Impossible d’échapper à ce message. Dès que vous connectez aux réseaux, il apparait. Un pop insolent que rien n’arrête. D’abord, vous le voyez sur les sites que vous visitiez, les différentes files de discussion, même s’il disparaissait presque immédiatement.

Vous vous êtes renseignés autour de vous, mais personne n’a ce genre de message et et quand vous voulez le montrer à d’autres, impossible de le trouver. Et vos captures d’écran n’arrivent pas à capturer ce message.

Cela dure depuis une bonne semaine, mais récemment ça s’est intensifié. Le message pop sur votre écran, malgré les anti-virus, les firewalls et même adblock n’ont rien pu faire contre lui.

Au début le message était toujours le même.
J’AI BESOIN D’AIDE. VIENS A MA RENCONTRE. SUIS LE LIEN ET JE T’EXPLIQUERAI TOUT.

Mais au début, vous n’avez pas suivi ce lien. Mais le message insistait. Et il se mit à changer.

ILS SAVENT QUE JE SAIS. TU DOIS M’AIDER.

Les messages s’enchainent toujours plus insistant. Finalement, vous cliquez, et vous arrivez sur un site web. Un homme apparait sur l’écran et votre webcam s’allume.

Ouf, vous acceptez de me répondre. J’ai vraiment besoin de votre aide. On m’a dit que vous étiez des spécialistes. Enfin, j’ai vu que vous étiez faits pour m’aider. Retrouvez-moi à l’adresse que vous recevrez sur votre téléphone. Vous serez gracieusement payé. Faîtes vite, je n’ai plus beaucoup de temps.

Vous recevez un sms avec une adresse. Il s’agit d’un quartier de Voltapolis, non loin de la Centrale.
Lorsque vous y arriverez, vous trouverez une maison qui semble à l’abandon. Le jardin qui l’entoure est en jachère mais vous distinguer clairement un chemin entretenu faisant le tour du bâtiment.

Si vous faîtes le tour, vous trouverez l’accès à une cave dont la porte a été fracturée. A l’intérieur, une pièce remplie d’élément électronique, et d’un vaste établi de travail sur lequel quelque chose était manifestement en train d’être fabriqué, mais quoi, vous n’en savez rien.

Quelques pas de plus, et un écran s’allume et vous revoyez l’homme. Il a l’air terrifié il baragouine quelque chose lorsque des hommes en costume font irruption. Après un combat aussi bref que vain, l’homme se fait emmener.

Votre enquête vous mènera à aux abords de la Centrale. Une fois que vous y serez, demandez une modération.

« AIDEZ.MOI. »

Un cri du coeur qui se répète encore et encore sur le réseau dusk. Chaque jour de la semaine, le même message, de la même personne. Sans davantage de détails. Juste un message qui est posté puis reposté. S’il n’attire pas votre attention dans les premiers temps, les premiers jours, vous finissez par le voir passer en boucle. À quel point quelqu’un peut avoir besoin autant d’aide pour insister à ce point ?

En regardant le message, vous cherchez des informations sur son posteur, mais l’image de profil est celle par défaut, et le pseudo est tout aussi obscur que le reste.

Vous vous décidez enfin à envoyer un message privé à cet utilisateur, qui vous supplie de venir le rejoindre.

« VOUS.ÊTES.TRES.GENTIL.VENEZ.CHEZ.MOI »

Le tout suivi d’indication pour vous rendre à la maison: dans les bois hurlants et bien loin dans ceux-ci. Pas la destination la plus rassurante, mais vous ne pouvez pas la laisser dans une telle détresse. Alors vous acceptez.
Vous vous enfoncez dans la tête avec des questions plein la tête. D’abord, qui peut bien décider de vivre là ? C’est glauque comme lieu de vie. Et bien entendu, impossible de ne pas se demander ce qui se passe.

Le chemin est long, mais sans encombres. Vous arrivez finalement à une toute petite maison presque mignonne au milieu des bois.

Entourée des bois inquiétant qu’on dit hanté, la maison est bien entretenue, bien que vieillissante. Des douches de lumière percent les ramures des arbres et tombent sur des rosiers bien taillés.

Si vous frappez à la porte, après une volée de marche, vous découvrirez une petite femme, d’un âge avancé qui vous regarde en souriant.

Elle vous accueille et vous fait entrer. Elle vous invite à vous asseoir, vous propose du thé, des biscuits, vous parle, puis recommence à vous proposer du thé et des gâteaux, alors que vous n’avez toujours pas fini le premier service. Elle semble terriblement seule et ne manque de vous le dire. Et de vous parler de ses chacripans, miaouss, de ses caninos, arcanins, rocabot et lougaroc.

Vous n’avez pas manqué de remarquer la dizaine de Pokémons félins et trois Pokémons canins qui dormaient sur le tapis du salon. Mais la petite vieille siffle entre ses doigts etdes aboiements lui réponds alors qu’une horde de Pokémons Canins provoquant une débande chez les Pokémons félins.

Avec un sourire, elle vous explique qu’elle se fait vieille et que ces Pokémons sont sa seule compagnie. Mais qu’elle n’arrivait plus à les promener convenablement. Elle souhaiterait que vous vous en cherchiez et que vous lui teniez un peu compagnie, lui expliquer comment fonctionne l’internet, déplacer des meubles, couper un peu de bois.

Serez-vous à la hauteur?

L’arrivée de nouveaux Pokémons sur l’île, phénomène encore inexpliqué, a eu pour effet un regain de curiosité des habitants pour la faune et la flore mais si dans la plupart des régions, les nouveaux venus n’ont causé aucun problème, des catastrophes inexpliquées et dangereuses explosent un peu partout dans l’île.

La plus grande a lieu actuellement dans le désert d’Hérésis. Autour des ruines, des chercheurs sont bloqués par une tempête de sable. Rien d’inhabituel dans le désert. Sauf que cette tempête a non seulement détruit l’intégralité du camp sans rien laisser. Les tentes ne sont plus que des rubans de tissus, les ordinateurs sont des ruines. Il ne reste rien de ce camp, comme s’il avait été abandonné il y a des années de ça.

Les scientifiques et leurs équipes ont pu se réfugier dans les ruines, en sauvant ce qu’ils pouvaient, mais les vivres diminuent mais pas la tempête. Au contraire elle a gagné en force. Impossible pour eux de sortir et surtout, il leur devient difficile de repousser les attaques de Dunaconda qu’ils subissent. Malgré les interférences, ils arrivent à communiquer avec le reste du monde, mais les secours tardent à venir.

Une nouvelle horde attaque le camp qui a déjà dû s’enfoncer plus profondément dans les ruines car la tempête s’enfonce dans les tunnels

Votre mission, traverser la tempête, vaincre la horde de Dunaconda pour calmer la tempête. Et le faire sans mourir.

« Non, reviens ici ! »

L’éclat d’une voix dans cette garderie. La seule gardienne, responsable, court partout alors qu’elle tente de gérer les pokémons qui s’énervent de plus en plus. Aucun ne semble vouloir s’entendre. Entre pokémons électriques et pokémons feus, rajoutons des pokémons eau parce que les dresseurs ont décidé que ceux-ci seraient mieux à la garder qu’avec eux, la tension semble prête à exploser à tout moment.
C’est l’enfer, la catastrophe. Il y a des étincelles, des flammes, des fugueurs. Pire que des enfants !

Lorsqu’elle vous voit mettre les pieds dans la garderie, elle vous remercie sans jamais vous demander ce qui vous a motivé à prendre de votre temps pour vous plonger dans cette cacophonie. Parce que oui ! Vous pouvez clairement ressentir qu’en sortant de cette garderie, la migraine va vous guetter.
Un Salamèche hurle et est en train d’essayer de brûler un Voltoutou qui se défend comme il peut. Un Fantyrm n’arrête pas de fuir et vous devez toujours faire en sorte de le ramener sain et sauf, parce qu’interdiction de dire à un dresseur que son chouchou a décidé de prendre la poudre d’escampette.

Vous êtes entièrement livrés à vous-mêmes alors que la responsable est partie dans le bureau pour remplir des papiers administratifs en vous souhaitant bonne chance pour ne serait-ce que survivre sans écorcher vif un pensionnaire (ce qui vous est strictement interdit ! pas de blessés). Comment allez-vous faire pour supporter ce chaos et permettre aux dresseurs de retrouver leurs protégés en parfaite santé ?

Bonne chance !

« Je vous en supplie, venez m’aider. »
C’est ce message qui revient. Vous pouvez l’effacer, ça ne change rien : il réapparaît. Souvent accompagné de binaire que vous n’arrivez pas à décrypter.

« C’est important. Il en va de la survie de l’humanité. »
Force est de dire que les messages sont inquiétants et intrigants. Formulés de sorte à ne pas pouvoir passer au-dessus, à ne pouvoir que céder à la curiosité grandissante qu’ils amènent. Ainsi, vous finissez par répondre à cette étrange demande d’aide extérieure. Une adresse vous est donnée sans davantage de détails, pas trop loin des Bois Hurlants.
La petite maison est traditionnelle, faite de bois, mais ne manquant pas de technologie. Tout semble parfaitement… normal. Vous cognez, accueillis par un homme à l’apparence tout à fait banal qui vous fait entrer.

C’est là que les choses se corsent. Il vous explique qu’il les a vu. Qui ? Eux. Les Envahisseurs. Qu’il sait qu’ils sont là. Il vous explique que des événements étranges ne cessent de se produire et qu’il sait qu’ils sont en cause, il les a même vu la nuit dernière ! Il vous demande, il vous supplie même, de l’aider à les retrouver pour contre-carrer leurs plans. Personne ne veut le croire, mais tout est vrai !
Alors qu’il s’époumone en tentant de vous faire comprendre l’urgence de la situation, les images calmes de la télévision sautent, et d’étranges images que vous n’arrivez pas à identifier apparaissent, défilent trop rapidement pour que votre cerveau enregistre les informations. Vous n’avez pas le choix d’admettre que d’étranges événements semblent effectivement se produire.

Vous devez donc partir à la recherche d’indices, de traces de pas, peut-être d’une soucoupe volante ? De n’importe quoi qui pourrait vous aider à les retrouver, ces Envahisseurs. Il vous indique dans quelle direction il les a vu partir, mais au moment où il allait vous suivre, il fait marche arrière, bien trop effrayé. Vous êtes donc seuls. Totalement seuls. Au cours de votre exploration, vous allez avoir affaire à d’autres phénomènes paranormaux tels que vos appareils électroniques soudainement indisponibles, un serveur qui sature pour une raison totalement inconnue, des grésillements au travers de votre microphone… et plus encore. Trouverez-vous la raison de tout ça ?

Le parc aquatique a rouvert avec le printemps. Beaucoup de gens sont allés à Windoria et ont eu bien froid, et c’est pour ça qu’ils viennent en masse a parc pour profiter d’activités plus chaudes et moins habillées.

Le parc se remplit rapidement de visiteurs et les allers et venues sont nombreuses. Mais tout le monde n’a pas un Pokémon qui aime se baigner et cela leur brise le cœur de les savoir enfermer dans une balle pendant qu’il s’amuse. Mais heureusement le parc propose un service de gardiennage.

Mais l’afflux de personne oblige le parc à recruter des extras pour les aider.

C’est là que vous intervenez. Vous avez été embauchés pour cela, vous occuper de Pokémons déposés en garderie.

Or, parmi les adorables petites créatures sous votre garde, il y a un Mangrif et un Séviper. Les deux Pokémons se détestent, c’est génétique, leurs espèces se haïssent et vont tout faire pour s’entretuer.

Mais ce n’est pas le seul problème. Un Chartor dormant au milieu de la salle libère une fumée noire qui étouffe tout le monde.

Quand vous aurez réglé ces problèmes, vous découvrirez qu’il manque un Pokémon. Un petit Ouisticram n’est plus là. Il s’est enfui par la fenêtre ouverte, il vous faut le retrouver avant le retour de son propriétaire.

Quel… Eum, courage ?
Ou inconscience. Peu importe.

J’ai besoin de vous. Aidez-moi.
C’est ce que disent tous les messages que vous avez crû apercevoir ici-et-là sur le Réseau Dusk avant que l’administration ne se charge d’en effacer toutes les traces.
Leur apparition est aussi brève que fugace : il vous suffit d’actualiser par mégarde pour ne plus jamais les revoir. Existent-ils vraiment ? À terme, vous n’êtes plus complètement certain de les avoir vraiment vu un jour... Et si c’était votre cerveau qui vous jouait des tours ?

Néanmoins, au bout de quelques jours, le message finit par s’accompagner d’une date et d’un lieu de rendez-vous que vous n’aviez jamais vu jusqu’à présent.
S’il-vous-plait, aidez-moi. Je vous en prie.
Un message à vous donner froid dans le dos, n’est-ce pas ?
Néanmoins, la date de rencontre est fixée trois jours plus tard, à Herisis.
Il est précisé que vous saurez vous y retrouver. Il ne donne aucune indication supplémentaire… Mais vous saurez.

Le jour de la rencontre, vous mettez du temps à trouver l’un des camps installés par les gitans de Herisis… Le soleil surplombe les lieux comme un dieu vengeur et la chaleur qui vous prend à la gorge. La marche est pénible et le sifflement du vent dans vos oreilles vous rappelle à quel point vous êtes seuls au monde.
Vous pourriez mourir ici que personne ne vous retrouverait. Pourquoi êtes-vous venu jusqu’ici ?
Quand vous y parvenez enfin, vous ne rêvez que d’un peu d’eau et de fraîcheur. À tâtons, vous avancez au travers le village nomade dans l’espoir d’y voir quelqu’un… Mais rien n’y fait. Sur votre passage, les volets se referment et personne ne vient vous accueillir.
Plus au fond, vous ne tardez pas à remarquer une tente en tout point différente aux autres. De la couleur de sa toile jusqu’à ses dimensions deux fois plus importantes que celles des autres…

Intriguant, n’est-ce pas ?
Elle est ouverte… Et c’est la seule qui le soit.
Mués par le courage, vous pénétrez à l’intérieur et avancez jusqu’à une table sur laquelle deux gourdes d’eau ont été « oubliées ». Difficile de résister, n’est-ce pas ?
Juste à côté, une carte topographique du désert sur laquelle ont été entourés au rouge plusieurs points stratégiques… Des symboles que vous êtes convaincus de n’avoir jamais vu de votre vivant ont également été dessinés ici et là.  

Que se passe-t-il ici ?
Et surtout, pourquoi êtes-vous seuls ?

Vous êtes beaux, vous êtes jeunes : Vous êtes absolument PARFAITS.
Vous êtes tout ce que Liebiskus recherche ! Vous ne cherchez pas un contrat à long terme, par hasard ? Non ?

Bref. Vous avez été accosté dans la rue par cet homme au look à la fois excentrique et impeccable… « Incroyable ! », qu’il a dit. « Merveilleux ! » même, qu’il a hurlé. Vous n’avez d’abord rien compris à ce drôle de personnage qui s’est mis à vous tourner autour, un ruban à mesurer étiré entre ses doigts fins afin de calculer l’espace entre votre bassin et votre épaule, votre tour de taille, la longueur de vos jambes et même celle de votre mâchoire. Il était en pamoison devant votre beauté et, pendant un instant, vous pensiez même qu’il était en quête du mannequin parfait pour sa prochaine collection de vêtements.

Sauf que non.
Il s’est présenté à vous « Dior, représentant pour Liebiskus… Quoi ? Vous ne connaissez pas ? Mais enfin ! » Pendant des minutes, voire des heures, il s’est mis en tête de vous convaincre que vous aviez le profil de l’amant parfait ! Celui dont rêvent toutes les jeunes filles et même leur mère !
Oui. Même leur mère.
Bref. Il a sûrement fini par vous convaincre au moins un peu, puisque vous vous êtes solennellement présenté au lieu de rendez-vous à l’heure convenue. C’est peut-être l’argument « Récompense à la hauteur de votre beauté ! » qui est parvenu à détruire vos dernières réticences. Qui sait ?

En arrivant, Dior vient lui-même vous accueille. Il vous couvre à nouveau de compliments, s’extasie de votre présence en ces lieux et vous promets une expérience incroyable, hors de l’ordinaire ! « Vous voudrez à coup sûr recommencer ! », il est sûr de lui. Beaucoup trop sûr.
Il vous explique le fonctionnement de la journée.
Vos profils ont été affichés sur leur site (Ne vous en faites pas, ils seront retirés si vous décidez de quitter l’aventure), les clients se sont précipités dessus d’ailleurs. Les serveurs de l'application ont failli crasher ! Faites semblant d'y croire. Bref.

Il répète le règlement comme s'il le faisait chaque jour :
Pas de contact intime avec le client, bien entendu.
Vous pouvez lui tenir la main ou l’enlacer, mais restez dans la limite du raisonnable.
Pour tout bisou qui soit, il faudra payer un extra.
Clair ?

Parfait.

Heureux et souriant, Dior vous ouvre la porte menant à votre premier client.

Oui.
Un seul client.
Pour vous deux.

Et de l’autre côté de la porte, c’est un garçon (Oui, un garçon. Quoi ? Vous n’avez jamais précisé que le client devait être une femme ! Assumez maintenant.) aux allures un brin trop juvéniles pour faire appel à ce genre de service qui vous attend. Est-il seulement majeur ? (Oui, il l’est. Liebiskus ont vérifié, ÉVIDEMMENT.)

Comble du malheur, comme si le malaise n'était pas assez présent, à peine êtes-vous entrés dans la pièce que le garçon, Élun, se met à éviter habillement votre regard.
Ce n’est pas le genre de client à laquelle vous vous attendiez, n’est-ce pas ?

À vous de jouer, désormais !