On croise parfois des regards qui nous chavirent, des âmes qui nous bousculent. Des coups de foudre au coups de sang ; des amours coups de tonnerre aux violences coups de poing. On rencontre des gens qui nous ressemblent ou nous sont trop différents, des êtres qui nous marquent plus profondément qu’on l’aurait cru ou voulu. Ou d’autres qui nous laissent indifférents… Des anonymes qui ne nous effleurent jamais. Ou d’autres qui nous fascinent, mais que l’on n’ose pas approcher. Des rencontres manquées parce qu’on n’a pas osé parler… Des gens qu’on a laissé venir et puis partir sans les retenir. Des gens qu’on n’a jamais croisés.
Consignes & précisions Vous êtes libres d’interpréter le thème comme bon vous semble ! Sens propre ou figuré, pragmatisme ou métaphore filée. Un flashback, un RP au présent, une projection dans l’avenir. Un post solo ou accompagné ; un récit joyeux, triste, mélancolique… Tout ce que le coeur vous dit, vos petits doigts peuvent l’écrire ! Votre personnage doit toutefois être au centre de votre récit et, s’il n’y a pas de minimum de mots demandé, nous aimerions toutefois y voir un peu de substance et de qualité. Faites-nous rêver ! Transportez-nous !
Vous devrez poster à la suite de ce sujet. Une seule participation par personnage !
Vous remporterez : la division d’un paquet ! Un grand paquet donne deux moyens ou quatre petits ; un moyen donne deux petits. Les paquets créés seront de la même couleur que le paquet initial.
Pensez à la note HRP pour préciser le paquet original, sa taille et sa couleur ! Faute de quoi, le bonus ne vous sera pas accordé.
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Maya "Melody" Wayne
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Est-ce qu’il est étonnant que la rencontre la plus importante de ta vie n’est pas humaine ? Pas vraiment. Pourtant, tu connais des gens formidables, entre Megumi (qui serait jalouse de ne pas être en haut de cette liste, mais elle est "toujours" jalouse), Kat' (qui est une petite sœur pour toi, au final), Ama' (en soit ton premier amour ?), Yokoss, Camille, Becky... bref, la liste est extrêmement longue (ce qui est une bonne chose, non ?).
Mais non, la "personne" la plus importante de ta vie, c’est Macha.
Et comme souvent avec toi, tu l’as rencontré purement et simplement par hasard. Relativement peu après - quelques semaines tout au plus - ta fugue. Bien que tu pourrais parler longtemps de cette sensation de liberté après avoir subi pendant de longues années une famille un peu lourdingue et fatigante, c’est une autre histoire.
Remontons donc à 3 ans avant, dans l’une des (nombreuses) forêts de Jotho, parce parfois, il faut bien quitter les routes pour "découvrir le monde" (que tu connaissais déjà bien, donc bon...). C’était une série de petits couinements bizarre qui a attiré ta curiosité, et comme la curiosité est un vilain (et mortel) défaut, tu n’as pas pu t’empêcher d’aller voir ce qui se tramait.
Vu qu’on parle de Macha, une mimique était forcément impliquée, et elle se faisait agresser - plus précisément, picorer - par l’un de ces agaçants pokemon oiseau (dont tu as oublié le nom).
Peut-être qu’il faudrait noter que tu as eu la bonne idée de fuir ta maisonnée sans pokemon, et que tu n’en avais toujours pas à l’époque. Parfois tu n’es pas blonde pour rien. Est-ce que ça t’a empêché de foncer contre l’agresseur pour protéger la petite spectre ? Bien sûr que non. Et tu as eu énormément de chance que le piaf concerné fut trouillard, car ça aurait pu finir très mal pour toi (mais tu n’en es pas sortie indemne non plus, tu as eu ta dose de griffure).
Quant à la mimique, il y avait plus de peur que de mal, c’était surtout le déguisement qui était abimé. Et ça, bon, tu ne pouvais pas y faire grand-chose. Tu avais un peu de matériel pour faire quelques réparations de fortune, mais tu ne pouvais rien faire de plus. Et encore une fois, tu as eu de la chance que la petite "pikachu" ne t’ait pas éclaté la tête, il parait que ce genre de pokemon est assez agressif.
Pas grave, à la place, tu as gagné une stalkeuse. Mais le genre discret, avec une présence aussi pesante que rassurante, où tu sentais parfois qu’il y avait "quelque chose", mais sans mettre le doigt dessus.
Quand tu y repenses, ça doit être grâce à (ou à cause de) elle que tu n’as pas vu un autre pokemon dans la forêt. Elle devait les ténias éloignés, et elle en a surement tabassé quelques-uns.
Et le soir, quand on tu es arrivé au centre pokemon pour avoir une chambre, on t’a demandé si la mimique t’appartenait et si tu voulais la soigner, ce que tu as accepté de faire. Et bien que le spectre ne t’a pas suivi dans ta chambre (du moins, tu ne l’as pas vu te suivre), tu t’étais tout de même sentie observée.
Ce processus de la mimique qui te suit un peu partout s’est enchainé pendant quelques jours, avant qu’elle prenne son courage à deux (ou plus ?) mains (ou tentacules ?) pour venir te voir, visiblement terrifiée à l’idée que tu la rejettes.
Ce qui n’est pas arrivé, car elle dort sur l’oreiller qui est à côté de ta tête. Vous êtes un peu deux sœurs qui veillent l’une sur l’autre. D’ailleurs, tu n’as jamais songé à utiliser une pokeball pour "officialiser" votre relation pokemon - dresseur, vu qu’il n’y en a pas besoin.
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Grand paquet rouge en 2 moyen rouge !
Audrey R. Davis
Dresseur·euse Pulsar & Administrateur·rice
Messages : 439 Née le : 03/11/2003 Age : 21 Région : Lumiris (Mirawen) Pokédollars : 2259 Stardust : 866 Stardust utilisés : 595 Equipe pokemon :
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Messages : 439 Née le : 03/11/2003 Age : 21 Région : Lumiris (Mirawen) Pokédollars : 2259 Stardust : 866 Stardust utilisés : 595 Equipe pokemon :
Ouaip, c’est moi. Je sais, je sais, je ne t’appelle plus vraiment, mais je ne suis pas un connard au point de ne pas te fêter bon anniversaire.
Nan, ça va être difficile de ce voir dans un resto ou quoi, même si je suis dans la région. Bon, tu marques un point, je n’ai pas vraiment envie non plus. Mais tu as vraiment envie de parler de ce genre de chose ? C’est comme tu veux, mais tu risques de me gonfler et donc que je raccroche.
Millia ? Elle va bien. Enfin, mieux. Résistante et vaillante, comme tu l’avais prédit. T’es un vieux con, mais t’as toujours raison, c’est ça, pas vrai ? Je ne suis pas totalement d’accord, mais ça dépend des sujets. Je crois qu’elle comprend que je parle avec toi, elle veut te dire bonjour.
*petit cri d’Amagara*
Maman et ma charmante petite sœur ? Elles vont bien, comme d’hab. Je ne pense pas vraiment que c’est à moi de t’en dire plus. Peut-être qu’avec un peu de chance, un message sur le répondeur, j’n’en sais rien. T’es débrouillard, tu arriveras à trouver une méthode, non ?
De mon côté ça oui. Il y a pire. Les recherches, tout ça. Toujours le bordel au volcan. Tu connais la routine, rien de particulier à ce niveau la.
Et toi ? Hestia, tout ça ? Enfin, ton boulot quoi. Tout ce passe bien ? Bonne nouvelle. Nan, je les déteste toujours, tu ne me feras pas changer d’avis à ce niveau la.
De quoi ? Un cadeau d’anniversaire ? J’admets que je n’y ai pas vraiment réfléchi. Pardon ? Vraiment. Enfoiré. Je présume que je dois bien ça. Parce que tu as déjà réservé en plus ? À croire que tu connais bien ton fil. Pas de soucis, on se retrouve là-bas."
Est-ce que je pensais revoir mon père comme ça ? Pas vraiment. Bien joué de sa part, je ne peux pas vraiment lui refuser ça...
"Millia ? On bouge finalement. Le vieux veut nous rencontrer, pour le bon vieux temps, tout ça. Qui sait, peut être qu’il a vraiment changé."
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Séparation d'un grand paquet Violet (commun) en 2 paquet moyen violet
Dalia Lenart
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Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
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Messages : 1391 Née le : 13/08/1993 Age : 31 Région : Kanto Pokédollars : 1244 Stardust : 5502 Stardust utilisés : 5012 Equipe pokemon :
Des rencontres, j’en ai eu plusieurs et je continuerais d’en avoir. Comme tout le monde, j’ai eu mon lot de bonne et mauvaise rencontre, surtout de mauvaise. Mise à part, il y en a qu’une qui a changer ma vie et que je ne voudrais pour rien au monde oublié. Je parle évidemment de Ryuki.
Vous allez me dire: Comment un faible et petit magicarpe peut-il bien changer la vie de quelqu’un?Si inutile comme pokémon! Oui, bah, je pensais la même chose que vous, au début, mais la vie nous réserve bien de surprise.
Déjà celui-ci est spécial, il est chromatique! Mais il y en a plein de chromatique! Rabat-joie! C’est important pour l’histoire! Et il était aussi très bagarreur pour une si petite carpe.
Mes parents n’étaient pas très ravis que je ramène ce pokémon à la maison. Ils auraient préféré que je capture un pokémons fort et utile. La seule utilité qu’il lui trouvait c’était sa couleur dorée. Même s’il est faible, un pokémon au couleur inhabituelle vaut pas mal d’argent sur le marché noir.
C’est bien l’un des rares caprices que j’ai fait et que j’ai tenu jusqu’au bout, malgré les nombreux coups que j’ai reçu. Je n’ai pas céder a leur laisser mon nouvel et seul ami.
C’est un peu plus tard, dans la même semaine, qu’ils ont demandé à un de leur employé, un braconnier/voleur de la Team Rocket pour me l’enlever de force. J’allais perdre le combat, c’était couru d’avance, un magicarpe c’est faible et ça ne sait pas ce battre. Trempette, ce n’est pas vraiment une attaque.
C’était là, la pire rencontre de ma vie. Ce sbire, Raphael, difficile d’oublier son nom. Il avait envoyé son Demolosse contre Ryuki. Lui qui ne peut s’empêcher de provoquer des combats malgré sa faiblesse, il a combattu. Il a encaissé une multitude d’attaques et en redemandait. Il était à bout de force, je le voyais et du haut de mes 12 ans. J’étais terrifiée que la prochaine attaque lui soit fatale.
Je me suis interposé, faisant bouclier, j’ai subit l’attaque croc feu sur mon bras gauche. Il a été immolé et déchiqueté. La douleur était indescriptible. Le choc m’a fait perdre connaissance et la sensation de brûlure n’est jamais disparue, elle est parfois intense et parfois endurable, mais c’est toujours douloureux.
J’ignore ce qu’il s’est passé par la suite, je me suis réveillé à l’hôpital avec mon pokémon à mes côtés. Est-ce que mon cri de douleur avait fait apparaître les autorités? Ou apeurer d’avoir presque tué l’enfant de son employeur, Raphael à pris la fuite sans emporter mon magicarpe? Ou devant mon entêtement à le garder, mes parents on finalement céder? Je l’ignore et je ne le saurais probablement jamais. Il est toujours là avec moi aujourd’hui et c’est l’important! Ça nous a considérablement rapprochés.
Cet « accident » à mener à une, plusieurs autres rencontres. Ceux du personnel de l’hôpital, le personnel plus chaleureux et bienveillant que tous les autres que j’avais rencontré auparavant pour multiples coups et blessures.
Pendant mon hospitalisation, j’ai rencontré d’autres enfants malades, mais de mon âge. J’ai très peu sympathisé, sauf que j’ai réalisé que l’univers dans lequel je vivais, n’était pas normal. Faire du braconnage, voler des pokémons aux autres dresseurs, participer à des opérations d’enlèvement pour des rançons, voir assez souvent des pokémons et humains mourir sous mes yeux et autres atrocités perverses de l’homme et j’en passe…Ce n’est pas un environnement normal pour un enfant.
Les services sociaux sont bien passés, mais endoctrinés par ce mode de vie, je n’ai pas prise la main que l’on me tendait. Je refusais de parler. Quand même bien, leur gentillesse m’a marqué et m’a remis en question. C’est un peu grâce à eux que je suis partie de cet environnement toxique, bien des années plus tard, mais comme on dit: « Vaut mieux tard que jamais. »
Tout ça a découlé de ma rencontre avec Ryuki. Comme quoi les rencontres les plus simples et les inusitées nous mènent quelque part.
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Messages : 12267 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 0 Stardust : 36558 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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Messages : 12267 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 0 Stardust : 36558 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
L'enfant avait couru, elle avait souri, elle avait tendu la main pour offrir refuge à ami de toujours - elle avait essayé de lui offrir une chambre confortable, de la nourriture et de l'eau chaude pour se doucher. Les enfants avaient couru et leurs rires avaient résonné. Ils avaient joués, et leurs yeux s'étaient croisés plus souvent qu'ils pourraient l'admettre. Ils avaient été heureux; dans leur monde coupé des autres; dans leur richesse qui les éloignait des malheurs. Ils avaient été heureux, dans leur univers aussi simple que compliqué; accroc aux apparences et aux règlements qui les entouraient, qui les délimitaient. Les enfants s'étaient amusés. Mais le bonheur n'avait de permanent que son nom; et son éphémère était ce qui le rendait aussi attrayant que destructeur; Aussi réconfortant qu'insécurisant; Les enfants avaient grandi, le foyer avait été perdu, la main s'était échappée, elle avait glissé de celle toujours tendue de la fille et l'absence avait résonné. Amères notes qui se révélaient à elle toujours dès lors qu'elle franchirait le pas de sa chambre.
Désespérément tenter de s'accrocher pour ne pas que leurs promesses d'enfant ne se retrouvent déchirées et pourtant, le silence avait remplacé les rires et le sérieux avait pris la place des jeux. Il n'y avait pas de place pour la pauvreté dans un monde où la richesse régnait. Dans leur univers, les erreurs étaient impardonnables, impardonnés. Quand la famille de Nohan avait tout perdu, leur univers les avait rejeté et les parents d'Alice avaient disparu de leur cercle de soutien; réduisant les paroles d'Alice en cendres et la présence de son ami en nuisance.
Mais qu'en avait-il été de ses désirs, de ses envies ? Que restait-il de l'amitié qui avait été construite plusieurs années auparavant, des rires d'enfants qu'elle préservait précieusement dans un coin de sa tête pour ne jamais les oublier ? Elle n'oubliait pas les souvenirs qu'ils avaient vécu. Une rancune amère laissant un arrière-goût désagréable sur le palais, et pourtant, une mélancolie particulière qui n'avait jamais eu d'autres raisons que son existence, et son absence. Alice n'avait désiré se rapprocher d'autres personnes pour ne pas répéter le scénario. Nohan avait été son tout premier ami, son seul - le véritable. Il était parti comme un voleur, emportant la joie des moments à deux et de l'idée même de l'amitié, se résumant désormais à pertes et trahisons. Quand les apparences prenaient toute la place, rien ne restait à côté pour des relations sincères et stables.
i wonder if the sun will shine again, if i'll ever see your face again
Les rencontres s'étaient réduites aux rencontres de groupe - à ce qui était professionnel, ce qui était obligatoire; pour garder l'amitié sincère au rang de rêve et d'utopie. Alice avait compris la leçon. Quand le nom était sali, il était à bannir - et pourtant; en dehors de la rancune tenace, elle n'avait pas banni le Macia de son coeur; malgré les apparences qu'elle soignait attentivement. Il y avait toujours un cadre des enfants d'autrefois qui trônait sur sa commode dans sa chambre. Cadre qui se trouvait dans ses mains présentement, sous son regard épuisé suite à la nuit au laboratoire - rentrer pour se heurter aux souvenirs, rentrer pour laisser le coeur se reposer quelques instants - elle n'était pas émotionnelle, Alice, davantage rationnelle et pourtant; certaines blessures affectaient n'importe quel cerveau.
Alice brillait par son intelligence, par sa vivacité d'esprit; mais pas par sa douceur, sa compassion ou sa facilité d'accès. Sans être tyran, d'une gentillesse froide, elle était insondable et compliquée d'approche - sans qu'on ne sache jamais véritablement ce qui se passait dans son cerveau qui ne cessait de fonctionner. Professionnelle, jamais affectueuse, d'une droiture qu'elle ne laissait jamais tomber - Alice avait appris des erreurs passées, à jamais recommencer. Nohan était spécial; et gardait cette place particulière dans les mémoires de la scientifique, mais également dans son coeur - seul être à s'être attiré son attention, sa empathie et son amitié, ainsi que sa rancune et son impitoyable rejet. L'oubli n'était pas possible pour le coeur dont l'absence avait acéré les côtés.
Et pourtant, Alice ne pouvait oublier la douceur des moments. Le pardon n'était pas au rendez-vous; elle avait attendu tant d'années un retour inespéré qu'aujourd'hui, son absence était devenue une partie intégrante de son quotidien qu'elle ne pouvait abandonner aussi facilement. Les enfants d'autrefois avaient grandis, les liens avaient été brisés - elle se demandait parfois comment ça se serait passé s'ils avaient continué leur vie dans le même univers. Ses parents les imaginaient mariés; elle n'avait jamais pensé que Nohan puisse l'aimer.
... Quels rencontres avaient été manqués, à cause d'enfants brisés ? D'un monde à l'hypocrisie perfide qui s'était incrustée et avait éloigné, brisé, une amitié si forte pourtant; Les rencontres s'étaient perdues et personne ne s'était approché, par son désir, de la scientifique qui avait entouré son être d'inanimés.
Opportunités qui n'avaient jamais eu l'occasion d'exister pour un événement qui avait blessé un peu trop profondément une jeune femme qui avait essayé de grandir. Alice avait appris pourtant à aimer la vie qu'elle menait aujourd'hui.
La toile avait entouré les feux follets, les étouffant pour les faire disparaître et laisser briller les éclats au-dessus de vos têtes. La température augmentait, faisant chauffer l'eau sur le sol, provoquant un rideau de vapeur. Le monde était à portée de main, il suffisait de franchir la ligne d'arrivée qu'était le mur intangible que l'eau évaporée formait - tu t'étais approché alors que les lianes entouraient tes poignets, les ramenant derrière ton dos. Les pensées étaient des poids qui dont il fallait se départir, les regrets agissaient comme des fardeaux faisant en sorte de ralentir la cadence. Alors que tu tournayais dans le mélange de vapeur que l'eau produisait au contact des feux follets qui étaient revenus se mélanger aux éclats au-dessus de ta tête, quand la morsure déchira les lianes après que la lumière soit revenue, tes yeux croisèrent ceux d'une personne dans la foule.
Le symbole d'espoir; tu l'incarnais sur scène. Au rythme de la musique tantôt dramatique, tantôt douce, tu dansais et te mêlais aux attaques de tes pokémons, que ce soit l'eau ou le feu, les éclats magiques qui illuminaient le devant de la scène ou les morsures qui étaient tantôt délivrances, tantôt médisances, tu t'y fondais. Ensembles, vous incarniez l'espoir qui renaissait des cendres gisant sur le sol - et beaucoup venait assister à tes représentations pour que les étoiles renaissent dans leur regard. Le sien était parsemé déjà de milles lumières. Ton pied avait glissé jusqu'à la poussière d'un éclat, et te dérobant au magnétisme de ses yeux, tu avais attrapé les résidus pour en observant les étincelles poudreuses qui restaient sur tes mains; alors que le feu envieux consumait les toiles sécrétées au-dessus de ta tête. La jalousie était lourde; et se devait de disparaître, pour alléger le quotidien. Elle n'était qu'un soucis dont nul n'avait de besoin. L'eau vint à la rencontre du feu envieux pour le désagréger à son tour;
Tu entendis le souffle du public qui s'était suspendu quand la morsure perfide s'était refermée sur ton personne; et que ton corps avait rencontré le matériel froid du sol - tes yeux s'étaient fermés alors que le piano était rejoint par les notes d'un violon déchirant. C'est alors que le vent dégagea sur son passage les toiles et les feux, qui s'évanouirent dans les abysses - ne laissant qu'un silence lourd vous entourer. Vous n'entendiez que la respiration du public et les basses de la musique. La Mimikyu chromatique était apparue auprès de toi, tu pouvais la sentir qui te frôlait, qui te contournait, pour entendre le bruit mélodieux des éclats qu'elle avait projeté au-dessus de ton corps, les laissant éclater en de petits morceaux. Tes yeux s'étaient ouverts et tu t'étais assis, ton regard croisant le sien de nouveau; alors que tu avais attrapé d'une main Casper pour te relever, en accueillant à bras ouverts le vent qui était de retour - tout ce qui pouvait détruit, pouvait reconstruire.
Alors que le public acclamait, tu ne voyais que le vert émeraude de ses yeux. Tu ne saurais jamais rien d'elle parce qu'elle ne viendra pas dans les loges après, ni à la séance de photographie. Mais son regard avait une puissance qui t'empêchait de décrocher - elle attirait tes prunelles océans dans le forêt des siennes; et vos coeurs avaient pris le même rythme. Une connexion s'était formée entre vous, sans un mot - les étincelles brillaient et l'émerveillement entourait son être. Elle était venue pour retrouver quelque chose - mais quoi ? Ils venaient tous pour une raison qui leur était propre; pour un peu de joie, un peu d'espoir; pour retrouver une émotion perdue. Ça ne te regardait pas. Tu te produisais en te disant qu'ils trouveraient ce qu'ils étaient venus chercher - et si ce n'était pas le cas, tu aurais tout donné, et tu ne pouvais rien faire de plus.
Mais elle; Ses yeux avaient emprisonné ton esprit alors que le rideau se fermait, te coupant du public. Sous tes paupières closes quelques secondes, tu n'avais que la vision du vert vibrant de son regard, sans aucun détail autour de son visage. Tu n'avais rien retenu d'autre de sa personne et elle ne saurait rien de plus que ton prénom et ton apparence. Oyaris Cethosia Atkins, artiste de scène et funambule, vous réserve un spectacle en cette veille de la nuit des Cadoizo ! Avait-elle une famille ? Elle était peut-être venue chercher la présence et la chaleur d'une salle de spectacle pour oublier la solitude qui étreint son être. Ou peut-être qu'elle avait besoin de l'art dans sa vie comme de l'oxygène ou qu'elle recherchait sa créativité. Tu ne savais pas. Tu ne saurais jamais. Son regard avait envoûté ton esprit alors que tu avais parcouru la foule pour la croiser de nouveau. Mais elle avait disparu - et beaucoup voulaient des photos.
Salle comble Elle s'était démarquée dans une salle remplie d'autres spectateurs; une énergie vous avait entouré - ses lèvres avaient remués, Tu n'avais pu en sortir d'un simple "merci" qui ne t'aiguillait pas davantage sur sa présence - et sur son absence désormais. Tu ne pourrais l'oublier. Tu ne la reverras jamais; elle ne fut dans aucun de tes autres spectacles, ou de tes autographes; son identité demeura pour toujours un mystère.
Une veille de la soirée des Cadoizo, tu avais fait la connaissance d'un regard brillant, et torturé, d'une forêt qui avait été terrassée par des feux trop souvent; d'une forêt qui murmurait ses secrets dans une langue étrangère et mystérieuse; tu avais fait la connaissance d'une vie des souvenirs épuisants et lourds que tu n'avais pas compris. Elle était forêt sombre, elle était mystère inoubliable. Tu avais compris dans ses yeux et ce "merci" que l'espoir était un euphémisme de ce qui était attendu; mais tu n'avais jamais compris les tourments dans lesquels elle était enfermée, étranglée. Tu aurais bien voulu l'aider. Mais la main n'avait jamais été tendue suffisamment loin pour que vos doigts se frôlent. Dans une salle de spectacle bondée, tu avais fait la rencontre d'une âme en douleur qui était venue chercher la reconnaissance de son existence.
Peut-être avais-tu suffit. Tu aurais voulu comprendre.
Note : Same qu'Alice, juste le thème qui m'intéresse
Lauriane Feroë
Dresseur·euse Pulsar & Champion·ne d'Arène
Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 25 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
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Messages : 1711 Née le : 28/07/1999 Age : 25 Région : Oliville, Johto Pokédollars : 2069 Stardust : 7022 Stardust utilisés : 4952 Equipe pokemon :
Hello ! Alice/Oyaris, c'est ok, pas de soucis ! Saches que si tu souhaites profiter du bonus plus tard, c'est possible, on le note de notre côté o/ Tu remportes tout de même 50 jetons pour ta participation !
Tsukiyomi Snow
Dresseur·euse Météore
Messages : 605 Née le : 07/02/2002 Age : 22 Région : Lumiris Pokédollars : 1611 Stardust : 2133 Stardust utilisés : 1879 Equipe pokemon :
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Messages : 605 Née le : 07/02/2002 Age : 22 Région : Lumiris Pokédollars : 1611 Stardust : 2133 Stardust utilisés : 1879 Equipe pokemon :
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Messages : 605 Née le : 07/02/2002 Age : 22 Région : Lumiris Pokédollars : 1611 Stardust : 2133 Stardust utilisés : 1879 Equipe pokemon :
Cela faisait presque 1 an que la mère de Tsukiyomi était décédée. Son père ne s’en était malheureusement jamais remis. Il avait finalement lâché son emploi et il avait dilapidé son argent économisé dans les jeux d’argents qui semblaient atténués sa douleur. Sa sœur jumelle, Amaterasu, avait quitté le nid familial pour couper les ponts avec sa famille défectueuse et vivre une vie libre. Seule Tsukiyomi avait décidé de garder le fort.
Elle chercha un emploi pour subvenir au besoin de ce qui restait de sa famille. Au départ, elle ne voulait pas abandonner ses études. Elle chercha alors un emploi étudiant dans un fast-food, là où la plupart des étudiants étaient engagés. Malheureusement, sa candidature ne fut pas retenue à cause de sa trop grande timidité. Elle n’abandonna pas pour autant continua de chercher. Elle parvint à avoir une entrevue dans un grand magasin de surface. Elle eut le poste de caissière pour lequel elle avait appliqué.
Par contre, il s’avérait que le travail était trop exigeant. Elle avait beaucoup de difficultés à suivre ses études en plus de travailler le soir et les week-ends. De plus, son poste de caissière était plus stressant qu’elle ne le pensait. Durant un « rush » de week-end, la jeune femme se fit traiter de tous les noms par un client mécontent qui se plaignait du prix affiché. Tsukiyomi tentait tant bien que mal à gérer la situation, mais les injures du client furent de trop et elle éclata en sanglait. Le soir même, elle donnait sa démission, car elle ne pouvait plus gérer se stress qui l’étouffait.
Le soir même, alors qu’elle rentrait chez elle le cœur lourd, elle s’arrêta devant une boutique de recyclage de vieil appareil. Elle se souvint y avoir déjà été une fois pour récupérer une pièce pour son ordinateur. Elle se souvint avoir pensé qu’elle aurait bien aimé y travailler, mais qu’il ne cherchait aucun employé. Tsukiyomi s’était arrêtée devant la porte et observait un jeune homme qui bidouillait un appareil, il semblait être seul pour gérer la boutique. Elle aurait pu rebrousser chemin, mais quelque chose au fond d’elle lui disait d’entrer. La clochette au-dessus de sa tête et le jeune homme leva la tête dans sa direction.
- Bonsoir! Comment puis-je vous aider?
- M… Moi? Dit-elle alors qu’il était évident qu’elle était la seule dans le magasin à cette heure tardive.
- Oui, vous êtes la seule dans la boutique à cette heure-ci. Dit-il le sourire aux lèvres.
Tsukiyomi se trouvait idiote d’être entrée dans la boutique alors qu’elle n’avait aucune raison d’y entrer au départ. Elle s’avança vers le comptoir où le jeune homme bidouillait un vieux téléphone. Il semblait avoir de la difficulté à le faire fonctionner.
- Je… Je t’ai vu travailler par la fenêtre… J’étais curieuse.
- Ah? J’essaie de réparer ce téléphone pour un client, mais peu importe mes tentatives, je n’arrive pas à le faire démarrer.
- Je peux?
Le jeune homme la fixait avec des points d’interrogation dans les yeux, mais il accepta tout de même en lui tendant l’appareil ouvert ainsi que quelques outils. Tsukiyomi aperçue aussitôt le problème et en moins de deux, elle était parvenue à réparer l’appareil et le faire démarrer sans « bug ».
- Ouha! Génial! J’aurais dû le voir avant, mais ce doit être la fatigue. Dit-il en riant.
- Tant mieux si j’ai pu t’aider. Je ne vais pas te déranger plus longtemps.
Alors qu’elle tournait les talons et s’apprêtait à quitter la boutique. Le jeune homme l’interpella.
- Attend! Nous avons besoin d’un commis pour la réparation. Je me débrouille, mais tu semble bien meilleure que moi. Tu acceptes que je donne ton nom au boss?
Tsukiyomi s’était retournée vers le jeune homme qui lui proposait de parler d’elle au boss? Elle n’était pas certaine, mais accepta quand même la proposition, ne sait-on jamais? Quelques jours plus tard, elle reçue un appel de Steven, le boss de la boutique de recyclage, qui avait entendu parler d’elle de la part du commis et qu’il était intéressé à la rencontrer. Suite à l’entrevu qu’elle eut le lendemain, Steve accepta de l’engager et lui proposa de commencer son poste la semaine suivante.
Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle entra dans la boutique à sa première journée de travail et qu’elle fut accueillie par le même jeune homme qui l’avait « servi » la dernière fois.
- Je suis content de te revoir.
- De même! Merci d’avoir parler de moi à ton boss.
- Fait plaisir! Je suis sûr qu’on fera une super équipe! Je m’appelle Charles.
Fascinée, tu observes les plaques d’acier qui se soulèvent et s'abaissent au rythme d’une respiration laborieuse. C’est la première fois que tu vois un pokémon aussi énorme et la première fois que tu observes un Galeking de si près. C’est impressionnant. Ça te change pas mal des Couafarels et des Chaglams que tu croises à la clinique Vémédiaire !
- Elle est magnifique. Souffles-tu alors que tu t'approches prudemment de la montagne d’acier. - Fais gaffe, Nyx. Elle est enragée. Ça nous a demandé pas mal d'efforts pour l’immobilier. Te signale Marcus, un ami de ton grand-père venu vous aider avec d’autres pour l’occasion.
Tu ne réponds qu’à moitié, pensive. Comment ne pas être enragé quand vous vous faites chasser de chez vous et attaqué par des inconnus qui détruisent votre foyer ? Ils n’ont rien compris. Qu’il s’agisse des mineurs de la Devon SARL ou de l’équipe d’intervention. Tu n’as rien dit jusqu’à maintenant, parce qu’il fallait bien l’immobiliser mais tu ne comptes certainement pas laisser ce pauvre pokémon saucissonner et ancré au sol de la sorte.
Un rugissement furieux s’échappe de la gueule de la Galeking alors que tu t’approches un peu trop près d’elle à son goût. Immobilisée comme elle l’est, elle ne peut rien faire mais la vue de ses cornes et de ses dents, capables de mâcher de l’acier, n’ont rien pour rassurer malgré tout. Tu prends une grande inspiration alors que tu sors une boîte d’acier de ton sac.
Il est grand temps de montrer que tu n’as pas volé ton diplôme…
- Détachez-là. - Quoi ? Proteste l’un des hommes qui t’entourent. - Tu te rends compte de ce que ça nous a demandé comme effort pour la maîtriser ? Surenchérit un autre - Détachez-là. Répètes-tu avec calme et stoïcisme.
Un ange passe alors que tous les hommes présent te regarde avec un air soit ahuri, soit renfrogné. Il n’y en a qu’un seul qui semble amusé.
- Faites ce que la gamine vous dit. Ma petite-fille sait ce qu’elle fait.
Tu remercies silencieusement ton grand-père du regard alors que les hommes s’affairent et défont les liens de la Galeking un à un. Ils s’écartent tout aussi vite alors que le pokémon se dresse de toute sa hauteur en grognant, laissant voir les blessures qui parsèment son abdomen. Tu grimaces. Les mineurs n’y sont pas allés de main morte, tu ignores comment tu vas t’y prendre pour soigner ça. Mais d’abord…
- Nyx ! Bouge ! Te hurle l’un des hommes tandis qu’il voit la Galeking prête à écraser ses pattes sur ta personne.
Mais tu ne bouges pas. Tout ça, ce n’est que de l’intimidation, si tu bouges tu es foutue. Un goût de bile envahit tout de même ta bouche alors que le pokémon retombe lourdement presque à tes pieds. La secousse a été si brutale que tu as l’impression que les vibrations sont remontées le long de ton échine. Si tu n’en mènes pas large intérieurement, ton visage et ton attitude ne laisse rien paraître alors que ton regard émeraude rencontre deux globes azurés. Elle te fixe, te jauge.
Tout le monde, toi y compris, retient son souffle.
Avec précaution, tu t’accroupis et ouvre la boite que tu avais emportée avec toi dévoilant son contenu. De la nourriture pokémon. Ça devrait la distraire un instant. Elle renifle le contenu et… préfère s’attaquer au couvercle. RIP la boîte… Profitant de la distraction, tu t’approches un peu plus et laisse ta main courir sur le corps d’acier. C’est froid. Froid et à la fois doux, c'est extrêmement étrange. Étrange mais fascinant !
- Tu es magnifique ma grande… Souffles-tu à la Galeking.
Ses yeux croisent une nouvelle fois les tiens, elle t’observe. Son regard semble pénétrer jusqu’au plus profond de ton âme. Tu le soutiens. Elle finit par reporter son attention sur la pauvre boîte de nourriture, te laissant faire ce que tu as à faire.
Et si tu comprends que ce n’est que temporaire, tu sais aussi que quelque chose vient de se passer. Le début d’un lien vient de se tisser entre cette force de la nature et toi.
Noël était la saison des rencontres. C’était ce moment magique où, pour une raison ou une autre, vous décidez d’aller acheter toute cette nourriture exotique, parler à un marchand de bougies parfumés, acheter des marrons chauds, et…
“TRII ! TRI, tri, triiiiii !”
Je baisse les yeux juste assez rapidement pour voir ma Tarsal filer entre les jambes des passant direction un nouveau stand. Je rigole. Décidément, je me demandais si j’avais une Tarsal ou un Goinfrex. Nous étions à peine arrivés et c’était déjà le quatrième stand de sucreries qu’elle prenait d’assaut.
“Doucement Myry, sinon tu vas te perdre dans la foule !”
Ma Tarsal s'arrête et me regarde d’un air désapprobateur. Décidément, je n’aurais jamais raison avec elle. Secouant son grand bonnet, elle fait sonner son grelot comme pour me rappeler que je ne pouvais pas la perdre avec son nouveau chapeau. Et il faut dire qu’avec ses petits habits de lutin, elle avait le look du parfait petit elfe du père Noël. Et rigolant, je la rejoins devant le stand de profiteroles de Noël. Et la prenant dans mes bras, je l’empêche de toucher à la marchandise. Mais mon petit ventre sur pattes semble se tenir ce coup-ci…
“Aha, voilà un adorable petit lutin ! Tu viens goûter nos friandises de Noël ?” nous demande alors une vendeuse alors qu’elle nous montre sa vitrine.
“Aha merci, mais on regarde surtout pour le moment.”
“Ah je vois, vous en êtes encore au reprérages ! Pas de soucis. Tenez, prenez ça, c’est la maison qui offre.” dit-elle en nous tendant un plat avec des mini-profiteroles dessus. La remerciant, j’en prends un pour moi et un pour Myry. Choco of course, c’est un parfum favori partagé. Et nous voyant mordre dedans à coeur joie, elle rigole un bon coup et rajoute : “Ca fait plaisir de voir deux p’tits comme vous autant vous régalez !”
Je me retiens de répliquer que j’étais tout sauf petit de mon mètre quatre-vingt-six et réponds plutôt : “Aha, c’est gentil. C’est notre première année à Nemerya donc on visite et on savoure.”
“Ah bha z’avez bien raison ! Rien de tel par les temps qui courent ! D’ailleurs si vous ne savez pas trop par où commencer, j’vous conseil le stand d’Erwan là-bas, avec le Pijako. Les meilleurs Masaladas et Paellas du marché ! Et passez ensuite du côté des soeurs Vertes, vous serez pas déçu, je vous’l’dis moi !”
“Merci, on y manquera pas !” Dis-je en recallant correctement Myry dans mes bras alors que la vendeuse repartait déjà vers un nouveau client.
Et nous voilà donc parti pour une nouvelle aventure dans ce marché de Noël alors que nous allions repérer le prochain stand…
----
Je demande la division de mon grand paquet rose (acquis aux enchères et agrandit via Mille voeux) en 4 petit rose. Merci beaucoup !
Cael Hogan
Dresseur·euse Pléiade & Administrateur·rice
Messages : 311 Née le : 15/08/1996 Age : 28 Région : Kalos (Romant-Sous-Bois) Pokédollars : 128 Stardust : 378 Stardust utilisés : 175 Equipe pokemon : Psychic
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Messages : 311 Née le : 15/08/1996 Age : 28 Région : Kalos (Romant-Sous-Bois) Pokédollars : 128 Stardust : 378 Stardust utilisés : 175 Equipe pokemon : Psychic
— L’eau est froide en cette saison. Appuyé sur la balustrade, l’adolescent sursaute. Il ajuste les lunettes sur son nez et me jette un regard vif. Le regard d’un petit animal effarouché. Cessant de contempler la rivière, il ramasse son sac-à-dos et prend la fuite en courant. Sans un geste, sans un mot, je l’observe disparaître à l’horizon.
Désormais solitaire sur le pont, je viens poser les coudes sur la rambarde, et je baisse les yeux sur les douze mètres qui me séparent de la rivière. L’eau est grise et grouillante de déchets industriels. Les rangées de mélèzes dressées de part et d’autre de l’affluent sont à l’agonie. Le ciel, lui, est de plomb. Ce n’est pas un paysage de carte postale. Ce n’est pas une scène pour laquelle un adolescent qui rentre de l’école s’arrête. Ce n’est pas un décor que l’on voudrait graver dans sa mémoire. Je reste là une bonne heure, à observer les déjections s’écouler.
***
Le lendemain, l’adolescent est là à nouveau. A contempler les eaux grises. Je le croyais pensif, mais je me ravise. Aujourd’hui, ses traits juvéniles expriment davantage la concentration. Qu’y-a-t-il donc, en bas, qui l’intéresse tant ? A pas de loup, je viens observer par-dessus son épaule. — J’ai d’abord songé que tu envisageais de sauter, mais ce n’est pas le cas, n’est-ce pas ? L’adolescent laisse lui échapper un glapissement. Il se retourne précipitamment, cherche tout à la fois à récupérer son sac du pied, à s’écarter de moi et à se carapater. Je recule d’un pas en élevant tranquillement les mains, comme pour lui faire comprendre qu’il n’y a pas lieu de s’affoler, mais le mal est fait. Sa chaussure accroche la lanière de son sac, il pivote comme un forcené, puis réussit la prouesse d’envoyer valdinguer son cartable à travers les barres parallèles de la rambarde. Nous entendons tous les deux un “plouf” familier.
Ses épaules se voûtent, puis le désespoir se peint sur son visage. — Mon sac… geint le pauvre enfant. Et même si c’est bien peu charitable de ma part, je dois admettre que j’ai bien du mal à retenir ce qui sonne comme un petit rire de circonstance.
Il me faut bien plusieurs minutes pour l’apaiser, et pour dédramatiser la situation. Après quoi, il accepte enfin de me parler. — Alors, que regardais-tu ? lui demandé-je en lui tendant une boisson chaude, achetée au coin de la rue. — L-... les ordures, m’sieur. Ma curiosité est piquée. Je l’encourage à s’expliquer. — Mes parents s’plaignent tout le temps que la rivière ressemble plus au coin que c’était, quand ils se sont connus… que c’est crade et que c’est la faute des industriels et tout ça… C’est donc ça. Je viens de comprendre : il y a quelque chose dans sa voix qui m’interpelle. Pas d’agressivité, mais au contraire, presque une touche… d’émerveillement. C’est curieux quand on parle d’un tel sujet. — ...mais moi, j’aime bien les voir jouer… m’avoue-t-il, en désignant d’un geste timide les Tadmorvs grisâtres, tapis au fond des eaux polluées, que la chute du sac venait sûrement de réveiller. Effectivement, les créatures sont folâtres et elles se dandinent énergiquement en soulevant un objet couvert de gadoue. — ...hey ! C’est mon sac ! s’exclame l’adolescent en contournant le pont pour descendre sur la berge. Avec un sourire amusé, je rejoins le jeune garçon et l’observe négocier avec le Tadmorv. Le courant semble passer entre eux, et l’affaire parait sans danger : il est temps pour moi de tirer ma révérence. Néanmoins, avant de partir, je vérifie s’il ne me resterait pas une pokéball dans ma poche de jean… que je pose sur l’herbe, derrière-lui.
Qu’il en fasse ce que bon lui semble. Peut-être est-ce le début d'une nouvelle amitié. Aujourd'hui, cet enfant m’a donné à réfléchir. C’est le moins que je puisse faire pour le remercier.
***
Je souhaite diviser en 4 le grand paquet que je vais obtenir ici (www). Et si j'ai bien compris le système, ça fait +50 jetons. (Pour un total de 287, du coup.)
Dusk
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Messages : 14946 Née le : 09/03/2017 Age : 7 Région : Lumiris Pokédollars : 9999 Stardust : 57508 Stardust utilisés : 0 Equipe pokemon : Icone :
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after all these years, the days go by, i've seen you fall a million times rencontresintemporel
« Tu comprends ce que ça veut dire ? »
Lentement, elle hoche la tête. Ses yeux luisent d’un éclat indéchiffrable. Ses prunelles ambrées semblent s’être soudainement allumées - ravagées par un incendie tendre, que vient appuyer un sourire enjoué. « Je vais être grande soeur ? » Ses parents demeurent interdits - un instant décontenancés. Aucune question - pas la moindre hésitation. La douceur des traits de l’adolescente n’est pas feinte - pas plus que l’impatience difficilement contenue qui perçait dans sa voix qu’elle a pourtant tâché de mesurer.
…
Il a l'air triste et le regard sombre ; son silence est froid, il est distant et, quand il parle, même un peu cassant. Ses prunelles sont fuyantes, et il ne sourit jamais. Il parle peu, n’écoute pas tant - dans ses yeux, Mara lit des récits de batailles qu’elle n’imagine pas. Il lui fait penser à un gamin de la cour du collège à qui elle sourit tous les matins, même s’il n’y répond jamais. Il est toujours seul, et il se tait beaucoup. Il n’approche personne, fuit quand d’autres s’essaient au premier pas dans sa direction. Le garçon aux yeux terre de sienne lui ressemble. Il a les mêmes ouragans au fond des iris - les mêmes poings serrés, comme sur le qui-vive à chaque instant. Comme s’il lui avait fallu se battre toute sa vie.
« Salut ! Je m’appelle Mara, et à partir d’aujourd’hui, je suis ta grande soeur adorée ! » Comme une évidence. Comme une banalité. Aussi simple que viens, on dit qu’on est copains ? dans la cour d’école primaire. Insouciante des tourments, sourde aux roulements du tonnerre qu’elle ne laisserait pas les silencier. Il lui oppose silence et regards méfiants, fuite et rejet les premiers temps. Pourtant, contre rages et ouragans, contre orages malheureux, Mara sourit. Encore, tout le temps. Même quand elle se tait. Elle sourit pour dire Je ne partirai pas et parfois elle lui dit même « Je suis là quoiqu’il arrive, que tu le veuilles ou non. » Il est son frère – et les liens du sang elle ne les entend pas. Ceux du coeur sont plus grands déjà.
Indéfectibles. Qu’importent les éclats - elle en a accepté tous les rebords tranchants ; toutes les échardes coupantes. Lorsqu’il s’est brisé, lorsqu’autour de lui il s’est acharné à tout faire imploser, elle est restée. Droite et impavide. Invaincue. Comme elle se l’était juré - au premier regard, la certitude qu’elle ne trahirait jamais. « T’arriveras pas à me repousser. Tu peux foutre en l’air tout ce que tu veux, tu peux même me faire pleurer si ça te chante, mais je laisserai pas tomber. Je te laisserai pas tomber, t’es mon frère, bon sang ! » Elle ne serait pas comme eux - comme ceux qui blessent impunément, comme ceux qui font naître des démons dans les têtes des enfants. Si tu tombes, je te rattrape. Quoiqu’il arrive - parce que si je te perds, alors que me restera-t-il ?
Dans les aveux de leurs nuits blanches, quand se taisent les vagues au dedans, Mara tremble et murmure « Quand je t’ai rencontré, c’était comme si je rencontrais celui que j’avais attendu toute ma vie. » Un môme pour donner du sens à ce qui n’en avait jamais eu. Tant que tu existes, j’ai encore mille raisons d’avancer. « Je remplacerai jamais ta soeur, j’en ai pas la prétention. Mais… » C’est un murmure qui s’abandonne à la nuit - la voix tremble, mais l’obscurité dissimule les yeux brillants qui s’acharnent à ne pas déborder. « Est-ce qu’on pourrait pas être amis ? » Qu’on aille bousculer le monde à deux, qu’on aille faire mentir ces dieux qui nous ont tourné le dos mais qu’on prie pourtant à en perdre la raison - je voudrais que tu te vois comme je te vois ; comme je t’aime comme ce frère qu’avant toi, je n’ai jamais eu. Comme on n’aime que ce qui nous donne la force de continuer.
Comme on ne chérit que ce qui nous donne la force d’aimer.
je divise le grand paquet couleur indéfinie récupéré ici : www en deux moyens paquets de la même couleur ! +50 jetons ! Merci ♥
Lonnie Fisher
Dresseur·euse Météore
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