Il aurait aimé avoir la même envie que vous, il aurait aimé pouvoir être sensible à vos intentions, ne pas vous piéger dans tout ça. Mais pour lui, vous étiez de la même trempe que ceux qui l'avaient enfermé dans cet incubateur. Ceux qui le réveillait ainsi à l'occasion pour s'assurer de le nourrir pour qu'il ne meurt pas. Au lieu de ça, il poussa un lourd cri. Pas parce qu'il avait encore foncé dans cette porte. Pas parce qu'il s'était fait mal. Parce qu'il avait senti une chaleur incandescente dans la salle. Parce qu'il avait eu peur. La fourrure de Lokrigan brilla légèrement et le froid qui dominait dans la salle s'amplifia. Des aurores boréales s'étendirent sur le plafond et le Pokémon se tourna vers la source des flammes, hurlant.
L'Hélionceau s'arrête, obéissant à la demande du Pokémon. Tu me fais mal. Cesse. C'est ce qu'il semblait dire. Il déloge de la glace ses deux cibles. Naïa perd aussitôt connaissance. Tomba au sol. Et un craquement retentit. La porte s'ouvrit. Lokrigan tourna aussitôt la tête. Sa porte de sortie. La voilà. Il ne se fait pas prier, ignorer les tentatives de le calmer ou de le retenir. Il glousse. Et au fur et mesure qu'il grimpe les escaliers que dissimulaient la porte, un bloc de glace se crée. Sur toute la largueur, la hauteur et la longueur du couloir. En haut des marches, il vous jette un regard. Il rit. Il s'enfuit.
Pas les statues de l'oiseau et du cheval qu'il a créée. Elles, elles s'animent. Comme portées par une magie, elles effritent la glace autour de vous, partout dans la pièce et dirigent une pluie de pics glacés vers chacun d'entre vous.
Il faudra les combattre ou trouver une issue. Ces portes latérales... elles servent à quoi ? L'une a une gravure en ancien lumirien et l'autre indique salle des évaluations.
_________________________________________ Modération: - Vous avez jusqu’au 30 août, 00h00 pour répondre. - Lokrigan panique et le froid devient plus puissant. Des aurores boréales se manifestent. - Il dégêle Naïa et Caninos, mais Naïa perd conscience. - Il court vers la porte qui a été ouverte par Angelo et bloque complètement l'issue avant que ses statues ne s'animent et ne vous menacent. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
Ombline Fheri
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Encore une fois, les événements s’enchaînent. Depuis leur arrivée dans la centrale, leur parcours ne semblent se dessiner qu’ainsi. Des périodes de calme presque angoissant et des éboulements de surprises plus angoissantes encore; et la situation présente n’échappe pas à cette règle. Alors que Milusia et Mufasa tentent de libérer le Caninos de Kanaliou et Naïa de leur prison de glace. L’inspecteur rejoint le panneau de contrôle de la salle et ouvre la porte tout en essayant d’attirer l’attention de Lokrigan sur lui. Il veut se sacrifier pour permettre au reste du groupe de s’enfuir ? Ashura s’y oppose fermement, et au vu du regard désespéré de Kanaliou envers son Caninos, elle s’y oppose aussi. Ombline la comprend, jamais elle ne serait partie sans Milusia elle non plus si elle avait été dans la même situation. Elle trouve d’ailleurs Kanaliou bien courageuse.
L’herboriste tourne la tête vers l’inspecteur, vers Kanaliou, puis vers Ashura avant de simplement acquiescer du chef. Hors de question de laisser quelqu’un derrière. Elle comprenait l’inspecteur qui au fond ne faisait que son travail mais il était trop tard à présent, le groupe entier était bien trop impliqué pour faire machine arrière et chacun savait à quel genre de risques il s’exposait. Non, personne ne resterait en arrière. Ils étaient entrés ensembles et ils ressortiraient ensemble. Kanaliou, Ashura, Ombline et l’inspecteur, leurs pokémons respectifs ainsi que tous les autres peu importe où ils se trouvaient à l’instant T. Le Caninos de Kanaliou et Naïa compris.
Les battants de la grande porte finissent par s’ouvrir et le Lokrigan fixe un instant Mufasa alors que le froid s’intensifie encore, faisant même apparaître des aurores boréales aussi fascinantes que terrifiantes. Ombline surprend cet échange de regard et retient sa respiration, se retenant de s’interposer entre son Pokémon et Lokrigan. Qui sait ce qu’il ferait si elle faisait un mouvement brusque ? Néanmoins elle était prête à agir s’il le fallait. Étonnamment, Lokrigan laisse Mufasa tranquille et dégèle le Caninos de Kanaliou et Naïa avant de s’enfuir et de bloquer l’issue avec de grands blocs de glace.
Sans réfléchir et sans même remarquer que les statues de glace restantes s’animent, Ombline traverse la salle en courant. Elle glisse et tombe dans sa course, les fibres de son pantalon ne résistent pas et s’arrachent au niveau des genoux, laissant sa peau et la glace se rencontrer. La jeune femme grimace mais continue d’avancer juste assez pour rattraper Naïa avant qu’elle ne se fracasse le crâne contre le sol gelé.
“Naïa ! Milusia, Mufasa, Rune protect et Flammèche !”
Les deux Pokémons se placent devant leur dresseuse qui tient l’ancienne championne dans ses bras pour les protéger des pics de glaces et les faire fondre, chacun sachant parfaitement ce qu’il a à faire. Ensuite, Ombline ne pense plus, toute son attention concentrée sur Naïa. C’est peut-être ça qui l’aide à ne pas péter les plombs finalement, à garder ses pensées ordonnées, s’occuper des autres. Tant qu’elle s’occupe et prend soin des autres elle ne concentre ni sur elle-même ni sur les difficultés qu’ils rencontrent. Elle doit juste veiller sur les autres. Comme par automatisme, Ombline allonge Naïa sur le sol et pose son sac sous ses pieds pour les redresser avant de venir se placer derrière la jeune femme et de faire reposer sa tête sur ses genoux. Alors que d’une main elle lui tourne la tête sur le côté pour l’empêcher de s’étouffer, ses doigts viennent directement trouver la jugulaire de l’ancienne championne pour chercher son pouls. Au bout de quelques tâtonnements, l’herboriste perçoit enfin la pulsation du coeur de Naïa et soupire de soulagement.
“Elle respire mais son pouls est très faible. Il va falloir la réchauffer mais pas trop d’un coup. Elle a déjà subit un choc thermique, si on réitère le processus même dans l’intention de la réchauffer son coeur risque de s’arrêter. Je m’occupe d’elle, occupez vous de trouver une issue et de distraire le statues en faisant attention à vous. Il faut absolument qu’on sorte d’ici, sinon non seulement elle va mourir mais on va tous y passer. Kanaliou, comment va ton Caninos ?”
Les mots d’Ombline sont francs, sa voix presque dénuée d’émotion bien que l’inquiétude y est palpable. Il faut qu’ils soient efficaces. Qu’elle soit efficace. La vie de Naïa en dépend, elle l’a entre ses mains. Il faut agir. Pendant qu’elle parle, l’herboriste n’arrête pas d’oeuvrer. Elle retire son sweat à capuche et avec précaution et urgence à la fois l’enfile à Naïa avant de la frictionner un peu sans trop forcer. La respiration d’Ombline laisse des nuages blancs dans l’air. Une solution, une solution...vite. Il fait froid, si froid. Si seulement elle avait cette plante venant d’Hoenn. Réfléchissant à toute vitesse, l’herboriste se souvient enfin de quelque chose. Elle fouille dans son coffret de remède et en sort une poignée de baies rouges, des baies Pomroz. Parfait. Rapidement elle en broie quelques-unes avant de les faire avaler à Naïa, s’assurant qu’elle ne s’étouffe pas avec et qu’elle arrive quand même à les ingérer. La baie va produire de la chaleur et réchauffer ainsi en douceur l’organisme de la jeune femme. Ombline en profite elle aussi pour en avaler une malgré le goût terriblement épicé et amer. A présent en t-shirt, elle n’a que cette solution pour ne pas elle aussi être victime d’un choc thermique. Elle ne doit d’ailleurs pas en être loin tant la sensation d’engourdissement la gagne.
“Milusia, viens là, j’ai besoin de toi. Mufasa va aider les autres et obéit à quiconque te demande quelque chose, c’est important je compte sur toi !”
Aussitôt, l’Hélionceau s’éloigne vers les autres et la Goupix se rapproche de sa dresseuse qui lui donne à elle aussi une baie Pomroz.
“Je sais que tu n’en as pas besoin pour produire de la chaleur mais là je risque de t’en demander beaucoup et j’ai besoin que tu tiennes le coup, pour soigner Naïa et aider les autres s’il faut. Pour l’instant je veux que tu te glisses dans le sweat et que tu réchauffes Naïa. Vas-y doucement il faut que ta chaleur soit progressive et très faible au début, d’accord ?”
Milusia pousse un petit cri et se loge rapidement sous le sweat qu’Ombline a enfilé à Naïa pour commencer à la réchauffer. L'herboriste surveille l’opération en prenant régulièrement le pouls de Naïa ainsi qu’en vérifiant sa température corporelle. A dire vrai, Ombline n’est pas sûre à cent pour cent de ce qu’elle fait mais elle le fait. Ne rien faire serait bien pire. Relevant la tête, elle sort encore quelques baies Pomroz de son sac et interpelle ses camarades.
“Dès que vous pouvez venez prendre une baie que j’ai ici et mangez la. C’est immonde je préfère vous prévenir mais ça vous aidera à combattre le froid.”
Ca ne les immunisera pas, loin de là, mais elle a espoir que ça puisse au moins les sauver. Retarder le pire.
Résumé :
- Ombline assiste à l’échange silencieux entre Hélionceau et Lokrigan fébrilement. - Quand Naïa tombe, elle court pour la rattraper et lui éviter de se fracasser le crâne. Dans sa course elle tombe et se déchire le pantalon et ses genoux la brûle à cause de la glace. - Hélionceau et Goupix utilisent Flammèche et Rune Protect pour éviter et faire fondre les pics de glace. - Elle informe les autres de l’état de Naïa et demande à Kanaliou comment va Aiko. - Ombline prend le poul de Naïa et se dépêche de retirer son sweat pour lui enfiler. - Elle fait ensuite avaler une baie Pomroz broyée à Naïa pour l’aider à se réchauffer. - Elle ordonne à Mufasa (Hélionceau Niveau 20) de rejoindre les autres pour aider : les autres dresseurs ont donc le droit de faire intervenir le Pokémon d’Ombline jusqu’à la prochaine modération. Pendant ce temps Milusia aide Ombline a réchauffer Naïa en se lovant dans le sweat. - Ombline mange aussi une baie Pomroz pour ne pas mourir de froid vu qu’elle est en t-shirt et que l’engourdissement la gagne et en propose aux autres pour les aider à mieux tenir aussi.
Pray the Lord and Pass the AmunitionBeaucoup de choses se passèrent bien trop vite.
Angelo ne reculait pas, face au légendaire, cherchant toujours à s'accaparer sa perfide attention, entendant de nombreuses voix qui derrière lui semblaient l'appeler. Il y avait tout d'abord cette femme qui malgré tout restait derrière lui... Chacun de ses mots résonnaient dans l'esprit de l'inspecteur qui faisait diversion, chacune de ses phrases lui crispaient la mâchoire à la faire craquer. Ses derniers mots furent de trop ; Angelo, le cœur serré, lui répondit d'un signe de main.
- J'entends bien c'qu'vous me dites M'dame mais l'heure est pas aux beaux discours !
Elle n'était pas non plus aux pensées envahissantes, et voilà pourtant que son esprit cherchait à s'éloigner de la situation de crise. Sa femme. Il pensait à sa femme, à sa jolie et douce femme qu'il ne méritait pas et qu'il n'avait probablement jamais mérité. Sa chère épouse qui aurait probablement autant compris qu'elle aurait souffert de sa décision... A cette pensée, son cœur se serra. La plupart étaient bien trop jeunes pour risquer la mort, et eux aussi se devaient de penser à leurs proches et ceux qu'ils aimaient...
- Z'inquiétez pas pour moi va.
Son ton se voulait calme et rassurant, malgré le froid qui s'étendait et le saisissait jusqu'aux os ; et alors qu'il se retournait en direction du pokemon... Celui-ci hurla. Le son strident et douloureux résonna dans la pièce comme un écho glacé tandis qu'apparaissaient face à eux des merveilles de la nature, incompréhensibles et inquiétantes en ces lieux. Dansant devant eux comme celui qui les avaient invoquées, les aurores boréales éclairaient la pièce d'une étrange lumière de bleu et de violet entremêlés. Angelo plissa les yeux face au nouvel éclairage, surveillant la scène, se préparant à recevoir un coup. Son bras, immobile contre son torse, avait commencé à se refroidir malgré la chaleur qui émanait de son corps ; pire, la liaison entre sa prothèse de métal et les tendons bien en chair se faisait douloureusement glacée. Profitant du fiasco qu'il avait causé, libérant de leurs prisons de glace les corps du pokemon et de la dresseuse, le légendaire fila à ses côtés et disparu comme un courant d'air, ne laissant derrière lui qu'un rire moqueur et enfantin. Le pokemon avait fuit, et pourtant les ennuis ne faisaient que commencer. Alors qu'il s'apprêtait à s'en retourner pour donner des directives, les premières pics lui tombèrent dessus.
Gévaudan et Eva avaient gardé leur poste. Obéissant à l'ordre qu'on lui avait donné, Gévaudan continuait son attaque Abri, protégeant les membres du groupe de la terrible pluie de glace qui s'abattait désormais sur eux. Son obéissance et sa loyauté s'affrontaient farouchement dans son esprit tandis qu'il voyait sans pouvoir agir son maître sur qui l'attaque tombait désormais, laissant échapper un aboiement comme pour le guider dans sa direction. A ses côtés, les yeux rivés sur Angelo, Eva tremblait. Son petit corps était parcouru de soubresauts, réchauffée par l'adrénaline, indifférente au froid, mais pas à la colère et à la peur. Angoissée et horrifiée par la situation, la petite sonistrelle à quatre pattes fixait son Papa avec horreur ; pourtant pétrifiée, la créature s'anima alors. Dépassant le grahyena, Eva bondit en direction de son dresseur et commença à changer.
Autour de lui, Angelo pouvait voir s'effondrer les pics de glace alors qu'il sentait les plus petits glisser sur son chapeau et son dos, les plus effilés écorcher son visage alors qu'ils y passaient. Entrouvrant à moitié les yeux en entendant l'aboiement de Gévaudan, Angelo n'aperçut qu'un grand éclat de lumière blanche qui bondissait sur lui... Et avant qu'il n'ai pu l'éviter, la présence chaude, protectrice et terriblement grande qui l'entourait désormais. Recouvert par une aile à moitié déchirée, mis à l'abri par la bruyverne qui encaissait l'attaque de son propre corps, Angelo comprenait alors ce qui venait de se passer.
- Eva ?
Mais la créature géante ne le regarda pas, fixant d'un air enragé les deux statues de glace qui avaient osées s'en prendre à son père. Indifférente aux alentours, ouvrant la gueule pour pousser un cri de fureur, la bruyverne secoua la tête en direction des adversaires et lança une attaque pour les mettre en déroute et faire cesser leur assaut. Lancée sur les deux ennemis de glace, le Bang Sonique fusa, absorbant les sons dans un étrange silence qu'il brisa presque aussitôt dans une explosion cacophonique.
Pendant un instant, l'inspecteur cru que le monde explosait... Et puis la chaleur autour de lui se dissipa et il releva la tête, découvrant Eva qui se dressait fièrement après son attaque. A peine lui jetait-elle un regard, le gardant serré contre elle comme un vulgaire fétu de paille. Plus dragon que chauve-souris, elle observait ses adversaires, la queue frappant le sol avec colère. Leur attaque l'avait peut-être touchée ; mais en s'en prenant à cet homme ils avaient signé auprès d'elle leur arrêt de mort ; car cet homme était son papa, et leur affront l'avait mise dans une redoutable colère. Délaissant l'homme pour se placer devant à lui, Eva poussa un cri en direction des statues et, bondissant en avant les ailes repliées, lança une attaque Ball'Ombre sur l'Oiseau.
Essuyant le sang de son visage, constatant qu'Eva s'occupait des statues, Angelo jeta un rapide coup d'oeil à la salle et ses occupants pour rétablir la situation. Ce fut le cri d'Ombline, traversant le brouillard de la surprise, qui termina de le remettre sur les rails.
- Gévaudan, continue Abri sur les blessés et la toubib ! Il jeta un regard à Eva ; mais celle-ci, dans son propre combat, ne l'écoutait plus. Angelo serra les mâchoires avec inquiétude, et reprit. Miss, confiez vot' caninos aux soins d'la d'moizelle ! On va avoir b'soin d'tous les renforts possibles !
Et contre des statues animées, son arme à feu ne lui servirait à rien... Voyant Ombline qui se dévêtait pour venir en aide aux victimes du gel, Angelo enleva machinalement son imperméable pour le lui envoyer. Il était en chemise à manches longues, elle en t-shirt : elle passait avant lui, et avait besoin de réchauffer les blessés...
- Envoyez tous les pokemons feu qu'vous pouvez sur l'couloir pour tenter d'le faire fondre ! Il jeta un regard aux deux femmes, Kanaliou et Ashura., hurlant toujours pour se faire entendre par-dessus le combat. Z'avez vérifié les portes d'chaque côté ? Faut qu'on évacue tout l'monde, et j'vais avoir besoin d'vos noms !
Et disant cela, l'inspecteur jeta un regard à la bruyverne qui évitait les attaques autant qu'elle le pouvait, escaladant les murs sans jamais s'envoler, tâchant de rendre chaque coup avec une fureur qu'Angelo ne lui connaissait pas. Il fallait qu'ils trouvent une issue au plus vite, qu'elle fut la principale ou une des secondaires par lesquelles ils avaient tous émergés un peu plus tôt ; mais l'adrénaline qui coulait dans ses veines gardait son corps chaud et son sang froid, faisant taire la douleur de son bras brisé – et l'empêchant de constater, dans l'inquiétude de l'instant, la difficulté croissante qu'il ressentait à bouger les extrémités... Mais à cela, Angelo ne pensait pas, pas encore, du moins.
Ils étaient vivants. Ils avaient survécus. Et Angelo comptait s'assurer qu'ils y survivraient tous.
Lançant le hélionceau à l'attaque sur le mur de flammes, l'inspecteur se dirigea vers une des portes, à la recherche d'une issue de secours. (c) 2981 12289 0 Résumé hors-rp :
Angelo fait diversion, en vain.
La pluie de glace le surprend, tandis que Gévaudan, plus loin, lance une attaque Abri pour tout ceux en ayant besoin.
Voyant son dresseur qui se prend l'attaque, Eva évolue en bruyverne et le recouvre pour le protéger. Elle lance l'attaque Bang Sonique sur les statues pour faire cesser leur attaque.
Eva is angry. Elle lance l'attaque Ball'Ombre sur l'Oiseau et se la joue bête sauvage.
Angelo donne des ordres au groupe : Ombline doit s'occuper des blessés et de les stabiliser, et reçoit l'imperméable d'Angelo pour l'aider à la réchauffer elle et les autres. Tous les pokemons feu aptes doivent être envoyés en attaque sur la porte. Ashura, Kanaliou et lui vont vérifier si une des portes latérales peut s'ouvrir ou non.
Il vous demande également vos noms, parce que vous appeler Miss, Mad'moizelle et M'dame, ça va pas être pratique bien longtemps m'voyez !
Il revit littéralement de les savoir en vie
Envoie le hélionceau d'Ombline à l'assaut du mur et va essayer d'ouvrir d'autres portes.
Et sans quitter du regard l'inspecteur tu laisses ses mots te parvenir. Il avait certes raison et tu t'enfermes dans un silence assourdissant sans capter l'impact de tes propres mots. Ou plutôt tu commences à saisir ce qui te crispe un peu. Soit, tu fermes les yeux quelques secondes avant l'horreur de glace qui menace. Lokrigan fuit, amusé, enfantin et les statues de glace deviennent ennemies. Les statues de glace ont visiblement reçu un ordre qui n'est pas de vous faciliter la tâche. Et ton regard se fige devant la pluie de pics qui vous tombe dessus. Et les mots de l'inspecteur résonne. Et le cri de la sonistrelle résonne.
Alors que ton esprit c'est bloqué sur ta fin. Et un regret.
- ...
Torii réagit à la place de sa maîtresse se mettant à lancer flammèche sur les pics de glaces, ceux n'ayant pas été arrêté par les autres attaques. Et Torii aboie, fort ce qui te réveille, te sortant des méandres brumeux de tes pensées. Le choaos semble s'être invité et tu balaye la scène. Non, pas Chaos. Tu regardes émerveillée la bruyverne avant de te tourner vers Ombline, Naïa et Kanaliou. Ton regard se durcit, tu prend une grande inspiration et te focalise alors sur ton nouvel objectif. Tu tournes la tête vers Angelo et acquiesce à ses ordres. Rapidité et efficacité. Pas le choix. Alors d'un pas rapide tu rejoins Ombline enlève ta veste et la place sur Naïa, la jeune blonde ayant le manteau d'Angelo sur le dos.
- Je prend Naïa sur le dos, si on tarde à le faire on va perdre du temps. Que ton pokémon reste sur son dos que je ne l'écrase pas. Torii roue de feu sans t'arrêter sur le bloc de glace. Dès qu'un passage est ouvert, peut importe la porte, vous sortez, Ombline, Kanaliou. Je sortirais après, s'il y a des ennuis qui nous attendent devant je ne pourrais pas les affronter, je compte sur vous.
Tu te tourne alors vers Angelo, le sang froid ayant prit le dessus sur toi, déterminée à sortir d'ici.
Torii s'acharne sur le bloc de glace, une roue de feu en statique, chauffant l'air autour de lui. Toi tu charges Naïa sur ton dos et tu te tient prête. Ton fardeau installé. Ta propre souffrance n'est pas visible malgre le sang tâchant le bandage. Tu verrouille tes sentiments, tes états d'âme. Ne reste que l'instinct de survie pour toi et ton paquet. Et tu te diriges vers une des portes. Prenant garde à ton fardeau, tu commences alors à tenter d'ouvrir la porte 1 à coup de pied latéral.
Résumé hrp : - Ash'.exe a cessé de focntionné...Torii a du reboote le système. - Elle se reprend et se joint aux ordres d'Angelo. - elle charge Naïa sur son dos et lance Torii sur le bloc de glace avec roue de feu après avoir prit les baies d'Ombline. - Ash' tente d'ouvrir la porte 1 à coup de pied. - elle definie un ordre de sortie : Ombline et Kanaliou, puis elle et Naïa, Angelo en fin.
Kanaliou Scarlet
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Messages : 112 Née le : 11/04/1999 Age : 25 Région : Kanto Pokédollars : 9570 Stardust : 353 Stardust utilisés : 50 Equipe pokemon : Icone :
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La porte s’ouvre, ce qu’a tapé l’inspecteur était la bonne réponse. Lokrigan s’est sauvé, laissant place a un immense bloc de glace. Dans le même temps, Naïa et mon cher Aiko sont libérés de leur prison. Je me précipite vers mon pokémon. Il est inconscient et encore tout froid. Les statues s’animent et des pics de glace sont lancés vers nous. Impossible de les éviter. Mon seul réflexe est de couvrir Aiko de mon propre corps, pour qu’il ne soit pas plus blessé qu’il ne l’est déjà par ma faute. J’attends que l’attaque arrive, mais rien ne se passe. Je regarde autour de moi, le grahyena a relancé son attaque abri, les pics s’écrasent dessus. Nous sommes protégés, pour le moment. À côté de moi, Ombline prend soin de Naïa. Elle nous dit de venir prendre une baie pour lutter contre le froid. Elle me demande également comment va Aiko. Je lui répond tout en prenant deux baies, une pour moi et une pour mon ami.
- Il est inconscient et grelotte, il va avoir besoin de beaucoup de repos je pense.
Je mâche rapidement le fruit avant de l’avaler. Je ne peux retenir une grimace, c’est vraiment immonde. Je mets l’autre entre les crocs de mon caninos, Il mâche par réflexe et avale. Je sens déjà son poil se réchauffer. Mais il dort encore, je préfère le rappeler dans sa pokéball pour plus de sécurité. Il ne pourra de toute façon pas grand-chose à la situation actuelle. Ashura ordonne à son caninos, Tori, de lancer roue de feu sur le bloc de glace. Elle nous demande, à Ombline et à moi de sortir dés que ça aura fondu. En attendant que la glace disparaisse, je vais quand même tenter d’ouvrir la porte à ma gauche, comme l’a demandé l’inspecteur, au cas où elle serait ouverte. J’actionne la poignée, espérant qu’elle ne soit pas verrouillée.
Résumé :
Kanaliou tente de protéger Aiko des pics de glace. Elle répond à Ombline, mange une baie et en donne une à Aiko. Elle le rappelle dans sa pokéball car il est toujours inconscient. En attendant que la glace ait fondu, elle tente d’ouvrir la porte 3.
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Lentement, la pluie de cristaux s'arrêtaient, le calme revenait, les statues restaient pourtant là, à vous regarder. Toujours animées, mais calmes. Chaque coup qu'on leur portait les détruisait puis elles se reconstruisaient, éternelles, ensorcelées. Une malédiction qu'on vous avait jeté, qui vous talonnait, qui jamais ne partirait. Elles étaient là pour rester. Mais sans la fusillade de leurs cristaux, c'était déjà mieux... non ? Au moins un peu. Ça l'aurait été si elles vous avaient regardé vous plutôt que cette porte. La troisième au fond du mur, parmi celles qui vous avaient amenés dans cette pièce s'était ouverte. Personne n'en était sorti. Personne n'en sortissait, mais elle s'était ouverte. Intrigante.
Elle s'était ouvert au même titre que ces deux autres portes que vous aviez tenté d'enfoncer ou d'ouvrir. Celle de gauche (porte 1) n'était qu'un vaste laboratoire empli d'éprouvette, des piles de documents savamment disposées, chacune plus droite les unes que les autres. Dans la porte de droite, il y avait un vestiaire avec des combinaisons isothermiques. Sept combinaisons.
La porte que l'on a enfoncé d'un coup de pied s'heurte enfin au mur et son métal résonne. Les statues de givre se braque et... se multiplie. Voilà que chacun de vos Pokémons a un clone qui les attaque directement... et le blizzard reprend. Une nouvelle tempête de glace créé par l'oiseau et le cheval.
Pour ce qui est du bloc de glace, lentement, mais sûrement, il commence à fondre. Il a environ perdu un mètre de profondeur et suffisamment de hauteur pour laisser passer un adulte. _________________________________________ Modération: - Vous avez jusqu’au 6 septembre, 00h00 pour répondre. - Les statues s'arrêtent. - La porte Roublenard s'ouvre. - Les portes que vous avez ouvertes s'ouvrent et vous découvrez un vestiaire et un bureau. - Le bruit de la porte défoncée effraie les deux statues de glace et de nouvelles, à l'apparence de vos Pokémons, se matérialisent et affrontent directement leur doppelganger. - Le blizzard reprend. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
La douleur était là. Je ne pouvais le nier. Mais, l’adrénaline me poussait à avancer et à la supporter. Si j’avais peur ? Qui n’aurait pas peur dans un endroit pareil ? C’était juste que je ne la laissais pas monopoliser mes pensées. Je n’y succombais pas. Je ne paniquais pas. Je l’enfermais dans une boite de Pandore. Je ne devais pas le montrer. Puis, il y avait ce message de Damien, en provenance de la salle des Réacteurs. Ils avaient perdu du temps et les réacteurs étaient prêt à exploser ! Mais, ils foutaient quoi depuis tout à l’heure ? La sieste ? Un Poker ? Un café ? Ils se grattaient le cul ? Mon visage se crispait. Même si on venait d’arriver au bout de la salle… On était quand même loin de la surface. Puis, Lys me dit de passer devant, de sortir d’ici. Je me tournai vers elle, les yeux écarquillés. Dans ses mots, on dirait qu’elle voulait se sacrifier. Rester là et crever. Après qu’elle remercia Damien pour ses informations. Je soupirai et m’inclinai :
- D’accord, je passe devant… Et je ferai un maximum pour rester envie…
Puis je m’approchai d’elle et lui pinçai le nez. Je n’allais pas la frapper, elle avait déjà assez souffert comme ça et je n’étais pas un putain de monstre.
- Tu croyais vraiment que j’allais te répondre ça ? Réveille-toi, ma vielle ! Tu as perdu un œil, mais t’es toujours en vie ! Et de toute façon, si t’étais morte, j’aurai porter ton cadavre jusqu’à la surface pour le ramener à tes proches. Ta mort ne changera rien, mais ta vie pourrait changer la donne pour la suite ! Ce n’est pas le moment de jouer les héroïnes suicidaires !
Puis, vint au tour d’une dénommée Jenna. Son message m’était destinée. Elle voulait avoir des nouvelles de la blessée. Je lui répondis donc d’un ton ironique :
- Oh, elle a toujours un œil en moins. On s’est prit des pièges qui nous a couté quelques gouttes de sang et nos vêtements ont besoin de couturier… On est prêt à sortir de notre salle, mais cela m’étonnerait qu’on aurait le temps de sortir de la centrale.
Puis vint le message de Ginka, qui était lui aussi au réacteur, mais dans la même que Damien. Ils allaient tout faire leur possible pour nous gagner du temps. On ne pouvait pas s’abriter, à cause de ce jeu stupide, mais inutile de les informer. Lys arriva à son tour à la sortie de la salle et il y eut des applaudissements, des félicitations… Comme si on était dans un jeu. Bon, c’était un jeu, vu que c’était une marelle. Puis, il y eut cette murale. L’une d’elle représentait la statue. Je donnai une serviette à Lys avant de prendre en photo la murale pour garder un souvenir de ses trois Pokémons. Et la voix reprit, pour une dernière fois. Avec des informations surprenantes. Des Pokémons Légendaires étant un danger pour l’humanité ? C’était donc ça, ce que la Team Mistral cherchait. Et Hyouga était donc le fils de Hyllan, celui qui les avait trahis. Cependant… La voix fit mention d’un quatrième légendaire ? La voix était celle de Cirrus, mais en plus jeune. Pour être honnête, je doute qu’il dise toute la vérité. Cela ne m’étonnerait pas de savoir qu’il avait d’autre secret.
- Ok, donc pendant qu’on se la coulait douce, la Team Hestia et la Team Mistral se font la guerre et se disputent les Pokémons légendaires… L’un veut les détruire et l’autre veut les utiliser pour geler la région… On se croirait vraiment dans un film.
Il y avait un escalier qui se couvraient lentement de glace. Tout cela ne me disait rien qui vaille. On allait devoir monter lentement. Je soupirai de nouveau et porta Lys dans mes bras, pour aller plus vite. Lucario fit signe au Kabutops qu’il pouvait me faire confiance et que je n’étais là que pour aider sa dresseuse. Oh et j’avais nettoyé le sang qui coulait avec une des serviettes avant, je ne risquais pas de la salir.
- Comme ça, tu pourras te reposer. Lucario et ton Kabutops pourront nous couvrir par devant et par derrière, si ça ne te dérange pas.
Petit à petit, je montais des escaliers. On avait un moment de répit, au moins. Bon, monter des escaliers gelés, c’était pas vraiment du repos. Faire attention de ne pas glisser. Monter les marches un par un. Crisper mon visage chaque fois que la douleur revenait. Puis, avoir de nouveau un message de Jenna qui demandait des informations… Des informations que je détenais, par chance. Cela concernait les couleurs qu’on avait vu dans la salle que l’on venait de quitter. Je m’arrêtai pour prendre le temps de lui répondre :
- Encore Vincent. Jenna, je pense pouvoir t’aider. On a trouvé un dessin, tantôt. Ils représentaient six ronds de couleur différente et qui étaient reliés entre eux. Le rouge est relié à l’orange. Le jaune au vert. Et le blanc au noir. Je répète : Rouge à l’orange, le jaune au vert et le blanc au noir.
En espérant que cela pouvait lui être utile. Je me remis à remonter les escaliers, lentement, ne voyant toujours pas la fin. Si on avait été tous les deux en bonne état et que les marches n’étaient pas aussi glissantes, cela aurait été plus vite. Et le silence n’était pas notre guide, vu qu’une autre fille faisait, cette fois, un monologue dans la centrale. Un discours pour motiver les troupes, pour ne pas abandonner et continuer. Elle se ferait passer pour une conne si la centrale explosait pendant son discours. Enfin, ce n’était pas le cas. A la fin, elle nous invita à partager nos informations. C’était peut-être le moment de partager nos découvertes.
- Ici Vincent. Bon discours. On a appris beaucoup de chose de notre côté, mais autant le faire court. Il y a trois Pokémons Légendaires, Lokrigan, un renard, Valdrasil, un cheval et Haglalaz un oiseau. Ils ont tous un lien avec la glace et seraient assez puissant pour geler tout Lumiris. Oh et le Doyen fait partie d’une organisation secrète, la team Hestia, dont le but est de combattre ces légendaires. Je dirai même qu’il voue une haine profonde envers eux. Et la team Mistral les recherche pour geler Lumiris.
Je pris une pause, hésitant à dévoiler la dernière information qui serait utile dans ce contexte. Inutile de leur résumer le cours d’histoire qu’on avait eu le droit. Et puis, il y avait cette histoire de traitre. Donc, autant ne pas mentionner le quatrième légendaire inconnu.
- C’est tout ce qu’on a apprit pour le moment, de notre côté.
Je mis fin à la communication, restant attentif aux autres messages. Je me tournai vers Lys avant de continuer de marcher :
- Il vaut mieux ne pas faire mention du quatrième légendaire avant d’en savoir plus. Sinon, ça va ? Tu tiens le coup ? Et ne me dis pas de te laisser là pour continuer seul. .
- Vincent prend en photo avec son portable la muraille des trois légendaires - Il porte Lys dans ses bras - Il communique avec les autres groupes - Il leur résume ce qu'ils ont découvert - Dans ce post, Vincent et Lys ne sont toujours pas arrivé dans la Salle des Incubateurs, ils sont toujours dans les escaliers
Les coups de pieds ont fonctionné, bien, trop bien. La porte s'écrase contre le mur, à croire que tu sors d'une mission commando. D'ailleurs tu regardes assez surprise le résultat, pensant pas que ça fonctionnerait. Bon, finalement taper ça marche bien. Bonne surprise, la pièce te dévoile des combinaisons isothermiques, parfait mais.......les statues de glace ont aussi été effrayées par le bruit et un oeil vers la salle te montre de jolis clones de glace de chaque pokémon présent....dont la Bruyverne.
- ...oups.....
Mais guère le temps de s'en occuper, bien malheureusement alors tu poses Naïa au sol et te rue sur les combinaisons, les envoyant aux personnes présentes. Tu en récupères une pour toi que tu met de côté et une que tu fais enfiler à Naïa, tant bien que mal. Tu serres les dents sur tes mains abimées, ignorant le sang tachant peu à peu l'un des bandage.
- Mettez les combinaisons !
Par précaution tu prend les dernières restantes, au cas où. Torii de son côté continue sans relâche son action. Ton coeur se serre car tu à le voir ainsi à l'oeuvre tu sais qu'il sera épuisé et en mauvais état une fois sortit.....Si vous arrivez à sortir d'ici.....Et tes pensées divaguent encore. Et tu sers les dents, ne sachant pas quelle est la situation ailleurs, si tout se passe bien, si les autres villes sont épargnées. Tu ne sais pas, mais tu commences à avoir peur.
- Faites que rien ne te sois arrivé Inno....
Résumé hrp : - Ash' a défoncé la porte en mode commando - Elle attrape les combinaisons, les file à tout le monde et met Naïa dans l'une d'elle. - Torii continue sous réserve qu'on s'occupe de son clone - Ash' commence à divaguer
Pray the Lord and Pass the AmunitionIl fallait agir vite et Angelo en était conscient. Attrapant la baie que lui tendait la dénommée Ombline, l'inspecteur mâcha avec un certain dégoût le fruit alors qu'il reportait son attention sur la sonis-non, la bruyverne en plein affrontement. Face à la violence des coups échangés, les morceaux de glace brisés, pareil à de petites aiguilles, étaient projetées ça et là dans toute la pièce. Les choses se mettaient en route, les différents acteurs de cette pièce se mettaient à jouer, et Angelo, tel un bien piètre metteur en scène, ne pouvait que prier que tout se passa selon leur plan.
Attrapant au vol la tenue qu'Ashura lui lançait, l'homme de Kanto lui offrit un signe de tête pour tout remerciement et, surveillant d'un regard inquiet les statues qui devant eux se multipliaient, se dépêcha de se vêtir de l'épaisse combinaison. Il gardait son bras replié contre son corps, remuant avec difficulté ses doigts transis par le froid et l'immobilité dans laquelle il avait plongé son membre brisé. La prothèse mécanique produisait un désagréable sifflement à certains mouvements, et le métal chantant dans le froid n'était pas pour rassurer Angelo alors qu'il remontait la fermeture éclair. Son imperméable, perché sur le dos de Naïa n'était plus pour lui qu'un lointain et rassurant souvenir. De nouveau de retour dans la bataille, sentant avec un certain soulagement son corps se réchauffer grâce à la combinaison, l'inspecteur revint dans la danse. La miss qui ne s'était pas encore présentée fonçait désormais dans la salle dont il apercevait les papiers ; tant mieux. L'heure n'était pas à la recherche et au partage d'informations, loin de là – ils auraient tout le temps de se renseigner sur les papiers qu'ils avaient trouvés... S'ils s'en sortaient.
Et cela commençait à se changer en projet aussi ambitieux qu'irréalisable. Devant eux, des ersatz de glace de leurs pokemons se formaient doucement... Et avec ça, Eva, rugissant de colère, semblait ne plus parvenir à se concentrer. Face à elle, sa sœur de glace et le double de Gévaudan s'approchaient doucement, accompagnés de l'étrange Oiseau et de l'équidé. Désespérée, reculant en direction d'Ombline et du grahyena qui continuait de défendre, la bruyverne avait gonflée sa collerette pour se montrer plus imposante. Malgré sa grande taille et sa force, sa jeunesse et son inexpérience commençaient à jouer contre elle. Mettant sa main en porte-voix, Angelo hurla par dessus le combat.
- EVA ! Ultrason !
Sa "fille", rassurée d'entendre sa voix, poussa un piaillement... Suivi d'un terrible cri strident. Il y avait peu de chances que les vibrations les détruisent, mais l'inspecteur comptait bien sur les secousses pour les affaiblir et les perturber... Gévaudan, quant à lui, avait cessé son attaque Abri avec l'approche de la bruyverne. Voyant Eva qui luttait, le pokemon ténèbre glissa un regard sur la salle, remarquant les statues de glace qui s'approchaient de la porte. Sa réaction fut sans appel. En quelques instants, il se trouvait auprès de son maître.
Tout deux faisaient la paire depuis si longtemps que les mots n'étaient plus nécessaires. Désignant les pâles copies de caninos et d'hélionceau qui s'approchaient de leur modèle, Angelo n'eut rien à ajouter de plus. Terrible dans son efficacité, le canidé fondit sur elles dans une terrible attaque croc feu.
La glace fondait, lentement, doucement ; le chemin se creusait et la sortie devenait possible. Nulle trace des derniers groupes et des membres dont ils avaient été séparés, mais les retrouver viendrait après : Angelo espérait sauver ceux à ses côtés avant de tenter d'autres folies... Ses rétines d'or glissant d'un combat à un autre, d'un acteur de la scène à son voisin, le lieutenant surveillait la situation, ne se tournant plus vers aucune autre divinité que leur propre efficacité.
stranger to myself Tu serais restée. Tu serais restée ici. S’il l’avait fallu, si ça avait été nécessaire, la vie de Vincent aurait été celle que tu aurais privilégiée. Tu étais blessée, tu étais mal en point, clairement plus que lui, et on pouvait peut-être même compter la survie de ton coeur en heures. Alors oui, comme le temps pressait, il te semblait tellement plus logique que ton camarade parte devant, sans davantage se préoccuper de ta personne, de ton corps. De ton être. Tu ne tenais pas à ta vie de toute façon, alors pourquoi pas ? Pourquoi pas te laisser là, te vider de ton sang ? Tu étais peut-être condamnée - tu te considérais comme condamnée. Que Vincent parte. Que Vincent s’en aille.
Et tu espérais que Damien fasse pareil. Il ne s’était pas inclue. Cette pensée revenait. Encore, elle te tourmentait. Damien ne s’était pas inclue dans sa phrase. Il avait dit de sauver vos vies. Vos vies. Pas… sa vie. Pas sa vie, il ne voulait pas sauver sa vie et tu ne pouvais pas l’accepter. Tu ne le connaissais pas, tu ne savais rien de lui, mais tu ne pouvais pas accepter qu’il désire sauver vos vies sans considération envers la sienne (même si tu pensais faire pareil avec Vincent). Il fallait que Damien se sauve. Il fallait. Il fallait. Il fallait. Ton esprit gardait cette phrase précieusement et la répétait en boucle : Il fallait. Il ne s’était pas inclus et il fallait. Il fallait. Fermer les yeux. Respire doucement. Il fallait que Damien se sauve. Toi, ta vie n’était pas importante. Celle des autres l’était : Damien devait sortir de là. Damien ne devait pas exploser avec le réacteur. Vincent non plus. Jenna non plus. Tu ne les connaissais pas vraiment, mais leur coeur devait continuer de battre.
il fallait. le sang pouvait continuer de couler, le sang pouvait ne pas cesser, le coeur pouvait arrêter de battre, ce ne serait pas grave. le coeur aux tempes, ensevelit tous les autres bruits, le coeur au bord des lèvres, le coeur empêchant de respirer, la respiration qui doucement s’accélère, qui doucement prend le bord, l’esprit qui ne réfléchit plus, l’esprit qui se perd, trop loin dans les pensées, l’esprit qui n’a plus d’attaches et la peur qui prend, la peur qui prend à la gorge, la peur de mourir, la peur de vivre, la peur de les voir mourir, la peur de ne pas pouvoir la sauver, la peur de tout simplement continuer sur cette terre en perdant tout but, la peur, la peur qui prend toute la place, la peur, respiration qu’on essaie de contrôler, pour ne pas perdre la face
Pour ne pas être faible. Parce que toute ta vie, tu avais essayé d’être la force tranquille, la personne à qui on s’accroche, celle qu’on vient voir quand tout le reste tombe en morceaux. Aider les autres pour oublier que ta vie se barre, que tes chances se barrent. Aider les autres pour les voir sourire, les voir heureux, véritablement sourire alors que ton propre sourire continuait de se faner et que les aiguilles sur le cadran semblait annonciateur de catastrophes plutôt que de bénédictions. Aider les autres parce que les autres avaient toujours été plus importants que ta propre personne. Déchet sur cette terre, poussière dans l’univers : ce n’était pas important si ton coeur battait ou non.
that’s alright because i love the way you lie Tu avais levé les yeux quand Vincent t’avait répondu. Tu avais froncé les sourcils quand il t’avait exprimé qu’il ne t’abandonnait pas. Pourquoi ? Pourquoi ? Tu ne le comprenais pas. Pourquoi ? Il ne te connaissait pas. Tu n’étais personne. Tu n’étais personne dans sa vie et il choisissait de prendre le risque que tout explose pour te sauver. Pourquoi ? Ça ne faisait pas de sens dans ta tête. Pourquoi? avait remplacé le “il fallait” et tout tournait. La pièce tournait. Ton corps lâchait prise. Ton corps lâchait doucement prise et tu ne pouvais pas faire autrement que de sentir la descente arriver bien plus rapidement que tu ne l’aurais espéré. Il t’avait pincé le nez, tu n’avais pas pu reculé. Tu avais seulement légèrement sursauté. Pourquoi ? (Parce que ta vie compte pour les autres. Vie qui peut continuer, vie qui a un sens, vie qui se perd malgré tout. Mais ta vie compte, Lys. Ta vie compte plus que tu ne le penses. Ta vie va continuer, ta vie n’est pas prête de s’arrêter et personne ne va te laisser sous prétexte que ce n’est pas grave. C’est grave. ) Un sourire qui se dessine sur tes lèvres alors que tu le regardes, et faible mouvement pour se débattre - ton corps ne suit pas tes envies. Tu ne voulais pas qu’il te prenne dans ses bras. Tu te sentais encore plus lourde, encore plus un fardeau maintenant que tu te trouvais dans ses bras. « Je- je peux encore marcher.. » i’m a bad liar, i’m a bad liar, now you know.
À la radio, des voix se faisaient entendre et les noms se perdaient dans ton esprit embrumé par la souffrance et le froid. Tu voulais suivre les discussions, mais le discours d’Astelle était beaucoup, beaucoup trop long pour que ton cerveau parvienne à tout comprendre. Tu ne parviens même pas à capter la majorité des mots. « Il fait froid.. » Murmure qui se meurt sur tes lèvres asséchées. Ne pas perdre conscience. Ne pas perdre conscience. Ne pas perdre conscience.
mais le monde se brouille, la respiration est toujours saccadée et le froid semble si accueillant, si doux. si apaisant, et cette douleur semble prête à s’éteindre si tu te laisses aller. ne jamais se laisser aller, et pourtant, pourtant.. le besoin de s’abandonner à cette noirceur est si grande. le sang a-t-il cessé ? il pourrait continuer de couler, tu pourrais la rejoindre, tu pourrais te perdre, tu pourrais te perdre, tu pourrais oublier Se battre contre l’inconscience. Tu refusais de mourir, tu refusais d’abandonner, tu refusais de perdre conscience dans les bras de Vincent. Tu allais réussir à marcher, quand il te déposerait. C’était le serment que tu te faisais. Tu n’avais même pas compté le nombre de marches qui vous séparait de la porte. Tu perdrais la notion du temps, de ce qu’il se disait. Prise d’une décharge électrique quand il s’adressa directement à toi, tu eus l’impression de pouvoir respirer, tête hors de l’eau, quelques secondes, quelques minces et courts instants. « Ça va. Ça va, je-je tiens le coup. Je.. ne dirais rien. » Reprendre sa respiration. « Sur le quatrième lé..gendaire. » Faiblesse qui prenait tout ton corps, tu n’arrivais à rien, parvenant tout juste à attraper tes deux pokéballs et sortir Pixel et Wisp. Wisp avait repris ses esprits, bien heureusement, tenant sa flamme autour de vous. « Eux aussi peuvent aider. » .
Et maintenant, vous n’étiez plus qu’à une marche de la porte. Et maintenant, Vincent pouvait ouvrir la porte - ce qu’il fit. Et le froid te semblait encore plus intense, encore plus violent. « Qu’est-ce que- qu’est-ce… qu’il se passe… ? » fut tout ce que tu parvins à dire. Tu aurais voulu dire autre chose, essayer de réfléchir, de t’exprimer, mais non. Ton esprit était si embrumé que tu ne pouvais rien dire d’autre.
Like when I felt alone and hated my life, So I thought about takin’ it Mais ton coeur battait toujours, Et pour longtemps encore. Combien de temps ? Tu te demandais. « Tu peux me déposer.. »
Am I alone or am I some type of criminal ?
Lys est dans un état pas mal second, mais elle sort Umbreon et son Ossatueur A
Lorsque Lys me fit savoir qu’elle avait froid, avant d’arriver à destination, je sortis Dracaufeu pour que sa flamme la réchauffe. Pour moi aussi, d’ailleurs. Les brûlures étaient visibles sur mes pieds, sans parler des éraflures sur mon bras et visage. Enfin, ce n’était rien comparé à elle, qui avait perdu son oeil. D’ailleurs, je n’avais pas pu le récupérer, cet oeil perdu. La fiction influençait trop ma raison. Si je l’avais, les médecins pourraient peut-être la remettre à sa place ? Ca m’étonnerait. Plus tard, Lys sortit ses deux autres Pokémons pour nous aider. Je lui fis signe de tête que c’était une bonne idée. D’autant plus que le Ossatueur d’Alola avait l’air d’avoir reprit ses esprits et ses flammes pouvaient nous réchauffer encore plus.
Et enfin… Nous arrivâmes à destination. La porte était ouverte. La salle était couverte de glace…
- Quel accueil… Glacial ?
Toujours de l’ironie. Je n’avais encore dépasser la porte que Lys m’informa que je pouvais la déposer. J’hésitai d’abord avant de répondre :
- On regarde d’abord pour voir si c’est sans danger.
Ce n’était pas comme si ça me plaisait de la porter. Mais, sa sécurité avant tout. Elle pouvait perdre connaissance d’une minute à l’autre, avec toute cette perte de sang. Autant qu’elle le fasse dans mes bras plutôt que de tomber sur la tête. Et puis, le sol était glissant. Pas facile de trouver un bon équilibre… Ou alors, c’était parce que je ressentai encore des picotements aux pieds très désagréables. Ne te crispe pas… Ce n’est pas le moment !
Enfin, j’entrai dans la salle et… Wow. C’était l’hiver, ici. La salle précédente était l’été par rapport à celle-ci. Il y avait des statuts qui me faisaient penser aux deux Légendaires : Valdrasil et Haglalaz. D’autres statues qui étaient les doubles des Pokémons présents sur les lieux. Et une dernière statut… Attendez, c’était Naïa ?
- C’est quoi ce bordel… murmurai-je.
Il y avait aussi cet incubateur brisé avec une plaque inscrit où il y avait marqué… Lokrigan. Le nom d’un des légendaires… Ne me dites pas qu’il était ici ?! Dans cette centrale ?! La légende était donc vraie… Au moins, s’il s’était échappé, la Team Mistral aura du mal à le capturer, c’était déjà ça. La brune âgée, qui avait l’air sage, du moins, en apparence, nous donna une combinaison et nous expliqua que son Caninos faisait fondre le bloc de glace. Pas besoin que l’on m’expliquait avec détail ce qui s’était passé, mais je compris que pour avancer et peut-être même sortir d’ici, il fallait fondre le mur.
- [color=dodgerblue]On n'a pas le temps de rester ici... Dracaufeu, tu sais ce qui te reste à faire…
Je posai doucement Lys pour qu’elle puisse mettre sa combinaison, ne restant pas loin d’elle dans le cas où elle aurait besoin d’aide. De ma poche, je sortis mon Méga-Gant noir à motif bleu, auquel se trouvait une Gemme Sésame sur le dos de la main. Je l’activai afin que Dracaufeu devint Méga-Dracaufeu X. On n’avait pas le temps de rester là, compte tenu de l’état des réacteurs, alors autant aller à fond.
- Lance-Flamme !
Méga- Dracaufeu alla apporter son aide pour fondre le mur en crachant un torrent de flamme. Je me tournai vers Lucario, en enfilant ma combinaison.
- Reste en Stand By et voit si tu peux soigner quelqu’un avec Vibra Soin.
Il acquieça de la tête avec un grognement propre à son espèce.
.
- Vincent et Lys arrivent dans la salle des Incubateurs - Il pose Lys et reste à côté d'elle dans le cas où elle a besoin d'aide - Il fait Méga Evolué Dracaufeu qui aide à fondre la glace avec Lance Flamme pour aller plus vite - Il enfile sa combinaison pendant ce temps - Vous êtes libre d'utiliser Lucario pour le Vibra-Soindans vos post si vous en avez besoin o/
Méga-Gant de Vincent (Gemme Sésame à la place du X):
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Ombline Fheri
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Malgré le froid, la peur sournoise qui s’immisce de plus en plus dans les cœurs et la situation désespérée, Ombline tient le coup. Pour l’instant, concentrée sur Milusia, Naïa et les autres, elle n’a guère le temps de penser et c’est peut-être mieux comme ça. Sans réfléchir elle accepte le manteau de l’inspecteur sans protester. La baie Pomroz aide un tant soit peu mais un t-shirt déchiré n’est d’aucune source de chaleur et si elle pense trop au froid elle deviendra incapable d’agir. Chacun a prit sa baie et Ashura l’aide à porter Naïa, Milusia passant dans le dos de la jeune femme pour ne pas se faire écraser.
Les statues semblent se mouvoir davantage et bientôt chaque Pokémon dans la salle se retrouve avec son double alors que le Pokémon de l’inspecteur évolue en pleine action. Dans le même temps, une porte similaire à celle les ayant fait arriver ici s’ouvre et Ombline tourne machinalement la tête vers cette porte, le cœur battant. Pourquoi personne n’en sort ? Cette porte ouverte rend l’herboriste nerveuse mais en sentant Ashura se diriger vers une autre porte fermée, Ombline la suit pour l’aider à soutenir Naïa et pour vérifier son état. La porte finit par s’ouvrir et la blonde pousse un soupir de soulagement en comprenant ce que sont les combinaisons qu’Ashura s’est empressée de prendre et de distribuer. Ombline elle-même en enfile une et intime à Milusia de sortir du sweat qu’elle a enfilé à Naïa.
“Ça va aller pour l’instant ma belle, on va avoir besoin de toi sur le champ de bataille à présent. Tu as fait un excellent boulot et la combinaison va garder Naïa au chaud grâce à la chaleur que tu as insufflé. Ashura ? Je peux te laisser reprendre Naïa ? Je ne suis pas loin si besoin est.”
Sans pour autant lâcher Naïa et Ashura du regard, Ombline rejoint les autres et rallie ses deux pokémons.
“Mufasa, va aider sur la porte, utilise Flammèche autant que tu le peux, toute aide est précieuse ! Milusia, occupe toi de ces doubles et de ces statues, utilise Danse-Flamme sur les statues et Feu follet suivi de Rebondifeu sur les doubles. Je compte sur vous !”
Enfin des voix parviennent aux oreilles d’Ombline, des voix qui viennent de la porte qui s’est ouverte précédemment. L’herboriste fait volte-face pour voir deux autres personnes du groupe initial les rejoindre. La blonde pousse d’abord un soupir de soulagement. Ils sont vivants. Cependant après une brève observation, elle peut voir qu’ils en ont bavé, ils sont blessés. Le jeune homme a encore l’air de tenir malgré tout, la jeune femme quant à elle...Pendant son observation, Ombline semble passer en mode off. Le temps de quelques secondes elle n’a plus conscience de ce qu’il se passe autour d’elle, son chemin mental se faisant rapidement à la vue des plaies de la jeune femme. Un large morceau de tissu au niveau d’un œil, le sang qui coule abondamment. Merde ! Est-ce qu’elle aurait…? Pas le temps d’y réfléchir davantage, l’herboriste rattrape son coffret à la volée et rejoint la blessée en quelques enjambées.
“Mon dieu...mais qu’est-ce qui s’est passé ? Laisse moi voir ça, il faut absolument réduire le saignement.”
La combinaison l’empêchant d’agir avec précision, Ombline la retire jusqu’à la taille pour avoir les mains libres. Elle fouille dans son coffret de simples et enfouis quelques pots et flacons dans ses poches avant de se tourner vers la blessée. Elle retire le bandage improvisé. Elle remarque que de la glace a été appliquée d’une certaine manière et hoche la tête à cette initiative. Bien, rien qui ne puisse aggravé la plaie n’a été fait, c’est déjà ça, au contraire même, les gestes effectués ont déjà un peu aidé quelques qu’ils fussent. Ombline jette un œil autour d’elle, le jeune homme s’est jeté à corps perdu dans la bataille et cela rassure un peu Ombline. Elle appelle alors le Lucario resté en retrait.
“Lucario ! Tu veux bien m’aider ? Je vais avoir besoin de toi pour la demoiselle, utilise Vibra-soin sur la plaie pendant que je m’en occupe, ça apaisera un peu la douleur.”
Elle se tourne alors vers la blessée.
“Ça risque de piquer un peu...mais j’ai besoin que tu me fasses confiance. Ça va aller, d’accord ?”
La question était rhétorique, simplement, il fallait la rassurer à moins que ce ne soit pour se rassurer elle-même qu’Ombline continue de parler alors que ses doigts s’activent. Elle déchire encore un morceau de son t-shirt blanc, à présent en lambeaux pour éponger le sang et réduire l’hémorragie le temps d’appliquer un onguent à base d’achillée millefeuille sur le contour de l’oeil de la jeune femme. Puis elle déchire à nouveau une large bande de son t-shirt, resserrant au passage l’imperméable de l’inspecteur autour d’elle afin de ne pas se retrouver en sous-vêtements, et refait un bandage propre alors que le Lucario aide à stabiliser tout ça grâce à son Vibra-soin.
“Voilà, ça devrait tenir le temps qu’on sorte d’ici. Je t’ai fait un bandage propre et t’ai appliqué un onguent à base de plantes pour aider le sang a coagulé ainsi que pour prévenir les inflammations et infections. Je reste dans les parages si il faut réitérer l’opération. Tu es bien courageuse miss...on va sortir de là d’accord ? Merci Lucario, tu as été super !”
Ombline range alors ses simples et onguents dans son coffret qu’elle remet dans son sac et remet la combinaison jusqu’en haut et aide la blessée à enfiler la sienne. Elle prend alors la main de cette dernière et rejoint le reste du groupe en action pour tenter de sortir de cet enfer.
Résumé : - Ombline enfile sa combinaison et récupère Milusia pendant qu’Ashura enfile la combinaison à Naïa. Elle demande à Ashura si elle peut reprendre Naïa sur son dos. - Elle envoie Mufasa (Hélionceau lvl 20) utiliser Flammèche sur le mur de glace pour aider les autres à le faire fondre. Et Milusia (Goupix lvl 40) contre les statues et les doubles : elle utilise Danse-Flamme sur les statues et Feu follet ainsi que Rebondifeu sur les doubles. - Pendant ce temps, Ombline remarque l’arrivée de Lys et Vincent et voit de suite le bandage ensanglanté de Lys. Elle se précipite vers elle et applique un onguent aux vertus coagulantes, anti-inflammatoires et antiseptiques avant de lui refaire un bandage propre avec son t-shirt blanc qui est déchiré de partout avec l’aide du Lucario de Vincent qui utilise Vibra-soin. - Elle rejoint ensuite le reste du groupe en tenant Lys par la main.
Kanaliou Scarlet
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Heureusement que j’avais rappelé Aiko dans sa pokéball, au bruit de l’ouverture des portes, des clones glacé de tous les pokémons présents sont apparus pour nous attaquer à leur tour, et mon caninos n’était pas en état de se battre. J’ouvre ma porte, il s’agit d’un vestiaire, je l’annonce à la salle et Ashura se précipite pour fouiller tandis que je me dirige vers le laboratoire, les documents, c’est mon domaine. À l’entrée, je commence par un rapide croquis, et je mémorise bien la disposition de la salle. Je le préciserais plus tard. Puis je commence à examiner en diagonale les documents pour comprendre le classement effectué ici. Je trouve de la ficelle dans le matériel scientifique. J’attache les piles de papier ensemble, un tour en largeur, un tour en longueur et un nœud solide. Je note une petite marque différente sur la première page de chaque pile que je reporte sur mon croquis, pour se rappeler ou était disposer chaque document. Je vérifie chaque endroit avant de ranger tout ça. Il y a un tiroir verrouillé dans le bureau, je le force avec une règle en fer qui me sert de levier. Des papiers encore, je les ajoute aux piles.
Voilà, tout est récupéré, je range le plus de documents possible dans mon sac, mais il est vite plein. Je retire ma veste pour mettre le reste à l’intérieur. Je remonte la fermeture éclair et replis le haut le bas et les manches pour que rien ne s’échappe. Précaution de plus, j’enroule solidement de la ficelle pour que tout tienne bien en place. Le froid revient m’envahir lorsque je retourne dans la salle des incubateurs en tee-shirt. Ashura me lance à ce moment une combinaison thermique trouvée dans le vestiaire. Je l’enfile en maintenant mon sac et mon ballot contre moi. Rien ne me fera perdre ces précieuses informations.
Au même moment deux personnes arrivent par l’une des portes au fond. Ils étaient avec nous au début. Ils sont avec un dracaufeu, un lucario, et un ossatueur étrange, il semble être de type feu. Chacun commence à aider dans le bazars qui se trouve ici. La fille est blessée, elle a même perdu un œil. Ombline se dépêche de la soigner du mieux qu’elle peut avec les moyens du bord. Quand le Lucario utilise vibra soin, je me dis alors qu’il pourrait aider Aiko. Je le sors de sa pokéball, il est redevenu chaud, c’est déjà ça, mais il est toujours inconscient. Je demande gentiment au pokémon combat s’il peut utiliser aussi vibra soin sur mon caninos. Celui-ci accepte et Aiko se réveille rapidement. Après l’avoir serré dans mes bras de soulagement, je lui demande de l’aide. Je reste prêt d’Ombline et des nouveaux venus.
- Aiko, utilise Hurlement sur toutes les statues qui se rapprochent trop de nous d’accord ?
À défaut de les détruire, au moins ça les tiendra éloignées des blessés. Il y a maintenant 3 pokémons feu qui s’attaquent au bloc de glace, j’espère qu’il disparaîtra rapidement.
Résumé : Kana récupère et tri rapidement les documents. Elle les garde contre elle dans la combinaison thermique. Elle demande au Lucario s’il peut lancer vibra soin sur son caninos. Elle reste prêt des blessés et Aiko utilise hurlement sur toutes les statues qui s’approchent trop d’eux
Dusk
PNJ
Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Un cour d'eau ruisselle. Du moins, vous l'entendez. Sous les flammes, c'est le passage qui a cédé. L'accès est libre, mais il faudra se dépêcher. L'eau qui s'écoule de la fonte des glaces regèle dès qu'elle touche le sol.
Une lamentation au loin attire votre attention... et celle des Pokémons de givre qui en un vent froid se dématérialisent. Toute la neige qui les créait s'envole par l'ouverture que vous avez créé et vous les voyez se reformer en haut. Puis fondre. Puis revenir. Ainsi de suite, indéfiniment. Quelqu'un d'autre les combat.
Une alarme stridente vous met également la puce à l'oreille: Quelque chose de grave est en train de se produire. Quelque chose de très grave.
Là-haut, si vous montez, il y a une vingtaine de sbires Mistral qui livrent bataille aux clones de glace et dans un globe rappelant l'incubateur, ils ont enfermé Lokrigan.Et si vous vous arrêtez aux détails, cette salle vous semble familière. Dans chaque coin, il y a la statue de Pokémons, un Déflaisan, un Metamorph, un Galopa et un Roublenard. Un piédestal trône au milieu. Vous êtes revenus à votre porte d'entrée. L'escalier pour fuir est juste derrière.
Mais il y a d'abord ces sbires qui vous bloquent le passage, combattant les statues de glace directement sur les tuiles sur lesquelles vous vous trouviez plus tôt. Quelqu'un a dû appuyer sur le bouton doré puisque les statues reprennent leur éternelle ritournelle. _________________________________________ Modération: - Vous avez jusqu’au 12 septembre, 00h00 pour répondre. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
Lucario accomplit avec efficacité les tâches que les autres dresseuses lui avaient confié : il avait donné son aide pour guérir Lys avec la blonde qui avait de quoi soigner la borgne - en tout cas elle apportait plus que des soins improvisés vu qu’elle semblait possédait de quoi panser et soigner nos blessures - et soigner un autre Caninos appartenant à la plus jeune brune. Il fit des salutations solennelles à chaque remerciement pour son aide. Cependant, concernant Lys... Même avec ces soins, elle sera obligée de passer à la case Hopital... Entre temps, tandis que Méga Dracaufeu aidait les autres à fondre la glace, j’approchai ma radio dans mes oreilles pour être intentif aux autres groupes... Mais j’entendis que des grésillements… Les communications seraient-elles brouillées ? Alors, cela veut dire que ceux qui étaient dans cette salle n’avaient plus eu contact avec les autres ?! Je ne savais pas depuis quand bien de temps ils étaient là, mais vu ce qui s’était passé ici, ils avaient dû manquer les derniers info importante...
La glace avait enfin fondu, devenu à l’état liquide. Mais il se solidifia au contact du sol. Ni une, ni deux, tout le monde quitta rapidement la salle. On pouvait y entendre des lamentations, en haut des escaliers. Cela n’avait pas l’air humain. Enfin, en attendant, il fallait prévenir les autres.
- Il faut se dépêcher à évacuer. Je ne sais pas si vous avez reçu l’info, mais du côté des réacteurs, ils sont en surchauffe et s’apprêtent à exploser. Je ne sais pas s’ils ont trouvé une solution pour régler le problème, mais ils font tout ce qu’ils peuvent pour laisser le temps à tout le monde de partir ou de s’abriter.
Et notre groupe n’était pas complet… Il en manquait deux. La fille qui avait appuyée sur le Déflaisan et le garçon aux cheveux bleu. Même s’ils sortaient de leur salle, ils risqueraient de se trouver piégé par la glace. Maintenant que j’y pense, la communication devait être revenue, maintenant qu’on avait quitté cette pièce glaciale.
Nous continuâmes notre route, avec cette alarme qui bousillait nos tympans. Probablement liée à ce qui se passait dans la salle des réacteurs. Je présumais donc qu’ils n’avaient pas trouvé de solution pour éviter l’explosion imminente. Il fallait évacuer au plus vite, mais les autres…
En haut, dans la salle des quatre statues, il y avait une vingtaine de sbire. Ils étaient trop nombreux pour que nous les affrontions tous. Ils avaient réussi à capturer… Lokrigan ? Il était vrai qu’il était magnifique… Je n’imaginais pas que Hestia avait réellement capturé Lokrigan. Aucun signe des deux autres, d’ailleurs… Bref. L’attaque à la centrale… Tout ça devait être pour récupérer Lokrigan. La priorité était non seulement de sortir, mais aussi empêcher la Team Mistral de s’emparer du Pokémon de glace. Il y eut alors un plan. Un plan ingénieux et limite ironique quant à notre situation : réserver le même sort à la team Mistral que nous. Mais, encore, fallait récupérer le Pokémon prisonnier. Je rajoutai alors :
- Lucario peut utiliser Psyko pour empêcher le Lokrigan de tomber avec eux.
Tout le monde semblait d’accord avec le plan et on le mit alors à exécution. Lucario accomplit encore une fois sa tâche avec la capacité de type psy et fit léviter l’appareil qui garder prisonnier le Pokémon Légendaire.
.
- Lucario écoute Ombline et Kana - Vincent sort de la salle avec les autres et prévient que la centrale risque d'exploser - Il suit le plan et Lucario utilise Psyko sur l'engin qui retient Lokrigan prisonnier pour l'empêcher de tomber avec les sbires de la Team Mistral
Pray the Lord and Pass the Amunition Un instant silencieux, Angelo siffla entre ses dents face à la situation, faisant grincer ses mâchoires tandis qu'il réfléchissait rapidement à quoi faire. Le destin avait voulu qu'ils furent rejoint par deux des individus manquant, l'une gravement blessée, ajoutant un peu d'eau à leur moulin tournant avec l'énergie du désespoir. Dans un coin, Ombline s'occupait déjà de la nouvelle arrivante au visage sanguinolents ; dans un autre, l'homme que l'inspecteur reconnaissait d'un peu plus tôt lançait un méga-dracaufeu à l'assaut du mur de glaces ; le chaos avait triomphé du semblant d'ordre qu'ils avaient tentés de dresser, certains ignorant les statues et les combats, d'autres les gens qui se dressaient là. La situation ne pouvait plus durer...
Il y eu un craquement, puis un courant d'air qui s'engouffrait brusquement dans la salle : une sortie. Fragilisée par les assauts répétés des pokemons, la paroi de glace avait enfin cédée aux flammes et laissait entrevoir un passage vers l'extérieur : une sortie. Coup du destin ou simple hasard, leurs adversaires de glace avaient cessé leurs attaques pour disparaître comme ils étaient venus, laissant leurs modèles originels fatigués et glacés face aux combats qu'ils venaient de mener. Sifflant pour attirer l'attention de tout le monde, Angelo désigna l'embouchure tandis qu'il se tenait à côté.
- C't'ouvert, tirons-nous d'ici !
Et restant sur le côté pour permettre aux autres de s'enfuir, Angelo demeura impassible, surveillant le bon déroulement de la manœuvre alors qu'il repensait aux paroles du jeune un peu plus tôt. La centrale allait exploser. D'un instant à l'autre, ces lieux allaient être réduits en cendre et eux avec, et pourtant le lieutenant continuait de penser avec inquiétude aux deux membres manquant de l'expédition, et à cette dernière porte qui dans la salle restait désespérément close... Un grondement sourd l'appela dans le couloir ; Gévaudan était déjà passé. Fermant la marche, bientôt suivi par la bruyverne qui se traînait dans la cavité, Angelo rejoignit le groupe au pas de course, dépassant la cohorte dont il fermait la marche pour se hisser en tête du groupe. Là, au pied des escaliers, ils contemplaient le groupe de Mistral prit pour cibles par les statues de glace, l'étrange pokemon trônant au milieu de la salle comme un étrange trophée prisonnier... Immobilisant le groupe, Angelo réfléchit un court instant.
- Un piaf... Sa voix était proche du murmure. Personne n'a d'pokémon volant ? D'préférence p'tit et obéissant ?
Il se tourna vers le groupe.
- Y'a moyen d'se débarrasser rapid'ment des guignols là-haut, mais faudrait pour ça qu'un pokemon appuie sur c'foutu bouton du Déflaisan. L'temps qu'ils se débrouillent en bas, ce s'ra déjà plus not' problème.
A la mention de l'attaque Psyko, Angelo regarda le jeune homme et hocha la tête.
- C't'une idée oui.
Laisser c'te bestiole aux mains des Mistral ne valait pas mieux que de prendre le risque de la laisser s'échapper ; quant à lui mettre une bastos au passage, l'idée était envisageable mais bon dieu, Angelo s'en préservait. La main repliée dans sa combinaison pour se protéger des mouvements brusques, s'était avec sa prothèse mécanique que l'homme indiquait les éléments au reste du groupe, se préparant à avancer si-tôt les sbires neutralisés... (c) 2981 12289 0 Résumé hors-rp :
Angelo annonce à tout le monde que la voie est libre.
Il surveille le passage de tout le monde et sort en dernier avant de reprendre la tête du groupe.
Il propose d'activer le piège dans lequel ils sont tombés un peu plus tôt pour se débarrasser des Mistral.
Ton fardeau pèse sur ton dos, tes mains abîmées te tirent teintant les bandages d'un peu de vermeil. Pourtant aucune plainte ne franchit tes lèvres, pas un mot. Tu serres les dents et avance. Pas le choix, il fallait sortir d'ici, un point c'est tout. Un autre groupe finit par vous rejoindre et tu fais un arrêt brutal à l'annonce. Les réacteurs prêt à exploser......et ton visage se décompose.
- ...et merde.....
Et vous êtes toujours là, à l'intérieur. Toujours là sans pouvoir courir car ce serait la pire des solutions, le sol gelé devenait patinoire. Mais il faut sortir, et vite. Sortir si l'on voulait vivre. Et tes pensées tourbillonnent encore vers une destination que tu croyais pourtant bannie. Et tu serres de nouveau les dents puis tes mains douloureuses sur le corps amorphe de la dresseuse. Tu commences à mesurer le risque que cet endroit devienne ton tombeau. Que tu finisses ensevelie ici sans avoir remis un pied à Fort des Songes.
Sortir d'ici en vie
La danse chaotique de tes pensées se remet en marche, comme une boîte à musique ouverte qui ne s'arrête pas. Cette boîte de Pandore que tu avais pourtant fermée.
Il y a 5 ans
Ton regard se vide et tu commences à devenir sourde, perdue. C'est Torii et Astra qui te "réveillent", une vague de chaleur à tes pieds et le bruissement des ailes du yanma sur ton visage. Tes orbes sanguines se posent alors sur les acteurs présents et ton cerveau se remet en marche au moment où l'inspecteur demande un pokémon volant, petit et obéissant. Ouvrir le piège. Un murmure sort.
- Astra..
Le yanma n'a pas besoin de plus. Doucement il s'envole, passe au dessus des têtes pour se diriger vers le bouton fauteur de troubles. Et toi tu regardes, l'esprit à la dérive. Tu ignores la boule qui se forme dans ta gorge, le ventre qui se noue.
Bourreau
Silence d'outre tombe et tu ne dérives pas ton regard de ton pokémon.
Bourreau
Condamner des vies humaines au trépas. Voilà la sentence. Et tu ne dis rien, tes iris ayant perdu l'éclat de vie qui y résidait. L'esprit perdu dans les limbes de tourments bien plus anciens. Et un instinct de survie qui s'active. Sortir. En vie. C'était tout.
Résumé hrp : - L'esprit de Ash' est down quand elle comprend qu'ils sont aux portes de la mort s'ils ne sortent pas de là - Astra a compris ce qu'il fallait faire et part appuyer sur le bouton de Déflaisan - Ash' passe en mode instinct de survie.
Ombline Fheri
Dresseur·euse Nova
Messages : 301 Née le : 16/07/1996 Age : 27 Région : Lumiris Pokédollars : 2858 Stardust : 839 Stardust utilisés : 745 Equipe pokemon : Icone :
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Au prix des efforts répétés de tous les Pokémons feu en état d’aider, un passage se libère et les statues de glace ainsi que les doubles s’évanouissent. Un éclat brille dans le regard d’Ombline. Une lueur d’espoir, une lueur de fierté aussi pour le courage que chacun montre. Cependant cette lueur vacille et s’éteint bien vite. Le verdict tombe de la bouche du jeune homme au Lucario : la centrale peut exploser d’une seconde à l’autre. L’herboriste reste d’abord bouche bée puis fait volte face, regardant la dernière porte qui ne s’est pas ouverte. Des larmes silencieuses se mettent à rouler sur ses joues sans qu’elle sache réellement pourquoi. Est-ce que c’est la peur ? La peur de mourir ? La peur qu’il n’arrive quelque chose à Milusia et Mufasa ? Au reste de la famille ? L’angoisse d’avoir fait tout ça pour rien ? La terrible pensée qu’il manque encore des membres de leur groupe ? La perspective de devoir les laisser derrière ? D’autres choses ? Tout ça à la fois ? Sans doute…
La blonde reste silencieuse écoutant d’un air distrait ce qui se passe autour d’elle. Elle ne peut rien faire de toute façon. Elle n’a pas les Pokémons requis. Elle se contente de suivre sans pouvoir détourner son regard de la dernière porte qui ne s’était jamais ouverte. Alors qu’ils avancent, voyant au loin les combats faire rage dans la salle où tout avait commencé. Si tout se passe bien, il devrait pouvoir sortir mais...les deux autres ? Tirant sur la manche de la chemise de l’inspecteur pour attirer son attention, la voix d’Ombline se brise alors que ses larmes ne cessent plus de couler, finalement plus préoccupée par le sort des autres que par son propre sort aussi funeste puisse-t-il être.
“On peut pas... Les deux autres ? On peut pas les laisser là, on peut pas…Il faut qu’on aille les chercher Inspecteur...”
Elle détourne alors le regard, non pas car elle est incapable de soutenir celui de ses camarades mais parce qu’elle n’arrive à se concentrer sur rien d’autre que sur cette porte qui ne s’est pas ouverte.
Résumé :
- Ombline se met à pleurer silencieusement en comprenant que la centrale est sur le point d'exploser. - Elle écoute et suit sans poser de questions ne pouvant pas y faire grand chose pour le coup. - Elle attrape Angelo pour le supplier de faire quelque chose au sujet des deux membres manquants du groupe qu'elle ne veut surtout pas laisser derrière.
vent froid qui souffle et sa voix qui résonne, la rejoindre est… une idée si douce. apaisante idée, la rejoindre, attraper sa main. elle est là, elle est au loin, sa silhouette se détache des combats quand on te dépose sur le sol. sa silhouette, tu pourrais presque tendre la main et son odeur emplit l’espace ; tu oublies le froid, tu oublies la douleur ; tu veux attraper sa main. parles, parles encore, ne t’arrêtes pas, elle parle et tu veux continuer de l’entendre Mais sa voix se perd dans les bruits ambiants, les sons de la bataille, les cris – était-ce des cris ? – tu ne savais pas trop, tu ne savais plus trop. Tout se perdait, tout se brouillait. Tu aurais voulait aider, tu aurais voulu les aider, ne pas être un poids, ne pas être un fardeau, mais c’était si compliqué. De toute façon, tu n’avais toujours su être que ça, un fardeau emportant les autres dans ta chute. Un fardeau qui ne pouvait pas aider, qui se contentait d’apposer un poids supplémentaire sur les épaules. Tu n’avais toujours été que ça. Tu l’avais vu, cette femme. Elle s’était approchée de toi, ses paroles s’étaient perdues dans le brouillard, mais ton cerveau était parvenu à les analyser. « Il y avait.. un piège. » Le froid revient. Il fait tellement froid. Et tu hoches simplement la tête très légèrement quand elle te dit que tu allais devoir lui faire confiance. Tu ne pouvais que faire ça, n’est-ce pas ? Lui faire confiance. Frisson qui parcourt tout ton être quand la personne te soigne. Tu avais tellement mal, tellement froid. tellement de sang perdu et ton être tout étourdi, et tu pouvais entendre sa voix qui se mélangeait à celles des personnes qui t’entouraient et tu aurais tellement voulu pouvoir faire quelque chose pour les aider, mais tes pokémons ne volaient pas. Difficilement, tu t’étais levée, tes pokémons à tes côtés aux cas où tu t’effondrais. Et sa main dans la tienne. Tu la serras légèrement, comme ancrage dans la réalité, dans cette réalité. Doucement, la douleur s’apaisait légèrement. « Merci.. »
Tu ne pouvais que la suivre, tu ne pouvais que mettre un pas devant l’autre. Un. Deux. Trois. Un nouveau pas devant un autre, ne pas perdre l’option de vue, ne pas perdre le but de vue. La centrale allait exploser. La centrale allait exploser. la respiration se coupe légèrement, le temps se suspend, tout est trop vite, tout est trop lent ; et les membres mistrals qui se battent contre cette créature et l’esprit qui se perd, parce que la centrale va exploser et que d’autres personnes y sont encore et que faut les sauver, et que faut les retrouver, et que faut sauver le pokémon, mais peut-être que le pokémon ne doit pas être sauvé, mais pourquoi ne devrait-il pas être sauvé ? Et heureusement que penser n’était pas comme la parole : tu serais déjà morte d’asphyxie. « Je suis d’accord avec elle..faut les sauver.. » Ton souffle te manquait alors que tu essayais de te faire entendre, de te faire comprendre. À chaque pas, tu avais l’impression que le sol allait s’effondrer. À chaque pas, tu avais l’impression que tu allais perdre conscience. Tout autour de toi était dans un brouillard. Ton unique œil valide désormais était brouillé, et une douleur à la tête vrillait, à tes tempes, te faisait mal.
douleur qui se mélange à l’incapacité de respirer Et si, et si… tout s’arrêtait ? Et si ; Tout se mettait sur pause. Quelques instants, quelques minutes. Secouer légèrement la tête, remettre de l’ordre dans ses pensées. Oublier ce qui se passe dans l’esprit. Tu es toujours là. Tu es toujours debout. Tu es toujours avec cette personne qui vient de te soigner, de faire de son mieux pour que tu puisses tenir jusqu’à l’hôpital au moins. « Il faut qu’ils soient sauvés.. » Et des larmes. Une larme. Sur ta joue. Une larme unique, une larme qui coule, qui brise de nouveau ton cœur, qui brise ton être. Une larme qui coule sur ta joue, quand tu vois la femme qui pleure elle aussi. Tu n’avais pas pu t’empêcher. Vous ne pouviez pas les laisser là.
Lys remercie Ombline, et arrive à tenir debout malgré tout
Elle tient la main d'Ombline et est d'accord avec elle, elle veut sauver les autres
(c) TakeItEzy (Ezekiel Fitzgerald)
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Le bouton s'enclenche et vous vivez ce même scénario. Ces sbires subissent le même sort que vous avez subi. Ils tombent dans ces toboggans maudits, mais ils ne crient pas. Ils s'y attendaient. Ils étaient conditionnés à se sacrifier. Les murs descendirent et vous pouvez voir que personne n'a résisté à la chute, il ne reste que l'incubateur de Lokrigan sur le pas de la porte.
Le Pokémon se rue sur les parois pour les fracasser. C'est sans effet. « Je suis là. » chuchota une voix doucereuse semblant provenir des interphones aux murs. « Je suis arrivé. » Déboulèrent des escaliers les corps inertes, gelés de deux officiers portant les uniformes de Mistral. Autour de vous, les statues de neige se décomposèrent en une poudre blanche qui alla rejoindre une aurore boréale descendant les escaliers.
Juste là, devant vous, un second Lokrigan prenait forme, mais sous un aspect astral intangible. Une simple constellation. « Me voilà. » Et elle s'approcha de l'incubateur qui lentement commença à se givrer, ses vitres devenant trop opaques pour que vous ne puissiez voir ce qui se passait à l'intérieur... avant qu'elles ne cèdent. Le premier Lokrigan sortit de l'incubateur pour rejoindre le second. « Je leur ai tout dit. Ils t'ont trouvé. » Et la forme astrale entra en contact avec la forme physique, une lumière éblouit la salle. Un flash lumineux blanc puissant qui laissa place à une aurore boréale. Une aurore dans laquelle des formes se mouvaient, de petits humains.
Un navire arrivait au port, de ce navire sortirent nombre d'individus. Vous reconnaissez l'actuel doyen Cyrus. On les acclama, on organisa un banquet, on céléra leur venue. Ils souriaient tous. Les hôtes comme les visiteurs étrangers. Les plans suivants défilent: on leur montra la nature, la vie sur l'île, on leur expliqua la vie sur l'île et les trois âmes qui régissaient les lieux. Ils allèrent les déranger. Ils les menacèrent. Les âmes se mirent à redouter l'humain. Ils défendirent leur terre, mais ils échouèrent.
Des crocs de feu.
Cette image se promena: d'immenses crocs de feu qui englobèrent les trois âmes pour les croquer... puis la région changea. La vie changea. La guerre éclata. « Ils l'ont réveillé. S'il nous vainc, l'île sombrera sous les mers. » reprit la voix en laissant défiler les images spectrales de la chute d'Akéos, le jour où elle a été inondée par les mers dont les niveaux avaient atteint des sommets record.
Les images continuent de défiler, elles semblent correspondre à ces récits qu'ont entendu Lys et Vincent. Mais elles se finissent pas une mort tragique. Celle de Baraë. Le seul homme qui, à travers les images, avaient tenté d'acheter la paix... le seul en qui les trois âmes avaient confiance.
Puis un premier éclat survient. Lokrigan lève les oreilles. Il lève la tête, se tourne puis court. Il monte les escaliers, il fuit. Laissant derrière lui une traînée d'aurores boréales.
Un second boom. Ce qu'on vous a promis semble être en train de se produire. L'alarme s'est arrêté, mais ça ne saurait tarder maintenant.
Il faut partir. « Faites comme moi. » laisse à nous entendre la voix. _________________________________________ Modération: - C'est le début des conclusions. Sortez de la centrale ! Vous avez jusqu'au 1er octobre à 00h00 pour conclure ce que vous avez commencer. Vous pouvez poster plus d'une fois. Les conclusions tomberont le premier. - Si vous avez des questions, contactez Lyanora.
Ce laboratoire nous réservait de plus en plus de surprise. Le Lokrigan avait réussi à se libérer de ce qui se rapprochait d’un incubateur. Et il… parlait… Je n’avais jamais entendu parler d’un Pokémon doué de parole… Puis, un flash aveuglant qui précédait une histoire imagée par des aurores boréales. L’arrivée de Cirrus… Les natifs et les étrangers étaient heureux. Ils festoyaient dans un banquet. Il y avait trois « âmes », sûrement les Pokémon Légendaire de Lumiris. Mais, les humains les menaçaient. Les légendaires avaient échoué quant à la défense de leur île. Pourtant, ce qu’avait dit Barae… Enfin, la voix de Cirrus plus jeune dans la salle de marelle… Lokrigan les avait pris au piège, le bateau avait été détruit et le volcan s’était réveillé…
Et le feu. C’était ce qu’ils redoutaient. Lokrigan, Valdrasil et Heglalaz. Ils étaient tous les trois de type glace. Est-ce que ses flammes représentaient les humains ? Ou ce quatrième légendaire que Cirrus jeune avait mentionné ? Est-ce que ce quatrième légendaire était un danger pour eux ? Si l’on écoutait la voix du Lokrigan - je ne vois pas ce que ça serait d’autre - il l’était aussi pour nous. Cirrus voulait sans doute retrouver le quatrième légendaire pour anéantir les trois autres, les considérant comme dangereux… ou par soif de vengeance, pour satisfaire sa rage. Seulement, si les trois légendaires étaient une menace pour Lumiris car ils pouvaient la geler une fois réunie, leur perte l’était aussi.
Ensuite il y avait les images qui correspondait à ce qu’on avait entendu dans la salle de la marelle. Tout était donc vrai… et on assistait ensuite à la mort de Barae. L’humain dont, selon les images, les légendaires faisaient confiance car il tentait de chercher la paix. Et Cirrus voulait la guerre. C’était évident, mais les extraits du récit entendu dans la salle des dalles à rat avaient pour but de convaincre quiconque que les Pokémon Légendaire étaient dangereux pour l’Homme. Si ça se trouve, Lokrigan avait sauvé Barae lorsque le volcan était entré en éruption…
Et si… ce n’était pas le Lokrigan qui avait déclenché « réveiller » le volcan ? Et si… c’était ce quatrième légendaire ? Allez savoir.
Et tout s’arrêta. Il y eut une détonation venant d’en haut. L’alarme s’était arrêtée… Tout cela ne me dit rien qui vaille. Et les deux autres n’étaient toujours pas arrivé. Lys et la blonde qui l’avait soigné avaient raison, on ne pouvait pas les laisser là. Je le savais, au fond de moi. Il serait plus logique de les laisser là et de sortir pour sauver notre peau… Si Lokrigan nous invita à sortir… Je fis demi-tour.
- Je vais les chercher.
C’était logique de partir pour sauver notre peau… Mais, un moment donné, l’humain pouvait être irrationnel. Dénué de sens. Mon cerveau me disait de partir, car après tout, je ne les connaissais pas, c’était des inconnus et que je risquais de mourir, enseveli sous les décombres de la centrale. Mais, mon cœur me disait d’y aller. Si je partais, je le regretterais et je ne voulais pas avoir la mort de deux personnes sur la conscience car j’avais pensé qu’à ma peau. Je remis Lucario dans sa Pokeball et siffla à Méga-Dracaufeu X de s’abaisser pour me laisser monter sur son dos. Sa Méga-Evolution devait me conduire plus rapidement à la salle des incubateurs. Il s’envolait et fonça dans le couloir. Entre temps… j’en profitais pour avoir des nouvelles de Sera.
- Sera ? Si tu m’entends, dis-moi si tu vas bien ou pas.
Il y avait peut-être d’autres connaissances se trouvant dans cette centrale. Si c’était le cas, je n’en savais rien. Mais, je n’avais aucune nouvelle de Sera et ça commençait à m’inquiéter… Elle devait être trop occuper pour répondre. Du moins… C’était ce que j’espérais…
- Vincent regarde l'histoire des aurores boréales Il décide de faire demi-tour pour aller récupérer Ambroise et Kaylie à dos de Méga Dracaufeu X Il envoie un message à Sera pour avoir de ses nouvelles
Pray the Lord and Pass the Amunition L'heure n'était plus aux explications et autres révélations ; l'heure n'était plus à la perte de temps. Observant les apparitions qui leurs faisaient face, les enregistrant dans un coin de son esprit pour se concentrer sur le reste et notamment le plus important, Angelo s'apprêtait à faire un pas en direction de la sortie quand une première secousse atteignit le groupe. Le sol trembla tandis que les murs autour d'eux commençaient à craquer, l'étrange pokemon reprenant immédiatement sa fuite au premier coup de semonce.
Les explosions. Elles commençaient. Ils n'avaient plus le temps. Une pression sur son bras attira son attention, alors que l'écho de deux voix plaintives se glissait dans ses pensées. Tournant son regard ambré sur Ombline et la jeune femme à ses côtés, Angelo fit face à deux yeux noyés sous un flot de larmes ; malgré la situation, son cœur se serra.
- On peut pas... Les deux autres ? On peut pas les laisser là, on peut pas…Il faut qu’on aille les chercher Inspecteur... - Je suis d’accord avec elle..faut les sauver... Il faut qu’ils soient sauvés...
Pendant un court instant qui lui sembla éternité, le lieutenant Callaghan fixa les deux femmes qui lui faisait face, faisant jouer ses mâchoires serrées et claquant sous la pression. Lui qui pesait le pour et le contre de la situation en trouva bien vite la réponse et, empoignant à son tour le bras d'Ombline de sa main métallique. Malgré la poigne aussi réconfortante qu'impérative, l'homme la confronta avec un ton qui n'acceptait aucune contestation.
- Conduis-les à la surface. J'compte sur toi.
Cherchant dans son regard la compréhension de son ordre, Angelo se détourna rapidement de la jeune femme pour rejoindre l'arrière du groupe. La seconde détonation les avaient déjà privés de l'alarme qui leurs vrillaient les tympans ; il ne restait plus qu'à espérer qu'il leur restait assez de temps pour échapper à la mort certaine qui les attendait en bas... Dépassant le groupe en sens inverse alors qu'il courait en direction du couloir glacé, Angelo hurla un énième ordre à ses pokemons.
- Eva, suis-les ! Gev' avec moi !
Et sous le cri déchirant de la bruyverne qui les regardaient cavaler, l'Inspecteur et le grahyena filèrent dans la cavité gelée en se soustrayant à leurs regards. Autour d'eux, la glace craquait, se fissurait, hurlait alors que les secousses la fragilisait plus vite qu'elle ne se reformait ; tout deux mûs par l'adrénaline qui brûlait dans leurs veines, le dresseur et son pokemon se concentraient sur leur mission. Lui qui comptait repartir à leur recherche avait été pris de court par le temps qui leur manquait ; s'il pouvait au moins permettre au premier groupe de survivre dans leur fuite, alors aurait-il au moins réussi ça...
Il n'était qu'une seule possibilité pour les deux disparus, une seule porte qui ne s'était ouverte et par laquelle ils auraient forcément dû sortir. Étaient-ils en danger, étaient-ils coincés, blessés ou pire encore ? Le lieutenant Callaghan refusait d'imaginer le pire sans preuves, de croire ce qu'il n'avait pas encore vu. Il trouverait bien un moyen d'ouvrir cette foutue porte, dut-il la défoncer à coup de presse hydraulique et prothèse mécanisée si besoin était.
Déboulant dans la salle des incubateurs avec fracas, l'inspecteur et le grahyena ignorèrent le froid et la douleur pour se concentrer sur la situation. Angelo avait une promesse à tenir : il n'abandonnerait aucun d'entre eux, ni les vivants, ni les morts. Ils remonteraient comme ils étaient descendus : tous ensemble.
La main dans celle d’Ombline lui paraît à la fois si forte et si fragile, comme si sa détentrice pouvait se briser à chaque instant. Ce qui est sans doute le cas, au vu des blessures que la pauvre a subit. Cependant, Ombline ne peut s’empêcher de la trouver courageuse. Terriblement courageuse. Un courage qu’elle-même n’a pas. Elle n’est pas blessée et pourtant, elle est en larmes, ses nerfs lâchent, les uns après les autres. C’est ridicule mais elle se sent si impuissante face aux blessures de ses camarades d’infortune. Bien sûr elle a fait ce qu’elle a pu sur l’instant, mais ce n’est pas assez, elle voudrait faire plus. Elle devrait faire plus ! Mais elle en est incapable...Parce que même si elle connaît bien les plantes, elle n’est pas médecin. Parce que même si elle veut se rendre utile autrement, elle n’est qu’une petite fille de la campagne qui n’a encore rien vécu. Parce que même si elle connaît bien Lumiris et qu’elle aime sa région, elle ignore tout du vrai passé de la région, celui qu’on leur a tous caché. Son grand-père était-il au courant ? Un frisson parcourt l’échine d’Ombline à cette pensée. Non...non, il ne lui aurait pas menti toutes ces années, ce n’est pas possible.
L’impuissance de la jeune femme est écrasante, suffocante, à tel point que tout ce qu’elle peut faire à présent, c’est supplier l’Inspecteur de ne pas abandonner les deux derniers derrières. De les sauver. Ombline serre un peu plus la main de la jeune femme qu’elle vient de soigner dans la sienne lorsqu’elle se tient vaillamment à ses côtés pour exprimer son accord. Ils devaient sortir de là, tous. Même ceux qui manquent encore à l’appel. Il le faut.
Le jeune homme est le plus rapide à réagir, il fait demi-tour derechef et fonce vers la salle des incubateurs à dos de son Dracaufeu mais seul c’était de la folie. Ombline fixe l’Inspecteur de ses yeux larmoyants. Elle n’essaie pas de l’attendrir elle a juste besoin de placer son espoir en quelqu’un et comme elle lui avait demandé de ne pas abandonner les autres, elle attendait une réponse.
Un sursaut la traverse tandis qu’Ombline sent le métal agripper son bras. C’est surprenant mais elle n’a pas peur. Pas de ça, pas de l’Inspecteur. Oui elle a peur, mais pour ceux encore coincés, pour ceux qui sont encore avec elle, pour l’avenir mais pas de cette main un peu particulière qui s’enroule autour de son bras. L’Inspecteur lui ordonne de conduire les autres à la surface. Sa poigne et son regard sont sans équivoque, elle n’a pas le choix, il place la vie des personnes présentes dans la salle entre ses mains. Ses pauvres mains d’herboriste. La blonde hoche brièvement la tête, les yeux toujours baignés de larmes qui ne s’arrêtent plus de couler. Elle voit alors l’Inspecteur partir à la poursuite de l’autre homme, pour aller chercher les derniers. Son regard se pose alors successivement sur Milusia et les quatre jeunes femmes dont elle a à présent la charge. Elle se tourne rapidement vers sa renarde de feu, le cœur serré à l’idée de ce qu’elle va faire.
“Milusia...suis-les. Suis le Grahyena et le Dracaufeu. Prête leur toute l’assistance nécessaire. J’ai confiance en toi d’accord ? Et...par pitié...fais attention à toi...reviens moi...Je t’en prie…”
Sa voix se brisa sur les derniers mots avant qu’elle ne ferme les yeux et déglutisse pour se reprendre.
“File maintenant ! Va les aider !”
Milusia hésite encore un instant avant de filer à la suite de l’Inspecteur. Cela déchire Ombline de lui faire prendre un tel risque, de se séparer d’elle, même temporairement, mais ils ont besoin de toute l’aide possible et Milusia est apte à leur apporter. L’herboriste s’efforce de ne pas penser à ce qui pourrait arriver à son Pokémon et rassemble les quatre autres filles pour remonter vers la sortie.
“Kanaliou, tu es la seule à ne pas être blessée. Tu peux m’aider ? On va sortir de là les filles. On va tous sortir de là. Tous…”
Soutenant la jeune femme à l’oeil blessé sans jamais lâcher sa main, Ombline se rapproche d’Ashura et vient de sa main libre l’aider à soutenir Naïa. Les mains ensanglantées d’Ashura serrent le cœur de la blonde et elle ne peut rien faire dans l’immédiat, à part la soutenir physiquement et mentalement quand bien même c’était chose difficile.
“Courage Ashura. On y est presque. On va y arriver. Je suis là à côté, si tu as besoin que je prenne le relais pour Naïa n’hésite pas.”
Et le petit groupe, progresse alors, lentement, douloureusement mais progresse vers la sortie.
Résumé : - Ombline serre la main de Lys autant pour la soutenir que la remercier de son accord. - Elle hoche la tête à l’ordre d’Angelo et envoie Milusia à la suite d’Angelo et Vincent pour les aider. - Elle demande de l’aide à Kanaliou qui est la seule à ne pas être blessée. Elle aide Lys à continuer d’avancer et vient prêter assistance à Ashura avec Naïa en lui proposant de prendre le relais si besoin. - Elle entraîne lentement mais sûrement le petit groupe vers la sortie.
Astra vole, Astra trouve le bouton, Astra obéit et appuie. Le piège s'active, la scène se joue comme l'on verrait un reflet dans un miroir. Silence pesant, silence de plomb. Pas un cri ne fuse. Rien d'autre que le silence. Et tes orbes de sang qui enregistrent la scènes, gravent dans un pan de ta mémoire la vision de ces humains chutant vers une mort certaine, du moins ça....c'est ce que ton esprit a gardé en tête, même si la chute ne serait peut-être pas mortelle, tu as gardé en mémoire que la centrale devait exploser. D'après les dires de Vincent. Enfermer les sbires dans les pièces visitées plus tôt les condamnaient. La bobine du film s'enroule ne laissant par la suite qu'une abîme sombre. Pas un mot de filtre ne tes lèvres, rien.
Bourreau.
Ton corps se met en marche, instinctivement. Tu sais où aller, tu sais quoi faire bien que ta conscience soit temporairement dans un autre monde. Les sons parviennent à ta mémoire mais toi tu ne les entends pas. Les corps mouvants de tes compagnons d'infortune bougent devant toi, mais toi tu ne les vois pas. Le poids de Naïa a disparut, tu ne la sens plus. Tout est gommé et tu ne devient alors que la marionnette de ton instinct de survie. Sortir. En vie.
Tu es la main de leur trépas. Tu es la lame du bourreau. Vies humaines sacrifiées. Eux ou vous. Vies humaines sacrifiées. Combien avaient femmes, enfants, maris qui attendent leur retour. Combien n'ont pu faire leurs adieux.
Vies humaines sacrifiées.
C'était eux ou vous.
Ennemis.
Mais des êtres humains.
Et la ritournelle tourne en boucle dans tes pensées sombres, mélodies d'un acte qui était nécessaire mais pas moins pesant. Tu n'as jamais été prête à ça, qui le serait ?
C'était eux ou vous.
Tes jambes te portent, tes mains s'accrochent encore plus au corps inanimé. Ombline parle, ta mémoire enregistre le mouvement de ses lèvres, ses paroles. Mais toi...tu ne l'entend pas. Ton inconscient semble prendre le relai mais un seul mot fuse. Froid, sans intonation comme les mots d'une poupée éteinte.
- Sortir.
Et ta voix s’éteint, de nouveau. Torii ne te lâche pas d'une semelle, Astra non plus. Le chiot a d'ailleurs une mine inquiète et tes accompagnants sentiront que t'approcher sera désormais difficile.
Résumé hrp => Ashura ne capte plus rien, elle est bloquée à "la centrale va exploser et on va enfermer des gens qui exploseront avec". - L'esprit de Ash' est down elle fonctionne au radar et à l'instinct de survie. Tout ce que vous pouvez dire ou faire est enregistré dans sa mémoire mais elle ne "verra" ni "n'entendra" dont l'info que la centrale n'explosera pas. - elle sort avec Naïa sur le dos. Si y a les secours qui les attendent dehors, elle se laissera faire docilement et ne pourra donner que son nom, prénom et sa ville de résidence. Torii ne laissera personne d'autre que les secours et force de l'ordre approcher Ashura \o/
Aucune de nouvelle de la part de Sera. Soit elle était sortie, soit… Non, n’y pense pas. Elle n’était pas une priorité. Oublie-la pour le moment. Les deux jeunes seuls comptaient pour l’instant. Cela faisait un moment que je n’avais pas de leurs nouvelles. Je leur envoyais un message pour leur demander si tout allait bien. Le jeune homme m’avait répondu, mais le gèle s’entendait dans sa voix. Avaient-ils activé un piège ? Peu importe la raison, cela n’affecterait pas ce qui avait été prévu : les sauver.
Arrivé dans la salle, où je n’aurai plus aucune communication avec les autres, j’aperçu la porte ouverte. Mais aucune trace des deux. Je craignais l’évanouissement par hypothermie. L’inspecteur aussi était venu. On ne serait pas trop de deux dans ce cas. Je descendis en courant des escaliers dorés et ne tardai pas à retrouver mes collègues de mission. Ils étaient mal en point, surtout l’un des deux qui s’étaient évanouis. Inutile de demander s’ils allaient bien, c’était évident. Seul Galopa pouvait se mouvoir. Il y avait un Teddiursa et un Mustéboué aussi, dans leurs bras.
- J’ai besoin de ton aide.
Galopa accepta de me soutenir. Rapidement, je mis les deux jeunes sur son dos, en vérifiant qu’il n’y ait aucun signe de la team Mistral. Cette serre… Ils avaient dû en baver. Ce laboratoire avait vraiment eu son lot de surprise. Une fois les deux en selles, je portais les deux autres Pokémon et suivit le Galopa qui galopait rapidement vers la sortie. Je couru aussi, mais mon pressement me fit trébucher. Se faire brûler les pieds et érafler de partout n’étaient pas sans représailles corporels… En me relevant, j’aperçois brièvement une fresque dont je n’eus pas le temps de m’attarder dessus. Je rejoins l’inspecteur en haut des escaliers dorés. Maintenant, il leur fallait de quoi se réchauffer…
- Vincent arrive à la salle des incubateurs et descend les escaliers. - Ils posent Kaylie et Ambroise sur le Galopa et porte Mustéboué et Teddiursa. - En remontant des escaliers, parce qu'il est blessé, il trébuche et voit brièvement la fresque sur le mur mais ne s'attarde pas dessus par manque de temps. - Il rejoint la salle des incubateurs.
Rejoins la famille !
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