaient plus qu’un lointain souvenir et après tant de sport, son corps réclamait d’être alimenté à nouveau. Une fois les souhaits de la belle formulés, il attrapa le téléphone de chambre et demanda qu’on leur apporte tout ça. Puis, il leva les bras au ciel et s’étira de tout son long sur la chaise, cherchant à chasser les derniers vestiges du sommeil qui s’accrochaient encore à lui.

« Ils nous apportent ça tout de suite. »

Et effectivement, il ne s’écoula pas plus de cinq minutes avant qu’une clochette ne retentisse à l’extérieur. Auguste doutait que les employés de l’hôtel prennent le risque d’emprunter les ponts suspendus. Aussi stables soient-ils, monter cela avec un plateau dans les mains s’avérait être un exercice périlleux. Par conséquent, curieux de voir la manière donc l’Hôtel des Sylves avait adapté son fonctionnement, le pulsar sortir aussitôt la clochette entendue. Il trouva sur sa gauche un monte-plat en bois qui lui avait échappé lorsqu’ils étaient arrivés la veille, en pleine nuit. Une solution simple. Auguste fit la moue, presque déçu.

« Le petit-déjeuner est servi ! » clama-t-il avec entrain une fois rentré à l’intérieur.

Il avait dans ses mains un grand plateau sur lequel se trouvait tout ce qu’ils avaient demandés. Ce plateau, il le déposa sur la table avant d’inviter Séréna à l’y rejoindre. À la vue de toute cette nourriture, l’estomac du garçon se manifesta. Un bref gargouillement, juste de quoi lui rappeler qu’il était grand temps de manger.


« Alors, dis-moi, quoi de prévu pour le reste de la journée, Séréna ? Un massage pour soulager ces muscles si durement sollicités ? »


Il s’esclaffa bien qu’en fait, l’idée n’était pas si mauvaise que cela. Non, en vérité, plus il y pensait et plus il trouvait l’idée séduisante. Et cela ressemblerait bien à Séréna de faire ça.


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Séréna G. FitzBurgess
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Sempiternelles platitudes

Rien qu'à l'air satisfait de son amant, Séréna comprit que les griffures sur son dos ne le gêneraient pas le moins du monde. Finalement ils considéraient tous les deux les traces de leurs ébats comme un maigre prix à payer, pour une nuit pareille.
Malgré ses nombreuses conquêtes, peu d'hommes l'avaient si bien comblée. Elle osait croire que pour lui non plus, cette expérience n'était pas commune - non c'était sûr maintenant.
Les regards ne mentaient pas.

En réponse au commentaire d'Auguste, la demoiselle pouffa doucement. « Heureusement, je ne suis pas en mousse. Mais que feras-tu si je cache mes mains ? » cette interrogation n'était pas totalement innocente.
Tout en parlant elle remarqua comme il dévisageait son reflet
(Même à travers la glace, sentir ses iris sur elle manqua de raviver les braises de la passion)
Sans vraiment l'écouter.
La sanction n'avait pas tardé à tomber.

Séréna s'était ensuite éloignée en clamant « Promis, je serai prudente. » - ponctué d'un vague geste de la main, à peu près dans la direction du garçon dans son dos.
Elle venait de déchirer un sachet lorsqu'il s'installa près d'elle avec la carte. Le temps qu'il termine la lecture, la jeune femme lui avait tendu une tasse et tenait la sienne d'une main, l'autre reposant sur le meuble de cuisine qui lui servait d'appui. Ses yeux s'étaient posés sur les lignes que le peignoir d'Auguste laissaient deviner : l'extrémité de la clavicule, le creux entre ses pectoraux…

Quelque chose te plaît ?

La voix grave du brun la ramena à la réalité. Encore appuyée contre le plan de travail, elle se pencha par-dessus son épaule pour jeter un œil au menu. « Je vais me laisser tenter par l’assortiment de viennoiseries. » Classique, cependant une valeur sûre. Et généralement assez copieux pour que son estomac ne cesse de se plaindre.
Auguste se chargea de la commande, qui arriva avant même que Séréna n’ait fini son thé.

Par réflexe elle chercha son téléphone - étant habituée à faire le tour des nouvelles tout en mangeant le matin -, mais ne l’ayant pas trouvé avant que le plateau ne soit déposé sur la table, la tête rose estima que ça pourrait attendre. Le monde n’allait pas cesser de tourner parce qu'elle n’y prêtait pas attention pendant quelques heures, le plus dur étant de s'en convaincre. Séréna aimait être informée, cela lui donnait un sentiment de contrôle.
Elle rejoint l’ancien champion à la table, et constata avec joie que ses viennoiseries venaient avec des couverts.

Fourchette piquée dans le croissant, couteau occupé à en couper l’extrémité, elle releva la tête vers Auguste sans cesser de s’affairer. Un sourire amusé releva ses lippes. « J’y ai songé à vrai dire. Pourquoi, tu veux m’accompagner ? » La pléiade goba sa première bouchée avant de continuer. « Sinon par chance je n'ai pas cours, mais je dois terminer un rendu. Et toi ? » Une lueur espiègle traversa ses pupilles, preuve que la proposition qui allait suivre n’avait rien de sérieux. « Si tu n’as pas le temps je te proposerais bien une séance de massage improvisée ici, mais tu risques de repartir avec encore plus de courbatures. »

Ceci dit, la belle déposa les talons sur les cuisses du jeune homme en croisant les jambes, tout en lorgnant sur son assiette salée. « Tu me fais goûter ? » Question purement rhétorique.
N’empêche, elle avait presque oublié ce que c’était de partager une matinée comme celle-ci avec l’une de ses conquêtes. D’habitude Séréna était le genre d’amante qui disparaît au matin, comme un rêve. Le songe éphémère d’un nuit fiévreuse, rapidement dissipé dans la rosée.

Elle n’attendait ni attache, ni sentiments - juste un peu de chaleur. En vouloir plus ne servirait qu'à compliquer la situation, tout comme donner davantage de sa personne nourrirait un quiproquo indésirable. Alors ses pensées s’égarèrent : pourquoi était-elle encore là ? Les prouesses d’Auguste n’étaient sans doute pas la seule réponse.
Il serait encore temps d'y réfléchir plus tard.

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Sitôt la jeune femme installée, Auguste ne se fit pas prier pour entamer le repas. Maintenant qu’il avait toute cette nourriture face à lui, la sensation de faim, jusqu’ici discrète, lui revint en pleine figure. Séréna, de son côté, s’était contentée de quelques viennoiseries, qu’elle mangeait avec des couverts. Si les rôles avaient été inversés, le pulsar ne se serait pas montré si distingué. Elle savait se montrer gracieuse en toute circonstance. Enfin, presque.

« Attention à ce que tu proposes, je serais tenté d’accepter. » répondit-il sur le même ton.

Cela ne pouvait pas être si terrible qu’elle l’annonçait. Même avec des moignons à la place des mains, il était encore possible de masser à peu près efficacement, alors pour qu’il reparte avec encore plus de courbatures… Oh ! Il avait compris le sous-entendu. Il existait en effet une manière pour lui de ressortir de là en plus mauvais état qu’il ne l’était déjà.


« Je n’ai rien de prévu. S’il fait beau cet après-midi, je pensais sortir me balader. »

Où ça ? Il ne savait pas encore. Quelque part loin de la ville, c’était certain mais à part cela, Auguste n’avait pas d’idée précise en tête. Peut-être la plage. Avant que l’été n’arrive et que l’endroit ne soit noir de monde, marcher dans le sable avait son charme. Puis, ce serait l’occasion pour lui de laisser ses Pokémons se dégourdir les pattes. Cela leur ferait le plus grand-bien.

Le brun avala une nouvelle bouchée alors que Séréna prenait ses aises en se servant des cuisses de son amant comme d’un repose-pied. Auguste ne s’en formalisa pas. Au contraire, il était heureux de constater que leur complicité de la veille ne s’était pas envolée après une nuit d’amour. Cela n’aurait pas été impossible mais il était content ce ne soit pas le cas. Il détestait les lendemains gênants. À quoi bon s’embrasser toute la nuit si c’était pour ne plus oser se regarder une fois le soleil levé ? Lui, il peinait à comprendre la logique derrière tout ça. Peut-être était-ce parce qu’il était un homme de douceurs et de câlins, qui aimait recevoir de l’affection presque autant qu’il en donnait. Il trouvait dommage de se comporter comme des inconnus après avoir tant partagé. C’était blessant, parfois. Pour cela, il préférait l’attitude de Séréna. Tout aussi taquine et avenante que la veille, elle était à l’aise en sa présence et ainsi, ils prenaient leur petit-déjeuner dans la bonne humeur.

Contre toute attente, ramener une inconnue chez lui pour la voir disparaître le lendemain n’était pas le passe-temps favori de l’ancien champion, contrairement à ce que racontaient de vilaines rumeurs à son sujet. Cela lui était déjà arrivé et si cela avait été fait dans le seul but d’assouvir ses désirs charnels, il était la plupart du temps resté sur sa faim après l’acte, comme s’il manquait quelque chose. De la complicité, des rires, … c’était quand même plus agréable quand le courant passait bien avec sa partenaire. Puis, c’était encore mieux de se revoir ensuite. Si l’expérience avait été agréable, à quoi bon ne pas en profiter un peu plus ? C’était un peu le format préféré du garçon, les coups de plusieurs soirs. S’amuser en toute insouciance pour finalement s’arrêter lorsque l’un des deux le décidait. Les choses n’avaient pas à être gênantes. En pleine réflexion, Auguste posa les yeux sur la demoiselle. Avec elle, il était complètement partant pour remettre le couvert. D’ailleurs, en parlant de couverts, il coupa un morceau de bacon ainsi qu’un part de son œuf sur le plat et piqua dans le tout de sorte que cela tienne sur sa fourchette. Puis, il la leva et la tendit vers Séréna, qui venait de lui demander pour goûter.

Bah ! Inutile de s’embêter avec des questions compliquées de si bon matin. Auguste préférait s’intéresser au moment présent et simplement profiter de casser la croûte en bonne compagnie. Il réfléchirait à la suite plus tard.


« Un rendu alors qu’on est si proche des examens de fin d’année, ils ne vous laissent pas de répit. »


Il l’oubliait quelquefois mais Séréna était encore étudiante et, par conséquent, beaucoup plus jeune que lui. Il n’était qu’à ça d’être un criminel, s’était-il amusé à penser en considérant leur différence d’âge. La tête rose l’intéressait. S’il pensait avoir cerné en partie son caractère, il demeurait tout de même curieux quant à sa vie de tous les jours.

« Je suis surpris que tu arrives à performer ainsi, tant dans tes études qu’à la danse. » dit-il en faisant allusions aux exploits dont elle lui avait fait part au vernissage. « Et tu arrives encore à avoir une vie sociale avec tout ça. Quel est ton secret ? »

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Séréna G. FitzBurgess
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Ainsi posés, à discuter tranquillement du programme de la journée tout en déjeunant, Séréna retrouvait ce qui l’avait séduite chez le brun avant son physique : une présence agréable. Bien loin des avarices et des masques qui l'entouraient au quotidien, son truc à lui c’était plus l’honnêteté... Ainsi qu’une certaine désinvolture.

Ce n'est pas qu'Auguste était naïf, seulement qu'il n'avait rien à cacher et ne cherchait pas le profit à tout prix - la compétition n'avait pour lui rien d'intéressant si elle devait se faire au détriment du bonheur quelqu'un. Il n'était pas insouciant non plus, l'ancien champion n'oubliait pas que sa liberté s'arrête là où commence celle des autres et ne délaissait pas ses proches.
Il se laissait vivre autant qu'on le lui permettait, simplement.
Sans chercher à avoir plus à tout prix, ni à prendre plus qu'il ne donnait.
Sans compliquer les choses en se posant des questions superflues.

Pour tout cela, elle appréciait ces minutes paisibles en sa compagnie.

Séréna se lamenta d'un soupir parfaitement caricaturé quand Auguste parla d'une promenade. « Dire que tu vas profiter de l'air frais, pendant que je serai enfermée avec mes cahiers… La vie d'étudiante est nulle. » Oh, elle se plaignait en grande partie pour la forme. Et pour le taquiner un peu. En règle général on ne la laissait même pas souffler un peu fort, alors elle pouvait bien profiter de cette ambiance confortable et de leur complicité non ?

C'est d'ailleurs en toute détente que la demoiselle avait ensuite tendu les jambes vers lui, puis avait demandé à goûter son petit-déjeuner. Et parce que son amant était attentionné, il la laissait faire et acceptait. Elle s'était penchée avec un large sourire pour se servir directement sur la fourchette tendue entre eux, avant de mâcher gaiement sa bouchée.

Le jeune homme avait ensuite commenté la sévérité de son école, ainsi que la polyvalence de Séréna. Celle-ci haussa les épaules en répondant « Il n'y a pas de repos pour la jeune élite. » à la première partie. Ensuite elle posa un coude sur la table pour appuyer sa tête contre sa main, et étira nébuleusement les lèvres.
« Je suis une femme de talents, tu le sais bien. Parmi les principaux comptent l'organisation et la détermination. Le reste en découle simplement. »

Elle ne le disait pas clairement, parce que laisser croire que tout lui paraissait plus simple qu'aux autres faisait partie de son personnage. Cela accentuait son aura de pouvoir, la rendait invincible à tous les yeux et un peu aux siens. Mais Auguste la cernait étonnamment bien, et si la pléiade ne savait pas encore si elle devait en être heureuse ou effrayée, elle se disait que lui saurait peut-être voir à travers son image de perfection intouchable.

Son expression se fit quelque peu plus sérieuse lorsque Séréna ajouta « Pour être honnête, je ne voulais pas abandonner la danse maintenant - sous-entendu que ce moment viendrait bien assez tôt, quand on la jugerait trop vieille ou pas assez concentrée sur ses devoirs - et on ne m'aurait pas laissée abandonner mes études ni ma vie sociale. Les choix sont donc limités. » Son ton n'était pas triste, juste posé - et un chouïa résigné. Elle s'imposait cet état d'esprit - la logique avant les sentiments - depuis longtemps maintenant.

Enfin, assez parlé de sa personne. Séréna remit un maquillage de gaieté et reprit un bout de croissant. « Et puis tu es bien placé pour parler d'avoir plusieurs casquettes. De ce que j'en sais, on pourrait presque dire que tu as eu plusieurs vies. Fils d'éleveurs, ancien champion et ranger, et je crois avoir lu dans un magazine que tu avais touché au journalisme. » Sa mine se fit curieuse. « Pourquoi avoir ouvert une arène, pourquoi avoir quitté Hoenn puis le journalisme ? » Malgré elle, la tête rose s'inclina vers lui - comme si cela lui permettrait de mieux lire les réponses dans ses orbes sombres. « Que cherches-tu ? »

Que désires-tu, entre ces intérêts divergents et ces détours ?

♡♡

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La vie d’étudiante était nulle. L’affirmation était amusante. Il n’était pas tout à fait d’accord mais il comprenait la remarque de Séréna. Être étudiant signifiait de longues heures de travail, des nuits blanches la veille de projet ou d’examen mais c’était aussi une période de la vie propice à l’amusement insouciant et aux rencontres durables. Bien qu’il se soit complétement réorienté depuis la fin de ses études, il comptait encore parmi ses contacts de nombreuses personnes qu’il avait côtoyées à ce moment-là. Entre ça et les beuveries estudiantines – qui avaient dû lui coûter quelques années d’espérance de vie – Auguste gardait globalement un bon souvenir de ses années à l’université. Oh, il avait été heureux d’en avoir fini mais avec le temps, tous les souvenirs finissaient par devenir bons.

Le Pulsar leva les yeux au ciel et secoua la tête d’un air incrédule, un sourire sur le coin des lèvres, quand elle lui sortit son beau discours sur les raisons de sa réussite. Séréna était une femme de talent, il n’en doutait pas le moins du monde mais le talent sans le travail acharné, ce n’était que du potentiel gâché. En cela, elle avait raison en avançant que l’organisation et la détermination étaient primordiales. Avec ça, même un idiot dénué de talents pouvait aller loin. Lui-même ne se trouvait pas particulièrement talentueux – pas de manière innée, du moins. Tout ce qu’il savait faire et les domaines dans lesquels il excellait étaient le résultat d’innombrables heures de travail et d’une constante remise en question. Malgré tout, il demeurait impressionné que la jeune femme arrive à jongler entre toutes ces activités en maintenant d’excellents résultats.

Les études, les hobbies et la vie sociale, nombreux étaient les étudiants forcés d’abandonner un des trois. Séréna semblait résignées à délaisser la danse pour conserver le reste. Un sacrifice peut-être nécessaire mais qu’il avait du mal à cautionner. Elle était douée dans ce domaine, en témoigne la médaille qu’elle avait remporté, et de fait, il trouvait infiniment dommage pour elle d’arrêter. À moins qu’elle n’y prenne plus aucun plaisir, mais à en juger par son expression, ce n’était pas le cas. Auguste aurait voulu intervenir à ce moment là mais la jeune femme embraya sur un autre sujet. Elle aimait parler d’elle et de ses exploits mais dès que ses faiblesses ou des facettes négatives étaient abordées, elle avait tendance à fuir. Cela avait déjà été le cas la veille et sans doute d’autres fois encore sans qu’il ne l’air remarqué. En raison de la vie qu’elle menait, la tête rose avait érigé autour d’elle une armure dont elle essayait tant bien que mal de cacher les imperfections. Elle voulait se donner l’air d’une reine intouchable.


« Je vais être honnête, je ne le sais pas moi-même. »


La réponse était d’une honnêteté presque déconcertante. Si Auguste y mettait en général les formes pour formuler cela autrement auprès du grand public, l’idée n’en demeurait pas moins identique. Il avala un nouveau morceau de bacon et se cala contre le dossier de sa chaise.

« Je ne suis pas un homme avec de grands projets pour l’avenir. Je prévois à court et moyen terme selon mes envies mais rarement plus loin. J’avais un avenir tout tracé dès l’enfance : reprendre la pension de mes parents, à Hoenn. L’idée n’est pas si horrible que ça et en vérité, j’adore y passer du temps mais je détestais l’idée d’y être enchaîné pour le restant de mes jours. J’avais besoin de… vivre ? De me trouver, quoi. Je voulais profiter, tout simplement. Alors j’ai fait des études pour finalement me rendre compte dans les dernières années que ce n’était peut-être pas là que je trouverais le boulot de mes rêves mais j’étais lancé et mon éducation était payée par mes parents, alors je suis allé jusqu’au bout. »


La tasse de thé entre les mains, Auguste y plongeait son regard comme s’il cherchait des réponses à une question qu’il n’avait pas formulée à haute voix. Il reconnaissait qu’il n’avait pas fait que des bons choix dans sa vie. Pour autant, il n’y aurait rien changé. Il était à chaque fois ressorti grandi de ces expériences. Il but une gorgée et reposa la tasse. Il voulut poser une main sur ses genoux mais parut surpris quand elle y rencontra la jambe de Séréna. Le brun eut un mouvement de recul avant de finalement décider de la laisser la, trouvant le contact de la peau froide de Séréna contre la sienne, réchauffée par le thé, agréable. Il avait décidé de lui parler aussi ouvertement que possible. Si cela l’amenait ensuite à en faire de même, tant mieux, mais dans le cas contraire, il n’insisterait pas.


« Mes premiers jobs n’ont pas été incroyables. J’avais obtenu et entretenu de bons contacts durant mes études et mes stages mais j’avais quand même décidé de travailler en freelance pour éviter d’avoir à trop compromettre mon intégrité. Je suppose que tu sais comment ça se passe dans le monde du journalisme, celui qui dit la vérité n’est pas toujours celui qui est mis en avant. Un jour, j’ai terminé un article tard dans la nuit et, en le relisant, j’avais envie de vomir. Tout était parfait. C’était bien écrit, structuré, je traitais du sujet de manière aussi intéressante que possible mais presque tout était biaisé. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’avais fait dans le sensationnel mais presque. J’avais volontairement omis des passages qui remettaient en cause ce que je disais. Bref, j’avais tout tourné à mon avantage et en ce sens, c’était du très bon travail. Mais c’était nul. Humainement. Personnellement. C’était nul. Je n’ai jamais envoyé ça et j’ai arrêté peu après. »

Il avait des factures à payer, un crédit voiture à rembourser, … Journaliste était un travail qui payait peu quand on débutait et Auguste n’avait pas non plus fait le choix de la stabilité. Boucler les fins de mois n’avait pas toujours été facile. Il soupira.

« Sans le soutien de mes parents, il n’aurait pas été impossible que tu lises un article intitulé « Dix anecdotes incroyables sur Tarak, le maître de la ligue. La huit va vous étonner » avec mon nom écrit tout en bas. »
Il pouffa, préférant y aller avec une pointe d’humour. « J’ai donc décidé de me lancer dans quelque chose qui me ressemblait davantage et, caméra au poing, j’ai commencé à filmer seul sur des sujets qui m’intéressaient et sur lesquels j’avais de bonnes connaissances : les Pokémons. Je parlais aussi un peu d’histoire, de géo, et cetera. Ici, personne ne me reprocherait de ne pas coller à la ligne éditoriale ni de ne pas générer assez de clics. Je travaillais seul, je voyageais un peu partout et les quelques followers que je gagnais avec le contenu diffusé en ligne me procurait satisfaction. Je gagnais moins mais au moins, je n’avais pas honte de moi. Avec le temps, j’ai acquis un peu de visibilité et les partenariats ainsi que les sponsors et les dons me permettaient de ne pas vivre trop mal. De là j’ai quitté Hoenn pour partir à Johto pour un projet un peu plus ambitieux. Des mois de tournages pour monter une heure trente de documentaire sur les « petites bêtes » qui peuplaient le bois aux chênes. J’ai remporté quelques prix avec ça. »

La fierté ressentie après avoir vu son travail être reconnu était indescriptible. Il avait mis toutes sa sueur et ses larmes là-dedans – et beaucoup de sang, ces bestioles mordaient fort. Le pulsar ne quittait pas la demoiselle des yeux. S’il lui répondait avec franchise et en détail, il ne voulait pas non plus l’ennuyer en parlant de sa petit vie somme toute très banale.

« Je suis arrivé à Lumiris avec cette idée de trouver un autre sujet à traiter. La région était en plein développement, n’était pas la plus mise en avant à l’étranger et je m’étais dit qu’il devait bien y avoir quelque chose ici. Je m’y suis étrangement plu. Rencontrer des gens venus d’un peu partout dans le monde, c’était très stimulant. J’ai commencé à m’intéresser à d’autres choses en parallèle de mon travail. C’est un peu comme ça que j’ai mis un pied dans le monde des combats Pokémons. J’étais curieux de voir jusqu’où je pouvais aller… et après quelques mois, me voilà champion d’arène. Je suis un homme de talents, tu le sais bien. »


Cette dernière phrase, prononcée théâtralement, renvoyait Séréna à ce qu’elle lui avait dit juste avant. S’il y était arrivé aussi vite, c’était uniquement parce qu’il s’en était donné les moyens. Il avait étudié et s’était entraîné longtemps pour être compétent. Ce stade était dépassé depuis longtemps et aujourd’hui, il pouvait prétendre à être l’un des meilleurs dresseurs de la région. Il tirait une certaine fierté de ses capacités dans ce domaine.


« Je me suis fait entraîner dans les Rangers à cette période-là. Je voulais aider, je savais y faire avec les Pokémons, alors autant que je me rende utile. Tout cela me prenait beaucoup de temps et la raison pour laquelle j’étais venu à Lumiris reste un projet en cours sur mon pc. J’ai dû peu à peu l’abandonner. »


Il ne s’en était pas lassé, il l’avait juste laissé de côté et les mois défilants les uns après les autres, ce travail avait pris la poussière tant et si bien qu’Auguste n’y était plus revenu. Il n’écartait pas la possibilité de le reprendre un jour mais ce n’était pas au programme pour le moment. Auguste était un esprit libre, pour le meilleur comme pour le pire, papillonnant d’un projet à l’autre au gré de ses envies.

« Et puis il a fallu que je rentre à Hoenn. Tu connais la suite. Ah ! Et je pense que tu peux m’ajouter une casquette supplémentaire puisque, après avoir réglé toute cette situation, mes parents m’ont laissé les rênes de la pension. Au final, j’ai quand même fini par faire ce qu’ils attendaient de moi, mais pas sans en négocier les termes. »


Il demeurait indépendant. Pour lui, il n’était pas encore question de rentrer au pays et il ne le ferait peut-être jamais. Il gérait les affaires urgentes et déléguait le reste, rentrant de temps à autres à Hoenn le temps d’un week-end. Ce nouveau poste représentait son lot de nouveaux défis et Auguste, bien plus mature qu’à son arrivé à l’âge adulte, apprenait à en apprécier toutes les subtilités. Puis, il soulageait ses parents des responsabilités les plus stressantes, eux qui n’étaient plus tout jeunes.

« Qu’est ce que je cherche. Aucune idée. Tout et rien en même temps. L’excitation de la découverte, le plaisir de faire quelque chose de nouveau. Au début je pensais être à la recherche de quelque chose qui me corresponde mais plus le temps passe et moins j’y crois. J’ai juste envie de faire plein de choses en même temps et de sans cesse expérimenter. Peut-être que ça me passera un jour et que je me poserai définitivement. Qui sait. »


Il haussa les épaules. En effet, qui pouvait prévoir où il en serait dans dix ans. Pas lui. Personne, en réalité. Il avec des projets plein la tête mais aucun grand rêve qui servait à donner un sens à sa vie. En ce sens, le brun était un grand adolescent qui ne cherchait qu’à faire ce qui lui plaisait et c’était encore pire depuis qu’il avait goûté au titre de champion d’arène. Avec de l’argent en poche, les possibilités étaient décuplées. Cette seule raison aurait pu le convaincre de reprendre son titre.

« Désolé, j’ai beaucoup parlé de moi. » ajouta-t-il avec un sourire pour signifier qu’il en avait terminé avec son récit. « Ça doit te paraître bizarre, je suppose. Déterminée comme tu l’es, tu dois déjà avoir une idée claire de ton avenir, non ? Alors raconte-moi de quoi ton avenir serait fait si nous vivions dans le meilleur des mondes. »

La précision était importante. Loin de lui l’idée de tendre un piège à la jeune femme mais il orientait les questions de sorte à pouvoir espérer une réponse franche. Auguste n’était pas au courant de toutes les responsabilités qui pesaient sur l’épaule de son amante mais il n’était pas bête non plus, il savait ce qu’était la pression familiale et n’osait même pas imaginer ce que c’était quand celle-ci portait le nom de FitzBurgess. Il avait répondu à cœur ouvert à Séréna, sans chercher à cacher ses défauts, ses échecs ou sa propre vulnérabilité. Pouvait-il attendre d'elle qu'elle en fasse autant.

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Séréna G. FitzBurgess
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Sempiternelles platitudes

Je ne sais pas. Séréna haussa les sourcils, passablement amusée par ce début de réponse inattendu. Auguste n’avait aucune idée de pourquoi il avait porté ces casquettes, ou de ce qu’il cherchait ? Remarque, le fait qu’il ait enchaîné les pistes ressemblait effectivement à du tâtonnement. Mais initialement elle aurait pensé que le jeune homme cherchait ce qui lui plaisait, tout simplement. C’est l’idéal de beaucoup de gens : trouver une passion dont ils pourraient vivre.
Dans son cas, n’était-ce pas lui-même qu’il souhaitait atteindre ?

Son compagnon lui fit un résumé de son CV, en expliquant brièvement comment il avait enchaîné les carrières. Comment il n’avait pas voulu laisser la pension le définir - ou pas entièrement -, un désir qui résonnait en elle et un point commun ; comment il s’était rendu compte - un peu trop tard - que le journalisme n’était pas pour lui, mais qu’il avait continué pour ne pas gâcher les efforts de ses parents. C’est vers ce passage que Séréna tressaillit en sentant un contact chaud sur sa jambe, avant de comprendre qu’il s’agissait de la main d’Auguste - et elle aurait regretté qu’il ne la repose pas.

Il raconta comment sa carrière de rédacteur avait pris fin - quand le sensationnel avait grignoté sur le sens, qu’il ne voyait plus comment s’épanouir en écrivant sur la vie des autres et refusait que son humanité devienne le prix de sa réussite. La jeune femme acquiesça simplement pour confirmer avoir sa petite idée sur le monde du journalisme, d’autant plus qu’elle avait déjà été sa cible. Alors on troque la plume contre la caméra et on s’en va observer le monde en images plutôt qu’en paraphrases - et elle essaya d’imaginer à quoi le monde ressemblait, à travers l’objectif d’Auguste. Ce devait être beau.

Si Séréna picorait son petit déjeuner tandis qu’il parlait, elle maintint au mieux sa concentration tout au long du récit. Ses iris ne dévièrent que rarement de ceux du garçon.
Il en vint à son débarquement à Lumiris, qui marqua sans conteste un chamboulement. Ce fut le début d’autres projets, nés au fil des rencontres et des expériences, qui ne laissèrent que peu de place à son idée première. L’apparition d’ambitions qui tenaient plus du défi personnel que d’une course à la renommée. Un sourire s’était étalé sur le visage de la demoiselle quand il lui eût renvoyé ses propres mots.

La boucle fut bouclée quand Auguste arriva à ce qu’il lui avait déjà raconté la veille, en y apportant tout de même une précision importante. La pléiade prit une gorgée de thé et répondit « Tu aurais pu me le dire hier, que je te félicite. » avec un air mutin. Ensuite elle le laissa terminer sur une réponse plus étoffée que la toute première. Au final, il ne savait pas se contenter d’un seul centre d’intérêt.
Séréna inclina la tête en machouillant un bout de pain au chocolatine. « Si rien jusqu’ici ne t’a poussé à te poser, qu’est-ce qui le pourrait ? » Un élan plus fort que les autres ? Un lieu, une découverte, une personne ?

Dans tous les cas, avec tout ce qu’il venait de raconter, elle avait désormais du mal à se l’imaginer s’installer définitivement où que ce soit.

Mais voilà qu’il redirigeait la conversation vers son amante. Celle-ci plissa légèrement les paupières en le dévisageant : la question de l’ancien champion n’était pas si ingénue. En revanche il n’avait pas totalement tort en disant que pour elle, ses pérégrinations lui paraissaient étranges - oui et non.« Je peux parfaitement comprendre que tu n’aies pas souhaité passer ta vie à la pension. » C’est juste que Séréna n’avait pas le courage de sortir de sa cage.
Elle croisa alors les bras sur la table en minaudant un peu. « Que veux-tu savoir, Auguste ? Si ma vie me convient ? Je n’ai pas à me soucier de mon avenir, ni à me demander qui je suis. Dans le monde d'aujourd'hui qui cultive le doute de soi pour promouvoir la confiance aveugle en l'information, c'est un luxe tu ne crois pas ? D’ici quelques années je serai à la droite de mon père qui m’apprendra comment marchent les affaires. J’aurai un mari puis des enfants, et une jolie maison. Je ne suis pas à plaindre. »

Sa garde était montée. Pourtant
Séréna vacilla.
« Dans le meilleur des mondes... » finalement, son regard se fit fuyant. « Le mien serait un peu moins parfait. » Elle se cala au fond de son siège en jouant avec le pan de son body. « Tu sais quel est le problème, avec la perfection ? Elle rend immuable. Par définition, on devient incapable de changer ou de rêver. Ma vie ne saurait être plus belle, Auguste, » et ses bronzes le transpercèrent alors, toutes défenses rétablies. « Puisqu'elle est vouée à cet idéal. »
Énorme contradiction inhérente à l'humanité, qui court après l'immuable alors que sans changement
elle se mourrait.

La belle se leva délicatement pour se placer près d'Auguste, déposa une main sur son épaule, puis se pencha pour déposer les lèvres sur sa tempe. Au passage elle glissa contre son oreille « Je ne t'ai promis qu'un seul vœu. Ne le gâche pas. »
Manière détournée de lui signaler que s'il voulait en apprendre plus, sa seule option serait de l'utiliser. Séréna trouverait dommage qu'il l'emploie ainsi.
Elle se redressa en lui offrant une caresse aérienne sur sa joue, sourire énigmatique aux lèvres, avant d'entreprendre de s'éloigner.


♡♡

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Elle l’avait écouté jusqu’au bout, se permettant tout de même de le féliciter. Il était vrai qu’il avait omis ce détail la veille mais ils venaient tout juste de se retrouver et Séréna était curieuse de savoir la raison pour laquelle il était parti. Il avait essayé de faire preuve d’humilité en ne ramenant pas son nouveau titre sur la table. Il lui aurait dit à un autre moment.

Elle lui posa aussi une question, lui demandant s’il existait quelque chose susceptible de l’amener à se poser. Lui-même n’avait aucune certitude à ce sujet. Il pensait bien qu’à un moment de sa vie, il arrêterait de penser à lui et trouverait un endroit où s’installer, si possible avec quelqu’un à ses côtés. Aussi joueur soit-il, Auguste n’envisageait pas de finir sa vie seul. Fonder une famille était quelque chose qui lui tenait à cœur et à ses yeux, il n’était même pas question d’imaginer sa vie sans avoir d’enfants plus tard. Après, pour en revenir à la question de Séréna, il n’avait pas de réponse claire à fournir. Une occupation qui alimente à tout jamais la flamme de sa passion ou une rencontre avec une femme qui parviendrait à lui passer la corde au cou sans qu’il n’y voie de problème… Il n’en savait rien et, faute de pouvoir fournir une véritable réponse, le brun se contenta de hausser les épaules.

Assez parlé de lui. Le pulsar avait orienté la conversation ailleurs. À son tour de poser les questions. Il avait souhaité tâter le terrain avec la première, de sorte à faire parler Séréna. Il ne cherchait pas de sombres secrets, loin de cela. Il était simplement curieux et savait qu’elle n’était pas du genre à se montrer volubile au sujet de sa propre personne – sauf quand il s’agissait de vanter ses exploits. Elle coupa court à ses manigances dès qu’elle ouvrit la bouche. Auguste aurait presque pu entendre le couperet s’abattre sur la table tant elle avait tranché net tout espoir pour lui d’avoir une discussion à cœur ouvert sur le sujet. Elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Ce n’était pas la première fois qu’elle lui laissait cette impression et une fois encore, elle le confirmait. Était-elle particulièrement perceptible avec lui ou y avait-il autre chose ? Auguste n’était certain de rien mais face à cette réaction, il comprit qu’il n’obtiendrait rien de plus. Message reçu.

Elle avait raison. Elle n’était pas à plaindre mais ce n’était pas en vue de la prendre en pitié qu’il lui avait posé cette question. Auguste cherchait à la comprendre. La connaître. Bien sûr qu’elle n’était pas à plaindre, avec ses talents et la famille dans laquelle elle avait grandi, elle était prête à faire danser le monde dans le creux de sa main si elle le voulait. D’aucuns éprouvaient probablement une jalousie sans limite à son égard. Une vie placée sous le signe du luxe, à la tête d’un empire colossal avec à ses côtés son mari – restait à savoir s’il s’agissait d’un mariage arrangé – et des enfants éduqués pour reprendre le flambeau par la suite. Elle n’était pas à plaindre, non, mais Auguste avait tout de même voulu savoir si c’était la vie qu’elle désirait. Si, pour elle, le bonheur se trouvait dans cette inlassable course à la perfection.

Il y avait tout de même des choses à tirer de ces paroles. Auguste essaya d’éviter les conclusions hâtives mais il était évident qu’il avait beaucoup d’histoire derrière cette façade que Séréna lui avait montré. Les murs étaient lézardés mais il ne semblait pas être la personne qui verrait ce qu’il y avait de l’autre côté aujourd’hui. Tant pis. Il aurait essayé. Loin de lui l’idée de mettre l’étudiante mal à l’aise, voire même l’irriter, alors il se promit de mettre la bride sur sa curiosité pour le moment. Un baiser et une délicieuse caresse plus tard, elle quittait la table. Il avait eu l’impression qu’il perdrait quelque chose à jamais s’il la laissait s’en aller. Avant qu’il ne s’en soit rendu compte, sa main s’était refermée autour du poignet de celle qui avait partagé sa couche. La pression de ses doigts était douce, une prison de papier qu’elle aurait pu briser à n’importe quel moment si elle le voulait.


« Je ne gâcherai pas mon vœu. »
souffla-t-il en se levant.

Il avait encore un vœu, c’était exact. Et il devait encore lui donner une pénalité, maintenant qu’il y pensait, mais il décida de laisser tomber cela. Il se contenterait du vœu. Vu la manière dont Séréna avait formulé cela, ce souhait aurait pu être absolument n’importe quoi. Elle s’y serait pliée – c’était du moins ce qu’il se plaisait à croire. Auguste s’était levé. Il tenait toujours le poignet de Séréna qui lui tournait le dos. Il s’en approcha et passa ses bras autour de la fine taille de la danseuse médaillée. Un geste d’une tendresse infinie alors qu’il la serrait un peu plus contre lui, enivré par l’odeur de ses cheveux.


« Et je ne te contraindrai pas à parler. Je préfère conserver ce vœu pour plus tard. Désolé si j’ai été indiscret, Séréna. »

Il lui présenta ses excuses. Il n’y avait pas mort d’homme mais Auguste savait reconnaître quand il avait dépassé les bornes. Ils s’étaient aimés le temps d’une nuit, cela ne lui donnait pas le droit de faire intrusion dans le jardin secret de son amante tant qu’elle ne lui en ouvrait pas la porte de son propre chef. Il déposa un baiser sur la joue de la belle avant de laisser repose sa tête contre la sienne.

« Tu sais, hier j’ai retrouvé quelqu’un que je n’avais pas vu depuis longtemps. C’est une femme très douée mais c’est aussi quelqu’un que j’ai vu rêver de couanetons et de barbe à papa. Pour autant, je ne l’ai pas trouvé pas trouvée moins parfaite qu’avant, bien au contraire. »


Il se dérida. Elle ne le vit pas mais il avait un sourire sur les lèvres. C’était terminé. Auguste n’avait pas l’intention de rajouter quoi que ce soit là-dessus, maintenant qu’il avait fait part de son avis. Arrêter de rêver, c’était stagner. Un supplice menant vers une mort lente et certaine. Si le garçon n’était pas sûr de ce qu’il cherchait, il savait néanmoins qu’il ne voulait jamais s’arrêter de rêver car c’était une source inépuisable de détermination pour lui aller de l’avant. Du plus profond de son cœur, il espéra que Séréna ne cesse jamais de rêver.


« Aujourd’hui c’est à mon tour de profiter de la douche en premier. Je ne sais pas de quoi je suis capable si je t’étreins plus longtemps. » lui glissa-t-il avant de la lâcher puis de s’éloigner de quelques pas avant de se tourner vers elle. « Libre à toi de me rejoindre si tu veux te rincer l’œil. »

Il lui offrit son plus bel air innocent avant de rire franchement. Plutôt que de laisser une ambiance pesante dans la pièce, Auguste avait préféré lancer une remarque plus légère. La jeune femme pourrait réfléchir à tout cela plus tard si elle jugeait nécessaire d’y accorder un peu de son temps. Sur ces belles paroles, l’ancien champion tourna les talons et s’en alla vers la salle de bain.

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Séréna G. FitzBurgess
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Sempiternelles platitudes

Elle se figea en sentant la prise éthérée sur son poignet. Il n'y avait rien de contraignant dedans, une simple torsion aurait suffi à s'en défaire. C'est peut-être pour ça que Séréna se laissa faire : parce qu'Auguste ne lui imposait rien - et il s'excusait pour son indiscrétion, mais elle savait
ce n'était pas à lui de demander pardon.
(Seulement elle savait prendre quand lui savait donner, cet équilibre ne pouvait avoir qu'une fin : la chute. Et elle veillerait à ne pas être la première à tomber, aussi injuste que ce soit pour lui.)

Auguste ne savait sans doute pas
Si Séréna était dangereuse pour lui, l'inverse était aussi vrai.
Il pouvait la changer, la pousser, l'inspirer - c'était du moins son ressenti. Avec ses yeux curieux et ses gestes tendres, son attention sincère, et même avec ses failles d'homme-enfant qui ne veut pas tout à fait grandir - parce que grandir c'est accepter, c'est se résigner, c'est tirer un trait sur tout ce qu'on aurait pu être ou faire. Tout ce que la jeune femme faisait à contrecœur.
Alors elle y goûtait par substitution, en profitant de lui si inconditionnel.

Depuis le début Séréna était celle qui posait les limites, dessinait des lignes entre elle et les autres, ne s'offfrait qu'à moitié.
La vilaine de l'histoire.

Seulement pour une fois, les frontières se brouillaient. Elle déposa l'avant-bras sur celui qui barrait son ventre sans chercher à le chasser. Pourquoi faire ? La demoiselle ne lui en voulait pas. Son amant du soir était quelqu'un de bien, qui s'inquiétait de son bonheur - et elle n'avait pas les mots pour lui dire que c'était justement la seule chose que l'argent ne saurait lui offrir, qu'elle avait appris à se contenter d'une vie confortable. Il ferait mieux de l'ignorer, au fond - ça aussi c'était difficile à exprimer
Quand elle se sentait si bien contre lui.

Séréna ferma les yeux quand elle sentit les lèvres tièdes d'Auguste - contact réconfortant. D'instinct elle se laissa aller un peu contre lui, leurs têtes reposant l'une contre l'autre, paupières toujours closes dans une expression presque douloureuse. Un sourire amer en acheva le portrait quand il parla de cette personne
Douce, insouciante
Parfaite de son avis.
(Si seulement il n'était pas que lui)

« Si tu veux mon avis, elle te remercie pour ce rêve. » aveu sincère dissimulé sous le couvert d'un intermédiaire inexistant.
Puis son brun s'éloigna, et l'espace d'un instant Séréna se sentit orpheline - de sa chaleur
(L'air était soudain glacial contre la peau qu'il venait de quitter)
Heureusement il la sortit de ses pensées en allégeant l'ambiance d'une simple suggestion.

La pléiade prit quelques secondes pour se recomposer. Elle ne voulait pas vraiment faire de mal à l'ancien champion, cependant
« J'ai mieux en tête. »
Elle attendit qu'il se retourne pour se fendre d'un sourire mi-carnassier, mi-joueur. Ensuite Séréna se mit à courir vers lui pour se jeter littéralement dans ses bras - ses membres souples savaient exactement où et comment se mouvoir et se placer pour se rattraper à lui, bien que s'il ne réagissait pas ils tomberaient tous les deux.

« Il faudra bientôt rendre la chambre, non ? Alors économisons le temps. Et l'eau. » Tout en exposant son plan elle avait fait glisser le peignoir se son compagnon jusqu'à découvrir quasiment tout son torse, avant de lui offrir un rapide baiser - dont la seule fonction était de l'inciter à réclamer plus.
Finalement ils ne préservèrent ni eau, ni temps.
Mais ils s'amusèrent beaucoup.

☆☆☆

Leur douche commune terminée, ils se préparèrent en tendant parfois à l'autre un vêtement perdu. En trouvant la cravate d'Auguste, Séréna s'approcha pour lui passer autour du cou et tira un peu, rictus aux lèvres. « Aussi peu adéquat puisse-t-il être à ta personnalité, tu portes bien le costume. » Ses doigts formèrent un nœud parfait sans qu'elle ait à y réfléchir. La tête rose posa ensuite les mains à plat sur le torse de l'ancien champion, en levant les yeux vers lui. « J'ai beaucoup apprécié ce moment. N'hésite pas à m'appeler, si jamais tu as besoin de compagnie un de ces quatre. »

Il n'était même pas question de nuit passionnelle. Tant que les limites n'étaient pas franchies, elle ne voyait pas d'inconvénient à passer du temps avec lui.
En tout bien tout honneur.

♡♡

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